Interventions de printemps 2015-2016 Céréales à - ARVALIS

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Interventions de printemps 2015-2016 Céréales à - ARVALIS
Blé tendre d’hiver
STRATEGIES FONGICIDES REGIONALES
3 ETAPES POUR CONSTRUIRE SA STRATEGIE FONGICIDES
ETAPE 1 - Evaluer le risque a priori
La première étape consiste à évaluer le risque à priori
pas la même. De son côté, la variété joue également un
sur une parcelle en fonction du pédoclimat et de la
rôle important dans la nuisibilité attendue. En fonction
variété choisie. En effet, le pédoclimat dessine des
des sensibilités ou des tolérances de la variété à une
zones historiquement à faible ou forte pression
maladie, le programme fongicides devra être adapté. Au
maladies, essentiellement septoriose dans nos régions.
final, c’est bien le croisement d’un pédoclimat et d’une
Selon que la parcelle soit située sur les plateaux ou
variété qui donne, à priori, la nuisibilité moyenne
dans la plaine, la nuisibilité moyenne attendue ne sera
attendue.
ETAPE 2 - Définir un investissement et construire son programme fongicides
Une fois que le risque à priori est défini, il est possible
de calculer un investissement optimal afin de lever ce
risque tout en maximisant le retour sur investissement.
Sur la base d’un prix du blé à l’horizon 2015 et d’une
estimation des prix des produits fongicides, cette
enveloppe peut être calculée.
gé
ta
l
l’investissement optimal, ainsi que les sensibilités
variétales spécifiques. Dans cette étape, quelques
repères et recommandations sont exposés afin de
maximiser l’efficacité et limiter l’apparition des
résistances.
vé
Dans les pages suivantes, vous trouverez des
propositions de programme qui ne sont ni exhaustifs, ni
limitatifs.
de
La deuxième étape a pour but de construire un
programme fongicide qui prenne en compte les
paramètres définis plus tôt : la nuisibilité attendue,
ETAPE 3 - L’ajustement en cours de campagne
-I
ns
tit
ut
Enfin, en troisième étape, il est encore possible d’ajuster le programme fongicide en cours de campagne.
AR
VA
LI
S
L’observation des symptômes et la prise en compte du contexte de la parcelle (conditions météorologiques, date de
semis, gestion des résidus …) permettent d’ajuster les produits aux maladies présentes et les doses à la pression
maladie réellement observée.
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Alsace
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ETAPE 1 : EVALUER LE RISQUE A PRIORI
- Facteurs liés au terroir (micro-région, type de sol,
potentiel de la parcelle).
Au-delà du facteur climatique de l’année, imprévisible à
priori, deux facteurs influent fortement sur la nuisibilité
attendue :
- Sensibilité de la variété implantée aux maladies du
feuillage.
Le poids du pédoclimat dans la nuisibilité attendue
2 lieux Rouvres-en-plaine (21) et Argenteuil s/ Armaçon
(89) est par exemple présenté dans le chapitre bilan de
campagne. Toutefois, il est évident qu’il ne s’agit que
d’une estimation qui ne peut se substituer à une
connaissance précise de ses propres parcelles.
AR
VA
LI
S
-I
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tit
ut
de
vé
gé
ta
l
L’enjeu des facteurs liés au terroir est fondamental. Une
estimation vous est proposée selon les micro-régions de
Bourgogne, Franche-Comté et d’Alsace sur la carte cidessous. Cette carte a été construite grâce aux essais
pluriannuels d’ARVALIS - Institut du végétal. Un suivi
pluriannuel de la nuisibilité des maladies du feuillage sur
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Le poids de la variété dans la nuisibilité attendue
Une fois la nuisibilité moyenne du pédoclimat définie, il
faut l’ajuster en fonction de la variété, notamment par
rapport à sa sensibilité globale aux maladies. La
nuisibilité attendue sera alors majorée de 5 à 10 qx/ha
sur une variété très sensible et minorée d’autant sur une
variété peu sensible. Ces valeurs ne sont, bien
entendus, que des tendances, dépendantes de la
pression de l’année.
A partir des écarts Traités - Non Traités obtenus dans
les essais variétés de la zone Nord, il est possible de
mettre en évidence des niveaux de sensibilité distincts
(fig.4, source Choisir 1 National - Août 2015).
Echelle de résistance globale aux maladies zone Nord (hors effet rouille jaune)
q/ha
Références
(VYCKOR)
12 GRAPELI
(RGT TEKNO)
MATHEO
(TENTATION)
BAROK
FLUOR
TOBAK
RUBISKO
14 (RECIPROC)
RGT KILIMANJARO SYLLON
VALDO
NEMO
POPEYE
CELLULE
ADVISOR
COLLECTOR
SALVADOR
TRIOMPH
BOISSEAU
GRANAMAX
HYFI
LITHIUM
RGT VENEZIO
HYGUARDO
RGT MONDIO THALYS
SOLEHIO
CALUMET
DIDEROT
LAVOISIER
TERROIR
AREZZO
AYMERIC
DESCARTES
NORWAY
SHERLOCK
LEAR
GALLIXE
(HYBIZA)
AUCKLAND
COSTELLO
OREGRAIN
ALLEZ Y
HYSTAR
BERGAMO
CALABRO
STARWAY
ASCOTT
BOREGAR
ARKEOS
SOTHYS CS
16 FOXYL
18 AIGLE
ARMADA
DIAMENTO
BERMUDE
gé
ta
l
LYRIK
Nouveautés et variétés récentes
10 FRUCTIDOR
(MEETING)
20 (ESPART)
MANDRAGOR
22 ATOUPIC
KUNDERA
APACHE
EXPERT
PAKITO
ALIXAN
(CREEK)
24
de
TRAPEZ
vé
SY MOISSON
29
() : à confirmer
-I
ns
tit
ut
Source : essais pluriannuels Nord France, 26 en 2015 ( hors effet rouille jaune )
Figure 4. Nuisibilité maladies ou écart Traités-Non Traités par variétés en zone Nord France (essais pluriannuels ARVALIS - Institut du végétal, 26 en 2015
hors effet rouille jaune).
Derrière cette classification des variétés selon le dégât
dû aux maladies, il y a essentiellement un classement
des variétés selon leur sensibilité à la septoriose. Cette
maladie est la plus fréquente dans la région. En rappel,
ci-dessous (fig.5), un classement des variétés sur leur
comportement vis-à-vis de la septoriose, en tenant
compte de leur précocité (source Choisir 1 National Août
2015).
LI
S
Echelle de résistance à la septoriose
Références
Nouveautés et variétés récentes
AR
VA
Les plus résistants
FENOMEN
CELLULE
GRAPELI
SOLEHIO
LYRIK
FRUCTIDOR
BOREGAR
AREZZO
FLUOR
(BOLOGNA)
FOXYL
(GOTIK)
ARKEOS
ASCOTT
ARMADA
GALLIXE
AUCKLAND
CALUMET
FALADO
POPEYE
BERGAMO
ALLEZ Y
AIGLE
(CREEK)
NEMO
(NORWAY)
TRIOMPH
HYSTAR
CALABRO
MODERN
RGT TEKNO
RGT TEXACO
TERROIR
LEAR
RUBISKO
EXPERT
CAMELEON
OREGRAIN
BERMUDE
SY MOISSON
HYBIZA
HYFI
LITHIUM
TENTATION
DIDEROT MANDRAGOR
MATHEO
RECIPROC
COLLECTOR DESCARTES GRANAMAX
ADVISOR
HYWIN
(REBELDE)
SHERLOCK
SYLLON
SALVADOR STARWAY
THALYS
VALDO
(PHILEAS)RGT KILIMANJARO
SOTHYS CS
AYMERIC (HYGUARDO) LAVOISIER
(COSTELLO) DIAMENTO
VYCKOR
ESPART
RGT MONDIO
KUNDERA RGT VENEZIO
ATOUPIC
APACHE
TRAPEZ
APLOMB
PAKITO
( ) : à confirmer
Les plus sensibles
Source : essais pluriannuels 2012 - 2015, 34 en 2015
Figure 5. Echelle de résistance à la septoriose (Septoria tritici) pour les variétés de références et les nouveautés (essais pluriannuels ARVALIS - Institut du
végétal, 36 en 2014).
10
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ETAPE 2 : DEFINIR UN INVESTISSEMENT ET CONSTRUIRE SON
PROGRAMME FONGICIDE
Quelle enveloppe fongicide pour 2016 ?
A titre de repère, la dépense fongicide moyenne sur blé
tendre s’est établie en 2015 à 82 €/ha (2014 à 87€ et
2013 à 80 €). Cette diminution est principalement due à
la baisse du nombre de passages à cause de la
pression rouille jaune plus faible que celle de 2014. Il est
naturellement difficile de prévoir ce que sera la saison
prochaine, aussi bien la pression de maladies que le
cours des céréales. Même si ceux-ci ont pas mal
baissés depuis l’année dernière, ils restent à un niveau
suffisant permettant de valoriser une protection
fongicide. Nous retenons 15 €/q comme prix de base. A
chacun de l’augmenter ou le diminuer selon ses
convenances. Ainsi, une dépense autour de 60 €
apparaît comme une enveloppe repère pour faire face à
une pression de maladie moyenne de 15 q/ha. Pour 10
q/ha de nuisibilité, l’investissement à envisager sera de
l’ordre de 40 €, et de 76 € si les dégâts dus aux
maladies dépassent 20 q/ha (tableau 3). Une protection
de qualité sera donc recherchée, tout en continuant
d’adapter le nombre et la dose de chaque application
aux conditions de l’année, à la région et à la variété.
gé
ta
l
Pour établir nos propositions de programmes pour la
saison 2016, nous avons opté pour un prix moyen
culture de 15 €/q(1) et anticipé au mieux ces évolutions
de prix sur les fongicides.
1) Il est impossible de prédire le prix du blé à la récolte 2016. Nous tablons sur un prix de 15 €/q
Notez que pour l’analyse économique de nos résultats d’essai de 2015, nous avons également retenu le prix de 15 €/q.
2010 à 2015).
10 q/ha
15 q/ha
12 €/q
16
18
20
22
24
25
27
29
30
33
35
38
40
42
44
46
48
50
50
53
55
58
61
63
66
68
70
13 €/q
14 €/q
15 €/q
16 €/q
17 €/q
18 €/q
LI
S
19 €/q
20 €/q
20 q/ha
25 q/ha
de
5 q/ha
66
70
73
76
79
82
85
87
90
-I
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Nuisibilité attendue q/ha
Prix blé €/q2
vé
Tableau 3 : Dépense fongicide optimale théorique sur blé en fonction de la pression parasitaire attendue et sous 9 hypothèses du prix du quintal (74 essais
83
87
91
94
97
101
104
107
110
30 q/ha
35 q/ha
40 q/ha
100
104
108
112
116
120
123
126
130
117
121
126
130
134
138
142
146
150
134
139
144
148
153
157
161
165
170
1
AR
VA
Pour une nuisibilité attendue entre 10 et 15 q/ha , la dépense fongicide idéale s’échelonne de 40 à 60 €/ha selon le prix
du blé retenu. Pour 15 €/q, la dépense idéale serait en moyenne de 50 €/ha, enveloppe de dépense à ajuster en fonction
de la pression de maladie observée en cours de saison.
Pour vous aider à construire vos propres repères, le prix du blé à horizon 2016 étant difficilement prévisible et parfois
contractualisé, vous pouvez utiliser le tableau 1, en fonction de vos propres estimations économiques.
Enfin si ces repères, dans un contexte incertain, sont utiles pour préparer sa stratégie de protection contre les
maladies, il faudra au final prendre en compte le contexte de la saison et les conditions climatiques qui influent
sur le développement des maladies pour ajuster en cours de campagne à la hausse ou à la baisse, les
programmes de base bâtis a priori.
1
Attention, ces repères valent pour les pertes occasionnées par les maladies foliaires, c'est-à-dire septoriose et rouille brune. Si
d’autres maladies plus secondaires ou occasionnelles, comme le piétin verse, la rouille jaune (précoce), l’oïdium ou la fusariose
venaient s’y ajouter, la dépense devra intégrer ces risques et évoluer en conséquence.
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Quand introduire les SDHI dans les programmes ?
Les SDHI confirment leur place dans les programmes de
traitement, et sont, malgré leur prix élevé, tout à fait
compétitifs par rapport aux solutions existantes, à
condition d’adapter les doses au niveau de pression des
maladies.
A priori, si l’on choisit d’utiliser les SDHI, leur
positionnement naturel est en T2 dans le cadre d’un
programme à 2 ou 3 traitements, mais ils peuvent être
aussi valorisés en traitement unique à partir de dernière
Les autres solutions sont-elles hors-jeu ?
feuille étalée. Ces molécules n’ayant pas d’activité
marquée sur la fusariose de l’épi, leur place n’est donc
pas en T3. A l’inverse, elles pourraient occuper le
segment des T1. Mais ce segment est déjà occupé par
les associations à base de chlorothalonil, qu’il s’avère
difficile de déplacer et méritent, ne serait-ce que pour
maintenir une certaine diversité des modes d’action,
d’être conservées en T1.
solutions autres que SDHI sur rouille brune présentent
Si les solutions SDHI ont parfaitement leur place dans
un rapport qualité-prix intéressant.
les programmes, les solutions autres que SDHI ne sont
Les strobilurines associées à des triazoles, conservent
pas pour autant disqualifiées. Elles trouveront leur place
tout leur intérêt. Les SDHI ne méritent donc pas d’être
en T1 par exemple là où les exigences en terme
généralisées.
d’efficacité sont les moins aiguës. Par ailleurs, certaines
Quelques repères de construction pour la protection des blés tendres en 2016
partie de la liste « NODU vert biocontrôle » qui répond à
la fois à la définition du biocontrôle et qui présente un
profil toxicologique favorable. Vacciplant est également
utilisable en agriculture biologique. En revanche,
l’efficacité de l’association Vacciplant + fongicide ½ dose
de la dose usuelle n’arrive pas au niveau de l’efficacité
du fongicide à la dose usuelle (synthèse ARVALIS 10
essais 2014 & 2015).

Traitement en T2 (dernière feuille à
épiaison)
- En complément des triazoles, les SDHI et/ou les
strobilurines trouvent leur place en T2, du stade dernière
feuille au stade épiaison.
- Le chlorothalonil en T2 en association avec un SDHI
est possible, il est toutefois nécessaire de positionner
cette association en traitement préventif après un T1
contenant déjà du chlorothalonil qui soit dans un délai
d'une vingtaine de jours au plus. A savoir que sur un
positionnement en "curatif" l'association avec un
chlorothalonil sera moins performante que le partenaire
solo.

Traitement en T3 (Floraison)
- Attention, éviter l’azoxystrobine, et la picoxystrobine en
T3, pour toutes les situations agronomiques où le risque
fusariose est avéré et pour lesquelles l'objectif de qualité
sanitaire est prioritaire. Préférer dans ce cas un triazole
anti-fusarium seul (prothioconazole, tébuconazole) ou
(2).
éventuellement Swing gold ou Fandango S
Si l’on souhaite privilégier le rendement, une association
triazole + strobilurine pourra être proposée à la floraison
à la dose recommandée : 0.2 à 0.3 l/ha de strobilurine.
gé
ta
l
Pas plus d’un SDHI par saison !
-I
ns
tit
ut
de
vé
Pour minimiser les risques de résistance, nous
confirmons notre préconisation d’un seul SDHI par
saison.
- Diversifier les modes d’action, en essayant de
respecter les règles suivantes :
- Pas plus d’un prochloraze, pas plus d’une strobilurine
et pas plus d’un SDHI par campagne.
- Alterner si possible les IDM (triazoles) au cours de la
saison : éviter si possible d’utiliser 2 fois la même
matière active.
Un programme à 1, 2 ou 3 applications est à
adapter régionalement et à l’année
AR
VA
LI
S

Traitement en T0 (épi 1cm)
- Sur rouille jaune uniquement, les produits à base de
triazoles (ou double triazoles) ont une efficacité très
satisfaisante. Ils peuvent être complétés éventuellement
par une strobilurine. Plus que le produit, c’est le délai
entre deux interventions qui est important. Avec une
pression comme celle observée en 2014, les produits ne
dépassaient pas 20 jours de protection. Une enveloppe
de 20 €/ha est suffisante pour ralentir la progression de
la maladie en début de cycle.

Traitement en T1 (1 à 2 nœuds)
- Sur septoriose, les triazoles sont proposés de
préférence associés avec du chlorothalonil pour
renforcer leur efficacité sur septoriose. Le chlorothalonil
étant un fongicide multisites, il présente un risque de
résistance limité.
- Piétin verse : En cas de risque, on préfèrera recourir
aux variétés résistantes.
Si un traitement s’avérait absolument nécessaire,
l’association de métrafénone et de cyprodinil nous
semble la solution la plus adaptée aux situations où le
piétin verse est très présent.
Le produit de biocontrôle Vacciplant (laminarine 37g/l)
de la société Goëmar peut être associé en T1 avec un
CHEROKEE à une ½ dose de la dose usuelle afin de
réduire l’IFT (Indice de Fréquence de Traitement). Il fait
(2)
La dimoxystrobine (Swing Gold, ou Swing Gold + Caramba star) et la
fluoxastrobine (Fandango S) peuvent être utilisés en T3 pour lutter
contre les fusarioses. Les résultats acquis récemment ont montré que
les effets négatifs observés sur la qualité sanitaire, du fait de l’utilisation
des strobilurines à la floraison, étaient généralement absents ou peu
marqués avec ces deux molécules.
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PROPOSITIONS DE PROGRAMMES POUR 2015
CIBLE SEPTORIOSE
Investissement optimal calculé pour un prix du blé à 150€/t
Nuisibilité attendue < 10qx : Traitement unique
Variétés peu sensibles aux maladies, situation de sécheresse peu favorable à la Septoriose
Déclenchement tardif des modèles septoriose, pas de risque de fusariose.
La dose pour chaque produit est indiquée en L/ha ou kg/ha.
1 NŒUD
2 NŒUDS
DERNIERE FEUILLE
EPIAISON
FLORAISON
Tu
Cible Septoriose
ADEXAR 0.6
AVIATOR XPRO 0.5
LIBRAX 0.6
CERIAX 0.7
VIVERDA 0.8
33 €
35 €
33 €
34 €
32 €
gé
ta
l
25 - 40€
Nuisibilité attendue 10-15qx : 2 traitements
DERNIERE FEUILLE
2 NŒUDS
T1
Cible Septoriose
(Rouilles)
FLORAISON
T2
33 €
35 €
33 €
32 €
34 €
CHEROKEE 1
PIXEL 1 + LUDIK 0.5
BUMPER P 0.8l+FONGIL 0.8
DJEMBE 0.6 + FUNGISTOP 1
23 €
23 €
23 €
26 €
ADEXAR 0.6
AVIATOR XPRO 0.5
LIBRAX 0.6
VIVERDA 0.8
CERIAX 0.7
OSIRIS WIN 0.75
BROADWAY 1.35
19 €
27 €
AVIATOR XPRO 0.5 35 €
LI
S
40 - 55€
EPIAISON
-I
ns
tit
ut
1 NŒUD
de
vé
Déclenchement précoce des modèles septoriose et variétés peu sensibles, pas de risque de fusariose.
La dose pour chaque produit est indiquée en L/ha ou kg/ha.
27 €
JUVENTUS 0.6l + BRAVO 0.6l
26 €
VA
BROADWAY 1.35
33 €
LIBRAX 0.6
ADEXAR 0.6
AVIATOR XPRO 0.5
VIVERDA 0.8
CERIAX 0.7
AR
Nuisibilité attendue > 15 qx : 2 traitements
33 €
35 €
32 €
34 €
Déclenchement précoce des modèles, variétés sensibles à la septoriose, pluviométrie régulière en mai,
pas de risque particulier de fusariose. La dose pour chaque produit est indiquée en L/ha ou kg/ha.
1 NŒUD
Cible Septoriose
(Rouilles)
60 - 75€
DERNIERE FEUILLE
2 NŒUDS
EPIAISON
T1
FLORAISON
T2
ADEXAR 0.7
AVIATOR XPRO 0.55
LIBRAX 0.7
VIVERDA 0.9
CERIAX 0.8
CHEROKEE 1.33
31 €
BUMPER P 1.1l+FONGIL 1.1l
31 €
CHEROKEE 0.65 + VACCIPLANT 0.5 32 €
DJEMBE 0.8 + FUNGISTOP 1
31 €
OSIRIS WIN 1
BROADWAY 1.8
25 €
34 €
BROADWAY 1.35
34 €
JUVENTUS 0.7l + BRAVO 0.7l
31 €
38 €
37 €
41 €
37 €
40 €
AVIATOR XPRO 0.55 37 €
LIBRAX 0.6
33 €
ADEXAR 0.7
AVIATOR XPRO 0.55
VIVERDA 0.9
CERIAX 0.8
38 €
37 €
37 €
40 €
13
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CIBLES SEPTORIOSE +RISQUES SPECIFIQUES
Investissement optimal est calculé pour un prix du blé à 150€/t. L’investissement optimal Septoriose augmente de 20 à
30€ pour chaque risque de maladies supplémentaires.
Nuisibilité Septoriose attendue 10-15qx + risque PIETIN VERSE
Variétés sensible Piétin, et/ou milieu à présence fréquente de Piétin Verse. Pas de risque de fusariose.
La dose pour chaque produit est indiquée en L/ha ou kg/ha.
Cible Septoriose
+Piétin Verse
(Rouilles)
1 NŒUD
2 NŒUDS
DERNIERE FEUILLE
T1
EPIAISON
FLORAISON
T2
60 - 80€
47 €
FLEXITY 0.4 + CHEROKEE 0.8 42 €
AVIATOR XPRO 0.5
LIBRAX 0.6
24 €
33 €
vé
37€
de
CEANDO 1
33 €
35 €
33 €
32 €
34 €
gé
ta
l
UNIX Max 1.5+CHEROKEE 0.8
ADEXAR 0.6
AVIATOR XPRO 0.5
LIBRAX 0.6
VIVERDA 0.8
CERIAX 0.7
Nuisibilité Septoriose attendue 10-15qx + risque FUSARIOSE des EPIS
1 NŒUD
2 NŒUDS
-I
ns
tit
ut
Précédent maïs et/ou variété sensible et situation climatique pluvieuse à floraison.
La dose pour chaque produit est indiquée en L/ha ou kg/ha.
DERNIERE FEUILLE
EPIAISON
60 - 80€
SWING Gold 0.7 + CARAMBA Star 0.5
37 €
32 €
FANDANGO S 1.25
46 €
33 €
PROSARO 0.7
34 €
CERIAX 0.7
35 €
KESTREL 0.6
32 €
LIBRAX 0.6
32 €
48€
ADEXAR 0.6
AR
T2
34 €
AVIATOR XPRO 0.5
VA
Cible Septoriose
+Fusariose
(Rouilles)
LI
S
T1
FLORAISON
VIVERDA 0.8
14
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Efficacités par maladie des principaux fongicides ou associations utilisables sur blé
Prix
indicatif
(€/ha)
Piétin
verse
Oïdium
Septoriose
Rouille
Brune
Rouille
jaune
++
Fusariose épi
F.
graminearum
OPUS NEW 1.5 l
OPUS NEW 0.75 l
ABACUS SP 1 l
OSIRIS WIN 1.5 l
Prochloraze 450 g
OSIRIS WIN 1.25 + PYROS EW 0.63
50
25
32
37
17
40
++
++
+
+
+
+
+
++
++
++
++
+
+
++
++
+
CHEROKEE 2 l
JUVENTUS 1 l + Chlorothalonil 500 g
PIXEL 2 l + ATTENTO 1 l
ATTENTO STAR 3l + PROPI 25EC 1l
DJEMBE 1 + Chlorothalonil 500 g
BROADWAY 1.8 l
46
43
47
59
36
34
++
++
++
++
+
++
++
++
++
++
+
++
++
+
++
++
++
++
PRIORI XTRA 1 l
46
+
+++
+++
BELL 1 l
BELL STAR 1.25 l
VIVERDA 1.25 l
37
40
49
ADEXAR 1 l
ADEXAR 0.8 l
CERIAX 1.25 l
CERIAX 1 l
LIBRAX 1 l
LIBRAX 0.8 l
LIBRAX 0.76 l + COMET 200 0.25l
SAKURA + IMTREX
54
43
60
48
54
43
52
64
VA
AR
FLEXITY 0.3 l
GARDIAN 0.5 l
TALENDO 0.25 l
NISSODIUM 0.5 l
18
24
22
50
SUNORG PRO 1 l
BALMORA 1 l
ÉPOPÉE 1.5 l
SWING GOLD 1.5 l
CERCOBIN 1.5 l
EPOPEE 1.2 l + CERCOBIN 1.2 l
SWING GOLD 0.75 l + CARAMBA STAR 0.5 l
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LÉGENDE
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Très bonne efficacité
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LI
S
JOAO 0.4 l
JOAO 0.4 l + prochloraze 315 g
PROSARO 1 l
PROSARO 0.5 l
KESTREL 1 l
KESTREL 0.5 l
FANDANGO S 1 l
FANDANGO S 1 l + prochloraze 315 g
AVIATOR XPRO 0.75 l
AVIATOR XPRO 0.6 l
SKYWAY XPRO 0.75 l
SKYWAY XPRO 0.6 l
VARIANO XPRO 1.2l
VERTISAN 0.9l + CREDO 0.9l
VERTISAN0.8l+Chloro400g+Metconazole40
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Microdochium
spp
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Bonne efficacité
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Efficacité moyenne
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Interventions de printemps 2015 – 2016
Bourgogne / Franche-Comté
Alsace
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Faible efficacité
Blé tendre d’hiver
ETAPE 3 : LES REGLES D’AJUSTEMENT EN COURS DE CAMPAGNE
MALADIES
SEUILS D'AJUSTEMENT
OBSERVER À PARTIR DU STADE EPI 1 CM les tiges principales sur une
cinquantaine de pieds prélevés au hasard dans la parcelle. Une tache de piétin
verse est comptée lorsqu’elle a traversé au moins une gaine.
PIETIN VERSE
Traitement stade 1-2 noeuds
CRITERE DETERMINANT : FREQUENCE DE TIGES ATTEINTES
SEUIL D’INTERVENTION :
Si moins de 10 % des tiges sont atteintes : ne pas traiter contre le
piétin verse.
Entre 10 et 35 % de tiges atteintes : la rentabilité du traitement contre
le piétin verse n’est pas toujours assurée.
Si 35 % ou plus des tiges sont atteintes : le traitement contre le piétin
verse s’impose et la rentabilité est généralement assurée.
Le risque piétin verse est présent dans la
moitié Nord de la France et est largement
déterminé par les conditions agronomiques
des parcelles (potentiel infectieux du sol,
fréquence de retour du blé, travail du sol…), la
sensibilité
variétale et les conditions
climatiques de l’automne hiver.
Se reporter à la grille agronomique afin de mieux
évaluer le risque dans votre parcelle (p 90)
gé
ta
l
(Si le traitement s’impose, il est nécessaire de lever le risque en utilisant des
molécules efficaces à leur dose efficace. Utiliser de préférence UNIX MAX 2L/ha
dans le cas où l’on ne vise que la cible piétin verse, sinon l’associer avec une
triazole)
vé
OBSERVER À PARTIR DU STADE EPI 1 CM les feuilles supérieures F1, F2
et F3 sur une vingtaine de plantes.
CRITERE DETERMINANT : FREQUENCE DE FEUILLES ATTEINTES
Le seuil de traitement tient compte de la sensibilité variétale :
 TRAITER LES VARIETES SENSIBLES :
 Si plus de 20 % des F1 ou F2 ou F3 présentent des symptômes,
ajouter un traitement spécifique contre l’oïdium : TALENDO ou
NISSODIUM à 0.15 l/ha avant le stade 2 Nœuds.
OÏDIUM
-I
ns
tit
ut
de
Traitement stade 1-2 nœuds ou DFP-DFE
L’oïdium est souvent présent à la base des
tiges, mais c’est son évolution sur feuilles qu’il
faut surveiller.
Les parcelles abritées, fond de vallée et
surtout les terres de craie, lui sont favorables.
L’évolution est rapide en conditions de forte
hygrométrie nocturne et temps sec le jour.
LI
S
 TRAITER LES AUTRES VARIETES :
 Si plus de 50 % des F1 ou F2 ou F3 présentent des symptômes,
traiter spécifiquement contre l’oïdium : appliquer la préconisation
ci-dessus.
OBSERVER À PARTIR DU STADE 2 NŒUDS la F3 du moment sur une
vingtaine de plantes.
SEPTORIOSES
VA
Traitement stade 1-2 nœuds, DFP-DFE,
Epiaison-Floraison
AR
Les septorioses sont favorisées par des
pluviométries abondantes et répétées qui,
sous l’action éclaboussante des gouttelettes,
fait monter la maladie des feuilles basses vers
le haut de la plante. Les températures douces
réduisent les durées d’incubation de la
septoriose.
La sensibilité variétale influe également sur la
rapidité de progression de la maladie, ce qui
revient souvent à baisser la protection
fongicide sur des variétés tolérantes.
CRITERE DETERMINANT : APPARITION DE LA MALADIE
SEUIL D’INTERVENTION :
 Si aucun symptôme sur F3 et un climat sec : impasse du traitement
1-2 nœuds.
 Si moins de 20 % des F3 présentent des symptômes (4 feuilles/20),
diminuer la dose prévue en traitement 1-2 nœuds, DFP-DFE,
Epiaison-Floraison (de -5 à -10€/ha).
 Entre 20 et 50 % des F3 : enclencher le traitement moyen a priori.
 Si plus de 50 % des F3 présentent des symptômes (10 feuilles/20), ce
qui correspond à une forte attaque, augmenter la dose prévue en
traitement 1-2 nœuds, DFP-DFE, Epiaison-Floraison (de +5 à
+10€/ha).
16
Interventions de printemps 2015 – 2016
Bourgogne / Franche-Comté
Alsace
Blé tendre d’hiver
MALADIES
SEUILS D'AJUSTEMENT
ROUILLE JAUNE
OBSERVER À PARTIR DU STADE EPI 1 CM les premiers foyers et se tenir
Traitement stade 1-2 nœuds ou DFP-DFE
informé de la situation régionale (Bulletin du Santé du Végétal).
(traitement possible à épi 1 cm si présence
CRITERE DETERMINANT : APPARITION DE LA MALADIE, pustule
de symptômes précoces).
jaunes pulvérulentes alignées le long des nervures.
La rouille jaune est une maladie peu
 TRAITER DES LES PREMIERES PUTSTULES. A l’apparition des
fréquente.
premières pustules même rares, la protection fongicide doit intervenir
Par contre, quand elle apparaît, elle peut
sans retard : assurer une dose minimale de 0.25 N, soit 0.5 N si la
s'étendre très rapidement et occasionner des
septoriose est déjà présente (La plupart des fongicides utilisés contre
dégâts importants.
la septoriose agissent sur la rouille jaune. Les strobilurines sont
Elle apparaît par ronds de quelques mètres
également efficaces). Si les symptômes persistent, des relais tous les
carrés dans la parcelle, et souvent à un stade
20 jours doivent être faits.
précoce, en début montaison.
ROUILLE BRUNE
de
vé
 TRAITER DES LES PREMIERES PUSTULES SUR L’UNE DES 3
FEUILLES SUPERIEURES : Triazole efficace ou compléter avec
une dose minimale (50 à 75 g/ha) de strobilurine (0.2 à 0.3 l/ha
d’AMISTAR, COMET, ACANTO, 0.1 à 0.2 l/ha de TWIST) si attaque
grave. L’ajout de strobilurine permet une meilleure efficacité en cas
d’attaque importante.
-I
ns
tit
ut
Elle est habituellement contrôlée par les
triazoles si elle est peu intense et qu’elle arrive
en fin de cycle de la céréale.
Par contre, quand elle apparaît tôt comme en
2007, elle peut s'étendre très rapidement et
occasionner des dégâts importants.
gé
ta
l
Traitement stade DFP-DFE ou Epiaison- OBSERVER À PARTIR STADE 2 NŒUD les 3 feuilles supérieures.
Floraison
La rouille brune est plus fréquente et précoce
CRITERE DETERMINANT : APPARITION DE LA MALADIE, pustules
dans le Sud de la France mais apparaît dans
disposées aléatoirement, plutôt sur la face supérieure.
nos régions depuis quelques années.
OBSERVER À PARTIR STADE DFE (DERNIERE FEUILLE ETALE) les 3
Traitement stade DFP-DFE ou Epiaison- feuilles supérieures. L’infestation débute par un point entouré d’une auréole
brun roux avec un halo chlorotique.
Floraison
CRITERE DETERMINANT : APPARITION DE LA MALADIE sur variété
Le risque est plus élevé sur variétés sensibles
sensible.
et en blé sur blé sans labour (résidus de paille
en surface).
 TRAITER DES LES PREMIERS SYMPTOMES SUR L’UNE DES 3
FEUILLES SUPERIEURES. Adaptation du programme fongicide en
Les symptômes se confondent parfois avec
assurant une dose minimale de strobilurine (AMISTAR, COMET,
des décolorations de type physiologique,
ACANTO, TWIST) ou triazole (HORIZON EW) efficaces, égale à
surtout si elles apparaissent en début de
0,25 N en traitement épiaison-floraison soit 0,5 N si présence de
montaison.
L'helminthosporiose
apparaît
septoriose également.
souvent en fin de cycle du blé
VA
LI
S
HELMINTHOSPORIOSE
AR
OBSERVER
À
PARTIR
STADE
DEBUT
FLORAISON
LA
METEOROLOGIE. Attention, à l’apparition des premiers symptômes, il est
déjà trop tard pour traiter, les dégâts sont déjà faits.
Traitement stade Epiaison-Floraison
CRITERE DETERMINANT : PERIODE PLUVIEUSE PENDANT
A la Floraison (sortie des 1ères étamines) :
L’EPIAISON-FLORAISON (ou détection sur feuille de M. nivale).
une humidité persistante (pluies) pendant
SEUIL D’INTERVENTION :
plusieurs jours au moment de l’anthèse (sortie
des étamines) favorise l’installation des
 Une forte humidité ou une période pluvieuse durant la phase épiaison
fusarioses.
- floraison (plus de 48 heures à 100% d’humidité) conduit à prendre
en compte le risque fusarioses avec un traitement fongicide au début
Le précédent maïs associé aux techniques
de la floraison principalement si le risque agronomique est supérieur
simplifiées de travail du sol ainsi que
ou égal à 3.
l’utilisation de variétés sensibles accroissent
les risques de dégâts de fusariose.
Les produits efficaces sont PROSARO, JOAO, l’HORIZON EW, le
Se reporter à la grille agronomique afin de mieux CARAMBA Star, produits à base de prothioconazole, tébuconazole ou
évaluer le risque dans votre parcelle (p 13)
metconazole. Les doses à appliquer sont au moins égales aux ¾ de la dose
d’homologation.
FUSARIOSE DES EPIS
17
Interventions de printemps 2015 – 2016
Bourgogne / Franche-Comté
Alsace

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