Faire « passer » une émotion Voyez comme ils s

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Faire « passer » une émotion Voyez comme ils s
Février 2009 - N°10
Faire « passer » une émotion
Evoquer en soi-même une émotion ressentie, puis l’ayant évoquée intérieurement, la
transmettre de manière à ce que d’autres puissent la ressentir, grâce au mouvement,
aux lignes, aux couleurs, aux sons ou aux formes.
Tolstoï.
Voilà ce qu’est faire de l’Art.
« Le ciel proclame la gloire de Dieu, la voûte étoilée révèle ce qu’il a fait…. »
Psaume 19(18).
Le message de Dieu vient à nous, nous inspire, nous élève vers le beau,
l’infini, l’ailleurs…
Notre sens de l’esthétique est ravi par l’œuvre des artistes de toutes
disciplines qui ont célébré hier et chantent encore aujourd’hui les beautés de la
création et les joies de l’amour.
Au commencement, Dieu crée les êtres humains pour les aimer et être aimé en
retour, pour communiquer avec eux, pour
être en relation.
Il nous crée à « son image », et nous rend
capables d’aimer, de penser, de réfléchir,
d’avoir des projets, capables d’ordonner,
d’organiser nos activités, de faire des choix.
Il nous dote du sens de la vue, du toucher, de l’ouïe, de l’odorat, du goût. Sens
qui éveillent en nous les talents !
Comme lui nous pouvons faire preuve d’imagination et être créatifs, fabriquer
de nos mains des objets d’art ou non…
Nous pouvons exprimer des sentiments variés, par la musique, faire éclater
notre joie par le chant ou la danse, ou bien notre tristesse dans l’écriture d’un
poème…
Quel bonheur pour celui qui peut grâce à son art voir l’autre découvrir un
monde inconnu où le rêve a fait place à l’angoisse, où la route conduit vers un
univers merveilleux, imaginaire, lumineux.
Et pour celui qui par une mélodie, un poème, soulève l’âme d’un ami et
l’entraîne plus haut et plus loin…
Celui qui aime les matières au point de les caresser au passage !
Celui encore qui derrière son fourneau mettra tout son talent à réjouir le
palais des convives !
Et enfin l’enfant qui brandit fièrement son premier dessin
que maman gardera précieusement !
Que de talents à découvrir…
Sommes-nous conscients d’être « son image », des êtres
sensibles à la beauté, de pouvoir faire passer des émotions,
de pouvoir créer, de pouvoir aimer, de lui ressembler
même imparfaitement ?
Annie, une artiste de la paroisse.
Voyez comme ils s’aiment …
Quand nous lisons, dans les « Actes des apôtres », que les premiers chrétiens
n’avaient qu’un cœur et qu’une âme, qu’ils mettaient en commun tous leurs
biens et qu’entre eux régnait une véritable fraternité, nos esprits souvent
enclins à la critique et au scepticisme ont tendance à penser : tout cela est
idéalisé, c’est trop beau pour être vrai.
Pourtant, Lucien, écrivain grec du IIème siècle de notre ère, qui voyait vivre
une communauté chrétienne, la décrit en ces termes :
« Les pauvres diables sont persuadés qu’ils seront entièrement
immortels et qu’ils vivront pour toujours, c’est pourquoi ils méprisent
la mort et la plupart s’y livrent volontiers.
Ensuite, leur premier législateur les a persuadés qu’ils étaient frères
les uns des autres, une fois qu’après avoir abandonné les dieux grecs ils
adorent à leur place leur fameux sophiste crucifié et vivent selon les lois
de celui-ci.
Ils méprisent donc également tous les biens qui leur sont propres et
ils les considèrent comme communs, ayant accepté de telles idées sans
aucune garantie précise.
Si donc un imposteur, rusé et capable de profiter des
circonstances se présente à eux, il devient très riche en peu de
temps en se moquant de ces hommes naïfs. »
Lucien, mort de Péregrinus, 13
On ne peut récuser la valeur d’un tel témoignage, celui d’un païen qui voit les
chrétiens de l’extérieur et qui, en exposant leurs croyances, rejoint – non sans
humour, certes, mais avec assez de justesse – le texte des Actes des Apôtres.
Qu’en penser, sinon que, dans la primitive Eglise, les chrétiens formaient de
vraies communautés fraternelles.
Cet idéal peut nous paraître utopique aujourd’hui, du moins en ce qui
concerne le partage des biens. Il faut savoir que les premiers chrétiens
croyaient que la parousie était proche, ils attendaient le retour imminent de
Jésus qui viendrait les prendre avec lui. On comprend, dès lors, que tournés
vers les réalités d’en haut, ils se souciaient peu des nécessités matérielles.
Il en va autrement pour nous, en ce XXIème siècle mais, même si la mise en
commun des biens semble difficilement praticable de nos jours pour
l’ensemble des chrétiens, l’essentiel de la loi d’amour inspirée par le Christ est
toujours d’actualité.
A nous de réfléchir – pourquoi pas en équipes ? – comment nous pouvons
S. Stoquart.
vivre aujourd’hui une authentique charité fraternelle.
D’étape en étape…
Dans la vie d’un chrétien, la Profession de Foi et la Confirmation sont des
étapes importantes. Elles ont toutes deux un lien étroit avec le baptême, mais
la relation est différente.
La Profession de Foi est un engagement humain
qui renouvelle les promesses de foi des parents
pour un enfant.
La Confirmation est une action de Dieu qui
confirme la Grâce du sacrement de baptême. Elle
nous incorpore pleinement à l’Eglise, elle est un
appel à un engagement plus personnel et à
l’envoi d’une mission de témoignage de la foi.
Grâce à une équipe dynamique, les jeunes
adolescents de Profondeville qui l’ont choisi,
marchent, à leur rythme, vers le sacrement de
Confirmation.
Depuis quelques années, trois mamans motivées se sont engagées à épauler et
faire un bout de chemin avec tous ces jeunes. Ensemble, ils partent à la
rencontre de Dieu et le découvrent venant vers eux, par son esprit.
Nous voulons remercier, chaleureusement, ces catéchistes, pour leur
investissement personnel et chrétien. Pour le temps consacré, jalonné de
rencontres et projets attirants, nouveaux et enrichissants. Tout au long d’une
année, elles sont les témoins du chemin parcouru, par les confirmands, dans la
recherche de Dieu. Le témoin interpelle. C’est aussi un symbole de passage,
de transmission, de relais. Le passage …synonyme de traversée d’une étape à
L’Equipe Médias
une autre, voilà un mot qui prend tout son sens, ici !
En écho…
Après avoir bu les paroles habillées par les paysages
grandioses, savouré les magnifiques textes des chants
qui complètent si bien le récit, bercée par la musique,
interpellée par l’histoire de ce grand témoin qu’est Paul
de Tarse j’ai récolté à chaud ces quelques réactions de
spectatrices et spectateurs d’âges différents. Je vous les
partage bien volontiers.
« Ces deux artistes nous ont offert une représentation extraordinaire, très
professionnelle avec beaucoup de respect pour toutes les convictions. Tout le monde
s’est senti invité à entrer dans l’histoire. Les petites doses d’humour rendaient le sujet
un peu plus léger, pas trop fastidieux ». L’assemblée est attentive, un message, une
force traverse les acteurs et déteint sur le public ».
« Formidable, ça m’a plu de façon extraordinaire. On sent que c’est un homme de Foi.
J’ai apprécié l’humour, le joyeux luron avec Timothée. Il y a des passages très forts : la
Foi en la résurrection. Les acteurs se complètent admirablement. Philippe Vauchel est
très présent, colle avec le récit et ainsi les spectateurs sont partie prenante ».
Mio Bodson et Claudine Collot
« J’ai aimé les chants, la musique, la chanson de Timothée. Théo Mertens devrait aller
à la Star Ac. J’ai aimé les images. »
Margaux et Camille
« Après la représentation, j’ai été frappé par le sourire des gens. C’est impressionnant.
On sent qu’à Profondeville il y a une communauté vivante ».
Les parents de Margaux et Camille, Monsieur et Madame della Faille
« J’ai apprécié la manière d’interpeller le public pour qu’il entre dans la pièce. En tant
qu’enseignante en religion à Namur, j’ai beaucoup apprécié, je suis venue à la
rencontre du message du personnage pour le faire passer aux enfants. Les chants
appuient bien les textes, transportent. L’association des images situe au niveau
historique. J’aimais beaucoup l’entrée en jeu dans l’image. L’entrée en matière est
géniale ! L’invitation, la présence de l’acteur est extraordinaire. Magnifique duo pour
ce bond dans le temps (2000 ans). Très belle présentation du témoin du Christ. »
Yolande Prouveur, Joëlle Roberfroid et Jean-Michel Lacroix,
– Jambes – Malonne
« On s’est reconnu dans le spectacle : on a reconnu la première lecture de notre
mariage et aux baptêmes de nos filles. C’est une présentation dynamique. La présence
sur scène est impressionnante »
Olivier, Olivia, Benjamin et Damienne
« Formidable, extraordinaire magnifique ! (Avec beaucoup d’enthousiasme). C’est la
deuxième fois que je le vois c’est encore plus beau. On découvre, on redécouvre Saint
Paul. »
Eliane Willame et sa fille Pascale Stenhouse
« Témoignage de ce que le Christ ressuscité continue aujourd’hui. Il fait irruption
dans la vie des hommes aujourd’hui, comme sur le chemin de Damas. »
Père Christian
« Le spectacle ranime des choses en nous, on se sent ravivé. La musique avec les chants
illustrent et complètent bien le récit. »
Matthieu Van Lil
« Merveilleux, magnifique, ça vous prend, ça vous dit que le Seigneur est là pour
produire l’étincelle du ciel, pour démarrer avec confiance.
Maud
Du vécu…
J’ai beaucoup de chance de faire partie d’une équipe paroissiale. Vous êtes,
toutes et tous, les membres de cette équipe de belles personnes ! Et, pourtant,
si l’un d’entre vous n'avait pas fait un sourire et un pas vers moi en me
proposant de rejoindre votre équipe, je serais
probablement passée à côté de vos
personnalités
rayonnantes,
riches
et
différentes... Il y a quelque temps, j'aurais dit
que le hasard fait bien les choses.
Aujourd'hui, je le nommerais autrement...
Une volonté de Dieu? Une inspiration
spirituelle (un signe) de mon cher papa
décédé ?
En tout cas je vous remercie, tous, pour votre accueil chaleureux et tolérant.
C'est grâce à des personnes comme vous que j'ai envie de m'ouvrir aux autres.
Grâce aussi à vous si j'ai eu envie de vivre ce Noël de manière plus chrétienne.
Comment vous expliquer ce que j'ai ressenti en découvrant autant de visages
connus, souriants, lumineux et amicaux à la Messe de Noël ? Comment puis-je
vous exprimer le bonheur et la communion qui m'ont alors habités ? Si je vous
dis simplement qu'à travers tous les signes de bienvenue que j'ai reçus ce soir
là, une seule évidence m'est apparue. L'évidence que Dieu me disait :
"Bienvenue à la maison ! Bon retour parmi nous !"
Je sais qu'il me reste encore quelques pas à faire ... Je les ferai doucement, à
mon rythme. Je sais aussi que ce groupement paroissial, entre autres,
m'aidera à avancer et à ne plus avoir envie de tourner le dos.
Marylène
Le carême aujourd‘hui
Carême, carême, carême…
Il commence le mercredi des cendres. Cette
année, le 25 février, soit 40 jours avant la fête
de Pâques, le 12 avril, les dimanches ne
comptant pas.
Quand on parle « carême », on pense en
premier à une période de jeûne et
d’abstinence. Quand j’étais petit, il n’y avait
pas de bonbons dans la maison et parfois pas
de dessert à table…On nous demandait de
« faire des sacrifices » sans qu’on ne sache
trop pourquoi du reste. Sinon pour nous
préparer à vivre Pâques. Cela faisait partie
d’une religion faite d’observances et de pratiques, de lois à observer et
d’interdits (on ne pouvait pas manger de viande le vendredi).
Aujourd’hui, heureusement, la période du carême se comprend mieux. Il
s’agit de suivre Jésus, notre Maître, dont nous sommes les disciples et de Le
suivre jusqu’au bout. « Ce n’est pas vous qui M’avez choisi, c’est Moi qui vous ai
choisis », dit l’Ecriture. Et Jésus nous conduit vers la Vie, vers « Son Père et
notre Père ». Pour « ressusciter », ne faut-il pas d’abord mourir ? Le chemin
que Jésus nous montre passe par les autres qui sont nos frères car on ne peut
aimer Dieu qu’on ne voit pas sans aimer nos frères qu’on voit ! C’est sur cette
route vers Dieu et vers les autres, tantôt escarpée, tantôt large, que nous
sommes invités à cheminer pendant le carême. Avec Jésus (par la prière) et
avec les autres (le partage), en nous libérant (par le jeûne)!
Jeûner, prier, partager, sont les grands axes proposés par l’Evangile, les
conditions pour suivre notre Maître, jusqu’au bout.
Une brochure des Editions Fidélité « Cinq minutes pour Dieu » peut nous
aider chaque jour à nous recentrer sur cet essentiel : remettre Dieu dans nos
vies en donnant à chaque homme la place qui lui revient. Cette brochure nous
propose pour chaque jour une « parole de Dieu » très courte et un bref
commentaire…On peut l’acquérir à la paroisse (église et cure). Elle complète
les liturgies vécues de dimanche en dimanche pendant le carême, et même de
jour en jour pour ceux et celles qui sont abonnés à « Prions en Eglise » ou à
« Magnificat ». Beaucoup d’entre nous possèdent aujourd’hui un GPS pour
s’orienter et arriver à bon port. Et pour rejoindre le Seigneur ? Pas de GPS
Père Christian
mais des « paroles de Dieu », des paroles de vie.
Lire, en quoi cela peut-il changer ma vie ?
AGENDA
25 février
1er mars
8 mars
14 mars
15 mars
21 mars
22 mars
28 mars
29 mars
1er avril
4 avril
5 avril
8 avril
9 avril
10 avril
11 avril
12 avril
19 avril
8, 9,10 mai
17 mai
21 mai
24 mai
31 mai
14 juin
: 18h.30 : Messe et bénédiction des Cendres
Mercredi des Cendres : début du Carême
: 1er dimanche de Carême
: 2ème dimanche de Carême
: Journée des familles à Erpent avec Myriam Tonus.
: 3ème dimanche de Carême
: Souper Profondeville Tiers-Monde, Maison de la Culture, 20h.
: 4ème dimanche de Carême
: 18h.30 : Messe et Célébration de la réconciliation
: 5ème dimanche de Carême et célébration de la réconciliation.
: 15h. Rencontre de préparation pour ceux et celles qui demandent le
sacrement des malades, à la maison de Tous.
: 18h.30 : Messe et bénédiction et distribution des rameaux.
: Dimanche des Rameaux : bénédiction et distribution des rameaux.
: 15h : Messe de réconfort : sacrement des malades
: Jeudi Saint : 18h.30 Messe suivie d’un temps d’adoration
: Vendredi Saint : 15 h. Chemin de Croix 18h.30 : Office de la Passion
: Samedi Saint : 20h. : Veillée Pascale et messe de Pâques
: 10h.30 : Messe de Pâques et messe des familles
: 17h, à l'église, concert lyrique (avec Jasmine Daoud, Albane Carrere
et Vincent Rouard au piano !)
: Retraite des Professions de foi
: Profession de foi
: Messe de l’Ascension
: Premières communions
: Pentecôte
: Messe des familles
Les jeunes ont-ils une relation avec Dieu ?
Je ne crois pas en Dieu, mais je respecte ceux qui
ont la foi…J’ai reçu une éducation chrétienne,
mais je ne crois pas que Jésus soit Fils de Dieu. Je ne vois pas la nécessité de
croire en une religion, je préfère ce qui est scientifiquement prouvé. Je
concède cependant qu’il y a des valeurs qui font vivre et qui rendent heureux
et qui ne sont pas scientifiquement contrôlables, comme par exemple l’amour
mais, pour ce qui est de la religion, je garde mes distances. Néanmoins, le jour
où je me marierai, je présume que ce sera à l’Eglise parce que c’est un
engagement plus sérieux qu’une formalité devant une autorité civile mais,
pour le moment, je ne me pose pas de question.
Xavier, 20 ans.
Il est évident que l’ignorance engendre la peur,
l’intolérance…
Je ne savais pas !!! Face aux attentats, terrorisme,
kamikazes, fanatisme, nous ne pouvons comprendre
comment des êtres humains peuvent en arriver là, ne plus
avoir rien à perdre, se laisser endoctriner.
Yasmina Khadra, écrivain d’origine algérienne, engagée,
militant pour l’humanisme, nous livre des pistes à travers
ses romans : « L’attentat », « Les hirondelles de Kaboul » , « Les sirènes de Bagdad »,
autant de facettes différentes traitant du problème des droits de l’homme - et
de la femme. A travers des héros magnifiques, Yasmina Khadra explore les
relations humaines. C’est une très belle réflexion sur le fanatisme et ses
ressorts. Peu d’écrivains peuvent rendre avec autant d’autorité et de façon si
humaine la complexité du monde et de l’histoire.
Les livres sont disponibles à la bibliothèque paroissiale, ouverte le samedi de
B.C.
10 h à 12h à la Maison de Tous.
La dame au sac de papier bleu…
Je l'ai aperçue à l'angle de la rue, au départ de ma promenade matinale et –
sans vouloir l'offenser – je la remarquai parce qu'elle tenait en laisse un chien
brun, sympa. J'adore les chiens. Je poursuivis ma route et quelques deux
kilomètres plus loin, alors que je scrutais l'intérieur de la chapelle de N-D du
Mont Carmel, des aboiements me firent me retourner et je la vis à nouveau
avec son chien tenu de la main droite mais remarquai de plus, qu'elle tenait à
la main gauche un petit sac de papier bleu. Nous échangeâmes un regard
lointain, sans plus.
Mais voilà qu'au terme de mon parcours nous nous croisâmes.
La dame m'accosta et ouvrant son petit sac de papier bleu
m'engagea à y puiser une délicieuse praline. " En ce jour de la
semaine de Noël, j'ai décidé d'offrir une friandise à ceux et celles que
je rencontrerais" me dit-elle.
J'acceptai de bon cœur, remerciai et… en profitai pour caresser
le chien sympa. Comme 50 mètres plus loin je me retournais,
sans doute pour mémoriser la silhouette de cette charmante dame, je la vis
faire la même démarche amicale auprès d'une maman accompagnée d'un
bébé en poussette.
Grand merci à cette charmante dame au chien sympa et au petit sac de papier
bleu car vous fûtes, ce matin là, mon petit coin de paradis.
Jacques L.
-----------------------------------------------------------------------------Editeur Responsable : Père Christian Mols SJ, Chaussée de Dinant 13 – 5170 Profondeville

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