Stéphane Bern : Le Luxembourg dans le sang

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Stéphane Bern : Le Luxembourg dans le sang
Stéphane Bern :
Stéphane Bern : Le
Luxembourg dans le
sang
Auteur, animateur, producteur... Stéphane Bern est également un fin connaisseur du Grand-Duché.
Né de mère Luxembourgeoise, il cultive une relation toute particulière avec le pays.
1000 raisons
Stéphane Bern énumère les raisons de son
attachement au Luxembourg avec la facilité d'un
magicien sortant une ribambelle de cartes de sa
manche: ses racines familiales, l'histoire du pays,
sa beauté, la gentillesse des habitants, la qualité
des relations humaines, la famille grand-ducale.
Lorsqu'il va dans le détail, la précision de ses
références trahit une passion entretenue depuis
l'enfance. Il connait les lieux, les goûts et les
coutumes du pays: une promenade dans la vallée
de l'Alzette, une escapade à Vianden, une visite au
Mudam, un café chez Namur... Il regrette le temps
où le salon de thé se trouvait encore sur la
Grand-Rue et déplore l'envahissement du centre
par les grandes enseignes commerciales. Lorsqu'il
évoque la sarabande des Peckvillercher qui se
produit lors de l'Eimaischen, on sent le vécu.
La meilleure raison
Le grand-père de Stéphane lui envoyait chaque
semaine des cartes postales du Grand-Duché et
notamment des portraits du couple grand-ducal.
Lorsqu'il annonçait fièrement à ses camarades
parisiens qu'il allait passer ses vacances au
Luxembourg, la moitié pensait qu'il s'agissait d'une
balade dans les jardins proches de Saint-Germain
des Prés ; l'autre moitié le moquait. Il finit par
s'identifier viscéralement à ce pays petit, dénigré
par ses grands voisins, mais qui ne doute pas de
son identité. Lors d'une visite d'Etat, le Grand-Duc
Jean le présenta à François Mitterrand:
“Connaissez-vous Monsieur Bern? Il est à moitié
Luxembourgeois.... c'est sans doute sa meilleure
moitié”.
Sans raison
L'animateur voit rouge quand on s'en prend au
Luxembourg. De son point de vue, il n'y a aucune
raison qui justifie sa mauvaise réputation et le pays
n'a rien à perdre à dire ce qu'il est vraiment. Il
imagine un livre blanc qui permettrait de répondre
point par point à toutes les attaques, permettant
ainsi d'informer les journalistes et le grand public,
mais également de transformer en ambassadeurs
tous les luxembourgeois et les connaisseurs du
pays. Dans le concert médiatique, il préconise
d'identifier des ambassadeurs pour faire porter la
voix du pays: l'action humanitaire de la
Grande-Duchesse, les exploits sportifs des frères
Schleck, les expositions du talentueux Edward
Steichen, etc. Aux grands maux les grands
remèdes.