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DOSSIER DE PRESSE Usine de dessalement de Barcelone, Un cas pratique en Espagne en matière de technologies de l’eau Septembre 2009 CONTACT PRESSE Béatrice Marilhet - +33 1 46 25 63 68 – [email protected] DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 1/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 SOMMAIRE 1. L’Espagne, un plan national pour la gestion de l’eau p 03 2. L’innovation en continu sur les solutions techniques de dessalement p 06 3. L’usine de dessalement de Barcelone, la plus grande d’Europe p 10 ANNEXES : • Références emblématiques en dessalement p 17 • Degrémont en Espagne p 18 • SUEZ ENVIRONNEMENT en Espagne p 20 DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 2/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 1. L’ESPAGNE, UN PLAN GESTION DE L’EAU NATIONAL POUR LA Les réserves d’eau douce représentent seulement 2,5% de l’eau terrestre et seul 1 millionième (0,001%) des ressources globales est utilisable. En outre, ce millionième n’est pas réparti de manière homogène. Plus d’un tiers des terres de la planète sont actuellement arides ou semi arides, elles manquent donc d’eau de manière saisonnière ou chronique et la situation empire sous l’effet du réchauffement climatique. Par ailleurs, certains pays connaissent des temps de sécheresse de plus en plus longs, ne leur permettant pas de renouveler suffisamment les eaux de surface. D’ici à 2050, 40% de la population vivraient dans des pays souffrant de stress hydrique (Sources GWI). Une gestion raisonnée de la ressource : le dessalement d’eau de mer ou des eaux saumâtres et la réutilisation des eaux usées traitées (ou « re-use ») sont aujourd’hui des priorités pour les autorités publiques. Les métiers du traitement de l’eau évoluent pour s’adapter aux changements globaux et aux besoins locaux. SUEZ ENVIRONNEMENT et ses filiales - comme Degrémont - accompagnent les pays, états ou collectivités locales, dans leur démarche de protection de leurs ressources en eau et dans leur politique de développement durable. Le groupe sait proposer des solutions technologiques alternatives de pointe, telles que : le dessalement par osmose inverse ou la réutilisation des eaux usées dépolluées, grâce à des procédés d’ultrafiltration et de désinfection. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 3/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 L’Espagne ouvre la voie des technologies alternatives de ressource en eau En Espagne, 35% de la population souffrent actuellement d’un manque d’eau, une pénurie en croissance sensible dans les prochaines années (Sources : Water Market Europe - 2008). Le pays, est confronté à une problématique nationale en ce qui concerne la gestion de la ressource en eau. Il a été l’un des précurseurs en Europe du recours à la technologie du dessalement d’eau de mer, tout en ne négligeant pas la réutilisation des eaux dépolluées ou la reconstitution des ressources. Dans les années 90, l’Espagne était le 2ème pays au monde (après les USA) à faire appel au dessalement d’eau de mer. En une vingtaine d’années, la capacité de production d’eau dessalée est passée de 92 670 m3/jour en 1990 à 329 620 m3/jour en 2008 (Sources : DesalData, GWI). Poussés par une volonté politique, publique et réglementaire, des programmes nationaux ont été lancés pour répondre à ces enjeux, dans un pays où le PIB croit de 3,9% par an (chiffres 2006), et où la population augmente de 0,1% par an (chiffres 2007). Le Ministère de l’Environnement Espagnol a indiqué fin 2008 sa volonté de poursuivre son engagement dans les prochaines années, après l’une des pires périodes de sécheresse qu’elle ait connu depuis 1940. D’ici à 2015, ce pays souhaite plus que tripler la quantité d’eau réutilisable produite passant de 1,2 million m3/jour à 4,1 millions m3/jour. Des mesures d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable de la Catalogne en 2008 L’eau est un enjeu vital pour la consommation humaine, l’agriculture et les industries. Or, après des années marquées par la sécheresse (1999, 2002, 2005), la Catalogne a connu une baisse très significative de ses réserves en eau, atteignant en février 2008 un seuil d’alerte : il ne restait que 20,5% des réserves d’eau pour alimenter les 4,5 millions d’habitants de la région. Les gouvernements espagnol et catalan ont dû prendre des mesures drastiques pour remplir les réservoirs et garantir l’alimentation en eau potable à la population de Barcelone. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 4/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 En dehors des restrictions de la consommation d’eau pour le remplissage des piscines ou l’arrosage, ces mesures consistaient en particulier à acheminer par bateaux des réserves d’eau en provenance de Tarragone et de Marseille pour répondre à l’urgence. Pendant 3 mois, des bateaux-citernes ont effectué plusieurs voyages et plus de 2 millions de m3 d’eau ont été acheminés jusqu’aux réservoirs du Llobegrat, soit 6% de la consommation des 4,5 millions d’habitants. Des investissements porteurs de solutions La situation dramatique de 2008 et son impact sur l’environnement et les communautés civiles, ont fait prendre conscience de l’importance d’une gestion raisonnée de la ressource. La consommation de l’eau a été réduite grâce aux restrictions, au travail sur les réseaux et à la prise de conscience commune de tous vis-à-vis de ce bien vital. Depuis quelques années, les provinces et le gouvernement investissent sur des projets de recherche et développement, principalement axés sur des projets d’assainissement et de qualité du rejet, de réutilisation des eaux usées dépolluées ou de dessalement. Dès 2006, le Ministère de l’Industrie espagnol lance des projets de recherche de plus de 400 millions d’euros, avec des financements publics de l’ordre de 50%. L’un des plus importants est le programme CENIT (Consortios Estrategicos Nacionales de Investigacion Tecnica), Dans cet appel d’offre national, 15 entreprises ont été retenues pour participer à une quinzaine de projets. Le projet Sostaqua (« Ciclo del agua urbano autosostenible ») fait partie de ces 15 projets pour un montant de 24 millions d’euros, sur une période de 4 ans. Lancé en 2007 à Barcelone, il regroupe 16 partenaires (universités, agences et entreprises), dont Aguas de Barcelona (AGBAR) en coordinateur du projet et Degrémont, qui y contribuent de façon financière et technique. Ces programmes stratégiques sont de véritables pôles d’expertise, dans une région où les précipitations sont imprévisibles, avec un objectif de trouver des solutions durables, faisant appel à l’expertise du groupe en dessalement et en reuse (réutilisation de l’eau dépolluée). Par ailleurs, les eaux de surface s’appauvrissent et les débits des rivières sont irréguliers, c’est aussi une des raisons qui a poussé les autorités locales à se tourner vers la mer. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 5/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 2. L’INNOVATION EN CONTINU SUR LES SOLUTIONS TECHNIQUES DE DESSALEMENT Les traiteurs d’eau innovent constamment pour apporter des solutions technologiques durables, visant une qualité environnementale et sanitaire irréprochable, et répondant aux initiatives locales. Cette tendance s’accélère fortement et dynamise un marché de plus en plus « vert ». Ainsi, pour satisfaire la croissance de la demande en eau et compte tenu de la rareté de la ressource, les meilleures solutions résident dans le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées dépolluées, deux domaines d’expertise nécessitant un savoir-faire spécifique que Degrémont, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, maîtrise. Dessalement d’eau de mer : les avancées dans l’optimisation du fonctionnement global de l’usine Deux techniques principales permettent de dessaler les eaux de mer : la distillation thermique et la technologie membranaire, la plus utilisée aujourd’hui. En outre, cette solution permet de limiter l’énergie nécessaire au dessalement d’eau de mer comparée aux procédés thermiques de distillation. La distillation associe les phénomènes d’évaporation et de condensation pour garantir une salinité finale inférieure à 10mg/litre. L’osmose inverse, procédé de séparation membranaire, permet de retenir plus de 99% des sels présents dans l’eau. Le choix des procédés tient compte de l’usage final de l’eau (eau domestique, eaux industrielles ou eau agricole), la qualité de l’eau brute, des impacts environnementaux et des coûts d’investissements et d’exploitation. Le dessalement d’eau de mer représente 1% de la production d’eau potable utilisée sur la planète. C’est une alternative déjà retenue pour plus de 200 millions d’habitants dans le monde et une capacité d’eau accessible à plus de 2,4 milliards (39%) de personnes vivant à moins de 100 km d’un littoral. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 6/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 Degrémont est le pionnier dans la technologie de dessalement d’eau de mer par osmose inverse avec la première installation sur l’île de Houat en France en 1972. Depuis, l’entreprise a su développer et intégrer des technologies complémentaires pour en faire une solution durable. L’expertise de Degrémont s’appuie sur une connaissance acquise et la maîtrise de la chaîne de traitement permettant d’améliorer le rendement global des installations, et une optimisation technologique capable de fiabiliser les opérations en amont de la purification. Le développement de procédés de traitement des eaux de lavage avant le rejet a également permis une meilleure protection du littoral et de l’écosystème. Une gamme spécifique pour le dessalement : Seadaf, Seaclean, Seapro, … Degrémont améliore sans cesse ses procédés et a développé récemment une gamme spécifique pour le dessalement d’eau de mer, de l’étape de la purification par clarification et/ou filtration à l’optimisation de l’ensemble de la filière de traitement et du bon fonctionnement global de l’usine. Ces solutions technologiques sont développées sur mesure pour les clients (offre complète Seapro, clarificateur Seadaf et filtre Seaclean). DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 7/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 Centre de compétence et partenariat local, le projet CENIT1 Le projet Sostaqua fut lancé par les autorités locales et les partenaires (dont AGBAR et Degrémont) pour trouver des solutions durables et développer des procédés dans la gestion de l’eau urbaine. Créant des synergies entre entreprises privées, collectivités locales et communautés scientifiques, de véritables pôles de compétences ont été lancés. Les avancées technologiques ont ainsi été le fruit de partenariats et de recherches sur des projets de dessalement et de réutilisation des eaux usées dépolluées. A Barcelone, l’installation de prototypes a eu pour but l’étude du prétraitement d’osmose, l’élimination de la matière organique et le devenir des rejets de saumures2 (« brines »), pour : 1. traquer et éliminer la matière organique soluble, principalement responsable du « bio-fouling », phénomène de colmatage des membranes d’osmose inverse par développement d’un bio-film bactérien (eau de mer et eau résiduaire traitée biologiquement) ; 2. évaluer les variations de la qualité de l’eau de mer sur le long terme pour optimiser le dimensionnement de l’installation de dessalement. Diffusion des saumures, un axe prioritaire d’amélioration le respect de la biodiversité La solution de Degrémont a évolué vers des systèmes plus performants réduisant l’impact sur l’environnement et les écosystèmes marins. La localisation du rejet est également déterminante pour favoriser la dispersion (exemple, dans un courant fort), mais aussi en évitant les zones biologiques sensibles. Pour éviter toute perturbation due à une concentration en sels trop élevée, les saumures sont rejetées à travers un système de diffuseurs, capables de diluer la salinité pour retrouver rapidement les concentrations du milieu naturel. L’objectif de dilution généralement recherché est inférieur à 1% de concentration par rapport à la salinité naturelle du milieu marin. En outre, les eaux rejetées ont une température voisine de celle du milieu. C’est un des avantages de l’osmose inverse en comparaison à un procédé thermique, qui rejette à de forts débits et avec un écart de température. 1 2 CENIT – Consortios Estrategicos Nacionales de Investigacion Technica Phase concentrée en sels minéraux et matières organiques DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 8/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 Capacité de rendement et énergies vertes La technologie par osmose inverse a aussi l’avantage d’être moins énergivore que les procédés de dessalement thermique. Les avancées technologiques issues de la recherche et du développement ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des usines. En 30 ans, les coûts énergétiques ont été divisés par 5, et le coût des membranes par 10. Enfin, l’évolution du prétraitement améliore considérablement le rendement du système. L’optimisation de la consommation énergétique permet de réduire les émissions de CO2. Degrémont intègre de façon systématique à sa solution un procédé de récupération d’énergie (à travers des turbines ou des échangeurs de pression), permettant de délivrer aux membranes l’énergie juste nécessaire. Degrémont installe également des moteurs et des systèmes de variation de fréquence à haut rendement. Par ailleurs, de plus en plus, les besoins en énergie sont couverts par des énergies renouvelables, telles que l’éolien, la force motrice des marées ou le solaire. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 9/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 3. L’USINE DE DESSALEMENT DE BARCELONE, LA PLUS GRANDE D’EUROPE Le projet de construction de l’usine de dessalement d’eau de mer à Barcelone s’inscrit à son origine dans le Plan Hydrologique National Espagnol et le plan stratégique des autorités catalanes, qui comprenaient la construction de plusieurs usines de dessalement. L’objectif du projet était d’assurer la fiabilité de la ressource en eau de la région, de préserver les eaux de surface et d’améliorer la qualité de l’eau où les fleuves subissent une pollution forte. En 2005, le Gouvernement Catalan délègue ce projet à son agence de l’eau : Aguas del Ter Llobregat (ATLL), entreprise de services publics rattachée au département de l’Environnement et de l’Habitat du Gouvernement Catalan. Créé en 1990, ATLL gère les ressources en eau potable de plus de 100 municipalités de la région, soit plus de 4,5 millions d’habitants. Elle exploite actuellement la station d’Abrera (rivière Llobregat) et la station de Cardedeu (rivière Ter), construite par Degrémont en 1960. En 2007, ATLL confie à Degrémont et à AGBAR, filiales de SUEZ ENVIRONNEMENT, la conception, la construction puis l’exploitation pendant 2 ans de la première usine de dessalement d’eau de mer par osmose inverse du pays. Inaugurée le 20 juillet 2009, cette usine alimente en eau potable près de 20% de la population de la région de Barcelone, soit 1,3 million d’habitants. C’est la plus grande construite en Europe avec une capacité de production d’eau potable de 200 000 m3/jour. Le respect de la biodiversité dès la prise d’eau L’usine se trouve juste à côté du port de marchandises de Barcelone, qui couvre 8km de littoral et s’agrandit encore. Chaque jour, ce port accueille plusieurs centaines de navires, qui représentent un risque de pollution des eaux par leur combustible et par l’activité maritime associée. La zone de captage devait donc s’éloigner des zones d’affluence pour recueillir une eau la plus claire possible. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 10/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 Le pilote installé à proximité de l’usine a permis d’évaluer d’une part, la qualité de l’eau de mer au moment de la prise d’eau et d’autre part le point de rejet le plus favorable. Pendant un an, les techniciens et experts ont réalisé un suivi de la qualité et des caractéristiques de l’eau de mer afin de définir les zones les mieux adaptées pour les points de captage et de rejet. Pour la prise d’eau, deux tours de 12 mètres de haut et 5 mètres de diamètre ont été construites sous l’eau et situées à 2,2 kilomètres de la côte. Elles peuvent capter jusqu’à 450 000m3 d’eau de mer par jour, soit plus du double de la capacité de production d’eau potable de l’usine (200 000m3/jour). Rappel : avec 100 litres d’eau de mer, le système d’osmose inverse permet de produire 45 litres d’eau potable. La zone de captage est assez profonde, à 25 mètres, limitant l’aspiration de poissons ou autres organismes du milieu aquatique, souvent plus prolifiques dans les zones lumineuses. La vitesse de pompage est limitée pour éviter d’impacter les courants et pour protéger le milieu aquatique de l’aspiration. Des études préalables de bathymétrie3 et des courants ont été réalisées afin de valider les procédés retenus et de minimiser l’impact sur l’environnement. L’eau captée est ensuite acheminée de façon gravitaire afin de limiter la consommation énergétique dès le pompage. 3 Bathymétrie – mesure de la profondeur des fonds marins DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 11/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 Une spécificité de l’usine, un prétraitement triple Le prétraitement est une étape clé du processus de dessalement par osmose inverse, tant il conditionne le rendement des systèmes membranaires. Dans cette première étape, l’eau captée est clarifiée, puis filtrée. A l’usine de dessalement de Barcelone, une triple filtration a été conçue pour éliminer toute impureté. Elle permet d’éliminer algues, plancton, matières en suspension, agents pathogènes et macro-molécules. TM Seaclean Seadaf TM Dans un premier temps, l’eau de mer est clarifiée par flottation. Les matières en suspension, les algues et une partie de la matière organique, sont préalablement agglomérées par coagulation. Les flocs ainsi formés sont mis en flottation par des microbulles. Ils sont ensuite collectés en surface du flottateur par débordement. La flottation est réalisée sur le Seadaf, dont le principal avantage est une surface d’implantation réduite, obtenue grâce à une optimisation de l’hydraulique de l’ouvrage. Une fois clarifiée, l’eau est ensuite filtrée aux travers de 20 filtres Mediazur GH, filtres « bi-couche » mettant en œuvre dans un même ouvrage de l’anthracite et du sable. L’eau est pressurisée avant d’alimenter un second étage de filtres « bicouche », les Seaclean. Chaque filtre sous pression permet de traiter un débit de 900 m3/h. Ces filtres mettent en œuvre des matériaux de filtration très fins, qui assurent une filtration d’affinage avant d’alimenter les 18 filtres à cartouches de sécurité. L’eau ainsi prétraitée peut alimenter les membranes d’osmose inverse. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 12/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 L’osmose inverse, un procédé ultra efficace L’osmose inverse est un procédé basé sur la filtration d’eau au travers d’une membrane semi-perméable, laissant passer l’eau et retenant la majorité des sels dissous. Dans le cas de Barcelone, et afin d’atteindre les objectifs de qualité, principalement en termes de salinité et de concentration en bore, le procédé est basé sur une double passe partielle. 10 racks d’osmose inverse, équipés de membranes spécifiques à l’eau de mer, sont alimentés par l’eau provenant du prétraitement : cette eau est pressurisée à une pression d’environ 60 bars avant d’alimenter les membranes. Chaque rack a une capacité de production d’eau traitée (ou « perméat ») de 23 100 m3/jour. Les membranes d’eau de mer sont agencées en système hybride (2 types de membranes en série) afin d’optimiser la consommation d’énergie tout en maximisant la production d’eau. Le taux de conversion obtenu est de 45% (pour 1 litre d’eau pompée, 0.45 litre de perméat sont produits). Afin de maintenir la concentration en bore en dessous de la limite de 1mg/litre (réglementation Européenne), l’eau traverse une seconde passe de racks d’osmose inverse. Cette fois, les racks sont équipés de membranes « eau saumâtre ». Le système fonctionne alors à un taux de conversion de 85% (pour 1 litre d’eau pompée, 0,85 litre d’eau est produit). Les membranes, principe de fonctionnement L’eau passe à l’intérieur d’une membrane et ressort aux travers de millions de trous 1000 fois plus petits que ceux des pores de la peau humaine. Les impuretés – matières solides et chimiques - sont ainsi piégées à l’intérieur de la membrane. Celle-ci est régulièrement nettoyée afin de garantir un traitement de qualité. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 13/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 La récupération de l’énergie associée à l’osmose En matière d’économies d’énergie, l’évolution des usines de dessalement a été spectaculaire. L’usine de Barcelone est équipée d’échangeurs de pression associés à l’osmose, qui permettent de récupérer et d’économiser 50% de la consommation énergétique. Elle consomme 3Kw/m3 : pour comparaison, la consommation d’énergie était de 15 à 20 kw/m3 dans les années 80. Les échangeurs de pression sont installés à la sortie des membranes d’osmose inverse, qui nécessitent une forte pression pour séparer l’eau dans les membranes. La pression est de 71kg/cm2 (ce qui équivaut à une chute de 710 mètres de haut). Malgré une déperdition partielle lors du phénomène d’osmose, la pression résiduelle de l’eau est utilisée par les échangeurs pour pulser l’eau de mer qui n’a pas encore été traitée. Le post-traitement, pour une eau potable de qualité La dernière étape de potabilisation comprend essentiellement deux étapes de traitement : • une étape de reminéralisation, • une étape de désinfection. La reminéralisation de l’eau a pour but de diminuer le caractère corrosif de l’eau produite, et de protéger ainsi les réseaux de distribution de l’eau. Cette reminéralisation est réalisée sur l’installation de Barcelone au moyen de filtres à calcaire. L’eau, préalablement additionnée de CO2, percole en flux ascendant au travers d’un lit de calcaire. Ce dernier se dissout progressivement, assurant la reminéralisation de l’eau et sa mise à l’équilibre. La désinfection de l’eau est réalisée au moyen de dioxide de chlore. Ce réactif permet de désinfecter l’eau produite et d’assurer un effet rémanent dans le réseau de distribution afin d’éviter une éventuelle re-contamination lors de l’acheminement de l’eau au consommateur. Les goûts et les odeurs de l’eau du robinet sont supprimés et les pollutions éliminées. L’eau ainsi filtrée est de très grande qualité pour la consommation humaine. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 14/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 Une attention particulière au traitement des boues et des saumures (ou « brine ») Le brine, un mélange optimisé Pour Barcelone, la solution de rejet en mer adoptée permet d’éviter les perturbations par une concentration en sels trop élevée et ainsi préserver l’écosystème. Le brine est dilué à un ratio de 1 pour 1 avec de l’eau résiduaire urbaine déjà traitée et rejetée à 3,5km en mer, grâce à l’émissaire existant. Ceci a permis de limiter non seulement l’impact sur l’environnement au point de rejet, mais aussi d’éviter la construction d’un point de rejet spécifique. En effet, lorsque l’eau quitte l’usine, elle est directement mélangée à l’eau épurée de la station de traitement des eaux résiduaires urbaines qui jouxte l’usine. Le mélange de ces deux types d’eau permet d’équilibrer la teneur en sels : le taux de salinité de la mer Méditerranée varie entre 36 et 38 grammes par litre. Sur ce projet, l’expertise de Degrémont et les recherches préalables ont permis d’adopter une gestion proactive, identifiant les risques et prévenant les impacts sur l’environnement. Le traitement des boues L’objectif est de réduire par déshydratation le volume des boues produites tout au long des étapes de traitement. Le traitement des boues permet d’éliminer au maximum l’eau qu’elles contiennent. Les boues issues du Seadaf et les eaux de lavage des filtres sont mélangées, avant d’être épaissies à travers le Densadeg , une technologie développée par Degrémont, puis déshydratées par centrifugation. Leur volume ainsi réduit à 22% de siccité, les boues peuvent être stockées dans la station avant d’être évacuées. L’étape de déshydratation réduit considérablement le volume des boues à évacuer, diminuant d’autant les émissions de gaz à effet de serre générées par le transport des matières. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 15/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 ANNEXES DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 16/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 REFERENCES DU GROUPE DANS LE DESSALEMENT D’EAU DE MER CHIFFRES CLES Aujourd’hui, Degrémont compte près de 250 références d’usines de dessalement, qui produisent plus de 1,9 million de m3 par jour, ce qui en fait un leader sur le marché de l’osmose inverse. Il dispose aujourd’hui d’importantes références avec des usines à Majorque comme Bahía de Palma avec 65 000 m3/jour et Son Tugores 40 000 m3/jour, en Andalousie, Carboneras 120 000 m3/jour, à Málaga, El Atabal 165 000 m3/jour d’eaux saumâtres. Degrémont a construit aux Antilles Néerlandaises, à Curaçao, l’usine qui va remplacer les distillateurs thermiques de l’île. REFERENCES RECENTES • Australie, Melbourne : SUEZ ENVIRONNEMENT, au travers de sa filiale Degrémont, et en consortium avec des partenaires locaux, vient de remporter la conception, la construction et l’exploitation d’une usine de dessalement d'eau de mer pour la ville de Melbourne. Avec une capacité de 440 000 m3/j, elle desservira 1/3 de la population de la ville. • Australie, Perth : L’usine, qui a représenté un investissement de 300 millions de dollars australiens pour la Water Corporation de l’Etat Western Australia, a été conçue et construite en 2006 par l’alliance entre Degrémont, Multiplex, et Water Corporation. Il s’agit d’une initiative clé du gouvernement destinée à fournir 17% de l’eau potable de Perth. Cet important chantier consistait à construire en 18 mois une usine de dessalement d’eau de mer par osmose inverse d’une capacité de 144 000 m3/jour. • Emirats Arabes Unis, Fujaïrah : Fujairah innove en 2001 avec une combinaison de deux technologies utilisées dans le dessalement d'eau de mer : l'osmose inverse et le dessalement thermique par distillation. D'une capacité de 170 000m3/jour, cette usine dessert en eau potable 1 million de personnes. • Sultanat d'Oman, Barka, Ce projet remporté en 2006, en collaboration avec GDF-SUEZ Energy International a permis de coupler une centrale thermique à une station de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 120 000 m3/jour. Ainsi, les rejets en mer sont minimisés car dilués avec les eaux de refroidissement général. Cette collaboration a permis une optimisation générale du design de la centrale thermique et de l'usine de dessalement. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 17/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 DEGREMONT, 70 ANS D’EXPERIENCE : 4 METIERS, 5 EXPERTISES Degrémont, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, est le spécialiste du traitement de l’eau depuis 70 ans (1939-2009) et un acteur majeur en termes de développement durable auprès de ses clients, municipalités et industriels. En 2008, Degrémont a réalisé un chiffre d’affaires de plus d’1 milliard d’euros. 4 600 collaborateurs dans 70 pays conçoivent, construisent clés en main des installations de production d’eau potable ou de dessalement, des usines d’épuration des eaux et de recyclage des eaux, mais aussi de traitement des boues, depuis l’ingénierie jusqu’à la mise en route, et assurant parfois l’exploitation. La division Technologies de Degrémont complète l’offre avec la fourniture d’équipements tels que : l’ultrafiltration membranaire d’Aquasource, le séchage des boues d’Innoplana, la désinfection UV ou ozone d’Ozonia, l’oxydation thermique d’Infilco Degrémont ou encore par la fourniture d’unités compactes… DEGREMONT EN ESPAGNE Degrémont est présent en Espagne au travers de sa filiale depuis 1954, installée à Bilbao. Elle emploie plus de 300 personnes et près de 40% du chiffre d’affaires correspondent à la construction d’usines de production d’eau en Espagne, 20% à la vente de services ou à l’exploitation et à 40% à l’international, principalement dans les domaines du dessalement. Degrémont Espagne conçoit, construit et exploite en Espagne et à l’international des usines de production d’eau potable, des stations d’épuration, des unités de traitement des boues et des usines de dessalement d’eau de mer. Ces vingt dernières années, la filiale espagnole a participé à la construction et à la mise en service de nombreuses installations, notamment dans le bassin méditerranéen (Espagne, Algérie et Egypte), mais aussi dans le Golf Persique, en Amérique Latine (Chili, Mexique) et dans les Caraïbes. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 18/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 Degrémont, c’est : 4 métiers : 5 domaines d’expertise : • Conception – Construction • Production d’eau potable • Exploitation et Services • Dessalement • Equipement • Traitement des eaux résiduaires urbaines et • BOT (Build, Operate, Transfer) leur recyclage (reuse) • Traitement des boues • Traitement et production d’eaux industrielles Chiffres-clés 4 600 collaborateurs CA 2008 : 1 014 million d’euros Plus de 10 000 sites équipés d’une technologie Degrémont à travers le monde 3 000 usines de production d’eau potable 2 500 stations d’épuration construites 250 usines de dessalement construites à ce jour 2,4 millions m3/jour de capacité de recyclage des eaux usées 1,9 million m3/jour de capacité de production d’eau par osmose inverse DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 19/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 SUEZ ENVIRONNEMENT EN ESPAGNE SUEZ ENVIRONNEMENT est présent en Espagne principalement à travers Aguas de Barcelona (AGBAR) et Degrémont. Avec une présence historique dans l’actionnariat d’AGBAR, SUEZ ENVIRONNEMENT détient aujourd’hui via Hisusa une participation de 66,44%, via SUEZ ENVIRONNEMENT Espana, une participation de 1,82% et via le groupe, une participation de 10,2% d’AGBAR. Depuis octobre 2007, SUEZ ENVIRONNEMENT est actionnaire à hauteur de 33% de Aguas de Valencia. En 2008, l’Espagne a représenté 12,1 % du CA de SUEZ ENVIRONNEMENT (essentiellement grâce à la contribution d’AGBAR). Il s’agit du second marché après la France pour le Groupe et l’un des marchés les plus attractifs d’Europe, de par sa taille et son niveau de maturité. AGUAS DE BARCELONA Aguas de Barcelona (AGBAR) est le premier opérateur privé dans les domaines de l’eau et de l’assainissement en Espagne. Dans l’eau en 2007, plus de 12 millions d’habitants sont desservie en eau potable par les sociétés du Groupe à travers 223 sites de production exploités (dont Barcelone, Murcia et Alicante). Dans l’assainissement, plus de 10 millions d’habitants sont desservis à travers 406 stations d’épurations. Le chiffre d’affaires d’AGBAR en 2008 pour ses activités eau (eau potable, assainissement, dessalement, environnement,…) en Espagne s’est élevé à 1,3 milliard d’euros. AGBAR a 2 secteurs principaux d’activités : les services liés à l’eau et les services liés à la santé qui représentent respectivement 57% et 43% de son CA en 2008. Les activités d’Agbar dans l’eau recouvrent trois pôles principaux d’action, à savoir : l’épuration et le dessalement, les infrastructures environnementales et les technologies environnementales. Ces activités englobent tout le processus de protection de l’environnement : le contrôle de l’environnement (laboratoires), le conseil, l’ingénierie « clé en main », l’exploitation des ces installations et la gestion de leurs déchets. Cetaqua est le centre technologique de l’eau, fondé par AGBAR, l’Université Polytechnique de Catalogne et le Conseil supérieur de l’a Recherche scientifique. L’objet de ce centre est de contribuer à la recherche et l’innovation et au développement de technologies dans le domaine de l’eau, notamment le cycle urbain, en développant les synergies entre les secteurs de l’entreprise, de la recherche et de l’enseignement. En 2008, le Centre comptait un budget de 4,9 millions d’euros. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 20/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 AGUAS DE VALENCIA Aguas de Valencia est fournit de l’eau à plus de 3 millions d’habitants dans la région de Valence avec un chiffre d’affaires de 196 millions d’euros et à travers des contrats de long terme tel celui avec la ville de Valence sur une durée de 50 ans. DEGREMONT Degrémont Espagne, crée en 1954, est la société la plus ancienne du pays dans le domaine du traitement de l´eau ; c´est l´une des sociétés les plus importantes du secteur. Grâce à son expérience qui s´étend à tous les domaines du traitement de l´eau, elle est devenue ces dernières années un acteur de référence du dessalement par osmose inverse tant sur le marché national qu’international. C’est l’expertise espagnole qui a permis à Degrémont de remporter ses plus grands contrats en la matière, dans le monde entier. Ainsi, les stations de Carboneras près d´Almeria (120.000 m3/jour) et de Fujairah aux Emirats Arabes Unis (175.000 m3/jour) sont parmi les plus grandes au monde en opération en dessalement d´eau de mer, ainsi que El Atabal à Malaga (165.000 m3/jour), qui est la plus grande station de dessalement d´eau saumâtre au monde. Degrémont Espagne a contribué à bien d’autres usines de dessalement en opération comme Bahía de Palma (68.000 m3/jour), San Pedro del Pinatar II (65.000 m3/jour), Minera Escondida (Chili - 45.000 m3/jour) et Son Tugores (43.000 m3/jour), ou en construction comme Barcelone (200.000 m3/jour) et Marina Baja (50.000 m3/jour). Dans le domaine de l’eau potable, des eaux résiduaires et du traitement des boues, Degrémont Espagne a plus de 300 références dans les plus grandes villes du pays comme Madrid, Barcelone, Séville, Valence, Bilbao, Saragosse, Palma de Majorque, Vitoria, La Corogne, Malaga, Saint Sebastien, Burgos ou Valladolid. Degrémont Espagne a également développé une large activité d’exportation. Avec des contrats en Chine, Ouzbékistan, Egypte, Chili, Emirats Arabes Unis, Australie, Mexico, Caraïbes, Algérie, etc., elle est une grande exportatrice du secteur en Espagne. Certains de ces projets sont menés avec d´autres sociétés du Groupe, et notamment avec les métiers de l’énergie. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 21/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20 ONDEO INDUSTRIAL SOLUTIONS EN ESPAGNE Ondeo Industrial Solutions Espagne est un acteur majeur sur le marché espagnol pour le traitement de l'eau - process, effluents, reuse - au service des industriels. Ses activités se partagent entre l'ingénierie en concevant et en réalisant des stations de traitement d'eau et les services : audits, assistance technique et exploitations des installations de traitement. Ondeo IS Espagne est présent principalement sur les marchés de production d'énergie, de l'agroalimentaire, de l'industrie pétrochimique et de production de papier comme au Portugal où quelques opérations dans ce secteur ont été menées Au sein de SUEZ ENVIRONNEMENT, Degrémont est le spécialiste de l’usine de traitement d’eau. Présent dans plus de 70 pays avec près de 4 600 collaborateurs, Degrémont a réalisé un chiffre d’affaires de 1 014 millions d’euros en 2008. SUEZ ENVIRONNEMENT Les ressources naturelles ne sont pas infinies. SUEZ ENVIRONNEMENT (Paris : SEV, Bruxelles : SEVB), et ses filiales s’engagent au quotidien à relever le défi de la protection des ressources en apportant des solutions innovantes à des millions de personnes et aux industries. SUEZ ENVIRONNEMENT alimente 76 millions de personnes en eau potable, 44 millions en services d’assainissement et assure la collecte des déchets de 60 millions de personnes. Avec 65 400 collaborateurs, SUEZ ENVIRONNEMENT est un leader mondial exclusivement dédié aux services environnementaux et présent sur les cinq continents. En 2008, SUEZ ENVIRONNEMENT, filiale détenue à 35 % par GDF SUEZ, a réalisé un chiffre d’affaires de 12,4 milliards d’euros. DOSSIER DE PRESSE –Usine de Barcelone - PAGE 22/22 CONTACT: B. MARILHET I [email protected] DL:+33 1 46 25 63 68 – MOB: +33 6 78 09 81 20