Zones submersibles : le mot du Maire

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Zones submersibles : le mot du Maire
Zones Submersibles : Le Mot du Maire
Le drame vécu par nos voisins vendéens soulève beaucoup d’émotions, et bien des interrogations.
Le Val de la Divatte est situé en zone répertoriée comme submersible, mais faut-il pour autant faire le
parallèle ? Certes, il convient d’être vigilant, le risque zéro n’existe pas. Nous ne sommes pas dans le même
contexte que sur le littoral.
En période de haute crue, une surveillance particulière est prévue.
La crue de 1910 reste dans les mémoires avec la rupture de la digue à la Praudière, à Saint Julien de Concelles,
et l’inondation dans la vallée. La hauteur d’eau était alors de 6,78 m à l’échelle de Montjean, avec un débit de
6 300 m³ / seconde.
Des crues plus récentes -1936 : 6,68 m à Montjean – 1982 : 6,45 m -la plus proche étant celle de 1994 avec
une hauteur d’eau de 5,96 m et un débit de 5 600 m³ / seconde. Le creusement du fleuve a fait que le niveau
d’eau était d’environ de 1,50 m à 2 m au dessous par rapport à 1910.
Des phénomènes conjugués peuvent modifier les niveaux :
-La remontée de la ligne d’eau (peu significative dans notre secteur),
-Un fort vent d’Ouest qui crée des vagues,
-Une faible pression atmosphérique,
-Un coefficient de marée important,
Cependant le débit et le courant restent prépondérants.
Une autre donnée qui n’est pas prise en compte est l’envahissement, par des arbres et des buissons,
des zones d’écoulement de crue (faux-bras et bordures). Jamais l’on aurait du laisser pousser les
arbres, maintenant il faut prendre des dispositions efficaces.
L’Etat, propriétaire, doit prendre ses responsabilités.
La Commune de La Chapelle Basse-Mer, comme celles de Saint Julien de Concelles et Basse-Goulaine, est
dotée, depuis mars 2001, d’un plan de prévention des risques pour les constructions.
Le plan intercommunal de sauvegarde de la Divatte est finalisé depuis plusieurs mois, il sera présenté à la
population le Vendredi 7 Mai 2010, à 20 heures, salle de la Quintaine à St Julien de Concelles. Il consiste à
prendre toutes les dispositions nécessaires en fonction de la hauteur des crues.
Je vous invite à participer à cette réunion d’information.
Nous pouvons également remercier le Conseil Général, propriétaire de la digue, qui effectue des travaux de
confortement avec le concours financier de l’Etat et de la Région.
Aujourd’hui, nous pouvons dire que la digue est en bon état, même s’il reste des travaux à réaliser et des
contrôles à effectuer.
Pas de psychoses, par de peurs inutiles, mais de la vigilance.
Roger JAMIN, Maire de LA CHAPELLE BASSE-MER.