Nouvelles des hôpitaux - Coordination Nationale

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Nouvelles des hôpitaux - Coordination Nationale
Nouvelles des hôpitaux :
ARIEGE
-PUBLIÉ LE 11/08/2011 09:39 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
CHIVA et centre hospitalier du pays d’Olmes
(CHPO): «il faut le voile de fumée», selon FO
FO communique, au sujet des centres hospitaliers du Pays d'Olmes et du Val d'Ariège.
«L'ARS a communiqué le 29 juillet dernier sur des « propositions » pour le CHPO qui
impliquent le CHIVA c'est pourquoi comme à son habitude Force Ouvrière parle d'une seule
voix dans les 2 établissements. L'ARS a tranché après des mois d'un silence qui a entretenu
localement des fantasmes et des postures parfois dérisoires voire irresponsables. La
communication de l'ARS est claire sur le contenant (construction d'un bâtiment neuf) mais le
contenu et la réalisation concrète de ce contenu
(c'est à dire l'essentiel dans un hôpital ) restent flous voire inquiétants. On ne peut que se
réjouir qu'il existe des engagements sur un bâtiment neuf et que, malgré une situation
financière beaucoup plus dégradée, le CHPO ne pâtisse par d'un plan de retour à l'équilibre
comme le CHAC. On observe que l'ARS adopte un schéma plaçant le CHIVA au centre dans
le cadre d'un partenariat avec un CHPO « satellisé » qui assure une offre de soins « de
proximité ». Le détail des modalités (service d'urgence; blocs opératoires ouverts
3jours/semaine et pour certaines spécialités ;soins postopératoires) découle du schéma retenu .
Pour autant, le schéma retenu est il satisfaisant voire assuré?
D' importantes zones d'ombre
2011/2015 : tout reste à préciser sur le contenu c'est à dire : « l'activité » des blocs au CHPO
de 2011 à 2015 : le schéma présenté ressemble à un SAS où rien ne change d'ici à 2015;
quelle activité ? modalités de mobilisation des acteurs de santé pour soutenir l'activité du
CHPO; y a t'il une offre de praticiens nouveaux par l'ARS ? s'il n' y a pas de praticiens
nouveaux, sur quelle base les praticiens du CHIVA assureraient ils cette continuité (en dehors
du volontariat) ?; et dans ce cas, impact sur les équipes de soignants : les soignants se
verraient ils imposer de suivre les praticiens au CHPO?
2/ financement des déficits du CHPO: assurés de façon autonome par l'ARS et sans impact sur
les autres établissements ?
3/ impact sur l'organisation du travail au CHPO et au CHIVA et notamment : impact sur les
contractuels des 2établissements ?un redéploiement du personnel est il envisagé dans les 2
établissements?
A partir de 2015 :
sur les blocs opératoires: on ne peut qu' être admiratif sur les précisions de fonctionnement
des blocs du CHPO à un horizon aussi lointain et surpris que leur activité baisse juste quand
l'environnement se sera amélioré! Qui peut dire quelle sera la réalité de l'activité d'ici 4 ans et
qui peut affirmer que ce schéma très « conceptuel «ne sera pas affecté !?
- les lits nouveaux SSR seront ils pris sur des hôpitaux ariégeois et lesquels ?
D'une façon générale, les personnels et les patients peuvent compter sur la vigilance de F O A
cet égard et sans délai nous demandons l'inscription de ce dossier à l'ordre du jour de la
première instance de la rentrée dans les 2 établissements concernés avec notamment les
questionnements qui précèdent».
PUBLIÉ LE 03/08/2011
09:29 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
Nouvel hôpital de Lavelanet : du rêve à la réalité
Il n'y aura pas d'interruption des activités chirurgicales au CHPO jusqu'à
mi 2015, date d'ouverture du nouvel hôpital
La nouvelle d'un projet de construction d'un nouvel hôpital à Lavelanet a été accueillie avec
un grand soulagement (voir « La Dépêche » du 30 juillet). La proposition faite par l'agence
régionale de la santé aux élus ariégeois et à Christian Lavigne, directeur du CHIVA, a procuré
une réelle satisfaction, même si cette opération n'en est qu'au stade du projet. L'avancée est
très importante.
« Aujourd'hui, c'est une réalité, les choses sont positives explique Marc Sanchez, maire de
Lavelanet et président du conseil de surveillance du CHPO. J'ai eu un rôle de fédérateur et
grâce au travail de tous les groupes, élus, syndicats… avec le soutien de la population, un
projet a été ébauché, avec un bloc de chirurgie. C'était l'enjeu, mais on peut être satisfaits
aussi en ce qui concerne les consultations avancées. Oui, il y a beaucoup de points positifs sur
l'annonce officielle. »
En mettant en avant l'entente parfaite pour défendre le CHPO, l'élu lavelanétien souligne le
travail réalisé « ensemble ». Mais tous les doutes ne sont pas levés, dont celui qui peut
apparaître le plus importants : les contraintes financières. Une réunion à ce sujet aura lieu très
vite.
« J'espère que ce projet, qui doit redonner la confiance, verra bien le jour sur un terrain cédé
par la commune, situé dans la continuité de la maison de retraite, précise Marc Sanchez.
J'espère aussi que les bonnes relations avec le CHIVA se confirmeront pour accomplir un
travail en intelligence et efficacité ; je veillerai à ce que les échéances soient respectées. » A
noter qu'un autre terrain est en réserve au cas où…
Gabrielle Pousse, déléguée CGT au CHPO, a accueilli la nouvelle favorablement, avec une
grande satisfaction. « La construction de ce nouvel hôpital est une très bonne nouvelle, surtout
quand on se souvient qu'il y a un an nous avions proposé cette construction et qu'on nous avait
répondu Non, on rêve, rappelle la responsable syndicale. Un terme qui m'est resté gravé. »
Une partie de la chirurgie, celle dite ambulatoire, a été sauvée. Gabrielle Pousse souhaite aller
plus loin, jusqu'à obtenir une chirurgie complète ? « Pourquoi pas ? interroge-t-elle. Mais il y
a une autre étape à franchir, celle des moyens pour mettre en œuvre tous les services ; il faut
aller vite, nous avons perdu trop de temps. Et il faut remercier les élus, les associations, les
usagers de leur détermination pour que l'ARS s'exprime par écrit. Le combat continue, il faut
maintenant amender ce projet. »
PUBLIÉ LE 30/07/2011 08:40 | J. -CH. T.
Lavelanet. Un nouvel hôpital verra le jour
L'Agence régionale de santé de Midi-Pyrénées a reçu hier les élus de l'Ariège ainsi que
Christian Lavigne, directeur du CHIVA. Après plusieurs mois de concertation avec les élus et
les professionnels de santé, il s'agissait de faire des propositions définitives.
L'Agence régionale de santé propose la construction d'un nouvel hôpital à Lavelanet sur un
terrain donné par la mairie.
Xavier Chastel, directeur général, explique : « Cette importante décision de l'ARS souligne
l'intérêt qu'elle porte aux soins de proximité de qualité pour les habitants de ce bassin de
santé. En tout état de cause, il est important que les médecins généralistes et la population
reprennent confiance en leur hôpital afin qu'un nouvel essor soit pris.
L'investissement sera de 16 millions d'euros. L'ARS demande une aide des collectivités
locales de 2,5 millions d'euros. Soit un investissement de 13,5 millions d'euros pour l'ARS. »
LES TRAVAUX DÉBUTERONT EN 2013 POUR UNE OUVERTURE MI-2015
Ce nouvel hôpital comprendra les services suivants : un bloc opératoire qui fonctionnera trois
jours par semaine et qui réalisera des interventions chirurgicales ambulatoires dans les
spécialités suivantes, ortho-traumatologie, vasculaire, ophtalmologie ainsi que des
endoscopies digestives ; un service d'urgence associé au CHIVA ; un service d'hospitalisation
complète et une hospitalisation de jour en médecine ; une filière de prise en charge des
personnes âgées comprenant des lits de court séjour gériatrique, un service de soins de suite et
de réadaptation pour les personnes âgées ainsi qu'une équipe mobile de gériatrie et une
consultation mémoire ; un service de radiologie conventionnelle ; un centre périnatal de
proximité (CPP) dont les horaires d'ouverture seront étendus.
De plus, les équipes de spécialistes du centre hospitalier du Val-d'Ariège (CHIVA) assureront
des consultations avancées qui, aujourd'hui, font défaut à Lavelanet, notamment en
anesthésie, en cardiologie, en orthopédie, en chirurgie viscérale, en diabétologie, en
pneumologie.
Sont confirmées, par ailleurs, les présences des spécialistes du CHIVA qui se déplacent déjà
en addictologie, en pédiatrie, en gynéco-obstétrique, en médecine d'urgence. Xavier Chastel
poursuit : « Le projet médical ainsi que ses conséquences en terme organisationnel seront
soumis aux instances des deux établissements avant toute mise en œuvre. Il n'y aura pas
d'interruption des activités chirurgicales au CHPO ; l'hôpital se concentrera sur la chirurgie
ambulatoire avec les praticiens actuels. Il n'y aura plus de recours aux médecins intérimaires,
excepté pour l'anesthésie de manière transitoire, afin de permettre l'exercice de la chirurgie
ambulatoire. La direction sera assurée par le directeur du CHIVA. Le CHPO conserve son
propre conseil de surveillance et ses instances. Un directeur adjoint sera nommé par le
directeur du CHIVA pour suivre le CHPO. Le service d'hospitalisation sur le site de Cassin
sera fermé ; le site de La Soulano regroupera l'ensemble des activités hospitalières le temps de
la construction du nouvel hôpital. La capacité du service de soins de suite et de réadaptation
sera portée de 35 à 45 lits. Les lits d'hospitalisation de jour de médecine actuellement situés
auprès de l'EHPAD seront rapatriés sur le site de La Soulano. »
PUBLIÉ LE 07/07/2011 08:55 | LADEPECHE.FR
Le 22/07/2011
Collectif de Lavelanet. CHPO : des avancées à
transformer
Les leçons tirées du rendez-vous à l'agence régionale de santé, le 29 juin, à Toulouse, par les
membres du collectif, syndicats et élus pour la défense du CHPO ne sont pas restées lettre
morte. Devant la détermination du collectif et des actions déjà définies en place, l'ARS a
réagi, certaines propositions ayant été « entendues ». Un émissaire de cette dernière a été reçu
lundi par Marc Sanchez, le maire et président du conseil de surveillance du CHPO. « J'ai reçu
une personne officiellement mandatée pour apporter ce qu'on peut appeler une avancée dans
la lutte que nous menons pour défendre le CHPO, à savoir que le projet médical avec la
coopération CHIVA-CHPO et ouverture de postes partagés sera discuté au cours d'une
réunion qui se tiendra fin juillet et que les contrats des médecins intérimaires seraient
reconduits jusqu'au recrutement afin de ne pas provoquer une rupture de l'activité du bloc
opératoire. Car on en reste persuadés maintenant que s'il y a rupture, il y aura fermeture. »
Une consultation avancée, toute proche, qui peut, qui doit apporter la réponse d'espoir
attendue, « maintenir la continuité des contrats, maintenir l'activité. Et quel que soit son coût,
ce sera d'ailleurs l'élément central et capital pour la suite lors de cette réunion de fin juillet »,
avance Frédéric Birebent, CGT. « On veut effectivement une position rapide sur les contrats,
il faut éviter la rupture et aboutir dans ce projet médical qui sauvera le bloc opératoire mais
aussi d'autres services et qui guidera le nouvel hôpital ; c'est la confiance qui revient »,
renchérit Marc Sanchez. Pour « Gaby » Pousse, CGT du CHPO : « La tempête se calme ; si
ce n'est pas une nouvelle manœuvre, force est de constater qu'il y a avancée. On s'était placés
en posture de résistance et de combat contre la suppression des intérimaires, c'est en passe de
se résoudre et le calendrier est aujourd'hui plus favorable ». Des essais ont été marqués, il faut
les transformer. Du coup, la manifestation prévue le jeudi 21 juillet, à Lavelanet, est
suspendue. Elle sera « remplacée » par une réunion publique au Marché-Couvert, à 18 heures,
le vendredi 22 juillet.
Quant à la sécurité sanitaire du pays d'Olmes, elle fera l'objet prochainement non pas d'une
table ronde, mais d'une réunion avec les services concernés de la préfecture.
AVEYRON
PUBLIÉ LE 06/07/2011 07:40 | JÉRÔME MANGENEY
Villefranche-de-Rouergue. Grogne massive des
salariés du centre hospitalier
Face à une « détérioration des conditions de travail », les personnels du centre hospitalier
général se mobilisent, à l'aide notamment d'une pétition qui a rassemblé 72 % de mécontents.
Le conflit était parti pour se régler « en famille », les contestataires ne souhaitant pas plus que
cela le médiatiser. Mais, pour eux, « la coupe est pleine ». Après une multiplication d'actions
de dialogue puis de protestation, les personnels du centre hospitalier ont décidé de porter leur
malaise sur la place publique, représentés par leurs syndicats FO et CGT.
Leurs griefs ? Des plannings sans cesse modifiés, des rappels sur temps de repos en cas
d'arrêts maladie des collègues, des effectifs trop réduits, l'ouverture ou l'extension de services
sans personnel supplémentaire, et un manque revendiqué de respect de la hiérarchie envers les
agents. « Et, cerise sur le gâteau », explique Rose Hérail, secrétaire syndicale FO, « en 2011,
il n'y aura pas de stagiarisation hormis les infirmières ». C'est-à-dire qu'aucun des contractuels
de l'établissement hormis certaines infirmières n'accédera à une année de stage nécessaire à la
titularisation dans la fonction publique. Bref, CGT et FO dénoncent « une politique de rigueur
au centre hospitalier ».
La grogne des personnels a débuté en octobre 2010. Il y a eu trois rencontres avec la direction
« sans aucune réponse positive sur quoi que ce soit », dénoncent les syndicalistes. Puis c'est
un premier tract qui circule.
CRESCENDO
Ensuite, les élus du personnel apprennent plutôt tardivement, le 14 juin, en comité technique,
que seules seraient stagiairisées les infirmières. Ils quittent l'assemblée, de colère.
Réuni en assemblée générale (AG) le 20 juin, le personnel prend la décision d'une pétition
ouverte de préférence aux titulaires, « pour ne pas faire courir de risques aux contractuels ».
Le résultat ? 72 % du personnel concerné est signataire. L'AG en question décide également
d'envahir le conseil de surveillance (conseil d'administration), le 30 juin dernier. Les pétitions
sont déposées et une motion est lue.
« Le personnel s'investit beaucoup, et il n'y a pas de retour », déplore Rose Hérail. « La bonne
santé de l'établissement, c'est au personnel qu'on la doit. Qu'on ne gère pas cet hôpital comme
une entreprise privée, car c'est incompatible avec nos missions de service public ».
repères
Le chiffre : 458
signatures > Réunies. C'est le nombre de pétitionnaires. Il s'agit de 458 titulaires sur les 640
que compte l'hôpital général, soit 72 % des effectifs de cette catégorie largement majoritaire.
« je réponds en chiffres »
Le directeur de l'hôpital, Alain Nespoulous, souhaite répondre aux griefs de non-titularisation
par des chiffres. « Quand je suis arrivé il y a 20 ans, il y avait 231 salariés et 4 médecins,
aujourd'hui il y en a respectivement 810 et 70. Ces trois dernières années, j'ai fait passer 100
contractuels dans la fonction publique, et les dépenses en personnel ont augmenté de 15 %.
En 2011, Paris a baissé les tarifs hospitaliers, donc nos recettes. C'est pourquoi j'ai dû faire
une pause dans l'intégration de certaines catégories du personnel. Je crois que les syndicats
hospitaliers devraient aller quelque peu voir à côté, pas si loin, ce qui se passe avant de porter
des récriminations. »
GERS
-AUCH
En pédiatrie, ils n'en peuvent plus
La dépêche Août
L'équipe paramédicale du service de pédiatrie et de néonatalogie de l'hôpital d'Auch, dont les
effectifs continuent à fondre, en appelle aux autorités. Elle s'inquiète de ses conditions de
travail « et du maintien de la sécurité des enfants » qui lui sont confiés.
Jean-Pierre Duquesne, pédiatre, loue une équipe « de grande qualité, motivée, pas résignée »
dont il partage au quotidien la souffrance. Le médecin parle de l'équipe paramédicale
(infirmières et auxiliaires de puériculture) du service de pédiatrie et de néonatologie de
l'hôpital qui vient d'envoyer aux autorités (préfet, maire d'Auch, directeur de l'ARS, etc.), une
lettre pour dénoncer ses conditions de travail et exprimer ses craintes quant au « maintien de
la sécurité des enfants qui nous sont confiés ». Après d'autres départs non remplacés dont
celui de l'infirmière de jour (« son poste s'est évaporé », dixit J-P. Duquesne) qui assurait le 8
heures-16 heures charpentant le passage aux 12 heures consécutives de travail mis en place
dans le service il y a un an, l'équipe paramédicale va perdre, ces prochaines semaines, trois
des siennes. « Il y a un an, nous étions 13,4 ENS (effectifs nécessaires et suffisants).
Aujourd'hui, nous sommes 11,4. Avec les trois départs à venir, c'est le fonctionnement même
du service de pédiatrie qui est menacé », soulignent Pascale et Véronique, porte-paroles de
l'équipe. « Et la disparition de la pédiatrie entraînerait celle de la maternité », ajoute le docteur
Duquesne. Pour l'équipe paramédicale, « le manque de personnel » c'est, entre autres
conséquences, le travail de nuit « qui s'impose désormais à toutes ». Il est source « de
souffrance physique et psychologique pour celles qui ont des difficultés à s'adapter aux
changements réguliers d'horaires ». Autre conséquence : « l'excèdent d'heures
supplémentaires difficiles à récupérer ».
Pascale, Véronique et leurs collègues « de galère » posent la question suivante aux autorités :
comment dans ces conditions continuer à assurer nos missions sans nuire à la qualité des soins
et sans mettre en danger la sécurité des enfants ?
Elles assurent avec le pédiatre que l'activité du service est en hausse (plus de 900 admissions
sur les sept premiers de l'année ») alors que ses « moyens humains » se réduisent encore.
D'accord aussi avec le docteur pour déplorer que « rien ne soit fait pour accroître l'attractivité
du service ». Comment ? « En procédant à des titularisations plus rapides et en signant un
partenariat avec l'école d'infirmières d'Auch pour payer la dernière année d'études à des
jeunes moyennent leur engagement à travailler un certain temps ici ».
La direction dit ne pas rester « inerte »
Jean-Pierre Coulier, le directeur de l'hôpital, affirme tout faire pour que les trois départs
prochains soient compensés. Selon lui, sans ces remplacements, la nouvelle organisation liée
au passage aux 12 heures ne pourra pas bien fonctionner longtemps. Une voire deux
personnes sont « identifiées » pour intégrer l'équipe. Mais quand ? « Rapidement », un mot
sur lequel J.-P. Coulier ne peut s'engager. Quant à la troisième personne à recruter…, si le
directeur souligne que « la pénurie médicale » joue aussi contre les embauches, le docteur
Duquesne regrette que « le retour à l'équilibre financier » soit opposé avec insistance par la
direction à ceux qui lui demandent des moyens pour mieux soigner.
PUBLIÉ LE 08/07/2011 07:59 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
Auch Centre Hospitalier, Hôpital psychiatrique, Hôpitaux locaux: le
syndicat CGT tire le signal d'alarme
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Les représentants syndicaux CGT de l'hôpital général et de l'hôpital psychiatrique ont
rencontré hier matin à Auch le délégué de l'Agence régionale de santé (ARS) Jean-Michel
Blay. Objectif de la visite: faire part au représentant de l'ARS de l'exaspération des personnels
de santé dans les établissements gersois. Des hôpitaux locaux à l'hôpital général en passant
par l'établissement psychiatique, partout on dénonce un manque de personnel et des
conditions de travail qui se dégradent. A Gimont et Lombez-Samatan, la situation est tendue.
Selon Danielle Mokkadem, responsable de la CGT, des actes infirmiers comme la distribution
de médicaments, sont confiés à des aides-soignants (ASH). Le syndicat dénonce aussi des
gaspillages d'argent avec un recours excessif à des médecins intérimaires au service des
urgences de l'hôpital d'Auch où, selon le syndicat, «l'effectif normal est pourtant en place». A
l'hôpital psychiatrique, on s'alarme du manque chronique d'infirmiers aggravé par une
augmentation du nombre des démissions pour raisons personnelles. «Le personnel est à bout»
explique Angèle Léger qui insiste également sur la situation critique du personnel des
cuisines, en sous-effectif.
HAUTE-GARONNE
-SAINT-GAUDENS
PUBLIÉ LE 10/08/2011 03:50 | JAL
Site unique: le débat reprend avec l'ARS
Le projet présenté en septembre 2009 réunissait au même endroit ce qui existe aujourd'hui sur
les deux sites hospitaliers de Saint-Plancard et du boulevard d'Encor./Photo DDM repro Jal
Entamée dès le début du mois de juin, et très fortement soulignée le 4 juillet dernier par une
manifestation de grande envergure, réunissant personnels hospitaliers, élus arborant l'écharpe
tricolore mêlée à la population locale, la mobilisation commingeoise en faveur d'un site
unique du centre hospitalier Saint-Gaudens Comminges se poursuit désormais de réunion en
réunion avec, en fer de lance, les deux parlementaires Commingeois, Bertrand Auban,
sénateur, et Jean-Louis Idiart, député.
Lundi matin, c'est au cabinet du Ministre, à Paris, qu'une délégation était reçue par Clara de
Bort, conseillère technique hôpitaux auprès du Ministre. Bertrand Auban, qui lui a remis une
lettre du président du conseil général de la Haute-Garonne, Pierre Izard, et Jean-Louis Idiart
étaient accompagnés de Carole Delga, représentant le président de région Martin Malvy, et
Jean-Raymond Lépinay, maire de Saint-Gaudens, tandis que l'hôpital était représenté par son
directeur, Pierre-Yves Gilet et Nicolas Longeaux, président de la Commission médicale. JeanYves Duclos, conseiller général du canton de Saint-Gaudens, avait écrit son soutien. Jean-Luc
Rivière, conseiller régional s'était joint à la délégation.
La rencontre de travail a duré une heure trente. Élus et hospitalier ont à nouveau insisté sur
l'importance du projet de santé de l'hôpital Comminges Pyrénées pour qu'il en soit fait état au
Ministre. Attentive au plaidoyer, Clara de Bort a finalement demandé que les travaux de mise
au point du projet se poursuivent avec l'ARS. « Les préoccupations financières demeurent
centrales mais ne sauraient faire obstacle à la mise en place du site unique », déclare la
délégation. Dès hier matin, une réunion technique, à laquelle participaient Pierre-Yves Gilet
et Nicolas Longeaux, se tenait avec les responsables de l'ARS. D'autres suivront. La
délégation attend des informations précises début septembre.
Rappelons qu'un premier rendez-vous avait conduit Bertrand Auban, Jean-Raymond Lépinay,
et Nicolas Longeaux, à rencontrer, le 21 juillet à Toulouse, Agnès Marie-Egyptienne,
directrice adjointe du cabinet de Nora Berra, secrétaire d'État à la Santé auprès de XavierBertrand. Quelques jours après, un deuxième rendez-vous les menait chez Xavier Chastel,
directeur de l'Agence Régionale de Santé.
-TOULOUSE
PUBLIÉ LE 23/08/2011 08:50 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
Les urgences de Rangueil et urgences psychiatriques
de Purpan toujours en grève
Les deux grèves déclenchées ces dernières semaines dans les hôpitaux de Toulouse, l'une aux
urgences de Rangueil, l'autre aux urgences psychiatriques de Purpan, se poursuivent. A
Rangueil, les infirmières et les aides-soignantes ont entamé ce mouvement le 20 mai !
Concrètement, rappelons que si le personnel concerné est bien déclaré gréviste, il est ensuite
assigné si bien que les services fonctionnent normalement.
Dans un cas comme dans l'autre, les grévistes dénoncent, en résumé, « un manque d'effectifs
». À Rangueil, il y a eu au printemps une série de congés maternité puis maladie. La direction
s'était engagée à recruter notamment des infirmières dont on sait qu'elles sont devenues une
perle rare sur le marché du travail.
Aujourd'hui, Monique Palhol, représentante de la CGT aux urgences de Rangueil, le syndicat
(majoritaire) à l'origine de la grève, estime que le compte n'y est pas. « Nous n'avons pas eu
complètement satisfaction », affirme-t-elle. Il y a, pour elle, un déficit de trois postes d'aides-
soignantes et de trois postes et demi d'infirmières. « Nous voulons revenir au niveau d'effectif
de l'hiver dernier », souligne la syndicaliste.
Un niveau qui n'est visiblement pas celui pris en compte par la direction. « Globalement, tous
les postes vacants ont été pourvus ou vont l'être début septembre. Les engagements ont été
tenus », fait valoir la direction qui souligne que l'activité, cet été, a été « plutôt stable ». Ce
n'est pas le point de vue de Monique Palhol qui juge que l'été a été « très pénible. La direction
n'arrivait pas à recruter aussi rapidement qu'elle le voulait et il y a eu beaucoup d'intérimaires,
ce qui rend le fonctionnement compliqué. »
Pour les urgences psy de Purpan, la direction a indiqué les différentes revendications étaient à
l'étude et que « globalement le tableau de service était rempli. »
PUBLIÉ LE 13/07/2011 08:18 | EMMANUELLE REY
Le personnel des urgences psychiatriques du CHU
en grève
Le personnel soignant des urgences psychiatriques du CHU est en grève reconductible depuis
hier. Il réclame davantage de moyens humains pour faire face à l'augmentation de l'activité.
Agressivité verbale et physique, fugues des patients… L'équipe des urgences psychiatriques
du centre hospitalier de Toulouse (CHU) tire la sonnette d'alarme. En grève depuis hier, le
personnel soignant de Rangueil, et surtout de Purpan, réclame une remise à niveau des
effectifs pour améliorer ses conditions de travail. « Nous sommes épuisés, certains ont craqué,
victimes de burn-out, d'autres demandent à changer de service. La colère gronde depuis un
moment », glisse un infirmier du site de Purpan, seul point d'entrée des urgences
psychiatriques de l'agglomération toulousaine depuis l'explosion de l'usine AZF en 2001.
« Ils sont tous au bord de la démission. L'activité a considérablement augmenté, en lien avec
la forte croissance de la population toulousaine », confirme Julien Terrier, secrétaire général
CGT au CHU de Toulouse.
Dans l'agglomération toulousaine, qui accueille près de 15 000 nouveaux arrivants chaque
année, les besoins en soins psychiatriques augmentent de 4 à 5 %. « Comme, en aval, les
établissements manquent de place, on retrouve des patients qui stagnent chez nous jusqu'à une
semaine dans des conditions inadaptées. Résultat, ils s'agacent, sont agressifs et comme on
n'est pas assez nombreux pour s'occuper à la fois des urgences et de ceux qui sont là depuis
plus longtemps, certains fuguent, quittent le service sans accepter les soins. Bien sûr, on les
voit revenir plus tard, c'est sans fin », souffle Christophe Malinowski, infirmier depuis deux
ans dans le service.
« En prison »
« Dans l'unité AUP, un service fermé de huit lits créé il y a quatre ans pour les patients les
plus violents, j'ai l'impression d'être dans une cocotte-minute toujours sous pression. Les
patients restent là plus longtemps que prévu, seuls dans une chambre fermée avec juste un lit
scellé au sol, ça ne les calme pas tous, au contraire, ils se disent en prison. Et comme nous
manquons aussi de médecins, les patients doivent parfois attendre toute la journée avant d'être
examinés », raconte Edmond Girard, aide-soignant.
« Lors des agressions verbales ou physiques, on essaie de calmer le patient en jouant sur
l'effet de groupe. Mais comme on est de moins en moins nombreux… » poursuit un infirmier.
Il ajoute : « Toutes les personnes alcoolisées sur la voie publique échouent chez nous.
J'appelle ça de la sécurisation à outrance et ça nuit à notre fonctionnement. ».
TARN
-POLYCLINIQUE CARMAUX
PUBLIÉ LE 26/08/2011 07:47 | J.L.G.
Carmaux. "Le service des urgences est en grave
danger"
La coordination de soutien aux urgences de Carmaux (CSUC), l'affirme haut et fort : « Le
service des urgences (1) est en grave danger ». La réorganisation et donc l'avenir des urgences
de la polyclinique était à l'ordre du jour de la réunion du conseil d'administration de la
CARMI Sud-Ouest, le 12 juillet dernier, réunion à laquelle s'étaient invités la CSUC, et les
élus du territoire (notre édition du 22 juillet).
Une restructuration envisagée par la direction à partir du 1er septembre, qui pour la
coordination et les élus met gravement en danger ce service de proximité. (Pour rappel, un
poste de médecin supprimé, un médecin du lundi au vendredi de 9 à 18 heures, une infirmière
de 9 à 13 et de 14 à 18 heures, fermeture le samedi, soit une réduction horaire de 15 heures,
disparition de l'aide soignante).
Retrouver la dotation de l'ARS
À nouveau réunie mardi 23 août, la CSUC a réaffirmé son intérêt pour une table ronde qui
réunirait, sous l'égide de la Préfète, le centre hospitalier d'Albi, la direction de la polyclinique,
les syndicats, la Carmi, l'Agence Régionale de Santé (ARS) et la CSUC (Un courrier en ce
sens signé par le maire de Carmaux Alain Espié, le président de la 3C Francis Maffre et de la
CCSC Didier Somen et le conseiller général Carmaux Nord Serge Entraygues a déjà été
envoyé)
PUBLIÉ LE 25/08/2011 09:20 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
CGT : urgences de Carmaux, les restructurations
auraient-elles débuté ?
carmaux
Le 12 juillet 2011, le Comité de soutien pour la sauvegarde du service de proximité des
urgences de la polyclinique de Carmaux, composé des personnels, des affiliés, des élus, du
syndicat CGT, s'est invité à la réunion extraordinaire du bureau du conseil d'administration de
la CARMI qui devait examiner entre autres un projet de réorganisation du service d'accueil
des urgences de la polyclinique.
Les divers intervenants ont fortement et fermement demandé aux administrateurs de refuser
toute forme de restructuration du service tant qu'une table ronde ne serait pas organisée avec
l'ARS, les pouvoirs publics, la direction de la CARMI, les organisations syndicales, les élus,
afin d'étudier toutes les possibilités et notamment la reprise du projet de convention avec
l'hôpital d'Albi qui permettrait d'équilibrer financièrement ce service de proximité répondant
aux besoins de la population dans le nord du département.
L'ensemble des administrateurs a effectivement acquiescé le fait qu'il était prématuré
d'organiser une restructuration.
Devant cette prise de position quasi unanime, le comité de soutien se retira, laissant ainsi le
CA poursuivre sa réunion. Le représentant CGT au conseil demandait alors aux autres
membres d'appuyer cette demande de table ronde dans les plus brefs délais, par courrier, à
Mme la préfète du Tarn.
Surprise! Refus du président du CA suivi des autres administrateurs qui, arguant du fait que
tout avait été dit précédemment, n'entendaient pas rouvrir le débat et de fait renonçaient à
soutenir la requête du Comité de soutien à la PSB.
La directrice, quant à elle, indiquait qu'au 1er septembre 2011, elle réorganiserait le service
des urgences à moins qu'un accord soit trouvé lors de la table ronde.
De son côté, le directeur de la polyclinique a clairement évoqué le fait que d'autres
restructurations seraient mises en place courant octobre.
Il semblait néanmoins acquis qu'aucune restructuration n'interviendrait avant le 1er
septembre, or, contre toute attente, sans consultation aucune, il a été décidé de fermer les
urgences et la radiologie le samedi à compter du 16 juillet jusqu'au 27 août 2011.
La direction invoque sans arrêt les déficits de la CARMI, dans ses œuvres et établissements,
pour imposer des restructurations. Mais met-elle, avec autant d'ardeur, tout en œuvre pour
trouver des solutions? Nous ne pouvons croire qu'en réduisant l'ouverture de la radiologie et
des urgences, qu'en imposant à certains membres du personnel embauchés en CDI de se
mettre en repos et dans le même temps le remplacer par un CCD vont dans le sens d'une
amélioration des résultats.
Sachant que le gouvernement a pour objectif de faire disparaître le régime minier dans les
plus brefs délais, que la CAN avec beaucoup de zèle en suit les directives, il est donc de
l'intérêt de tous de rester vigilant, de refuser, ensemble affiliés, personnels, les réorganisations
que veut imposer la direction, dont le seul but est de répondre aux attentes de l'ARS pour
transformer l'établissement en pôle de gérontologie, ce qui entraînera inéluctablement la
disparition des autres œuvres, radiologie, labo, etc. et donc bon nombre d'emplois qualifiés et
le service rendu à la population.
Certes, la période n'est pas propice, mais c'est sans compter sur la détermination de la CGT
qui, elle, de son côté mettra tout en œuvre, utilisera tous les moyens à sa disposition pour
endiguer le processus.
Tout comme, elle est persuadée que les mineurs et les personnels, qui en ont vu d'autres, ne se
laisseront pas dépecer et dépouiller de leur régime spécial sans réagir…
PUBLIÉ LE 22/07/2011 09:07 | J.-L. G.
Carmaux. Urgences : le projet qui inquiète
La coordination s'est invitée lors des deux réunions organisées ce mois-ci./ Photo DDM
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Le 22 avril dernier, le directeur de l'ARS recevait et annonçait à une délégation carmausine (à
laquelle ne s'était pas associée la coordination de soutien), le maintien en l'état du service dit
des urgences de la polyclinique (notre édition du 23 avril).
Une « bonne nouvelle » actée par la coordination qui s'étonnait néanmoins de l'absence de
propositions concernant le financement, à la fois pour assurer le bon fonctionnement du
service et pour réduire le déficit chronique qui avoisine chaque année les 150 000 € .
Quatre mois et de multiples réunions plus tard, l'avenir des urgences est donc loin d'être réglé,
avec un projet de restructuration en forme d'épée de Damoclès au-dessus des têtes des
salariés.
Pour Elisabeth Nicolas, présidente de la coordination : « Dès le mois de mai, nous avions
compris et annoncé le piège tendu par l'ARS , en annonçant le maintien du service sans le
financer ».
Aujourd'hui, les réunions s'enchaînent entre direction et syndicats pour trouver les solutions.
Mais le projet de restructuration (la direction arguant du fait que les tutelles, ARS et CAN, ne
laissaient pas d'autres choix) ne satisfait pas du tout les différents acteurs, dont Serge
Entraygues, conseiller général, qui s'interroge dans un courrier adressé le 1er juillet à la
préfète du Tarn : « Honnêtement, qui peut croire que l'on peut organiser un service qui
intervient sur la sécurité, la santé des gens comme on gère l'ouverture des grandes surfaces, 912h et 14-18h. Cela ressemble à du mépris envers la population carmausine, à qui on n'a pas
le courage de dire clairement, l'objectif est de fermer les urgences ».
Table ronde avec l'hôpital ?
La réorganisation était à l'ordre du jour du comité d'entreprise et du conseil d'administration
réunis les 8 et 12 juillet.Deux réunions auxquelles s'était invitée la coordination, pour
protester contre un projet : « qui ne résoudra en rien le problème financier ». Et qui craint : «
Un traitement de choc, avec réduction d'horaires, de personnel, donc diminution de l'activité
et à terme fermeture du service ».
En première ligne de la fronde, les élus du Carmausin et du Ségala, les deux présidents en
tête, qui mettent en garde: « contre des décisions qui engageraient leur responsabilité, au
niveau de la PSB et du territoire ». Dans un courrier adressé au président de la CARMI, le
maire de Carmaux Alain Espié et Serge Entraygues disent leur inquiétude. Dans l'immédiat, la
coordination et les élus demandent aux instances de surseoir à toute décision qui pourrait
condamner, à terme, le service, en attendant l'organisation d'une table ronde qui réunirait le
centre hospitalier d'Albi et la polyclinique, l'ARS et la coordination.
La direction se dit d'accord pour y participer, pas le bureau du conseil d'administration : « Une
décision troublante », s'étonne Elisabeth Nicolas : « Car le conseil d'administration ne risque
rien, mais au contraire a tout à gagner avec cet éventuel partenariat avec le centre hospitalier
»
PUBLIÉ LE 31/08/2011 07:46 | R.R.
Albi. Hôpital paychiatrique du Bon Sauveur
L'Unité pour malades difficiles n'a pas de budget
Visite du chantier DDE l'UMD avec Maryline Carles, chargé de communication au Bon
Sauveur, Benoït Marcelino, cadre infirmier et Frédéric Raynal, technicien./Photo DDM, R.R
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Les travaux de l'Unité pour malades difficiles du Bon Sauveur seront achevés fin octobre.
L'ouverture est conditionnée au déblocage par l'État du budget de fonctionnement.
« Je ne connais pas le budget de fonctionnement, c'est un peu gênant car il détermine les
embauches du personnel ». Le directeur de la fondation du Bon Sauveur Gilbert Hangard ne
fait pas de mystère, il lui manque 736 000€ (1) pour pouvoir ouvrir le 2 novembre, l'Unité
pour malades difficiles (UMD). Au passage, il ne se prive pas de titiller la tutelle : « Si en
septembre je n'ai pas de nouvelles de l'Agence régionale de santé (ARS), l'ouverture devra
être différée ». Une éventualité peu probable eu égard à la volonté gouvernementale et du
président de la République, d'ouvrir en même temps les quatre UMD construites en France
grâce au plan de relance adopté en 2008 et pour lequel l'État a investi 13,5 millions d'euros
pour le seul établissement albigeois.
1ER PATIENT LE 21 NOVEMBRE
Pourtant, du côté du Chemin du séminaire du Roc, tout est dans les clous pour le respect du
calendrier imposé. Il reste encore un mois et demi pour la mise en place des systèmes de
sécurité (draconienne), peindre l'imposant mur d'enceinte, poser les bardages sur les parois
(isolation par l'extérieur), végétaliser le sol, assurer les raccordements électriques, d'eau, etc. «
Il n'y a pas de retard dans l'avancée du chantier, l'UMD sera opérationnelle à la fin du mois
d'octobre, confirme Gilbert Hangard, les ultimes travaux seront terminés vers le 15 octobre ».
Viendra ensuite la phase d'aménagement intérieur, d'appropriation des locaux par le
personnel. Des formations spécifiques sont d'ores et déjà prévues in situ. « Le premier patient
doit arriver lundi 21 novembre, ajoute le directeur, les admissions seront ensuite étalées dans
le temps et s'effectueront à raison de deux par semaine ». Ainsi fin décembre la première unité
de 20 lits sera complète. Si l'ARS trouve les 736 000€ qui manquent à Gilbert Hangard.
Le budget de fonctionnement annuel est de 7,7 millions d'euros
repères
Le chiffre : 21
novembre>Entrée. C'est le jour retenu pour l'admission du premier patient de l'UMD.
Des locaux très spéciaux
La construction de l'UMD répond à des critères très particuliers qui permettent d'assurer une
sécurité maximale des patients et du personnel. Le mur d'enceinte s'élève à 4,50 m, il est
surmonté d'un grillage. De part et d'autre du sas d'entrée, les deux unités de 20 lits sont
identiques et indépendantes. Outre les chambres équipées de deux portes d'accès où tous les
angles ont été arrondis, les autres pièces : réfectoire, salles d'activités, de sports sont équipées
de grandes baies vitrées incassables pour une meilleure surveillance
TARN et GARONNE
-CASTEL-SARRASIN MOISSAC
Le collectif du personnel TARN et GARONNE
-CASTELSARRASIN-MOISSAC
Pour le maintien du service public de santé répondant aux besoins des populations et aux missions des personnels de santé dans des conditions décentes ! ü Contre la fermeture du bloc opératoire à compter de 20h30 ü Contre la fermeture de lits de chirurgie ü Demain, c'est tout le service de chirurgie qui disparaitra, que restera-­‐il alors? ECONOMIES = DIMINUTION VOLONTAIRE DE L’OFFRE DE SOINS Aidez nous à préserver votre hôpital et votre système de santé en signant la pétition. Présence du personnel devant l’hôpital de 9h à 10h ; de 13h à 15h et à 17h30 rassemblement. Pour le maintien du service public de santé répondant aux besoins des populations et aux missions des personnels de santé dans des conditions décentes ! ü Contre la fermeture du bloc opératoire à compter de 20h30 ü
Contre la fermeture de lits de chirurgie ü Demain, c'est tout le service de chirurgie qui disparaitra, que restera-­‐il alors? ECONOMIES = DIMINUTION VOLONTAIRE DE L’OFFRE DE SOINS Nom Prénom Adresse Signature PUBLIÉ LE 06/08/2011 03:48 | GAUVAIN PELEAU-BARREYRE
La délicate équation du Comité de défense
centre hospitalier intercommunal
Le président du Comité de défense de l'hôpital intercommunal Castelsarrasin-Moissac
(CHIC), qui n'est autre que le maire Jean-Paul Nunzi, a publié un communiqué suite aux
derniers rebondissements dans la saga de l'établissement de soins. Nous vous avions déjà
relaté les décisions de l'Agence régionale de santé qui accordé son autorisation d'exercer
l'activité de soins de chirurgie pour cinq ans et ses conséquences (nos éditions du 28 juillet et
du 3 août). « Une bonne nouvelle » dont s'était réjoui le comité de défense, même s'il restait
vigilant sur les deux points qui conditionnaient ce renouvellement : fermeture du plateau
chirurgical la nuit et négociations avec l'hôpital de Montauban en vue d'une coopération entre
les soignants.
Négociations en cours
Négociations qui sont en cours avec le centre départemental et qui devraient aboutir fin août.
Un autre problème se greffe par-dessus ces deux conditions : celui du déficit budgétaire du
CHIC (près d'un million d'euros). Le collectif de défense de l'hôpital (différent du comité de
défense, si vous suivez toujours) et la section locale CGT dénonçaient les économies
envisagées en parlant de « la fin de l'hôpital tel que nous le connaissons » en accusant ainsi la
loi Bachelot et la politique du gouvernement de vouloir mettre à mal le service public de
santé. Le collectif mettait en avant la suppression de douze lits du service du service des soins
de suite et réadaptation ainsi que la perte de cinq emplois.
Et c'est là le motif du communiqué du comité de défense. Intitulé « Restons unis pour
défendre notre hôpital » Jean-Paul Nunzi, au nom du Comité, appelle à faire bloc derrière le
plan de sauvetage de l'hôpital et à dépasser les différends idéologiques. « L'unité de tous ceux
qui se battent pour la défense de l'hôpital est nécessaire, de façon à ce que cette coopération
(avec Montauban, N.D.L.R.) ne se fasse pas au détriment de notre établissement.»
Pragmastisme contre idéologie
Le président du Comité précise. « Les syndicats ont raison de protester contre la volonté du
gouvernement de vouloir que les services de santé soient rentables, mais il n'empêche qu'il
faut trouver des accords avec Montauban pour préserver notre hôpital. » Ce qui veut dire
accepter en partie les directives ministérielles. C'est un délicat exercice de grand écart entre
d'une part le pragmatisme d'un premier magistrat (conserver un hôpital dans sa ville) et d'autre
part l'idéologie d'un homme de gauche qui s'oppose à la politique de droite. Et de conclure : «
Il faut que la population nous soutienne dans nos négociations délicates avec l'ARS et
Montauban. » Un casse-tête pour tous les acteurs et les usagers qui auront peut-être besoin
d'une aspirine pour y voir plus clair.
Communiqué du Collectif de défense du personnel
du centre hospitalier Castelsarrasin-Moissac
Nous avons eu connaissance le 28 07 2011 d’une partie du projet du plan de retour à
l’équilibre financier du Centre Hospitalier Inter Communal Castelsarrasin- Moissac.
Nous rappelons que l’exercice de l’établissement, comme la quasi-totalité des établissements
de la région, laisse un déficit budgétaire.
L’ARS exige la mise en place d'un plan de retour à l'équilibre financier
L'autorisation de l'activité chirurgicale vient d'être accordée pour cinq ans , sous conditions de
" fermeture des blocs opératoires la nuit et de liens conventionnels formalisés avec le CH de
Montauban pour la prise en charge des urgences chirurgicales".
Le plan de retour à l'équilibre financier repose actuellement entre autre sur une fermeture de
12 lits de chirurgie.
Ainsi les 12 lits de soins de suite et de réadaptation, (SSR), récemment ouverts à l’étage de
l’hôpital déménageraient à la place des lits de chirurgie "viscérale" au rez de chaussée.
Ce sont donc cinq emplois de soignants, correspondants aux deux postes de nuits économisés
qui disparaitraient.
La fermeture du bloc opératoire à 20h30, la fin de l'astreinte chirurgicale de nuit et la perte de
ces lits de chirurgie est inquiétante pour l'avenir de la chirurgie à Moissac
Ce plan d’économie, début de déstructuration de l’hôpital, nous parait extrêmement
dangereux car il passe par une diminution de l’offre de soins.
Si elle génère une petite économie, cette baisse d’activité induite se traduira par une baisse
des entrées financières et donc une augmentation du déficit.
Ce n'est ni à la population ni au personnel hospitalier d’assumer le déficit qui est en grande
partie lié au mode de financement actuel (tarification à l’activité) .Nous dénonçons une sous
dotation de la part de l’état qui oblige le Centre Hospitalier oblige à diminuer l’offre et
limiter l’accès aux soins.
Signature : collectif de défense du CHIC Castelsarrasin-Moissac
section locale CGT
Moissac. L'hôpital sauve son service de chirurgie
pour au moins 5 ans
La Dépêche PUBLIÉ LE 28/07/2011
L'agence régionale de santé a accordé le renouvellement de l'autorisation d'exercer la
chirurgie au CHIC. Une bonne nouvelle assortie toutefois de conditions.
Le plateau chirurgical de l'hôpital intercommunal de Castelsarrasin-Moissac (CHIC) restera
opérationnel au moins pour les cinq années à venir. L'agence régionale de santé MidiPyrénées a fait savoir que le renouvellement d'autorisation d'exercer l'activité de soins de
chirurgie avait été accordé au CHIC à compter du 2 août prochain. Le comité de défense de
l'hôpital, présidé par le maire de Moissac Jean-Paul Nunzi, a fait valoir dans un communiqué
qu'il « prenait acte de l'arrêté de l'agence régionale de santé… C'est une bonne nouvelle qui
préserve l'essentiel. » Une motion qui a été adoptée à l'unanimité des présents.
La décision intervient après d'âpres négociations menées depuis plus d'un an entre les
pouvoirs publics, les professionnels de santé et les responsables de l'ARS. La réorganisation
du maillage et du fonctionnement des établissements de soins publics laissait craindre le pire.
DEUX CONDITIONS
Le scénario le plus pessimiste évoquait une disparition pure et simple du site moissagais et de
son personnel au profit du centre hospitalier de Montauban. La direction générale de l'ARS a
décidé qu'il n'y aurait pas de fermeture d'hôpital en Midi-Pyrénées et c'est donc chose faite, du
moins pour le moment.
Car il y a un « mais ». Si le service de chirurgie de Castelsarrasin-Moissac restera bel et bien
ouvert pour cinq ans, cette autorisation est soumise à des conditions. Deux pour être précis.
La première stipule que « les blocs opératoires seront fermés la nuit » et la seconde que « des
liens conventionnels devront être formalisés avec le CH de Montauban pour la prise en charge
des urgences chirurgicales ». Le code de la santé publique permet de conditionner les
autorisations pour les hôpitaux locaux (Moissac) qui dépendent d'hôpitaux pivots
(Montauban).
Les établissements du département vont donc devoir se mettre d'accord sur ces deux points.
Le comité de défense moissagais ne cache pas ses inquiétudes et rappelle que « les conditions
qui assortissent cette autorisation méritent des approfondissements ».
Des conditions qui ont provoqué le départ de la séance du comité de défense des représentants
syndicaux et du Front de gauche. De son côté, l'agence régionale de santé indique que ces
dispositions « ne sont pas un piège. Il n'y a pas de raisons que les deux établissements ne
trouvent pas un accord. »
Le chiffre : 6
interventions > chirurgicales la nuit. Le bloc opératoire du CHIC a été mobilisé pour six actes
de chirurgies la nuit en 2010, trop peu selon l'ARS pour rester ouvert la nuit.
PUBLIÉ LE 08/08/2011 10:17 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
HAUTES-PYRENEES
-LOURDES
Le 11/08/2011
Lourdes. Rendez-vous jeudi matin 11 Août
Bruno Gay-Capdevielle, président du comité de défense et de promotion de l'hôpital de
Lourdes, invite les Lourdais, jeudi 11 août, à venir « accueillir M. Chastel, directeur de l'ARS,
lors de sa visite à l'hôpital de Lourdes. Car, il vient d'annoncer en préfecture la mort prochaine
de l'hôpital MCO (Médecine, chirurgie, obstétrique) de Lourdes, condamné par le projet de
coopération public-privé sur Tarbes, tout laisse penser qu'il ne renouvellera pas l'autorisation
de fonctionnement de l'activité gynéco-obstétricale quand celle-ci arrivera à échéance en mai
2012.
La venue de M Chastel à Lourdes lance la grande bataille que nous allons mener au moins
jusqu'aux élections de l'année prochaine, pour la défense des hôpitaux et des services publics
de proximité. Les masques doivent tomber et les doubles discours disparaître ».
Comité de Défense et de la promotion de l’hôpital de
Lourdes 2 Août 2011
Bonjour à toutes et à tous, Je viens d'apprendre que M Chastel (Directeur de l'ARS) viendra
visiter l'hôpital de Lourdes Jeudi 11 Août de 10h30 à 12h30.
Il est important que nous soyons nombreux pour "l'accueillir" devant l'hôpital.
Alors qu'il vient d'annoncer en préfecture la mort prochaine de l'hôpital MCO (Médecine,
Chirurgie, Obstétrique) de Lourdes *, condamné par le projet de coopération public-privé sur
Tarbes, tout laisse penser qu'il ne renouvellera pas l'autorisation de fonctionnement de
l'activité gynéco-obstétricale quand celle-ci arrivera à échéance en mai 2012. Comme cela a
été annoncé à plusieurs reprises, la fermeture de la maternité dés 2012, au mépris dés
populations et de l'exception géographique reconnue par les tribunaux, permettra la fermeture
de la réanimation et des blocs opératoires la nuit.
Alors que les parlementaires de notre département ne montrent pas assez leur farouche
opposition au démantèlement programmé du service public de santé des Hautes-Pyrénées, il
est grand temps que les élus "de terrain", les salariés et les usagers des quatre hôpitaux publics
de notre département, prennent conscience de l'urgence de la situation, et rejoignent notre
combat avant qu'il ne soit trop tard.
Je vais écrire à M Chastel pour lui demander de rencontrer une délégation du Collectif
Hôpitaux Santé 65, lors de sa venue à Lourdes.
Même si la période n'est pas favorable à cela, essayons de mobiliser le plus de monde possible
pour jeudi prochain, l'enjeu est trop important.
Vous recevrez en début de semaine prochaine un autre mail pour vous préciser les détails de
cette mobilisation.
La venue de M Chastel à Lourdes lance la grande bataille que nous allons mener au moins
jusqu'aux élections de l'année prochaine, pour la défense des hôpitaux et des services publics
de proximité. Les masques doivent tomber et les doubles discours disparaitre.
Battons-nous ENSEMBLE pour l'égalité de tous devant l’accès aux soins publics de
proximité et de qualité.
Liberté, Égalité, Fraternité. Bruno Gay-Capdevielle Président du Comité de Défense et de
Promotion de l'Hôpital de Lourdes,
membre de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternité de
Proximité.
* Dans le projet "Chastel-UMP", un hôpital neuf devrait voir le jour à Tarbes, à coté de la
clinique Ormeau-Pyrénées, avec une grande maternité départementale. L'hôpital MCO de
Lourdes serait transformé en une espèce de maison médicale spécialisée dans la gériatrie,
avec 30 lits de médecines, des urgences et un service d'imagerie médicale, et des lits de
gériatrie.
-LANNEMEZAN
Les habitants des secteurs de Lannemezan, des vallées d’Aure et du Louron, de la Barousse,
et du Magnoac exigent la réouverture de la maternité de Lannemezan dans les meilleurs
délais. Nous signons cette pétition pour que l’exception géographique de Lannemezan soit
prise en compte par l’Agence Régionale de Santé et les autorités compétentes. Il n’est pas
normal que les futures mamans encourent des risques pour elle et leur bébé. Un trajet de plus
de deux heures de route en ambulance ou avec les sapeurs pompiers n’est pas une prise en
charge normale de l’accouchement. Une action est prévue dès Septembre pour remettre cette
pétition aux décideurs concernés.
Objectif signatures : 68 / 10000 concernés.
http://www.petitionenligne.fr/petition/la-maternite-de-lannemezan-doit-rouvrir/1516