Effet de l`âge au sevrage et du niveau énergétique sur le poids à 63

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Effet de l`âge au sevrage et du niveau énergétique sur le poids à 63
Effet de l’âge au sevrage et du niveau énergétique sur le poids à 63 jours
de lapins en engraissement
K. BEBIN1, C. BRIENS1, L. GRENET2, E. FOURNIER3
1
CCPA- ZA du Bois de Teillay - 35150 Janzé, France.
2
TERRENA – La Noëlle - 44150 Ancenis, France.
3
EUROLAP – Le Germillan - 35140 Gosné, France
Résumé : Le but de l’étude est de comparer 2 âges de sevrage (28 et 35 jours) et 2 programmes alimentaires
riches en énergie (ED1 et ED2) dans un schéma factoriel 2x2 pour atteindre un poids à 63 jours prêt à l’abattage.
L’essai est répété sur 3 bandes de 540 lapins. Le poids à 36 jours des lapereaux sevrés à 28 jours est
significativement inférieur à ceux maintenus sous la mère (-54g). La hiérarchie se maintient jusqu’à 63 jours avec
une différence de 45g (p<0.001). L’apport de l’aliment ED2 en engraissement améliore la vitesse de croissance
de 36 à 49j (+5% par rapport à ED1) mais la diminue de 50 à 63 jours (-3%). De ce fait, la différence de poids à
63 jours n’est pas significative (14g). Dans cette étude, les différentes stratégies permettent d’atteindre le poids
d’abattage requis à 63 jours (2380g) sans dégradation de l’état sanitaire.
Abstract : Effect of weaning age and energy levels on weight at 63 days of fattening rabbits. The aim of the
study was to compare 2 weaning ages (28 and 35 days) and 2 levels of energy diet (ED1 and ED2) in order to
slaughter 63 days old rabbits. The trial was repeated on 3 cycles of 540 rabbits. The weight at 36 days of 28 days
weaned rabbits was significantly different from S35 rabbits (-54g). The hierarchy kept up to 63 days with a
difference of 45g (p<0.001). The diet ED2 during the fattening increased the growth from 36 to 49 days (+5%
compared to ED1) but decreased it from 50 to 63 days (-3%). In fact, the weight difference at 63 days wasn’t
significant (14g). In this study, the different strategies allowed to have the objective weight at 63 days (2380g)
without health problems.
Introduction
Les élevages cunicoles ne cessent d’améliorer leur
productivité par l’évolution de la nutrition, des
techniques d’élevage et du potentiel génétique. Mais,
dans le contexte économique actuel de la filière et du
marché français, il est nécessaire de trouver de
nouveaux leviers de performance afin d’assurer la
viabilité des élevages cunicoles et leur permettre de
mieux répondre aux attentes du marché (poids,
variations saisonnières de la consommation…).
Des quotas de production sont imposés depuis une
dizaine d’années notamment sur la période d’été à
faible consommation. Les élevages s’y sont adaptés en
limitant la taille des portées voire en mettant les
lapines au repos la durée d’une bande. Mais le marché
actuel pousse à plus de flexibilité durant toute l’année
pour mieux ajuster l’offre à la demande notamment en
période de mévente (été et périodes festives).
Différents points sont donc à étudier comme
l’adaptation de la durée du cycle de reproduction,
l’âge d’abattage, le poids, pour permettre à la
production de répondre aux nouvelles attentes du
marché citées ci-dessus, tout en améliorant la
rentabilité des élevages.
Un sevrage anticipé à 28 jours contre 35 jours, le plus
pratiqué actuellement, pourrait être un premier levier
afin de pouvoir moduler la durée du cycle de
reproduction. En effet, il présente plusieurs intérêts:
réduction de la mobilisation des réserves des lapines
pour la lactation au profit de la gestation (Xiccato et
al., 2000), diminution de la transmission d’agents
pathogènes de la lapine à ses lapereaux (Xiccato et al.,
2001), distribution d’un aliment spécifique adapté aux
besoins nutritionnels des jeunes lapereaux à la période
sensible où l’aliment solide remplace peu à peu le lait
maternel (Pascual , 2001 ; Gidenne et FortunLamothe, 2002).
Par contre, dans les systèmes d’élevage en "tout pleintout vide", le raccourcissement de la durée du cycle de
reproduction avec un sevrage à 28 jours implique
d’anticiper l’âge à l’abattage vers 63-65 jours contre
70-72 jours actuellement. Pour atteindre l’objectif de
poids demandé avec un abattage anticipé, il est donc
nécessaire d’adapter la nutrition des lapins en
engraissement, entre autre, le niveau énergétique des
aliments.
Ainsi, l’étude suivante compare deux âges de sevrage
(S28 et S35) et pour chacun d’entre eux, deux
programmes alimentaires riches en énergie (ED1 et
ED2) visant à atteindre le poids d’abattage requis à 63
jours d’âge.
1. Matériel et méthodes
1.1. Animaux et logement
L’essai est réalisé dans un élevage du réseau Eurolap
disposant de 210 cages mères de souche Hyla durant
l’hiver 2008.
Au sein d’une bande, les portées sont pesées à 28
jours d’âge, 90 portées sont alors sélectionnées sur la
base de la taille (8 à 10 lapereaux par portée) et du
13èmes Journées de la Recherche Cunicole, 17-18 novembre 2009, La Mans, France
poids de la portée (6444 ± 705 g). La moitié des
portées est sevrée le jour même (S28), l’autre moitié
est sevrée à 35 jours (S35). A 28 jours, les lapereaux
sont maintenus par portée dans les cages-mères. A 35
jours, tous les lapereaux sont transférés en
engraissement à raison de 6 lapereaux par cage choisis
dans la moyenne du poids de portée. Les lapins sont
abattus à 63 jours. L’essai est répété sur 3 bandes
successives.
1.2. Mode d’alimentation
De 28 à 35 jours, l’ensemble des animaux reçoivent le
même aliment ED1 à volonté. A partir de 35 jours,
chaque âge au sevrage est réparti en 2 programmes
alimentaires (ED1 et ED2) (Tableau 1). L’essai est
donc constitué de 4 lots : 2 âges au sevrage (S28 ou
S35) x 2 niveaux d’énergie (ED1 ou ED2), rationnés
selon un même plan d’alimentation (Tableau 2).
Tableau 1. Caractéristiques des aliments distribués
(théoriques).
Programme 1 Programme2
ED1
ED1
ED2
28-35 36-49 50-63 36-49 50-63
jours jours jours jours jours
Céréales et issues 28,5 28,5 39 34,5 34,5
Tourteaux
24,5 24,5 22
29
29
(tournesol, soja)
Pulpes (betterave,
14
14 16,5 22,5 22,5
agrumes)
Luzerne 17LP
14
14
8
7
7
Co-produits
12,5 12,5 9,4
2,5
2,5
fibreux
Mélasse de canne
3
3
3
2
2
Huile végétale
1,7
1,7
0,5
0,9
0,9
Minéraux,
1,8
1,8
1,6
1,6
1,6
vitamines
Composition chimique (%/brut)
Protéines
16
16 15,5 15,7 15,7
Matières Grasses
4,5
4,5
3,4
3,8
3,8
Amidon
11,5 11,5 14
10
10
Cellulose
16,9 16,9 15,2 15,8 15,8
NDF
34,5 34,5 33,5 36,7 36,7
ADF
20,5 20,5 18,3 19,2 19,2
ADL
6,6
6,6
5,6
5
5
Valeurs nutritives (brut)
ED (kcal/kg)
2380 2380 2420 2480 2480
Tableau 2. Plan de rationnement (g/lapin/jour)
Âge (j)
36-43 44-49
Quantité (g/j/lapin) 90
108
50-56
133
57-63
156
Les aliments ne contiennent pas de coccidiostat. Les
aliments distribués de 28 à 49 jours sont supplémentés
avec 52 ppm de tiamuline et 100 ppm d’apramycine.
Les aliments distribués de 50 à 63 jours sont sans
antibiotiques. Les aliments utilisés dans ces 2
programmes ont des valeurs énergétiques supérieures
à celles des aliments couramment utilisés.
1.3. Mesure des performances zootechniques.
Les lapins sont pesés en maternité par portée à 28 et
35 jours et en engraissement par cage de 6 lapins à 36,
43, 49, 56 et 63 jours.
1.4. Traitement statistique.
Le traitement statistique des données (poids vifs,
GMQ et IC) a été réalisé par analyse de variance selon
la procédure UNIANOVA (modèle linéaire général)
de SPSS 17 avec l’effet âge au sevrage, les niveaux
énergétiques, l’interaction sevrage x niveaux
énergétiques, la bande et les interactions sevrage x
bande et niveaux énergétiques x bande en facteurs
fixes. Le seuil de signification est de 5%.
Le nombre de sevrés est exprimé en nombre moyen
par portée. L’effet du facteur « âge au sevrage » a été
testé par le test de Mann-Whitney.
Les mortalités en engraissement sont exprimées en
pourcentage des lapins initialement présents. L’effet
âge au sevrage et l’effet niveaux énergétiques ont été
testés par le test du Khi 2 sur les effectifs.
2. Résultats et discussion
L’effet de la bande est significatif (p<0.001) sur
l’ensemble des critères testés (Poids, GMQ et IC) car
les poids, la vitesse de croissance et l’IC ne sont pas
les mêmes sur les 3 bandes. Cependant, les
interactions âge au sevrage x bande et niveaux
énergétiques x bande sont non significatives (p>0.05).
Les interactions ne sont donc pas présentées et les
résultats des 3 bandes sont poolés.
2.1. Effet de l’âge au sevrage sur le poids à 35 jours
Le poids à 35 jours des lapereaux sevrés à 28 jours est
significativement inférieur à ceux maintenus sous la
mère (- 72g) (Tableau 3). Le fait de recevoir l’aliment
granulé ED1 à volonté seulement par rapport à une
alimentation lactée en plus de l’aliment granulé
influence largement les performances de 28 à 35 jours
(-8.2 g de GMQ).
Tableau 3. Performances par portée de 28 à 35 j
Age au sevrage
S28
S35
ETr
p
Nombre /portée à 28j
Poids moyen 28j (g)
Nombre /portée à 35j
Poids moyen 35j (g)
GMQ 28-35 jours
9,23
690
9,11
1054
52,1
9,36
0,326
703 79,1 0,160
9,34
0,071
1136 95,2 0,001
60,3 9,6 0,001
Ces observations sont en accord avec de précédentes
études (Fortun-Lamothe et Gidenne, 2001, Feugier et
al., 2005a) qui ont montré que les lapereaux sevrés
précocement consomment plus d’aliment granulé que
leurs homologues qui continuent à bénéficier de
l’allaitement maternel, mais que leur croissance et leur
poids vif sont inférieurs à ceux restés sous la mère.
13èmes Journées de la Recherche Cunicole, 17-18 novembre 2009, La Mans, France
jours, et supposaient une amorce de croissance
compensatrice sur des animaux nourris ad libitum.
L’apport énergétique supplémentaire (+ 10
kcal/j/lapin) sur la période de croissance 36-49 jours,
a un effet positif sur le GMQ et l’indice de
consommation (+2.3g de GMQ et -0.14 d’IC). Par
contre, sur la période de finition 50-63 jours, l’apport
énergétique supplémentaire (+ 8.7 kcal/j/lapin) a
l’effet inverse sur les performances (-1.4g de GMQ et
+ 0.10 d’IC). De ce fait, la différence entre régimes
n’est plus significative sur la période globale 36-63
jours (Tableau 4).
En alimentation rationnée, l’apport d’énergie en
engraissement est important particulièrement pendant
la phase de croissance (36-49j) permettant une
amélioration de la croissance et de l’efficacité
alimentaire. Ces résultats sont confirmés par certaines
publications réalisées ad libitum (Remois et al. 1996,
Aboul-Ela et al., 2000). Par contre, sur la période 4963 jours, l’apport d’énergie supplémentaire n’est pas
valorisé et semble même défavoriser les
performances. Cette observation conforte l’utilisation
d’aliment adapté à chaque phase de croissance.
Il est également important de prendre en compte les
effets sanitaires. La mortalité en engraissement
observée est très faible et ne révèle pas d’effet âge au
sevrage ni d’effet niveaux énergétiques (Tableau 4).
Si certaines études démontrent que le sevrage précoce
(<26j) fragilise les lapereaux et augmente la mortalité
en engraissement (Gidenne et al., 2002, Gallois et al.
2005), au contraire l’étude AFSSA (Larour et al.,
2002) montre que les sevrages entre 28 et 35 jours
diminuent les risques d’entérocolite épizootique.
2.2 Effet de l’âge au sevrage et du niveau énergétique
sur les performances de 36 à 63 jours
Le poids à 36 jours en début d’engraissement,
présenté ci-dessous, est supérieur au poids à 35 jours
observé précédemment au sevrage. Cette légère
différence est expliquée par le choix des animaux
(seulement 6 animaux par portée sont suivis en
engraissement) et par un jour de croissance
supplémentaire. Cependant, la hiérarchie entre les
deux âges au sevrage est conservée.
Les lapins sevrés à 35 jours sont significativement
plus lourds à 36, 49 et 63 jours que les lapins sevrés à
28 jours (+55, +61 et +45g respectivement). Le
handicap de poids constaté sur les lapins sevrés à 28
jours est pratiquement conservé à l’abattage. En effet,
le poids d’abattage est directement en lien avec le
poids de sevrage comme le montrent également
Petersen et al. (1992), Lazzaroni et al. (1999) et
Remois et al. (1996). Cependant, notre étude réalisée
en alimentation rationnée, révèle que les croissances
en engraissement ne sont pas dépendantes de l’âge
mais bien du poids au sevrage contrairement aux
publications réalisées ad libitum (Remois et al. 1996,
Petersen et al., 1992). Nous pouvons également
constater que l’âge au sevrage n’a pas d’effet
significatif sur la vitesse de croissance et l’indice de
consommation de 36 à 63 jours (Tableau 4).
En effet, comme les lapins de notre étude sont
rationnés, ceux sevrés à 28 jours présentant un poids
plus faible en début d’engraissement n’ont pas eu de
croissance compensatrice. Contrairement à ce qui était
pressenti par Gallois et al. (2003), qui observaient une
égalisation de vitesse de croissance entre 42 et 49
Tableau 4. Performances zootechniques de 36 à 63 jours.
S28
ED1
S35
ED2
Poids vif (g)
36 jours
1148 b
1160 b
49 jours
1687 d
1735 c
63 jours
2340 b
2377 b
Vitesse de croissance (g/j/lapin)
36 à 49 jours
41,5 b
44,2 a
49 à 63 jours
46,7 a
45,9 b
36 à 63 jours
44.2
45.1
Indice de Consommation
36 à 49 jours
2,41 b
2,25 a
49 à 63 jours
3,14 a
3,20 b
36 à 63 jours
2.80
2.74
Mortalité 36-63 jours
%
1,2
1,3
n/ni
5/408
5/396
p
ED1
ED2
ETr
Age
Sevrage
Niveaux
ED
Age x
ED
1212 a
1207 a
1762 b
2408 a
1780 a
2399 a
88.4
82.4
126.2
0.001
0.001
0.001
0.778
0.001
0.213
0.354
0.131
0.088
42,3 b
46,1 a
44.3
44,1 a
44,2 b
44.2
5.4
5.8
4.7
0.326
0.042
0.293
0.001
0.018
0.179
0.347
0.371
0.206
2,38 b
3,17 a
2.79
2,26 a
3,32 b
2.80
0.3
0.4
0.3
0.651
0.071
0.291
0.001
0.014
0.143
0.420
0.388
0.179
0,502
0,814
1,7
7/402
1,2
5/408
13èmes Journées de la Recherche Cunicole, 17-18 novembre 2009, La Mans, France
Pour l’alimentation des lapins en engraissement,
Remois et al. (2000) montrent qu’il est préférable
d’apporter un aliment faible en énergie à des animaux
nourris ad libitum pour diminuer les risques sanitaires
par contre des animaux rationnés peuvent ingérer un
aliment haute énergie sans provoquer de stress
sanitaire (Foubert et al., 2008), comme dans notre
étude.
Conclusion
Notre étude, réalisée dans de bonnes conditions
sanitaires, permet donc de conclure sur :
- la faisabilité d’obtenir un poids d’abattage à 65 jours
correspondant à l’attente du marché (2460g = 2380g à
63 jours + 2 jours à 40 g de GMQ).
- la possibilité d’atteindre cet objectif de poids à 65
jours d’âge avec des lapins sevrés à 28 jours (au lieu
de 35 jours) nourris avec un aliment riche en énergie
et équilibré pour limiter les risques sanitaires .
Cette étude ouvre des perspectives intéressantes sur
l’augmentation de la productivité des élevages en
offrant la possibilité de nouvelles conduites d’élevage
avec un sevrage à partir de 28 jours d’âge. Elles
permettront ainsi la modulation de la durée du cycle
de reproduction
afin de mieux répondre aux
fluctuations du marché cunicole.
Ces changements de conduite nécessitent encore de
nombreuses vérifications, notamment mesurer
l’impact sur les performances de reproduction des
femelles, leur longévité, la viabilité des lapereaux sous
la mère, le coût de revient, le rendement des lapins à
l’abattage …
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