Marie-Dominique Simonet - enseignement Catholique

Transcription

Marie-Dominique Simonet - enseignement Catholique
BDV/TVL/23.01.09
Allocution de François Tollet, Attaché, représentant Marie-Dominique
Simonet au Colloque BRUXELLES 2009
Vendredi 23 janvier 2009 à 13 h
Ecole Pratique des Hautes Etudes Commerciales de Bruxelles
Avenue Konrad-Adenauer, 3
1200 Wolume-Saint-Lambert
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(Madame la Directrice générale),
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs en vos titres et fonctions,
Madame la Ministre Marie-Dominique SIMONET est particulièrement heureuse de saluer
aujourd’hui l’initiative de cette rencontre entre partenaires et futurs partenaires de
Communauté française et de France, développée par la Fédération de l’enseignement
Supérieur Catholique et le Réseau d’Enseignement National Supérieur. Les travaux de ces
deux journées ne sont, la Ministre SIMONET en est certaine, que le début de relations
pérennes et solides, par-delà la frontière, tant chacun des partenaires a fait montre d’une
égale volonté de lever les dernières barrières et d’ouvrir un espace francophone
d’enseignement supérieur de proximité.
Bien sûr, le programme sectoriel Erasmus occupe une place prépondérante au sein du
Programme européen d’éducation et de formation tout au long de la vie : il constitue la
voie royale, la plus facile à parcourir, pour la mobilité des étudiants comme pour celle
des enseignants.
En soutenant et développant ce programme, l’Union européenne a indiqué par là l’intérêt
majeur qu’elle porte à la formation de ses cadres et de ses professionnels de haut niveau.
En sa qualité de Ministre de l’Enseignement supérieur de la Communauté française, la
Ministre
SIMONET
a
souhaité
accompagner
l’effort
européen
avec
des
moyens
budgétaires propres.
C’est pourquoi, la Ministre a affecté en 2008 un budget de 1.070.000 € au Fonds de la
mobilité étudiante, montant porté à 1.650.000 € pour 2009. La particularité de ce Fonds
est qu’il doit être consacré, au moins pour moitié, à compléter l’aide à la mobilité
d’étudiants par ailleurs bénéficiaires d’une allocation d’études de la Communauté
française.
A côté des programmes d’échanges dits « classiques » et maintenant bien connus, la
Ministre SIMONET voulait focaliser l’attention sur deux aspects novateurs qu’elle a
souhaité soutenir tout au long de cette législature.
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BDV/TVL/23.01.09
La première mesure vise à encourager les partenariats internationaux pour l’organisation
conjointe de cursus, de manière à permettre aux étudiants qui s’y inscrivent à élargir leur
connaissance de l’autre, dans le respect de son identité et de sa législation, à recueillir le
meilleur de chaque institution partenaire, et surtout à acquérir un diplôme conjoint ou un
double diplôme, qui facilite l’accès à la profession dans une perspective internationale.
Dans ce but, la Ministre SIMONET a volontairement assoupli pour les Hautes Ecoles de la
Communauté française, la réglementation relative aux programmes de cours et à l’octroi
des diplômes.
La mobilité des enseignants, si enrichissante pour chacun, s’en trouve également
renforcée.
La deuxième mesure est la mise en place du mécanisme de la valorisation des acquis au
sein des établissements d’enseignement supérieur.
Il convenait en effet, dans le cadre du Programme d’Education et de Formation tout au
long de la vie, de permettre à chacun, quel que soit son parcours de vie, de faire
reconnaître ses compétences et expériences antérieures en vue de la poursuite des
études.
Grâce à un financement conséquent octroyé par le Fonds Social Européen, une
plateforme universitaire destinée à harmoniser la VAE a pu être mise en place en 2008.
Pour ce qui concerne les Hautes Ecoles, la même procédure devrait se mettre en place en
2009.
Les collègues français sont pionniers en la matière et nous vous encourageons à
poursuivre le dialogue entrepris aujourd’hui.
Confiante en votre volonté réciproque de jeter des ponts en vue d’élargir notre espace
d’enseignement supérieur, la Ministre Marie-Dominique SIMONET est certaine que ces
mesures, tout comme les nombreux partenariats que vous développez, viendront à bout
des trop nombreuses tracasseries administratives qui persistent encore de nos jours en
matière d’équivalences et de reconnaissance des diplômes entre les pays.
Je vous remercie de votre attention.
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