1 COMPTE RENDU DU CSLM 3 - 5 JUILLET 2012 – PARIS
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1 COMPTE RENDU DU CSLM 3 - 5 JUILLET 2012 – PARIS
COMPTE RENDU DU CSLM 3 - 5 JUILLET 2012 – PARIS BREAKING NEWS La nouvelle est tombée durant la préparation de ce CR : TPTI a l’honneur d’avoir été habilité de nouveau par l’EACEA. Notre aventure continue donc, au sein du programme Erasmus Mundus, et c’est, pour moi, une énorme joie en même temps qu’une énorme responsabilité. Un grand merci à tous pour le travail acharné réalisé depuis deux ans, pour la préparation de ce renouvellement. Sans ce travail, il n’y aurait pas eu de réussite. Mais je voudrais ici adresser un satisfecit tout spécial au team administratif, pour son engagement, pour ne pas dire son dévouement, son acharnement au travail, et son incommensurable patience face aux difficultés rencontrées. Nous savons tous le rôle essentiel joué par Anne-Sophie dans la gestion scientifique de nos programmes. Sans elle, la rédaction du dossier de renouvellement n’aurait pas atteint la qualité d’excellence requise. Mais comment ne pas mentionner la manière remarquable dont Evelyne Berrebi, aux commandes de la coordination technique, a fait face aux difficultés rencontrées à la fois du côté de Bruxelles et du côté de l’UP1, pendant que nous travaillions à la rédaction des divers dossiers ? Elle a opposé à tous les obstacles qui nous ont été faits, une obstination calme et souriante qui a forcé l’admiration de nos interlocuteurs à Paris 1, et la mienne, et elle est venue à bout de toutes les difficultés, là où la plupart auraient baissé les bras. Mieux, notre crédit en sort renforcé au sein de l’Université. Enfin, comment ne pas remercier Helena et Raffaella, toujours dévouées, toujours efficaces et que je sais très appréciées de nos étudiants ? Comme je l’ai fait observer lors de notre réunion, l’un des grandes richesses de TPTI est son équipe administrative, qui, d’année en année, progresse en fluidité et en efficacité commune, sans jamais se départir de son affabilité. Grâce à ce savoir-faire en constante progression, notre master est un devenu un espace intégré à la fois pédagogiquement et administrativement. Notre victoire est donc, commune, celle de l’équipe pédagogique et celle de l’équipe administrative, celle aussi du réseau TPTI que nos étudiants développe un peu partout dans le monde. TPTiste for ever… !!! De tout cœur, à vous tous, bravo et merci. Votre dévouée coordinatrice, Anne-Françoise Garçon PRÉSENTS : Professeurs Anne-Françoise Garçon, Ana Cardoso de Matos, Giovanni Luigi Fontana, Filipe Themudo Barata, Guido Zucconi Mathieu Flonneau Anne-Sophie Rieth, Helena Espadaneira, Rafaella Masè, Evelyne Berrebi Mercredi après-midi, par webconférence : Joaquim Melagrejo (Alicante), Abdelhamid Barkaoui (Sfax), Maclovia Correa da Silva (UTFPr) Excusés : Marcela Efmertova (CTU) Jeudi matin : Sambaré Boubacar, délégué promotion 4 « AgoraTPTI » 1 JURYS ET BILAN DES PROMOTIONS (mardi 3 juillet et jeudi 4 juillet matin) PROMOTION V « CINQUETERRE » 1/ Jury d’année Rappel du barême pour les mentions : Passable de 0 à 12 AB de 12 à 14 B de 14 à 16 TB de 16 à 20 Les résultats sont satisfaisants. La promotion est sérieuse et travailleuse. 3 étudiants ont obtenu la mention TB : Lucia Sanchez – 16,1 Mattia Gusella – 16 Valérie Roussel – 15,9 (+ 0,0083 en point de jury) = 16 6 ont obtenu la mention B : Claude Metayer – 15,8 Aleksandar Vuckovic – 15,7 Wendy Espinal – 15,7 Daniel Maldonado : 15,4 Ignacio Garcia : 15,4 Mariangela Licordari : 15,2 5 ont obtenu la mention AB : Nevana Markovic : 14,9 Syed Salaque : 14,8 Carla Medina : 14,4 Shengji Chai : 14,011 Nicaise Kossi : 13,8 (notes provisoires en langue pour Evora) 2/ Bilan de l’année : A noter : 3 abandons dans la liste B : Paulo Coelho, Nessrine Khalef, Valériu Maldur. Nous rencontrons un véritable problème avec les étudiants non européens de la catégorie B, qui se sentent lésés par la différence de montant de bourses avec leurs camarades de la catégorie A, sans pouvoir bénéficier des bourses Erasmus simples comme les étudiants européens. Rappel concernant les cours de langue : La règle est la suivante dans les 3 universités partenaires : Les étudiants ne suivent pas de cours dans la langue dont ils sont natifs. Et ce, afin de ne pas créer des différences entre étudiants. En lieu et place, il a été décidé qu’ils devaient suivre des cours d’initiation ou de perfectionnement pour les autres langues du master : portugais, italien, français académique, anglais renforcé. 2 3/ Répartition des étudiants au S 4 : Paris Evora Liste A Shengjie Chai Valérie Roussel Nicaise Kossi Daniel Maldonado Lucia Sanchez Claude Metayer Liste B Wendy Espinal Ignacio Garcia Liste C Nevena Markovic Padoue Syed Salaque Carla Medina Aleksandar Vuckovic Mariangela Licordari Mattia Gusella 4/ Organisation de la mobilité internationale pour les étudiants européens de la catégorie B Voir tableau joint Rappel de la procédure : Les étudiants de la liste B, venant de l’Union Européenne, doivent effectuer une mobilité dans une des 4 universités partenaires du Master TPTI : Université de Tongji (Chine), UTFPr (Brésil), UNAM (Mexique) et l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso). Cette mobilité s’effectuera obligatoirement entre le S3 et le S4 (5 semaines entre janvier et mars), entre le S2 et le S3 (5 semaines entre août er octobre, pour les départs en hémisphère sud) ; sachant que lors du dernier Workshop International, le Professeur Lassina Koté a convenu avec l’étudiante intéressée pour une mobilité à l’Université de Ouagadougou la possibilité d’un départ en janvier 2012. Elle compte pour 5 crédits ECTS dans le cadre de l’UE4-‐2. Le choix de l’Université d’accueil se fait exclusivement en fonction du projet de recherche, après accord conjoint du Consortium et des professeurs contact TPTI-‐RI de chaque université. Suivant les accords bilatéraux, les étudiants français ne peuvent pas se rendre au Burkina Faso, les étudiants italiens ne peuvent pas se rendre au Mexique et les étudiants portugais ne peuvent pas se rendre au Brésil. Pour valider le parcours de mobilité, il faut : 1) Réaliser un projet de mobilité sous la direction du professeur contact de l’Université d’accueil. 2) Suivre et valider deux séminaires. La validation implique : la prise d'autonomie et d'initiative; l'organisation des données avec relevé de sources et bibliographie; la rédaction du projet de mobilité en anglais (maximum 30 pages, annexes non comprises); la rédaction de deux exposés de synthèse en anglais. La participation à un travail de terrain et/ou à un stage ne pourra être incorporé à la validation, en raison de l'impossibilité à les proposer à tous les étudiants, du fait de la diversité des dispositions juridiques des pays d'accueil. Ces travaux, s'ils ont lieu, seront néanmoins dûment mentionnés dans le Supplément du Diplôme et seront susceptibles de procurer un bonus à l'étudiant dans son résultat final, comme c'est actuellement le cas pour les stages effectués en Europe par les étudiants des pays tiers. 3 Bourse : Une bourse de l’EACEA de 3000 euros est proposée à chaque étudiant concerné par cette mobilité. La bourse est versée comme suit : 70 % dès la remise du billet d’avion et si nécessaire du visa, soit : 2 100 € 30 % dès le remise du rapport de stage, soit : 900 € Pour vous aider dans vos démarches, ci-joint, les contraintes liées aux déplacements dans les universités partenaires. A noter : l’organisation administrative est prise en charge par la coordination technique. L’organisation pédagogique est prise en charges par les professeurs référents. PROMOTION IV « AGORATPTI » 1) Jury de diplôme 11 étudiants ont obtenu la mention TB : Senda Ben Fredj : 16,786 – 3ème Marion Calone : 16,475 Alexandre Dos Ramos : 16 Tesfalidet Habitegiyorgis : 16,586 – 5ème Alberto Manzini : 17,8 – 1er Zied Msellem : 16,669 – 4ème Boubacar Sambare : 16,209 Reine Flora Saounde : 16,852 – 2ème Marine Sedan : 16,017 Daniela Uresty Vargas : 16,174 Yi Yang : 16,356 6 ont obtenu la mention B : Maddalena Chimisso : 14,829 Mariana Costa Zaidan : 15,629 Rosalia Di Mauro : 14,867 Armando Graça Quintas : 15,281 Isabel Lofita : 14,029 Gonbyanne Rouzonne Rose : 15,711 Points de jury : Alexandre Dos Ramos 15,911, point de jury + 0,089 = 16 Le résultat est remarquable. La promotion IV a été une promotion d’excellence, véritablement. Et, fait notable, la qualité des résultats est identique pour les étudiants des listes A et B. 4 2) Bilan de la Promotion IV : Les étudiants ont démontré une capacité à travailler en autonomie. Ils se sont montrés aussi très solidaires, tout le long du parcours. L’apprentissage en langue a été satisfaisant : l’initiation à l’italien et au portugais des étudiants francophones et anglophones s’est avérée efficace. Nombreuses perspectives d’inscription en doctorat (HERITECHS et doctorat classique). 3) Cérémonie de remise des diplômes : La cérémonie sera présidée par notre collègue Nicolas Vaicbourdt. Deux étudiants seront absents à la remise des diplômes : Tesfalidet, qui a du rentrer précipitamment en Ethiopie, pour des raisons familiales ; Camilla qui n’a pu revenir en France, en raison de sa santé. Ils seront représentés lors de la cérémonie par Sambaré Boubacar, le délégué de promotion. Contenu de la pochette remise lors de la cérémonie: - - Maîtrise d’Histoire de l’Université Paris 1 Diploma Supplement Le relevé de notes M2, de la coordination à partir duquel est édité le diplôme conjoint. A ce propos, par courtoisie vis à vis de l’Université coordinatrice à qui incombe l’édition du diplôme joint et pour éviter toute confusion, il est demandé expressément à Padoue de ne pas créer de doublon en distribuant systématiquement aux étudiants, comme c’est le cas actuellement, le relevé de notes nécessairement établi dans leur Université. Une attestation de diplôme signée par l’Université coordinatrice, en attente de l’envoi du parchemin signé par les trois présidents d’Université. Présentation du diplôme conjoint au délégué de la Promotion IV : Boubacar Sambaré Problème de traduction, se renseigner comment faire traduire légalement, puis faire une note à envoyer aux étudiants. Procédure d’équivalence des notes. Attestation d’obtention diplôme conjoint. Qui appose sa signature. 4) Signature du Diplôme Conjoint et envoi aux étudiants par l’Université coordinatrice : Rappel : la circulaire ministérielle fait obligation à l’université coordinatrice d’envoyer le parchemin dans un délai maximum d’un an après l’obtention du diplôme. Il ne faut donc pas perdre de temps et mettre en place une procédure très rigoureuse de signature par les trois présidents d’universités. Faute de quoi, nous risquons de graves ennuis (le tribunal administratif en France ne plaisante pas, avec ce type d’obligation …).: o Le document doit être finalisé pour la fin juillet, avec envoi par Evora et Padoue du contenu exact du texte à placer sur le parchemin, de manière à ne pas prendre de retard dans l’édition du diplôme en septembre. o Il faut impérativement que le parchemin soit mis à la signature à Paris en Septembre. o Il serait préférable de privilégier les envois à Evora et Padoue par porteur aux envois par courrier, de manière à éviter tout souci (perte des documents). 5 o Les navettes doivent impérativement être achevées en mars de l’année suivant l’obtention du diplôme, de manière à ce que l’Université coordinatrice puisse assurer l’envoi aux étudiants dans les délais. RECHERCHE ET COMMUNICATION (MERCREDI 4 JUILLET ) WORKSHOP INTERNATIONAL TPTI 1) Publication du Workshop « Afrique » Le transfert des éditions Colibri vers les éditions de l’UTBM permet de réaliser une économie de près de 40% des coûts d’édition (3400 euros au lieu de 5000) sans réduire les prestations au contraire puisque le nouvel éditeur comprend dans le prix une relecture des textes en amont, et service de diffusion en aval avec mise en vente d’un quart des volumes imprimés. Par contre, cela a quelque peu retardé la publication, qui interviendra début octobre prochain. Mais cela rend possible la publication des actes des workshops IV et V, ainsi que l’ouverture des autres collections, quelque peu laissées en friches à ce jour. 2) Planning de publication du Workshop « Patrimoines de l’Ingénierie » Publication se fera en français et anglais, comme il a été habituel jusque là. Cette règle sera maintenue pour l’ensemble de nos publications. Ana Cardoso de Matos va demander leurs textes aux auteurs pour le 30 octobre 2012. Les délais doivent être impérativement tenus, eu égard à la charge de travail qui va se présenter entre décembre et février, eu égard à notre renouvellement (gestion des candidatures EM). Il est indispensable de demander à Marine Sedan (patrimoine des concessions à Tianjin) qui aurait dû faire une présentation si nous le lui avions demandé, car elle est en plein dans le sujet, d’écrire un petit article. AFG y tient absolument, pour réparer ce qui est en l’état une injustice. Une question reste posée, celle de la relecture en français des textes rédigés par des francophones, qui n’a pas véritablement été assuré pour le workshop Afrique, Benjamin Ravier ayant été affecté à une autre tâche (publication d’e-Phaistos, la revue en Histoire des Techniques du CHT). 3) Workshop promotion V : « Patrimoine de l’eau » Le thème du « Patrimoine de l’eau » a été accepté comme thème du Workshop pour la promotion 5. Il est rappelé qu’il ne s’agit pas d’un colloque, mais bien d’un workshop, permettant la rencontre des chercheurs confirmés et des jeunes chercheurs (masterants TPTI et doctorants HERITECHS), sur le modèle des masterclasses en Histoire des Techniques qui fonctionnent avec succès à l’UP1 depuis maintenant 5 ans. Parmi les étudiants susceptibles d’être intéressés : Daniel Maldonado, Mattia Gusella, Li Guo, Yi yang, Erika Bossum, Mathilde Pilon. Il peut y en avoir d’autres… Ne pas oublier que la journée comportera la présentation de leurs projets par l’ensemble des étudiants de la promotion. Il est impératif pour la préparation que le timing soit respecté, sur le modèle adopté pour les deux premiers workshops : 30 septembre : date limite pour le choix des intervenants 30 novembre: date limite pour l’envoi des titres de communication et résumés fin février : date limite pour l’envoi des textes (pré-actes). Responsable de l’organisation : Gigi Fontana 6 NEWSLETTER La sortie de la Newsletter de Juillet n’a pu être réalisée, faute d’un bon fonctionnement du comité de rédaction, et ce, malgré toutes les alertes envoyées par le secrétariat scientifique au coordinateur actuel de la publication. Les modalités de fonctionnement sont donc rappelées : 1) La maquette (nombre, taille et organisation des rubriques) a été mise en place par le directeur de publication, en l’occurrence, AFG. 2) Sur cette base, il revient au CR, composé depuis 2 ans, de Mathieu Flonneau actuellement en charge de la coordination, Ferdinando Fava et Antonia Conde, de s’occuper du remplissage des rubriques. Il doit, pour ce faire, trouver des auteurs parmi les étudiants, doctorants et visiting scholars, entrer directement en contact avec eux, effectuer auprès d’eux les relances nécessaires, relire et corriger leur travail. Il est rappelé, en prenant pour exemple, le travail du Pr Fontana à Padoue pour la Newsletter en Histoire économique, et celui à Paris, de la revue e-Phaistos en Histoire des Techniques, de prévoir le remplissage avec un numéro d’avance de manière à éviter toute surprise. C’est d’autant plus facile que les rubriques sont toujours les mêmes, et bien normées quant au nombre de signes… 3) Le secrétariat a pour rôle : a. de vérifier l’avancée du travail et d’effectuer les relances auprès du CR lorsque cela s’avère nécessaire ; b. de préparer l’état de l’art (vérification à mi-terme de l’avancée des travaux) et de l’envoyer au bureau du master (personne responsable pour 2012 : Gigi Fontana) ; c. d’assurer la mise en forme définitive et l’édition de la Newsletter. 4) Un contrôle sera effectué par l’un des membres du bureau du master (Pr. Fontana pour l’année 2012), à mi-terme de la gestion. Le chronogramme est donc le suivant : Pour année X : - n° X-1 : o réunion du CR en Janvier ; répartition des tâches ; auteurs contactés avec une deadline pour fin mars ; o état de l’art vérifié par le bureau à la mi-avril ; o relecture entre mi-mai et fin mai o envoi des textes pour leur mise en forme début juin ; o sortie en juillet, pour le workshop - n° X-2 : o réunion du CR en juillet; répartition des tâches ; auteurs contactés avec une deadline pour fin septembre; o état de l’art vérifié par le bureau à la mi-octobre ; o relecture des textes par le CR entre 15 et 30 novembre o envoi des textes pour leur mise en forme début décembre o sortie le 10 janvier HERITECHS Le bilan à début de parcours d’HERITECHS est très satisfaisant, puisque nous enregistrons cette année une dizaine de candidatures. Et nous bénéficions du label OMJ, grâce auquel nous pouvons proposer deux bourses doctorales aux étudiants. Cela signifie que nous atteignons quasiment notre capacité d’accueil, au bout de la deuxième année, et cela quasiment sans publicité ! Qui plus est, les candidatures sont tout à fait remarquables. Il est évident que nous 7 avons touché juste en ouvrant à la fois un domaine, l’Histoire appliquée, et une compétence doctorale professionnalisante. Beaucoup de travail reste à faire cependant, comme l’a montré la décision de ne pas présenter de candidature EMJD. Disons qu’il reste des difficultés administratives à aplanir, en particulier : 1) la question du paiement des droits d’inscriptions dans les deux universités d’accueil, en cas de co-tutelle, qui ne devrait pas intervenir, puisqu’il y a à la fois co-tutelle et signature d’un MOA. 2) à l’heure actuelle, l’école doctorale d’Histoire de l’UP1 Sorbonne, est la seule à avoir habilité HERITECHS, en tant que programme d’Histoire appliquée. Cela rend impossible la délivrance d’un diplôme en Histoire appliquée par les autres Universités SHS : Padoue, Evora, Sfax. Mais notre plus gros point noir est l’absence de recherche commune : il y a des recherches juxtaposées, des recherches pratiquées en commun par un ou deux partenaires, mais pas de recherche commune à l’ensemble des partenaires. Or, nous l’avons vérifié, lors de notre tentative de candidature : les EMJD sélectionnés ne sont pas seulement des réseaux, ce sont de véritables espaces communs de recherche concrétisés par des séminaires communs et des programmes communs de recherche, dans lesquels s’inscrivent les travaux des doctorants. Rappelons qu’HERITECHS, programme doctoral en Histoire appliquée, n’est pas un réseau comme il est parfois dit, mais un parcours doctoral adossé à un réseau, ce qui n’est pas la même chose. Ce parcours se caractérise par l’obligation pour l’étudiant : 1) d’incorporer un stage professionnalisant d’un minimum de six mois à sa formation ; 2) d’être encadré par un comité de thèse comprenant à la fois des Académiques et des Professionnels ; 3) de fournir un rendu final comprenant : a) un mémoire original en Histoire de 450 pages ; b) dans le cas d’une co-tutelle pluridisciplinaire, un mémoire complémentaire dans la seconde spécialité ; c) un rapport de stage ; d) enfin, une présentation d’ensemble justifiant de la cohérence du parcours ; 4) Le jury final est organisé de manière à obtenir le label européen et la soutenance doit donc obligatoirement avoir lieu dans deux langues européennes, et comporter des représentants de deux universités européennes distinctes des universités d’inscription. Bien évidemment, il ne doit pas s’agir du comité de thèse. Le programme fonctionne sous forme de doctorat sandwich avec : 1) pour les étudiants inscrits dans le cursus HERITECHS de Paris 1, en inscription unique ou en co-tutelle avec Padoue ou Evora ou Sfax, la réalisation du stage professionnel d’un minimum de six mois et/ou la mobilité dans l’université de cotutelle en deuxième année ; 2) et pour les étudiants inscrits dans un cursus pluridisciplinaire (Paris 1 + Turin/Alicante/Curitiba) la présence en année 2 dans l’université de seconde spécialité, avec de préférence, la réalisation du stage dans le pays concerné (mais le stage peut aussi se faire en France, avec deux périodes de 3 mois). En l’état, eu égard à l’absence de reconnaissance d’une spécialité en Histoire appliquée par les ED de Padoue, d’Evora ou Sfax, les doctorants « plurisdisciplinaires » ne peuvent prendre leurs inscriptions qu’à l’UP1 Sorbonne pour la partie SHS. La réponse à cette véritable difficulté consiste à faire habiliter les professeurs de Padoue, d’Evora ou Sfax à l’UP1. Il faut savoir toutefois que la Sorbonne est très sourcilleuse à cet égard : les habilitations doctorales se font au compte-goutte, pour une thèse précise (il n’y a pas d’habilitation « générale » et si l’ED d’Histoire se rend compte d’un emploi abusif de la supposée qualité obtenue, il est évident qu’elle ne donnera pas son feu vert une seconde fois). Le CV des collègues est vérifié de manière très sourcilleuse, en particulier l’équivalent d’une « habilitation à diriger des 8 recherches » est demandé ; le dossier doit être accompagné d’une lettre de motivation, et le dossier doit obtenir l’accord du directeur du laboratoire dans lequel le doctorant sera inscrit. Il n’est pas annexe de rajouter que le projet de thèse doit être lui-même d’une très grande solidité. Les dossiers de demande d’habilitation sont à déposer en septembre. J’insiste sur le fait qu’il n’y a aucun passe-droit, y compris de la part de professeurs que vous pensez « amis », et que les acceptations sont délivrées au compte-goutte. J’insiste encore : HERITECHS a été habilité sous bénéfice d’inventaire, et nous avons obligation d’avoir un membre de l’ED dans notre Quality Board. Si les travaux « historiques » des doctorants qui doivent sortir l’année prochaine (Manga, Mohamed, Aimé. NB. A ce jour, Carolina ne rentre pas dans les spécifications HERITECHS : absence de stage), sont appréciés favorablement, tout ira bien. Si ce n’est pas le cas (et là encore, la barre est placée très haut, puisque le référent doctoral, ce sont les meilleurs étudiants en histoire de France : les Normaliens), un terme sera mis à l’expérience. Nous n’avons donc pas le droit à l’erreur. En termes de programmes de recherche, il nous revient rien moins que construire un domaine neuf de recherche historique en histoire appliquée en fournissant un encadrement en termes d’outils et de concepts sur la recherche appliquée. Lors de la dernière réunion HERITECHS, à laquelle ont assisté de manière continue : Prague, Padoue, Paris et Sfax, deux axes potentiels de recherche potentiels ont émergé, à quoi s’ajoute un troisième axe proposé par Padoue, dans cette rencontre du CSLM : 1) l’axe patrimoine de l’hybridation technique, proposé par l’Université de Sfax, intéresse Paris, Prague et Evora ; 2) l’axe patrimoine de l’eau – soutenabilité et eau – soutenabilité culturelle de l’eau, proposé par Paris, intéresse l’UTFPr et Alicante ; 3) l’axe Ville et industrie, proposé par Padoue, intéresse Sfax et Evora. Il est évident que les approches peuvent être croisées. L’important est de monter un ou deux projets pour pouvoir les placer sur les programmes national, international ou européen. Mais cela doit commencer par l’ouverture d’espaces de discussions communs, qui permettent aux chercheurs et doctorants du Programme de se rencontrer, d’échanger concepts et études de cas, et d’avancer dans la définition de problématique. Les propositions sont les suivantes : 1) Les trois séances du webminar commun (TPTI + HERITECHS) aura pour thème : Comment les villes ont abordé la question des friches désaffectées pour l’urbanisation ? Attention, il s’agit bien de séminaire de recherche, avec un positionnement général du thème, une intervention de 40 minutes maximum, suivi d’une discussion générale. 2) Il a d’ores et déjà été envisagé une réunion commune à Prague autour du CFFRES sur le thème de l’Hybridation technique à l’automne prochain (novembre ?). Il serait souhaitable d’envisager une publication type « Workshop International ». (Organisation : Les laboratoires prennent en charges les frais d’hébergement et les organisateurs prennent en charges les autres frais de séjour). 3) L’Académie François Bourdon au Creusot a donné son accord pour recevoir un Erasmus Intensive Program, qui sera proposé à l’Europe sur le thème : Environnement technique historique (organisation UP1). 4) Enfin, Padoue se propose d’organiser l’université d’été qui manque à HERITECHS, et qui devrait être le pilier essentiel de la rencontre de travail chercheurs/doctorants. C’est là une pièce majeure de la construction d’un espace de recherche commun. Il est certain enfin, que participer à HERITECHS oblige à la transparence en matière de programme de recherche, faute de quoi le niveau de confiance indispensable pour passer du statut de réseau, somme toute très banal et peu dynamisant, quoiqu’il fasse partie des mots clés dans le vocabulaire de recherche contemporain, à celui de partenariat. 9 LE FUTUR DE TPTI jeudi 5 juillet 2012 PROMOTION VI (2012-2014) 1) Inscriptions en cours Phase d’inscription possible jusqu’en septembre 2012. Actuellement, nous avons 5 candidats : 2 bourses OMJ (attribution confirmée le 6 juillet) et 3 candidats en recherche d’une bourse nationale. Montant des frais de participation (rappel) : 1 500 € pour les non boursiers 2 000 € pour les boursiers (OMJ). Rappel : il y a la possibilité pour un étudiant de suivre un seul semestre. Le coût est de 500 €. L’étudiant reçoit une attestation pour ce suivi. Cette possibilité existe depuis au moins 2 ans, mais n’a jamais été utilisée par personne, ni même fait l’objet de publicité… 2) Répartition des étudiants ETUDIANTS OMJ NOMS MOBILITE de spécialité lieu et date REFERENT (mettre U S4) 1. Sarah JEMIAI (Tunisie) – Bourse OMJ Alicante – 1er/02/2013 A.F. Garçon 2. Monica JORGE DA COSTA (FrancoPortugaise) Paris 1 – Bourse OMJ Sfax - 1er/02/2013 G. Zucconi 3. Ghaya SLIM (Tunisie) – Bourse OMJ Alicante 1er/02/2013 G. Zucconi Le semestre 4 se fera pour ces 2 étudiants à Paris 1 Etudiants non OMJ : NOMS MOBILITE REFERENT 1. Moussa Moriba DIAKITE (Mali) Pas de mobilité de spécialité mais un stage A. Cardoso de Matos 2. Abdoulaye GAYE (Sénégal) Pas de mobilité de spécialité mais un stage L.G. Fontana 3. Lydie OUMANDJI (Centrafrique) Pas de mobilité de spécialité mais un stage M. Giampieretti 10 4. Amare AWEGICHEW (Ethiopie) Pas de mobilité de spécialité mais un stage F. Themudo Barata La mobilité de spécialité est incluse dans le cursus pour 5 crédits ECTS. Cela a été l’une des conditions de l’obtention du label OMJ, et donc des bourses. La mobilité de cursus est le même que pour les 4 premières promotion. Le basculement Evora/Padoue pour les S2 et S3, auquel nous sommes tenus puisque nous avons été habilités en proposant cette structure, se fera pour la promotion VII (2013-2015). Elle sera facilitée par le fait que la promotion VI sera moins étoffée que les précédentes. Si les 6 candidatures se confirment, cela fait 2 étudiants au S4 par université, un chiffre qui montera à 3 dans le cas, peu probable, d’une promotion composée de 9 à 10 éléments... Il est vrai que Padoue recevra ensuite au même semestre deux promotions. Rappelons toutefois que c’est ce que fait Evora depuis 5 ans : il était juste de « tourner », d’autant que c’est indispensable à la bonne gestion de nos étudiants de la catégorie B. Rappelons aussi que personne ne revendique le doux privilège de recevoir les étudiants les premiers… A noter : un problème d’organisation (coût) avec l’ouverture de cours en français à Evora et Padoue, pour une promotion inférieure à 10 étudiants. Il n’y a pas d’Université d’été à Barcelone… Elle pourrait être remplacée par l’Université d’été TPTI/HERITECHS à Padoue. 3) Intitulé de la formation L’appellation pour la promotion 2012-2014 : Master Européen TPTI (et non master Erasmus Mundus), avec label OMJ (à surtout ne pas oublier). Par contre le logo EACEA MEM TPTI est valide pour la promotion V (donc jusqu’en juillet 2013), et de nouveau pour la promotion VII (donc à partir de septembre 2012, pour la phase de candidature). Voir comment valoriser la labellisation Europe-Méditerranée. 4) Budget et Réorganisation administrative Le budget est réduit de moitié du fait de l’absence de financement EACEA pour la promotion VI. TPTI Paris est dans l’obligation de réduire la voilure : le secrétariat ne se composera plus que 2 personnes, de manière à entrer dans les barèmes d’encadrement habituel aux masters à Paris 1. Il est essentiel en effet de maintenir le cœur de l’équipe pour le basculement du master vers la formation en alternance et formation continue (formation payante). Ce basculement est en cours : il vient d’être accepté par le CEVU à Paris 1, et sera soumis à l’AERES (agence ministérielle) et à la région Ile-de-France en septembre prochain. Ouverture prévue en 2013 pour la formation en alternance et 2014 pour la formation continue. Cadre général de convention : Il faut absolument vérifier l’état de conventionnement entre la Sorbonne et Padoue et mettre en place une convention générale entre Evora et Padoue. LES PROMOTIONS A VENIR… Le futur de TPTI n’est pas lié à l’Europe. L’Europe est un plus, du « co-funding », et jamais le master ne retrouvera auprès de l’EACEA le confort financier des années d’avant-crise. L’objectif commun du nouveau partenariat TPTI est donc : 1) d’arrimer le parcours comme branche internationale de nos diplômes respectifs en le proposant comme diplôme conjoint ; 2) de dynamiser les candidatures ; 2) et de développer un véritable fundraising. 1) Fundraising 11 Quelles sont les possibilités de fundraising ?? - Eramus Teaching Staff : jamais utilisé à ce jour !!! - Leonardo da Vinci (pour les stages) - Programme Marie Curie 2020. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 18 septembre 2012 - European Science Fundation. A noter que l’équipe TPTI devant être réduite à Paris, et le secrétariat scientifique ayant en charge HERITECHS, il ne sera plus possible à la coordination de prendre seule en charge la recherche de financement, comme cela a été le cas jusqu’à aujourd’hui… Qui peut prendre en charge ces projets ? Felipe se propose pour les Marie Curie ; Il y a aussi Francesca Mura, qui doit être recrutée à l’Université de Padoue. 2) Dynamiser les candidatures Il faut rendre le site plus attractif. Faire valoir davantage la qualité des membres du Consortium (projet européen, qualité de l’enseignement, qualité du réseau). Indiquer : 1/ Le contenu des cours ; 2/ Les résultats et le post master : que sont ils devenus ? 3/ La qualité des professeurs : plus professionnels qu’académiques ; 4/ Le réseau ; 5/ Faire des mini vidéos, 1 minute consacrée à l’activité de l’étudiant, 1 minute interview d’un professeur qui parle de son université, 1 minute de présentation du Consortium, 1 minute le témoignage d’un professionnel qui a embauché un étudiant TPTI. Cela peut être fait en plusieurs langues (français, anglais, portugais, italien, espagnol, arabe et dialectes locaux). 6/ Mettre sur le site, et sur Youtube, la cérémonie de remise de diplômes. 3) TPTI, branche internationale de nos masters respectifs Une erreur fatale serait de se reposer sur la structure Erasmus Mundus sans rien faire : il faut bien se rappeler que l’EACEA réduit le niveau de bourses à mesure que le master avance en âge, de manière à le placer progressivement dans une situation de co-funding, puis à lui donner sa totale autonomie. Chaque université doit donc considérer la réhabilitation comme un outil pour construire dans sa structure l’autonomie financière du parcours. C’est ce qu’à fait Paris en plaçant TPTI comme branche internationale d’un master « indifférencié », c’està-dire à la fois recherche et « professionnel ». Le projet présenté en séance sera envoyé au consortium après finalisation du travail pour l’AERES. Nous attendons l’équivalent de Padoue et Evora pour la mobilité de cursus et des autres universités partenaires pour la mobilité de spécialité. PS. Il est à noter que l’EACEA, dans sa lettre d’habilitation de TPTI 2012 a souligné le fait que deux diplômes partie prenante du parcours n’étaient pas habilités : celui de Prague et celui d’Evora. C’est donc un dossier administratif qu’il va falloir ouvrir très rapidement : car il est noté que cela doit être impérativement résolu pour février 2013. Bon été à tous, 12 Le team TPTI Paris 1 13