FAQ - QUESTIONS LES PLUS SOUVENT POSEES 1 - CLARA
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FAQ - QUESTIONS LES PLUS SOUVENT POSEES 1 - CLARA
FAQ - QUESTIONS LES PLUS SOUVENT POSEES 1 - QUELLES SONT LES INDICATIONS MEDICALES POUR LA GPA? Ablation du col de l'utérus ou de l’utérus (suite à cancer ou hémorragie lors de l’accouchement) Syndrome MRKH Endométriose grave qui rend impossible toute gestation Exposition au DES (Distilbène) rendant impossible toute gestation Incapacité à mener à terme une grossesse sans risque grave pour la vie de la mère ou de l’enfant (forme aggravée de diabète, d’insuffisance cardiaque…) Autres formes d’infertilité (liées à l’âge notamment) 2- DANS QUEL PAYS PUIS JE ME RENDRE ? OU LA GPA EST AUTORISEE ? La majorité des pays dans le monde n’interdisent pas la GPA et la tendance est à la légalisation et l’encadrement. Mais il faut faire attention à aller dans un pays où la GPA est non seulement légale, mais aussi encadrée sur le plan de la filiation et des pratiques médicales pour éviter des problèmes insolubles en matière de filiation (cas de la Belgique par exemple). D’autre part, étant l’attitude manifestement anti-GPA du ministère des affaires étrangères (et donc des consulats), il faut impérativement viser un pays qui délivre des passeports aux enfants pour pouvoir rentrer en France et de fait éviter les pays tels que l’Inde, l’Ukraine, la Russie, et même la Grèce. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte : a) la situation juridique (et donc la possibilité de retour en France) La situation est totalement différente entre les pays qui reconnaissent le « droit du sol 1» (USA, Canada...) et les pays qui ne le reconnaissent pas (Ukraine, Inde, Russie, Thaïlande, Grèce...). Dans un pays qui reconnait « le droit du sol » (c’est-à-dire que l’enfant prend la nationalité du pays où il naît), l'enfant a à la naissance un état civil (qui mentionne les noms des parents d'intention), mais aussi la nationalité de ce pays (en plus de celle qu’il hérite de ses parents). C'est cette nationalité qui permet aux autorités locales d'établir un passeport pour quitter le pays et rentrer en France. Et plus tard de voyager hors de l'hexagone. D'où les problèmes insolubles rencontrés par les couples infertiles dans les pays où il n’y a pas de droit du sol, les autorités françaises locales (consulat ou ambassade) étant les seules à pouvoir établir un passeport pour que l’enfant puisse quitter le pays de naissance et rentrer en France, elles refusent d’une part de le faire et d’autre part profitent de l’occasion pour extorquer des informations afin de ne pas transcrire l’état civil dans les registres français au motif fallacieux de suspicion de GPA. De plus, pour rentrer en France en provenance d'un des pays de l'Est, il faut un visa Schengen que bien sûr la France refuse de donner surtout en cas de suspicion de GPA. Et aujourd'hui, les pays Schengen se mettent à refuser aussi les visas Schengen aux enfants nés de ressortissants français. Un couple est resté bloqué avec son enfant plus de six mois en Ukraine pour cette raison. Pour l'Ukraine comme pour l’Inde, il n’y a pas de droit du sol : http://en.wikipedia.org/wiki/Ukrainian_citizenship 1 C’est-à-dire où l’enfant né prend automatiquement la nationalité du pays où il est né Le problème pour la Thaïlande est identique: il n'y a pas de droit du sol : http://www.gavroche-thailande.com/vie-pratique/question-du-mois/93-comment-obtenir-lanationalite-thailandaise La Russie ne reconnaît pas également le droit du sol : http://www.legislationline.org/documents/id/4189 Ces problèmes sont arrivés par exemple à un couple anglais, le jugement est parlant : http://www.gambleandghevaert.com/assets/assets/Re%20X%20and%20Y%202008.pdf D'autre part, l'accouchement sous X n'existe pas dans ces pays. C'est pour cela que : * il ne faut surtout pas aller dans un pays qui ne garantit pas un « droit du sol » complet * il ne faut pas faire confiance au groupe d'agences liées à BIOTEX du fait de leur dissimulation de ces problèmes légaux d'une grande gravité et d'une réputation alarmante (https://www.crji.org/articles.php?id=4145&hi=biotex#). C’est une situation comparable avec l’organisation SUBROGAGLIA qui se pose en intermédiaire d’autres agences dans d’autres pays alors que d’une part cette activité n’a aucune portée légale (un avocat doit être reconnu par le barreau local pour exercer) et que d’autre part les explications juridiques sont totalement mensongères et relèvent de l’escroquerie. D’une manière générale, tous les organismes qui sont identifiés comme « Annonce » (commerciale) dans le classement Google sont totalement à éviter. Voilà encore un exemple des conséquences d'absence du droit du sol en matière de GPA : http://360.ch/blog/2010/05/un-pere-gay-embourbe-dans-un-imbroglio-bollywoodien/ http://meresporteuses.net/media/espagne-droits-parentaux-de-couples-homosexuels/ Les cliniques Indiennes et Ukrainiennes bombardent les media de publicités en prétendant qu'il n'y a aucun problème et qu'ils ont plein de clients alors que ces deux affirmations sont manifestement fausses vu qu'à chaque problème, les media se ruent sur ces affaires, une dizaine par an. L’agence « La Vita Felice » se bien gardait bien de raconter ça aux couples ou aux media français avant d’être fermée par la Police locale (http://www.surrogacy.ru/fr/vita_felice.php) ! De plus, une circulaire de police impose en Inde depuis l’été 2012 l'obtention d'un visa médical (et non de touriste) pour démarrer une GPA, et cette obtention nécessite de fournir une lettre de l'ambassade disant que le bébé sera autorisé à rentrer dans le pays des parents, ce que les ambassades françaises refusent absolument. Belgique Il n'y a toujours pas de loi encadrant la GPA, notamment sur l'aspect qui nous semble le plus important, c'est à dire la filiation. En effet, si la technique médicale est relativement bien encadrée (Fécondation In Vitro, encadrement psychologique, dépistages chez la candidate gestatrice, etc..), il n’existe rien en ce qui concerne la reconnaissance de la parenté maternelle. En effet, il faut passer par une procédure de reconnaissance paternelle (le père par défaut étant le mari de la gestatrice si elle est mariée), puis par la procédure d'abandon des droits parentaux par la gestatrice suivi d'une adoption par la conjointe du père. Sachant que cette adoption n'est pas possible en France depuis la jurisprudence de la cour de cassation de 1991, le nom de la gestatrice restera celui de la « mère » légale, ce qui du coup rend potentiellement la reconnaissance par le père suspecte, sans compter la problématique pour la mère d’intention de ne jamais pouvoir être la mère légale de l’enfant (l’adoption « directe » en France n’existant pas, même quand c’est l’enfant du conjoint). Angleterre : Les lois de ce pays autorisent et encadrent la GPA mais imposent une condition de résidence pour les couples infertiles. A moins d’aller y vivre, cela semble une contrainte insurmontable. Dans ce cas, voici le lien vers une clinique de Londres qui a un site en Français et une directrice (Nathalie Forman) qui parle très bien le français : http://www.ivfcliniclondon.com/index_fr.html Ou encore l'équivalent de l'association C.L.A.R.A. : http://www.surrogacy.org.uk/index.html Grèce : Les lois de ces pays autorisent et encadrent la GPA et n’imposent plus depuis l’été 2014 une condition de résidence pour les couples infertiles. Néanmoins l’absence de « droit du sol » reste un obstacle infranchissable pour les couples français. Par ailleurs, la loi interdisant les intermédiaires rémunérés, il n’y a pas d’agence dans ce pays, ce qui est frein au développement d’une GPA mature et éthique en Grèce. De plus, au plan médical, il y a des risques majeurs : des adhérents nous ont rapporté que les FIV se pratiquaient non pas en Grèce mais souvent dans un pays voisin, l’Albanie, où aucune garantie n’est apportée sur les embryons fabriqués. Il est néanmoins possible de contacter une association (le site a une version française) : http://www.magnamater.gr/show/fr/association.aspx b) L’encadrement éthique et les relations avec la gestatrice Il est impératif d’être mis en relation avec une gestatrice par des professionnels pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les candidates qui vous seront présentées seront (en principe) triées sur le volet et auront passé tous les tests nécessaires (médicaux, psychologiques). Ainsi, on recommande de choisir une femme qui n’est pas dans un état de détresse psychologique ou affective (qu’elle ait un compagnon et déjà des enfants) ni de détresse financière (la GPA n’est pas un revenu de subsistance). Il faut écarter toute personne qui vivrait des allocations sociales (welfare). D’autre part, le passage par des professionnels permet d’avoir un partage des informations médicales afin d’éviter tout risque sur la santé de la gestatrice par dissimulation de problèmes de santé pouvant affecter la grossesse (diabète, hypertension, …) mais également d’être au courant de l’état réel de santé pendant la grossesse (cela permet d’éviter les arnaques à la prétendue grossesse ou pire à la prétendue fausse couche qui sont les dérives réelles les plus présentes dans les pays sans encadrement comme la Belgique ou le Québec). Si vous ne passez pas par des professionnels pour rencontrer une gestatrice, (par exemple en cherchant sur internet) vous prenez des risques énormes, et notamment que la gestatrice ne soit pas médicalement apte à faire une GPA, ou qu’elle vous fasse ensuite du chantage affectif pour avoir plus d’argent, ou qu’elle vous demande de l’argent alors qu’elle n’est pas enceinte et vous ment, ou qu’elle vous manipule. Il y a d’ailleurs de fortes chances qu’elle recherche des couples sur internet parce qu’elle a été refusée par une agence pour raison médicale ou éthique. Il convient donc obligatoirement de vous assurer qu’elle ait été évaluée psychologiquement et médicalement, et qu’elle établisse toutes les formalités pour que vous ayez accès aux informations médicales concernant la grossesse. Il est aussi recommandé de parler la langue du pays en question, et en tous cas de tout faire pour faciliter le dialogue, sachant que vous allez choisir quelqu’un en qui vous devrez avoir confiance et avec lequel vous allez vivre une longue aventure, qui ne s’arrêtera pas au moment de la naissance de l’enfant, mais au contraire tout au long de sa vie ! Cela étant, la plupart des agences sérieuses ont maintenant des interprètes et des traducteurs qui vous aideront dans vos démarches. c) Le coût d’une GPA éthique : L’on trouve des fourchettes très larges, allant de 90 000 à 150 000 $ (75 000 à 130 000 euros suivant le taux de change du dollar). En réalité, cela dépend de plusieurs facteurs : - L’organisme de mise en relation par lequel vous passez (frais variant de 10 000 à 30 000 $) - l’Etat dans lequel vous vous rendrez (la Californie, ou du moins Los Angeles et San Francisco, étant l’un des plus chers) - les frais d’avocat (variant de 5000 à 10 000 $) - le fait qu’il y ait un don de sperme ou d’ovocytes en plus du don de gestation (+20% par don) - le nombre de tentatives de FIV (mais des cliniques proposent des forfaits avec 3 tentatives) - les assurances (voir ci-dessous) dont les coûts varient de 5 000 $ à 20 000 $ - les frais médicaux (qui varient selon les états) et le coût des traitements, qui représentent les 2/3 des coûts (par exemple une Fécondation In Vitro coûte 15 000 $ sans compter les coûts de l’anesthésie éventuelle qu’il faut pondérer par les taux de succès - les intermédiaires (autres avocats, cliniques, etc...) - le dépistage qui aura été fait (ou pas) de la gestatrice (coût 3 000 à 5 000 $) - le déroulement de la grossesse (complications ou pas) exemple : une échographie peut coûter entre 300 et 1000 $, une prise de sang entre 300 et 600 $, etc… - les médicaments à prendre et les piqûres : il est fortement conseillé de les faire vousmême ou par quelqu’un de votre entourage car une piqûre peut coûter jusqu’à 500 $ par une infirmière diplômée aux USA et sachant qu’il faut en faire deux par jour pendant une quinzaine de jours… Il est également conseillé de vous faire prescrire les médicaments en France parce qu’ils coûtent très chers ailleurs ! - la prématurité (ou pas) de l’enfant au moment de l’accouchement : si votre enfant doit aller dans le service néonatal, cela peut coûter une fortune ! (une nuit d’hospitalisation coûte entre 2 000 et 10 000 $ !) - - le fait que la gestatrice travaille (ou pas) et dans ce cas vous devez rembourser toutes les journées « perdues » où elle ne peut pas se rendre à son travail (même si ce montant est généralement plafonné) d’autres facteurs, tels que les déplacements et le lieu d’accouchement, les frais de traduction et d’interprétariat si vous ne parlez pas la langue, le nombre de voyages, les frais d’hôtel, etc… Dans tous les cas, sachez qu’il ne faut rien payer « pour voir », mais seulement lorsque vous avez retenu un profil de gestatrice pour ce qui concerne l’agence, ou pour ce qui concerne la clinique lorsque vous démarrez réellement le processus médical (analyses ou prises de médicaments). La simple prise de renseignements même en entretien individuel et a fortiori par téléphone ou par Skype doit être gratuite. 3- COMMENT CHOISIR UNE AGENCE SERIEUSE AUX USA ? Le rôle de l’association n’est pas de mettre en contact avec une ou des agences, car cela n’entre pas dans l’objet de notre association et de plus peut être sanctionné par la loi française. Tout au plus, nous pouvons donner quelques éléments d’informations et les « retours » que nous avons de nos adhérents vis-à-vis des organismes avec lesquels ils ont été en contact. Nous précisons que nous n’avons aucun lien de nature commerciale avec ces agences. En revanche, nous pouvons vous donner les commentaires de nos adhérents qui ont été en contact avec ces organismes, et qui apparaissent d’ailleurs sur le forum réservé à nos adhérents, et leur « évaluation ». Cela étant, quelques indicateurs vous permettront de voir si vous avez affaire à un bon organisme selon les éléments suivants : - - - - - le délai de réponse à vos questions la mise en relation avec des gestatrices potentielles (communication de leur dossier : profil psychologique et médical, motivations et attentes, couverture santé) avant même que vous ayez signé le « contrat » avec cet organisme pour la mise en relation le délai d’attente annoncé par l’agence pour vous mettre en relation avec une candidate le fait que la ou les candidates aient déjà fait l’objet d’un dépistage ou pas (dans tous les cas c’est vous qui aurez à payer le dépistage de la gestatrice, mais les agences et cliniques sérieuses font des tests médicaux avant) le sérieux peut aussi être mesuré par rapport aux candidates qui vous sont présentées sur dossier : par exemple le nombre de femmes célibataires (à éviter) les mexicaines désargentées (à éviter), les femmes qui acceptent tout et n’importe quoi et dont les motivations ne sont pas clairement définies, l’absence d’informations sur la couverture santé, etc… les réponses claires à vos questions (et si possible en français) ! le fait que l’organisme se défausse de toute responsabilité et donc vous fasse signer un contrat dans lequel il exclut plein de clauses, et vous oblige à prendre un « conseil » externe pour répondre à vos questions (or ce conseil est généralement rémunéré par l’agence et ses services vous seront refacturés d’une façon ou d’une autre) les avocats qui vous expliquent qu’ils passent par une procédure d’adoption (« step parent adoption » en anglais) et non pas par la délivrance de l’acte de naissance directement suite à un jugement en parenté - - - celles qui vous font croire tout et n’importe quoi, et notamment que vous n’aurez aucune problème en France (en général ça prouve qu’ils ne connaissent pas la législation française) ceux qui vous demandent de l’argent avant même de commencer quoique ce soit (surtout n’envoyez pas d’argent avant d’avoir la certitude que vous passerez par cet organisme) les agences qui veulent vous faire signer des clauses de confidentialité vous interdisant de commenter négativement leurs prestations sur les forums et sites internet sont à fuir car cela témoigne d’une bien curieuse prise en compte de la satisfaction du client Il y a encore des tas d’autres indicateurs, mais nous vous donnons les plus courants… Au lieu de commencer par une agence, une autre solution de plus en plus pratiquée ces derniers temps consiste à d'abord choisir une clinique pour toiser les questions médicales et ensuite elle vous aide à choisir une agence parmi celles avec qui elle travaille. Dans ce cas, c'est l'aspect médical qui sera mis en avant. Si la clinique fait bien son travail, elle met en concurrence les agences, ce qui peut vous permettre de vous « appairer » avec une gestatrice plus rapidement ou à moindre coût. D’autre part, en cas de recours à un don de gamètes, les cliniques ci-dessous ne font pas payer de droits d’inscription au contraire des agences. Docteur Lori L. Arnold, M.D., F.A.C.O.G., (e-mail : [email protected]) présidente du CARCM (une clinique californienne, http://cacrm.com/) Dr. Daneshmand à Las Vegas : http://fertilitycenterlv.com/ Ces deux cliniques ont des collaborateurs francophones et proposent une première consultation Skype gratuite. Voici quelques-uns des organismes que nos adhérents ont consultés ou pratiqués : CREATING FAMILIES (CENTER FOR SURROGATE PARENTING) : une agence historique de très grande taille. Contacts trop impersonnels et organisme trop vaste, avec des délais d’attente importants. Prix élevés. CARING HEARTS THRU SURROGACY : de très bons résultats pour cette jeune agence dirigée par une ancienne gestatrice et de bons retours de la part de nos adhérents. Des tarifs très contenus et des partenaires (cliniques et avocats) d’excellente réputation (adresse e-mail: [email protected]), et possibilité de traduction et interprétariat CONCEPTUAL OPTIONS (Californie) contacts trop impersonnels et réactions lentes. INFERTILITY INSTITUTES (Californie) : en fait une clinique qui fait aussi agence et avec pour particularité une liste d’attente. C'est une situation de conflit d'intérêts. Pas de retours d’adhérents ayant fait un parcours complet de GPA. SURROGATE ALTERNATIVE (Californie) : sérieux, directs et efficaces. Par moments trop de clients et donc des délais d’attente importants. L’agence a changé de mains récemment. CONCEIVE ABILITIES : site internet avec version française, activités principalement en Illinois (potentiellement moins coûteux que la Californie et avec une loi très protectrice, mais attention aux délais). Peu de retours. A PERFECT MATCH (Californie) : très sérieux, chaleureux et efficaces, mais a priori pas le moins coûteux au départ, mais pas de surprises en cours. EXTRAORDINARY CONCEPTION (Californie) : il y a eu un certain manque de sérieux quelquefois ces derniers temps, avec des couples qui se plaignent oralement de peur de violer une condition totalement abusive de leur contrat qui leur interdit de critiquer l’agence. Risques également de conflits d'intérêt (il faut refuser de prendre la directrice Stéphanie Caballero comme avocate pour préserver le fait d'avoir un conseil légal indépendant). OPEN ARMS CONSULTANTS (Floride) : très bons contacts, parlent Français, généralement moins coûteux que la Californie, mais délais d’attente et candidates gestatrices en nombre insuffisant. INTERNATIONAL ASSISTED REPRODUCTION CENTER (Minnesota) : dirigé par un avocat très expérimenté, Steve Snyder. Site internet avec version française. Une interprète francophone travaille avec Steve. Délais très importants. AGENCY SOLUTIONS (Californie) : ne parlent pas Français et ne font pas d’effort: très peu réactifs. Pas de retours d’adhérents ayant fait un parcours complet de GPA. BUILDING FAMILIES : 10 à 12 jours pour les réponses. Les adhérents n’ont pas été plus loin. Pas de retours d’adhérents ayant fait un parcours complet de GPA. INTERNATIONAL SURROGACY CENTER : nouvelle agence fondée par une ancienne de Surrogate Alternative. Bons retours, mais pas nombreux pour l'instant. SURROGATE SERVICES INTERNATIONAL (Philadelphie) : bon retours, mais très peu nombreux pour l'instant, et délais de réponse parfois longs. COASTAL SURROGACY : un seul retour pour l'instant NORTHWEST SURROGACY CENTER LLC : un seul retour pour l'instant FAMILY FORWARD SURROGACY : peu de retours. SURROGACY PROGRAM : peu de retours. AGENCY FOR SURROGACY SOLUTIONS : peu de retours. FERTILITY MIRACLES : peu de retours, et plutôt mauvais en matière de dépistage des gestatrices. Pas de retours d’adhérents ayant fait un parcours complet de GPA. CIRCLE SURROGACY : peu de retours, et plutôt mauvais en matière de tarifs et de délais. Attention au conflit d’intérêt, prendre un avocat indépendant de l’agence pour l’éviter. FAMILY SOUCE CONSULTANTS : peu de retours. EXPECT MIRACLES : peu de retours. GREAT BEGINNINGS : peu de retours, et pas encore d’adhérents ayant fait un parcours complet de GPA. MY DONOR CYCLE : peu de retours, et très mauvais en matière d’évaluation des gestatrices. Cette agence semble débuter dans la GPA après avoir démarré dans le domaine du don d’ovocytes. 4- COMMENT CHOISIR UNE AGENCE SERIEUSE AU CANADA ? Les agences au sens américain du terme sont interdites par la loi fédérale canadienne depuis 2004, et son application devient de plus en plus stricte. Elles sont donc peu nombreuses et leur rôle relève plus du consultant que de l’intermédiaire. Les adhérents ont eu recours à : ANU Fertility consultants : retours positifs pour ceux qui ont été acceptés dans le programme. Pour les autres, liste d’attente très longue sans vraiment d’information sur la progression. Canadian Fertility Consulting : retours contrastés mais certains positifs. Réactivité meilleure qu’avec ANU FC, mais peut-être au détriment de la robustesse du screening des gestatrices. Canadian Surrogacy Options (http://www.canadiansurrogacyoptions.com/index.html) et Surrogacy in Canada on Line (http://www.surrogacy.ca/) sont cités également par quelques adhérents. Certains passent par des agences US, mais alors on ne comprend plus l'intérêt. Pour la partie conseil, une partie du rôle assuré par les agences US est ici assuré par les travailleurs sociaux des cliniques mais bien sûr avec une prestation réduite en matière de soutien psychologique. Pour trouver les cliniques, il y a ce site : http://www.familyhelper.net/iy/iyclin.html Attention, concernant le Canada, les questions sont très complexes. La loi ne dit rien sur les assurances, mais interdit les intermédiaires rémunérés. C'est le changement de loi fédérale qui a abrogé une partie des articles qui a du coup eu pour conséquences que les fédéraux cherchent maintenant à la faire appliquer et fait émerger sous les projecteurs des media les pratiques de GPA qui se passaient avant en toute discrétion, notamment les agences commerciales qui sont en fait théoriquement illégales. En conséquence, des agences cessent leurs activités et certaines compagnies d'assurance se mettent à refuser les remboursements concernant les enfants nés par GPA quand ils constatent qu'ils ne sont plus rattachés légalement à la femme qui a accouché, exactement comme aux USA. Ces articles détaillent bien l'évolution de la situation : http://www.eggdonor.com/blog/2013/02/22/canadian-surrogates-hefty-bills-hospitals-startcharging-babies-headin-foreign-parents/ http://www.eggdonor.com/blog/2013/02/15/canadian-fertility-company-charged-illegalpurchase-sperm-eggs-surrogacy-services/ Il faut citer aussi les aspects négatifs. Le premier est que les procédures d'établissement de la filiation sont très longues et vous bloquent souvent pendant un mois et plus après la naissance. Passer un tel temps (au lieu d'une semaine comme aux USA) avec un enfant coûte très cher et peut vous faire perdre ce que vous avez économisé ailleurs. Le second est que les professionnels, à commencer par les "agences", font beaucoup moins de choses que leurs homologues US, notamment dans la mise en relation avec les gestatrices. Résultat, vous devez passer beaucoup plus de temps et de voyages pour arriver au même résultat qu'aux USA. Globalement, le niveau de dépistage des gestatrices est nettement plus faible qu’aux USA et certaines candidates n’auraient jamais dû être présentées à des couples car elles ne remplissent pas les critères médicaux de base (exemple : une gestatrice s’est révélée être toxicomane). Et tout cela a là aussi un coût, d'autant plus important si votre anglais est peu opérationnel. Troisième point et sans doute pas le moins important, étant donné que les « agences » n’ont pas le droit de faire les intermédiaires mais seulement du conseil, d’une part le screening médical de la gestatrice vous revient totalement à charge, mais si jamais elle se désiste ou vous ne voulez plus de sa candidature, vous allez devoir payer le screening de la nouvelle candidate gestatrice, mais aussi probablement de nouveaux frais d’agence puisque le travail de conseil doit redémarrer à zéro avec elle. Sur le forum, vous trouverez des témoignages de plusieurs couples lâchés par leur agence après le retrait de la gestatrice. Le quatrième est qu'il est très difficile d'obtenir un don de gamètes au Canada. Donc au global, ce n'est pas du tout sûr d'être moins cher que les USA. Un petit comparatif SANS DON DE GAMETE illustre ce constat entre deux agences fréquentées par nos adhérents : Frais Florida Package (USA) Frais administration Agence Evaluation Psychologique Etude Casier Judiciaire Options 10 000 500 300 Frais de Cycle FIV $ 17 000,00 3ème Transfert d'embryons Inclus Frais associés $ 20 500,00 Evaluation médicale gestatrice inclus dans les frais associés Dépistage sanguin de la gestatrice inclus dans les frais associés evauation des Parents intentionnels inclus dans les frais associés dépistage sanguin des parents intentionnels inclus dans les frais associés prises de sang durant le cycle inclus dans les frais associés Frais pour l'obstétrcien O.R. inclus dans les frais associés Frais de transfert inclus dans les frais associés Anesthesie inclus dans les frais associés Medication inclus dans les frais associés Package echographies de grossesse(3) inclus dans les frais associés Congélation et Conservation des Embryons (1Yr) inclus dans les frais associés Frais de voyages de la gestatrice inclus dans les frais associés Agence CFC (Canada) 10 000 Non comptabilisé Non comptabilisé $ 20 000,00 $ 3 500,00 au cas par cas, donc non évalué $ 1 750,00 $ 1 500,00 non comptabilisés non comptabilisés non comptabilisés non comptabilisés non comptabilisés non comptabilisés inclus dans les frais de cycle FIV $ 1 500,00 non comptabilisés à rembourser à la gestatrice Frais d'avocats $ 9 950,00 $ 11 000,00 Compensation de la gestatrice Frais de transfert d'embryons habits de maternité Confirmation de grossesse Groupe de soutien psychologique Assurance vie pour la gestatrice vérification de l'assurance Compensation pour gemellité césarienne assurance médicale $ $ $ $ $ $ $ 25 000,00 2 000,00 750,00 1 500,00 300,00 200,00 $ $ $ $ $ $ 20 000,00 2 000,00 750,00 500,00 500,00 $ 5 000,00 $ $ 2 000,00 $ 3 000 à 10 000 non comptabilisée 2 000,00 2 000,00 Total $ $ 77 000,00 88 000,00 Il apparaît clairement que l’écart du montant total relève de frais non comptabilisés dans le chiffrage canadien. Il faut donc être très vigilant lorsque l’on parle de coûts et de ne pas se tourner vers celui qui apparaît moins cher parce qu’il ne prend pas en compte certaines dépenses pourtant bien réelles. 5 – COMMENT TROUVER UNE CLINIQUE QUI A DE TRES BONS RESULTATS AUX USA ? Pour trouver une clinique aux USA état par état. Pour chaque clinique, on peut visualiser s’il y a une pratique de la GPA, le nombre de cycles de GPA, le taux de réussite associé. http://www.sart.org/find_frm.html Il est aussi très important de se renseigner sur la possibilité de pratiquer un diagnostic génétique, qui peut permettre suivant les personnes ou leur âge d’augmenter très sensiblement le taux de réussite, mais qui représente un coût certain. Comme pour le reste en matière de GPA, lorsque vous comparez les coûts, il est indispensable de vérifier à quel périmètre ils correspondent. Ce qui est moins cher correspond parfois à un service moindre ou nécessite par la suite des dépenses supplémentaires. 6 - QUELLE ASSURANCE PRENDRE ? Devons nous prendre une assurance si jamais après la naissance le bébé tombe malade et que nous devons l'hospitaliser d'urgence aux US ? (c'est à dire pendant la période de transition entre la naissance et le retour en France) ? Le président Obama a fait une importante réforme de l'assurance santé aux USA. A terme, chaque enfant américain bénéficie d'une couverture santé appelée Medicaid dès la naissance. Ce point est à aborder avec votre agence et votre avocat car les modalités peuvent varier d'un état à l'autre. Attention, il y a plusieurs types d'assurances dans un parcours de GPA aux USA : - - l'assurance de la gestatrice qui permettra de couvrir tous les frais médicaux pendant la grossesse et l'accouchement. Aux USA, les assurances sont privées et dépendent également des lois de chaque Etat. Il faut regarder au cas par cas et souvent prendre une nouvelle assurance si par exemple il y a une clause d'exclusion de la GPA (à vérifier impérativement : l’assurance doit prendre en charge l’accouchement et les 4 jours d’hospitalisation qui s’en suivent si césarienne et 2 jours si accouchement par les voies basses) l'assurance pour le bébé une fois né. Cela dépend de l'état qui dans certains cas prévoit une couverture pour les enfants ; les assurances sur la FIV ou discount package. Le principe est que vous payez un forfait et que si la FIV ne marche pas à la première tentative, la suivante est gratuite, généralement jusqu'à la troisième. Attention, ce qui est gratuit, c'est la partie FIV et le transfert. Les médicaments pour préparer la gestatrice et les examens restent à payer à chaque tentative. Et si on fait un bilan financier, on s'aperçoit que le coût de ce package n'est pas vraiment éloigné de celui de 3 FIV... Pour toutes ces questions, c'est le rôle de l'organisme par lequel vous serez passé de vous donner toutes les informations nécessaires et de vous conseiller. D'autres organismes peuvent vous informer, mais souvent sous couvert de vous vendre des polices d’assurances très coûteuses comme New Life Agency ou ART Risk. Soyez vigilants pour bien peser le service rendu et surtout les limitations. Il vaut mieux parfois négocier une éventuelle ristourne avec l’hôpital pour des dépenses imprévues que de prendre une assurance très chère et à la couverture limitée. 7 - FAUT-IL PRIVILEGIER LES EMBRYONS FRAIS OU CONGELES ? En fait, il n'y a pas vraiment un gros écart entre embryons frais et les embryons congelés s'ils sont jugés au même niveau de qualité (A ou B) et au même stade. La différence se situe au niveau du type de transfert (à 48 h ou au stade blastocyste) et au niveau de qualité des embryons. Car sauf exception, on transfère en premier les embryons qui ont la meilleure qualité, et on congèle le reste qui est parfois en niveau de qualité A ou B. Du coup, les embryons mis à congeler peuvent être d'un niveau qualité plus faible que les frais. C'est un paramètre plus influent que la congélation. 8 – FAUT-IL DECLARER L’ENFANT AU CONSULAT ? Cela revient à poser la question de la filiation et de la nationalité, dont nous avons donné des premiers éléments de réponse au chapitre 2. Nous vous conseillons vivement de lire le livre "interdits d'enfants" ou à défaut l'extrait de la visite au consulat dans la rubrique Bibliothèque de CLARA. Ou encore l’article de Libération où nous avons révélé les instructions secrètes et illégales données aux consulats (http://claradoc.gpa.free.fr/doc/609.pdf) La demande de transcription sur les registres français n'est pas obligatoire et les actes de naissances étrangers font foi pour la vie courante (regarder l'article 47 du code civil). Mais elle est extrêmement utile dans toutes les démarches qui concernent l’enfant. En fait il existe deux démarches possibles à faire au consulat en vue de la transcription : Une démarche de déclaration à faire dans les 30 jours qui suivent la naissance en se rendant au consulat. Elle est totalement à proscrire. Une démarche de transcription basée uniquement sur les actes de naissances étrangers à faire au moins 30 jours après la naissance. Elle se fait par courrier envoyé au consulat du lieu de naissance. C’est celle-ci qu’il est conseillé de faire tranquillement après le retour en France car elle permet d’éviter des questions et des pressions illégales qu’une demande orale risque d’entrainer. Surtout, elle oblige le consulat à laisser des traces écrites ce qui limite sa capacité de nuisance. Sachez que les reconnaissances faites en mairie comme le conseillent certaines personnes n’ont aucune utilité et sont par ailleurs illégales dès le moment où la parenté envers deux parents a été établie, y compris par une autorité étrangère. Elles sont totalement à proscrire. 9 - COMMENT RAMENER SON ENFANT ? a) Parenté Si vous allez aux USA ou au Canada (hors Québec), vous aurez un Jugement en parenté qui vous sera délivré grâce à l’aide de votre avocat généralement au moment où la grossesse aura été avérée et sans risque de fausse couche (généralement à partir du 4ème mois de grossesse), ou pour certains états à la naissance, ou encore avant le démarrage du protocole médical. Ainsi, vous serez reconnus comme les parents au plus tard quelques semaines après la naissance et l’état civil de votre enfant sera établi de la sorte. b) Nationalité Si vous allez aux USA ou au Canada, votre enfant obtiendra automatiquement la nationalité de ce pays. Muni de l’état civil de votre enfant, vous obtiendrez des autorités locales un passeport pour votre enfant qui vous permettra de voyager. Aux USA, il existe une procédure dite d’urgence pour obtenir le passeport en 48 h en se rendant aux guichets de l’administration fédérale de l’état où l’enfant est né. c) L’inscription à l’état civil français n’est pas obligatoire Il est conseillé de : - ne surtout pas chercher à faire inscrire l'enfant dans les registres français d'état civil en se rendant au consulat, - prévoir plusieurs copies de l’acte de naissance étranger et le faire apostiller (USA) ou authentifier (Canada) avant de rentrer en France - faire traduire l’acte de naissance par un traducteur assermenté (on trouve des adresses sur internet en tapant traducteurs assermentés). Cet acte de naissance traduit servira pour l'inscription à la sécurité sociale, et pour la mutuelle - pour l'école a priori ça n'est vraiment pas un problème (selon l'ordonnance d'aout 1993, tout enfant quelque soit sa nationalité vivant sur le territoire français a droit à la sécu, à l'école, aux allocs...). - faire des papiers d’identité dans la mairie de votre lieu de résidence, (mais attention certains de nos adhérents ont eu des problèmes et les autorités en ont profité pour « balancer » le couple aux autorités judiciaires et à la police… qui ont dû vite arrêter leurs démarches illégales quand un avocat leur a rappelé les textes de lois et jurisprudences). Il faut savoir qu’une carte d’identité n’est nécessaire qu’à partir de 18 ans, et d’ici là… Il est donc conseillé d'attendre les 3 ans de l'enfant pour faire une demande de carte d'identité ou de passeport français. - demander ensuite un CNF (Certificat de nationalité française) auprès du Tribunal d’Instance dont dépend votre domicile. - lors de la délivrance du CNF, accepter la demande automatique de transcription qui sera transmise au consulat 10 - MON ENFANT SERA-T-IL RECONNU EN FRANCE ? Si l'on met sur l'acte de naissance le nom du père et celui de la mère porteuse est ce que cela n'est pas moins risqué que de mettre le nom de la mère d’intention ? Absolument pas ! L'histoire de la seule reconnaissance du père correspond à quelques arrangements douteux imposés par des consulats ou aux quelques jugements dits « ablationnistes » (ablation de la mère dans la transcription de l'état civil étranger sur les registres français) et cette doctrine fait partie du passé depuis l'intervention du ministre de la justice et du procès Mennesson en cour d'appel en 2010. Contrairement à ce que certains véhiculent sans savoir, une transcription partielle n’est pas possible en droit français. Les autorités doivent transcrire l’intégralité de l’état civil étranger, et ensuite entamer une procédure devant les tribunaux s’ils prétendent vouloir en modifier un élément. Gageons qu’au regard des dernières jurisprudences de la CEDH et de la cour de cassation, aucun juge ne cautionnera l’ablation de la mère d’intention. A l’inverse, pour ceux qui auraient fait l’erreur de mettre la gestatrice sur l’acte de naissance, il sera très difficile de revenir sur ce point et cette femme pourra toujours revendiquer ses droits vis-à-vis de l’enfant, ce qui peut créer de graves difficultés. Tout d'abord, selon l'ordonnance d'aout 1993, tout enfant quelque soit sa nationalité vivant sur le territoire français a droit à la sécu, à l'école, aux allocs. Ensuite, l'état civil étranger a pouvoir en France lorsqu’il est accompagné d’une traduction assermentée, mais il faut des fois plusieurs échanges de courrier avec un rappel de l'article 47 du code civil, voire une lettre d'avocat pour avoir des papiers (CNI, passeport) ou inscriptions à la CAF, la SS, l'école. Que l'administration fasse des tracasseries qui peuvent être très pénibles est vrai (comme c'est le cas pour tous les Français nés à l'étranger) mais il serait faux de dire que c'est insoluble. Quant aux passeports, on peut également utiliser ou renouveler ceux des USA ou du Canada par exemple. C’est d’ailleurs plus rapide et moins cher de passer par le consulat US de Paris pour un passeport US que de passer par la mairie de sa ville pour un passeport français ! Il y a une très bonne synthèse des droits des enfants nés par GPA consultable sur le site CLARA (http://claradoc.gpa.free.fr/affdoc.php?ndoc=614). Il y a une grosse différence entre la nationalité et la filiation. Pour avoir la nationalité française, il suffit d'avoir un parent français. Comme la filiation étrangère n’est pas contestée, vous pouvez obtenir une carte d'identité française pour un enfant né à l'étranger en présentant seulement l'acte de naissance étranger et une preuve de la nationalité française du père. Ceci peut se faire donc sans passer par la transcription de l'état civil étranger dans les registres français, transcription qui est actuellement plus difficile à obtenir des autorités françaises qu’un CNF ou une CNI. 11 - NOTRE ENFANT POURRA T’IL APPARAITRE SUR NOTRE LIVRET DE FAMILLE? Oui, votre enfant sera inscrit sur votre livret de famille après l’obtention de la transcription de son état civil dans les registres français centraux de l’état civil. Pour le moment, il y en a peu, mais depuis l’arrêt de la CEDH, cela commence à se faire, grâce à l’action de notre association. 12 - AURA-T-ON DROIT A LA CAF ET AU CONGE DE MATERNITE ? Oui, comme indiqué ci-dessus, et pour les mêmes raisons, vous aurez droit aux allocations familiales et aux congés parentaux d’après naissance, même si on a constaté par le passé des refus de la part d’employeurs peu connaisseurs de ces questions. Mais ce n'est pas le montant versé qui vous permettra de faire vivre votre enfant et votre famille… Pour les congés maternités post-naissance, la situation est très contrastée selon les couples et beaucoup renoncent face aux obstacles mis par l’administration, notamment quand elle affirme qu'il faut fournir un certificat d'accouchement. 13 - EST-CE QUE NOUS DEVONS RACONTER NOTRE PROJET A NOTRE ENTOURAGE ET A QUEL MOMENT ? Nous vous conseillons d’en dire le moins possible, au moins de gens possible autour de vous avant et pendant la grossesse. Nous vous conseillons de ne pas simuler de grossesse (en mettant un coussin par exemple) parce que cela pourrait se retourner contre vous et être pour le coup, considéré comme de la « simulation » qui est passible de pénal (prison et forte amende). Vous pouvez vous confier à vos proches ou amis en lesquels vous avez le plus confiance, et faire appel à l’association ou à des professionnels reconnus (voir liste de nos experts) pour leur soutien à la GPA, mais pas à n’importe qui ! La discrétion est de mise, et il est conseillé de ne pas en parler avant que votre projet n’ait abouti (c’est-à-dire une fois que les droits parentaux sont reconnus et que vous aurez le Jugement en parenté). Vous pouvez également nous appeler ou venir à notre permanence pour confier à quelqu’un vos doutes et vos angoisses ! 14 - POURQUOI LES POLITIQUES NE VOTENT PAS UNE LOI EN FRANCE ? La situation n'est pas totalement claire. En résumé, on peut dire que la GPA était jusqu'à il n’y a pas si longtemps une question taboue, situation qui d'une part donnait tribune ouverte et exclusive aux pourfendeurs de la GPA, et qui d'autre part ne motivait pas les politiques. Aujourd'hui, à part quelques irréductibles minoritaires, plus personne ne soutient catégoriquement le maintien de la prohibition, mais certains ont joué la montre en repoussant à plus tard une véritable révision des lois dites de bioéthique. Ce n'est pas le cas du groupe de travail du Sénat, qui à une écrasante majorité (13 sur 17) a jeté les bases d'une légalisation dans un cadre strict. Ce groupe a déposé une proposition de loi en janvier 2010, mais est bien conscient qu'un travail de pédagogie est nécessaire pour obtenir d'une part l'inscription à l'ordre du jour du parlement de cette question, et d'autre part d'obtenir ensuite un vote positif. Il faut continuer à se mobiliser et à convaincre, mais il est difficile à ce jour de prédire quand la loi changera. Mais rien n'interdit d'espérer que cela débouche un jour. L'avis du CCNE (Comité Consultatif National Ethique) sur la GPA est une avancée significative car pour la première fois un avis de cette institution a été communiqué avec une position dissidente ! Les dissidents sont 7 (contre 10 opposants à la GPA actuellement membres) et vous reconnaitrez le nom de deux experts de l'association ! Il faut dire qu'une position éthique qui n'est pas partagée par tous n'est pas un principe éthique mais un avis subjectif. Si on compare cet avis aux précédents sur la GPA donnés par le CCNE, on constate que du chemin a été fait ! Ces dernières années, le combat s’est déplacé du terrain politique vers le terrain judiciaire. Malgré toutes leurs vociférations et fariboles apocalyptiques, les anti-GPA ont totalement échoué à s’opposer au respect des droits de nos enfants : toutes les décisions depuis 2014 ont inscrit dans la jurisprudence qu’il n’était plus possible de les discriminer, et ce grâce au jugement de la CEDH de juin 2014 (arrêts Mennesson-Labassée), suivie par la décision du conseil d’état de décembre 2014 (qui concernait la circulaire Taubira et l’octroi d’un certificat de nationalité française pour les enfants nés par GPA) et la décision de la cour de cassation du 3 juillet dernier, qui a conforté l’arrêt de la CEDH. Du coup le débat va très vite revenir sur la question de la légalisation en France, notamment en relation avec le projet de convention internationale sur la GPA initié à La Haye. 15 - QUELS SONT LES RESULTATS OBTENUS PAR L’ASSOCIATION ? Voir ci-dessus mais aussi : L’association milite depuis dix ans pour la régularisation de la situation des enfants nés par GPA, et ce aussi afin de faire ouvrir le débat sur la légalisation. Nous étions en effet convaincus que ce n’est qu’ainsi que nous pourrions faire avancer la question en France, et non pas par une hypothétique révision des lois de bioéthique, qui n’auront lieu qu’en 2018. Nous sommes aujourd’hui parvenus à obtenir que les enfants nés par GPA ne soient plus discriminés, et tout le monde (comme le montre une interview récente de Mme Taubira) reconnaît que l’on ne peut plus leur refuser le droit à avoir une filiation et donc un livret de famille. Les premières transcriptions à l’état civil français viennent d’être obtenues par des couples adhérents à notre association, et cela ne fait que commencer ! L’association s’est portée partie civile dans toutes les affaires pendantes au niveau européen et agit au niveau du Parlement européen également, mais aussi à La Haye, qui réfléchit à l’adoption d’une convention internationale pour la GPA, avec à la clef une harmonisation des législations et la reconnaissance mutuelle des enfants nés par GPA (un peu comme la convention internationale de La Haye pour l’adoption). Nous avons maintenant 2000 adhérents, et nous sommes reconnus comme l’association qui a fait avancer le débat en matière de GPA et nous sommes fortement médiatisés, et sollicités en permanence pour intervenir dans des conférences, débats, manifestations en tous genres concernant la GPA. Notre association a également participé et fortement contribué à de très nombreux travaux universitaires ou gouvernementaux. Nous organisons ainsi tous les ans des colloques internationaux. Le prochain, en avril 2016, fêtera le dixième anniversaire de l’association ! Nous tiendrons des permanences dans la région parisienne à partir d’octobre 2015 pour renseigner les couples sur tous ces sujets. 16. COMMENT FAIRE POUR AIDER L’ASSOCATION ? a) en faisant vivre ce document par votre propre expérience Ce document repose sur l’expérience d’adhérents qui ont fait le parcours de la GPA. Après en avoir bénéficié, il serait utile de renvoyer l’ascenseur en apportant votre propre vécu ou de simples remarques de mise à jour (écrire à [email protected]). b) en parlant autour de vous de la GPA Il est intéressant d'aller voir son député pour le sensibiliser à la GPA et lui montrer "un cas humain", ou de lui faire poser, le cas échéant, une "question écrite" au gouvernement. 2 cas de figure : i) - soit vous avez déjà des enfants nés par GPA Si chaque député (nous sommes nombreux en France) reçoit notre visite, cela fera bouger les choses. Au passage, cela permet de raconter notre histoire sur le plan humain, et de montrer que les gestatrices ne sont pas des « pauvres filles » mais des mères de familles volontaires et généralement issues des classes moyennes voire supérieures. ii) Soit vous n’en avez pas encore mais vous avez l’intention de vous rendre dans un autre pays pour y avoir recours Expliquez simplement toute l’injustice qu’il y a en France à soigner toutes les formes d’infertilité sauf celle liée aux pathologies utérines. Rétablissez également la vérité sur l’adoption : moins de 5% des demandeurs arrivent à adopter en France, y compris en se rendant à l’étranger ! c) En signant l’APPEL sur le site de l’association : Un groupe Facebook vient d'être créé : tapez "gestation pour autrui" dans rechercher un groupe : "appel pour la légalisation de la gestation pour autrui". C'est très important que vous deveniez membre et surtout que vous fassiez passer à tous vos amis sur Facebook (il y a un lien avec le site CLARA, ça peut permettre d'obtenir rapidement plus de signatures, mais il faut bien faire passer le mot que cela doit s'étendre. Vous pouvez aussi rajouter des liens, des discussions, le groupe est ouvert. Il est important d'avoir beaucoup de membres (c'est toujours ça de dire qu'en parallèle des signatures de l'appel il y a aussi un groupe Facebook qui est dynamique. d) En allant POSTER sur les forums de discussion (mettre des commentaires suite à un article) sur internet : On y lit souvent des horreurs. Mais à cela, plusieurs remarques : la plupart des sites négatifs sur la GPA sont d'obédience intégriste (la GPA n'est qu'une cible parmi tant d'autres comme l'IVG, l'islam, les francs-maçons...) et n'offrent que rarement la possibilité de laisser un commentaire. Sur les sites "normaux", les billets anti-GPA sont majoritairement des copiéscollés ou la production répétitive de personnes dont on voit un peu partout le même pseudo (et donc peu nombreuses). Néanmoins, sur ces sites ouverts, il est important d'être présent et de faire œuvre de pédagogie : beaucoup de personnes confondent gestation pour autrui et procréation pour autrui, ignorent que les dispositifs légaux de nombreux pays protègent les droits de l'enfant à naitre et de la gestatrice. Enfin, dans la plupart des critiques qui sont faites, ces personnes oublient que le cadre légal proposé pour la France par le groupe de travail du Sénat prévient ou solutionne ces situations. N'hésitez pas à mettre des commentaires sur les forums pour expliquer ce qu'est la gestation pour autrui, et ne laissez pas certains individus insulter ou porter atteinte à la dignité des gestatrices et des couples infertiles. Vous pouvez mettre aussi des liens qui renvoient vers l'association. C'est une façon importante de faire avancer l'association et je vous remercie de votre aide par avance. Dans ce cadre, vous pouvez nous contacter pour rejoindre le groupe de veille internet qui travaille sur les alertes automatiques sur la GPA. e) Autres : EN RENOUVELLANT LA COTISATION ANNUELLE A L’ASSOCIATION EN POSANT VOTRE CANDIDATURE POUR NOUS REJOINDRE AU CONSEIL D’AMINISTRATION EN PARTICIPANT A NOS COLLOQUES ET RENCONTRES PERIODIQUES EN DEVENANT CORRESPONDANT DE L’ASSOCIATION DANS VOTRE REGION EN ACCEPTANT DE TEMOIGNER POUR LES JOURNALISTES QUI NOUS SOLLICITENT QUAND LE PROJET EST POSITIF …. EN AIDANT A VOTRE TOUR DES COUPLES !