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Entrevue avec Victor Boyer
Le Northcote et l’histoire de la viande de chien
Ben, y’avait un vieil homme qui m’a raconté qu’avant le début de la rébellion, ils étaient
à St. Louis... [Inaudible] ... mon père n’était pas encore né... [Inaudible]... la rébellion,
mais mon grand-père était né et mon arrière-grand-père se battait aussi dans la rébellion.
Et euh, tous les gens de St. Louis, là-bas, le long de la rivière, ils ont déménagé à quatre
miles d’ici. Ils disaient que le Northcote, il n’était pas encore arrivé, il arrivait, il était
censé venir du nord. Et ils étaient censés tuer tout le monde le long de la rivière, alors ils
ont déménagé à environ quatre miles de là. J’ai demandé au vieil homme, j’ai dit, c’est
comme se rapprocher du feu, mais il a dit, c’est ce qu’il m’a dit, le Northcote arrivait et il
était censé arriver et tuer tout le monde sur les bords de la rivière, des deux côtés, alors ils
ont tous déménagé ici. Il y avait, avant d’arriver au plat ici, il y avait un gros bosquet, ils
sont tous allés là. Alors j’ai demandé au vieil homme, il avait 10, 12 ans au moment de la
rébellion, ben c’est se rapprocher, il a dit, on devait tous être tués, il a dit, et il y avait un
vieux, il avait des chiens et tout là-dedans, dans leur campement là. Mme Ouellette, il
m’a raconté, il ne savait son prénom, il a dit vous allez euh, elle a tué tous les chiens pour
qu’ils n’aboient pas la nuit, vous savez, ils avaient peur et elle a fait de la viande séchée
avec, avec tous les chiens, et le vieux bonhomme a dit, oh j’en ai mangé et c’était pas mal
bon, ouais.