Guide de l`overclocking

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Guide de l`overclocking
Ce qui suit est un guide non exhaustif concernant l’overclocking et ses généralités, le but est d’essayer de
faire une sorte de grand tour d’horizon du sujet afin que tout le monde s’y retrouve, spécialement les
débutants qui se trouvent bien souvent un peu perdus dès qu’il s’agit de la pratique de l’overclocking.
Notez également que l’overclocking reste à pratiquer avec précautions (que je détaille très largement
dans ce dossier) aussi, ni moi ni le site Pc-link ne sauraient être tenus pour responsables des éventuels
dommages qui pourraient être causés à votre matériel en cas de mauvaise manipulation.
POURQUOI OVERCLOCKER ?
L’aspect théorique
Certains pensent sans doute qu'il est inutile d'overclocker, que les gains apportés ne valent pas les
"risques" encourus. Alors finalement pourquoi overclocker ?
Mais avant de répondre à cette question il convient
d'en poser une autre : pourquoi l'overclocking est-il
possible ? Pour faire simple, cela vient tout simplement
d'un fait inhérent à la conception même des
processeurs dans les chaînes de fabrication. Ainsi les
processeurs sont tous produits sur une chaîne de
montage commune et ce pour une raison de rentabilité
simple, il est plus intéressant de produire un maximum
de processeurs sur une même chaîne de montage que
de devoir mettre en place une unité de production par
modèle. De ce fait les spécifications finales ne se
trouvent fixées qu'en bout de chaîne au terme de
plusieurs tests qualité très pointus, soutenus et
exigeants qui déterminent l’étiquetage définitif qui sera apposé au futur processeur, le Cpu sera alors
« programmé » avec ses caractéristiques définitives.
Toutefois, il semblerait en général que lesdits tests soient délibérément plus exigeants que l'usage
"normal" du matériel afin de s'accorder une marge d'erreur garantissant la fiabilité du composant (un
processeur est sensé être garanti à vie bien qu’en fait il y a fort à parier qu’il sera obsolète avant de
rendre l’âme.). Ces tests consistent bien souvent à monter les processeurs en utilisation intensive
pendant une durée plus ou moins longue afin de tester leur résistance selon les besoins techniques de
chaque modèle. Quoi qu’il en soit les conséquences pratiques de ces procédés sont simples : pour
prendre un exemple concret, on pourra dire en général que tel ou tel P4C 2.6Ghz pourrait être un 3.0Ghz
ayant échoué les tests de qualité. Cela ne semble pas apporter grand chose comme ça mais cela met en
évidence un point des plus importants : pour chaque processeur, qu’il soit cadencé à 2.4 ou à 3.4Ghz la
conception reste fondamentalement la même tant que l’architecture est similaire pour les deux modèles.
De plus, la qualité et les tests de composant ne sont pas les seul paramètres à prendre en compte ; le jeu
commercial joue également un rôle sur l'étiquetages des processeurs. Ainsi certains processeurs ayant
passé avec succès les contrôles qualité les plus élevé pourront être ré étiquetés comme des modèles de
milieu de gamme si la demande pour de tels produits est plus forte afin de rentabiliser les coûts de
production si le rendement dans le secteur haut de gamme est suffisant pour satisfaire les demandes du
marché (en effet mieux vaut vendre un semi-conducteur au prix d’un 2.4Ghz que de ne pas le vendre à
3.0Ghz). Ces faits sont d'ailleurs assez souvent vérifiés et pas seulement pour les Cpu mais aussi pour
les Processeurs graphiques qui équipent nos chères cartes 3D (autant à notre coeur qu'à notre
portefeuille). De manière général ces constats sont applicables à une grande majorité des semiconducteurs employés dans nos machines.
Dès lors, on peut mieux comprendre à quoi sert vraiment l'overclocking, le but va
être de surcadencer le processeur au delà de sa fréquence d'origine afin d'en
tirer un surplus de performances non négligeable. Et les gains de performances
dus à un overclocking peuvent être plus que conséquents et permettre de
grosses économies : en général un overclocking moyen permet assez souvent
de gagner environ 10% en terme de performances. Un bon overclocking peut
permettre
d'atteindre
des
performances
dignes
d'un
processeur très haut de gamme avec
un matériel légèrement moins
puissant à la base. Dès lors où pour
reprendre l'exemple utilisé plus haut,
un P4c cadencé d'origine à 2.6Ghz
peut allègrement dépasser les 3Ghz,
le premier modèle peut alors se
révéler être plus intéressant ne serait-ce que sur le prix à la
caisse puisque une fois overclocké les performances sont
pratiquement du même ordre. Toutefois l'intérêt du haut de
gamme n'en est pas pour autant nul dès lors où le plus gros
processeur pourra lui-même être overclocké ... oui mais le
gain ne sera pas forcément aussi intéressant car le
processeur haut de gamme atteindra plus rapidement ses
limites dans la majorité des cas.
Les risques ?
Lorsque l'on parle d'éventuels risques liés à l'overclocking on voit
apparaître le spectre du processeur brûlé ou de la carte mère
rendue inopérante, ou encore tout simplement à cet écran noir du
pc qui ne démarre plus. Sans aller jusqu'à dire que les risques
sont absents, il convient de relativiser fortement cela, la
possibilité de détériorer son matériel est tout de même mince si
l’on prend un minimum de précautions : dans la façon de
procéder d'une part, et dans la surveillance matérielle d'autre
part. En somme, si l'on prend un minimum de précautions il n'y a
pas de risque réel, seules quelques manipulations très
particulières peuvent dégrader le matériel, dans les autre cas il
reste en général possible de revenir en arrière. Pas de réel
risque en fait, à moins d'être un peu trop audacieux et de tenter
de grosses manipulations, mais il en va alors de la responsabilité
de chacun. Il suffit donc de savoir poser ses limites.
L’ORGANISATION MATERIELLE
Tout d'abord si l'on vise un overclocking important il y a certains points spécifiques à étudier avant même
de faire le choix du matériel qui sera overclocké. Etudier de près les solutions matérielles les plus
appropriées peut permettre de gagner de précieux Mhz, ces Mhz qui font toute la différence.
Refroidissement du Cpu
Voilà un point important, le refroidissement est essentiel à un bel
overclocking, en général le ventilateur fourni avec le processeur dans
sa version box ne permettra de gros overclockings sauf exceptions
(certains P4C montent déjà bien avec un Intel Box mais cela reste
relativement rare).
Sinon autant se procurer un système de refroidissement adéquat pour
overclocker, ne serait-ce que pour se prémunir d'éventuels risques de
surchauffes, toujours nuisibles au matériel en général. Peu nombreux
sont les composants du Pc à apprécier les fortes températures et bien
souvent la chaleur sera la source de nombreux problèmes.
Concernant le refroidissement du processeur les techniques sont
diverses, la plupart se tournent dans un premier temps vers un système de refroidissement par air
(Aircooling) qui reste le plus courant, d'autres se tournent vers le watercooling pour obtenir des
performances encore plus élevées, enfin il existe encore des
solutions plus extrêmes type Vapochill, Peltier ou Azote
liquide si l'on vise des températures dans les négatifs, seul
inconvénient, le prix va en général de pair avec l'efficacité
des solutions et l'aspect technique de ces systèmes est
également un point à prendre en considération : les
dernières solutions jouent plutôt la carte d'un overclocking
extrême avec les risques qui y sont liés. Toutefois, il n'en
reste pas moins que le refroidissement en général peut faire
toute la différence entre un overclocking moyen et un gros
overclocking. Toutefois le plus intéressant et le plus fiable
des systèmes de refroidissement reste l’aircooling pour
l’utilisateur moyen c’est pourquoi je vais particulièrement
développer ce point. Le Watercooling tend également à se
démocratiser mais reste d’un abord complexe pour
l’utilisateur lambda.
Autre point à ne pas négliger, la pâte
thermique qui permet de faciliter la conduction
thermique entre le ventirad et le processeur
lui-même. Sur ce point pas de vraie règle, si ce
n'est de ne pas en mettre trop et privilégier une
pâte de qualité (type pâte argentique comme
Artic Silver3/5 ou encore Artic Céramique).
Pour l’étaler rien de bien compliqué, il suffit de
faire ça proprement, tranquillement et de ne
pas en mettre trop, le rôle de la pâte est
simplement de combler les « vides » entre la
surface du core celle du rad donc inutile d’en
mettre trop, juste ce qu’il faut. Une méthode
simple est de mettre une petite goutte de pâte au centre du core et l’étaler soigneusement à l’aide d’un
post-it plié en 4 jusqu'à obtenir un résultat uniforme quitte à enlever le surplus de pâte si besoin est.
Pour ce qui est du choix de l'aircooling lui même celui-ci sera à étudier en rapport avec la plateforme et le
rapport performances/silence que vous souhaitez obtenir, on noter que quelques composants style
Thermalright Sp94 et Zalman CNPS7000 (Alu/Cuivre ou tout Cuivre) sont assez réputés pour donner de
très bons compromis, toutefois il reste à s'assurer que votre plateforme soit compatible avec ces
composants.
Refroidissement général
En overclocking, les résultats les plus intéressants s'obtiennent dans la majorité des cas lorsque le
refroidissement est géré dans son ensemble, et pas seulement au niveau du processeur. Pour cela un
constat simple, le meilleur ventirad dans une tour mal ou pas du tout ventilée ne donnera que des
résultats médiocres ou tout au plus moyen, tout simplement parce que la chaleur dissipée par le système
de refroidissement n'est pas évacuée hors de la tour et stagne pour provoquer un échauffement de
l'ensemble du matériel. C'est pourquoi il peut être très utile de disposer d'une ventilation correcte de
l'ensemble de la machine afin de mettre le plus de chances possibles de son côté, cela généralement au
moyen de quelques ventilateurs de boîtier judicieusement placés. De manière générale la combinaison de
deux ventilateurs placés, l'un en extraction dans l'emplacement à l’arrière du processeur et l'autre en
aspiration à l'avant du boîtier donne de très bons résultats car ce type d’installation permet de créer un
flux d’air équilibré dans le boîtier. Il peut également être plus intéressant de disposer de ventilateurs
silencieux quitte à les multiplier, évidemment l’idéal étant de posséder d’une tour comportant des
emplacement pour ventilateurs de 120mm qui pourront assurer un bon débit d’air tout en évitant de
produire un bruit trop important. Bien entendu ce sera ensuite à vous de déterminer votre propre rapport
organisation/refroidissement/silence et à procéder aux quelque aménagements utiles. D'autre parts il
existe quelques solutions toutes simples qui donnent quelques résultats : d'abord prendre le soin de
ranger correctement les câbles internes du Pc afin de ne pas empêcher la circulation de l'air, voire de
disposer de nappes rondes et ensuite éviter que la poussière ne vienne se loger dans les composants en
procédant à un petit nettoyage de temps en temps (c'est fastidieux mais terriblement utile et efficace.)
Vous pouvez voir ici une représentation assez intéressante des flux d’air en fonction de ventilateurs
installés (source Materiel.be)
De même, le chipset de la carte mère peut lui aussi nécessiter un soin particulier au niveau du
refroidissement, surtout lorsque l’on atteint un FSB élevé et que l’on pousse un peu sur les voltages car
on pousse alors le chipset dans ses derniers retranchement (souvent bien au delà des fréquences pour
lesquelles il a été conçu) et la chauffe peut devenir très importante. Même si elle n’est pas à la mesure de
la chaleur dégagée par un processeur central, le chipset reste un élément à surveiller et il peut être
judicieux d’y ajouter un ventilateur voire de modifier le radiateur lui même pour un modèle plus efficace en
cas d’overclocking poussé.
Choisir le bon Cpu
Le grand dilemme de l'overclocker informé est aussi de savoir
repérer l'oiseau rare, le processeur miracle qui s'overclocke sans
sourciller à de très hautes fréquences (oui, ça existe, il suffit de
parler de Celeron300A ou de P4C m0 pour s’en convaincre).
Chacun a son lot de perles qu’il convient de savoir dénicher, là pas
de secret, rien ne vaut la recherche longue, fastidieuse, afin de
mettre la main sur les références de LA bête d'overclocking ... ce
qui n'est pas encore la garantie de pouvoir se le procurer.
Le problème c’est que littéralement l’overclocking est une loterie,
beaucoup de gens vous le diront, tout simplement parce que la
propension à l’overclocking d’un processeur dépend de très
nombreux paramètres. Ainsi deux processeurs de la même série
peuvent ne pas avoir du tout le même potentiel d’overclocking alors même qu’ils semblent totalement
similaires. A noter toutefois que la finesse de gravure (actuellement entre 0.15 et 0.09u) et le core
employé ont leur importance. Par exemple en général une plus grande finesse de gravure permet de
réduire le dégagement de chaleur au sein du processeur et permettra d’atteindre des fréquences plus
élevées. De même l’architecture du core du processeur a une influence directe sur ses possibilités de
montée en fréquence (c’est pas exemple pour cette raison que le core Northwood a remplacé le
Willamette)
La question clé est alors dans la qualité des composants, variable selon les lieux, les méthodes et les
dates de productions du Cpu, vous l’aurez compris c’est là qu’interviennent les fameux steppings des Cpu
qui sont autant d’informations sur le parcours et la fabrication d’un processeur. Ainsi les overclockers
chevronnés vont surveiller de près les séries de Cpu afin de déterminer finalement le stepping qui
donnera les meilleurs résultats en overclocking. Toutefois même si ces steppings ont leur importance tout
cela reste encore une fois assez
empirique et de manière générale
les steppings reconnues comme
les plus aptes à l’overclocking
peuvent
aussi
donner
des
processeurs au potentiel inégal
au sein de cette même série.
C’est pourquoi le stepping est du
moins un moyen de se donner un
maximum de chances et de
réduire quelque peu le caractère
aléatoire de l’overclocking, mais
pour autant il ne représente pas
une
garantie
absolue
d’un
overclocking monstrueux.
Le bon choix de Ram
Chose également vitale, la ram
est un élément parfois trop
négligé dans les configurations
actuelles, et pourtant elle joue un
rôle de plus en plus crucial au
sein
de
nos
machines,
spécifiquement
lorsque
l’on
souhaite overclocker. Ainsi il est très fortement recommandé voire même vital de disposer d’une mémoire
de qualité (comprenez de marque au minimum) et d’éviter la mémoire sans marque (ou « noname ») car
vous pourriez le regretter. Pour ceux qui en douteraient encore l’impact d’une mémoire de marque n’est
pas purement inventif ou marketing mais se justifie ne serait-ce que par le choix des modules employés,
par le soin apporté à la conception du PCB, par les contrôles qualité ou par le Service Après Vente.
De même il est intéressant de se renseigner et de cibler ses besoins concernant la mémoire, un pc
lourdement overclocké ne serait que d’une utilité relative avec une ram poussive, dans le même registre,
inutile de prendre de la ram aux
performances surdimensionnées si
vous ne pouvez l’exploiter avec votre
machine même overclockée, surtout
vu les prix de la mémoire. Mieux vaut
donc considérer ses besoins car cela
se joue au cas par cas, mais le choix
de la mémoire employée n’est pas
anodin.
Une précaution à prendre également, il est
fortement conseiller de se renseigner au sujet
des compatibilités des divers modules de
mémoire avec les différents chipsets afin d’éviter
d’éventuelles incompatibilités matérielles ou des
instabilités des plus gênantes.
Voici également un petit tableau récapitulatif des
caractéristiques de ram actuelle pour que tout le
monde puisse s’y retrouver. (Seule la mémoire
DDR y figure pour le moment)
La cartes mère appropriée
Pas de secret également, on ne peut faire que très peu d’overclocking sur une carte mère à 30€ (quoique
des fois ^^), pour overclocker il est donc intéressant de disposer de la carte mère qui va avec, à savoir
une carte mère qui permet un bon ajustement du FSB (au Mhz près), des tensions du Vcore (éviter les
tensions qui fluctuent et les vcore non ajustables), du chipset, et de la mémoire afin de stabiliser
l’ensemble, les cartes permettant d’atteindre des FSB élevés sont également à privilégier dans le cas d’un
overclocking. Certains modèles de cartes mères peuvent en effet supporter un FSB maximal très élevé
selon la qualité de leur fabrication. Dans le même registre il est très bon de pouvoir fixer les bus AGP/PCi
afin de ne pas se trouver limité par les périphériques en cas de haut FSB car dans le cas contraire les bus
subiront également les montées en fréquences et
provoquer des instabilités voire des plantages du
système.
De même il est toujours intéressant de consulter
quelques tests matériels avant de faire un quelconque
achat, au moins pour éliminer d’éventuelles cartes
mère dont l’aptitude à l’overclocking laisse à désirer.
Au même titre il est relativement aisé d’obtenir de bons
conseils sur un forum comme celui-ci car de nombreux
utilisateurs pourront donner leurs impressions sur le
matériel qu’ils connaissent en utilisation réelle. Collecter
un peu de renseignements avant tout achat peut souvent
éviter de bien mauvaises surprises et les différents avis
des utilisateurs et des testeurs pourront se révéler
précieux pour déterminer le choix de la carte qui
comblera vos attentes.
L’alimentation
C’est un élément qui est également à ne pas négliger
(encore qu’on ne peut pas négliger grand chose en
réalité vu tout ce qui a déjà été dit). Pour les
alimentations il est une nouvelles fois important de
disposer d’un matériel de qualité, il vaut donc mieux
éviter les alimentations « noname » qui délivreront dans
la plupart des cas des tensions trop, trop peu élevées, ou
fluctuantes. Une alimentation de piètre qualité ne peut
que limiter votre overclocking …dans le meilleur de cas.
Dans le pire des cas celle-ci peut tout aussi bien rendre
l’âme et emporter avec elle une partie de votre matériel,
chose toujours des plus regrettables d’autant plus qu’une
alimentation correcte permet d’éviter ce genre de
« surprises ». Vous l’aurez compris, il faut donc dans la
mesure du possible se diriger vers une alimentation
puissante délivrant des tensions stables ; ceci est
particulièrement vrai dans le cas de configurations fortement chargées qui seront particulièrement
exigeantes au niveau de l’alimentation électrique.
EN PRATIQUE
Pour Commencer : connaître la machine
Si vous overclockez pour la première fois ou si vous ne connaissez pas tout a fait parfaitement votre
matériel il peut être intéressant de se pencher un peu plus sur la question car de nombreuses données à
gérer en overclocking.
Ce sont des choses qui peuvent paraître évidentes à certains mais il est important de connaître les
spécificités de son matériel avant d’overclocker, c’est particulièrement vrai dans le cas d’une machine
livrée pré assemblée et dont on ne connaît pas forcément tous les composants (bien entendu le geek
moyen qui achète un matériel ciblé après de longues recherches pourra se passer de cette étape.)
Les choses à identifier sont somme toutes assez simples, il faut au minimum savoir quel est le Cpu dont
on dispose (marque du Cpu/modèle/core utilisé/FSB par défaut), pour cela on peut soit faire un tour dans
le bios (où vous pourrez trouver le FSB par défaut de votre processeur ainsi que son voltage et quelques
autres choses).
Vous pouvez également avoir recours à quelques programmes bien pratiques qui permettent d’obtenir un
aperçu complet de la configuration matérielle de la machine comme le très fameux Aida32 ou son
successeur, Everest avec ceux-ci vous pourrez connaître votre pc dans ses moindres détails, cela vous
aidera sans doute considérablement par la suite pour overclocker.
Pour les possesseurs de processeurs AMD voici également un tableau détaillant les correspondances
entre le P-rating et la fréquence réelle du processeur.
Concernant les processeurs Intel voici un tableau regroupant leurs différentes caractéristiques.
Dans les profondeurs du Bios
Maintenant arrive le moment de la pratique, pour commencer on se rend dans le bios (on y accède en
général par la touche [suppr] au démarrage du Pc, si ça ne fonctionne pas cela doit figurer dans le manuel
de la carte mère.
Je vais détailler assez rapidement les options du bios pour que tout le monde s’y retrouve, certains
n’apprendront pas grand chose mais ça peut tout de même être très utile à certains. Vous ne trouverez
pas forcément les rubriques telles que je les présente ici dans votre bios, tout simplement parce que les
bios sont assez différents selon les cartes mères mais sachez que vous retrouverez la plupart de ces
paramètres dans le vôtre même si les terminologies employées varient parfois.
-Cpu Operating Speed : A mettre sur manuel pour permettre les réglages de fréquence comme vu plus
haut.
-Multiplier : Le multiplicateur du Cpu, il est fixe sur Intel et débloqué sur certains AMD, il sert à déterminer
la fréquence du Cpu par le calcul multiplicateur * FSB.
-Cpu FSB (ou External Clock) : Le fameux FSB qui nous intéresse, à ajuster pour overclocker mais il faut
tenir compte du fait que cela agit sur les bus AGP et PCi sauf si la carte mère dispose d’un AGP/PCi fixe.
-AGP/PCi Clock : Cette option est celle dont je parle plus haut, elle vous permettra de fixer les fréquences
des bus AGP/PCi de façon à éviter de bloquer à un FSB trop élevé et risquer d’abîmer le matériel.
-FSB/Dram Ratio : cette option détermine le coefficient entre le FSB et le bus mémoire, ici c’est à voir en
fonction de votre plateforme et la qualité de votre mémoire. Ce paramètre est exprime soit en ratio (1/1,
4/3…) ou en fréquence (400/333/266…) à noter que dans le second cas cela correspond à la fréquence.
-Cpu Vcore Voltage : Comme le nom l’indique si bien c’est le voltage appliqué au cœur de votre
processeur, augmenter la valeur permettra de stabiliser l’overclocking mais engendrera également un
dégagement de chaleur plus important, de plus il est recommandé de ne pas trop forcer sur ce paramètre
de façon à ne pas risquer de réduire la durée de vie du Cpu.
-DDR Sdram Voltage : il s’agit du voltage appliqué à la mémoire, de même que pour le Cpu, augmenter la
tension stabilisera la mémoire overclockée mais augmentera la chaleur dégagée et accroîtra les risques
de détériorer la ram.
-Chipset Voltage (VDD) : Le voltage du chipset, le rôle est sensiblement le même que les autres, celui-ci
influera sur la stabilité du chipset.
-AGP Voltage : La tension appliquée à l’AGP, utile par exemple si la carte graphique commence à ne pas
apprécier l’overclocking des bus système.
-Dram Timings by SPD : Cette option activée permet d’appliquer à votre ram les timings par défaut réglés
dans l’eprom des barrettes, en principe il s’agit des timings auxquels sont certifiées les barrettes, modifier
ce paramètre vous donnera accès aux paramètres suivants.
-Memory Timings : Les fameux timings mémoire, ceux-ci gèrent les différents temps d’accès aux modules
mémoire ; les principaux réglages applicables sont les suivants :
• CAS Latency : (Column Adress Probe) Représente le temps d'accès à une colonne, en général le CAS3
permet de garder du large sur la tolérance de la mémoire, le CAS2 est lui le plus performant mais pas
forcément toujours exploitable.
• RAS to CAS Delay : Temps minimum pour passer de l'accès colonne (CAS) à l'accès ligne (RAS)
• RAS Precharge Time : Temps entre deux requêtes mémoire
• RAS Active Time : Temps d'accès à une ligne.
-AGP Aperture Size : il est recommandé d’y mettre ¼ de la mémoire vive de la machine encore que
l’impact sur les performances ne soit pas réellement visible.
-AGP FastWrite : En général il est conseiller de désactiver ce paramètre afin d’éviter des instabilités ou
des bugs, de plus il semblerait que ce paramètre n’ait plus d’impact sur les performances.
-Spread Spectrum : Cette option est sensée permettre d’éviter les émissions électromagnétiques en
introduisant de fines variantes dans les signaux mais cela peut entraîner des instabilités dans quelques
rares cas. Il est donc conseillé de désactiver cette option.
Mise à jour du Bios
Dans certains cas une mise à jour du bios de la carte mère peut s’avérer utile pour l’overclocking, un Bios
plus récent peut en effet permettre le support de nouvelles fonctions, de nouveaux processeurs plus
récents ou encore de stabiliser le pc par des corrections de bugs. La mise à jour du bios peut être
effectuée assez facilement mais n’est pas toujours dénuée de risques car il faut prendre garde à utiliser la
version du bios qui correspond au modèle précis de carte mère dont vous disposez. De même il est plus
que conseillé de flasher sous Dos pour éviter un éventuel plantage au cours de la procédure de flashage,
en effet si le pc plante ou si vous l’interrompez au cours du flashage vous avez toutes les chances que les
conséquences soient désastreuses.
Pour flasher le bios vous devrez au préalable connaître précisément le modèle de votre carte mère et ses
références, puis vous rendre sur le site du constructeur pour aller y télécharger la dernière version du Bios
ainsi que l’utilitaire qui permettra de procéder au flashage. A noter que les détails de la procédure (en
particulier la commande à utiliser pour le flashage) doit être décrite sur le site, dans un fichier joint à
l’utilitaire de flash, du bios, ou encore dans le manuel de votre carte mère ; celle-ci varie en effet selon
votre matériel et l’utilitaire employé. Enfin certains constructeurs permettent de faire un flashage sous
Windows, c’est une procédure que je ne détaillerai pas ici car même si cela est parfaitement fonctionnel il
reste plus raisonnable de flasher sous DOS (pour éviter une éventuelle « mauvaise surprise » par
exemple.)
Ensuite il vous suffit de créer une disquette de boot ou d’utiliser un CD de boot auquel vous ajouterez le
programme de flashage ainsi que le fichier du bios, ensuite il ne vous reste plus qu’à utiliser la disquette
(ou le cd) pour booter en mode DOS et procéder au flashage, une fois la procédure terminée un message
vous avisera que le flashage s’est déroulé avec succès et vous invitera à redémarrer votre machine, il ne
vous reste alors plus qu’à entre dans votre bios et à le reconfigurer à votre convenance.
Pour ceux qui n’en disposent pas voici également les liens vers deux archives contenant disquettes et Cd
bootables.
Disquette de Boot
CD de Boot
Au boulot !
Maintenant que le contenu du bios semble un peu plus clair voilà comment avancer un peu, pour
overclocker il va falloir jouer sur les paramètres définissant la fréquence du processeur, c’est à dire le FSB
et s’il y a lieu le quotient multiplicateur. Si
vous en avez la possibilité commencez par
fixer les bus AGP/PCi si votre carte mère le
permet de façon à éviter d’avoir des
problèmes par la suite. Ensuite on passe
aux choses sérieuses, il suffit de passer la
fréquence système en manuel et de pousser
le FSB. En général il est plus que fortement
conseillé d’y aller progressivement, disons
par pas de 5Mhz environ, ensuite il suffit de
valider et de redémarrer la machine. Tant
que le système reste stable on peut
continuer à augmenter le FSB.
A noter qu’il est plus prudent de surveiller les fréquences AGP/PCi si la carte mère ne dispose pas de fixe
ainsi que les fréquences de la mémoire afin que celle-ci ne flanche pas.
Maintenant il faut s’assurer que l’overclocking est stable avant de chercher à aller plus loin, pour cela il n’y
a pas dix milles façons de procéder, il faut faire tourner le processeur à son niveau maximal afin de
détecter d’éventuelles erreurs liées à l’overclocking. Pour cela plusieurs logiciels remplissent très bien ce
rôle comme Prime95, Super Pi, ou encore OCCT, ceux-ci ont pour tache d’exécuter des calculs à même
de solliciter fortement le processeur tout en procédant à une vérification des résultats pour détecter la
moindre erreur, une méthode de test imparable. Notez que si vous disposez d’un P4 avec le support de
l’Hyperthreading vous devrez utiliser simultanément deux de ces programmes (ou lancer deux threads du
même) pour le solliciter au maximum. Pour tester votre Pc, vous pouvez aussi lui faire étudier des
protéines avec Folding@Home.
Lors de ces tests il est important de surveiller et de monitorer son système pour déceler le moindre
problème matériel, particulièrement au niveau des températures ou des tensions. Cela peut se faire à
l’aide de plusieurs programmes dont le plus connu est Motherboard Monitor ou encore Asus PC-Probe
pour les cartes mères Asus. Une fois que
vous avez tout ce qu’il faut, gardez à l’œil les
températures et vos tensions pendant les
tests, en particulier il vaut mieux éviter que le
Cpu ne chauffe trop, si il monte aux environs
de 60-65° on peut considérer qu’il vaut
mieux revoir le refroidissement avec
d’espérer en tirer plus. Du côté des tensions
le risque est que l’alimentation ne suive pas
tout simplement parce qu’après overclocking
le
matériel
sollicite
encore
plus
l’alimentation, autant dire qu’en général les
alims noname passent un mauvais quart
d’heure et il arrive même dans certains cas
que cela provoque des freezes voire des
problèmes au niveau de l’alimentation de
certains composants. (Un ventilo qui s’éteint
puis se rallume avec une chute du +5v il faut l’avoir vu au moins une fois pour comprendre l’importance
d’une bonne alimentation^^)
Si les tests sont couronnés de succès il ne reste plus qu’à retourner dans le bios et remettre un petit coup
supplémentaires au FSB et recommencer, oui c’est très long mais ça reste la méthode la plus sûre pour
overclocker sans risquer de se planter. C’est souvent en voulant forcer trop vite un FSB élevé qu’on prend
le plus de risques.
Une fois que les tests échouent ou que le pc commence à planter c’est que les premières limites du
processeur commencent à approcher, pas de craintes toutefois, en général il suffit d’augmenter
(légèrement) la tension du core du processeur pour que tout reparte de plus belle. Toutefois comme dit
précédemment le voltage est à employer avec la plus grande prudence il vaut mieux augmenter par le
plus petit nombre d’unités possible et éviter d’aller trop loin dans les valeurs .On préconise le seuil d’un P4
aux environs de 1.75v bien que certains estiment pouvoir aller plus haut, quand aux AMD ils supportent
en général des tensions plus élevées mais y appliquer 2v reste risqué sans un refroidissement
particulièrement adapté.
La mémoire peut également agir comme
facteur limitant en overclocking, c’est
pourquoi il est recommandé d’avoir une
mémoire adaptée qui sera d’assez
bonne qualité pour être poussée dans
ses derniers retranchements. Pour
savoir si la ram fonctionne correctement
aux fréquences et aux timings que vous
lui avez imposés un test existe (oui
encore un) : le fameux Memtest. Pour
l’utiliser il vous suffit de graver l’image
zippée sur disque réinscriptible et de
booter à partir du CD, le test fonctionne
automatiquement et renverra des erreurs
en cas de problème au niveau de la ram. En cas de problème ou si une erreur est détectée vous pouvez
la stabiliser en augmentant le voltage (Vddr) appliqué à la mémoire (dans des limites raisonnables) et/ou
augmenter les timings même si dans ce second cas cela peut agir de façon négative sur les
performances, bref c’est à vous de voir si dans votre cas le jeu en vaut la chandelle ou non. Sur une
plateforme Intel moderne (P4c FSB200 par exemple) il est également possible de désynchroniser la
fréquence du bus mémoire afin d’éviter que la mémoire ne joue comme facteur limitant pour l’overclocking
(4/3 ou 333Mhz), de plus cela se fait sans perte notable de performances alors que sur une plateforme
AMD le fait de désynchroniser le bus mémoire par rapport au bus système amène en général une perte
conséquente de performances, cela reste donc à éviter dans cette situation car le gain ne fréquence ne
sera pas à même de compenser la perte de performances liée à la bande passante mémoire.
Si le Pc ne démarre plus après une manipulation, il ne reste qu’à faire un ClearCMOS, ce qui aura pour
effet de réinitialiser le bios à ses options par défaut (vous pourrez ensuite refaire vos réglages quand la
machine sera repartie). Pour cela munissez-vous de la notice de votre carte mère car la manipulation est
spécifique à chaque modèle, vous devez repérer le jumper correspondant et le positionner pendant
quelques secondes comme mentionné dans le manuel après avoir coupé l’alimentation électrique du pc.
Normalement tout devrait rentrer dans l’ordre une fois ceci fait et la machine redémarre normalement.
Si cela ne fonctionne pas il reste les grands moyens, il faut pour cela repérer la pile de la carte mère et
tout simplement l’enlever quelques minutes, une fois remise le pc devrait fonctionner à nouveau
normalement mais le bios sera réinitialisé comme avec un ClearCMOS donc il faudra refaire tous les
réglages. Tout comme le ClearCMOS il vaut mieux débrancher ou tout au moins couper l’alimentation (au
moyen du bouton arrière ou en débranchant la prise) pour s’assurer de ne pas infliger de dégâts au
matériel. Evidemment il ne reste alors plus qu’à diminuer le FSB par rapport au précédent essai, à moins
d’avoir encore un peu de marge au niveau des tensions pour stabiliser l’overclocking.
Au bout d’un moment vous aller forcément vous heurter à la limite de votre processeur, le pc refuse de
démarrer, les tests plantent et l’ensemble est déjà bien avancé, il ne vous reste alors plus qu’à réduire
votre FSB par pas de 1Mhz jusqu’à ce que tous les tests passent avec succès de façon à obtenir votre
maximum stable. Voilà vous êtes arrivés à bout de votre overclocking, du moins pour le moment.
ALLER PLUS LOIN
Maintenant il est temps de passer à la vitesse supérieure, votre Pc overclocké tourne comme un charme,
ne plante pas et vous pensez en avoir tiré le maximum ? Pas tout à fait …
Le rodage
Le rodage est en overclocking l’un des domaines les
plus sujets à caution, certains expérimentent des
réussites, d’autres n’y gagnent rien : explication. Le
rodage vous rappelle sans doute le terme qu’on
emploierai par exemple en automobile, ici le constat
peut être grossièrement appliqué à votre processeur, il
arrive en effet dans la pratique qu’un Cpu devienne
plus stable quand il a tourné, et certains ont réellement
pu expérimenter ce phénomène. A cela une raison
simple, chaque processeur comporte ses défauts
microscopiques liés aux méthodes de production,
toutefois cela n’empêche en rien leur parfait
fonctionnement. En revanche comme dans le cas d’un
overclocking le processeur est sollicité de manière bien
plus importante, ces défauts auront un impact plus
important et pourront agir négativement sur la capacité d’overclocking du Cpu. En d’autres termes, le
rodage va permettre d’améliorer de façon assez simple le potentiel d’overclocking du processeur par
l’application d’un phénomène physique connu dans le monde des transistors : l’électro-migration.
Grossièrement ce phénomène consiste en un fait relativement simple : partant du fait que le
microprocesseur central est un agglomérat de transistors, celui-ci répond aux mêmes règles et fonctionne
par conduction de courant au sein du conducteur. C’est ici que l’électro-migration entre en jeu car à
chaque passage de courant dans les transistors, les électrons peuvent provoquer des modifications au
sein de celui-ci : ces modifications sont bien entendu de l’ordre de l’infiniment petit mais agissent
directement sur le fonctionnement du processeur. De même ce phénomène est intimement lié au rodage
et au dégagement calorifique du processeur, c’est d’ailleurs pourquoi il est recommandé de ne pas abuser
du voltage et d’éviter les températures trop élevées aux composants afin de ne pas dégrader le
processeur par le biais de ce même phénomène.
De ce point de vue, on se demande bien comment l’électro-migration pourrait nous aider en overclocking,
et pourtant ce n’est pas si complexe, le but sera d’exploiter ce phénomène à notre avantage. Il faut en
effet savoir que les constructeurs eux même utilisent ce procédé pour « purifier » les samples de certains
processeurs au moment des tests en bout de chaîne. Notre but va donc être le même, pousser l’utilisation
du processeur afin de stimuler les capacité utiles des composants afin qu’il se trouve « purifié » par le
temps d’usage et le phénomène contrôlé d’électro-migration.
Pour procéder à une rodage bien effectué il y a
plusieurs point important à respecter : tout d’abord il faut
paramétrer le processeur à la dernière fréquence
totalement stable (tous les tests que vous vous êtes
fixés doivent être validés avec succès), il faudra ensuite
pousser la tension sans aller trop loin (sinon gare à la
dégradation prématurée du Cpu) et utiliser un
programme qui aura pour tache de faire tourner votre
processeur à 100% de charge pendant une période
longue (de la même façon qu’avec les tests de
stabilité).Bien entendu il est vital de surveiller les
températures et il est important pour obtenir les
meilleurs résultats que la température du processeur se
situe entre 45° et 55° maximum en charge. En delà de 55-60° votre processeur risque d’être mis en péril,
et en deçà de 40-45° le rodage n’aurait pas l’efficacité attendue. Ensuite, il ne vous reste qu’à faire
tourner votre machine à 100% de charge pendant une longue durée (il faut parfois plusieurs jours
consécutifs afin d’obtenir des résultats). Il convient également de rappeler que si certains confirment la
réussite de leur rodage, celui-ci semble garder une part d’aléatoire et les résultats obtenus peuvent être
très variables, voire même nuls. Le rodage est donc une technique intéressante pour qui veut tirer le
maximum de son processeur overclocké mais ne donne aucune garantie quand au résultat.
ANNEXES
Annexe 1 – Lexique
-APG (Accelerated Graphic Port) : ceci est le bus particulier dédié aux cartes graphiques, sa principale
caractéristique est d’offrir une bande passante accrue par rapport au classique bus PCI. Sa fréquence
nominale est de 66Mhz.
-Bande Passante : La bande passante représente le débit de donnée théorique d’une interface, par
exemple un couple de barrettes de DDR400 en Dual Channel auront une bande passante théorique de
6.4Go/s.
-Cache L1 (cache de premier niveau – 32 à 128ko) : Le cache L1 est une mémoire rapide de très petite
taille intégrée directement au sein du processeur afin d’accélérer les échanges avec la mémoire. Sa taille
est en grande partie déterminée par l’architecture du processeur (c’est également le cas des autres
caches L2 et L3 s’il y a lieu). A noter que le cache L1 est composé de deux parties distinctes pour
distingue les instructions des programmes d’une part et les données d’autre part.
-Cache L2 (cache de second niveau – 128ko à 1Mo) : Le cache L2 joue le rôle d’intermédiaire entre le
cache L1 et la mémoire, elle n’établit pas de distinction entre données et instructions et permet de stocker
les informations avant leur passage dans le cache L1 grâce à sa taille plus importante, elle est en
revanche moins rapide.
-Cache L3 (cache de troisième niveau – 1 à 8Mo) : Le cache L3 relativement rare se trouve
essentiellement sur les machines très haut de gamme et possède une capacité encore plus importante.
-Chipset : Le chipset est le circuit qui a pour rôle de gérer les échanges entre les différents composants
du Pc. Le chipset se construit bien souvent autour d’un Northbridge qui connecte la processeur à la
mémoire ainsi qu’aux Bus AGP et PCI via le FSB mais également d’un Southbridge qui gère les
connections avec les interfaces IDE, SATA et se dote de nombreuses fonctions intégrées (son, réseau
etc)
-Core (ou Die) : Le Core est littéralement le « cœur » du processeur, le noyau de transistors du
processeur.
-FSB (Front Side Bus) : il s’agit de la fréquence du bus mémoire, il détermine directement la fréquence du
processeur central (coefficient multiplicateur x FSB) et dans de nombreux cas les fréquences des bus Pci
et AGP (sauf s’il est possible d’en bloquer les valeurs)
-PCI (Peripheral Component Interconnect) : Il s’agit du bus qui connecte l’ensemble des cartes
d’extensions avec le Pc, sa fréquence nominale est de 33Mhz.
-Ram : (Random Acess Memory) : il s’agit de la mémoire vive de votre Pc, son rôle principal est de
stocker les données traitées par le processeur.
-Timings : Les timings sont les réglages de variables liées aux temps d’accès mémoire. La modification de
ces paramètres aura une influence directe sur les performances mémoire.
-Wafer : Le Wafer est une tranche très fine de silicium monocristallin sur laquelle on grave des milliers de
millions de transistors, qui seront ensuite découpé, afin d'obtenir des circuits intégrés en particulier des
processeurs.
Annexe 2 - Programmes Utiles
*Monitoring et infos système
-Aida32 : http://estheban.online.fr/aida32_3942.zip
-ASUS Pc Probe : http://www.asus.com.tw/pub/ASUS/misc/utils/probe22206.zip
-Cpu-Z : http://www.cpuid.com/download/
-Everest 1.10 : http://www.lavalys.hu/downloads/
-Intel Processor Frequency ID Utility : ftp://aiedownload.intel.com/df-support/3084/fra/fidfra27.msi
-MotherBoard Monitor : http://www.pcextreme.net/mbm/mbm5360.exe (Patch de traducion Francaise)
-Sandra2004 : http://visionpc.online.fr/images/san2004.SP1-9104-Win32-BHF.exe
-SpeedFan : http://www.almico.com/speedfan.php
-WcpuID : http://cgi2.tky.3web.ne.jp/~nrklv/cgi-bin/softdl.cgi?wcpu330.exe
*Rodage et tests de stabilité
-Cpu Burner : http://estheban.free.fr/blue-hardware/utils/cpuburner.zip
-Cpu Stability Test : ftp://ftpclubic1.clubic.com/temp-clubicrx242/logiciel/CPU_Stability_Test_6.0_Build_154_Finale.exe
-Folding@Home : http://www.alliancefrancophone.org/stanford/foldingathome/
-Hop Cpu Tester : http://www.benchmarkhq.ru/fclick/fclick.php?fid=113
-Memtest86 1.1 : http://www.memtest.org/download/
-OCCT : [url]ftp://ftp2.ocbase.com/ocbase/OCCT/OCCTv0.71.exe[/url]
-Prime95 : http://mersenne.org/
-SuperPi : ftp://pi.super-computing.org/windows/super_pi.zip
-Toast : http://www.benchmarkhq.ru/fclick/fclick.php?fid=172
*Benchmarks
-3Dmark2001Se : http://www.adrenaline.com.br/downloads/utils/benchmark/3DMark2001SE.exe
-3Dmark03 : http://www.adrenaline.com.br/downloads/utils/benchmark/3dmark/3DMark03.exe
-Aquamark 3 : http://download.adrenaline.brturbo.com/benchmarks/AquaMark3.exe
-CpuBench2003 : http://www.benchmarkhq.ru/fclick/fclick.php?fid=213
-CpuMark : http://www.overclocking-fr.com/dl/CPUmark.exe
-DroneZMark : http://www.benchmarkhq.ru/fclick/fclick.php?fid=147
-PcMark 2004 : http://www.vr-zone.com/downloads/PCMark04/PCMark04.exe
Sources graphiques et informations : 3Dchips-fr.com, Hardware.fr, Pc INpact, TT-Hardware, Materiel.be,
Presence Pc, Blue hardware , Onversity.com et beaucoup d’autres. Enfin merci à tous les oubliés et plus
généralement à tous les membres du forum dont les connaissances ont également contribué, de près ou
de loin à l’élaboration de ce guide.
©Pc-link.fr.tc

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