La lettre n°23

Transcription

La lettre n°23
La Lettr
e
Mcla
s 2007
N° 23 / janvier / mar
Du mardi 30 janvier au dimanche 4 février
Les incroyables
tribulations
de l’École d’opéra
de Pékin
École d’opéra
de Pékin
MILLE
EN FA
E
U
Q
CIR
I
mmanquable, éblouissant, irrésistible,
fascinant, un véritable cadeau… La
liste des qualificatifs pour évoquer la
tournée de l’École d’opéra de Pékin est aussi longue
que le fleuve jaune tant ce spectacle est captivant.
Loin d’être un opéra, comme pourraient l’imaginer les amateurs
de Cosi fan tutte, Madame Butterfly et autres drames lyriques, ce
spectacle, qui mêle tous les arts avec un rare brio, est un voyage dans
l’imaginaire chinois.
Sur scène, ce sont une vingtaine de garçons et de filles de neuf à vingt ans
qui, sous l’œil vigilant et implacable de leur professeur, multiplient les sauts
périlleux, les prouesses aériennes et créent un spectacle extraordinaire, tenant
à la fois du cirque, de la gymnastique de haut niveau, du ballet, des arts martiaux,
du théâtre populaire et du mime. Issu d’une longue tradition, ce spectacle, loin d’être
une représentation d’école, est un enchantement qui voyage au cœur des contes et légendes
de la Chine ancienne et éternelle.
Ce sont des aventures de brigands au grand cœur, des combats contre les invasions barbares, des récits mythologiques, des histoires d’amour, d’empereur, de favorites, de réprouvés… inspirés du répertoire : Le Roi des
singes, Adieu ma concubine, La Légende du serpent blanc, Le Bracelet de jade… Périple extraordinaire dans
l’Empire du Milieu, les incroyables tribulations de l’école d’opéra de Pékin proposent un moment de rêve pour
tous les publics.
E 44
ESPAC
n Yu m in
di re ct io n Su
Ka lm an
an
lu m iè re Je
n
Li
E.
e
qu
te ch ni
pé da go gi qu e
n
tio
na
di
or
co
ng
La ng Sh ic ha
tiq ue ,
tis
ar
r
co ns ei lle
h
n Hi sa sh i Ito
co ré al is at io
es
av ec le s él èv Ca o Ya ng ya ng ,
,
Ca o Ke yo ng i Zh i, Gu o
, Cu
n
Ch en Ch en
o Xi ao le i, Ha
M in gy ue , Gu ba o, Li Zi fe ng ,
ng
Yu , Ji ao Ho
Ma
a Ya nc ha o,
Lu Fa ng , M
ng ,
pe
ng
Ho
n
Ya ny an , Qi an g Yu , W an g
W
W an g Ha o,
,
ng Xi ao to ng
Yu zh ou , Ya
i,
ua
Sh
Yu
,
Yi n Ji yu an
Zh an g Xu e,
Yi n Ji yu an , , Zh ao Ta n,
ng
to
Zh an g Ze
e)
(en alt er na nc
Zh ou En xu
s
se ur
et le s pr of es La ng Sh ic ha ng ,
n,
Hu an g Pe ili , Te ng Li ,
da
M en g Xi an Wan g Ru ku n,
g,
Ti an Ju nl in , Ya ng M ei fa ng ,
in
Wan g Zh im
ng Yu qi u,
Yi n Pe ix i, Yi Zh an g Yo ng
,
Zh an g Ji yi ng
ns
ie
ic
le s m us
ju n,
g, Ho u Xi ao
Ca i Gu oy in
Xi fa ng ,
Hu
i,
pe
ao
ei ,
Hu Xi
Ya n, Xu Zh iw
Lu i Ha i, M a Zh ou Zh iq ia ng
o,
eb
Xu
ao
Zh
co pr od uc tio n
qu Xu ex iao ,
ny, Be iji ng Xi
e
M C9 3 Bo big
l de Ba rce lon
na
tio
na
er
int
re
Fe sti va l
its de Fo ur viè
Nu
s
Le
,
05
– GR EC
20 05 – Ly on
ien de
av ec le so ut
pé en ne
l’U nio n eu ro
l eu ro pé en
– Fo nd s so cia
tio ns m ar di
Re pr és en ta
i et
h, m er cr ed
20
à
i
et je ud
h, ve nd re di
15
à
e
ch
di m an
0
m ed i à 19 h3
à 20 h et sa
L’Affaire de
la rue de Lourcine
Du mardi 9 au vendredi 19 janvier
Eugène Labiche / Jérôme Deschamps / Macha Makeïeff
Petit meurtre
entre amis
Labiche n’est
pas seulement un
merveilleux amuseur,
mais un observateur
profond, un railleur
qui sait toujours
où va son rire.
ALPHONSE DAUDET
THÉÂTR
E
Une drôle d’affaire!
Dans l’appartement Second Empire des Lenglumé, on vit dans le confinement de la vie bourgeoise. Mais
un matin, deux hommes en habit émergent du lit conjugal. La veille, ils ont copieusement arrosé leurs
retrouvailles à la fête du lycée. Au réveil, Lenglumé découvre dans le journal qu’une femme vient d’être
trouvée morte rue de Lourcine. On recherche les assassins. Dans le trouble des vapeurs d’alcool, le
doute s’empare des deux hommes : et si c’était nous ?
Après avoir reconstitué l’univers brinquebalant des Étourdis, Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff
et leur joyeuse troupe font la noce chez les petits bourgeois de Labiche. Un drôle de polar avec petit
meurtre entre amis, une pièce délirante, acide et corrosive.
Un drôle de décor !
«Ce que j’aime chez ces gens-là, c’est qu’on sait où ils habitent ! Ici, une alcôve et un petit salon,
la pièce à vivre de Monsieur, passementerie, pompons, embrases et autres édredons. Et le lit. Tout
converge vers cette embarcation redoutable.
On met pied à terre, et on ne sait plus. Béance et amnésie. Le XIX e siècle est tout plein de
poussières et dans l’appartement des Lenglumé, les portes battent. On se protège de l’extérieur, du
Boulevard, on se replie dans les étoffes et les tapis brodés, dans l’usure des velours, les ouvrages
de dames qui recouvrent les meubles. Tout est onctueux, encombré ; on bute parfois dans les
repose-pieds.
Sur les murs, la nature retenue, transfigurée en motifs épanouis. Volutes, frises et feuilles de
marronniers roussies…»
MACHA MAKEÏEFF
Une drôle de troupe !
«Au-delà des aléas de la vie d’artiste, un regard sur la joyeuse règle du jeu qu’est l’alternance
des comédiens. Un plaisir de troupe ! D’une répétition à l’autre et déjà d’une représentation
à l’autre, on échange les rôles: celui qui joue Mistingue passe son tour et devient Lenglumé,
Norine sera une brune déjantée et dansante ou bien une blonde exaltée prise de vertige.
Lenglumé passe chez Courteline, Mistingue devient Justin, Potard est accablé d’une épouse
suave. S’agite dans la maison un grouillot miniature.
Les couples rangés varient et pourtant l’histoire est la même ! La folie, la noirceur des
âmes, les élans bourgeois, les pulsions sauvages, la traversent. On s’amuse des variations,
on mâtine, on mélange, on mêle et la même humeur, le même rythme parcourent le
spectacle… »
2
MACHA MAKEÏEFF
ESPACE
44
d’E ug èn e La bic he
mis e en scè ne
Jé rôm e De sc ha mp
s
et Ma ch a Ma ke ïef
f
déc or et cos tum es
Ma ch a Ma ke ïef f
lum ièr e Do mi niq ue
Bru gu ièr e
et Ro be rto Ve ntu
ri
scé nog rap hie Cé cil
e De go s
acc ess oir es Sy lvi
e Ch âti llo n
mu siq ues
Os ca r Str au ss, An
dré Ca mp ra,
Pa sc al Le Pe nn ec
, Jé
De sc ha mp s, Ph ilip rôm e
pe Ro uè ch e
arr ang em ent s Pa sc
al Le Pe nn ec
ave c (en alte rna nce
)
Lu c-A nto ine Diq
ué ro,
Ar no Fe ffe r ou Do
mi
Pa ren t, Lor ell a Cra niq ue
vot ta
ou Ma rie -Ch ris tin
e Orr y,
Jé rôm e De sc ha mp
s ou
Pa sc al Ter nis ien
, Je an -Cl au de
Bolle-Reddat, Nic
ole Monestier,
Ph ilip pe Le yg na
c
acc ord éon Pa sc al
Le Pe nn ec
pia no et tro mp ett e
Ph ilip pe Le yg na
c
pro duc tion Des cha
mp s & Ma keï eff
Thé âtre de Nîm es
Gra nd Thé âtre du
Lux em bou rg
Re pré se nta tio ns
à 20h 30, sa uf le
ma rdi et
le jeu di à 20h , le
sa me di à
19h 30 et le dim an
ch e à 15h
Rel âch e lun di 15 jan
vie r
L’Affaire de la rue de
Lourcine
d’Eugène Labiche est
publié aux
éditions de L’Arche,
collection
Scène ouverte, théâtre
Face à la mère
Du lundi 29 au mercredi 31 janvier à 20h30
Jean-René Lemoine
THÉÂTRE
Les larmes étaient les épilogues
THÉÂTRE
UNIVERS
ITAIRE
DE NANT
ES
te xte , mi se en
sc
et int er pr ét at ion èn e
Je an -R en é Le
mo in e
co lla bo ra tio n
à la mi se en sc
èn
Cl ot ild e Ra mo e
nd ou
dé co rs
Ch ris to ph e Ou
vr ar d
lum ièr es
Do mi ni qu e Br
ug ui èr e
co nc ep tio n so no
re
Je an -D am ie n
Ra te l
des rêves de la nuit
l
«
La mère est morte, tragiquement, dans un pays lointain en proie à
la violence et à la déraison. Quelques années après, le fils choisit
de la convier, par delà la mort, pour lui confier dans cet entretien
différé, tout ce qu’il n’a jamais su, jamais osé lui dire.
Tout au long de ce chant d’amour, le fils reparcourt le tumulte d’une relation de quarante années. Les images enfouies de la mère réaffleurent et
s’effacent tour à tour, se superposant aux clichés des continents, des
pays et des villes parcourus ensemble, pour se dissoudre enfin dans
le cataclysme de la terre natale. Peut-on, avec les armes impalpables
de la poésie, recoudre, retisser le réel ? Peut-on encore, dans l’effroi
du monde, inventer des mythologies, tenter, à travers elles, de rester
debout devant le désastre, éclairer le chaos, lancer une passerelle vers
l’autre plutôt que s’arroger le monopole de la douleur ?
co- pro du cti on
MC 93 Bo big ny,
La Pa sse rel le Sc èn e Na tio na
le
de Sa int -Br ieu
c, Co mp ag nie
Erz uli
ave c l’a ide à la
cré ati on d’œ uvr
es
dra ma tiq ue s du
Mi nis tèr e de la
cul tur e et de la
com mu nic ati on
(D. M. D.T.S. )
en co-réalisatio
n avec
le Théâtre unive
rsitaire
de Nantes
C’est le fragile et téméraire défi de Face à la mère. »
JEAN-RENÉ LEMOINE
Du mardi 6 au jeudi 8 février à 20h30
3
Une Famille ordinaire
José Pliya / Isabelle Ronayette
THÉÂTRE
ITAIRE
UNIVERS
THÉÂTRE
de Jos é Pliy a
mis e en scè ne Isa bel le
Ron aye tte
scé nog raph ie et cos tum
es
Ann abe l Ver gne
ass isté e d’A gnè s Dem aeg
dt
ass ista nte à la mis e en
scè ne et ciné aste
Lau ren ce Reb oui llon
créa tion lum ière Gild as
Pla is
créa tion son Dia ne Lap
alu s
pein ture Ma ri Sol Coq
uet ,
Chr isti ne Des clo ître s
con stru ctio n déc or Léo n
Bon y
ave c Den ise Bon al, Rom
ain
Bon nin , Cha nta l Gar rigu
es,
Joh an Ley sen , Agn ès
Pon tier
en co-réalisation avec
le Théâtre universitaire
de Nantes
prod uctio n Com pagn ie LRIR
copr oduc tion Scèn e natio
nale
d’An goul ême le Gall ia –
Théâ tre
de Sain tes
avec la part icipa tion artis
tique
du Jeun e Théâ tre natio nal
et le sout ien de l’Ad ami
reme rciem ents à la com
pagn ie
du Sole il Bleu , la com pagn
ie
Ex nihil o, le Cons erva toire
natio nal
d’Ar t dram atiqu e et la fami
lle
Mal phet tes
Une Fam ille ordin aire de
José Pliya
est publ iée aux éditi ons
Avan t-Sc ène
théâ tre – colle ction des
Qua tre-Vents
Au nom
de tous
les miens
«
Le génocide rwandais reste pour moi un point d’incompréhension et d’interrogation sur la nature du mal. Je voulais écrire
sur ce conflit mais trop d’émotion à la lecture des archives,
pas assez de distance historique pour traiter le sujet comme je le désirais.
Les Rwandais n’ayant pas le monopole de la barbarie, j’ai cherché dans
notre histoire mondiale un autre point d’horreur et j’ai trouvé la Seconde
Guerre mondiale et j’ai trouvé l’Allemagne en la famille Abraham. En vérité,
Une Famille ordinaire n’est ni un récit historique, ni un récit de guerre.
C’est mon histoire, l’histoire de ma famille vue en négatif comme pour exorciser le malheur, le mal tout court. Je me suis dit, que serais-je devenu si
mon père, mon Oskar Abraham à moi, ne m’avait pas aimé ? Fort de cette
question en forme de cauchemar, j’ai écrit cette pièce et tout le reste – les
Hutus, les Allemands, les guerres…– n’est que prétexte. C’est autour de ce
nœud familial qu’Isabelle et moi nous sommes rencontrés. Elle est la première
qui, à propos de ce texte qui fait si peur aux directeurs de théâtre, m’a parlé
de liens, de regards, de silences, de mésamour et de malentendus. Elle m’en a
parlé avec passion, avec conviction de son regard si noir, si déterminé. Je lui fais
confiance et je sais qu’elle en fera un objet dramatique singulier, intime, personnel.
Je suis ravi de la compter dans ma “famille”. »
JOSÉ PLIYA
JEAN-RENÉ LEMOINE EST
NÉ EN HAÏTI, JOSÉ PLIYA
AU BÉNIN. Chacun dit un
cauchemar. Celui d’une
mère assassinée et de la
terrible violence ordinaire,
celui d’un génocide.
Chacun a sa manière,
intime et pudique,
théâtralisée et décalée
dans le temps.
La comparaison s’arrête là.
Au Théâtre universitaire
ce trimestre on peut voir
Face à la mère et Une
Famille ordinaire. Deux
miroirs pour un drame.
Les Mille et
une nuits
Vendredi 9 février à 20h30
Nacer Khémir
Le conte ne dit pas,
il raconte
CONTES
«
44
ESPACE
Depuis des temps immémoriaux, il avance, inéluctable, audevant de la voix qui tisse sa toile de récits. Le conte se déploie
tel un destin aveugle. L’espace même du récit, c’est le temps,
le temps suspendu. Le conte délie les mémoires et donne à la parole
le pouvoir ultime, celui de vivre et de mourir. Ainsi la parole ancienne,
ponctuée d’émotions naturelles, renaît éternellement de ses cendres.
Immense et fragile, le conte devient ce jeu de miroirs à l’infini qui cherche
à piéger le temps. J’ai commencé par filmer des conteurs, j’avais écouté
beaucoup de contes et j’ai fini par raconter. J’avais vécu tôt en exil
et les histoires sont devenues petit à petit mon seul territoire. Une fabuleuse route vers soi et vers les autres. Pour moi, raconter, c’est retrouver à
la fois le pays réel et imaginaire. Dans ces moments-là, il y a comme une réconciliation entre l’espace et le temps. Un vrai moment de paix.»
NACER KHÉMIR
Samedi 10 février à 20h30
Beau désir
CONTES POUR RIRE
Cette manifestation, proposée
par le Centre culturel européen,
la Maison de la Culture et
l’association de conteurs
“Paroles de Marmite” aborde
l’univers du conte, son actualité,
sa pérennité, lors de rencontresdébats, centrées cette année
sur l’humour dans le conte
populaire. Tout un programme
à suivre lors d’un café-contes
LE SAMEDI 10 FÉVRIER.
• 14h30 à 16h
Nacer Khémir à propos de
Nash Ruddui le Sage fou.
• 16h15 à 17h45
Muriel Klein-Zloty à
propos de l’humour juif.
• 18h à 19h
Jean-Paul Barbe à propos
des fortunes de Till l’Espiègle.
• 19h à 19h30
Apéro-contes
(lieu à déterminer)
4
Henri Gougaud
Contes d’amour
et de plaisir
N
ouveaux contes en bonne santé, de ceux qui galopent
en tous sens, de ceux qui jouent à saute-bouton, à
trousse chemise, à la bête à deux dos, qui dansent
le branle du loup et qui chantent les messes basses à
deux voix nues, sans harmonium. Bref, s’il est vrai qu’en
dessous du nombril toutes les religions se ressemblent,
les histoires qui vous attendent ont non seulement le corps
bien charnu, mais aussi l’âme œcuménique. Voilà qui
tombe bien, car nous voyagerons d’Afrique aux
Amériques et du Grand Nord au lit où se font nos
enfants sans le moindre souci du temps qu’il fait sous
le chapeau des archevêques.
Vous y apprendrez, entre autres vérités essentielles,
que le cœur des femmes ne bat pas seulement sous
le sein gauche, et vous découvrirez sans supplément
de prix en quelle étrange circonstance l’aiguillon viril
vint aux hommes, par quel escalier dérobé l’amour grimpa
de l’entrejambe au cœur et comment il convient d’accorder
haut et bas pour que la vie ne se perde pas en chemin.
Nouveaux contes amoureux pour ceux qui savent qu’en amour,
le vaillant est celui qui dépose les armes.
CONTES
44
ESPACE
Histoire d’Argan
le visionnaire
Mardi 27 février à 20h et mercredi 28 à 20h30
Claude Brumachon
Création
À la poursuite
de Jean-Baptiste
Poquelin
La nouvelle création de Claude Brumachon,
avec le Centre Chorégraphique National
de Nantes (CCNN), est un spectacle tout
public qui réunit neuf danseurs pour un
voyage magique dans l’univers de Molière.
Une fantasmagorie en compagnie des
personnages de l’Illustre Théâtre et d’Argan,
le fameux malade imaginaire et de ses
étranges visions. Extraits du carnet
de route du chorégraphe.
Des tableaux fugaces. Le rythme est rapide. Les
tableaux se chassent comme dans un rêve, objets,
situations, décors se font et se défont, on ne construit
rien, l’espace peut à chaque instant revenir au point
neutre. Nous ne sommes pas dans l’accumulation,
l’espace peut devenir tout d’un coup pompeux puis
se vider. Il en est de même du costume qui va de l’habit
d’apparat au rien, misère de toiles et de tissus qui retournent au costume de cour. Du prince au mendiant, du
concept à la narration, de l’érudit au malade, de l’avare
à la femme savante, de la servante à la belle riche innocente. Du prince amoureux au valet, du bourgeois au
fou, de la précieuse à l’exploiteur. Du maître à danser
à l’épouse intelligente, du misanthrope au médecin.
Un spectacle tout public
Quelle étrange définition. Finalement tout spectacle ne
devrait-il pas porter ce nom ? On y cache tellement de
choses dans le tout public. Le spectacle enfant est-il plus
facile à la réception ? Le tout public est-il synonyme de
compromis, de populisme ? Je réponds non. Toutes ces
questions me taraudent depuis que j’ai décidé de créer
des spectacles pour les enfants. Quels critères ? Comment
peut-on définir qu’un spectacle est destiné aux enfants
ou ne l’est pas ? Pour moi, le spectacle enfant a la même
pertinence qu’un autre, il reste un acte scénique. Je continue de penser que l’éveil de la pensée du citoyen commence
très jeune. Artiste, relais, nous avons cette responsabilitélà : le ludique de la recherche, l’éveil au spectacle vivant.
Ce sont eux demain qui iront au spectacle.
DANSE
Un charivari de personnages
Les personnages passeront donc du coq à l’âne, se
feront et se déferont rapidement, à la fois doux et tendres, coquins et astucieux, noueux et griffus, naïfs et
royaux, maniérés et têtus, fragiles, riches ou pauvres,
corps à facettes sortis de l’esprit de l’homme exceptionnel qu’est Molière.
Quel charivari ! Quelle naïveté et quelle intelligence !
Le jeu de cette recherche-là m’amuse et nous allons
nous y plonger avec les danseurs du CCNN. L’utilisation
du demi-masque apporte quelque chose de mystérieux,
à la fois figé et mouvant. Le visage y prend des transformations non illustratives, il devient autre tout en
restant le même. Il y a dans le demi-masque quelque
chose d’ambigu et d’androgyne. L’enfant peut y porter
ses rêves, ses cauchemars, ses doutes, je cherche l’indicible, l’impalpable. Le demi-masque m’entraîne encore
vers ces horizons bohèmes.
Une autre manière
Je cherche de manière jubilatoire la façon dont l’enfant curieux
peut aborder avec un autre œil le monde des écrits magiques
de Jean-Baptiste Poquelin. À travers la danse et des situations
cocasses, une autre manière de comprendre pour l’enfant
l’acte de création. Partir de cet espace vide où tout naît et dans
lequel, de manière subjective, un personnage et son objet
peuvent changer le sens des choses. Une pièce pure d’écriture,
jeu d’espace-temps pour effleurer subtilement l’acte créatif face
au monde de l’enfance.
ESPACE 44
ch or ég ra ph ie
ac ho n
Cl au de Br um
as si st an t
m ar ch e
Be nj am in La
io n
pt
ce
on
dé co r-c
es
Je an -J ac qu
Br um ac ho n
dé co r
co ns tru ct io n M CL A
la
at el ie rs de
cq ue lin e
co st um es Ja
t
Br oc he
m aq ui lla ge
et il
Ca ro le An qu
re
iè
m
lu
cr éa tio n
ie r
Ol iv ie r Te ss
ba nd e so n
iz é
An th on y Ba
le
ré gi e gé né ra
es
Je an -J ac qu
Br um ac ho n
en co ur s)
(di str ibu tio n
co pr od uc tio n
ra ph iqu e
Ce nt re ch or ég
Na nt es
na tio na l de
Cu ltu re
M ais on de la
nt iqu e
de Lo ire -A tla
Épilogue provisoire
Je suis toujours étonné d’observer comment un trublion
à une certaine époque devient un classique à d’autres.
Molière à l’école, Molière étudié sous toutes ses coutures, Molière banalisé. Pensons à Molière poète libre
et révolutionnaire, celui qui titille les nobles et les bourgeois. Les bourgeois qui se sont accaparés l’homme parce
qu’il est d’une autre époque. Mais qu’en est-il d’eux à
l’intérieur de l’œuvre du maître ? Se voient-ils dedans ?
Création du Centre chorégraphique de Nantes, L’Histoire
d’Argan… co-produite par la Maison de la Culture de LoireAtlantique, met en œuvre les savoir-faire des équipes
techniques de la maison. C’est ainsi que l’atelier décor
a conçu et réalisé l’univers de ce conte visionnaire.
CLAUDE BRUMACHON
5
Les Géants de
la montagne
Le voyage
Du mardi 6 au vendredi 16 mars
Pirandello / Laurent Laffargue
des comédiens
Je crois vraiment que je suis en train de
composer, avec une ferveur et une anxiété
que je ne réussis pas à exprimer, mon chefd’œuvre, avec ces Géants de la montagne.
Je me sens monté à un sommet où
ma voix trouve des amplitudes d’une
résonance inouïe. Mon art n’a jamais
été aussi plein, aussi varié et imprévu :
c’est vraiment une fête pour l’esprit
et pour les yeux, tout en palpitations
brillantes et frais comme le givre.
Les Géants de la montagne sont le
triomphe de la fantaisie, le triomphe
de la poésie, mais en même temps,
la tragédie de la poésie, au milieu
de ce brutal monde moderne.
LUIGI PIRANDELLO
n
nou vel le tra duc tio aro
an
Je an -Pa ul Ma ng
mis e en scè ne
e
La ure nt La ffa rgu
THÉÂ
e
TRE
ass ist ant e à la mis llo t
Mi
nia
So
ne
scè
en
scé nog rap hie
n
Ph ilip pe Ca sa ba
Éri c Ch arb ea u
construction décor
LA
Ateliers de la MC
ttie r
lum ièr e Pa tri ce Tro
Pra ts
lie
tha
Na
es
cos tum
mu siq ue Na no
son Yv on Tu tei n
ues
ma qui lla ge, per ruq ist ée
Mu rie l Le ric he ass gn a
go
Ra
d’E mm an ue lle
e Ragogna
masques Emmanuell
ud et
Ro
tte
lie
Ju
se
dan
acc ess oir es
Éri c Ch arb ea u
Ma rc Va lla do n
rég ie lum ièr e
Ala in Un ter ne hr
cou tur ièr es
Sa rah Mé ria ux
Cé lin e Ma rin
hab ille use tou rné e
Sa rah Mé ria ux
co las Br un
rég ie gén éra le Ni
, Ph ilip pe
bu
Ba
e
lèn
ave c Hé
ier, Félicien
all
Ch
c
Éri
ot,
rod
Bé
Mé no ret ,
Ju ttn er, La ure nt
no, Sébastien
Océane Mozas, Na Or ofi no ,
c
La uri er, Je an -Lu tte Ro ud et,
lie
He rvé Pie rre , Ju Sté ph an e
n,
Isa be lle Sa do ya
Sz es tak
aris,
6
de la Ville/P
coproduction Théâtre ion ale de
nat
La Cou rsiv e, scè ne de la Cul ture
n
La Roc hel le, Ma iso
e, Com pag nie
de Loi re-A tlan tiqu
du Sol eil Ble u
l’Ad am i,
ave c le sou tien de
stiq ue
la par tici pat ion arti ion al
Nat
du Jeu ne Thé âtre
Art isti que
fice
l’Of
de
de
ave c l’ai
ne et de la MC 93,
de la Rég ion Aqu itai de Bob ign y
ture
Ma iso n de la Cul
eil Ble u
la Com pag nie du Sol le Min istè re
par
est con ven tion née
Aqu itai ne
de la Cul ture /DR AC
et sub ven tion née par qui tain e
d’A
le Con sei l rég ion al
la Vill e de Bor dea ux La Gir ond e
de
l
le Con sei l gén éra
LETTRE À MARTHA ABBA
ESPA
CE 44
Quelques jours après la création des Géants de
la montagne à la Coursive, scène nationale de la Rochelle.
Conversation téléphonique avec Laurent Laffargue, le metteur en scène.
«C’est le récit du voyage des comédiens,
Singulièrement, c’est en revoyant le film de Lubitsch,
de toute une troupe de danseurs et de
To be or not to be, qui dit autrement l’engagement des
magiciens partis à la dérive, dans l’espoir
acteurs, que j’ai retrouvé Pirandello.
de trouver un Eldorado et de rallumer
Dans la pièce de Pirandello, la troupe d’acteurs trouve
les étoiles. Mais les maîtres du monde,
refuge dans une villa isolée perdue dans les montagnes.
les géants, grondent, et la menace se fait
Nous avons choisi de situer l’action dans un squatt,
lourde pour ces artistes qui rêvent de réun lieu étrange en périphérie d’une grande ville. La
enchanter le monde. (…) On est ici face à
pièce dit des choses sur l’exclusion. Cette troupe en
la dernière pièce de Pirandello, une pièce
errance, ce sont des exclus qui vont rencontrer
qu’il a mis longtemps à écrire, lui pourtant
d’autres personnes en marge de la société. Mais
réputé pour sa manière rapide. Il est à la fin
Les Géants parlent aussi de la postérité de l’auteur
de sa vie et la pièce demeure inachevée,
et de la peur de la mort.
comme si étrangement il voulait laisser ce
Une pièce pessimiste? C’est avant tout une pièce
voyage en suspens. Au cœur des Géants, on
sur la croyance et l’engagement, sur cette chose
retrouve les thèmes majeurs de son œuvre.
miraculeuse et fragile qu’est le théâtre. Dans un
Comme chez Marivaux, il y a l’épreuve de
monde d’information qui nous dévore et qui nous
l’amour, il y a chez Pirandello cette quête infinie
perd, c’est un moment si rare. Vous êtes en retrait
de la vérité, le rapport de l’artiste au monde, les
du quotidien, on fait le noir, vous entrez dans un
frontières incertaines du réel et de l’imaginaire.
monde imaginaire de plain-pied avec d’autres…
Et puis cette interrogation : dans un monde voué
Avec le théâtre on ouvre des écoutilles, on
à la technique, à la production, l’homme est-il fait
réapprend à écouter, on redécouvre le silence…
pour l’art ?
Avec Pirandello, on interroge cette magie. Il
nous dit : faites confiance à cette chose-là.
J’ai rencontré le théâtre de Pirandello lors de mes
études au Conservatoire de Bordeaux en travaillant
Les Géants… nécessitent une vraie distribution
sur un de ses chefs-d’œuvre Six personnages en
et des moyens scéniques importants. En scène,
quête d’auteur. D’emblée j’ai été frappé par ce texte
il y a treize comédiens. Autour d’un noyau
et sa mise en abîme de la condition théâtrale, par la
d’acteurs, j’ai reconstitué une véritable troupe
façon dont Pirandello s’interroge sur la place et le
qui défend une vision du théâtre, cet engaregard du spectateur. Monté à trois reprises par Giorgio
gement volontaire. Nous partons pour une
Strehler et par Georges Lavaudant, mais finalement de
tournée d’une cinquantaine de dates avec
manière assez rare en France, Les Géants sont une
une vraie conviction. Avec une véritable
interrogation sur la fonction du théâtre, sa nature, son rôle
passion pour une pièce qui demeure un
dans notre société.
mystère.
Des décors maison…
D
epuis sa conception par un scénographe jusqu’au
jour de la représentation, le décor prend forme loin
des regards. Dans les ateliers de la Maison de la
Culture de Loire-Atlantique, François Corbal, chef d’atelier
et son équipe contribuent eux aussi à la magie du spectacle
vivant. Après avoir construit les décors de Forêts de
Wajdi Mouawad, d’Atteintes à sa vie mis en scène par Joël
Jouanneau, présentés cette saison, on pourra, à nouveau
découvrir leur travail à travers deux spectacles,
Les Géants de la montagne mis en scène par Laurent
Laffargue et Histoire d’Argan le visionnaire une chorégraphie de Claude Brumachon. A partir de plans, de photos,
de dessins en coupe ou en perspective, il faut restituer à
100 % les idées d’un autre, favoriser le mariage entre la
poésie et le monde cartésien. Selon François Corbal, «il
arrive que des solutions techniques influent sur le travail
artistique ». D’une façon générale, la construction lui donne
l’impression formidable «de travailler à l’état de prototype, de
construire à chaque fois une pièce unique ». Les ateliers de la
MCLA répondent aux besoins des spectacles maison, de coproductions, et parfois de commandes extérieures, pour Angers
Nantes Opéra par exemple.
Ci-dessus le décor de la création : Les Géants de la montagne
(voir page 6) construit par l’Atelier décor de la MCLA.
Les 7 doigts
de la main
Du jeudi 22 au samedi 24 mars à 19h30
Du cirque québécois
survitaminé
MILLE
EN FA
E
U
Q
CIR
I
ls sont unis comme les cinq doigts
d’une main et assez généreux et
fous pour en rajouter deux. Ils forment une toute jeune compagnie de
sept artistes de cirque basée au Québec et
leur nom de scène Les 7 doigts de la main est
aussi le titre de leur premier spectacle.
Après des années passées sous les projecteurs des plus grands cirques, notamment le Cirque
du Soleil et des cabarets du monde, ces sept artistes pleins d’énergie et d’invention ont décidé
de mettre en commun leurs expériences et leurs talents.
Mélange des genres réunissant diverses formes d’art, leur spectacle marie avec un vrai bonheur
le théâtre, la danse et les performances acrobatiques, la musique et le multimédia.
Jouant le collectif tout en cultivant l’indépendance, ils évoluent dans un univers qui tient du bricà-brac où tout s’entasse du petit salon à la chambre à coucher, la baignoire, la corde à linge et le
bureau, les tableaux. Au cœur de ce monde bien à eux, ils racontent avec une folle espièglerie de
drôles de tranches de vie… avec des numéros de diabolo, de rubans, de force pure, des sauts périlleux,
des performances musicales swing, rap, tango, techno avec DJ en scène.
Un vrai music-hall survitaminé et déjanté.
E 44
ESPAC
scè ne et cho rég rap hié l,
con çu, écr it, mis en
rol
la ma in : Sha na Car
de
par les 7 doi gts
nar d, Fao n
Léo
k
ric
Pat
,
ssé
Isa bel le Cha
ila
, Séb ast ien Sol dev
Sha ne, Gyp sy Sni der
ult
rea
Tét
et Sam uel
Poc ket
dire ctio n mu sica le DJ
ma in
la
de
gts
doi
7
les
et
ges Jea n Lau rin
con cep tion des écl aira
tion
lisa
réa
et
con cep tion
rea ult
de la vid éo Oli vie r Tét
Kor y
DJ Poc ket et Eri ch
les
ina
orig
ues
siq
mu
bé
Lab
dré
An
or
con cep tion du déc
ma in
et les 7 doi gts de la
,
ara is, Jud y Jon ker
sm
De
non
Ma
es
cos tum
7 doi gts de la ma in
les
et
r
sie
Tes
e
Hé lèn
ina
llag es Cha rlo tte Vez
con sult ant e en ma qui
ue
stiq
arti
con trib utio n
Poc ket
inco mm ens ura ble DJ
ts de la mai n
prod ucti on Les 7 doig
i,
k Ach ard, Dino Bart olin
-Roc
rem erci eme nts Jan
et lettr es du Qué bec ,
arts
des
seil
Con
il,
Cirq ue du Sole
ires étrangères
Piste, ministère des Affa
Josette Déchesne, En
Verd un,
r, l’Éc ole de cirq ue de
thie
Gau
iel
Dan
,
ada
du Can
jola ine Jac ob,
ue, Lyn Hew ard, Mar
cirq
de
le
ona
nati
ole
l’Éc
Thé âtre
nde , MO OG Aud io, le
Guy Lali bert é, Mar c Lalo
et Pau l Vac hon
de l’Au berg ine, La Tohu
en com plic ité ave c
e
ona le de Sain t-Na zair
Le Fan al, scè ne nati
7
Dernier
Caprice
Du lundi 12 au vendredi 30 mars à 20h
Joël Jouanneau
Les Variations
Glenn Gould
Je me trouve sur une
autre planète, parfois
même dans un autre
système solaire, et
il semble que j’en
sois le seul habitant.
GLENN GOULD
L
ne
en scè
t m is e
te x te e u a n n e a u
o
Joël J
ra p h ie
scénog s Gabel
e
non
Jacqu
Théve
ranck
F
re
iè
ergel
lu m
a b lo B
n son P
o
ti
a
ré
c
m is e
n te à la
naud
a s s is ta e P il o u R ie u
n
è
d r id is
n
en sc
a
x
le
lè n e A r e
é
H
c
e
av
au
ip p e F
e t P h il
8
THÉÂTRE
e,
u c ti o n
c o p ro d u J e u d e P a u m
d
T h é â tr e ve n ce
ro
A ix -e n -P
do
L’ E ld o ra
a m e d is
e le s s
R e lâ c h
es
h
c
n
a
e t d im
COMME UNE FUGUE
À LA CHAPELLE
Après Atteintes à sa vie, créé à
Nantes puis programmé au festival
d’Automne à Paris avec le succès
que l’on sait, Joël Jouanneau revient
à la Maison de la Culture avec « une
petite forme », un travail d’orfèvre
intime, une fugue pour clavier bien
tempéré à découvrir dans un nouvel
espace théâtral : la Chapelle de
la MCLA. Jouxtant l’Espace 44,
cette petite salle pourra accueillir
100 spectateurs.
CHAPELLE
DE L’ESP
ACE 44
e 10 avril 1964, le pianiste canadien Glenn Gould choisit Los
Angeles pour faire ses adieux au public. La nouvelle surprend les
mélomanes, mais sans plus. L’artiste a habitué son public et son
entourage à ce qu’il était convenu d’appeler ses excentricités. Et si certains s’apitoient, peu y croient et beaucoup se gaussent, dans l’attente
du concert qui infirmera la décision. Les sceptiques, gardons-nous bien
de les juger et comment ne pas les comprendre : ne sont-ils pas légion
ceux qui, à un âge souvent avancé et pas seulement dans le domaine musical, ont fait savoir leur retrait de la vie publique pour mieux faire ensuite
commerce de leursadieux ? Glenn Gould lui, n’a que trente-deux ans, et
pourtant il ne sera pas de ces tartarins-là. Jusqu’à sa mort, laquelle interviendra en 1982, il ne donnera plus aucun concert.
En 1964 je n’avais que dix-huit ans, j’écoutais plus volontiers Kili
Watch que les Variations Goldberg et il est probable que j’attribuais
alors à ce Goldberg l’œuvre de Bach dont je ne pris connaissance que
beaucoup plus tard, je veux dire bien après Hendrix et Coltrane, faisant
par la suite un usage immodéré de cette œuvre, tel le puceau qui inaugure les joies du sexe à un âge tardif et se découvre alors, mais pour un
temps mesuré, un corps de cabri.
De Gould je ne savais rien non plus et s’il m’arrive sans complexe d’affirmer que son interprétation des Variations est indépassable, c’est pour
dire comme tout le monde et non par conviction, car en vérité c’est la
seule que j’aie jamais entendue, et si c’est sur la sienne que mon choix
s’est porté, c’est, je le confesse, plus du fait des « excentricités » du pianiste que par connaissance musicale. Disons que la célébrissime dimension de sa chaise compta plus dans mon choix que l’intériorité de
l’interprète, et c’est pourquoi j’affirme ce qui suit : si j’avais été le seul auditeur de Gould, il eût eu raison de renoncer.
Reste cette décision à laquelle il ne faillit pas et qui continue de sonner dans
mon crâne comme un appel face à la déraison d’une époque glacée dans sa
logique marchande. J’ai tenté, par cette petite Fantasiestücke théâtrale de la
comprendre de l’intérieur. Si donc, on y voit Glenn Gould dans sa loge dans
l’heure qui précéda la première note de cet ultime concert, ni l’assistante
Pétula, ni les propos tenus n’ont à voir avec le maître, et, de fait, tout ici est
pure fiction, sauf pour moi.
JOËL JOUANNEAU
Du mercredi 28 au vendredi 30 mars à 20h30
David Lescot
Un Homme en faillite
Silence, on liquide!
THÉÂT
RE T
HÉÂTR
E UNI
VERSI
TAIRE
DE NA
NTES
tex te et mis e
cot
en scène David Les
scé nog rap hie
l
Alw yne de Da rde
cos tum es
Sy lve tte De qu est
lum ièr e
Jo ël Ho urb eig ht
ave c
Pa sc al Bo ng ard
No rah Kri ef
Sc ali De lpe yra t
L’Homme est au chômage, surendetté.
Sa femme le quitte. Un mandataire
liquidateur est là, chargé d’établir le “reste
à vivre” ou “biens inaliénables”, de négocier
avec les créanciers, d’organiser un plan de
redressement. Tout ceci étant parfaitement officiel.
David Lescot a étudié le problème avant d’écrire
cette pièce.
«Il ne s’agit pas d’un plaidoyer contre la misère, mais d’une pièce
sur la séparation, matérielle et affective. Or, il ne suffit pas de dire “stop”
pour que tout s’arrête. On peut hésiter, revenir… J’aimerais que ce processus
constitue le fil de cette pièce qui deviendrait, en somme, un petit manuel de résistance.
Le monde de l’Homme, le nôtre, est celui de la réussite. Quand on en est éjecté, on peut
avoir envie de tout balayer. Lui, il se bat. Je pense à une formule de Beckett : «mourant de
l’avant», c’est-à-dire dans un cheminement actif. Alors l’Homme va essayer de vivre sans
rien de superflu, dans un monde restreint où ne demeurent que la loi et la Femme, il va d’ailleurs
chercher à la revoir… Une seconde chance lui est offerte. Avec l’aide du Mandataire, il peut
tenter l’expérience d’un redépart. Seulement, l’être humain ne peut jamais rien recommencer
à zéro. Il y a le vécu, qui vous fabrique, auquel personne n’échappe.»
ée
pro duc tion dél égu
ms, CDN
La Com édi e de Rei
cop rod uct ion
Par is
Thé âtre de la Vill e,
ma tiqu e
Le Fes tin, cen tre dra
çon
nat ion al de Mo ntlu
ros
Com pag nie du Kaï
atio n de
ave c l’ai de à la cré
de la Culture
ère
la DMDTS-Minist
n ave c
tio
lisa
réa
coen
sita ire
le Thé âtr e uni ver
de Na nte s
DAVID LESCOT
Mardi 27 mars à 20h
Russell Maliphant Company
DANSE
ESPACE 44
Transmission
ch or ég ra ph ie Ru
ss el l M al ip ha
nt
lum ièr e M ic ha
el Hu lls
da ns eu rs El is ab
Julie Guibert, et ta D’ Al oi a,
Sa
Pi tre , W in ifr ed iko Kino, Roberta
Bu rn et Sm ith
mu siq ue mu ku
l
La ba nd e son ore
con tie nt un mo
rce au
de l’A cou sti c.s
pa ce. lab .op en
au dio po ol
(ht tp: //a cou sti
c.s pa ce. re- lab
.ne
t/l ab /)
et M us
ic fo r 8m
Gu es t et Sa ra m av ec Iv or
h Sa rh an di
co stu me s Sa sh
a Ki er
Tra nsm iss ion a
été cré ée grâ ce
à l’a ide de Art s
Co un cil En gla nd
, Lon do n
C’e st un e com ma
nd e du Fes tiv al
de Da nse
de Ca nn es, Sa dle
r’s We lls Tru st,
Lon do n,
Re gg ia Em ilia
Da nse et Th e Pla
ce Th ea tre
Push
chorégraphie Ru
ssell Malipha
nt
lum ièr e M ic ha
el Hu lls
da ns eu rs Ju lie
et Al ex an de r Gu ib er t
Va ro na
mu siq ue An dy
Co w to n
co stu me s Sa sh
a Ki er
Pu sh fut cré é à
l’o rig ine
grâ ce au Sa dle
r’s We lls Tru st
en col lab ora tio
n ave c
Sy lvie Gu ille m
et Ru sse ll Ma lip
ha nt
en co -ré ali sa
tio n av ec
ON YX -La Ca rri
ère , Sa int -H erb
lai n
Russell Maliphant
Sculpteur
de lumières
C
horégraphe anglais le plus marquant de sa
génération, Russell Maliphant sculpte les
mouvements du corps en une fascinante
combinaison gestuelle. Inspirée notamment de la
capoeira brésilienne, son écriture, entre force et
subtilité, mêle également le classique, le contemporain, la danse contact, le tai-chi et le yoga. Autant
de registres finement ciselés par les faisceaux de lumière,
autant de gestes qui filent avec un époustouflant naturel.
Les deux pièces qui composent le programme qu’il donne
ici témoignent de la richesse de ses recherches et de son
exigence. Transmission, fruit d’une très étroite collaboration
avec son créateur lumière Michael Hulls, trouble les repères habituels
du spectateur. Les danseurs et leurs ombres semblent imbriqués dans un fourmillement
de lumières et de corps à vous couper le souffle. Push est une composition virtuose
et fluide où se disputent la force et la grâce. Construit en une succession de brefs
tableaux, ce duo nous offre la richesse d’invention d’un thème et ses multiples variations.
9
Ha Ha Ha
Ailleurs en Loire-
Du jeudi 11 janvier au dimanche 4 février
Xavier Bouvier / Benoît Devos
RE
THÉÂT
Les «Klouns»
d’Okidok
U
n titre simple et efficace qui en dit long sur
la teneur du spectacle. Un titre comme un pari
car ici, le rire est maître ; il s’affiche, tantôt en
finesse, tantôt à grands éclats, sur les lèvres d’un public
sans âge.
Sur scène, deux drôles de personnages dont le nez rouge
et la dégaine ne sont pas sans rappeler les clowns des pays
de l’Est. Mais ce clin d’œil à la tradition se double d’un goût
prononcé pour l’imaginaire, allié à un sens inné du comique,
et à une technique d’acrobates hors pair. Autant d’éléments qui
font de Ha Ha Ha un spectacle fantasque, univers mystérieux d’un
duo clownesque, à la frontière des dessins animés de Tex Avery et du
théâtre d’objets.
Succession de sketches aussi improbables que désopilants, le spectacle de
la compagnie OkiDok enfonce le clou et gagne à tous les coups. Bref ces «klouns»
sont vraiment des clowns irrésistibles. Leurs maladresses et leurs pitreries sont
un enchantement. Il ne faut sans aucun prétexte rater leurs chutes, sauts et cabrioles
facétieuses. Car leur apparente maladresse, c’est tout un art !
Zigmund
Follies
de
réa lisé ave c l’ai de
çai se
la Com mu nau té fran
le de la Culture,
la Direction généra
Arts de la scène
Service général des
JEUDI 11 JANVIER
À PORNIC à 20h30
IER
VENDREDI 12 JANV 20h30
RE à
À NORT-SUR-ERD
NVIER
DIMANCHE 14 JA
À VALLET à 17h
R
SAMEDI 3 FÉVRIE
30
À ROUANS à 20h
VR IER
DIM AN CH E 4 FÉ
ILL E à 17h
À ST-M AR S-L A- JA
Du samedi 3 au mercredi 28 mars
Philippe Genty
TTES
ONNE
MARI
spe cta cle de la
Compagnie Philippe
Genty
tex te et mis e en scè
ne
Phi lip pe Ge nty
ass isté de
Ma ry Un der wo od
cos tum es
Ma ry Un der wo od
inte rprè tes
Eri c de Sar ria
Phi lip pe Ric har d
tec hni cie n Syl vai n Bu
c
Jeux
de mains
«U
Un conteur découvre avec effroi que sa main gauche,
depuis quelque temps, fouille ses poches, son portefeuille,
ouvre ses lettres, ses tiroirs… Il la surprend même en
train de tourner sa veste.
Comment celle-ci l’entraîne par accident à l’intérieur, après avoir
traversé au péril de sa vie une fermeture… la sinistre fermeture
éclair ! Comment au cours d’une poursuite effrénée entre lui et
sa main gauche, il rencontre Félix Nial de la police secrète, égaré
dans un de ses déguisements… Comment il se perd dans une fausse
perspective en empruntant des lignes de fuite pour plonger au fond d’un
trou de mémoire aux confins de la mer des souvenirs… Sa main droite estelle complice ? Joue-t-elle un double jeu ?… Telles sont les énigmes qui trouvent leurs réponses dans Zigmund Follies.
Une odyssée à deux doigts d’une tragédie, sur un rythme à trois doigts. Les
péripéties contées dans Zigmund Follies sont authentiques, seules les lampes des
projecteurs ont été changées afin d'éclairer d’un jour nouveau cette sombre histoire.»
PHILIPPE GENTY
10
ue
spe cta cle clo wn esq uv ier
Bo
de et ave c Xa vie r
et Be no ît De vo s
mis e en scè ne
Lo uis Sp ag na
eau
cos tum es et cha pit
Lil i
es
cha uss ure s, car ott
he
et pho to de l’a ffic
Tri sta n Lo cu s
cré ati on lum ièr e
La ure nt Ka ye
e
rég ie son et lum ièr
Jo fro i Sm ets
s
rec her che s mu sic ale
DJ Pit ch
aux
arr ang em ent s mu sic
Elo i Ba ud im on t
Fre e
coa chi ng bre ak Mr
cop rodu ctio n
Com pag nie Phil ippe
Gen ty
Maison de la Culture
de Nevers
et de la Niè vre
ave c le sou tien de
la Scè ne nati ona le
de Mar ne-l a-Va llée
Min istè re de la Cult ure
et de la Com mun icat
ion
Ville de Nev ers
Con seil gén éral de la
Niè vre
SA ME DI 3 MA RS
À ST- MA RS -LA -JA ILL
E à 21h
SA ME DI 10 MA RS
À RO UA NS à 20h 30
MA RD I 20 MA RS
À NO RT- SU R-E RD RE
à 20h 30
ME RC RED I 28 MA RS
À PO RN ICH ET à 20h
30
-Atlantique
Du mercredi 21 mars au samedi 5 mai
Philippe Avron
Un sacré
périple !
THÉÂT
RE
«C
de et ave c
Phi lipp e Avr on
lum ière And ré Dio t
ce spectacle sera le reflet de mon merveilleux et inlassable voyage,
du monde à la scène, des rencontres, des étonnements de la vie au
«petit rond de bois» du théâtre face aux «ingénieux chimistes de nos
métamorphoses» que sont les spectateurs. On découvrira des animaux étranges
et familiers : mon chien Jeff, les chevaux du haras de Cluny disciples de
Deleuze et de ses «associations inouïes», le saumon après mon
voyage au Québec. Mon professeur de philo sera aux prises
avec les «terminales de Montauban» et partagera avec elles
quelques secrets du théâtre, les gestes essentiels de Jacques
Lecoq, les «objets» de Shakespeare. On fera la connaissance
de Roger, qui, au creux de la vague, a fondé «les déprimés sans
frontières»…
mus ique
Jean-Jacques Lemetre
régi e Oph élia A.
MERCREDI 21 MARS
À GUÉRANDE à 20h30
JEUDI 22 MARS
À REDON à 20h30
SAMEDI 24 MARS
À LA CHAPELLEDES-MARAIS à 20h30
DIMANCHE 25 MARS
À HAUTE-GOULAINE
à 17h
MARDI 27 MARS
À TEILLÉ à 20h30
Le théâtre de
Philippe Avron
L’Histoire de Roger
Comédien chez Jean Vilar, longtemps humoriste avec son complice
Claude Evrard, homme de théâtre accompli maintes fois récompensé (prix
de la critique, Molière 1999 et 2002 du meilleur One Man Show, prix de la
SACD…) acteur de cinéma à redécouvrir chez René Clair ou Michel Deville,
Philippe Avron a travaillé à la scène avec Benno Besson, Roger Planchon…
Toute sa vie est liée au théâtre, cette « cour d’honneur » où il fait merveille,
cette scène qui est sa vie.
Du vendredi 16 mars au jeudi 26 avril
THÉÂTRE
Jean-Yves Pick / Didier Lastère / Jean-Louis Reynaud
Attention, dernier service !
Plat de résistance
À ANCENIS, CHÂTEAUBRIANT ET MACHECOUL à 20h
L’École du spectateur
Du lundi 22 au
vendredi 26 janvier
Juste un petit
coup de main
compagnie Le Bruit du frigo
mise en scène Cédric Laurier
À SAINT-MARS-LA-JAILLE,
MACHECOUL
Pour les enfants des écoles maternelles et primaires,
les équipes de la Maison de la culture, en partenariat
avec les salles du réseau RIPLA, ont choisi une série
de spectacles.
Du lundi 29 janvier
au vendredi 9 février
La Chaussette jaune
spectacle d’après l’album d’Hélène Riff
mise en scène Anne-Claude Romarie
À partir de 7 ans
Du lundi 26 février
au vendredi 2 mars
Des Pieds et des mains
écriture, mise en scène
et interprétation Lidwine Bretécher
À LA GRIGONAIS, NORT-SUR-ERDRE,
LIGNÉ, VARADES
À partir de 3 ans
À NORT-SUR-ERDRE, ANCENIS, LIGNÉ,
CHÂTEAUBRIANT
À partir de 4 ans
Des ateliers sont proposés
en amont de La Chaussette jaune.
Public : classes primaires des écoles
concernées par le spectacle
11
Agenda
Les expositions
Du vendredi 2 février au samedi 3 mars
Michaële Andréa Schatt
Le travail de Michaële Andréa Schatt présente
un mélange de fragments, de textes et de formes.
Par applications de collages, elle obtient des
transparences et des superpositions. Dans ce
parcours qui s’articule autour de taches colorées,
de strates superposées, l’œil guette et décrypte
une forêt de signes.
Du vendredi 9 mars au samedi 7 avril
Michel Steiner
Alors qu’il vit et travaille dans le sud, le travail de Michel Steiner est loin d’une
explosion de couleurs. Comme si la lumière blanche arasait les formes, submergeait
les contours, il peint dans un contre-jour lumineux des êtres proches, qui interrogent
le spectateur comme on fixerait de manière intense l’objectif du photographe.
Au cœur de cette relation, une couleur essentielle : le blanc.
Lecture
Mercredi 7 mars à 20h – Chapelle de l’Espace 44
Dépouilles. Texte dramatique d’Éric Pessan lu par le Théâtre du
Reflet. « Il ou elle est mort, morte. On n’en saura pas plus.
Soigneusement apprêté, il ou elle attend au funérarium le
passage des vivants venus rendre un dernier hommage… »
Éric Pessan, qui vit près de Nantes, a publié trois romans aux éditions de la Différence: L’Effacement du monde, 2001 ; Chambre avec gisant, 2002 ; Les Géocroiseurs,
2004. Il a fait paraître l’été dernier chez Robert Laffont un quatrième roman, Une
très très vilaine chose. Dépouilles est son premier texte pour le théâtre.
Rencontres d’artistes
Créées à l’origine pour les troupes de théâtre amateur adhérentes de la MCLA,
les soirées «rencontres d’artistes» offrent à tous, membres de troupes ou grand
public, quelques clés pour mieux apprécier un spectacle: conférence sur l’auteur
avant la représentation (rendez-vous à 18h), et rencontre avec les comédiens après
le spectacle.
Samedi 3 février : Ha, Ha, Ha à l’espace culturel Cœur en scène à Rouans.
Dimanche 4 février : Ha, Ha, Ha à l’espace culturel Paul Guimard à Saint-Marsla-Jaille à 15h30.
Mercredi 7 mars : Les Géants de la montagne à l’Espace 44
Pour plus d’informations : Bertrand Chauveau au 02 28 24 28 12
Les Mercredis du spectateur
Le mercredi à 18h – entrée libre – passage Pommeraye
• Autour de L’Affaire de la rue Lourcine d’Eugène Labiche
Rencontre avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff
le mercredi 10 janvier.
• Autour des Géants de la montagne
de Luigi Pirandello
La Maison de la Culture de Loire-Atlantique et
le Centre Culturel Franco-Italien s’associent
pour vous convier le mercredi 28 février à la
conférence Le Dernier Mythe de Pirandello :
Les Géants de la montagne par Anna Frabetti.
Rencontre avec les comédiens le mercredi 14 mars.
Pour plus d’informations : Fabienne Pollet au 02 28 24 28 15
Changements de décors
• Métamorphoses scéniques au théâtre et à l’opéra :
toiles peintes, châssis, trucs et praticables aujourd’hui
• Séminaire et cycle de conférences publiques
L’École nationale supérieure d’architecture et la MCLA proposent un
cycle de rencontres autour de la notion du décor. Il s’agit d’aborder
la pratique théâtrale à travers la question de la scénographie, et
plus particulièrement de se concentrer sur la question de la
métamorphose de la scène via la pratique du changement de décor.
S’intégrant dans le dispositif plus large du séminaire de recherche
destiné aux étudiants du cycle spécialisé Scénographe DPEA, elles
s’ouvrent également au théâtre amateur et à tout public intéressé
par cette approche de l’art théâtral.
Ces rencontres s’appuient sur la programmation de spectaclesde la MCLA, d’Angers Nantes Opéra et du Théâtre Universitaire
de Nantes entre autres. La programmation et l’animation sont assurées par Marcel Freydefont, scénographe, maître-assistant à
l’Ensan, responsable du cycle de formation Scénographe DPEA.
Jeudi 18 janvier 2007 de 9h30 à 12h30 – ENSAN
Dépt Scénographie - Hall Alstom - 15 rue Lanoue Bras de Fer à Nantes
• Autour de Le Golem opéra de John Casken
Jean Boillot, metteur en scène, Laurence Villerot, scénographe, Régis
Vasseur, Jean Vallée, directeurs techniques, Alexis de la Péchardière,
chef d’atelier construction décor. Production d’Angers Nantes Opéra.
Présenté les 9, 10, 12 et 14 janvier 2007 au Théâtre Graslin.
Vendredi 9 février 2007 de 9h30 à 12h30 – Chapelle de la MCLA
• Autour de Une Famille ordinaire de José Pliya
Mise en scène d’Isabelle Ronayette. Présenté les 6, 7 et 8 février au T.U.
Annabel Vergne, scénographe.
Carnet Pirandello
A l’occasion du spectacle Les Géants de la Montagne, la MCLA, en co-édition avec
Joca Seria, publie son 9e Carnet consacré à Pirandello. Ce volume comprend, outre
des textes de Pirandello lui-même, des écrits d’auteurs spécialistes du dramaturge
italien : Gérard Génot, Alfred Mortier, Carlo Solinari, Georges Piroué entre
autres, ainsi qu’une biographie et une bibliographie.
En vente 8 € à la librairie de l’Espace 44.
En janvier 2007, la MCLA lance son blog ! Retrouvez-nous sur :
blog.mcla.fr
Jeudi 15 mars 2007 de 9h30 à 12h30 – Chapelle de la MCLA
• Autour de Les Géants de la montagne de Luigi Pirandello
Mise en scène par Laurent Laffargue. Présenté du 6 au 16 mars à la
MCLA. Philippe Casaban, Éric Charbeau, scénographes, François
Corbal, chef d’atelier construction décor.
Jeudi 22 mars 2007 de 9h30 à 12h30 – Chapelle de la MCLA
• Autour de J’étais dans ma maison et j’attendais que
la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, Atteintes à sa vie
de Martin Crimp et Dernier Caprice de Joël Jouanneau
Tous trois mis en scène par Joël Jouanneau, présentés au T. U. et à
la MCLA en 2005, 2006 et 2007. Jacques Gabel, scénographe.
[email protected] ou 02 28 24 28 24
MAISON DE LA CULTURE
DE LOIRE-ATLANTIQUE
BP 30111 – 44001 Nantes Cedex 1
Standard 02 28 24 28 24 – Fax 02 28 24 28 35
www.mcla.asso.fr
RÉSERVATIONS/BILLETTERIE
10 passage Pommeraye – 44000 Nantes
Tél. 02 51 88 25 25
Du lundi au vendredi de 11h à 18h 30
Le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h 30
Directeur de publication : Philippe Coutant
Rédacteur en chef : Solange Désormière
Documentation : Maryvonne Cornet
Réalisation graphique : Le Kwalé/Nantes
Crédits photographiques : Hervé Bruhat • Agence Enguerand
•
Marco Samson • Franck Courtès • Phannara Bun • Jean-Jacques Brumachon
• Patrick/Les 7 doigts de la main • Bibliothèque et Archives du Canada •
Jef Rabillon • Damien Bossis • Hugo Glendinning • Jean Charles Dherville •
Compagnie Philippe Genty • Editions La Différence • Michaële Andrea Schatt.
ISSN : N° 1243-9 487
La Maison de la Culture de LoireAtlantique, scène conventionnée
théâtre, est subventionnée par le
Conseil général de Loire-Atlantique,
avec le concours du ministère de la
Culture – Direction régionale des
Affaires culturelles des Pays de la
Loire et la participation de la Ville
de Nantes et du Conseil régional
des Pays de la Loire.

Documents pareils