L`essentiel n`est pas de vivre, c`est d`avoir une raison

Transcription

L`essentiel n`est pas de vivre, c`est d`avoir une raison
60 rue du Commandant Perceval
73000 CHAMBERY
Tél : 04 79 62 56 24
134 à 152 Faubourg Maché
BP 937
73000 CHAMBERY
Tél : 04 79 69 42 32
Exposition interactive sur l’adolescence et les
conduites à risques
« L’essentiel n’est pas de vivre, c’est d’avoir une raison de vivre.
Et cela n’est pas facile »
(Jean Giono – Le moulin de Pologne)
Site : www.dedaledevie.fr
I. PRESENTATION DE L’EXPOSITION
ORIGINE DU PROJET, UNE DYNAMIQUE
PARTENARIALE
Parc qu’il ne sert à rien d’avoir raison tout seul, et que les actions de prévention ne peuvent être
efficaces qu’avec une implication forte des acteurs de terrain, 9 mois auront donc été
nécessaires pour mettre au point cette exposition en partenariat avec une trentaine d’acteurs
savoyards issus des institutions, organismes et associations départementales.
LES OBJECTIFS DE DEDALES
DEDALES DE VIE
Objectifs principaux :
Prévenir les conduites à risques,
Favoriser le dialogue entre jeunes et entre jeunes et adultes.
Objectifs opérationnels :
Il est important que chaque organisme qui accueille « Dédale de Vie » définisse ses
propres objectifs de prévention, en fonction du public accueilli, du contexte de cette
animation, etc...
PUBLIC VISE
Les adolescents
Les parents
L’EXPOSITION
L’exposition est un outil au service d’une dynamique de prévention inscrite dans le moyen
terme, qui vise autant les adolescents que les adultes sensibilisés à la démarche.
Un groupe de personnes au sein de la structure anime cette exposition.
Ces personnes on obligatoirement bénéficié de la formation proposée par le groupe de pilotage
de Dédale de Vie.
Un panneau de présentation générale permet d’introduire l’animation.
3 modules présentant 3 lieux de vie :
EN COURS ; EN VILLE ; EN FAMILLE
Ambiance BD
Au recto, une scène allégorique avec des textes permettant d’aborder différentes
problématiques et d’engager le débat.
Au verso, 3 scènes de vie invitent le public à écrire des textes sur des bulles vierges
ou en sélectionner parmi des bulles déjà écrites.
IL EST POSSIBLE DE N’UTILISER QU’UN SEUL (OU DEUX) DES TOIS MODULES ? ET
C’EST EN FONCTION DES OBJECTIFS ET THEMES PRIVILEGIES PAR L’EQUIPE QUI
ACCUEILLE « DEDALE DE VIE »
II. MODALITES PRATIQUES
L’exposition complète est transportée dans trois containers (L 45 x l 67 x h 95).
Le poids d’un élément est de 35 Kg.
Munis de roulettes, ces caissons se manipulent aisément ; 2 personnes sont
cependant nécessaires pour franchir des escaliers.
L’exposition doit être récupérée et ramenée dans les locaux du PELICAN aux
horaires suivants (8 h 30 - 12 h 00 14 h00 – 16 h 00 du lundi au vendredi).
Prévoir de préférence un véhicule utilitaire, ou faire plusieurs voyages pour le
transport de l’exposition.
Il est impératif d’assurer l’exposition pendant toute la durée de l’emprunt pour un
montant de 150 000 francs.
Le montage, très simple, fait l’objet d’une démonstration lors de la formation.
Une fiche technique est disponible dans les containers ainsi que dans l’annexe du
guide.
Il faut compter 30 minutes de montage par 2 personnes, pour les trois panneaux.
L’espace idéal pour utiliser l’exposition dans sa totalité est de 80 m² minimum ; la
hauteur sous plafond devant être supérieure à 2.30 mètres.
En fonction de la taille de la salle et du choix pédagogique, l’exposition peut-être
installée soit par panneau unique, soit dans sa globalité.
Un espace central doit être prévu ainsi qu’un dégagement à l’arrière des
panneaux : pour plus de confort vous pouvez installer des chaises.
Une table par panneau est à prévoir pour stocker les bulles amovibles.
Une personne de l’établissement doit se désigner comme responsable de
l’exposition.
Le local de l’exposition doit être fermé en dehors des temps d’utilisation.
Il est impératif de procéder au démontage panneau pour éviter une mauvaise
répartition dans les containers.
INSTALLER L’EXPOSITION DANS LE DELAIS SUFFISANT AVANT LA 1ére SEANCE
III. ANIMATION DE L’EXPOSITION
En préalable, il est nécessaire d’organiser une rencontre entre les animateurs qui présenterons
l’exposition afin de :
Définir l’objectif spécifique de l’animation,
Définir les rôles de chacun (public ou animateur),
Préparer le matériel (documentation, adresses…)
Repérer si des événements particuliers se sont déroulés dans l’établissement
ou dans l’environnement proche des jeunes.
POUR INTRODUIRE L’ANIMATION
Expliquer qui l’on est et pourquoi ont est là,
Présenter l’esprit de Dédale, faire allusion au fil d’Ariane qui permet de s’en sortir
au mieux (rappel de la mythologie, voir annexe n°1),
Expliquer le déroulement de la séance,
Rappeler que les animateurs sont là pour parler de certaines choses d’une manière
générale, sans rentrer dans l’intimité des personnes et en respectant la
confidentialité.
PENDANT L’EXPOSITION
Il faut être attentif aux confidences et aux révélations qui peuvent être faites, tout en restant
dans une démarche globale et préventive :
Donner la possibilité au public de pouvoir s’exprimer en fin de séance.
Profiter d’une question difficile pour faire le lien avec la disponibilité des
adultes référents.
Les animateurs doivent être vigilants au niveau de l’écoute et faire s’il y a
lieu le relais auprès de personne ressources.
Pour tous ces points, il est conseillé voir nécessaire de pouvoir être 2 intervenants par panneau.
Bien gérer le temps disponible, être attentif à la répartition des groupes et des
panneaux,
Dans l’espace, veiller à aménager les panneaux de façon :
A ne pas gêner les groupes entre eux,
A ce que chacun puisse avoir accès aux côtés concaves et convexes des
panneaux (vue générale et situation précise).
Cet aménagement doit se faire en fonction de l’objectif fixé, du nombre de participants, de
l’espace disponible etc…
LES PANNEAUX
Pour commencer il est conseillé de prendre appui sur les faces convexes, de laisser les jeunes
observer les scènes, ce qui permet d’amorcer la discussion, avec des questionnements tels que :
Est-ce qu’il y a des choses qui vous paraissent vraies dans ce que vous
voyez ?
Vous reconnaissez-vous dans certaines scènes ?
Qu’est-ce qui vous choque ?
Un participant peut prendre la parole, ce qui provoquera la réaction des autres et un
questionnement de l’animateur :
Essayer de s’appuyer sur des thèmes spécifiques qui répondent aux objectifs fixés,
Faciliter la prise de parole de tout le monde,
Eviter une trop grande rapidité dans le temps de réflexion et les échanges, qui
pourrait entraîner un discours moralisateur de la part de l’animateur et qui
empêcherait le public de pouvoir s’exprimer correctement.
UTILISATION DES BULLES
BULLES VIERGES
Laisser une libre expression (ne pas tenir compte des fautes d’orthographe),
Le dialogue peut être imaginé par une seule personne,
Il peur y avoir un jeu de questions/réponses,
Les réactions peuvent être individuelles ou collectives,
Les différents rôles peuvent être inter-changés.
L’animateur doit faciliter l’expression de tout le monde : un participant peut écrire ce qu’il a
envie, ce qui suscitera la réaction d’autres participants et par la suite un questionnement de la
part des animateurs.
Si l’animateur le souhaite et si les jeunes ont du mal à poser des dialogues, il est possible
d’utiliser les bulles pré-écrites.
LE MIROIR (DEFORMANT)
En tant que tel : il reflète notre image, ce qu’on en sait,
C’est un outil particulier qui permet de travailler sur l’image de soi et des autres,
C’est un moyen d’aborder et de faire réagir le public dans différentes situations.
LES BETES VERTES
Elles peuvent être un moyen d’aborder des situations à risques,
Elles peuvent également permettre de préciser les différentes lois,
Elles permettent de prendre un certain recul.
IV. L’EVALUATION
L’évaluation est un moment nécessaire et important de l’animation :
Pour l’équipe qui anime Dédale de Vie, car cela permet aux intervenants de
reprendre collectivement ce qui vient de se passer et de définir les suites qui
seront données à cette animation.
Pour la comité de pilotage de Dédale de Vie afin d’avoir une vision globale
des animations, et d’intégrer les résultats de ces évaluations dans les
formations de relais, dans ce guide pédagogique etc…
Pour les institutions qui ont apporté leur soutien à la création et à la
diffusion de cette exposition.
Deux fiches sont proposées :
Une fiche d’auto évaluation destinée à faire le point au sein de l’équipe qui a
animé Dédale de Vie (une fiche par animation),
Une fiche d’évaluation à retourner impérativement au PELICAN avec
l’exposition (une fiche pour l’ensemble des séances d’animation).
V. ELEMENT DE PEDAGOGIE
Le principe de l’exposition n’est pas de moraliser mai d’informer, dialoguer et donner les
moyens à chacun d’être responsable de ses choix.
LES PRISES DE RISQUES :
Quelques réflexions pour mieux comprendre l’intérêt de l’échange avec des adolescents autour
des conduites à risques.
Notre société valorise et médiatise certains comportements : navigation solitaire autour du
globe, ski ou sport extrême…
Dans le même temps, on légifère pour un risque zéro (principe de précaution, ceinture de
sécurité, préservatifs…). Les jeunes sont devant ce paradoxe.
Par ailleurs, les rites de passage, de reconnaissance, d’intégration sont plus flous, les jeunes
s’en créent de manière isolée, sporadique et répétitive.
Les prises de risques ont toujours une fonction qu’il convient e déchiffrer : évacuation de stress,
déplacement d’agressivité, recherche d’autonomie, quête de sens, construction de soi, jeu avec
la mort…
La prise de risques peut être aussi stimulante, certains en retirent de la prestance…
Et si l’humanité n’avait jamais pris de risque, peut-être serions toujours à quatre pattes.
PREVENTION : L’INDIVIDU AU CŒUR DE LA
DEMARCHE
DEMARCHE
La prévention est une aide au choix de vie, à la responsabilisation.
La prévention est une dynamique de réduction des risques de maladies et
d’accidents auxquels est exposée la population, ce n’est pas pour autant « conduire
les gens aux renoncement de la vie, pour leur permettre de mourir en bonne
santé » (Deschamps, 1993).
L’éducation pour la santé est un ensemble de méthodes, de démarches
pédagogiques et de communication au service de la promotion de la santé et de la
prévention pour accroître l’autonomie des individus et leur capacité à faire des
choix favorables à la santé.
Tout individu est libre, responsable de ses choix de vie, capable de
construire sa santé, la respecter : l’aider en éclairant ses choix est un
comportement éthique qui ouvre sur un gain d’efficacité.
De nombreuses contraintes pèsent sur les choix individuels, limitent les
capacités d’action de chacun. Mieux connaître permettra des actions plus
adaptées.
Tenir compte de l’individu, de ses contraintes, cela signifie avoir un approche globale qui ne
renie pas l’intérêt des entrées par thèmes ou par pathologies, mais qui se situe toujours dans
une approche globale de la personne, intégrant autant sa dimension sanitaire que sociale et
relationnelle.
Sans perdre de vue cette unité, on doit s’intéresser à plusieurs
dimensions de l’individu :
La dimension physique, le rapport au corps
C’est la dimension apparemment la plus évidente, mais pas toujours réellement prise en
compte, ni reconnue de sa complexité.
La dimension psychique, le rapport aux affects, aux sentiments,
aux émotions
Les connaissances, les perceptions fonctionnent sous influence forte de nos émotions.
La peur : une émotion particulièrement présente en prévention
Il ne s’agit pas de banaliser ou de surestimer le risque encouru mais de l’accompagner de
propositions permettant de mieux le contrôler.
La tendance à culpabiliser est souvent associée à la peur
Cette culpabilisation désarme l’individu, diminue sa capacité à faire face, parce qu’elle va de
pair avec une baisse de sentiment « d’efficacité personnelle », une baisse de l’estime de soi.
Le désir est au cœur du changement
Penser au désir, c’est lui laisser une place dans la relation éducative : les comportements à
problèmes » procurent des « bénéfices » pour les personnes.
L’estime de soi, la confiance en soi sont des dimensions à privilégier
Le sentiment de son « efficacité personnelle », la confiance dans ses capacités favorisent la
protection et le renforcement de sa santé.
L’estime de soi inclut la capacité à s’intéresser autant aux ressources, aux réussites des
personnes qu’à leurs problèmes, leurs limites, leurs échecs.
Les émotions ont une place importante dans la relation éducative
Elles peuvent être des facteurs de blocage comme des supports pour la prise de conscience et le
changement à travers la motivation.
La dimension cognitive, le rapport au savoir
L’information doit être validée, objective, claire, accessible, adaptée.
Chacun est producteur de connaissances. Le savoir « profane » nous aide en général plus à
vivre que les savoirs spécialisés.
L’information sera d’autant plus efficace…
Qu’elle tiendra compte des représentations qui sous tendent les
comportements des personnes,
Qu’elle mettra en relation savoirs experts et savoirs profanes.
Qu’elle se situera dans un contexte participatif, interactif.
La dimension sociale, culturelle, le rapport au collectif
La valeur que nous accordons à la santé, les comportements que nous adoptons sont sous
l’influence étroite de notre appartenance sociale.
Les conditions sociales d’existence ont un impact déterminant sur l’état de santé.
L’entourage social apporte aux individus un soutien, une reconnaissance indispensable.
Il peut accompagner ou freiner les changements promoteurs de santé. Impliquer l’entourage de
la personne, du plus proche (famille, pairs…) au plus large (école, entreprise, quartier,
commune…) est un enjeu essentiel.
Extraits du dossier « Zoom sur la prévention, l’éducation pour la santé, la promotion de la santé », dossier
réalisé pour la conférence Régionale de Santé 2000 – Claude BOUCHET/CRAES (octobre 2000).
L’ADOLESCENCE :
L’adolescence est une période de transition entre l’enfance et l’âge adulte.
Elle se caractérise par de nombreuses transformations physiques, psychologiques, de
personnalité et de vie sociale.
Cette période peut être difficile à vivre par les adolescents mais aussi par les parents et les
adultes qui les entourent.
L’enfant qui grandit revendique de nouvelles libertés, il a besoin d’une plus grande intimité, ses
amis deviennent, pour lui, extrêmement importants.
L’adolescent vit une période de renoncements multiples. Il doit faire le deuil de ses illusions
personnelles mais aussi de ses images parentales. L’idéalisation des parents lors de l’enfance se
transfère sur d’autre adultes, autres références d’identification (professeurs, artistes,
animateur,…).
L’adolescent cherche sa propre identité. Pour cela, il veut se démarquer de sa famille.
La construction de sa nouvelle personnalité passe par des choix faits suite à de nombreuses
expérimentations.
C’est la période propice aux conduites à risque. On constate une très forte tendance au passage
à l’acte (qui lui permet de faire l’économie d’une intellectualisation des conflits), une
manipulation de l’idée de la mort et l’émergence fréquente d’idées dépressives.
L’adolescent est curieux, tout ce qui est déconseillé, interdit ou clandestin l’attire (conduire
sans casque, consommer de l’alcool (pour faire la fête ?), du tabac (ça donne une contenance ?),
de la drogue (tout le monde le fait ?), sortir avec sa bande (c’est rassurant ?), rentrer tard,
conduire trop vite (avoir un sentiment de puissance ?), sortir avec un(e) ami(e)). Toutes les
expériences sont à sa portée.
Par certains passages à l’acte, l’adolescent peut valoir signifier un malaise du fonctionnement
familial ou social dans lequel il vit.
L’adolescent a besoin de reconnaissance, de se sentir aimé et accepté et en même temps qu’on
lui laisse prendre de la distance. C’est vital pour sa santé physique, psychique ainsi que la
construction d’une bonne image de soi.
Il a aussi besoin de se situer dans sa famille, à l’école ou dans sa cité.
Il est important de lui laisser sa part de responsabilité, de lui permettre de prendre des
décisions et d’en assumer les conséquences (si elles sont adaptées à son âge et ses compétences
propres).
Tous les processus de transformation de l’adolescent s’effectuent de manière tumultueuse, par
à-coups, avec des régressions temporaires et des reprises de développement qui accroissent
l’ambiance de paradoxe liée à cet âge.
En même temps, l’adolescent reste une formidable période de richesses et de potentialités,
dont, adultes, on continue de se souvenir.
Cette période est aussi particulière pour les parents. C’est le cap de milieu de la vie qui souvent
entraîne de nombreuses angoisses.
L’évolution physique de l’adolescent fait prendre conscience du temps qui passe.
La dynamique des adultes, forgée par le poids de la maturité, est directement confrontée à celle
de l’enfant. A cela se superposent les aléas de la vie.
Les parents se retrouvent ainsi bousculés par tous ces événements, les laissant vulnérables et
moins disponibles pour leurs adolescents.
L’adolescence des enfants peut aussi renvoyer les parents à leur propre adolescence et aussi au
temps qui passe : la vieillesse qui s’annonce inexorablement.
VOUS ÊTES SORTI DE CE DÉDALE ?
Dédale de Vie est une invitation. Une invitation au
dialogue, à la réflexion.
Avec ou sans vous, les « visiteurs » que vous avez
accompagnés dans ce labyrinthe pourront continuer
les discussions amorcées pendant l’animation, ils
utiliseront peut être la carte de visite de Dédale de
Vie, que vous leur remettrez.
Chaque animation est un nouveau challenge, mais
chaque animation comporte aussi un risque pour
l’animateur, le risque d’entrer en relation avec
d’autres… C’est aussi à cela que nous vous invitons.
Le comité de pilotage de Dédale de Vie
« Adolescence »
BRACONIER, CHOQUET, HOULLEMARE, HUERRE, JACQUET, JAYLE, JEANNET, MINGASSON, NISAK, TURSZ,
Paris – Fondation de France – 1993 – 151 pages.
« Adolescence plurielle »
M.CHOQUET, C. DRESSEN, préface J.P. DESCHAMPS – CFES – 1993 – 219 pages.
« Adolescence suicidaire »
Dr X. POMMEREAU. Paris – Ed. Dunod – 1996 – 238 pages.
« 13-18 ans, ce qui se passe dans leur corps et dans leur cœur »
M.F. PADIOLEAU – Paris – Ed. Balland – 1989 – 248 pages.
« Dico Ado : Les mots de la vie »
C.DOLTO – Ed. Gallimard Jeunesse – 2001 – 514 pages.
« Interminables adolescences – Les 12-30 ans »
T.ANATRELLA – Ed.Cerf / Cujas – 1988 – 222 pages.
« La Galère : jeunes en survie »
F.DUBET – Ed.Fayard – 1987 – 493 pages.
« L’école ou la guerre civile »
P.MEIRIEU et M.GUIRAUD – Ed.Plon – 1997 – 210 pages.
« Les vrais dangers qui guettent l’adolescent : les connaître pour les prévenir »
FLEURQUIN – Ed. Milan – 1999 – 122 pages.
« Parent en souffrance »
R.CLEMENT – Ed.Stock – 1993 – 337 pages.
« Paroles por adolescents ou le complexe du homard »
F.DOLTO et C.DOLTO – TOLICH – Ed.Hatier – 1989 – 158 pages.
« Passions du risque »
D. LE BRETON – Ed.Métailié – 1988 – 180 pages
« Prévenir les Toxicomanies »
M.BOULANGER, A.MOREL, F.HERVE, G.TONNELET – Ed.Dunod – 2000 – 199 pages.
« Quand l’adolescent va mal : l’écouter, le comprendre, l’aimer »
Dr X.POMMEREAU, J.CLATTES – 1997 – 186 pages.
« Question d’adolescent »
C.SPITZ – 1994 – 351 pages.
« Repères pour la prévention des conduites à risques dans les établissements scolaires »
Ecrit et édité par le ministère de l’Education Nationale en 1994 – Paris – 30 pages.
Ce guide méthodologique a été réalisé par plusieurs partenaires :
Michel BOULANGER (Pélican) – Agnès CROCIATI (Education Nationale) – Jean-Paul DUPRAZ (MGEN/ADOSEN) –
Anne-Marie LE TOUZE (PJJ) – Jérôme NAVET (Mutualité de la Savoie) – Marceline NIEL (Directrice Savoie Information
Jeunesse) – Denis MANIGAND (Pélican) – Nathalie TOLUBAIV (Pélican) – Eric TONDELIER (Les Francas).
Dédale était un architecte hors pair. Il construisit le Labyrinthe, bâtiment dans lequel il était
impossible de s’orienter. Il était aidé, dans sa tâche, par son propre fils, Icare.
Lorsque le Labyrinthe fut terminé, il fallut en sortir. Dédale façonna deux paires d’ailes avec la
cire. Il pu s’envoler au dessus du Labyrinthe, avec son fils.
Dédale s’en encombre mais Icare, grisé par sa nouvelle et stupéfiante liberté, monta trop haut,
trop prés du soleil. La chaleur fit fondre la cire et les ailes se désagrégèrent. Icare fut précipité
dans la mer.
Minos était roi de Crête. Avec sa femme Pasiphaé, il eut une fille, Ariane. Son épouse avait ellemême, dans des amours illégitimes, conçu un monstre au corps d’homme et tête de taureau, le
Minotaure.
Minos a fait construire le labyrinthe sur les plans de Dédale pour enfermer le monstre.
Le Minotaure se tenait au centre du Labyrinthe.
Tous les 9 ans, Minos exigeait d’Athènes que lui soient livrés 7 jeunes hommes et 7 jeunes
femmes. Il les jetait un à un dans le Labyrinthe, où le monstre finissait par les dévorer.
Pour libérer Athènes de cette calamité, Thésée décida de tuer le Minotaure. Il se fit aimer
d’Ariane qui accepta de l’aider. Celle-ci alla demander conseil à Dédale qui indique que pour
pouvoir ressortir du Labyrinthe, il fallait tirer un fil continu pendant le trajet. Il suffirait alors,
au retour, de suivre le fil en sens inverse. Ce que fit Thésée, qui entra dans le Labyrinthe, tua le
Minotaure, et ressorti sans difficulté.
(D’après « Le Jardin des Hespérides » Charles GANGI 1996)