green velvet : golf et bonne h

compétition
Texte d’Alexandre Mazas
Michaël Lorenzo-Vera,
Grégory Havret et Christian Cévaër
Golf et bonne humeur, c’est le cocktail désormais classique qui fait toute la saveur du Green Velvet. La sixième
édition de ce pro-am haut de gamme, qui s’est tenue au Mont d’Arbois à Megève du 19 au 21 septembre, n’a
pas dérogé à la tradition.
«
Qu’est-ce qui fait que, malgré une fin de saison très chargée,
presque tous les pros français du circuit européen prennent
le temps de venir ici ? » Lorsque la question fut posée pendant la
conférence de presse du Green Velvet, ce fut Jean-François Remésy
qui s’empressa d’y répondre : « C’est avant tout par amitié que nous
venons, on a tous beaucoup de plaisir à se retrouver ici et à partager
ces quelques jours ensemble, dans un super cadre et une super
ambiance. » Et le doyen du contingent tricolore sur l’European Tour
d’insister sur l’excellente entente qui règne dans le camp français.
Des propos sincères approuvés avec force hochements de tête par
Raphaël Jacquelin, Grégory Havret, Jean-François Lucquin et JeanBaptiste Gonnet. Ancien compagnon de route de ces champions sur
le Tour européen, le maître de cérémonie Fabrice Tarnaud ne dit pas
autre chose : « Ce sont tous des potes et ils me font chaque année
l’honneur d’être avec nous. »
Megève, 21e arrondissement de Paris
Surnommée « Le XXIe arrondissement de Paris », Megève ne fait
pas défaut à sa réputation. L’accueil y est chic, décontracté et
chaleureux. Les quelques dizaines de golfeurs amateurs qui ont le
privilège de disputer le pro-am sont accueillis comme des princes
et littéralement recouverts de cadeaux. Fitting privé de bois et
putters offert par TaylorMade le jeudi soir, compétition amateur
dotée par l’équipementier Peak Performance le vendredi, dîner
de gala au luxueux Châlet du Mont d’Arbois, le menu est déjà
copieux en attendant le pro-am du samedi et le concours de drives
parrainé par le joaillier Boucheron. Même la conférence de presse
des joueurs pros n’échappe pas à l’atmosphère très « famille »
qui règne, en raison de la présence inattendue d’un champion…
de demain. Invité à disputer le concours de précision avec les pros
le lendemain, le jeune Tom, sept ans, et déjà collectionneur de
places d’honneur dans les différents championnats nationaux
et internationaux de sa catégorie d’âge, déclare avec un bel
aplomb qu’il « espère bien en battre quelques-uns ou même les
battre tous ! »
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Journal du Golf
octobre 2008
Jouer avec un pro, une expérience rare
Le samedi matin, le pro-am se déroule dans la bonne humeur. Pour
les spectateurs, c’est une occasion unique de fouler les fairways
aux côtés des champions qu’ils ne voient qu’à la télévision le
reste de l’année. Pour les amateurs, c’est le moment ou jamais
de profiter des conseils techniques gentiment dispensés par des
pros indulgents. Les performances de chacun sur le parcours
importent peu, la journée est unanimement appréciée, car jouer
en compagnie d’un pro est une expérience rare. « On n’a pas bien
joué, mais on a bien rigolé, » glisse, sourire aux lèvres, Sophie,
qui partage la partie de Michaël Lorenzo-Vera. Stéphane, dans
le même groupe, se déclare à la fois frustré et admiratif de la
facilité avec laquelle le jeune Basque enchaîne les coups parfaits.
Pour la petite histoire, c’est l’équipe emmenée par le talentueux
Adrien Mörk qui a remporté le pro-am, comme l’an passé.
Une démonstration en toute décontraction
Comme de coutume, l’après-midi est consacrée à une démonstration
donnée par les huit têtes de série professionnelles. Un skin game
puis un shootout opposent ainsi Christian Cevaër, Grégory Havret,
Jean-François Lucquin, Raphaël Jacquelin, Jean-Baptiste Gonnet,
José-Felipe Lima, Jean-François Remésy et Michaël Lorenzo-Vera.
Sous les yeux admiratifs des quelques centaines de spectateurs
massés autour d’eux, l’élite du golf tricolore s’affronte à grands
coups de drives, d’approches et de putts tordus. Depuis le bunker,
le jeune Tom pose sa balle sur le green, plus près du drapeau que
la moitié des professionnels. Ca chambre, ça applaudit ; jusqu’à
ce que Fabrice Tarnaud tire le rideau sur ce Green Velvet lors de la
remise des prix. Pour les pros, les choses sérieuses recommencent
dès cette semaine, sur les greens du Belfry, en Angleterre.
DR
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