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DOSSIER DE PRESSE
Usine de dessalement de Barcelone,
Un cas pratique en Espagne en matière
de technologies de l’eau
Septembre 2009
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Béatrice Marilhet - +33 1 46 25 63 68 – [email protected]
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SOMMAIRE
1.
L’Espagne, un plan national pour la gestion de l’eau
p 03
2.
L’innovation en continu sur les solutions techniques de dessalement
p 06
3.
L’usine de dessalement de Barcelone, la plus grande d’Europe
p 10
ANNEXES :
•
Références emblématiques en dessalement
p 17
•
Degrémont en Espagne
p 18
•
SUEZ ENVIRONNEMENT en Espagne
p 20
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1. L’ESPAGNE, UN PLAN
GESTION DE L’EAU
NATIONAL
POUR
LA
Les réserves d’eau douce représentent seulement 2,5% de l’eau terrestre et seul
1 millionième (0,001%) des ressources globales est utilisable. En outre, ce
millionième n’est pas réparti de manière homogène.
Plus d’un tiers des terres de la planète sont actuellement arides ou semi arides, elles
manquent donc d’eau de manière saisonnière ou chronique et la situation empire sous
l’effet du réchauffement climatique. Par ailleurs, certains pays connaissent des temps
de sécheresse de plus en plus longs, ne leur permettant pas de renouveler suffisamment
les eaux de surface. D’ici à 2050, 40% de la population vivraient dans des pays
souffrant de stress hydrique (Sources GWI).
Une gestion raisonnée de la ressource : le dessalement d’eau de mer ou des eaux
saumâtres et la réutilisation des eaux usées traitées (ou « re-use ») sont aujourd’hui des
priorités pour les autorités publiques. Les métiers du traitement de l’eau évoluent
pour s’adapter aux changements globaux et aux besoins locaux.
SUEZ ENVIRONNEMENT et ses filiales
- comme Degrémont - accompagnent les
pays, états ou collectivités locales, dans leur démarche de protection de leurs ressources
en eau et dans leur politique de développement durable. Le groupe sait proposer des
solutions technologiques alternatives de pointe, telles que : le dessalement par
osmose inverse ou la réutilisation des eaux usées dépolluées, grâce à des procédés
d’ultrafiltration et de désinfection.
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L’Espagne ouvre la voie des technologies alternatives de ressource en eau
En Espagne, 35% de la population souffrent actuellement d’un manque d’eau,
une pénurie en croissance sensible dans les prochaines années (Sources : Water Market
Europe - 2008). Le pays, est confronté à une problématique nationale en ce qui concerne
la gestion de la ressource en eau. Il a été l’un des précurseurs en Europe du recours
à la technologie du dessalement d’eau de mer, tout en ne négligeant pas la
réutilisation des eaux dépolluées ou la reconstitution des ressources.
Dans les années 90, l’Espagne était le 2ème pays au monde (après les USA) à faire appel
au dessalement d’eau de mer. En une vingtaine d’années, la capacité de production
d’eau dessalée est passée de 92 670 m3/jour en 1990 à 329 620 m3/jour en
2008 (Sources : DesalData, GWI).
Poussés par une volonté politique, publique et réglementaire, des programmes nationaux
ont été lancés pour répondre à ces enjeux, dans un pays où le PIB croit de 3,9% par an
(chiffres 2006), et où la population augmente de 0,1% par an (chiffres 2007).
Le Ministère de l’Environnement Espagnol a indiqué fin 2008 sa volonté de poursuivre
son engagement dans les prochaines années, après l’une des pires périodes de
sécheresse qu’elle ait connu depuis 1940.
D’ici à 2015, ce pays souhaite plus que
tripler la quantité d’eau réutilisable produite passant de 1,2 million m3/jour à
4,1 millions m3/jour.
Des mesures d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable de la
Catalogne en 2008
L’eau est un enjeu vital pour la consommation humaine, l’agriculture et les industries.
Or, après des années marquées par la sécheresse (1999, 2002, 2005), la Catalogne a
connu une baisse très significative de ses réserves en eau, atteignant en février 2008 un
seuil d’alerte : il ne restait que 20,5% des réserves d’eau pour alimenter les 4,5
millions d’habitants de la région. Les gouvernements espagnol et catalan ont dû
prendre des mesures drastiques pour remplir les réservoirs et garantir l’alimentation en
eau potable à la population de Barcelone.
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En dehors des restrictions de la consommation d’eau pour le remplissage des piscines ou
l’arrosage, ces mesures consistaient en particulier à acheminer par bateaux des
réserves d’eau en provenance de Tarragone et de Marseille pour répondre à
l’urgence. Pendant 3 mois, des bateaux-citernes ont effectué plusieurs voyages et plus
de 2 millions de m3 d’eau ont été acheminés jusqu’aux réservoirs du Llobegrat, soit 6%
de la consommation des 4,5 millions d’habitants.
Des investissements porteurs de solutions
La situation dramatique de 2008 et son impact sur l’environnement et les communautés
civiles, ont fait prendre conscience de l’importance d’une gestion raisonnée de la
ressource. La consommation de l’eau a été réduite grâce aux restrictions, au travail sur
les réseaux et à la prise de conscience commune de tous vis-à-vis de ce bien vital.
Depuis quelques années, les provinces et le gouvernement investissent sur des projets
de recherche et développement, principalement axés sur des projets d’assainissement et
de qualité du rejet, de réutilisation des eaux usées dépolluées ou de dessalement. Dès
2006, le Ministère de l’Industrie espagnol lance des projets de recherche de plus de
400 millions d’euros, avec des financements publics de l’ordre de 50%.
L’un des plus importants est le programme CENIT (Consortios Estrategicos Nacionales
de Investigacion Tecnica), Dans cet appel d’offre national, 15 entreprises ont été
retenues pour participer à une quinzaine de projets. Le projet Sostaqua (« Ciclo del
agua urbano autosostenible ») fait partie de ces 15 projets pour un montant de 24
millions d’euros, sur une période de 4 ans. Lancé en 2007 à Barcelone, il regroupe
16 partenaires (universités, agences et entreprises), dont Aguas de Barcelona (AGBAR)
en coordinateur du projet et Degrémont, qui y contribuent de façon financière et
technique.
Ces programmes stratégiques sont de véritables pôles d’expertise, dans une région
où les précipitations sont imprévisibles, avec un objectif de trouver des solutions
durables, faisant appel à l’expertise du groupe en dessalement et en reuse
(réutilisation de l’eau dépolluée). Par ailleurs, les eaux de surface s’appauvrissent et les
débits des rivières sont irréguliers, c’est aussi une des raisons qui a poussé les autorités
locales à se tourner vers la mer.
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2. L’INNOVATION
EN
CONTINU
SUR
LES
SOLUTIONS TECHNIQUES DE DESSALEMENT
Les traiteurs d’eau innovent constamment pour apporter des solutions technologiques
durables, visant une qualité environnementale et sanitaire irréprochable, et répondant
aux initiatives locales. Cette tendance s’accélère fortement et dynamise un marché de
plus en plus « vert ».
Ainsi, pour satisfaire la croissance de la demande en eau et compte tenu de la rareté de
la ressource, les meilleures solutions résident dans le dessalement d’eau de mer et la
réutilisation des eaux usées dépolluées, deux domaines d’expertise nécessitant un
savoir-faire spécifique que Degrémont, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, maîtrise.
Dessalement
d’eau
de
mer :
les
avancées
dans
l’optimisation
du
fonctionnement global de l’usine
Deux techniques principales permettent de dessaler les eaux de mer : la distillation
thermique et la technologie membranaire, la plus utilisée aujourd’hui.
En outre, cette
solution permet de limiter l’énergie nécessaire au dessalement d’eau de mer comparée
aux procédés thermiques de distillation.
La distillation associe les phénomènes d’évaporation et de condensation pour garantir
une salinité finale inférieure à 10mg/litre. L’osmose inverse, procédé de séparation
membranaire, permet de retenir plus de 99% des sels présents dans l’eau. Le choix des
procédés tient compte de l’usage final de l’eau (eau domestique, eaux industrielles ou
eau agricole), la qualité de l’eau brute, des impacts environnementaux et des coûts
d’investissements et d’exploitation.
Le dessalement d’eau de mer représente 1% de la production d’eau potable utilisée sur
la planète. C’est une alternative déjà retenue pour plus de 200 millions d’habitants dans
le monde et une capacité d’eau accessible à plus de 2,4 milliards (39%) de personnes
vivant à moins de 100 km d’un littoral.
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Degrémont est le pionnier dans la technologie de dessalement d’eau de mer par
osmose inverse avec la première installation sur l’île de Houat en France en 1972.
Depuis, l’entreprise a su développer et intégrer des technologies complémentaires pour
en faire une solution durable.
L’expertise de Degrémont s’appuie sur une connaissance acquise et la maîtrise de la
chaîne de traitement permettant d’améliorer le rendement global des installations, et une
optimisation technologique capable de fiabiliser les opérations en amont de la
purification. Le développement de procédés de traitement des eaux de lavage avant le
rejet a également permis une meilleure protection du littoral et de l’écosystème.
Une gamme spécifique pour le dessalement : Seadaf, Seaclean, Seapro, …
Degrémont améliore sans cesse ses procédés et a développé récemment une gamme
spécifique pour le dessalement d’eau de mer, de l’étape de la purification par clarification
et/ou filtration à l’optimisation de l’ensemble de la filière de traitement et du bon
fonctionnement global de l’usine. Ces solutions technologiques sont développées sur
mesure pour les clients (offre complète Seapro, clarificateur Seadaf et filtre
Seaclean).
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Centre de compétence et partenariat local, le projet CENIT1
Le projet Sostaqua fut lancé par les autorités locales et les partenaires (dont AGBAR
et Degrémont) pour trouver des solutions durables et développer des procédés
dans la gestion de l’eau urbaine. Créant des synergies entre entreprises privées,
collectivités locales et communautés scientifiques, de véritables pôles de compétences
ont été lancés. Les avancées technologiques ont ainsi été le fruit de partenariats et de
recherches sur des projets de dessalement et de réutilisation des eaux usées dépolluées.
A Barcelone, l’installation de prototypes a eu pour but l’étude du prétraitement
d’osmose, l’élimination de la matière organique et le devenir des rejets de saumures2
(« brines »), pour :
1. traquer et éliminer la matière organique soluble, principalement responsable
du « bio-fouling », phénomène de colmatage des membranes d’osmose inverse
par développement d’un bio-film bactérien (eau de mer et eau résiduaire traitée
biologiquement) ;
2. évaluer les variations de la qualité de l’eau de mer sur le long terme pour
optimiser le dimensionnement de l’installation de dessalement.
Diffusion des saumures, un axe prioritaire d’amélioration le respect de la
biodiversité
La solution de Degrémont a évolué vers des systèmes plus performants réduisant
l’impact sur l’environnement et les écosystèmes marins. La localisation du rejet est
également déterminante pour favoriser la dispersion (exemple, dans un courant fort),
mais aussi en évitant les zones biologiques sensibles.
Pour éviter toute perturbation due à une concentration en sels trop élevée, les saumures
sont rejetées à travers un système de diffuseurs, capables de diluer la salinité pour
retrouver rapidement les concentrations du milieu naturel. L’objectif de dilution
généralement recherché est inférieur à 1% de concentration par rapport à la
salinité naturelle du milieu marin.
En outre, les eaux rejetées ont une température voisine de celle du milieu. C’est un des
avantages de l’osmose inverse en comparaison à un procédé thermique, qui rejette à
de forts débits et avec un écart de température.
1
2
CENIT – Consortios Estrategicos Nacionales de Investigacion Technica
Phase concentrée en sels minéraux et matières organiques
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Capacité de rendement et énergies vertes
La technologie par osmose inverse a aussi l’avantage d’être moins énergivore que les
procédés de dessalement thermique. Les avancées technologiques issues de la recherche
et du développement ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des usines. En 30
ans, les coûts énergétiques ont été divisés par 5, et le coût des membranes par 10.
Enfin, l’évolution du prétraitement améliore considérablement le rendement du système.
L’optimisation de la consommation énergétique permet de réduire les émissions de CO2.
Degrémont intègre de façon systématique à sa solution un procédé de récupération
d’énergie (à travers des turbines ou des échangeurs de pression), permettant de délivrer
aux membranes l’énergie juste nécessaire. Degrémont installe également des moteurs et
des systèmes de variation de fréquence à haut rendement.
Par ailleurs, de plus en plus, les besoins en énergie sont couverts par des énergies
renouvelables, telles que l’éolien, la force motrice des marées ou le solaire.
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3. L’USINE DE DESSALEMENT DE BARCELONE, LA
PLUS GRANDE D’EUROPE
Le projet de construction de l’usine de dessalement d’eau de mer à Barcelone s’inscrit à
son origine dans le Plan Hydrologique National Espagnol et le plan stratégique des
autorités
catalanes,
qui
comprenaient
la
construction
de
plusieurs
usines
de
dessalement. L’objectif du projet était d’assurer la fiabilité de la ressource en eau de la
région, de préserver les eaux de surface et d’améliorer la qualité de l’eau où les fleuves
subissent une pollution forte.
En 2005, le Gouvernement Catalan délègue ce projet à son agence de l’eau : Aguas del
Ter Llobregat (ATLL), entreprise de services publics rattachée au département de
l’Environnement et de l’Habitat du Gouvernement Catalan. Créé en 1990, ATLL gère les
ressources en eau potable de plus de 100 municipalités de la région, soit plus de
4,5 millions d’habitants. Elle exploite actuellement la station d’Abrera (rivière Llobregat)
et la station de Cardedeu (rivière Ter), construite par Degrémont en 1960.
En 2007, ATLL confie à Degrémont et à AGBAR, filiales de SUEZ ENVIRONNEMENT, la
conception, la construction puis l’exploitation pendant 2 ans de la première usine de
dessalement d’eau de mer par osmose inverse du pays.
Inaugurée le 20 juillet 2009, cette usine alimente en eau potable près de 20% de la
population de la région de Barcelone, soit 1,3 million d’habitants. C’est la plus grande
construite en Europe avec une capacité de production d’eau potable de 200 000 m3/jour.
Le respect de la biodiversité dès la prise d’eau
L’usine se trouve juste à côté du port de marchandises de Barcelone, qui couvre 8km de
littoral et s’agrandit encore. Chaque jour, ce port accueille plusieurs centaines de navires,
qui représentent un risque de pollution des eaux par leur combustible et par l’activité
maritime associée. La zone de captage devait donc s’éloigner des zones d’affluence pour
recueillir une eau la plus claire possible.
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Le pilote installé à proximité de l’usine a permis d’évaluer d’une part, la qualité de
l’eau de mer au moment de la prise d’eau et d’autre part le point de rejet le plus
favorable. Pendant un an, les techniciens et experts ont réalisé un suivi de la qualité
et des caractéristiques de l’eau de mer afin de définir les zones les mieux adaptées
pour les points de captage et de rejet.
Pour la prise d’eau, deux tours de 12 mètres de haut et 5 mètres de diamètre ont été
construites sous l’eau et situées à 2,2 kilomètres de la côte. Elles peuvent capter
jusqu’à 450 000m3 d’eau de mer par jour, soit plus du double de la capacité de
production d’eau potable de l’usine (200 000m3/jour).
Rappel : avec 100 litres d’eau de mer, le système d’osmose inverse
permet de produire 45 litres d’eau potable.
La zone de captage est assez profonde, à 25 mètres, limitant l’aspiration de poissons ou
autres organismes du milieu aquatique, souvent plus prolifiques dans les zones
lumineuses.
La vitesse de pompage est limitée pour éviter d’impacter les courants et pour protéger le
milieu aquatique de l’aspiration. Des études préalables de bathymétrie3 et des courants
ont été réalisées afin de valider les procédés retenus et de minimiser l’impact sur
l’environnement. L’eau captée est ensuite acheminée de façon gravitaire afin de limiter la
consommation énergétique dès le pompage.
3
Bathymétrie – mesure de la profondeur des fonds marins
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Une spécificité de l’usine, un prétraitement triple
Le prétraitement est une étape clé du processus de dessalement par osmose inverse,
tant il conditionne le rendement des systèmes membranaires. Dans cette première
étape, l’eau captée est clarifiée, puis filtrée. A l’usine de dessalement de Barcelone, une
triple filtration a été conçue pour éliminer toute impureté. Elle permet d’éliminer
algues, plancton, matières en suspension, agents pathogènes et macro-molécules.
TM
Seaclean
Seadaf
TM
Dans un premier temps, l’eau de mer est clarifiée par flottation. Les matières en
suspension, les algues et une partie de la matière organique, sont préalablement
agglomérées par coagulation. Les flocs ainsi formés sont mis en flottation par des
microbulles. Ils sont ensuite collectés en surface du flottateur par débordement. La
flottation est réalisée sur le Seadaf, dont le principal avantage est une surface
d’implantation réduite, obtenue grâce à une optimisation de l’hydraulique de
l’ouvrage.
Une fois clarifiée, l’eau est ensuite filtrée aux travers de 20 filtres Mediazur GH,
filtres « bi-couche » mettant en œuvre dans un même ouvrage de l’anthracite et du
sable. L’eau est pressurisée avant d’alimenter un second étage de filtres « bicouche », les Seaclean. Chaque filtre sous pression permet de traiter un débit de 900
m3/h. Ces filtres mettent en œuvre des matériaux de filtration très fins, qui assurent
une filtration d’affinage avant d’alimenter les 18 filtres à cartouches de sécurité.
L’eau ainsi prétraitée peut alimenter les membranes d’osmose inverse.
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L’osmose inverse, un procédé ultra efficace
L’osmose inverse est un procédé basé sur la filtration d’eau au travers d’une
membrane semi-perméable, laissant passer l’eau et retenant la majorité des sels
dissous. Dans le cas de Barcelone, et afin d’atteindre les objectifs de qualité,
principalement en termes de salinité et de concentration en bore, le procédé est basé
sur une double passe partielle.
10 racks d’osmose inverse, équipés de membranes spécifiques à l’eau de mer,
sont alimentés par l’eau provenant du prétraitement : cette eau est pressurisée à une
pression d’environ 60 bars avant d’alimenter les membranes. Chaque rack a une capacité
de production d’eau traitée (ou « perméat ») de 23 100 m3/jour. Les membranes d’eau
de mer sont agencées en système hybride (2 types de membranes en série) afin
d’optimiser la consommation d’énergie tout en maximisant la production d’eau. Le taux
de conversion obtenu est de 45% (pour 1 litre d’eau pompée, 0.45 litre de perméat
sont produits).
Afin de maintenir la concentration en bore en dessous de la limite de 1mg/litre
(réglementation Européenne), l’eau traverse une seconde passe de racks d’osmose
inverse. Cette fois, les racks sont équipés de membranes « eau saumâtre ». Le
système fonctionne alors à un taux de conversion de 85% (pour 1 litre d’eau
pompée, 0,85 litre d’eau est produit).
Les membranes, principe de fonctionnement
L’eau passe à l’intérieur d’une membrane et ressort aux travers de
millions de trous 1000 fois plus petits que ceux des pores de la peau
humaine.
Les impuretés – matières solides et chimiques - sont ainsi
piégées à l’intérieur de la membrane. Celle-ci est régulièrement
nettoyée afin de garantir un traitement de qualité.
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La récupération de l’énergie associée à l’osmose
En matière d’économies d’énergie, l’évolution des usines de dessalement a été
spectaculaire. L’usine de Barcelone est équipée d’échangeurs de pression associés à
l’osmose, qui permettent de récupérer et d’économiser 50% de la consommation
énergétique. Elle consomme 3Kw/m3 : pour comparaison, la consommation d’énergie
était de 15 à 20 kw/m3 dans les années 80.
Les échangeurs de pression sont installés à la sortie des membranes d’osmose inverse,
qui nécessitent une forte pression pour séparer l’eau dans les membranes. La pression
est de 71kg/cm2 (ce qui équivaut à une chute de 710 mètres de haut). Malgré une
déperdition partielle lors du phénomène d’osmose, la pression résiduelle de l’eau est
utilisée par les échangeurs pour pulser l’eau de mer qui n’a pas encore été traitée.
Le post-traitement, pour une eau potable de qualité
La dernière étape de potabilisation comprend essentiellement deux étapes de
traitement :
•
une étape de reminéralisation,
•
une étape de désinfection.
La reminéralisation de l’eau a pour but de diminuer le caractère corrosif de l’eau
produite, et de protéger ainsi les réseaux de distribution de l’eau. Cette reminéralisation
est réalisée sur l’installation de Barcelone au moyen de filtres à calcaire. L’eau,
préalablement additionnée de CO2, percole en flux ascendant au travers d’un lit de
calcaire. Ce dernier se dissout progressivement, assurant la reminéralisation de l’eau et
sa mise à l’équilibre.
La désinfection de l’eau est réalisée au moyen de dioxide de chlore. Ce réactif
permet de désinfecter l’eau produite et d’assurer un effet rémanent dans le réseau de
distribution afin d’éviter une éventuelle re-contamination lors de l’acheminement de l’eau
au consommateur.
Les goûts et les odeurs de l’eau du robinet sont supprimés et les pollutions éliminées.
L’eau ainsi filtrée est de très grande qualité pour la consommation humaine.
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Une attention particulière au traitement des boues et des saumures (ou
« brine »)
Le brine, un mélange optimisé
Pour Barcelone, la solution de rejet en mer adoptée permet d’éviter les perturbations
par une concentration en sels trop élevée et ainsi préserver l’écosystème. Le brine est
dilué à un ratio de 1 pour 1 avec de l’eau résiduaire urbaine déjà traitée et
rejetée à 3,5km en mer, grâce à l’émissaire existant. Ceci a permis de limiter non
seulement l’impact sur l’environnement au point de rejet, mais aussi d’éviter la
construction d’un point de rejet spécifique.
En effet, lorsque l’eau quitte l’usine, elle est directement mélangée à l’eau
épurée de la station de traitement des eaux résiduaires urbaines qui jouxte
l’usine. Le mélange de ces deux types d’eau permet d’équilibrer la teneur en sels : le
taux de salinité de la mer Méditerranée varie entre 36 et 38 grammes par litre.
Sur ce projet, l’expertise de Degrémont et les recherches préalables ont permis
d’adopter une gestion proactive, identifiant les risques et prévenant les impacts sur
l’environnement.
Le traitement des boues
L’objectif est de réduire par déshydratation le volume des boues produites tout au
long des étapes de traitement. Le traitement des boues permet d’éliminer au maximum
l’eau qu’elles contiennent.
Les boues issues du Seadaf et les eaux de lavage des filtres sont mélangées, avant
d’être épaissies à travers le Densadeg
, une technologie développée par Degrémont,
puis déshydratées par centrifugation.
Leur volume ainsi réduit à 22% de siccité, les boues peuvent être stockées dans
la station avant d’être évacuées. L’étape de déshydratation réduit considérablement
le volume des boues à évacuer, diminuant d’autant les émissions de gaz à effet
de serre générées par le transport des matières.
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ANNEXES
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REFERENCES DU GROUPE DANS LE DESSALEMENT
D’EAU DE MER
CHIFFRES CLES
Aujourd’hui, Degrémont compte près de 250 références d’usines de dessalement,
qui produisent plus de 1,9 million de m3 par jour, ce qui en fait un leader sur le marché
de l’osmose inverse. Il dispose aujourd’hui d’importantes références avec des usines à
Majorque comme Bahía de Palma avec 65 000 m3/jour et Son Tugores 40 000 m3/jour,
en Andalousie, Carboneras 120 000 m3/jour, à Málaga, El Atabal 165 000 m3/jour d’eaux
saumâtres. Degrémont a construit aux Antilles Néerlandaises, à Curaçao, l’usine qui va
remplacer les distillateurs thermiques de l’île.
REFERENCES RECENTES
•
Australie, Melbourne : SUEZ ENVIRONNEMENT, au travers de sa filiale
Degrémont, et en consortium avec des partenaires locaux, vient de remporter la
conception, la construction et l’exploitation d’une usine de dessalement d'eau de
mer pour la ville de Melbourne. Avec une capacité de 440 000 m3/j, elle desservira
1/3 de la population de la ville.
•
Australie, Perth : L’usine, qui a représenté un investissement de 300 millions de
dollars australiens pour la Water Corporation de l’Etat Western Australia, a été
conçue et construite en 2006 par l’alliance entre Degrémont, Multiplex, et Water
Corporation. Il s’agit d’une initiative clé du gouvernement destinée à fournir 17%
de l’eau potable de Perth. Cet important chantier consistait à construire en 18
mois une usine de dessalement d’eau de mer par osmose inverse d’une capacité
de 144 000 m3/jour.
•
Emirats Arabes Unis, Fujaïrah : Fujairah innove en 2001 avec une combinaison
de deux technologies utilisées dans le dessalement d'eau de mer : l'osmose
inverse et le dessalement thermique par distillation. D'une capacité de 170
000m3/jour, cette usine dessert en eau potable 1 million de personnes.
•
Sultanat d'Oman, Barka, Ce projet remporté en 2006, en collaboration avec
GDF-SUEZ Energy International a permis de coupler une centrale thermique à une
station de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 120 000 m3/jour. Ainsi,
les rejets en mer sont minimisés car dilués avec les eaux de refroidissement
général. Cette collaboration a permis une optimisation générale du design de la
centrale thermique et de l'usine de dessalement.
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DEGREMONT, 70 ANS D’EXPERIENCE :
4 METIERS, 5 EXPERTISES
Degrémont, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, est le spécialiste du traitement de
l’eau depuis 70 ans (1939-2009) et un acteur majeur en termes de développement
durable auprès de ses clients, municipalités et industriels.
En 2008, Degrémont a réalisé un chiffre d’affaires de plus d’1 milliard d’euros. 4 600
collaborateurs dans 70 pays conçoivent, construisent clés en main des installations de
production d’eau potable ou de dessalement, des usines d’épuration des eaux et de
recyclage des eaux, mais aussi de traitement des boues, depuis l’ingénierie jusqu’à la
mise en route, et assurant parfois l’exploitation.
La division Technologies de Degrémont complète l’offre avec la fourniture d’équipements
tels que : l’ultrafiltration membranaire d’Aquasource, le séchage des boues d’Innoplana,
la désinfection UV ou ozone d’Ozonia, l’oxydation thermique d’Infilco Degrémont ou
encore par la fourniture d’unités compactes…
DEGREMONT EN ESPAGNE
Degrémont est présent en Espagne au travers de sa filiale depuis 1954, installée à
Bilbao. Elle emploie plus de 300 personnes et près de 40% du chiffre d’affaires
correspondent à la construction d’usines de production d’eau en Espagne, 20% à la vente
de services ou à l’exploitation et à 40% à l’international, principalement dans les
domaines du dessalement.
Degrémont Espagne conçoit, construit et exploite en Espagne et à l’international des
usines de production d’eau potable, des stations d’épuration, des unités de traitement
des boues et des usines de dessalement d’eau de mer.
Ces vingt dernières années, la filiale espagnole a participé à la construction et à la mise
en service de nombreuses installations, notamment dans le bassin méditerranéen
(Espagne, Algérie et Egypte), mais aussi dans le Golf Persique, en Amérique Latine (Chili,
Mexique) et dans les Caraïbes.
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Degrémont, c’est :
4 métiers :
5 domaines d’expertise :
•
Conception – Construction
•
Production d’eau potable
•
Exploitation et Services
•
Dessalement
•
Equipement
•
Traitement des eaux résiduaires urbaines et
•
BOT (Build, Operate, Transfer)
leur recyclage (reuse)
•
Traitement des boues
•
Traitement et production d’eaux industrielles
Chiffres-clés
4 600 collaborateurs
CA 2008 : 1 014 million d’euros
Plus de 10 000 sites équipés d’une technologie Degrémont à travers le monde
3 000 usines de production d’eau potable
2 500 stations d’épuration construites
250 usines de dessalement construites à ce jour
2,4 millions m3/jour de capacité de recyclage des eaux usées
1,9 million m3/jour de capacité de production d’eau par osmose inverse
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SUEZ ENVIRONNEMENT EN ESPAGNE
SUEZ ENVIRONNEMENT est présent en Espagne principalement à travers Aguas de
Barcelona (AGBAR) et Degrémont. Avec une présence historique dans l’actionnariat
d’AGBAR, SUEZ ENVIRONNEMENT détient aujourd’hui via Hisusa une participation de
66,44%, via SUEZ ENVIRONNEMENT Espana, une participation de 1,82% et via le
groupe, une participation de 10,2% d’AGBAR.
Depuis octobre 2007, SUEZ ENVIRONNEMENT est actionnaire à hauteur de 33% de
Aguas de Valencia. En 2008, l’Espagne a représenté 12,1 % du CA de SUEZ
ENVIRONNEMENT (essentiellement grâce à la contribution d’AGBAR). Il s’agit du
second marché après la France pour le Groupe et l’un des marchés les plus attractifs
d’Europe, de par sa taille et son niveau de maturité.
AGUAS DE BARCELONA
Aguas de Barcelona (AGBAR) est le premier opérateur privé dans les domaines de
l’eau et de l’assainissement en Espagne. Dans l’eau en 2007, plus de 12 millions
d’habitants sont desservie en eau potable par les sociétés du Groupe à travers 223 sites
de production exploités (dont Barcelone, Murcia et Alicante). Dans l’assainissement, plus
de 10 millions d’habitants sont desservis à travers 406 stations d’épurations. Le chiffre
d’affaires d’AGBAR en 2008 pour ses activités eau (eau potable, assainissement,
dessalement, environnement,…) en Espagne s’est élevé à 1,3 milliard d’euros. AGBAR
a 2 secteurs principaux d’activités : les services liés à l’eau et les services liés à la santé
qui représentent respectivement 57% et 43% de son CA en 2008.
Les activités d’Agbar dans l’eau recouvrent trois pôles principaux d’action, à savoir :
l’épuration et le dessalement, les infrastructures environnementales et les technologies
environnementales. Ces activités englobent tout le processus de protection de
l’environnement : le contrôle de l’environnement (laboratoires), le conseil, l’ingénierie «
clé en main », l’exploitation des ces installations et la gestion de leurs déchets.
Cetaqua est le centre technologique de l’eau, fondé par AGBAR, l’Université
Polytechnique de Catalogne et le Conseil supérieur de l’a Recherche scientifique. L’objet
de ce centre est de contribuer à la recherche et l’innovation et au développement de
technologies dans le domaine de l’eau, notamment le cycle urbain, en développant les
synergies entre les secteurs de l’entreprise, de la recherche et de l’enseignement. En
2008, le Centre comptait un budget de 4,9 millions d’euros.
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AGUAS DE VALENCIA
Aguas de Valencia est fournit de l’eau à plus de 3 millions d’habitants dans la région
de Valence avec un chiffre d’affaires de 196 millions d’euros et à travers des contrats
de long terme tel celui avec la ville de Valence sur une durée de 50 ans.
DEGREMONT
Degrémont Espagne, crée en 1954, est la société la plus ancienne du pays dans le
domaine du traitement de l´eau ; c´est l´une des sociétés les plus importantes du
secteur. Grâce à son expérience qui s´étend à tous les domaines du traitement de l´eau,
elle est devenue ces dernières années un acteur de référence du dessalement par
osmose inverse tant sur le marché national qu’international. C’est l’expertise espagnole
qui a permis à Degrémont de remporter ses plus grands contrats en la matière, dans le
monde entier.
Ainsi, les stations de Carboneras près d´Almeria (120.000 m3/jour) et de Fujairah aux
Emirats Arabes Unis (175.000 m3/jour) sont parmi les plus grandes au monde en
opération en dessalement d´eau de mer, ainsi que El Atabal à Malaga (165.000 m3/jour),
qui est la plus grande station de dessalement d´eau saumâtre au monde.
Degrémont Espagne a contribué à bien d’autres usines de dessalement en opération
comme Bahía de Palma (68.000 m3/jour), San Pedro del Pinatar II (65.000 m3/jour),
Minera Escondida (Chili - 45.000 m3/jour) et Son Tugores (43.000 m3/jour), ou en
construction comme Barcelone (200.000 m3/jour) et Marina Baja (50.000 m3/jour).
Dans le domaine de l’eau potable, des eaux résiduaires et du traitement des boues,
Degrémont Espagne a plus de 300 références dans les plus grandes villes du pays
comme Madrid, Barcelone, Séville, Valence, Bilbao, Saragosse, Palma de Majorque,
Vitoria, La Corogne, Malaga, Saint Sebastien, Burgos ou Valladolid.
Degrémont Espagne a également développé une large activité d’exportation. Avec des
contrats en Chine, Ouzbékistan, Egypte, Chili, Emirats Arabes Unis, Australie, Mexico,
Caraïbes, Algérie, etc., elle est une grande exportatrice du secteur en Espagne. Certains
de ces projets sont menés avec d´autres sociétés du Groupe, et notamment avec les
métiers de l’énergie.
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ONDEO INDUSTRIAL SOLUTIONS EN ESPAGNE
Ondeo Industrial Solutions Espagne est un acteur majeur sur le marché espagnol
pour le traitement de l'eau - process, effluents, reuse - au service des industriels. Ses
activités se partagent entre l'ingénierie en concevant et en réalisant des stations de
traitement d'eau et les services : audits, assistance technique et exploitations des
installations de traitement.
Ondeo IS Espagne est présent principalement sur les marchés de production d'énergie,
de l'agroalimentaire, de l'industrie pétrochimique et de production de papier comme au
Portugal où quelques opérations dans ce secteur ont été menées
Au sein de SUEZ ENVIRONNEMENT, Degrémont est le spécialiste de l’usine de traitement d’eau.
Présent dans plus de 70 pays avec près de 4 600 collaborateurs, Degrémont a réalisé un chiffre
d’affaires de 1 014 millions d’euros en 2008.
SUEZ ENVIRONNEMENT
Les ressources naturelles ne sont pas infinies. SUEZ ENVIRONNEMENT (Paris : SEV, Bruxelles : SEVB),
et ses filiales s’engagent au quotidien à relever le défi de la protection des ressources en apportant des
solutions innovantes à des millions de personnes et aux industries. SUEZ ENVIRONNEMENT alimente 76
millions de personnes en eau potable, 44 millions en services d’assainissement et assure la collecte des
déchets de 60 millions de personnes. Avec 65 400 collaborateurs, SUEZ ENVIRONNEMENT est un leader
mondial exclusivement dédié aux services environnementaux et présent sur les cinq continents. En
2008, SUEZ ENVIRONNEMENT, filiale détenue à 35 % par GDF SUEZ, a réalisé un chiffre d’affaires de
12,4 milliards d’euros.
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