Exposition Jean

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Exposition Jean
COMMUNIQUE DE PRESSE
MARDI
10 JUIN 2014
EXPOSITION
Jean-Pierre RIVES
Musée des Jacobins
Du 19 juin au 21 septembre 2014
Inauguration le Jeudi 19 juin à 18h
En présence de l’artiste et de monsieur Franck MONTAUGÉ
COMMUNIQUE DE PRESSE
EXPOSITION
Jean-Pierre RIVES
L’artiste Jean–Pierre Rives à l’honneur
Du 19 juin au 21 septembre 2014
A partir du 20 juin, Auch accueillera
plusieurs œuvres monumentales de JeanPierre Rives. Quatre prendront place
dans les jardins du musée et deux autres
seront exposées place de la Libération.
Après une brillante carrière dans le
monde du rugby, Jean-Pierre rives
change d’horizon et se découvre une
nouvelle passion dans l’atelier d’Albert
Féraud ; la sculpture. Tel un « Vulcain
des temps modernes », il dompte le
métal et le plie à ses désirs. Il découpe,
tord, soude l’acier auquel il donne vie,
avec une insolence qui est celle des
conquérants. Les barres de fer se
tordent, s’animent, se libèrent de
l’apesanteur pour devenir aériennes et
tutoyer les nuages…
COMMUNIQUE DE PRESSE
EXPOSITION
Sculpteur de son temps
Jean-Pierre Rives compte aujourd’hui parmi les
sculpteurs de son temps. Cela fait vingt-cinq ans
qu’il a choisi le repli dans l’atelier pour se mettre à
l’écoute du nouveau monde qui s’éveillait en lui.
Celui, qu’intuitivement, il pressentait après avoir
reçu l’enseignement de Kijno et de Féraud,
respectivement pour le dessin et la sculpture. Ce
monde de l’art, de l’expression solitaire, devenait
le sien. Un outil, ses mains et un matériau, le
métal (les IPN rouillés) qu’il apprivoise et dont il se
rend maître.
Notre Vulcain des temps modernes, découpe, plie soude l’acier auquel il donne vie, avec
une insolence qui est celle des conquérants. Jean-Pierre Rives conquiert son langage. Il
porte dans son for intérieur, la mémoire de l’homme et de la terre, des métamorphoses
auxquelles il donne forme. Ses sculptures sont des architectures vivantes qui s’emparent
de l’espace.
Le dialogue qu’il entretient depuis ses débuts est un défi à l’environnement, au plein air
qui lui impose une dimension d’ordre cosmique. Rives démultiplie les volumes jusqu’au
gigantisme, ses sculptures se déploient à partir de jeux rythmiques d’une dimension
géologique originelle. L’horizon est son interlocuteur privilégié. Il y répond à partir
d’enroulements dynamiques qui dessinent dans l’espace une chorégraphie mémorielle
dont l’inventivité reconduit chaque séquence. Notre regard s’empare de ces rubans dont
il suit le déroulement conduit par des tensions vitales à l’unisson des convulsions de la
nature. L’espace insaisissable, se visualise à travers des signes, qui l’identifient
irréductiblement. Des plans aplatis, larges, incurvés, les droites assouplies ou nouées
aux bourrelets épanouis, dispensent des points de gravité pour un perpétuel
recommencement de vitalité mimétique.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Des torsions, des lignes incurvées d’une parfaite
maîtrise technique, s’animent de poussées intérieures
qui sont celles de la vie intime et secrète de la
matière, de son mystère dont Rives écoute l’appel,
pour débusquer sa dimension spirituelle. L’apparence
abstraite de ses sculptures est celle du mouvement
intemporel et permanent.
Entre l’artiste et le matériau, nait une transfiguration
à l’unisson de l’attente de l’homme qui interroge le
monde depuis la nuit des temps et tente d’y apporter
des réponses. Celle de Rives est d’ordre plastique et
poétique.
Elle exprime la pérennité de la matière. Cette gangue,
d’une vigueur et d’une densité rares, nous transmet
par-delà la trajectoire dessinée par ces poutrelles qui
se
prolongent
dans
l’espace,
un
sentiment
d’invulnérabilité.
La sculpture de Jean-Pierre Rives rivalise avec
l’univers. Elle aspire à l’infini. Elle devance l’éternité.
Lydia Harambourg
Historienne de l’art et écrivain
Texte extrait d’Horizontalisme de Pierre Larrouy
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Les matériaux du sculpteur : L’IPN et la rouille
Le matériau est un révélateur au sens de la chimie et
aussi une émotion charnelle. Que pourrait être une
sollicitation plus simple pour aviver nos sens ?
L’art a longtemps utilisé les matériaux les plus nobles.
Comment a-t-on pu en venir à un usage assez
généralisé de rebuts ?
Mentionnons pour mémoire :
-
-
La préoccupation toujours plus importante du
patrimoine,
perçu
comme
tentative
de
pondération d’une société d’information qui
réduit et dissout espace et temps ;
Sans doute également la faiblesse du discours
contemporain dans notre rapport à la mort.
L’IPN rouillé, rebut de forme métallique, affiche une compression faite de mémoire
condensée et de confrontation quotidienne à la réalité. Dans son travail Jean-Pierre
Rives utilise les IPN en leur donnant une seconde vie. Ils ont été garants, responsables
de l’équilibre. Il est exigé d’eux que « ça tienne ». Ils ne disposent d’aucun droit à
l’improvisation. Leur fonctionnement dérive des lois de la structure. Matériaux,
formes et dimensions sont les effets indissociables et précisément définis des règles
de la fonction.
Dans la seconde vie, l’IPN se voit ressourcé par le travail de création. Eloigné de la
structure, au rencart, l’IPN se laisse aller. Il accepte les torsions, les violences des
jeux des forces. La rouille qui est vie, et la forme sont là pour rappeler que la
structure n’a pas disparu. Elle est devenue mémoire et expose ses signes dans cette
poudre ocre ou dans les torsions du métal.
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L’horizontalisme
En sculpture, ce terme apporte un cadre inédit de définition des relations entre
verticalité et horizontalité. En premier lieu, il précise ce qui les différencie des
notions de l’allongé et du dressé.
La proposition de l’horizontalisme émerge du travail de l’artiste confronté à une
société en pleine évolution dans laquelle les codes et repères horizontaux bousculent
les références traditionnelles au vertical (contestation des autorités, revendication
d’identité, etc.).
L’horizontalisme
s’impose–t-il
pour autant pour ce qui serait
un référent moderne ? JeanPierre Rives ne prétend pas
apporter de réponse, mais
contribue par ce que révèle sa
création, à éclairer un débat qui
ne date pas d’aujourd’hui mais
prend désormais un relief
particulier.
Le terme d’horizontalisme trouve sa justification dans le besoin de pouvoir
s’interroger, nuancer, et de distinguer l’horizontalité de ce que nous avons nommé
l’HORIZONTALISME. Il pourrait ainsi rendre compte de cet air du temps, en assumer
les doutes ou les contradictions, sans souscrire pour autant à une réflexion dualiste
sans nuance (pour légitimer ou prôner le retour en arrière). C’est là que se situe le
travail de Jean-Pierre Rives.
Dans la production de son œuvre, il fait émerger des formes épurées et non
directives, éclairage pour le débat qui s’annonce.
Texte de Pierre Larrouy
Extrait du catalogue « Horizontalisme »
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RETROSPECTIVE
La vocation de Jean-Pierre Rives naît de la découverte chez un ami d’une sculpture
d’Albert Féraud au début des années 1980.
Dix ans plus tard, sa première exposition se tient au Palais de l’Europe au Touquet.
De Toulon à Grenoble, de Marseille au Vésinet, de Bruxelles à Paris, Jean-Pierre
Rives expose outre-Atlantique à partir de 1996 (Los Angeles et San Francisco).
2000 : Galerie Vibrations, Paris
2001 : Galerie Enrico Navarra, Paris / Hôtel Royal Palm, Mauritius Island
2002 : Cité d’Eymoutiers (Limousin- exposition dans la ville) / Clisden, Irlande /
Jardin du Luxembourg et Sénat Paris
Le Sénat
Jardin du Luxembourg
2003 : Maison Esla Triolet-Aragon, Saint Arnoult / Musée de Bayonne / Mont Luçon
(exposition dans la ville)
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2004 : Montauban / Castres
2005 : Carcassonne
2006 : Roquebrune, Argens / Limoux / « Sculpture by The Sea exhibition », Sydney,
Australie
2007 : « Sculpture by The Sea exhibition », Perth, Australie / Gomboc Gallery,
Perth, Australie/ “Rives sur Berge”, Lyon / Aix en Provence / Musée du Quai Branly
« Rugby World Cup Commemorative Sculpture »/ Sports Galerie, Paris / Montreuil /
Saint Tropez / « Sculpture by The Sea exhibition » Sydney, Australie.
« Rives sur berges », Lyon
Sydney, Australie
2008 : Richard Martin Art, Sydney, Australie / Gomboc Gallery Sculpture Park,
Perth, Australie/ L’Elephant Gallery Ibiza/ Musuem of Asago Art Village, Japon/
Galerie Sparts, Paris
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2009 : Sydney, Australie/ Grimaud (exposition extérieur)/ Parc Royal, Bruxelles /
Galerie Adler, Paris/ Sergo Sorokko Gallery, San Francisco CA.
Parc Royal, Bruxelles
2010 : Galerie Art Present, Paris/ Grand Round, Toulouse/ Gateway to the United
Nations, New York / Carmel Highlands, Carmel, Californie/ Saint Maxime/ Galerie
Adler, Paris/ Blagnac Airport Toulouse/ San Francisco « A new leaf gallery
sculpturesite ».
Toulouse
New York
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2011 : Narbonne, Château de l’Hospitalet, / Sonoma, Californie Etats Unis.
Narbonne, land art dans les vignobles
Sonoma, Californie
de Gérard Bertrand
2012 : La Vallongue, France/ Mendocino, Californie/ Maxwell’s garden Etats Unis/
Expo Gallery Sorokko, San Francisco/ Musée Bernard d’Agesci Niort.
Mendocino
2013 : Saint Julien en Genevois / Etats-Unis
Gallery Sorokko
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EXPOSITION
Jean-Pierre RIVES
Informations pratiques
Commissaire d’exposition
Fabien Ferrer-Joly, conservateur en chef musée des Jacobins
Prêts d’œuvre
Jean-Pierre Rives, Collection privée
Horaires
Du 1er avril au 31 octobre, tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Ouvert les jours fériés
Tarifs
Plein tarif : 4 €
Demi-tarif : 2 €
Gratuité pour tous le premier week-end de chaque mois, pour les
moins de 26 ans, les bénéficiaires des minimas sociaux, les personnes
en situation de handicap…
Tarifs groupes (à partir de 10 personnes) : 2 € par personne en visite
libre
A partir de 110 € en visite guidée (sur réservation uniquement)
Accès piétons
4 place Louis Blanc. Parking à proximité : Quai Lissagaray
Contact presse :
Laëtitia Leininger – Communication
Tel : 33 (0)5 62 05 75 61 / [email protected]
Contact musée :
Fabien Ferrer-Joly – Conservateur
[email protected]