Ouverture de deux nouvelles serres de la Forêt tropicale au Jardin

Transcription

Ouverture de deux nouvelles serres de la Forêt tropicale au Jardin
MEISE
11.04.14
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Ouverture de deux nouvelles serres de la Forêt
tropicale au Jardin botanique Meise
A partir du 12 avril, le public pourra découvrir au Jardin botanique Meise deux nouvelles serres
consacrées à la “Forêt tropicale” ! Un grand voyage l’attend où il s’immergera dans la moiteur
tropicale et l'exubérance végétale du plus grand “poumon vert” de la planète.
Ces nouvelles serres présentent les forêts
secondaires équatoriales et font la part belle à
l’ethnobotanique, aux connaissances et rituels
ancestraux, et aux différents usages que les
populations ont des plantes tropicales : pour
se nourrir, se vêtir ou se soigner... Un savoir
et un savoir-faire qui sont aussi à l’origine de
la production des fruits exotiques que l’on
trouve sur les étals de nos magasins…
Dès ce 12 avril, une foule de découvertes
attendent les visiteurs : ils pourront plonger
dans l’ambiance humide de la forêt parmi des centaines de plantes tropicales et explorer un monde
foisonnant de diversité !
Dossier de presse en annexe
A ne pas manquer : Les 12 et 13 avril 2014 – « Week-end Tropical » dans les nouvelles
Serres de la Forêt tropicale ! (détails dans le dossier de presse)
Pour plus d'informations :


Franck Hidvégi, chargé de communication francophone : 02/260.09.49 [email protected]
Bénédicte Van Paeschen, attachée de presse néerlandophone : 02/260.09.91 [email protected]
Note à l'attention des journalistes :
Des photos libres de droit des nouvelles serres et de plantes tropicales sont disponibles pour la presse :
https://plus.google.com/photos/102592460575661840695/albums/5959388271007614961?authkey=COmIqd2
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DOSSIER DE PRESSE
Ouverture de deux nouvelles serres de la Forêt
tropicale au Jardin botanique Meise
Le Jardin botanique Meise inaugure deux nouvelles serres consacrées à la
“Forêt tropicale”. Entièrement réaménagée, cette nouvelle aile du Palais des
Plantes invite le public à s’immerger dans la moiteur et l'exubérance végétale
du plus grand “poumon vert” de la planète...
Forêt de connaissances et de sens
Les deux nouvelles serres présentent les forêts
secondaires tropicales et leurs plantes
caractéristiques : herbes géantes, arbres
pionniers, arbustes et plantes grimpantes…. Elles
font aussi la part belle à l'ethnobotanique qui
étudie la manière dont les peuples autochtones
utilisent les plantes au quotidien : elles leur
procurent une grande diversité de matériaux, de
produits, d'aliments...
Le saviez-vous ? Plusieurs tribus indiennes d'Amérique du Sud comme les Kayapós s'enduisent, lors de
rituels, la peau d’un pigment rouge extrait des graines d’un petit arbre, le rocouyer (Bixa orellana).
Forêt d’abondance et de bombance
Les populations locales ont également appris à “apprivoiser” des fruits et des légumes en les
cultivant dans des jardins potagers. Ce savoir-faire est à la base, par exemple, de la production de
fruits tropicaux que l’on trouve sur les étals de nos supermarchés… Traditionnellement, de petites
parcelles de forêt étaient brûlées et les sols ainsi enrichis de cendres permettaient d’implanter
durant quelques années des cultures, avant de laisser, ensuite, la forêt se réinstaller. Dans la
serre, les visiteurs pourront découvrir une cabane traditionnelle et son jardin de fruits et légumes
tropicaux dont beaucoup sont originaires de la forêt tropicale.
Le saviez-vous ? Le jamrosat (Syzygium jambos) est un fruit en forme d'œuf qui se consomme en
confiture et compote et dont la distillation du jus donne… une eau de rose de qualité.
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Quand plantes et insectes... s’apprivoisent
Ces forêts sont aussi peuplées de plantes et d’animaux qui, au cours de l’évolution, ont tissé des
liens très étroits où chaque organisme bénéficie de la présence de l’autre. Cette “symbiose” est
bien mise en évidence dans les nouvelles serres par plusieurs plantes myrmécophiles. Celles-ci
hébergent dans leur habitat naturel des fourmis dans une partie spécialement adaptée de la
plante : tige creuse, feuilles gonflées en forme de bulbe, tubercule creusé de petits tunnels et de
chambres...
Invitation à un voyage botanique !
Une foule de découvertes attend le public (familles, groupes, écoles…) dans ces nouvelles serres.
Venez vous immerger dans l’ambiance humide de la forêt et explorer un monde
foisonnant de diversité parmi des centaines de plantes tropicales !
Activités à la découverte de la Forêt tropicale
Les deux nouvelles serres du Palais des Plantes consacrées à la Forêt tropicale se visitent tous les
jours durant les heures d’ouverture du Jardin botanique. Des panneaux informatifs guident le
visiteur dans sa découverte des plantes tropicales et de leurs usages. Des activités sont également
proposées aux groupes organisés (familles, groupes, écoles…).
Infos : www.jardinbotanique.be - [email protected] – 02/260.09.70
Le Jardin botanique Meise et les forêts tropicales
Le Jardin botanique Meise a une longue tradition d’étude et de recherche dans les forêts
tropicales, en particulier en Afrique centrale. Chaque année, nos scientifiques partent en mission
et ramènent de précieux échantillons de plantes et de champignons qui sont ensuite triés, classés
et étudiés d’un point de vue taxonomique (1). Ces recherches participent à l’étude de la
biodiversité mondiale, largement méconnue. Ce travail est une course contre la montre car les
forêts tropicales sont très menacées sous la pression humaine : de nombreuses espèces
disparaissent chaque jour sans avoir jamais été décrites...
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La taxinomie est la science qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper
en entités appelées taxons afin de les identifier puis les nommer et enfin les classer.
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En pratique
Le ticket d’entrée au jardin botanique donne accès à l’ensemble des collections dont les serres
(partiellement en rénovation).
Entrée : 6 € ; + 60 ans et handicapés: 5 € ; – 18 ans et accompagnateurs de personnes
handicapées : gratuit ; étudiants : 3 €.
Infos : Tel : 02/260 09 70 - www.jardinbotanique.be
Jardin botanique Meise - Nieuwelaan 38 - 1860 Meise
(à 3 km de l’Atomium, sortie 3 de l’A12, bus De Lijn 250 et 251).
Note à l'attention des journalistes :
Des photos en haute résolution des nouvelles serres et de plantes tropicales sont disponibles pour la
presse :
https://plus.google.com/photos/102592460575661840695/albums/5959388271007614961?authkey=COmIqd
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Le dossier de presse général du Jardin botanique Meise est téléchargeable sur :
http://www.jardinbotanique.be/PUBLIC/GENERAL/ABOUTUS/ABOUTUSFR/mediaroomfr.php
Pour tout complément d'information :
●
Franck Hidvégi, chargé de communication francophone : 02/260.09.49 - [email protected]
●
Bénédicte Van Paeschen, attachée de presse néerlandophone : 02/260.09.91 [email protected]
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Annexe 1
Les 12 et 13 avril 2014
Week-end Tropical dans les nouvelles
Serres de la Forêt tropicale !
Le Jardin botanique organise le samedi 12 et le dimanche 13 avril, de 14 à 16h30, un week-end
tropical à l'occasion de l'ouverture des deux nouvelles serres de la Forêt tropicale. Et la fête sera
au rendez-vous ! Venez écouter de passionnantes histoires congolaises du maître conteur Griot
Tshitenge (samedi), chanter et danser avec Bernadette Aningi, la mère de "Zap Mama" et son groupe
Nabindibo (dimanche), laissez-vous peindre avec du rocou un véritable colorant issu de la forêt
tropicale, découvrez des fruits tropicaux et des produits équitables au marché Oxfam, et jouez au jeu de
société "Il était une forêt" du film de Luc Jacquet... A ne pas manquer !
Prix : gratuit, compris dans le ticket d'entrée.
Programme :
Samedi 12 avril

Maquillage pour enfants avec du rocou, un colorant végétal issu de la forêt tropicale

A 15h et à 16h : Contes congolais avec le Griot Tshitenge

Marché de produits tropicaux avec Oxfam

Présentation de fruits et légumes exotiques

Tables de Jeu de société sur la Forêt tropicale : "Il était une forêt" d’après le film de Luc Jacquet
Dimanche 13 avril

Maquillage pour enfants avec du rocou, un colorant végétal issu de la forêt tropicale

3 mini-concerts à 15h, 15h30 et 16h : Chants pygmées et congolais avec Bernadette Aningi (la
maman de 'Zap Mama') et son groupe Nabindibo

Marché de produits tropicaux avec Oxfam

Présentation de fruits et légumes exotiques

Tables de Jeu de société sur la Forêt tropicale : "Il était une forêt" d’après le film de Luc Jacquet.
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Annexe 2
Texte des panneaux didactiques des deux nouvelles serres de la
Forêt tropicale
Une jungle impénétrable ?
Nous percevons souvent la forêt tropicale comme un enchevêtrement inextricable de plantes. Cette
jungle ou forêt impénétrable existe bel et bien, mais elle ne se développe que dans des zones
ouvertes ou aux bords de routes et de rivières. De grandes quantités de lumière arrivent au sol, ce
qui permet aux plantes de croître rapidement et de développer une végétation luxuriante composée
d’herbes géantes, d’arbres pionniers, d’arbustes et de plantes grimpantes. Au plus profond de la forêt,
il fait plus sombre sous la canopée des grands arbres et la végétation y est moins dense. Nous y
trouvons essentiellement des plantes d’ombre et de jeunes arbres de la forêt tropicale.
Les premiers explorateurs occidentaux se déplaçaient principalement le long de fleuves ou de
sentiers existants et ne pénétraient pas volontiers au cœur de la forêt tropicale. Ainsi naquit de
manière erronée l’image d’une jungle impénétrable.
Des géants fragiles en lisière de forêt
Les herbes géantes, comme les bananiers, peuvent facilement atteindre cinq mètres de haut. Malgré
leur grande taille, ce ne sont ni des arbres ni des arbustes. Contrairement à ces derniers, elles n’ont
guère de bois (lignine) et se composent principalement de tissus verts gorgés d’eau. La survie de ces
plantes n’est possible que sous les tropiques où la température est toujours supérieure à 0°C. À la
moindre gelée, les tissus se briseraient, la plante perdrait alors sa rigidité et s’effondrerait. Les fleurs
des herbes géantes offrent souvent des couleurs vives, bien visibles. Très décoratives, elles sont
souvent plantées dans des jardins tropicaux.
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Une forêt tropicale de deuxième catégorie ?
Des zones ouvertes et des clairières apparaissent parfois dans la forêt tropicale, suite, par exemple, à
la déforestation par l’homme ou aux ouragans. Une forêt tropicale peut s’y réinstaller en plusieurs
étapes. En quelques mois, des herbes géantes, comme les bananiers, colonisent les terrains vacants.
Dans une deuxième phase arrivent des graines d’arbres pionniers, dont la germination et la
croissance nécessitent beaucoup de lumière. Se développe alors une forêt secondaire composée
d’arbres de plus de vingt mètres de haut. Le parasolier (Musanga cecropioides), originaire d’Afrique
centrale, en est un très bel exemple. Les grandes feuilles de ces arbres pionniers captent la majorité
de la lumière solaire et projettent leur ombre sur le sol. Dans cette pénombre peuvent se
développer les arbres constitutifs de la forêt tropicale, qui ont une croissance plus lente.
Progressivement, ils remplacent les arbres pionniers de la forêt secondaire et ainsi se reconstitue
lentement la forêt tropicale…
De nombreux arbres pionniers de la forêt tropicale ont de grandes feuilles qui atteignent parfois plus
de cinquante centimètres de large. Ces grandes feuilles qui absorbent beaucoup de lumière,
permettent la croissance rapide de l'arbre.
Le bois des arbres pionniers à croissance rapide est souvent très léger et souple. Le bois de balsa est
très utilisé en modélisme ou en architecture pour la fabrication de modèles réduits.
Les bananiers, originaires de l’Asie tropicale, peuvent facilement atteindre plus de dix mètres de haut.
Contrairement aux apparences, ce ne sont pas des arbres mais des herbes géantes dont les feuilles
sont enroulées les unes autour des autres en formant un “faux-tronc”.
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Une maison pour les fourmis
Environ 500 espèces de plantes ont établi au fil de l’évolution des liens étroits avec des fourmis.
Cette relation bénéfique à la plante et aux fourmis est appelée « symbiose ». Ces fourmis ne doivent
plus construire de nid : elles vivent dans une partie spécialement adaptée de la plante. Ce peut être
une tige creuse, des feuilles gonflées en forme de bulbe, ou une sorte de tubercule creusé de dizaines
de petits tunnels et de chambres. Certaines espèces végétales développent une relation encore plus
étroite et proposent aussi des aliments à « leurs » fourmis. Différentes espèces sud-américaines de
Cecropia présentent à la base des feuilles de petits granules riches en substances nutritives dont se
nourrissent les fourmis. En contrepartie du gîte et du couvert, les fourmis débarrassent la plante des
insectes herbivores et des plantes concurrentes qui poussent à proximité.
Plantes à fourmis !
Les fourmis qui vivent dans les tunnels et les chambres des plantes à fourmis (Myrmecodia et
Hydnophytum) vont même jusqu’à alimenter leur plante hôte. Elles déposent des fragments de matière
organique et les membres morts de la colonie dans les cavités du tubercule. À l’aide de glandes
spécialisées, la plante absorbe les nutriments libérés par la décomposition de ces dépôts.
Danger, fourmis !
« Plusieurs végétaux semblent avoir été destinés par la nature à servir de logement aux fourmis. [ …
] Les rameaux élevés du Triplaris americana recèlent d’innombrables colonies de ces insectes. Malheur
à qui brise un de ces rameaux ! Assailli par une armée d’imperceptibles ennemis, il est à l’instant
couvert de plaies et de pustules. »
Dans « Voyage en Amérique méridionale », Alcide Dessalines d’Orbigny, 1836
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Fruits étranges
Les fruits tropicaux comme les mangues des étals de nos supermarchés sont cultivés dans de grandes
plantations sous les tropiques. Ils ne représentent qu’une fraction des fruits comestibles offerts par la
forêt tropicale. La plupart de ces fruits ne sont pas cultivés à grande échelle et sont trop délicats
pour être transportés sur de longues distances. Ils sont cultivés, récoltés et mangés localement. Pour
la population locale, ils représentent un complément nutritif qui agrémente leur quotidien. En outre,
ces espèces locales sont parfaitement adaptées à leur environnement. Le risque est pourtant grand
de les voir progressivement remplacées par des plantations d’espèces commerciales, et de voir ainsi
disparaître une partie de la biodiversité fruitière de notre planète.
Un fruit à l’eau de rose
Le jamrosat (Syzygium jambos) est un fruit en forme d’œuf qui, en fonction des variétés, arbore une
couleur verte, jaune ou rouge. Le fruit a un goût aigre-doux et sent la rose ; il se mange frais ou cuit
en confitures et compotes. La distillation de son jus donne une eau de rose de haute qualité.
Le faux mangoustanier
Le faux mangoustanier (Garcinia xanthochymus) porte des fruits jaunes. L’arbre pousse partout sous
les tropiques, là où les précipitations annuelles sont supérieures à 3000 mm. Les fruits contiennent
beaucoup de vitamine C et sont principalement consommés en confitures.
Safou
Le fruit de Dacryodes edulis, un arbre de la forêt tropicale africaine, est très riche en huile et peut être
mangé bouilli ou rôti.
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Une forêt de connaissances et de sens
Les populations autochtones qui vivent dans la forêt ont toujours eu une profonde connaissance des
plantes locales qui leur procurent une grande diversité de matériaux, de produits et d’aliments.
Malheureusement, ce savoir est en train de disparaître car ces peuplades sont de plus en plus
happées par les modes de vie occidentaux et les villes. Cela entraîne un appauvrissement culturel
pour l’humanité et une perte des savoirs pour les habitants de plus en plus déconnectés de la nature
environnante.
L’ethnobotanique et l’ethnomycologie sont des disciplines scientifiques qui visent à étudier la manière
dont les populations utilisent les plantes et les champignons. Cela limite l’érosion des savoirs et
renforce les liens qui unissent les plantes et les hommes à travers le monde.
Couleurs rituelles
Un pigment rouge est extrait des graines du rocouyer (Bixa orellana), une plante à découvrir de
l’autre côté du chemin. Plusieurs tribus indiennes d’Amérique du Sud comme les Kayapós s’en
enduisent la peau lors de rituels.
Arbres sacrés
Le figuier des pagodes (Ficus religiosa), une plante à découvrir de l’autre côté du chemin, est un arbre
sacré pour les bouddhistes. La tradition dit que Siddhartha Gautama a fait l’expérience de l’éveil
spirituel ou «Bodhi» alors qu’il méditait sous cet arbre et c’est ainsi qu’il est devenu le Bouddha.
Le palmier à ivoire
Le palmier à ivoire d’Amérique du Sud (Phytelephas) produit des noix ayant une dureté et une
couleur similaires à l’ivoire. Les noix peuvent être travaillées pour en faire des bijoux et des boutons.
Le développement de cet artisanat constitue à la fois une alternative pour la préservation des
éléphants et une source de revenus pour les populations locales.
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Un potager sous les tropiques
Pour payer leur dette, de nombreux pays tropicaux sont poussés à accroître les productions
agricoles, comme la canne à sucre ou le palmier à huile, qu’ils écoulent sur les marchés mondiaux.
Cette situation engendre parfois d’importantes pénuries alimentaires dans ces pays qui doivent alors
acheter sur les marchés mondiaux de la nourriture en provenance des excédents des pays
occidentaux.
Une agriculture durable est néanmoins parfaitement possible sous les tropiques. Traditionnellement,
de petites parcelles de la forêt étaient brûlées en épargnant toutefois un certain nombre d’arbres et
d’arbustes utiles. Les sols enrichis de cendres permettent, durant quelques années, de développer
diverses cultures tandis que les arbres préservés fournissent du bois ou du fourrage. Après un
certain temps, une nouvelle parcelle est mise en culture. Abandonnée, la précédente est alors
recolonisée par une forêt secondaire puis par la forêt tropicale.
Les gousses de l’arbre à haricots (Parkia) sont consommées comme légume dans les salades et en
chutneys. Les papayes comportent des vitamines et des minéraux. Toutes sortes de racines comme
les patates douces, le manioc, l’igname ou le taro procurent de l’amidon. Les cultures de céréales et
de bananes plantain fournissent également de l’amidon sous diverses formes. Les graines de diverses
espèces de haricots et d’arachides apportent des protéines.
Ce type de jardin tropical procure aux habitants une nourriture saine et équilibrée. Situé à proximité
immédiate de la maison, il est facile à entretenir et à protéger.
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