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VÉCU,
ILS EN REVIENNENT... ILS RACONTENT
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Voyages de Chasse, MVP Éditions 17 place du général de Gaulle 93100 Montreuil ou à : [email protected]
A tir, à courre,
au vol
KAZAKHSTAN
Benoît Chevron,
président de la
fédération des chasseurs
de Seine et Marne, a été
enthousiasmé par la
découverte des
traditions locales. Il est
vrai que tirer
le faisan à cheval n’est
pas vraiment banal !
T
oujours prêts à découvrir
d’autres pays, d’autres
paysages, nous acceptons
sans hésitation l’invitation le
Kazakhstan. La réputation de ce
pays n’est plus à faire pour la qualité de ses trophées de cerf Maral,
Ibex, Marco Polo, Chevreuil de
Sibérie.
Mais vit aussi là-bas un animal
mythique qui suscite bien des
remous chez nous : le loup. Le
rêve serait d’en voir un et mieux
encore d’en « prendre » un
comme disent les Corses.
20
Le magazine des
VOYAGES DE CHASSE
Notre équipée est composée de
Valéry, un fauconnier, de Charles
et de moi-même.
Bien sûr, nos amis nous assaillent
de questions sur le programme
prévu. Nous sommes bien en
peine de répondre. Le thème du
séjour « découverte de la chasse
au Kazakhstan » laisse bien des
possibilités.
Le 16 novembre, c’est le départ
pour Roissy Charles de Gaulle.
Après le vol de 3 h 30 pour
Istanbul, une escale de 5 h et
ensuite 5 h de vol pour arriver à
Almaty (ancienne capitale du
Kazakhstan située à 200 km de la
Chine, la nouvelle capitale étant
Astana, plus au centre du pays).
Nous sommes attendus, et le passage VIP nous évite de faire la
queue pour attendre nos bagages
et pour toutes les formalités à
usages. A 2 h du matin, c’est
appréciable. Encore 1 h de 4 x 4
vers le nord et nous sommes arrivés.
Après une courte nuit, le lever du
jour nous présente un paysage
montagneux. Température : –
7°C. Très vite nous comprenons
que nos hôtes, M. Serikbek et M.
Daniyar (le père et le fils) sont
passionnés par les chevaux. Au fil
des jours, nous apprendrons
qu’ils en possèdent environ mille
sur les différents domaines..
Les chevaux ne bougent pas
au coup de feu
A la question : « savez-vous
monter à cheval », la réponse à,
bien sur, été « oui ». Pour Valéry
pas de soucis, il est même capable
de les dresser pour les spectacles.
Charles est riche de ses dix
années
d’équitation.
Personnellement je n’ai du monter que quatre ou cinq fois. Il faudra bien s’adapter.
Et puis arrive l’élaboration du
programme. Le premier jour sera
une
chasse
aux
faisans.
Rappelons que l’oiseau est originaire d’Asie Centrale et que nous
allons chasser de vrais oiseaux
sauvages. Extérieurement, le rendez-vous de chasse est quelconque, mais à l’intérieur tout
change. On y a recréé une
ambiance de yourte. Les tapis
posés sur le sol et accrochés aux
murs dégagent une atmosphère
chaleureuse. Nous allons aller de
surprise en surprise. D’abord il est
hors de question de garder nos
tenues de chasse. Pour nous
imprégner de l’Esprit Kazakh,
nous enfilons les vêtements traditionnels locaux, en velours, richement ornés de fil d’or ou d’argent,
souples, légers et très chauds,
ainsi qu’une chapka indispensable par ce vent très frais.
Ensuite, nous allons chasser à
cheval, aussi bien pour les déplacements que pour tirer. Les chevaux sont dressés. Ils s’arrêtent à
l’envol des oiseaux et ne bougent
pas au coup de feu. Nous enfourchons donc ces petits chevaux
kazakhs, les rennes dans une
main le fusil dans l’autre.