Lexique botanique - Le jardin d`Auguste
Transcription
Lexique botanique - Le jardin d`Auguste
Lexique Botanique Termes acaule aciculaire Acide Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins (adj) se dit d'une plante sans tige ex : broméliacées, en réalité à tige extrêmement courte Désigne une feuille très fine et allongée, par exemple les feuilles de Conifères communément appelées aiguilles. Du latin acrcula : petite aiguille. Un milieu est dit acide par rapport à son potentiel hydrogène (pH) c'est-à-dire sa capacité à disposer d'ions hydrogène libres. La neutralité d'un milieu est fixée à un pH de 7; au-dessous il est acide au-dessus il est alcalin (ou basique). acidité du sol actinomorphe actinomorphe acuminé acuminée adné adret adventif aigrette Aigu aigu aiguilles aiguillon aile aile aire aisselle aisselle akène akène albumen albumen alcalin (sol) allogamie alpin altérable (bois) Elle joue un rôle essentiel dans la répartition des végétaux qui sont, soit indifférents à la composition chimique du terrain, soit plus ou moins acidophiles (ou calcifuges) c’est-à-dire ayant besoin de sols acides, pauvres en calcaire ou qui en sont complètement dépourvus, soit plus ou moins basophiles (ou calcicoles), poussant sur des sols alcalins, plus ou moins riches en calcaire. On mesure l’acidité du sol suivant la proportion des ions d’hydrogène libres dans ce milieu ; elle est indiquée par les lettres pH, suivies d’un chiffre : 7 signifie la neutralité, moins de 7, l’acidité, plus de 7, l’alcalinité. L’humus des sols forestiers varie généralement de pH 3 à pH 6. L’analyse du sol s’effectue le plus souvent en laboratoire, mais il est possible de connaître, au moins approximativement, la structure chimique d’une terre, en observant les espèces qui y croissent spontanément ou même l’état de certaines plantes qui y sont cultivées. fleur régulière par rapport à un axe de symétrie centrale, opposé zygomorphe ex: l'orchidée Se dit d’une fleur régulière, symétrique par rapport à un axe, comme une étoile. Du grec aktis-akiinos : rayon, et morphè : forme. (adj) se dit d'une feuille qui se termine par une pointe Une feuille est dite acuminée lorsque son sommet se rétrécit brusquement en une pointe fine. Du latin acumen-acuminis : pointe. Ex. : feuilles des lilas, de l’abricotier du lapon, Se dit de toutes les parties d’une plante, soudées entre elles sur toute leur longueur. Du pré-fixe ad : vers, et de natus : né. Ex. : les stipules de la feuille des rosiers. En montagne, le versant exposé au soleil, orienté au sud ou à l’ouest. Mot emprunté aux parlers du Sud-Est (Dauphiné, Provence), correspondant au français endroit, désignant le bon côté (dans les Pyrénées, on dit soulane ; en Savoie, endroit), et s’opposant à envers, le versant le plus froid, placé à l’ombre, exposé au nord ou a 1'est, et appelé ubac. Se dit d’un organe qui apparaît là où il ne devrait pas se développer normalement. Racines adventives : celles qui naissent sur une tige ou une feuille, au lieu de pousser sur d’autres racines. Ex. : lierre, bourgeons adventifs : voir bourgeons. Du latin advenio : arriver, survenir de Façon imprévue. Touffe de poils soyeux surmontant certaines graines. Ex. . aigrettes des saules et des peupliers Qui se rétrécit progressivement en pointe. Qui se termine en pointe. Ex. : feuilles de hêtre. Voir aciculaire Appendice vulnérant, né de l’écorce et qui s’en détache facilement en laissant une cicatrice superficielle, alors que l’épine proprement dite résulte de la modification d’une feuille et le piquant de celle d’un rameau ; l’une et l'autre se rattachent à la partie profonde du bois. Ex. les « épines » des rosiers et des ronces sont, en fait, des aiguillons. Pétale latéral d'une corolle papilionacée Expansion membraneuse et mince de certaines parties d’une plante : tige, pétiole, fruit ou graine. Ex. : les raines des sapins, les fruits des érables sont ailes, les rameaux de l’érable champêtre et de l’orme champêtre le sont parfois. Région plus ou moins étendue où une espèce végétale prospère à l’état spontané. Elle est délimitée par les stations géographiquement extrêmes qu’occupe cette espèce. Intérieur de l'angle formé par la tige et la feuille. Angle formé par l’insertion de la feuille sur la tige et où peuvent se former un bourgeon latéral ou des fleurs dites alors axillaires ; se dit, par extension, de l’angle formé par la ramification des nervures de la feuille où sont parfois insérés des poils. Du latin axilla, même sens. Ex. : à l’aisselle des nervures du tilleul à petites feuilles, se trouvent des bouquets de pois roussâtres. Fruit sec indéhiscent des plantes de la famille des Composacées. - Un akène est un fruit indéhiscent (qui ne s’ouvre pas spontanément à maturité) dont la graine n’est pas soudée à la paroi de l’ovaire. C’est un fruit sec contenant une graine (uniséminé). Ex. noisette, pissenlit Fruit sec, indéhiscent, contenant une seule graine et dont le péricarpe n’adhère pas à la aine. Du grec aprivatif, et khtainein : ouvrir ex. fruits des Composées, des clématites. c’est un tissu de réserve de la graine entourant l’embryon (pour les angiospermes) et servant à le nourrir au début de son développement Tissu de réserve qui entoure l’embryon dans la graine et qui sera digéré par lui lors de la germination. I:albumen provient de la fécondation du noyau secondaire. Du latin albumen : blanc d’oeuf Voir acidité du sol. La fécondation a besoin d'un agent extérieur voir étages de végétation. Qui résiste mal aux attaques des insectes et des champignons ; s’oppose a durable. Ex. : bois de hêtre, de sapin, lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 1 /33 Lexique Botanique Termes alterne Alterne alternes (feuilles) amande Amentales Amplexicaule anastomosées Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Des feuilles alternes sont des feuilles insérées isolément sur la tige. Inséré isolément sur un axe à différents niveaux. Organes feuilles alternes. Disposées une à une, de part et d’autre du rameau, à des hauteurs différentes mais généralement sur un même plan, alors que les feuilles opposées, insérées deux à deux, se font face. Ex. : feuilles de hêtre, de noisetier. Le contenu de la graine dépouillée de son tégument, c’est-à-dire l’embryon, son ou ses cotylédons, et éventuellement l’albumen. Du latin amygdala l’amande (fruit de l’amandier) Groupe quelque peu artificiel dans lequel on rassemble parfois les arbres dont les inflorescences sont des chatons (du latin amenturn, au sens propre : courroie ou cordon), appartenant aux ordres des Salicales, des Juglandales et des Fagales. On dit aussi Amentifères. Les saules, les peupliers, les bouleaux, le châtaignier, le hêtre, les chênes, les noyers sont des Amentales. Se dit d'une feuille dont la base embrasse la tige et qui chez les Nepenthes s'atténue progressivement. Se dit des nervures dont les ramifications se réunissent pour former un réseau. Voir réticulé. Du grec anastomosis : embouchure. les vaisseaux des nervures débouchant les uns dans les autres. Ex. : les nervures des bractées florales des tilleuls. androcée anémochorie anémogamie anémophile aneuploïde Ensemble des étamines ou organes mâles de la fleur. Du grec anerandros : homme, et orkia : maison. Dipersion du pollen par le vent transport du pollen par le vent Se dit des plantes chez lesquelles la dissémination du pollen s’effectue par l’action du vent, par opposition aux plantes entomophiles qui sont fécondées par l’intermédiaire des insectes. Du grec anernos : vent, et phdos : ami. Ex. : les pins, les peupliers sont des essences anémophiles, On dit qu’une plante est aneuploide lorsque le nombre des chromosomes contenus dans le noyau de la cellule n’est pas un multiple du nombre de base il; par exemple : 3 n + 1. Néologisme formé à partir de diploos : double. Voir diploïde, polyploïde. Angiospermes Formé des deux mots grecs aggeion, récipient» et sperma, graine, semence » le nom d’Angiospermes (sousdésigne l’ensemble des plantes dont les graines sont contenues dans un fruit, par opposition aux embranchement) Gymnospermes (du grec gum nos, «nu » et sperma, graine »). Contrairement aux Gymnospermes, les Angiospermes possèdent de véritables fleurs de structure complexe, assez typiques et diversifiées pour servir de base à leur classification. Les Angiospermes sont divisées en deux classes, les Monocotylédones et les Dicotylédones. Elles forment un vaste ensemble d’environ 300 000 espèces réparties dans le monde entier. anthère Partie supérieure de l'étamine dans laquelle se forme le pollen anthère Partie supérieure renflée de l’étamine, fixée à l’extrémité d’un fin pédoncule, le filet, et où s’élaborent les grains de pollen, contenus dans les sacs polliniques, normalement au nombre de quatre et réunis par paire. Du grec anthéros : fleuri. aoûter ou Se dit d’un végétal dont les jeunes rameaux se sont lignifiés et ont accumule des réserves dans leurs tissus s'aoûter ligneux au cours de l’été, de telle sorte que les bourgeons ainsi formés peuvent supporter les gelées et fournir, au printemps suivant, de nouvelles pousses. Les pépiniéristes surveillent attentivement cette période du développement de l’arbre qui en garantit la reprise au printemps. De août. apétale Dont la fleur est dépourvue de pétales, c’est-à-dire de corolle. Ces plantes constituent une des trois sous- apex apical apiculé classes entre lesquelles se répartissent les Dicotylédones ; les deux autres sont les Dialypétales, dont les fleurs ont des pétales libres, et les Gamopétales, aux pétales soudés. Les Apétales se divisent elles-mêmes en Apétales perianthées, possédant un calice, tels, parmi les arbres, les ormes, les mûriers, le figuier, et en Apétales apérianthées, chez lesquelles le calice est lui-même nul ou faiblement développé : ce sont les Amentales ou Amentifères, Le sommet d’un organe, d’une tige ou d’une feuille. Du latin apex-apicis : sommet, Situé au sommet. D’apex. Ex. : bourgeon apical ou terminal; méristème apical. Qui se termine par une pointe aiguë, grêle et courte. Se dit des fruits. Ex. : les fruits du cabrillet de Dickson. Du latin apiculum . fil de laine qui entourait la pointe du bonnet des flammes à Rome. apprimé Arachnéen arborescent arboretum arbre arbrisseau arbuste Se dit d’un organe qui est appliqué sur un autre, tige ou rameau, mais sans y adhérer. Du latin ad : vers, et premere : presser. Ex. : les feuilles squamiformes de certains Conifères, cyprès, thuyas, séquoia géant. En forme d'araignée. Qui a la forme, le caractère d’un arbre. Du latin arborescere : devenir arbre, Parc consacré à la culture expérimentale en pleine terre d’arbres et d’arbustes. Ex. : l’arboretum des Bottes à Nogent-sur-Vernisson (Loiret), l’Arnold Arboretum de Yale (États-Unis). Végétal ligneux, pouvant atteindre de très grandes dimensions, dont la tige, appelée tronc ou fût, est dénudée à la base et munie de branches et de feuilles à son sommet, la cime. Conventionnellement, on réserve le nom d’arbre aux végétaux ligneux dépassant 7 m de haut. Voir arbuste. Du latin arhor. Végétal ligneux, ramifié dès sa base, ce qui le distingue de l’arbuste, atteignant au moins 0,50 m ; sinon, c’est un sous-arbrisseau. Il ne dépasse généralement pas 3 ou 4 m de haut. Ex. : le sumac fustet, le nerprun alaterne, le myrte, le prunellier. Petit arbre ne dépassant pas 7 m de haut. Ex. le genévrier commun, les sureaux, l’arbousier. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 2 /33 Lexique Botanique Termes Arhize arille article ascendant Ascidie Asexué Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Se dit d'une plante sans racines. Tégument pulpeux qui, chez certaines espèces, entoure la graine. Ex. : fruit du fusain ; plus particulièrement, fruit de l’if, qui ressemble à une baie mais est ainsi constitué. Fragment de rameau compris entre deux étranglements, ou noeuds. Ex. : rameaux articulés des thuyas, des cyprès, du filao à feuilles de prêle. D’abord couché à la base, puis redressé, en parlant, en particulier, des branches et des rameaux. Feuille transformée à son extrémité en un cornet. Synonyme urne. Dépourvu de sexe. Reproduction asexuée: reproduction sans l'intervention du phénomène sexuel. assimilation chlorophyllienne Voir photosynthèse assise libéroligneuse Voir cambiums assise pilifère Zone située près de l’extrémité de la racine, d’où s’échappent les poils absorbants. assise subérophellodermique Alors que le cambium, ou assise libéro-ligneuse, pourvoit à la croissance en épaisseur des axes de l’arbre (tronc. branches et rameaux), l’assise subéro-phellodermique est un cambium externe, situé plus ou moins profondément dans l’écorce, hors du liber primaire, qui engendre vers l’extérieur une couche de liège, ou suber, et vers l’intérieur. un parenchyme cortical secondaire, le phelloderme ou écorce secondaire. La couche subéreuse qu’elle produit étant imperméable aux liquides et constituée de cellules mortes, elle se dessèche peu à peu et tombe. L’assise qui l'a formée ne fonctionne qu’un an ; elle est remplacée par une nouvelle couche génératrice, située à l’intérieur de la première, et le même processus se reproduit ;d’année en année, l’assise subéro-phellodermique migre donc vers l’intérieur de l’écorce. assises Désigne les couches circulaires de croissance des arbres, au nombre de deux : l’assise libéro-ligneuse, génératrices située entre bois et liber aujourd’hui, on dit plutôt cambium, et l’assise subéro-phellodermique, située à l’extérieur du liber primaire. association Croupement habituel d’un certain nombre d’esèces végétales. Ex. : en montagne, le sapin est souvent associé à l’épicéa; la chênaie d’yeuses constitue une association végétale caractéris-tique, appelée Quercetum ilicis (du nom du chêne vert, Quercus ilex), Atténué Qui diminue en largeur ou en épaisseur. aubier Ensemble des couches externes du bois comprises entre l’écorce et le bois proprement dit (bois parfait ou bois de cceur). Les plus jeunes et les plus internes de ces couches concentriques annuelles, encore vivantes et assurant le transfert de la sève, sont de couleur claire et souvent même blanches, d’où le nom d’aubier, du latin albus : blanc. La distinction entre aubier et bois est importante, surtout en vue de l’utilisation l’aubier, appelé aussi bois imparfait ou faux bois, doit être presque toujours rejeté, non seulement parce qu’il n’est pas suffisamment dur et résistant, mais parce qu’il est encore imprégné de sève. aulnaie ou aunaie autogamie autotrophes Axillaire axillaire bacciforme baie Lieu planté d’aulnes,.généralement très humide, souvent au bord des rivières ou des marécages. autofécondation se dit d’un organisme qui synthétise ses substances organiques à partir des éléments minéraux présents dans l’environnement Naissant à la base d'une feuille. Organe axillaire. Situé à l’aisselle d’une feuille ou d’une bractée, en parlant de bourgeons ou de fleurs Fruit en forme de baie (en latin, bacca). Une baie est un fruit charnu contenant plusieurs graines, l’endocarpe est non lignifié (juteux), ex. tomate, raisin, datte, kiwis, fruit de la passion, myrtilles - Fruit charnu ou juteux (succulent) à une ou plusieurs graines (pépins) réparties dans la chair. baie Fruit charnu dans lequel les graines, les pépins, sont en contact direct avec le péricarpe pulpeux et gorgé de suc. Ex.: grains, de raisin, groseilles, myrtilles, airelles, arbouses, fruits incomestibles du lierre, du gui, des sureaux, des viornes. En tant que fruit charnu, baie s’oppose à drupe. Du latin bacca : même sens. balai de sorcière Ensemble de ramifications courtes et anormalement serrées, croissant sur une sorte de tumeur provoquée par des champignons parasites appartenant a différentes espèces d’Urédinées ou d Ascomycètes. Les espèces qui présentent le plus souvent des balais de sorcière sont les pins, les sapins, les épicéas, les pruniers et les cerisiers. balsamique Qui a une odeur semblable à celle d’un baume (en grec, balzamon). ban On dit qu’une forêt est mise à ban lorsqu’elle est constituée en réserve, c’est-à-dire non exploitée. Du français ban : proclamation, ordre du suzerain, qui a donné notre verbe bannir barochorie dispersion du pollen par la pression (le fait de tomber), ex . le gland barogamie besoin d'un agent extérieur: la pression basal situé à la base d'un organe ou d'une structure (les feuilles basales se développent sur la souche) base Partie inférieure d'un organe (par exemple, la base du limbe est la partie inférieure du limbe, chez les feuilles sessiles, c'est l'endroit où la feuille s'attache à la tige). baumes Voir résines. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 3 /33 Lexique Botanique Termes Bilabié bilabié bille billon bilobé biotope bipennée bisannuel bisexué bissexué bocage bois bois blanc bois d’été ou bois final bois d’oeuvre bois de coeur bois de déroulage bois de fente bois de printemps ou bois initial bois de service bois de tranchage bois final bois initial bois parfait boqueteau bosquet bouquet bourgeon Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Pourvu de deux lèvres par soudure incomplète des sépales ou des pétales. Corolle calice bilabiés. Calice ou corolle dont le limbe forme deux divisions principales ou lèvres, placées l’une au-dessus de l’autre. Ex. fleurs du robinier. On dit aussi billon. Bloc de bois non équarri, obtenu par le sectionnement des grumes. On distingue généralement la bille de pied, qui ne comporte pas de noeuds et a, de ce fait, plus grande valeur, et la surbille. Vient de billa (latin médiéval), lequel vient de billa, mot du latin populaire signifiant tronc d’arbre, lui-même d’origine gauloise. Voir bille. Partagé en deux lobes jusqu’au milieu. Ex. feuilles du Ginkgo biloba. Voir station. Feuille deux fois pennée. Ex. feuilles du févier d’Amérique (Gleditsriz triacanthos). Dont le développement ou la durée de vie est de 2 ans. Ex. : les cônes des pins sont généralement bisannuels, la maturation n’intervenant qu’au cours de la deuxième année. Voir hermaphrodite. Une fleur bissexuée est une fleur qui comporte des étamines et un pistil. Petit bois, lieu ombragé. Ce nom est aussi donné à un genre de paysage établi sur des terres argileuses, imperméables, lourdes et d’un labour difficile, où les parcelles d’exploitation, champs et prairies, sont séparées par des haies vives où poussent de hauts arbres. Le bocage normand, le bocage breton et le bocage vendéen étaient en France les plus caractéristiques ; on sait que les deux premiers ont été partiellement détruits par le remembrement qui a gravement compromis l'équilibre biologique de ces régions. Dans le langage commun, la masse dure contenue sous l’écorce dans le tronc des arbres ; on y distingue l’aubier vers le dehors et le bois parfait, bois de coeur ou duramen vers le dedans. Pour les botanistes, il s’agit là du bois ou xylème secondaire ; le bois primaire ou xylème proprement dit est le tissu constitué par les Trachéides ou les vaisseaux ligneux, où circule la sève brute. Bois faiblement coloré, provenant des espèces à bois tendre, tels les saules, les aulnes, les bouleaux, le tremble. il est constitué de tissus plus serrés, plus denses et plus fibreux que ceux du bois de printemps, et de ce fait plus résistant. Bois de printemps et bois d’été forment une double zonation nettement visible dans les bois dits hétérogènes, par ex. : chêne, châtaignier, orme, frêne. Par contre, dans les bois homogènes, les couches annuelles paraissent comme uniformes. par ex. : hêtre, orme, fruitiers, buis. Nom générique donné aux bois de bonne qualité, réservés aux usages nobles : la charpente, la menuiserie, le tranchage, le tournage, par exemple. Voir bois parfait. Bois de qualité homogène, susceptible d’être déroulé, c’est-à-dire débité en un long feuillet par un couteau qui attaque tangentiellement la bille Les essences les plus couramment employées au déroulage sont les peupliers (fabrication de cageots, de boîtes, d’allumettes), les peupliers et le hêtre pour le contre-plaqué. Bois particulièrement apte à être fendu longitudinalement: les plus connus sont les merrains de chêne et de châtaignier pour la fabrication de tonneaux étanches, les lattes pour clôtures, les paisseaux pour la vigne, les cercles de tonneaux, les bardeaux de résineux pour les toitures. Formé au début de la période de végétation, il est constitué de tissus lâches, riches en vaisseaux, par lesquels s’effectue la montée de la sève. Il n’est bien distinct et visible que dans les bois hétérogènes. Nom générique donné aux bois de construction utilisés pour les charpentes de toutes sortes, mais aussi pour les fondations, les mines, la fabrication de traverses de chemin de fer, de poteaux télégraphiques; de pavés de bois, par exemple. Bois tendre et de haute qualité, apte à être débité en très minces feuillets; employé surtout en ébénisterie pour le placage des meubles Voir bois d’été. Voir bois de printemps. Appelé aussi bois de coeur ou duramen. Région centrale du bois, ne comportant que des cellules mortes dans lesquelles se sont accumulés les tanins, les résines et les substances colorantes, d’où sa teinte souvent vive ou foncée ; le bois parfait se distingue ainsi de l’aubier. Généralement, seul le bois de coeur, qui est dur, résistant et durable, est utilisé. Petit bois ; s’emploie surtout en parlant d’un petit bois situé dans la campagne, par exemple en bordure de champs cultives. Dérivé dialectal, normand ou picard, de bois Petit bois, touffe d’arbres, surtout dans un jardin, un parc. Bouquet avait à l’origine le même sens que bosquet- on dit d’ailleurs encore un bouquet d’arbres, c’est seulement à partir du XVe siècle qu’on a dit, par analogie, un bouquet de fleurs. Les deux mots proviennent du latin boschemm. Petit groupe d’arbres de même âge et souvent de même essence; le mot s’emploie aujourd’hui surtout pour désigner un groupe d’arbres plantés a des fins décoratives, par exemple dans un parc. Organe renflé qui contient à l'intérieur des écailles fermées, des ébauches de feuilles et le départ d'un rameau et/ou d'une fleur. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 4 /33 Lexique Botanique Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Point végétatif d’un rameau portant des feuilles ou des fleurs à l’état embryonnaire. Dans le bourgeon, les feuilles ébauchées sont serrées les unes contre les autres, appliquées contre le futur rameau et protégées par des feuilles transformées en écailles. Chez certaines espèces, cette protection est rendue plus complète par un revêtement cireux ou gommeux sécrété par les écailles, ce lui rend le bourgeon poisseux Conifères, peupliers, marronnier, ou, également, par des poils intercalés entre les petites feuilles marronnier. Le bourgeon apical ou terminal se trouve à l’extrémité de la tige que le rameau qu’il contient prolongera. Les bourgeons axillaires, généralement situés à l’aisselle des feuilles, apparaissent sur la tige au cours de la première année et donneront naissance au printemps suivants de nouveaux rameaux ; ils produisent donc les ramifications latérales. Les bourgeons proventifs (du latin provenir: éclore, pousser), ou dormants, sont ainsi nommés car ils demeurent â l’état de dormance tant qu’ils n’ont pas à assurer leur rôle de suppléance, lorsque, par exemple, on coupe les rameaux nés des autres bourgeons ; ils forment alors de nouvelles pousses appelées te Jets proventifs. Les bour bourgeon à bois Il a l’aspect d’une petite proéminence triangulaire et pointue. bourgeon à Bourgeon de forme globuleuse et recouvert d’écailles protectrices. fleurs bourgeon Bourgeon invisible à l'oeil nu, qui se "réveille" après des opérations comme la taille, en émettant de dormant nouvelles ramifications. bouton pousse qui porte le germe d’une fleur; cette fleur elle-même, avant son épanouissement. De bouter : frapper; pousser hors, d’où germer. bouturage Opération qui consiste à obtenir une plante nouvelle à partir d’une bouture plantée en sol humide. Chez certaines espèces, le bouturage, qui serait aléatoire, est facilité par un traitement aux hormones. On multiplie par bouturage sur-tout les essences dont les graines perdent très vite leur pouvoir germinatif :les peupliers et les saules, par exemple. On obtient ainsi des indi-vidus très semblables entre eux et qui forment des clones. Bouture Morceau d'une plante destiné a être replanté pour produire une nouvelle plante identique. bouture Mode végétatif de reproduction des plantes, fondé sur la faculté qu’ont certaines de leurs parties (des fragmeurs de rameaux feuilles, par exemple), une Lois détachées de la plante mère, d’émettre des racines à partir des bourgeons adventifs ; on appelle aussi bouture le fragment du végétal qu’on plante en terre, en vue de sa reprise. De bareser: germer, bractée Petite feuille à l'aisselle de laquelle se développe la fleur ou l'inflorescence Feuille atrophiée sur les hampes florales ou feuille modifiée entre fleur et feuille. bractées Petites feuilles accompagnant les fleurs et généralement situées à la base du pédoncule ; elles diffèrent des autres feuilles par la forme, la couleur, la texture, et ont souvent l’aspect de pétales. Ex. : la grande bractée membraneuse en forme d’aile, soudée au pédoncule, de la fleur de tilleul ; les deux longues bractées blanches et pendantes qui accompagnent les fleurs du Davidia, Bractéole Petite bractée. Bractéolé Muni de bractées ou de bractéoles. brou Péricarpe charnu du fruit du noyer, formant une enveloppe épaisse, dure, glabre, de couleur verte. L’intérieur est blanc, mais noircit au contact de l’air. Le brou a une odeur forte et une saveur très amère. Par macération dans l’eau et fermentation il fournit une teinture de couleur brune. broussailles Touffes d’épines ou de ronces, croissant sur le sol des bois. Dérivé de brosse, qui signifiait d’abord broussailles, venu du latin populaire supposé bruscia, de bruscum : excroissance ligneuse de l’érable. Voir broussin. broussin Excroissance qui se forme sur le tronc de certains arbres, lorsque la circulation de la sève y rencontre un obstacle. Cette tubérosité durcifiée porte de petites aspérités coniques formées de bois à éléments enchevêtrés, ainsi qu’une multitude de brindilles. Le frêne. les ormes, les érables, le noyer, le buis sont les essences où on trouve le plus souvent de telles formations. Voir loupe. Du latin bruscum, désignant de telles excroissances. buisson Touffe d’arbrisseaux sauvages, souvent épineux, ou taillis de jeunes arbres. Dérivé de bois, buisson s’écrivait au XVe siècle boisson ; le mot, à cause de la synonymie, fut plus tard altéré par buis. bulbe organe le + souvent souterrain dont les feuilles sont chargées de réserves (oignon, ail, tulipes, muscari) Bulbe Partie renflée ou arrondie souterraine composée d'un plateau d'écailles charnues et d'un bourgeon. caduc Qui tombe de bonne heure. Les feuilles caduques se détachent de l’arbre à la fin de la saison de végétation. Voir marcescentes, persistantes. cal Dépôt de callose qui obture en hiver les cribles des vaisseaux du liber; massif de cellules nées par prolifération au niveau d’une cicatrice, par exemple d’une cicatrice foliaire. Du latin callus, même sens. Calcicole Qui affectionne les terrains calcaires calcicole Qui préfère les sols calcaires. Le chêne pubescent, le cerisier mahaleb, l’érable champêtre, le pin d’Alep, le romarin par exemple sont des essences calcicoles. Calcifuge Qui fuit les terrains calcaires calcifuge Qui redoute les sols calcaires , on dit aussi silicicole ou acidophile. car les plantes calcifuges recherchent les sols acides. En fait, toutes les plantes ont besoin de calcaire, mais pour chacune, il existe une dose audelà de laquelle il devient toxique. Le pêcher, le châtaignier, le chêne-liège, le pin maritime, le robinier, le catalpa sont des essences calcifuges. calice Enveloppe extérieure de la fleur le plus souvent verte Calice Enveloppe externe de la fleur formée par les sépales. Termes bourgeon lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 5 /33 Lexique Botanique Termes calice callose cambiums campanulé Canaliculé canaux résinifères capitule capitule capsule capsule carène caréné carène Carnivore carpelle carpelle caryopse caryopse Caryotype cauliflorie caulinaire cenelle cépée cerisaie cernes chablis charmille Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Enveloppe extérieure de la fleur, constituée de sépales, qui ne forment le plus souvent qu’un seul verticillé ; le calice est ordinairement de couleur verte. Du grec kalux même sens. Substance analogue à la cellulose qui constitue les cals. Zones circulaires génératrices de nouveaux tissus, qui assurent la croissance en épaisseur des arbres ; on dit aussi assises génératrices. Ce sont des méristèmes dont les cellules se cloisonnent activement : ils dérivent des méristèmes apicaux, avec lesquels ils restent en continuité et produisent des formations dites secondaires. On en distingue deux couches : l’une dans l’écorce, c’est l'assise subéro-phellodermique ; l’autre, située à une certaine profondeur de l’arbre, est l’assise libéro-ligneuse, à laquelle on réserve généralement le nom de cambium. Elle donne vers l’extérieur le liber secondaire et vers l’intérieur le bois secondaire. Dans les arbres, c’est de loin la plus importante, car elle engendre la plus grande partie des tissus qui les forment. Du bas latin cambium : change, En forme de petite cloche ; se dit du calice ou de la corolle. De l'italien campanula, diminutif de campana : cloche. Ex. : fleurs d’Enkianthus, de certaines espèces de Kalmia, de nombreuses espèces de Rhododendron. Creusé d'un sillon en forme de gouttière. Ils assurent le transport de la résine élaborée dans le cytoplasme de la cellule chez certaines espèces de Conifères : les épicéas, les pins, les mélèzes. Par contre, les sapins n’en possèdent pas. Quant aux cèdres et aux cyptés, ils ont seulement des fibres de cellules où la résine s’accumule. Inflorescence constituée par un groupe de fleurs généralement sessiles sur un support commun, parfois bombé, le réceptacle Inflorescence ressemblant à une fleur unique, mais dans laquelle le réceptacle porte un grand nombre de petites fleurs sessiles, insérées directement sur lui et pressées les unes contre les autres. Des bractées sont souvent disposées à l’extérieur du capitule et forment un involucre. . Du latin capeulum : petite tête. Ex. : fleurs des platanes, figues du figuier. Fruit sec déhiscent provenant de plusieurs carpelles, à une ou plusieurs loges Fruit sec formé par plusieurs carpelles soudés ; la capsule s’ouvre à maturité selon des modalités qui varient avec les espèces, et libère des graines souvent nombreuses. Ex. : fruits des peupliers, du fusain. Pièce inférieure de la fleur des Légumineuses formée des deux pétales inférieurs plus ou moins soudés entre eux Se dit de tout organe dont la surface présente un angle saillant. Pièce inférieure de la corolle des Papilionacées, formée de la réunion des deux pétales inférieurs et saillant en avant comme la carène d’un navire. Ex. : fleurs du robinier, des cytises. Plante carnivore : qui capture des proies animales et en absorbe les matières nutritives. Formation foliaire portant les oeufs et constituant chez les Angiospermes le pistil Un des éléments dont la juxtaposition forme le pistil; chaque carpelle, qui est un organe foliaire, comprend de bas en haut: une région creuse et renflée, l’ovaire, qui contient les ovules, surmontée d’une partie pleine et effilée, le style, terminée elle-même par un renflement, le stigmate. Chez les Angiospermes, les carpelles sont clos ; chez les Gymnospermes, ils sont plans, portent à leur face supérieure les ovules nus et sont appliqués contre une écaille ; l’ensemble de ces écailles constitue le cônelet qui deviendra le cône. Dérivé du grec karpos : fruit. Fruit sec à une seule loge contenant une graine dont le tégument est soudé au péricarpe C’est un fruit sec indéhiscent dont le tégument (enveloppe protectrice de l’ovule ou de la graine) de la graine est intimement soudé à la paroi de l’ovaire. Ex. fruit de graminées, le maïs Nombre et forme caractéristiques des chromosomes d'une espèce. On désigne ainsi la formation de fleurs à partir de bourgeons se trouvant à l’aisselle des feuilles tombées depuis longtemps et maintenus à l’état de dormance. Du latin caulis : tige, et flos-floris fleur. Un exemple de cauliflorie est fourni par l’arbre de Judée. caulinaire : fait partie de la tige) Fruit des aubépines ; petite drupe d’un rouge plus ou moins foncé, contenant un noyau, et mûre à l’automne. Dérivé du latin acinus : grain de raisin. Touffe de tiges issues de la souche d’un arbre qui a été coupé, d’où bois de 1 ou 2 ans. Les cépées constituent l’essentiel d’une forêt traitée en taillis. De cep. Verger planté de cerisiers. Couches annuelles bien visibles en section transversale dans les bois dits hétérogènes, délimitées par le brusque passage du bois d’été au bois de printemps ; en comptant les cernes successifs, on peut évaluer l’âge de l’arbre abattu, mais seulement de manière approximative ; en effet, les cernes du centre sont souvent difficiles à individualiser : d’autre part, pour des causes diverses : sécheresse, destruction des feuilles par les insectes, interruption de la végétation, il peut y avoir formation de deux cernes pour une seule année. En langage forestier, arbre abattu par les vents, ou brisé sous le poids de la neige et du givre. De chabler, en ancien français : abattre. Allée ou berceau de charmes et, par extension, d’autres essences taillées de manière à former des murs de verdure. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 6 /33 Lexique Botanique Termes chaton chaton chaume chênaie Chitine chlorophylle Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Chaton : épi souvent long, pendant et flexible, dont les fleurs sont unisexuées et ont le périanthe remplacé par des écailles. Epis ou grappes incomplètes. Épi souvent allongé, pendant et flexible, aux fleurs unisexuées, dont le périanthe est remplacé par des écailles. Ex. : saules, noisetiers, Garrya elliptica De chat, cette inflorescence étant comparée à une queue de chat, de l’anglais cat-tail. Tige dressée et florifère des Graminacées Lieu planté de chênes. Dans le langage botanique international, on emploie maintenant le mot de Quercetum (tiré de Queraus, nom latin du chêne) pour désigner les associations végétales caractéristiques où l’espèce dominante est le chêne et dont on précise l’espèce : Quercetum sessififlorae, chênaie de rouvres, Quercetum ilicis chênaie de yeuses ou chênes verts. Substance organique azotée de la cuticule des insectes et autres arthropodes. Pigment vert des végétaux, fixé dans des corpuscules appelés chloroplastes, contenus dans cytoplasme de la cellule. Ce sont ces pigments qui, en utilisant l’énergie solaire, fabriquent à partir d’éléments minéraux des substances organiques ; ce phénomène, l’assimilation chloro-phyllienne ou photosynthèse, se traduit généralement par l’absorption de gaz carbonique et le rejet d’oxygène ; il a lieu le plus souvent dans les feuilles. Du grec khloros : vert, et phullon : feuille, chloroplaste Le chloroplaste : organe de structure complexe, qui contient la chlorophylle et est le siège de la photosynthèse chloroplaste Granulation du cytoplasme de la cellule végétale qui se charge du pigment vert. Du grec khloros : vert, et plassein : former. chromatine Matière albuminoide complexe, acide, phos-phorée, constituant la substance des chromo-somes et d’une partie du noyau de la cellule. Du grec khrôma : couleur. chromosome Corpuscules de chromatine devenant bien distincts dans le noyau de la cellule au moment de la caryocinèse, ou division cellulaire. Le nombre des chromosomes est constant pour une espèce déterminée, mais peut être modifié par mutation. Voir polyploïde. Les chromosomes sont les supports matériels des facteurs qui président à l’hérédité. Du grec khrôma : couleur, et sema corps. cicatrice foliaire Trace laissée sur le rameau par le point d’insertion d’une feuille ou de son pétiole après leur chute. Cette marque, dans certaines espèces, est caractéristique. Ex. : elle est en forme de coeur chez le noyer, de fer à cheval chez le marronnier. Cilié Bordé de poils semblables à des cils. cilié Bordé de poils courts et raides, comme des cils ; se dit surtout de la feuille. cillé Bordé ou garni de poils cime Extrémité supérieure d’un arbre ; il en existe plusieurs synonymes : tête, faîte, houppe, houppier. Par extension, ensemble des branches, des rameaux et des feuilles, par opposition au fût. Du latin cyma : pousse de chou, puis pointe d’arbre, lui-même emprunté au grec kyma vague, ce qui est gonfle, turgescent. cladode Cladode : rameau aplati ressemblant + ou - à une feuille. Ex : fragon. Petit houx avec de petites fleurs sur la feuille : la tige prend la forme d’une feuille cladode Petit rameau ayant l’aspect d’une feuille et en jouant le rôle. Du greckladôdès rameux. Ex. : cladodes du fragon petit houx (Rusais aculeatus). clairière Surface de terrain forestier de faible étendue, où les arbres sont épars ou absents, et où le sol est plus ou moins envahi de plantes herbacées, d’arbrisseaux ou même d’arbustes. climax État ultime atteint par l’évolution d’une association végétale, en rapport avec le climat. Dans nos régions tempérées d’Europe occidentale, le climax est représenté par une forêt d’arbres à feuilles caduques ; cette forêt, en climat humide, est la hêtraie. Du grec climax : échelle. Clone Espèce identique copie conforme au modèle original. clone Ensemble de tous les individus végétaux descendant d’un pied unique, non par reproduction sexuée, mais par multiplication végétative, c’est-à-dire par bouturage ou marcottage. Cette faculté naturelle est très employée en arboriculture,car elle permet la multiplication d’individus rigoureusement semblables. Il en va ainsi, par exemple, pour la plupart des peupliers cultivés, chez lesquels il existe des clones exclusivement mâles et des clones exclusivement femelles. Cochenille Insecte suceur cousin des pucerons muni d'une carapace cireuse qui se présente sous la forme d'une petite protubérance collée à la plante et dont il est difficile de se débarrasser. coiffe Partie terminale d’une racine, formant une sorte de petit capuchon qui recouvre et protège le méristème a réal ; immédiatement audessus de la coiffe, se trouvent les poils absorbants. collenchyme Tissu de soutien, à la fois flexible et solide, formé de couches de cellules à membranes cellulosiques épaisses, qui se trouve, par exemple, à l’intérieur de l’écorce, des nervures des feuilles. Du grec kolla : colle, gomme, et egkhuma épanchement. Collet Partie de la plante comprise entre la tige et les racines ; la plupart du temps cette partie se situe au niveau du sol. collet Partie de l’axe principal d’une plante qui fait la limite entre la tige et la racine et se situe au niveau du sol. colonne Organe né de la soudure des filets composé Une inflorescence composée est une inflorescence formée d'inflorescences simples lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 7 /33 Lexique Botanique Termes composée Compost Concave cône cônelet conifère connectif Contigu cordé, cordiforme Cordiforme coriace coriacé corme corolle Corolle corolle cortex cortical corymbe Corymbe corymbe cotonneux cotylédon cotylédon couronne coussinet foliaire couvert couverture morte Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Feuille dont le pétiole s’est ramifié on l’appelle alors rachis, chacune des subdivisions ainsi formée portant une foliole. C'est d'après le dictionnaire un mélange de résidus organiques qui se transforme en terreau assez riche. Les amateurs de plantes carnivores utilisent souvent ce nom pour désigner le mélange qu'ils fabriquent pour leurs plantes mais contrairement à la définition celui-ci est acide et pauvre condition essentielle pour faire pousser les plantes carnivores. Dont la surface est creuse. Inflorescence des Conifères dans laquelle les étamines ou les éléments ovulifères sont disposés généralement en hélice sur l’axe porteur; il existe donc des cônes mâles et des cônes femelles. Le plus souvent, on réserve le nom de cônes à ces derniers, qui deviennent l’équivalent de fruits, de forme conique ou ovalaire, composés d’écailles, plus ou moins nombreuses, généralement ligneuses, mais parfois charnues, et de bractées souvent soudées aux écailles. Certains cônes, en raison de leurs particularités, ont reçu des noms spéciaux : strobiles des Cupressacées, galbules des genévriers. Du grec kônos pomme de pin. On appelle ainsi, chez les Conifères, le chaton de fleurs femelles après fécondation : le cône-et donnera naissance au cône. Qui forme des cônes. Ce nom s’applique à l’ensemble des espèces végétales ligneuses qui appartiennent à l’ordre des Coniférales. Ce sont des Gymnospermes aux feuilles presque toujours persistantes, aciculaires ou en forme d’écailles. Tissu reliant les deux loges de l'anthère Qui se touche. Dont la forme rappelle celle d’un coeur : s’emploie en parlant des feuilles dont la base est échancrée en forme de coeur. Ex. : feuilles du lilas, de l’arbre de Judée. En forme de coeur. Qui a la consistance du cuir: s’emploie surtout pour désigner le limbe des feuilles quand il est dur et épais. Ex. : feuilles du buis, du laurier-rose, du houx. Légèrement coriace. Corme, ex : le glaïeul : tige souterraine ressemblant à un bulbe, contenant toutes les réserves de la plante et enveloppée par quelques feuilles sèches. A la différence avec le bulbe, toutes les feuilles sont riches en réserves Ensemble des pétales, généralement colorés Enveloppe de la fleur constituée des pétales. Le second rang, composé de pétales, du périanthe dans la fleur complète. Quand elle est d’une seule pièce, la corolle est appelée gamopétale ou monopétale : on la nomme dialypétale ou polypétale si elle est formée de plusieurs pièces distinctes. Lorsque ces divisions sont égales et symétriques par rapport à un axe. comme les rayons d’une étoile, la fleur est irrégulière ou actinomorphe. Quand il n’existe pas de symétrie apparente, ou seulement une symétrie droite gauche par rapport à un plan, la fleur est dite irrégulière ou zygomorphe. Du latin corolla : petite couronne. Voir écorce. Qui appartient à l'écorce. Du latin cortex-corticis : écorce. Inflorescence dont les pédoncules ne partent pas du même point sur l'axe mais dont les fleurs arrivent toutes à peu près à la même hauteur Inflorescence présentant des fleurs sur un seul plan portées par des pédoncules de longueurs inégales. Grappe florale dont les pédicelles s’insèrent latéralement sur l’axe primaire, mais sont d’autant plus longs que les surs sont plus âgées, de telle sorte que les extrémités fleuries se rejoignent à peu près dans le même plan, ce qui donne au corymbe presque l’aspect d’une ombelle. Ex. sureaux, aubépines, pyracanthas. Du grec korumbos sommet, extrémité supérieure d’une chose. Couvert de poils fournis blanchâtres, doux au toucher. Ex. : feuilles du ciste cotonneux. Première feuille de la jeune plante, apparaissant à la germination Jeune feuille très épaissie, gonflée de réserves nutritives, qui constitue le premier aliment de la plantule avant que sa racine et ses feuilles entrent en fonction. Le cotylédon est unique chez les Monocotylédones, tandis que chez les Dicotylédones la plantule en porte deux qui sont disposés symétriquement. Du grec kotuledôn : cavité. Sur le tronc d’un arbre, région à peu près circulaire qui marque le point de départ des branches constituant la cime. Désigne le renflement que produit parfois sur la tige l’insertion d’une feuille ; il est surtout visible après la chute de celle-ci, qui y laisse une cicatrice, Ombrage que procure le feuillage d’un arbre ; il est plus ou moins épais suivant l’épaisseur de celui-ci et la densité de la ramification. Ex. : le hêtre forme un couvert très épais. Ensemble des débris végétaux, en particulier feuilles mortes et brindilles, qui tombent des arbres sur le sol et qui se décomposent plus ou moins vite suivant les cas. Au cours de cette décomposition a lieu, d’une part, la minéralisation de la matière organique, qui forme des produits solubles ou gazeux : gaz carbonique, ammoniaque, etc., et, d’autre part, la genèse de substances nouvelles, colloïdales, de couleur noirâtre, résultant de l’activité de synthèse microbienne, qui constituent l’humus. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 8 /33 Lexique Botanique Termes crampon crénelée croisement Cryptogames Cultivar cultivar Cunéiforme cunéiforme cupule cuticule cyathe Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Sorte de racines adventives, grâce auxquelles certains végétaux se fixent sur un support Bordée de dents obtuses ou arrondies, en parlant de la feuille. Fécondation de plantes appartenant à des variétés ou à des espèces différentes. Dans le cas de variétés différentes, le produit s’appelle un métis ; dans le cas d’espèces différentes, c’est un hybride. Plantes sans fleurs dont les organes reproducteurs sont peu visibles. Ex : algues fougères mousses Variété de plante obtenue en culture. Néologisme employé en arboriculture pour désigner les variétés obtenues par la culture, inconnues dans la nature et résultant soit d’un semis, soit d’une multiplication végétative (voir clone). Alors qu’ on devrait distinguer les variétés naturelles des cultivars, on donne souvent ce dernier nom à toute variété cultivée, qu’elle soit trouvée d’abord dans la nature ou née en culture. On attribue aux cultivars. soit un nom latin ou latinisé, soit, de plus en plus, un nom de fantaisie dans une quelconque langue vivante , ce nom prend toujours une majuscule et se place après le nom de l’espèce, soit précédé de (abréviation cv., soit encadré de guillemets simples (le nom du cultivar ne s’écrit pas en italique, contrairement à celui de l’espèce). Ex. : Populus x euramericana 'Regenerata' Acer platanoides cv Reitenbachii. En forme de coin. En forme de coin. Du latin cuneus : coin. Souvent employé dans les descriptions pour définir la forme de la base des feuilles. Petite coupe formée d’écailles libres ou soudées, coriaces ou foliacées, parfois épineuses, qui enveloppe sur une certaine hauteur quelques fruits, ceux du hêtre et des chênes, par exemple. Du latin cupula : petite coupe. Pellicule de cutine qui tapisse la surface la plus externe des cellules de l’épiderme dans les organes aériens d’une plante, principalement dans les feuilles ; en milieu sec, elle est parfois très épaisse, ce qui diminue beaucoup la transpiration de la plante ; les feuilles de ce type sont luisantes, coriaces, épaisses, rigides et persistantes. Ex. : feuilles du laurier, du chêne vert, du chêne-liège. Cyathe : inflorescence unitaire de certaines euphorbiacées formée d’une fleur femelle entourée de quelques fleurs mâles et des glandes nectarifères disposées en cyme cylindre central Dans les végétaux, ensemble continu des tissus conducteurs, souvent associés à des tissus interstitiels, qui occupe toute la partie centrale des axes, et qui est entouré parla zone corticale (voir écorce). On dit aussi la stèle. Le cylindre central comprend, en allant vers l’intérieur de la tige, le péricycle, un parenchyme contenant à sa périphérie les faisceaux libéro-ligneux, enfin, au centre, le parenchyme médullaire, ou moelle. cyme Inflorescence définie dont l'axe se termine par une seule fleur et qui se ramifie au-dessous de la fleur pour donner naissance à une succession de ramifications toujours terminées par une seule fleur cyme Inflorescence définie, c’est-à-dire dans laquelle l’axe principal est terminé par une seule fleur, mais se ramifie en dessous de cette fleur pour donner naissance à une succession de rameaux toujours terminés par une seule fleur. Quand la cyme est formée d'une succession de pédicelles uniques à chaque bifurcation, elle est dite unipare. Lorsque les pédicelles sont par paire, la cyme est dite bipare. Du grec kuma : jeune pousse. débourrement Epanouissement des bourgeons, lors de la montée de la sève au printemps. On dit aussi débourrage. De bourre (voir étymologie de bourgeon). décidu Qui se détache et tombe naturellement, en parlant des feuilles; synonyme de caduc. Du latin deciduus : qui tombe. Décombant Qui se dirige vers le bas à l'extérieur. décurtation Chute de l’extrémité des rameaux intervenant naturellement chez certaines essences . cyprès chauve, Cunniinghamia, saule fragile. La décurtation survient le plus souvent avec l’apparition des premiers froids à (automne. Du latin décurtatio: action de raccourcir. défléchi Se dit d’une tige, et particulièrement de la flèche d’un arbre qui, après s’être élevée à une certaine hauteur, se recourbe vers le sol; s’emploie aussi en parlant des branches, celles du sapin de Low, de l’araucaria du Chili, par exemple. déhiscent Un fruit déhiscent est un fruit qui s’ouvre naturellement déhiscent Ce terme s’applique à tout organe clos qui s’ouvre à maturité, selon une ligne de suture préexistante. Ainsi les fruits déhiscents libèrent ils, à maturité, les graines par des fentes dont le nombre et la position varient suivant les espèces. La gousse qui s’ouvre par deux valves est un fruit déhiscent ( Du latin dehiscere : s’ouvrir. S’oppose à indéhiscent. Déhiscent Déhiscence Se dit de toute partie d'un végétal qui s'ouvre naturellement à maturité. deltoïde En forme de delta, c’est-à-dire de triangle. Ex. feuilles des bouleaux. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 9 /33 Lexique Botanique Termes démasclage dendrologie dendrométrie denté dentée Denticulé denticulée diagramme floral dialypétale dialypétale Dialypétales dialysépale Diaphane Dichotome Dicotylédones diffus dioïque Dioïque dioïque diploïde discolore disséminée distiques Divergents Dolomie dormance Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Prélèvement du liège sur le chêne-liège dans la région méditerranéenne et, avec une importance bien moindre, dans les Landes et le Lot-et-Garonne sur le chêne occidental ou corcier. Le démasclage s’effectue à sève ascendante, de mi juin à mi-août; il consiste à retirer l’écorce fournissant le liège dit mâle, qui est crevassé, compact, manque de souplesse et ne sert, après broyage, qu’à l’industrie des agglomérés. Après démasclage, l’arbre produit une nouvelle couche de liège à partir de l’assise génératrice subéreuse appelée lard ou mère ; c’est le nouveau liège, dit liège femelle ou liège de reproduction, qui est ensuite récolté et sert, entre autres. à la fabrication de bouchons. Le démasclage se pratique seulement lorsque les troncs atteignent de 30 à 40 cm de diamètre à 1,30 m du sol (les arbres ont alors une trentaine d’années), d’abord sur 2 m de haut, puis jusqu’à 1 m au-dessous de la première ramification de la tige ; on renouvelle le démasclage tous les 8 à 12 ans. Le mot vient du provençal desmascla, qui signifie émasculer. Partie de la botanique qui a pour objet l’étude des arbres pour eux-mêmes, indépendamment de leur utilisation. Du grec dendron : arbre, et loges: discours. Mesure des arbres. Du grec metron : mesure. Dont les bords sont garnis de dents plus ou moins larges Se dit d’une feuille dont les bords sont garnis de dents plus ou moins larges ; ces dents peuvent être simples ou doubles, chaque dentelure étant, dans ce cas, subdivisée en dents plus petites. Ex. : les feuilles du sureau noir sont dentées, celles des noisetiers ont les bords doublement dentés. Bordé de dents fines ou superficielles. Une feuille est dite denticulée lorsque les dents qui garnissent ses bords sont fines et très rapprochées. Ex. : feuilles d’arbousier. Représentation schématique d’une fleur en vue de dessus montrant la disposition et les soudures éventuelles des pétales, sépales, étamines, ovaires, ovules, bractée Une corolle dialypétale est celle formée de plusieurs pétales libres les pétales libres ou séparées sont dialypétales Dont la fleur possède un calice et une corolle formée de pièces libres. Une des trois sous-classes entre lesquelles se répartissent les Dicotylédones (voir Apétales et Gamopétales). Les Dialypétales se subdivisent elles-mêmes en trois séries : les Dialypétales thalamiflores qui ont un réceptable plan ou convexe, le thalamus, sans disque glandulaire, par exemple les magnolias, les tilleuls ; les Dialypétales disciflores qui possèdent un disque nectarifère inséré sur le réceptacle, par exemple, le marronnier; les érables, le houx : enfin les Dialypétales caliciflores, à réceptacle concave, en forme de coupe, par exemple les platanes, les pommiers, l’arbre de Judée, le myrte, les eucalyptus. Du grec, dialuô : disjoindre, séparer. les sépales libres ou séparées sont dialysépales Transparent Organe ramifié par division en deux branches divergentes. Plantes dont l’embryon est muni de deux cotylédons. Ce caractère est un élément essentiel de la classification des végétaux : les Angiospermes se divisent en Dicotylédones et Monocotylédones. Tous les Feuillus de nos climats sont des Dicotylédones ; au sein des Dicotylédones, on distingue les Apétales, les Dialypétales et les Gamopétales. S’applique aux tiges et aux branches dont la ramification s’effectue horizontalement et sans direction fixe ; une cime diffuse est large, évasée et généralement peu dense. Ex. . cimes du frêne; du robinier. Plante dont les fleurs mâles et des fleurs femelles sont sur des pieds différents - Les plantes dioïques sont des plantes à fleurs unisexuées ; mais les fleurs pistillées et les fleurs staminées sont sur deux pieds différents Se dit d'une espèce unisexuée dont les fleurs mâles et femelles sont portées par des pieds différents. se dit d’une espèce chez laquelle les fleurs sont unisexuées et portées sur des individus différents (pieds mâles et pieds femelles). S’oppose à monoïque. Les saules, les peupliers, Ginkgo biloba sont des essences dioïques . Dont le noyau cellulaire contient des chromosomes formant deux séries comparables, 2 n C’est là l’état habituel des tissus végétatifs des plantes à fleurs. Voir polyploïde. Du grec diploos: double. Se dit d’un organe mille, deux colorations bien distinctes ; chez la feuille, qui a les deux faces de couleur différente. Ex. : les mucrons des cônes du pin maritime, les feuilles du tilleul argenté. Se dit d’une essence qui ne se rencontre que rarement en peuplement homogène, mais le plus souvent par pieds isolés au milieu d’autres espèces. SI opp ose à essence sociale. Ex. :le biens, les érables, les ormes, le merisier. En parlant des feuilles ou des rameaux, disposés alternativement sur deux rangs opposés généralement dans un même plan. Ex. : feuilles des ormes, de l’if. Qui s'écartent à partir d'un point de départ commun. Roche calcaire en poudre entrant dans la composition du milieu de culture de certaines plantes. État de vie ralentie, celle des graines entre leur formation et leur germination, celle des bourgeons entre le moment où ils apparaissent et leur éclosion ; en particulier, développement retardé de certains bourgeons axillaires. Voir cauliflorie. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 10 /33 Lexique Botanique Termes double Drageon drageon drageonnant drupacé drupe drupe drupéole durable duramen duraminisation écaille écaille échancrée écorce écusson élagage Ellipsoïde Elliptique elliptique Emarginé émarginé embryon Emétique émondage Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Une fleur est dite double lorsque ses pétales sont multipliés par suite de 1a transformation des étamines en pétales. Voir staminode. Tige souterraine assurant la propagation de la plante. Rejet qui se forme à partir d’un bourgeon adventif apparu sur les racines à une distance plus ou moins grande de la plante chez certaines espèces. Il ne faut pas confondre le drageonnement et le rejet de souche, lequel provient du développement de bourgeons proventifs ou dormants. Les Résineux n’ont pas la faculté de drageonner ; parmi les Feuillus, si le chêne rouvre et le charme ne drageonnent pas non plus, le chêne vert, le chêne tauzin, les ormes, tremble, le robinier produisent d’abondants drageons. Du mot francique hypothétique draibjô : pousse. Qui produit des drageons. Qui a l’aspect ou la consistance d’une drupe. Ex. : la pistache. Une drupe est un fruit dont l’endocarpe est lignifié, dur. Fruit charnu contenant une graine (uniséminé). Désigne un fruit charnu dont la graine est enfermée dans une coque ligneuse, le noyau, placée vers le centre du fruit. Du latin drupa : olive mûre. La prune, la pêche, la cornouille (fruit du cornouiller), l’olive, le fruit du houx sont des drupes. S’oppose à baie. Très petite drupe. Groupées, les drupéoles constituent un syncarpe ou fruit compose. Ex. la framboise, les mûres. Se dit d’un bois qui résiste bien aux attaques des insectes et des champignons. Les bois de coeur des chênes et du mélèze sont très durables ; ceux des pins, du châtaignier, des ormes, du robinier sont durables; ceux du sapin, de l’épicéa, des érables, des tilleuls le sont peu, et encore moins ceux du hêtre, des bouleaux, des peupliers. Voir bois parfait. Transformation qui amène progressivement la partie la plus ancienne, donc la plus centrale, du bois secondaire, d’abord fonctionnel, à l’état de bois de coeur; il ne comporte plus alors que des cellules mortes qui se chargent de tanin, de résines et de matières colorantes. Du latin dura men : durcissement. En général feuille atrophiée, non verte, attachée par une large base à la tige Feuille très réduite et appliquée contre la tige les feuilles des thuyas et des chamaecyparis, par exemple; ou feuilles rudimentaires, très fortement cutinisées, ayant un rôle de protection les bourgeons sont recouverts d’écailles ; enfin, par extension, feuilles lignifiées réunies en cônes, et à 1a base desquelles se développe la graine chez les Conifères. Une feuille est dite échancrée lors son sommet se termine par un sinus Pr ofnd. Ex. : le buis L’écorce, ou cortex, est la partie externe de la tige ou des rameaux entourant l’ensemble des vaisseaux conducteurs, ou cylindre central. Son assise circulaire la plus interne est l’endoderme ; son assise externe est l’épiderme protégé par la cuticule. L’écorce peut s’épaissir grâce a la couche mérismatique, dite assise subéro-phellodermique, qui engendre vers l’extérieur du liège ou suber et vers l’intérieur du phelloderme ; quand une assise subéro-phellodermique cesse de fonctionner, elle est remplacée par une autre assise plus interne qui repousse au-dehors la couche de tissus morts ; ceux-ci constituent alors le rhytidome. Du latin cortex : écorce. Partie supérieure et externe des écailles des cônes de pins, épaissie en forme de losange, au centre de laquelle se trouve le mucron. Par élagage naturel, on désigne le dépérissement, puis la chute des branches inférieures d’un arbre, par suite de la croissance en hauteur de la cime et de la raréfaction subséquente de la lumière qui parvient jusqu’à elles. Sa conséquence est la dénudation du tronc jusqu’à une certaine hauteur; à cette partie dénudée de la tige, on réserve généralement le nom de fût. Le même mot est utilisé pour l’opération exécutée de main d’homme, a limitation de ce processus naturel, et qui consiste à supprimer les branches mortes d’un arbre, à en alléger la ramure, enfin à façonner la cime des arbres d’alignement, des promenades publiques ou des jardins d’agrément, soit à des fins esthétiques, soit pour remédier à la gêne que pourrait causer leur développement excessif. L’élagage s’exécute au moyen de serpes, de scies et de hachettes ; on le pratique lors du repos de la végétation pour les Feuillus, en juillet pour les haies dans ce cas, on emploie plutôt le mot taille). Elagage, dont l’origine est douteuse, provient peut-être de llaga qui, en haut allemand, signifie entaille faite En forme de masse arrondie a extrémité obtuse et dont l'axe longitudinal est une fois et demie ou deux fois plus long que l'axe transversal. En forme d'ellipse ou courbe régulière plus longue que large et rétrécie du milieu vers les deux bouts. En forme d’ellipse ou courbe régulière plus longue que large et rétrécie du milieu aux deux extrémités. . Qui présente une échancrure. Synonyme d’échancré. Germe de la plante enfermé dans la graine et qui se développe par germination. Qui fait vomir. En arboriculture, l’émondage est un élagage sommaire destiné à débarrasser un arbre de ses branches mortes ou superflues, mais en sylviculture, il s’agit d’une opération plus radicale qui consiste à couper au ras du tronc les branches latérales qui feront des fagots, des échalas, ou dont les feuilles serviront de fourrage. Les nouveaux rejets qui pousseront par la suite seront coupés périodiquement. Cette pratique, qui favorise la croissance en hauteur, peut être nuisible à cause des plaies qu’elle occasionne. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 11 /33 Lexique Botanique Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins On appelle arbre d’émonde un arbre dont on coupe la plupart des branches latérales, ce qui entraîne le développement des bourgeons proventifs et la formation de bourgeons adventifs, lesquels donneront naissance à de nouveaux rejets. Les ormes, le frêne, les chênes, les peu-pliers sont souvent exploités ainsi. Du latin emundare : nettoyer. empattement Base élargie du tronc d’un arbre. De patte. Endémique Qualifie une plante native d'une région déterminée et que l'on ne trouve pas ailleurs en site naturel. endémique Se dit d’une espèce strictement localisée dans un territoire limité et généralement restreint. Du grec en : dans, et dénies : peuple. endocarpe l’endocarpe : partie la plus interne du fruit plus ou moins en contact avec la graine endocarpe Partie interne du fruit, dure et constituant un noyau dans les drupes. Du grec endon : à l’intérieur, et karpos : fruit. endoderme La couche la plus interne de l’écorce; elle est composée de cellules régulièrement disposées et aplaties tangentiellement, dont le contenu est riche en grains d’amidon. Du grec endon : au-dedans, et derma : peau. engainant Une feuille engainante est celle dont la base ou le pétiole embrasse entièrement la tige entier Une feuille entière a des bords unis sans dents ni crénelures entière Se dit d’une feuille non découpée, dont les bords sont unis. entomophile Plante chez laquelle la pollinisation est effectuée par les insectes. Du grec entomon : insecte, et philos : ami. Entre-noeud Intervalle entre deux noeuds c'est-à-dire entre deux points d'insertion de feuilles sur une tige. enveloppe Les enveloppes florales sont les organes externes de la fleur formés de pièces de forme et de couleur semblables (périanthe) ou différenciées en calice et corolle Enzyme Substance organique active catalytique capable de produire des réactions chimiques et favorisant la digestion. Eperon Appendice en cornet de forme variable. éperon Pointe creuse, étroite, conique ou cylindrique du calice ou de la corolle épi Inflorescence en grappe simple aux fleurs sessiles épi Grappe de fleurs sessiles, insérées directement de part et d’autre du pédoncule, qui est dans ce cas allongé. Ex. : Buddleia davidii. Du latin spicum même sens. épicarpe l’épicarpe : partie la plus extrême d’un fruit, correspond à la peau épicarpe Pellicule externe du fruit, appelée vulgairement sa , peau ». Du grec épi : sur, et karpos : fruit. épillet, petit épi L'épillet des Graminacées est composé en règle générale de deux glumes et d'une ou plusieurs fleurs dont chacune est entre une glumelle supérieure et une glumelle inférieure épine Organe dur et vulnérant, l’épine résulte de la transformation d’une feuille, en tout ou en partie, tandis que le piquant est un rameau secondaire transformé et que l’aiguillon est seulement une formation superficiel de l’écorce. Ex. épines du robinier, des genévriers. Epiphyte Plante vivant sur un autre végétal (arbre en général) sans en être le parasite. épiphyte Végétal qui vit fixé à la surface d’un autre végétal qu’il ne parasite pas, mais qui lui sert seulement de support. Bien qu’ils ne vivent pas aux dépens de la plante sur laquelle ils croissent, les végétaux épiphytes la gênent considérablement et peuvent la faire dépérir. C’est, par exemple, le cas du gui. Du grec épi: sur, et phuton : plante. érigé Synonyme de dressé, terme employé en horticulture. Espèce Ensemble d'individus interféconds étroitement apparentés par leurs caractères. espèce Unité fondamentale de la systématique. En principe, l’espèce peut se définir comme l’ensemble des individus descendant de parents communs, ou se ressemblant comme s’ils étaient issus des mêmes géniteurs, et féconds entre eux. C’est donc la notion d’interfécondation qui est essentielle. Au sein d’une même espèce, on peut généralement distinguer, selon les caractères secondaires, des sous-espèces et des races, elles-mêmes subdivisées en variétés et en cultivars. Voir aussi hybride. essence En langage forestier, synonyme d’espèce, appliqué aux arbres et autres végétaux ligneux ; le terme Termes émonde d’essence est cependant plus restreint, car il s’applique aussi à des sous-espèces ou à des variétés dont les exigences sont différentes. Par exemple, le pin laricio de Corse, le pin de Salzmann et le pin noir d’Autriche, qui forment une seule espèce, sont considérés comme trois essences distinctes. Il existe des essences de lumière qui ont besoin d’une forte luminosité pour croître (chênes, pins) et des essences d’ombre, qui poussent mieux sous le couvert de grands arbres (hêtre, sapins). étages de On appelle ainsi soit les différentes strates formées par les plantes à l’intérieur d’une forêt strate des arbres, végétation -a sous-bois formé d’arbustes et de buissons, strate herbacée, étage des mousses ; soit en géobotanique, les différents ensembles végétaux déterminés par les conditions de vie dépendant de l’altitude. On distingue depuis la plaine cinq étages étages de 1 ) Étage des collines et des basses montagnes (jusqu’à 600 m environ), au climat tempéré, à peine plus végétation -suite froid et plus humide qu’en plaine. Les espèces caractéristiques y sont: les chênes à feuilles caduques, b surtout le chêne pubescent et, en sols siliceux, le châtaignier, d’ailleurs généralement introduit par l’homme. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 12 /33 Lexique Botanique Termes étages de végétation -suite c Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins 2 )Etage montagnard (de 600 à 1 600 m), au climat froid, à pluviosité abondante et régulière; hygrométrie et nébulosité constamment élevées. C’est le domaine du hêtre, souvent associé au sapin qui en certains biotopes, le supplante complètement, par exemple dans les Vosges. Lorsque cet étage est relativement sec, l’essence dominante est le pin sylvestre. étages de 3) Étage subalpin (de 1600 à 2000-2400 m), dont le climat plus froid, beaucoup plus lumineux, et végétation -suite l’atmosphère nettement plus sèche forment un contraste souvent brutal avec les conditions de l’étage d montagnard. L’enneigement, qui y dure de longs mois, réduit sensiblement la durée de la saison de végétation. Les arbres caractéristiques sont le mélèze et le pin à crochets. Le peuplement arborescent s’éclaircicent progressivement avec l’altitude, les arbres y deviennent courts et souvent buissonnants, avant de disparaître vers 2200 m environ. étages de 4) Étage alpin (de 2000-2400 m à 3000-3200 m). Les arbres ne peuvent y vivre par suite du froid intense et végétation -suite de la réduction de la saison de végétation ; l’enneigement peut y durer de 5 à 6 mois. C’est la région des e herbes et des landes, les «alpages ». Les seuls végétaux ligneux y sont généralement rampants, car ils ne peuvent subsister en hiver que protégés par une épaisse couche de neige. étages de 5) Étage nival (au-dessus de 3000-3200 m) ; l’enneigements dure plus de 8 mois et peut être quasi végétation -suite permanent; la couverture végétale très éparse n’est plus constituée que de touffes de rares plantes f herbacées, de mousses et surtout de lichen étages de Différents facteurs peuvent modifier ces données : les principaux sont : les vents plus ou moins violents ; végétation -suite exposition, le versant exposé au sud ou à l’ouest, l’adret, étant beaucoup plus chaud et plus sec que l’ubac g qui fait face au nord et à l’est; enfin l’action destructrice de l’homme et de ses troupeaux a très souvent fait reculer la forêt et disparaître certaines espèces, elle a aussi favorise l’érosion et modifié en conséquence le climat. étages de Si les étages de végétation sont bien marqués en montagne, ils ont aussi une certaine importance dans la végétation -suite région méditerranéenne caractérisée, par rapport au reste de la France, par son climat très articuliez : h luminosité forte et constante, pluviosité presque exclusivement automnale et hivernale, étés secs coupes de chutes de pluie irrégulières et violentes, faisant, par conséquent, peu de profit pour la végétation, enfin hivers presque toujours doux, avec gelées rares sur le littoral. étages de végétation -suite A l’intérieur de la région ainsi définie, la pente se relevant brusquement depuis la côte, le relief détermine i des zones de végétation nettement définies. On distingue trois étages étages de végétation -suite 1) Étage inférieur semi-aride. Il occupe une bande littorale, presque partout très étroite. C’est le domaine de j l’association à olivier et à lentisque et, à l’est, du caroubier; puis commence la forêt naturelle du chêne vert, presque partout dégradée par l’implantation du chêne kermès et du pin d’Alep. étages de 2) Étage supérieur sub-humide. Zone beaucoup plus étendue, à étés un peu moins chauds et secs et hivers végétation -suite plus humides. C’est l’habitat par excellence du chêne vert et de son association floristique ; sur sol siliceux, k s’y ajoutent le chêne-liège et, à une altitude un peu supérieure, le pin maritime. étages de 3) Étage humide des basses montagnes, encore sous influence méditerranéenne, mais moins chaud et plus végétation -suite humide, ce qui entraîne la disparition des feuillus à feuilles coriaces persistantes et la réduction des plantes l xérophiles. Y prédominent le chêne pubescent et le cortège végétal qui l’accompagne ; sur sol siliceux, on trouve le châtaignier et, à basse altitude, le pin maritime. étages de Mais ici, plus que partout ailleurs, les modifications imposées par l’homme, ses troupeaux et ses cultures, végétation -suite sont sensibles : le milieu naturel a bien souvent été mis au pillage et ceci à un rythme constamment accéléré m : pâturages, exploitation et défrichements abusifs, mais aussi reboisements inconsidérés, ne tenant pas Etamine étamines étendard étêtage Fagetum faîne compte des exigences du milieu, ce qui a entraîné une dégradation souvent irréversible, avec des formations telles que la garrigue et le maquis, ou même ces peuplements de résineux périodiquement en proies à des incendies qui peuvent ravager d’immenses étendues. Organe contenant ou portant le pollen. Organes sexuels mâles des végétaux à fleurs, le plus souvent en grand nombre, entourant le pistil et disposés en un ou plusieurs verticillés ; l’ensemble des étamines s’appelle l’androcée. Une étamine comprend généralement une partie inférieure, grêle et allongée, le filet, et une extrémité renflée, l’anthère, où se forme le pollen. Les étamines diffèrent par leur nombre et leur forme suivant les espèces ; chez certaines, les filets ou les anthères sont soudés. Du latin stamenstaminis fil du fuseau. pétale supérieur, généralement recourbé vers l’arrière, dans la fleur des Papilionacées. Ex. . fleurs des genêts. Opération qui consiste à couper la cime d’un arbre sur pied, soit pour conduire cet arbre en têtard, soit afin de provoquer son développement en largeur par action des bourgeons proventifs, soit pour donner de la lumière à son couvert, soit, enfin, avant l’abattage, pour diminuer les dégâts que causerait sa chute. On dit aussi étêtement de tête Voir hêtraie. Fruit sec du hêtre, d’un brun luisant, en forme de pyramide triangulaire ; les faînes sont contenues par deux dans une cupule qui s’ouvre à maturité, en octobre, par quatre valves. Du latin faginea ou faginea glatis : gland du hêtre (Fagus). lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 13 /33 Lexique Botanique Termes faisceau Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Groupe de feuilles ou de fleurs insérées au même point et rapprochées les unes des autres. Ex. : aiguilles des pins. faisceau libéro- Ensemble de vaisseaux aux parois lignifiées qui conduisent la sève brute des racines aux feuilles, et de ligneux tubes criblés aux parois cellulosiques (constituant le liber) qui ramènent la sève élaborée des feuilles aux racines. Dans chacun de ces faisceaux, la partie ligneuse est dirigée vers le centre de la tige, la partie libérienne vers l'extérieur Le cylindre central d’un arbre contient dans sa région périphérique un nombre variable de ces faisceaux, plus ou moins distincts les uns des autres, disposés régulièrement suivant un cercle, entre lesquels rayonnent, à partir de la moelle, des files de cellules constituant les rayons médullaires. falciforme En forme de faux; on dit plus rarement falqué. Ex. : les feuilles des eucalyptus. Famille Classement systématique qui regroupe les espèces ayant des caractères morphologiques communs. Les plantes carnivores ne constituent pas une famille mais un groupe de plantes aux adaptations similaires. famille Ensemble d’espèces, groupées par genres, réunies en systématique à cause de leurs carac-tères communs. La famille constitue une division de l’ordre ; elle est parfois subdivisée en sous-familles ou tribus. Son nom est formé de celui du genre principal de la famille, auquel on ajoute le suffixe -acees. Ex. : famille des Pinacées (de Pinus : pin), des Fagacées (de Fagus hêtre) fasciculé Disposé en faisceaux, en parlant des feuilles ou des fleurs. Ex. : fleurs de l'arbre de Judée. fastigié Un arbre est dit fastigié lorsque ses ramifications se dressent serrées les unes contre les autres, ce qui lui donne un port étroit et pointu. Du latin fastigtaatum : pointu. Ex. : peuplier d’Italie, cyprès méditerranéen. feuillaison Voir foliaison. feuille Organes latéraux disposés régulièrement sur la tige et composés généralement d'un pétiole, d'un limbe et parfois d'une gaine feuille Organe appendiculaire produit par une expansion latérale de la pousse, siège de la photosynthèse de la respiration et de la transpiration des plantes. Rattachée à la tige par le pétiole, prolongé par le réseau des nervures, dans lequel circule la sève, la feuille est constituée par le limbe, généralement vert, mais ce dernier est parfois très réduit (aiguilles des pins, écailles des thuyas) Feuillu Arbre dont les feuilles, au limbe très développé, sont le plus souvent caduques. En sylviculture, on appelle souvent Feuillus, par opposition aux Conifères ou Résineux, les arbres à feuillage développé, mais non nécessairement caduc :le chêne vert, le laurier sont des Feuillus. filet Partie stérile de l'étamine portant l'anthère filet Pédoncule soutenant l’anthère dans l’étamine. Fimbrié A bord finement découpé comme une frange. flabelliforme Disposé en éventail. Du latin flabellum . éventail. Ex. : les feuilles de certains Palmiers. flèche Partie terminale pointue de la cime d’un arbre. Elle est bien distincte dans les arbres dont la cime est conique et, en particulier, chez les Conifères, surtout à l’état jeune. fleur Ensemble de feuilles modifiées adapté à la multiplication sexuelle fleur Organe sexuel de la plante, tantôt hermaphrodite, quand se trouvent présents ensemble êtamines et pistil, Flexueuse flexueux floraison flore florifère foliacé foliaire foliaison ou feuillaison foliation foliole foliole follicule follicule tantôt unisexué et alors soit mâle, soit femelle. Chez les Gymnospermes, la fleur est nue, réduite, dans la fleur mâle, aux étamines sous forme d’écailles portant les tubes polliniques et, dans la fleur femelle à l’ovaire contenant deux ovules. Chez les Angiospermes, où la fécondation s’opère au fond d’un récipient clos, le carpelle, la structure de la fleur est beaucoup plus complexe, les organes sexuels étant géneralement protégés par une ou plusieurs enve-loppes stériles, la corolle et le calice. Se dit d'un élément courbé plusieurs fois de suite dans des directions alternantes. Courbé alternativement en divers sens. Du latin flexuosus de flexus fléchi. Ex. : le pin d’Alep, le pin vrillé, parfois le pin maritime ont des troncs flexueux. Transformation du bouton en fleur épanouie ; époque de cette transformation. Ensemble des plantes qui croissent dans une région donnée. Par extension, ouvrage consacre a la description de ces plantes. Qui porte des fleurs. Qui a l’apparence d’une feuille. Ex. : la bractée membraneuse qui accompagne la fleur des tilleuls. Qui appartient aux feuilles. Ex. : glandes foliaires. Moment où les feuilles sortent des bourgeons ; ce moment varie suivant les essences, il est déterminé par la durée de l’ensoleillement, le réchauffement de l’atmosphère et l’humidité ambiante. Disposition, variable suivant les espèces, des feuilles sur la tige. En botanique, on préfère le terme plus précis de phyllotaxie. Division d'une feuille composée Petite feuille ; l’une des paties individualisées d’une feuille composée. Du latin foliolum petite feuille. Ex. : la feuille du marronnier est composée de cinq à sept folioles ; celle du frêne en comporte de sept à quinze ; celle du robinier de sept à dix-neuf. Un follicule est un fruit sec déhiscent qui s’ouvre par une seule fente. Ex. fruit du magnolia Fruit sec à une seule valve, s’ouvrant dans toute sa longueur. Du latin folliculus, diminutif de follis poche, sac. Ex. : badiane ou anis étoilé. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 14 /33 Lexique Botanique Termes Fongicide forêt Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Se dit d'un produit utilisé pour le traitement des maladies cryptogamiques. Grande étendue de terrain plantée d’arbres. L’origine du mot remonte au début de l’époque féodale ; le latin foresta désignait alors le canton boisé que se réservait le seigneur, en vue de la chasse et de la coupe de bois ; foresta s’opposait ainsi à la sylva communis, appartenant au même seigneur, mais où les tenanciers pouvaient exercer leurs droits d’usage et de pâturage. Le mot foresta vient soit du latin forts: audehors, d’où, en bas latin, forestare : bannir -cf l'italien forestière : étranger, et même l’anglais foreigner, de même sens soit, plus probablement, de forum, en latin : tribunal, les plus anciennes mentions du mot se trouvant dans la loi des Lombards et les capitulaires de Charlemagne, avec le sens de « bois relevant de la Cour de justice du roi ». forêt communale Forêt ou bois faisant partie des biens d’une commune ; les forêts communales représentent actuellement 22 % des forêts françaises, avec 2430000 hectares ; elles sont particulièrement nombreuses dans la partie est de la France, des Vosges aux Alpes méditerranéennes ; quelques-unes d’entre elles sont immenses : forêt communale de La Teste-de-Buch (Gironde), 20615 hectares ; de Laruns (Pyrénées-Atlan-tiques), 5917 hectares ; d’autres très petites, la moyenne de surface étant de 210 hectares. Les forêts communales sont susceptibles d’affouage (du latin ad : vers, et focus : foyer), c’est-à-dire du droit de prendre du bois de chauffage ou de construction ; c’est l’administration forestière qui procède à la délivrance de l’affouage, mais c’est le conseil municipal qui en décide répartition par feu (par foyer) ou par tête. forêt domaniale Forêt faisant partie du domaine de l’État. Ces forêts sont actuellement au nombre de 3067 et couvrent 1644000 hectares. forêt primaire En écologie, on désigne. par ce nom une forêt qui n’a pas subi d’alteration du fait de l’homme et qui, en conséquence, possède toujours son peuplement naturel, sinon primitif. forêt secondaire C’est celle qui succède à la destruction, par le fait de l’homme, de la forêt primaire ; elle est toujours d’un type très différent de celle-ci. Forme Type en général clairsemé souvent sporadique apparaissant dans les populations d'une espèce présentant un seul caractère déviant. forme Dans l’ancienne nomenclature, ce mot désignait les différents aspects que peut présenter une même espèce; aujourd’hui, on dit plutôt variété. forme forestière C’est la forme que prend un arbre en forêt, lorsque sa croissance en étendue est limitée par ses voisins et que, par contre, il doit s’élever, afin de bénéficier de l’air et de la lumière dont il a besoin. La forme forestière est donc toujours beaucoup plus haute et beaucoup plus mince que la forme spécifique; de plus, le tronc en est souvent dénudé sur une grande hauteur, du fait de l’élagage naturel. forme Forme que prend un arbre quand il est isolé et peut ainsi se développer librement; elle est dite spécifique, spécifique car elle est alors caractéristique de l’espèce. fourré Partie de bois très fournie d’arbrisseaux et d’arbustes dont les branches se rejoignent et qui forment massif ; les bêtes sauvages s’y abritent souvent ; c’est le second stade du développement de la futaie. Participe passé du verbe fourrer. franc Se dit d’un arbre né de semis, par opposition à sauvageon, désignant un arbre pris dans les bois. franc de pied Arbre ou arbuste non greffé, frênaie Lieu peuplé de frênes. frondaison L’ensemble du feuillage d’un arbre. Du latin frons-frondis : feuillage. frondescent Qui se couvre de feuillage. Du latin frondescere se couvrir de feuilles, fructescent Plante dont la tige est ligrieuse, comme celle des arbrisseaux. Du latin frutex-fruticis : arbrisseau. fructifère Qui porte des fruits. Ex. . panicules fructifères et très ornementales du sumac de Virginie (Rhus typhina). fruit Organe renfermant les graines et né après la fécondation des ovules, de la transformation de l'ovaire ou parfois d'autres parties de la fleur fruit L’organe qui résulte de la métamorphose de l’ovaire après sa fécondation et qui contient une ou plusieurs graines. Les fruits sont tantôt charnus : baies, drupes, tantôt secs et alors soit déhiscents : capsules, gousses, soit indéhiscents akènes, samares. fruitier Arbre dont on utilise les fruits, que l’on cultive en vue de la production fruitière ; lieu où l’on conserve les fruits. fruticée Peuplement constitué d’arbustes ou d'arbriseau Du latin frutex-fruitisis : rejeton, arbrisseau. fruticetum Jardin consacré à une collection d’arbrisseaux, pas exclusivement d’arbres fruitiers (ce serait alors un verger). Ne vient pas du latinfructus fruit, mais de frutex-fruticis : arbrisseau. funicule Cordon qui unit l’ovule au placenta. Dans les magnolias, les graines sont portées par de longs funicules soyeux. Du latin funiculus: cordon, fût Partie du tronc d’un arbre dépourvue de branches; cette partie s’allonge au fur et à mesure de l’élagage naturel. Du latin fustis: bâton, pieu. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 15 /33 Lexique Botanique Termes futaie futaie -a gaine gaine galbule gamopétale Gamopétales gamosépale garenne garrigue gélif, gélive gélivure géminés gemmage gemmage -a Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Forêt ou bois dans lesquels on laisse les arbres parvenir à une longue croissance. En principe, il s’agirait donc d’un taillis qu’on aurait laissé vieillir, sans rien coup r, mais, en fait, la futaie naît soit de ensemencement naturel, soit artificiellement par semis ou plantation, et elle est soumise à un certain nombre de coupes par-tielles . coupe d’ensemencement ou coupe pri-maire, destinée à dégager les arbres reproducteurs, de façon à favoriser la fructification ; coupes secondaires, afin de diminuer le couvert audessus des jeunes plants; coupe définitive qui enlève les derniers arbres ayant fructifié, lorsque la surface entière est repeuplée par la nouvelle génération. C’est à partir de cette dernière coupe que la futaie nouvelle est défi-nitivement constituée. Suivant le traitement qui leur est imposé, on distingue la futaie pleine ou futaie régulière et la futaie jardinée ou irrégulière. Dans le premier cas, les arbres sont de même âge et croissent côte à côte, serrés les uns contre les autres. La concurrence vitale entraîne le dépérissement et la mort naturel d’un certain nombre de tiges ; on a donc intérêt à y prélever celles qui sont encore utilisables, avant qu’elles ne périssent ; cette récolte s’appelle éclaircie. La futaie jardinée est une forêt ou les arbres sont de tous âges et de toutes tailles, etconfusément mélangés (ex. : les sapinières des Vosges, les Fessières du Jura) ; elle est donc irrégulière et particulièrement pittoresque. Le traitement consiste ici à enlever ça et là des sujets exploitables, en vue d’éclaircir le couvert à fins de régénération. Ce mode de traitement est très ancien; un tel genre de coupe s’appelle le jardinage. De fût. Base élargie d'une feuille enveloppant la tige Base élargie d’une feuille entourant plus ou moins le rameau. Ex. : feuilles de noyer. Cône globuleux des genévriers, formé d’écailles charnues. Du latin galbulus : cône de cyprès. Une corolle gamopétale résulte de la soudure des pétales ; elle se compose d'un tube et d'une marge parfois longuement découpée Dont les pétales sont soudés, du moins à la base. Une des trois sous-classes dans lesquelles se répartissent les Dicotylédones. Voir Apétales et Dialypétales. Les frênes, l’olivier, les lilas sont des Gamopétales. Du grec gamos : union. les sépales soudées sont gamosépales Lieu boisé où se réfugie le gibier; à l’époque féodale, partie de bois que le seigneur avait tait enclore et qu’il se réservait pour la chasse au moyen et au petit gibier. On disait aussi varenne. Du latin médiéval warenna : endroit où l’on garde le gibier, venu du germanique wardon garder, waron : garer. Paysage végétal parvenu au terme final de sa dégradation du fait de l’action de l’homme. Très fréquente sur sol calcaire dans la région méditerranéenne, la garrigue résulte du défrichement, du pâturage par les moutons et enfin des incendies, ce qui a amené la disparition des arbres, et en particulier du chêne vert. Elle se présente comme un espace déboisé, où ne subsistent que des buissons épars d’arbustes et d’arbrisseaux à feuilles persistantes (chêne kermès, genêts, cistes, etc.) et des taches herbacées de plantes odorantes, entre lesquelles apparaît à nu le sol rocheux. Du provençal garriga, de garric, qui était probablement le nom du chêne en ibère. Sujet à la gélivure; qui se fend lors des gelées, la sève, par suite de la congélation, ayant augmenté de volume et, de ce fait, rompu les tissus végétaux. Gerçure des arbres, causée par une forte gelée. Les gélivures forment des fentes longitudinales dirigées selon un plan radial. se dit d’organes disposés par paire, les fleurs, par exemple. Opération qui consiste à inciser les pins, en particulier le pin maritime, en vue de récolter la gemme. On ouvre dans le tronc une entaille formant une gouttière verticale, appelée tare ; cette entaille tranche les canaux résinifère dont le contenu s’écoule dans un godet soutenu par un crampon et disposé en bas de l’entaille. Après quelques jours, l’écoulement de la gemme se ralentit, du fait, notamment, de l’obstruction de la plaie par de la gemme concentrée, appelée galipot. Le gemmeur revient alors, piquer la care il rafraîchit l’entaille et l’allonge vers le haut de 1 à 2 cm. Le gemmage, commencé au printemps, se termine au début de novembre; la care exhaussée à chaque repiquage, atteint alors une hauteur de 60 cm environ. L’année suivante, la première tare sera remontée. À la fin de la quatrième année d’exploitation, la tare atteint une hauteur totale de 2,50 m ; l’arbre est ensuite laissé au repos pour plusieurs années. C’est là le gemmage à vie, qui conserve l’arbre dans le gemmage a mort, qui se pratique soit dans les dernières années de la vie de l’arbre exploité, soit sur des arbres qu’on veut détruire, on ouvre autant de tares que le permet la circonférence du tronc, de manière à Les godets, remplis de gemme, sont transvasés dans des seaux de bois, puis dans des bassins ou des fosses, où le produit attend le distillateur. Par distillation on obtient de 15 à 20 d’essence de térébenthine et de 60 à 70 % de colophane et de brai ; la première est utilisée par les fabricants de couleurs, de vernis, de cirages, d’encaustiques, de linoléum, ainsi que par les usines de camphre artificiel ; les colophanes et les brais servent au collage du papier, a la fabrication des savons, etc gemmage -b Opération pénible, le gemmage a aujourd’hui beaucoup perdu de son importance, du fait de la concurrence des produits de synthèse de l’industrie chimique et du manque de main-d'œuvre ; il se pratique encore largement dans les Landes de Gascogne où il a constitué longtemps la ressource essentielle. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 16 /33 Lexique Botanique Termes gemme Gemme Gemmae gemmule gemmule générique Genre genre Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins résultat de la transformation qu’on fait subir aux oléorésines exsudées par certains Conifères, en particulier par le pin maritime. Les oléorésines sont des mélanges naturels de résine et d’essences diverses. La distillation de la gemme fournit l’essence de térébenthine, la colophane et le brai. Voir gemmage. Du latin gemma : bourgeon; au figuré, pierre précieuse, parce que la résine sort en gouttes brillantes, comparables à des pierres précieuses. Sorte de bourgeon de petites dimensions produit par la plante et pouvant former une nouvelle plante identique au pied mère. bourgeons de l’embryon premier bourgeon de la plantule, placé entre les cotylédons dans l’embryon et qui, poussant en sens inverse de la radicule, donnera, lors de la germination, naissance à la tige et aux feuilles. Du latin gemma : bourgeon. qui se rapporte au genre. Ex. : hybride inter générique. Unité de classification groupant un certain nombre d'espèces ayant des caractères communs subordonnée à la famille. Réunion d’espèces présentant des caractères communs et des rapports phylogénétiques étroits. Les genres sont les divisions de la famille. Dans la nomenclature, tout individu, végétal ou animal, porte le nom du genre auquel il se rattache (nom générique), suivi d’un adjectif définissant l’espèce particulière à laquelle il appartient. Ex. : Pinus sylvestris, Acer pseudoplatanus. Le genre est parfois subdivisé en sous genres ou sections. germination giffipottes Glabre glabre glabrescent gland glande glandes Glanduleux glanduleux glauca glaucescent glauque globuleux glomérule glumelles glumes glutineux gorge gousse gousse ou légume graine graine grappe grappe greffage Moment ou l’embryon contenu dans la graine, ayant trouvé des conditions favorables d’humidité et de chaleur, entre en activité ; il se débarrasse alors de ses téguments et arrive à se suffire à lui-même en tirant sa nourriture du sol, grâce à sa racine, et de l’air, grâce à ses feuilles. Du latin germinatio même sens. godets en terre Dépourvu de poils. nu, dépourvu de poils ; employé par opposition à velu, pubescent, tomenteux ; on dit aussi lisse. Ex. : les feuilles du saule marsault sont labres à la face supérieure et tomenteuses à la face inférieure. Presque glabre. Voir les fruits Organe formé de cellules sécrétrices renfermant, chez les arbres, des huiles essentielles ou des résines. Cellules sécrétant un liquide gluant ou parfumé et parfois, des sucs digestifs pour décomposer les tissus des insectes capturés muni de glandes. Muni de glandes apparentes. bleuté Légèrement glauque, qui tire sur le glauque. De couleur verte tirant sur le bleu ou le gris. Du grec glaukos: brillant, étincelant, en parlant de la surface de la mer. Ex. : les feuilles de Cupressus arizonica ‘Glauca’, de Cedrus atlantica ‘Glauca’. A peu près rond ou sphérique, en parlant, par exemple,. de fruits, de cônes. Ex . les baies du gui, les cônes des cyprès. Inflorescence compacte, de forme plus ou moins sphérique. Diminutif du latin glomus gloméris peloton. Ex. : les fleurs des ormes. Deux petites bractées qui entourent la fleur des Graminées Bractées des Graminées à l'aisselle desquelles se développe l'épillet gluant et visqueux. Ex. : aulne glutineux, entrée du tube du calice monosépale ou de la corolle monosépale. La gousse est un fruit sec déhiscent qui s’ouvre par 2 fentes. Ex. les fabacées. Fruit sec à une seule loge, né d'un seul carpelle; il renferme en général plusieurs graines et s'ouvre par deux valves. Fruit déhiscent des plantés appartenant à la famille des Léguminosacées. C’est une capsule à deux valves portant des graines sur fun de ses bords. Ex. : fruits des genêts, des ajoncs, des glycines. Organe de multiplication des phanérogames, né de la fécondation d'un ovule Organe constituant le terme final du développement de l’ovule fécondé, tandis que le fruit résulte de l’évolution de l’ovaire. Chez les Gymnospermes, la graine est nue et portée par une écaille fertile, chez les Angiospermes, elle est enfermée dans un fruit clos. La graine comprend une enveloppe, le tégument, entourant l’amande. Celle-ci contient l’embryon, un ou deux cotylédons et éventuellement un tissu de réserve, l’albumen. La graine attend, en état de vie ralentie, des conditions favorables à sa germination ; sa vitalité peut subsister fort longtemps, de quelques mois a plusieurs années. Du latin granum, même sens. Grappe (racème): inflorescence où chaque rameau latéral est une fleur Assemblage de fleurs et de fruits autour d’un axe allongé portant des pédicelles latéraux, sensiblement égaux, terminés chacun par une fleur ou un fruit. Du germanique supposé Krappa crochet; le mot a désigne d’abord la grappe de raisin. procèdé de multiplication végétative au moyen de la greffe. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 17 /33 Lexique Botanique Termes greffe Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins partie d’un végétal (greffon) que l’on implante sur un autre, le porte-greffe ; la soudure des deux individus ainsi mis en contact se réalise grâce à la prolifération de leurs cambiums, zones circulaires génératrices de nouveaux tissus, qui assurent la croissance en épaisseur des végétaux ligneux. La greffe a pour but soit de reproduire une espèce ou un cultivar, soit d’en adapter la culture à des conditions déterminées. Du latin graphium : poinçon, emprunté au grec grapheion, de graphein : écrire. Gymnospermes Plantes dont les ovules sont nus, directement accessibles au pollen. Les Gymnospermes sont toutes de nature ligneuse. Les plus répandues sont les Conifères, chez lesquels le cône est une fleur transformée et non un fruit à proprement parler ; toutefois, chez certains d’entre eux, les bractées du cône deviennent charnues, constituant ainsi un faux fruit : arille des ifs, galbule des genévriers. Le tronc des Gymnospermes est généralement très ramifié, avec des rameaux de deux sortes, longs et courts. Les feuilles, le plus souvent persistantes, sont alternes, généralement en aiguilles (sapins, pins, mélèzes, cèdres), ou en écailles (cyprès, thuyas), mais rarement à limbe développe (araucarias). Gymnospermes et Angiospermes forment ensemble l’embranchement des Phanérogames ou Spermatophytes. Du grec gumnos : nu, et sperrna : semence. gynécée ensemble des parties qui composent l’organe femelle des plantes ou pistil. Du grec gunaikéié appartement des femmes. habitat Localité ou région où se rencontre une plante ; aujourd’hui on dit plutôt station. hallier Massif formé de buissons épais, touffus et généralement épineux ; c’est souvent là que les sangliers établissent leurs bauges. Du germanique basal: rameau. halophile Se dit d’une plante qui prospère dans les terrains salés. Ex. : pourpier de mer. Du grec halshalos : sel, et philos : qui aime. Hampe Axe florifère. Pédoncule floral long et nu, dépourvu de bractées hastée Les feuilles hastées ont un limbe en forme de fer de lance terminé par deux labes pointus héliophile Qui a besoin de lumière pour prospérer. Du grec hélios : le soleil, et philos : ami. Herbacé Comme une herbe par opposition à ligneux comme un arbre. herbacé On désigne ainsi toute plante à tige non ligneuse. hérissé Garni de poils droits, raides et nombreux. Du latin ericius : hérisson. hermaphrodite se dit d’une fleur à la fois mâle et femelle Hermaphrodite Se dit d'une plante portant des organes des deux sexes. hermaphrodite Se dit d’une fleur qui porte à la fois étamines et pistil. Ex. : les fleurs des Rosacées. On dit aussi bisexuée. hespéridie Voir les fruits (dans un court avenir) Hétérophylle Se dit d'un végétal ayant des feuilles dissemblables. hétérophylle Qui porte des feuilles de différentes formes. Ex. : les eucalyptus, le mûrier à papier (Broussonettia papvrifera). Du grec heteros : autre, et phullon : feuille. hêtraie Forêt de hêtres, constituant parfois un peuplement pur. Dans le langage écologique international, on Hibernacle hirsute hispide Homophylle Hormone houppier huiles essentielles humus emploie le mot de Fagethum de Fagus hêtre. Le Fagetum souvent très dense et à couvert épais, engendre généralement facilement un humus acide sur lequel croissent les satellites habituels du hêtre : le millet étalé mllium effusum, l’anémone Sylvie Anemone nemorosa l’anémone fausse-renoncule Anemone ranuculoides l'aspérule Asperula odorata lla mélique Melica uniflora, la scille Scillio-hyacinthus, lepolygonatum Polygonatum multiflorum et, sur sol lessivé et très acide, la fougère aigle Pteris aquilina et la canche flexueuse Aria flexuosa Bourgeon de certaines plantes se formant pour résister aux rigueurs de l'hiver et en vue du renouvellement de la plante au printemps. Synonyme: turion. Couvert de poils assez longs, plus ou moins entremêlés. Du latin hirsutus : hérissé. Couvert de poils roides. longs et nombreux. Du latin hispidus : hérissé. Se dit d'un végétal à feuilles semblables. Substance produite par les plantes qui déclenche le développement de leurs organes. Des hormones de synthèse ont été mises au point afin de faciliter la reprise des boutures des végétaux. En langage forestier, synonyme de cime. Substances organiques, solides ou liquides, généralement odoriférantes, sécrétées par les végétaux; certaines d’entre elles sont extraites et utilisées par l’homme: les baumes, les résines, les gommes. Ex. : résine du pin maritime ; voir gemmage, Au sens strict, ensemble des substances colloidales, de couleur noirâtre, résultant de la synthèse microbienne des débris végétaux constituant la couverture morte, et qui s’incorpore très lentement à la matière minérale du sol. Dans un sens plus large, on désigne sous ce nom la totalité de la matière organique du sol. L’humus brut, ou terre de bruyère, extrêmement acide, dont le pH peut s’abaisser jusqu’à 3, résulte de la décomposition lente des débris végétaux en milieu privé d’oxygène sur des roches très acides et pauvres en base, sous des climats trop froids ou trop secs , il forme une couche organique fibreuse, brune ou noirâtre, qui ne se mélange pas au sol minéral, Les arbres forestiers s’y installent difficilement; seuls, les Résineux les plus frugaux peuvent y vivre. La tourbe est une variété d’humus brut formée en milieu saturé d’eau en permanence. L’humus acide, dont le pH est inférieur à 5,5, se rencontre surtout sur les roches pauvres en calcaire et sous climats humides ; il résulte souvent de la décomposition des aiguilles des Résineux. il ne se mélange que très lentement à la matière minérale, sans former de grumeaux. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 18 /33 Lexique Botanique Termes humus -a Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins L’humus doux, à pH voisin de 6, est l’humus brun forestier, provenant surtout de la décomposition des débris des Feuillus ; il est biologiquement actif et se décompose rapidement en milieu bien aéré ; il s’incorpore facilement au substrat minéral auquel il donne une structure grumeleuse et ne laisse qu’une mince litière de feuilles mortes C’est le plus favorable à la nutrition des semis de feuillus hybridation Le croisement de races, de variétés, ou même d’espèces différentes d’un même genre peut, chez les végétaux. s’accomplir spontanément dans la nature, grâce à l’action du vent ou des insectes qui transportent le pollen d’une plante à une autre. Cette hybridation naturelle, observée de tout temps par l’homme, a été systématiquement utilisée par lui, en vue de sélectionner et d’améliorer, pour son propre usage, les espèces végétales ; les résultats visés sont le développement de la fleur ou du fruit, une croissance plus rapide, une plus grande longévité, une meilleure résistance aux maladies. Croisement entre deux espèces différentes de la même famille. L'hybride est souvent stérile. Hybride hybride Né de la fécondation opérée entre deux sujets appartenant à deux espèces différentes. Il existe aussi des hybrides inter génériques, produits par le croisement d’espèces appartenant a des genres différents : par exemple, le cyprès de Leyland (x Cupressocyparis leylandi, né de l’union entre le cyprès de Lambert et le chamaecyparis de Nutka. mais ils sont naturellement beaucoup plus rares. Quant au produit de la fécondation entre deux variétés d’une même espèce, c’est un métis, encore que dans la pratique horticole on l’appelle aussi hybride. hybride -a L’hybride inter génétique est généralement désigné par un nom composé formé par les deux noms des genres qui se sont croisés (ex. : Cupressus + Chamaecyparis = Cupressocyapric) précédé du signe x. Dans le cas d’un hybride interspécifique, ce même signe x se place entre le nom du genre et celui de la nouvelle espèce ainsi formée ; ex. : Populus x berolinensis, le peuplier de Berlin, qui résulte du croisement entre P laurifolia et P nigra variété italica (le peuplier d’Italie), ce qui s’exprime par 1a formule ; P launfohù x nigra variété italica. Du latin hubrida de sang mêlé, altéré en hybrida sous l’influence du grec hubris : excès, violence, ce qui dépasse la mesure. hydrochorie Hydrochorie : par l’eau ex. la noix de coco hydrogamie besoin d'un agent extérieur: l'eau hygrophile Se dit d’une espèce qui a besoin d’humidité. Du grec ugros : mouillé, et philos : ami. imbriqué Se dites éléments d’une plante qui se recouvrent les tins les autres en lignes alternatives, a la manière des tuiles d’un toit. Du latin irnbricatus, de imbrex: tuile Ex-: les écailles des cônes des Conifères. imparipenné Feuille composée, pennée, terminée par une foliole isolée. incisé Se dit des feuilles dont le limbe est découpé profondément et irrégulièrement. incurvé Courbé avec la concavité vers l’intérieur. S’oppose à récurvé. indéfini Une inflorescence indéfinie est une inflorescence dont l'axe principal ne se termine pas par une fleur et dont la croissance est illimitée indéhiscent Ce terme désigne les fruits qui ne s’ouvrent jamais spontanément à maturité ; s’oppose à déhiscent Les akènes, les samares, sont des fruits indéhiscents. Indéhiscent Un fruit indéhiscent est un fruit qui ne s’ouvre pas naturellement inerme Dépourvu d’épines. Du latin inermis: sans arme. Se dit surtout de variétés non épineuses d’espèces qui normalement le sont. Ex. , le févier d’Amérique Gleditsia triacanthos infère Se dit d'un ovaire soudé avec le tube du calice, confondu avec lui et couronné par le limbe inflorescence Ensemble de fleurs sur une tige commune, disposée dans un ordre déterminé ; elle se développe en général à l'aisselle d'une bractée Inflorescence Partie florale de la plante. inflorescence Disposition des fleurs groupées autour d’un axe principal sur la plante. Infundibuliform En forme d'entonnoir. Insectivore Qui capture des insectes et en absorbe les matières nutritives. Plante carnivore. inséré Fixé, implanté dans, en parlant des organes d’une plante; les pétioles des feuilles sont insérés sur le rameau ; les étamines peuvent être insérées sur l’ovaire. Intergénérique Caractérise un hybride résultant du croisement de deux genres différents. introduit Abréviation de introduit en culture. Se dit d’un végétal transporté par l’homme de son aire originelle et involucelle involucre involucre involutée labié laciniata semé ou planté dans un autre pays, sous un autre climat. On dit, par exemple : le robinier a été introduit d’Amérique du Nord en France par jean Robin en 1601. La date d’introduction est celle à laquelle ce végétal est parvenu pour la première fois dans un pays donné et y a été élevé. L’introducteur est soit le collecteur qui l’a envoyé du pays où il croît naturellement, soit le botaniste ou l’horticulteur qui le premier, est parvenu à le faire pousser dans le pays où il a été importé. Petite collerette formée de bractées qui accompagnent les ombellules d'une ombelle composée Ensemble des bractées à l'extérieur d'un capitule Ensemble des bractées ou autres organes foliacés, situés à la base d’une fleur ou d’une inflorescence, et spécialement d’une ombelle ou d’un capitule; l’involucre subsiste parfois sur le fruit Du latin involucrum enveloppe. Ex. : Davidia involucrata Feuille dont les deux bords sont roulés en dedans, en forme de volute, avant son épanouissement. En forme de lèvre. Du latin labia . lèvre. S’emploie surtout en parlant d’un calice ou d’une corolle. Voir bilabié. très découpé lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 19 /33 Lexique Botanique Termes lacinié laie laineux lancéolé Lancéolé lancéolé Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Découpé en lanières étroites et inégales. Du latin lacinia : morceau d’étoffe. Ex. : feuilles d’Acer palmatum dissectum Route étroite percée dans une forêt et destinée au passage des charrois utilisés pour le transport du bois. Les laies ordinaires ont généralement environ 2 m de large ; les laies sommières atteignent 4 m. Du francique laida : entaille pratiquée sur un arbre, afin qu’il marque une limite. Couvert de poils nombreux et crépus, formant comme une sorte de tissu de laine. Une feuille ou un foliole lancéolé est au moins trois fois plus long que large, et plus large dans le tiers inférieur En forme de fer de lance étroit et rétréci en pointe. En forme de fer de lance, atténué aux deux extrémités, mais plus longuement au sommet. Ex : la feuille du laurier. lande layon légume lenticelles lenticelles Association végétale sur sol pauvre, de nature généralement siliceuse, où les espèces dominantes sont des arbustes ou des arbrisseaux de dimensions réduites et à feuilles persistantes bruyères, ajoncs, genêts, genévriers. Les landes se trouvent surtout dans la zone atlantique Bretagne, Landes de Gascogne, et en haute montagne. n’étant guère utilisables pour l’agriculture, elles font souvent l’objet de reboisement en Résineux : pin sylvestre et pin maritime. Du gaulois landa, breton fana : terre ouverte, terre libre. Diminutif de laie. Petit chemin percé en ligne droite dans une forêt, pour séparer les coupes. Les layons ont généralement 80 cm de large. Dans le vocabulaire botanique, fruit des Légumineuses, et donc synonyme de gousse. Du latin legumen leguminis légère : cueillir. Ce sont des pores qui se trouvent sur la surface épidermique des rameaux et des tiges permettant des échanges gazeux Petites excroissances subéreuses, réparties sur l’écorce des rameaux et des tiges, souvent en face d’un stomate ; entre les cellules qui les constituent. s’ouvrent des méats par lesquels s’effectuent les échanges gazeux, rendus difficiles par l’imperméabilité de l’écorce. Les lenticelles, qui se détachent sur l’écorce tirent leur teinte et leur consistance, varient de l'Orme et de couleur suivant les espèces et peuvent constituer un caractère distinctif. Diminutif de lentille. Ex. : lenticelles du tremble. des bouleaux, des sureaux. liane Plante à tige sarmenteuse, allongée et flexible qui; ne pouvant se soutenir d’elle-même, s’accroche a un support naturel (arbres, rochers), ou artificiel (murs), grâce à des dispositifs appropriés : vrilles ou crampons Ce mot constitue un emprunt au français des Antilles de lier ou liener: lier des gerbes, car on y employait des lianes. Ex. : la vigne. les vignes vierges, le lierre, la clématite, le chèvrefeuille sont ces lianes. liber libéro-ligneux liège liégeux ligneux lignifié lignine ligule limbe Limbe limbe Linéaire linéaire La partie vivante, interne de l’écorce, qui constitue un des éléments du système vasculaire des végétaux et contient les tubes criblés : ceux-ci assurent la conduction de la sève élaborée, porteuse des matériaux organiques synthétisés au niveau des organes chlorophylliens. qui descend des feuilles aux racines ; le liber est séparé du bois par le cambium. Le liber primaire est souvent appelé phloème (du grec phloios écorce d’arbre, le phloème étant un des constituants de l’écorce), tandis qu’on réserve le nom de liber aux formations secondaires qui présentent en coupe transversale un aspect feuilleté, comparable à celui des pages d’un livre. Du latin liber: écorce d’arbre, qui a donné livre, parce qu’on a écrit autrefois sur la pellicule située entre l'écorce et le bois, Faisceaux de la tige où liber et bois sont presque contigus et face a face. Tissu mort, peu perméable, le liège constitue une couche protectrice pour la partie interne de l’écorce, ou liber. Il est Formé de cellules allongées tangentiellement par rapport à l’axe, chez lesquelles la membrane s’imprègne de subérine et dont le protoplasme disparaît de bonne heure. Plus spécialement, écorce épaisse et légère du chêne-liège, que l'on exploite. On dit aussi suber, du latin super : liège. Voir démasclage. Du latin levis : léger. Formé de liège, ou ayant la consistance du liège. On dit aussi subéreux. Qui est de la nature du bois; plante dont la tige, contenant des faisceaux lignifiés, est résistante. Du latin ligrnum : bois. Tissu dont les parois sont imprégnées de lignine et qui possède, de ce fait, les caractéristiques du bois. Substance 0rganique complexe qui imprègne les cellules et les figes des végétaux, auxquels elle donne le caractère ligneux. partie plate de la fleur appartenant à la famille des composées (capitule) Partie plane, élargie, de la feuille, d'un pétale,ou partie libre du calice gamosépale ou de la corolle gamopétale Partie élargie de la feuille faisant suite au pétiole. Partie plane de la feuille, généralement élargie, parcourue par les nervures et supportée par le pétiole. En coupe transversale, on distingue trois couches : l’épiderme inférieur, le mésophile et l’épiderme supérieur. Le limbe peut présenter des contours extrêmement divers, qui sont d’une grande importance pour l’identification des espèces d’arbres. Du latin limbus : bord. Long étroit dont les bords sont sensiblement parallèles entre eux. Long, étroit, à bords parallèles. Ex. : feuilles des pins, du romarin. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 20 /33 Lexique Botanique Termes lisse Lithophytes litière lobe lobe lobé lobule lobulé loge longévif, longévives Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Dépourvu de toute aspérité ; se dit en particulier du limbe glabre des feuilles. Végétaux capables de croître en milieux rocheux ou rocailleux. Ensemble des feuilles mortes et autres débris végétaux qui jonchent le sol. Synonyme de couverture morte. Partie arrondie entre deux larges échancrures de la feuille Division profonde et généralement arrondie d’une feuille ou des éléments d’une fleur, comprise entre deux sinus. Du grec lobos, même sens. Ex. : feuilles des chênes, des érables. Divisé en lobes. On dit bilobé, trilobé : à deux, à trois lobes. Petit lobe, lobe secondaire. Qui porte des lobules. Cavité de l'ovaire contenant les ovules ou cavité des fruits dans laquelle se trouvent les graines Qui vit longtemps. D’ordinaire, on dit qu’un arbre est longévif lorsque la durée de son existence dépasse de beaucoup la centaine d’années. Les chênes, les mélèzes qui peuvent rester vigoureux, donc exploitables, jusque vers 250, 300 ans, sont des essences longévives ; par contre, les bouleaux, le tremble qui ne dépassent guère la centaine d’années, sont peu longévif ; quant au saule marsault, lui dépasse rarement la quarantaine d’années, est dit très peu longévif. longévité loupe macule mailles maquis marcescent, marcescence marcescentes marcottage marcotte marginée massif méat médullaire mellifère membraneux méristème merrain mésocarpe Durée de la vie d’un végétal. Il est à signaler que, le plus souvent, estimée par des forestiers, la longévité indiquée ne correspond générale-ment pas à l’âge maximal que peut atteindre une espèce donnée, mais bien à l'âge jusqu’auquel son bois peut être encore utilement exploité. Par exemple, la longévité utile du hêtre est de 150 ans, alors que cette essence peut facilement atteindre 200 et même 300 ans. Excroissance ligneuse, de forme plus ou moins globuleuse, à surface lisse ce qui distingue la loupe du broussin, produite souvent par des piqûres d’insectes, sur le tronc ou les branches de certains arbres : chênes, hêtre, ormes, frêne, bouleaux. tilleuls et érables. Les fibres enchevêtrées et nouées forment des motifs ; à ce titre, les loupes sont très recherchées pour l’ébénisterie et la marqueterie. Tache. Du latin macula : tache, marque. On désigne ainsi, en particulier la tache de couleur différente qui orne les pétales dans certaines espèces de rhododendrons et qui constitue un élément décoratif. Taches nacrées et miroitantes que présentent certains bois lorsqu’ils sont débités selon le rayon ; ces taches correspondent aux rayons médullaires. On dit aussi maillure Ex. : bois des chênes, des platanes. Association végétale sur sol siliceux, propre au climat méditerranéen : il couvre de grondes surfaces en Corse, dans les Maures et l’Estérel. Sa physionomie est très particulière, la végétation y est dense, assez basse, mais difficilement pénétrable, constituée d’arbustes et d’arbrisseaux à feuilles persistantes et coriaces, parfois épineux et souvent odoriférants : bruyères, cistes, romarin, arbousier, laurier, buis, myrte, lentisque, etc. Du corse macchia : tache et, par extension fourré. Les feuilles restent sèches sur l'arbre sans se détacher à l'automne, ex. le hêtre, le chêne, exemple quercus malustris Feuilles qui se dessèchent à l’automne, mais subsistent sur l’arbre pendant la plus grande partie de L’hiver. Du latin marcescere : se flétrir. Ex. : les feuilles du chêne pubescent Mode de multiplication des végétaux qui utilise leur propriété naturelle de former des marcottes. Il diffère du bouturage en ce que la portion enfoncée en terre n’est séparée de la plante mère qu’après l’enracinement. Ex. . on multiplie par marcottage l’olivier et quelquefois les ormes Branche basse d’un végétal qui, traînant à terre ou s’y étant enfouie, forme des racines adventives et s’y fixe. Ex. : le houx, les cornouillers, les genévriers, le mahonia. Du latin marcus nom d’un cep de la Gaule, ou de mergus : provin. Se dit d’une feuille dont le bord, la marge, est marqué d’une bande d’une ancre couleur que le reste du limbe. Cette particularité décorative est souvent utilisée dans la sélection des cultivars. Masse plus ou moins importante d’arbres ou d’arbustes plantés à fins décoratives dans un jardin ou dans un parc ; par extension, groupe de plantes d’ornement régulièrement disposées, pour lequel il vaut mieux d’ailleurs utiliser le mot de corbeille. Désigne une cavité remplie d’air, de gaz ou même de liquide, par exemple des gommes ou des résines. Qui appartient à la moelle (du latin medulla). Voir rayons médullaires. Végétaux dont les fleurs sécrètent un nectar que les abeilles pouvant se transformer en miel. Da latin melmellis : miel, et ferre : porter. Ex. : tes tilleuls, le robinier, le châtaignier sont mellifères, Qui a la consistance d’une membrane très mince, translucide et souvent sèche au toucher. Ex. : aile membraneuse entourant la graine des ormes ; bractée membraneuse de la fleur des tilleuls. Tissu jeune dont les cellules sont en active division et qui forme les zones embryonnaires de la plante. Au début de son développement, le végétal est tour entier constitué de méristème, puis les méristèmes se localisent et forment des régions de croissance. Du grec mens : partie, et stemo : filament. Sous ce nom, on désignait autrefois tout bois d’œuvre : l’usage en est aujourd’hui restreint au bois de Fente servant à la fabrication des douves de tonneau étanches ; on utilise, pour ce faire, des arbres droits, à grain fin et sans défauts, particulièrement des chênes et des châtaigniers. Du latin populaire materiamen, de materia : matière, matériau, bois de construction. le mésocarpe (partie charnue) : partie centrale du péricarpe, correspond souvent à la chair du fruit lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 21 /33 Lexique Botanique Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Partie du péricarpe du fruit comprise entre l’épicarpe, ou peau , et l’endocarpe, ou noyau. Dans les drupes. le mésocarpe est charnu, c’est la chair de la pêche, de la prune, etc. Du grec mesos : qui est situé au milieu, et karpos : fruit. On dit aussi sarcocarpe, du grec sarkos : chair. mésophile À qui convient des conditions moyennes. Du grec mesos : milieu; et phillos : qui aime. mésophile voir les feuilles dans un futur proche Mésophyte Plante qui affectionne les endroits ni trop secs ni très humides. Métamorphique Se dit de roches résultant de la transformation par la chaleur et la pression de roches sédimentaires ou endogènes préexistantes. métis Hybride né du croisement entre cultivars d’une même espèce. Voir hybride. moelle Masse de tissu cellulaire occupant le coeur du cylindre central de la tige et des rameaux dans les Dicotylédones ; des expansions de la moelle, les rayons médullaires, rayonnent vers la périphérie. en séparant les faisceaux libéro-ligneux primaires. Du latin medulla Monocotylédone Plante dont l’embryon ne possède qu’un seul cotylédon. Les Monocotylédones forment une des deux s grandes divisions des Angiospermes ou Spermatophytes ; cette classe ne renferme pas de végétaux ligneux, au sens exact de ce terme ; il existe toutefois, hors de nos climats, des Monocotylédones arborescentes. tels les Palmiers monogyne À un seul pistil. Du grec monos : seul et guné femme. Ex. : aubépine monogyne. monoïque Plante qui possède sur le même pied des fleurs mâles et des fleurs femelles - Une plante monoïque est une plante à fleurs unisexuées, mais qui porte à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles monoïque Espèce dont les fleurs mâles et les fleurs femelles sont distinctes, mais portées sur le même pied. S’oppose à dioïque. Du grec monos : seul, et oikia : maison. Les chênes, le hêtre, les sapins, les pins sont monoïques. montagnard Voir étages de végétation. mouilleux Se dit d’un terrain qui retient l’eau de pluie. Mucilage Production végétale liquide à base de glucides. mucron Pointe courte, aiguë, souvent raide, qui termine certains organes végétaux et semble être le prolongement de la nervure médiane ; particulièrement, petite pointe sur les écailles des cônes des Conifères. Du latin mucro-mucronis : pointe. mucroné Muni d’un mucron, multiplication Mode de propagation des végétaux, sans intervention sexuelle ; par exemple, par bouturage, marcottage ou végétative greffage. S’oppose à reproduction sexuée. mûre Fruit composé des ronces. C’est un syncarpe constitué de drupéoles. naturalisée On dit qu’une espèce est naturalisée quand, introduite d’un pays dans un autre, elle trouve dans ce dernier des conditions de milieu favorables et s’y reproduit spontanément. Ex. : le robinier, le châtaignier le marronnier. nectaire Glande sécrétant un liquide sucré (nectar) que recherchent les insectes ; on la trouve dans la fleur mais aussi en dehors nectaire Ensemble des glandes florales distillant un suc mielleux très recherché par les insectes le nectar, qui se forme lorsque les grains de pollen sortent des anthères ; allant d'une plante à l’autre, les insectes assurent ainsi leur pollinisation On trouve aussi parfois des nectaires sur les feuilles ou les pétioles : chez les cerisiers par exemple. nectar Le nectar est un liquide sucré, recherché par les insectes pollinisateurs, produit par un organe glanduleux (les glandes nectarifères), situé généralement sur les fleurs. Il nourrit les insectes et donc les attire nectar Suc sécrété par les nectaires et qui joue un rôle important dans la fécondation des plantes par les insectes. Mot grec désignant le breuvage des dieux, qui donne immortalité à ceux qui le boivent nectarifère Se dit des plantes qui sécrètent du nectar, qui portent des nectaires, nervation Disposition des nervures dans le limbe de la feuille. nervure Ligne généralement saillante, composée de fibres et de vaisseaux que l'on observe à la surface d'une plante et, en particulier, sur les feuilles nervures Lignes souvent sailiantes qui parcourent le limbe des feuilles et y forment un réseau complexe; on distingue genéralement une nervure principale ou médiane, d’où partent, comme des branches, des nervures secondaires. Les nervures sont constituées parles faisceaux libéro-ligneux qui assurent les allées et venues de la sève et sont entourés de fibres. Du latin nervus nerf. nival Voir étages de végétation. nœud Niveau de l'insertion d'une feuille sur une tige, souvent délimité par un renflement Termes mésocarpe lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 22 /33 Lexique Botanique Termes noeud du bois nomenclature botanique Non remontant noyau Oblong oblong Obovale obovale obtus Obtus officinal oignon ombelle ombelle ombellule ombrée ondulée Opercule opposé opposées (feuilles) orbiculaire Orbiculaire ordre Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Structure particulière et localisée du bois, qui est la trace de l’insertion d’une branche englobée dans le tronc au cours de l’accroissement en diamètre de l’arbre, le nombre des couches de bois qui forment le nœud s’accroissant d’année en année. Un noeud vivant est formé par une branche qui reste vivante et continue de croître en même temps que le bois ; un noeud mort résulte de l’insertion d’une branche morte par élagage naturel; lorsque la cicatrisation s’est mal faite, le bois a pu être altéré par l’envahissement de champignons ; dans ce cas, il y a formation d’un noeud pourri ou mauvais noeud. Enfin, on appelle noeud recouvert, un nœud complètement inclus dans la masse du bois, la branche qui lui a donné naissance n’étant pas sortie à l’extérieur du tronc. Les noeuds sont considérés comme des défauts pour l’exploitation du bois. Ensemble des lois qui règlent la dénomination des plantes. Du latin nomen : nom, et calare appeler. On dit, aussi taxonomie ou taxinomie. La nomenclature actuellement en usage est la nomenclature binominale qui fut instituée par Linné et dans laquelle chaque espèce est désignée par deux noms latins, le premier étant celui du genre, le second celui de l’espèce. Se dit d’arbuste à fleurs ou fruitiers qui ne produisent des fleurs et des fruits qu’une fois par an. C’est le contraire de « remontant ». Couche interne et lignifiée du péricarpe, contenant une amande, la graine, dans les drupes, alors que le pépin est la graine elle-même. Ne vient pas de noix, mais de nodellus, diminutif du latin nodus : nœud. Plus long que large et arrondi aux deux extrémités. Beaucoup plus long que large (dont la largeur représente en moyenne le tiers de la longueur) et arrondi aux deux extrémités. Ex. : feuilles de laurier-cerise, de troène, de néflier, folioles de Choisya ternata. Ovale avec la plus grande largeur en haut. De forme ovale, mais plus large au sommet qu’à la base. Ex. : feuilles de la busserole. Voir À sommet arrondi, non aigu, à propos de la feuille. A sommet arrondi. Se dit d’une plante utilisée en pharmacie ou en herboristerie. D’officine : boutique, désignant en particulier les boutiques des apothicaires. Synonyme de bulbe (Tige raccourcie en plateau charnu et portant des écailles également charnues) Inflorescence constituée par des fleurs dont les pédoncules partent d'un même point de la tige et rayonnent pour leur faire prendre, dans leur ensemble, une disposition plane ou plus ou moins convexe Inflorescence en forme de parasol dans laquelle les pédicelles, partant tous d’un même point de l’axe principal, rayonnent de telle façon que les fleurs se trouvent toutes à peu près au même niveau. Ex. : fleurs de cornouiller mâle, de sureau noir, des viornes. Du latin umbella : ombrelle.. Petite ombelle faisant partie d'une ombelle composée Dans les Pyrénées, on désigne ainsi le versant des montagnes qui se trouve à l’ombre ; on dit aussi le bac. Équivalent de l’ubac. Sinueux, en parlant des bords de la feuille. Couvercle recouvrant totalement ou partiellement l'ascidie fermé à l'état jeune ouvert ensuite et non doué de mouvement. Des feuilles opposées sont placées l'une en face de l'autre, à la même hauteur, sur la tige Insérées deux à deux, face à face sur le même rameau. S’oppose à alternes. Ex. : feuilles de frêne, d’érable. Organe dont la surface plane est de forme circulaire. Du latin orbicularis, de orbis : cercle. Arrondi selon une forme se rapprochant de celle du cercle. Division du règne végétal qui regroupe un certain nombre de familles; l’ordre, en taxonomie, est marqué par le suffixe ales ajouté au nom d’un genre. Ex. : les Fagales, comprenant les Fagacées (hêtres, châtaigniers et chênes), les Bétulacées (bouleaux et aulnes) et les Corylacées (noisetiers, charmes et charmes houblons). oseraie Osmose Osmotique ovaire Ovaire ovaire ovale Ovoïde ovule ovule Palais Lieu planté d’osiers, c’est-à-dire des espèces de saules (saule pourpre, saule viminal, saule à trois étamines) dont les jeunes pousses flexibles sont utilisées pour la vannerie. Les oseraies sont établies dans un terrain humide, pouvant même être submergé en hiver. On en rencontre sur-tout dans l’est de la France. Déplacement de deux liquides (en général de concentration différente) qui s'opère au travers d'une paroi semi-perméable. Relatif au phénomène de l'osmose. Partie inférieure du pistil dans laquelle sont contenus les ovules Partie du pistil qui contient les graines en formation (ovules). Partie inférieure et souvent renflée du pistil; contenant les ovules. C’est de la transformation de l’ovaire après fécondation que résulte le fruit Oui a la forme d’un oeuf, plus large à la base qu’au sommet. D'une forme proche de l'ovale. Petit corps pluricellulaire contenu dans l'ovaire. Après fécondation, il donne la graine Petit corps enfermé dans l’ovaire et contenant l'oeuf qui deviendra l’embryon de la plante. Les ovules fécondés deviennent les graines, à l’intérieur du fruit chez les Angiospermes. Renflement fermant plus ou moins la gorge de quelques corolles irrégulières. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 23 /33 Lexique Botanique Termes panicule Panicule papillonnacée parasite parthénocarpie Pédicelle pédicelles pédoncule Pédoncule Pelté penné Penné Périanthe péricarpe péricarpe Péristome Perlite persistant pétiole Pétiole pH Phanérogames photosynthèse Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Panicule : inflorescence rameuse à silhouette pyramidale dont la longueur des rameaux décroît régulièrement vers le haut. Inflorescence d’une inflorescence : marronniers, figuiers Inflorescence dans laquelle les axes secondaires vont en décroissant de la base au sommet. Une corolle papilionacée est composée d'un étendard de deux ailes et d'une carène Les plantes parasites sont dépourvues de chlorophylle et se nourrissent aux dépens des hôtes sur lesquels elles vivent C’est le développement d’un fruit sans fécondation, la formation du fruit sans graine - Ex. la banane, l’orange et le raisin sans pépins Petite tige portant une fleur ou plus généralement un organe. on les retrouve dans les fleurs composées, petite tige d’une inflorescence Dernier article de la tige, terminé par une fleur ou un fruit Tige primaire ou axe de la hampe florale. Caractérise un limbe orbiculaire dont le pétiole s'insère en un point situé à la surface de la face inférieure. Une feuille pennée est une feuille composée dont les folioles, disposées de chaque côté de l'axe, simulent les barbes d'une plume Disposé de chaque côté d'un axe comme les barbes d'une plume. Ensemble des sépales et des pétales constituant respectivement le calice et la corolle. Paroi du fruit. Résulte de la transformation de la paroi de l'ovaire ; il est simple (noisette), à deux couches (baie) ou à trois couches (drupe). le péricarpe : c’est la paroi du fruit, il résulte de la transformation de la paroi de l’ovaire ; il est simple (noisette), à 2 couches (baies), à 3 couches (drupes) Sorte de couronne située au sommet de l'ascidie des Nepenthes recourbée vers le bas de chaque côté et formée d'anneaux prolongés à l'intérieur par une pointe acérée. Silicate naturel en particules. C'est une roche volcanique vitreuse et riche en eau utilisée pour alléger les mélanges tourbeux. Une plante persistante est une plante toujours verte dont les feuilles vivent plusieurs années Partie rétrécie de la feuille en forme de queue, par laquelle elle tient à la tige Partie inférieure de la feuille qui relie le limbe à la tige. Indice de la concentration des ions d'hydrogène contenus dans une solution. Au-dessus de pH 7 la solution est alcaline; au-dessous elle est acide. Plantes à fleurs dont les organes reproducteurs sont apparents. Ensemble des réactions photochimiques par lesquelles la plante exposée à la lumière synthétise des sucres à partir du di-oxide de carbone et rejette de l’oxygène Phyllode phyllogénie phyllotaxie Phytothérapie Piliforme pintamère pistil Pistil Plant ou Plantule pollen pollinie polymère Polypode Propagule Prostré Protozoaire Pubescent Putrivore Quadrifide Pétiole qui s'aplatit et forme une lame qui remplace le limbe de la feuille dans ses fonctions physiologiques. Etapes successives qui marquent l'histoire évolutive d'une ligne d'être vivant étude de la disposition des feuilles Traitement des maladies par les plantes. En forme de poil. 5 pétales, 5 sépales, cette organisation s’appelle une mérie Organe femelle des Angiospermes formé d'un ou de plusieurs carpelles. Il se compose de l'ovaire, du style'et du stigmate, le style est parfois absent Organe femelle de la fleur comportant l'ovaire le style et le stigmate. Jeune plante destinée à être replantée. Corpuscules nés dans les anthères, fécondants Amas de grains de pollen soudés en masses plus ou moins compactes, que les insectes pollinisateurs transportent Fougère des vieux murs du genre Polypodium. On utilise le chevelu des racines de cette plante débarrassé des rhizomes pour certains composts. Petite feuille épaisse qui pousse au sommet des tiges et permet la propagation de la plante en formant une sorte de bouture naturelle. Les droséras pygmées utilisent largement ce procédé leurs propagules sont souvent appelées gemmes. Couché sur le sol. Etre unicellulaire à noyau distinct sans chlorophylle souvent muni d'une bouche. Couvert de poils fins et courts. Qui se nourrit de substances en décomposition. Qui a quatre divisions. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 24 /33 Lexique Botanique Termes Quercetum rabattre rabattre race Racème rachis rachis racine racine racine-2 Radical radicelles radicule radicule rafraîchir rameau ramée rameux ramille ramure Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Ce mot latin désigne la chênaie dans le langage écologique international. Le Quercetum ilicis la chênaie de chênes verts (Quercus i1ex) constitue une association typique de la zone de végétation méditerranéenne; il peut atteindre de 900 à 1000 m dans les Pyrénées-Orientales et les Cévennes, 600 m dans les AlpesMaritimes, mais ne dépasse pas 160 m dans la vallée du Rhône. Accompagnant le chêne vert, les espèces ligneuses les pins caractéristiques sont: le chèvrefeuille à feuilles persistantes (Lonicera implexa), le fragon (Ruscus aculeatus), le filaria à feuilles étroites (Phlllyrea angustifolia), la viorne-tin (Viburnum tinus), l’asparagus à feuilles piquantes (Asparagus; acutifolius), le nerprun alaterne (Rhamnus alaternus), le daphné garou (Daphné gnidium), le jasmin Jasminum fruiticans), la clématite flammule (Clematis flammula), la salsepareille (Smilax aspera). Couper très court l’ensemble des tiges d’une plante à quelques centimètres du sol ou un peu plus afin de stimuler la production de nouvelles branches jeunes, de « rajeunir » une plante. Supprimer les branches ou les rameaux d’un arbre ou d’un arbuste, dans le but de provoquer le développement de pousses nouvelles. Variété géographique d’une espèce donnée. Plus ou moins éloignées géographiquement les unes des autres, les races diffèrent entre elles par des particularités morphologiques et de croissance, résultant de l’adaptation au climat et au sol. Ex. races de Haguenau et d’Auvergne du pin sylvestre ; races atlantiques, méditerranéenne et de Corte du pin maritime. Inflorescence en forme de grappe. Le rachis : axe supportant des pièces de part et d’autres, désigne le prolongement du pétiole d’une feuille composée, supporte les folioles. ex : le rachis d’une feuille imparipennée En botanique, on désigne sous ce nom les axes constituants d’un ensemble foliaire, le rachis du premier ordre est l’axe principal, porté par le rameau ; c’est, dans une feuille composée, l’équivalent du pétiole ; il se divise en rachis d’ordre inférieur qui portent les folioles. Du grec rakhis : axe. Organe de la plante en général souterrain, dépourvu de feuilles, fixant la plante au sol et qui sert à l'absorption de l'eau et des matières solubles Organe souterrain de la plante, dont le rôle est de la fixer au sol et d’absorber l’eau et les sels minéraux qui y sont contenus et formeront la sève brute. Née du développement de la radicule embryonnaire, la racine fait partie de l’axe de la plante qu’elle continue sous terre. Elle se termine par la coiffe, sorte d’étui en doigt de gant qui protège le méristème, c’est-à-dire la zone de croissance ; à quelques millimètres au-dessus de la coiffe s’étend sur quelques centimètres la région pilifère, d’où s’échappent les poils absorbants ; au-dessus de cette zone, la racine est brunâtre et plus ou moins rugueuse. Bientôt, elle émet des racines secondaires, les radicelles qui, à leur tour, émettront des racines tertiaires, et ainsi de suite. L’ensemble constitue le système radiculaire, dont la racine principale est le pivot.Par ailleurs, des racines latérales peuvent se développer à la surface des tiges, ou même des feuilles ; elles apparaissent soit au niveau des noeuds, soit sur le trajet des entre-noeuds, dans ce cas on les appelle racines adventives. Ex. les racines-crampons du lierre. C’est cette propriété de la tige, ou de fragment de la tige, émettre des racines quand elle est en contact avec le sol qui est a l’origine du bouturage et du marcottage. Du latin de basse époque radicina dérivé de radixradicis : la racine. Qui croît à partir de la racine. Feuille radicale. Les plus fines divisions du système souterrain des végétaux, provenant des ramifications multiples de la racine principale. Très denses chez certaines espèces, elles Forment ce que les jardiniers appellent le « chevelu ». première racine d’un végétal, élaborée par l’embryon au début de la germination de la graine Partie de la plantule qui se transformera en racine. Lorsque l'on coupe une branche à la scie égoïne, la plaie n'est pas lisse : la scie à tendance à déchirer le bois. Le rafraîchissement d'une coupe consiste à lisser la plaie afin d'assurer une bonne cicatrisation. Pour des jeunes plants, cela signifie que l'on recoupe un peu les feuilles et les racines. Petite branche, division d’une branche. Chez les arbres; on distingue des rameaux longs aux entre-nœuds développés, et où les feuilles sont insérées en disposition espacée, et les rameaux courts dont les entrenœuds ne se développent pas et sur lesquels les feuilles sont rassemblées en faisceaux et ont souvent une forme différente de celles des rameaux longs. Chez le mélèze par exemple, les rameaux longs, effilés, sont souvent pendants, tandis que les rameaux courts sont tuberculeux et terminés par une rosette de feuilles. Chez les peupliers, les feuilles des rameaux longs et celles des rameaux courts ont souvent des formes propres. Enfin, dans certaines espèces, le cyprès chauve par exemple, les rameaux courts sont caducs et tombent en même temps que les feuilles. Du latin populaire ramellus, diminutif de ramus : branche, rameau. Branches d’arbres coupées avec leurs feuilles vertes, que l’on donne au bétail ; également branches entrelacées formant un couvert. Qui est divisé en rameaux, en parlant d’une branche ; qui porte beaucoup de rameaux. On dit aussi ramifié. Ex. :le romarin est un arbuste très rameux. Petit rameau ; dernières divisions de la ramification. Ensemble des branches et des rameaux d’un arbre. Également, pousse de l’année chez les Conifères ; n’est pas synonyme de ramille. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 25 /33 Lexique Botanique Termes rayons médullaires Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins files de cellules qui rayonnent à partir du parenchyme axial de l'arbre ou moelle dont elle sont des expansions vers le péricycle du cylindre central et qui séparent les faisceaux libéroligneux Lorsque ces rayons comportent un assez grand nombre de cellules ils sont visible à l'oeil nu et forment ce qu'on appelle les mailles ou maillures on les distinguent tres bien dans le bois du hêtre où ils forment des lignes et des taches lenticulaires et dans celui de chêne où ils apparaissent comme des surfaces lisse et brillantes Du latin medulla moelle réalisable exploitable en langage forestier reboisement Semis ou plantation d’arbres sur un terrain nu. On suppose, en effet, qu’en France, tout terrain a été boisé autrefois. Le reboisement, outre les possibilités d’exploitation qu’il fournit, Constitue un des meilleurs moyens de modifier le régime des eaux et d’améliorer le climat; il est particulièrement utile en montagne, où il per-met de régulariser le cours des eaux et de retenir les sols. recépage Opération qui consiste à tailler sévèrement un arbuste assez près de sa base afin de le rajeunir réceptacle Sommet du pédoncule plus ou moins élargi et parfois charnu réceptacle Extrémité élargie du pédoncule d’une fleur, sur laquelle s’insèrent les différentes pièces florales sépales, pétales, étamines et, habituellement, le ou les carpelles de l’ovaire. Du latin receptaculum de receptare : reprendre, recevoir. réceptacle floral c’est la continuation du pédoncule où sont réunis pétales et sépales récurvé Recourbé, avec la concavité tournée vers l’extérieur. Ex. : la flèche du cyprès de Lawson est toujours récurvée réfléchi Recourbé en sens inverse du sens normal. Ex. feuilles de certaines bruyères. régénération Remplacement d’un peuplement par un autre ; la régénération peut être soit naturelle, dans ce cas il s’agit de la germination sur place des graines tombées des arbres eux-mêmes, soit artificielle, par semis ou plantation. régime En sylviculture, méthode d’exploitation d’une forêt; il existe trois régimes : celui de la futaie, celui du taillis et celui du taillis sous futaie. A l’intérieur de ces régimes, on distingue différents modes de traitement. Du latin regimen gouvernement. rejet jeune pousse prenant naissance de bourgeons provenons ou dormants, sur la souche, le tronc ou les branches d’un végétal ligneux; c’est ce qui se produit quand on coupe une branche ou le tronc d’un arbre, les Conifères exceptés ; dans ce cas, on dit qu’il y a rejet de souche. Cette faculté naturelle de te génération a une grande importance en sylviculture, en particulier dans la formation des taillis. relique Espèce occupant une aire isolée, d’étendue souvent restreinte, ultime témoin d’une beaucoup pus grande extension antérieure. Ginkgo biloba, le metaséquoia, les séquoias sont des espèces reliques. remontant Se dit d’un arbuste à fleurs ou d’un arbuste fruitier qui produit des fleurs et des fruits deux fois dans l’année, au printemps, puis en fin d’été. Certaines rosiers dits remontants produisent même sans discontinuer de la fin juillet aux gelées avec une floraison abondante en mai-juin et un arrêt de la floraison en début d’été. C’est le contraire de « non remontant remontant Qui fleurit de nouveau après la saison. réniforme Qui a la forme d’un rein. Ex. : les feuilles de l’arbre de Judée. Réniforme En forme de rein. repeuplement Reconstitution d’un massif forestier. Semis ou plantation de complément dans un peuplement trop clair ou trop vieux, ou de remplacement dans le cas de substitutions d’essences. Repiquage Opération qui consiste à remettre en terre en les espaçant des petites plantules qui poussaient trop serrées. reprise Enracinement d’une bouture ou d’une marcotte; ré enracinement d’un arbre après transplantation. réserve Zone préservée en vue de la conservation des espèces animales et végétales qui s’y trouvent et de leur biologique étude. réserves Sections d’une forêt laissées en dehors des exploitations régulières, à des fins scientifiques ou esthétiques ; artistiques elles comprennent des exemplaires remarquables par leur puissance et leur âge ; on dit aussi séries artistiques. Parmi les plus connues, on peut signaler celles des Beaux Monts à Compiegne, des Cascades à Rambouillet, de la crêt de Fontainebleau, du Clos en forêt de Bercé (Sarthe), de la forêt de Reno (Orne), des Artistes à Gérardmer (Vosges), du haras du Pin (Orne). Certaines petites forêts sont classées réserves dans leur totalité : la Sainte-Baume dans le Var, la forêt de l’île Sainte-Marguerite et de l’île de Port-Cros dans les Alpes-Maritimes. résines Résineux Corps chimiquement très complexes provenant d’une oxydation profonde des substances terpéniques, renfermées dans les huiles essentielles, qui constituent des inclusions para plasmiques, sous forme de gouttelettes, dans le cytoplasme de certains végétaux, en particulier des Conifères (d’où le nom de Résineux sous lequel on les désigne ordinairement). La résine se concentre dans les canaux résinifères, disséminés à l’intérieur du bois, au milieu des fibres et dirigés comme elles. Les baumes sont des résines odorantes, dans la composition desquelles entrent des esters cinnamique et benzoïque. Chez certaines espèces de Conifères, la résine est l’objet d’une exploitation industrielle, le gemmage. On désigne ainsi les Conifères (Gymnospermes) dont l’une des particularités est de sécréter des résines, par opposition aux feuillus. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 26 /33 Lexique Botanique Termes résistant réticulé révoluté rhizome Rhizome rhomboïdal Rhomboïdal rhytidome ronce rosette Rosette Roténone Rubéfiant rudéral rustique samare samare sapinière saulaie saxicole ou saxatile scabre Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Un bois est dit résistant lorsqu’il supporte sans se rompre de fortes pressions la résistance à 1a flexion est particulièrement importante pour le bois employé à la construction; quand la rupture à la flexion survient rapidement, sans forte incurvation, le bois est dit cassant ou raide ; quand elle est précédée d’une lente et progressive déformation, il est dit flexible ou tenace. Le bois des Résineux est généralement raide et peu déformable; celui du Frêne, par exemple, est flexible et peut se cintrer Dont les nervures s’entrecroisent, de manière à former une sorte de réseau du latin reticulum filet à petites mailles. Dont les bords sont enroulés en dehors et en dessous. Du latin revolatus : qui revient en arrière. Tige souterraine de certaines plantes vivaces Tige souterraine ou affleurante généralement horizontale émettant des racines et des tiges. En forme de rhombe ou de losange. Ex. : feuilles de certains bouleaux. En forme de losange Ensemble des tissus morts de l’écorce, qui se crevassent profondément ou qui se détachent. Du grec rhuidama, état de ce qui est ridé. Ex. les bouleaux surtout le bouleau verruqueux, quand ils atteignent un certain âge, ont un rhytidome épais noircissant et très crevassé à la base du tronc. Bois provenant de la souche des arbres, ou forme à la naissance des branches, et présen-tant des éléments irrégulièrement enchevêtrés ; les ronces sont très utilisées dans le placarp~e, à cause de leurs colorations diverses et de leurs dessins bizarres et variés. Feuilles étalées régulièrement à la base de la tige Ensemble de feuilles radicales formant un cercle. Substance insecticide provenant de la racine d'une légumineuse d'Asie tropicale. Qui produit une rougeur à la surface de la peau. Une plante rudérale pousse sur les décombres ou les détritus, généralement non loin des habitations On dit qu’une essence est rustique quand elle résiste bien aux intempéries, en particulier aux gelées hivernales et aux pelées tardives de printemps, ce qui rend sa culture aisée. Du latin rusticus : campagnard. Une samare est un fruit sec indéhiscent dont les parois se prolongent, ce qui facilitent leur dispersion. Ex. Samares du frêne, de l’orme Fruit sec, indéhiscent, contenant une ou deux graines dont le péricarpe est aminci en forme d’aile membraneuse. Ex. : les érables. Forêt de sapins, caractéristique surtout de la moyenne montagne. La chaîne des Vosges et celle du jura renferment près des trois cinquièmes des sapinières françaises ; les sapins prédominants s’y trouvent souvent en mélange avec le hêtre et l’épicéa. En langage écologique international, on dit abientum d'Abies : sapin) et, pour les sapinières mélangées, Abieto-Picetum (de Picea : épicéa) et Abieto-Fagetum (de Fagus . hêtre). Lieu planté de saules : on dit aussi saussaie ou saussaie. Qui croît sur les rochers. Qui est très rude au toucher par suite de la présence de petits tubercules ou de poils très durs, par exemple les feuilles de l’orme champêtre. Du latin scaber, même sens. schizocarpe schlittage scion sclérophylle secondaires (formations) section sélection semi persistantes semis C’est un fruit à plusieurs loges contenant une graine. Chacune se sépare à maturité en autant d’akènes, chaque élément est un méricarpe. Ex. tétrakènes des menthes, disamare des érables, diakène de la carotte Dans les Vosges et en Forêt Noire, transport du bois par traîneaux descendant les pentes sur des voies de rondins. De l’allemand Schlitten : traîneau. jeune pousse de l’année, rejeton tendre et flexible d’un arbre ; développement d’un bourgeon qui deviendra un rameau. Proviendrait du francique kith . rejeton. Essence à feuilles assez coriaces, persistant plusieurs années. Du grec skleros : dur, et phullon feuille. Ex. : le houx est une espèce sclérophylle. Tissus conducteurs et de soutien qui s’établissent à partir des tissus primaires originels et qui assurent à la plante une croissance plus grande, Par épaississement des racines et des tiges, une circulation plus complexe par suite du développement des tissus conducteurs, enfin une résistance accrue, certains de ces tissus étant fortement lignifiées, ainsi qu’une meilleure protection, grâce à la production d’une couche superficielle de liège plus ou moins épaisse, qui est isolante et se renouvelle constamment.Les formations secondaires sont dues au fonctionnement des méristèmes secondaires, les assises génératrices ou cambiums. Ce sont elles qui font de l’arbre un végétal érigé, susceptible d'atteindre une très grande taille et un très grand âge, Voir sous-genre. En culture, opération qui consiste à ne conserver, dans une génération de plantes, que le ou les individus qui présentent les caractères que l’on recherche, en vue de leur reproduction et de leur amélioration progressive. Feuilles qui sont soit persistantes, soit caduques, suivant le climat. Dans le vocabulaire forestier, premier stade du développement d’une futaie, précédant celui du fourré. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 27 /33 Lexique Botanique Termes semper virens sempervirens sépales Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins On désigne souvent de ces deux mots latins, qui signifient: toujours vert, toujours verdoyant les essences à feuilles vertes et persistantes. toujours vert Parties ou divisions du calice. Les sépales sont presque toujours verts, mais ils peuvent être aussi colorés et ressembler à des pétales, jouant alors leur rôle dans les fleurs qui en sont dépourvues (on les appelle pétales sépaloïdes). Mot formé arbitrairement de la première syllabe du verbe séparer et de la terminaison de pétale. sépaloïde serré serreté serrulé sessile Sessile sessile Sétiforme sève Qui a l’aspect d’un sépale Se dit, par exemple, des pétales qui ont la même couleur verdâtre que le calice. Bordé de dents aigués, dirigées vers le sommet, comme dans une scie, en parlant de la feuille. Du latin serra : scie. Diminutif de serré; on dit aussi serrulé. Diminutif de serré ; à dents très petites et aigués. Dépourvu de support (feuille sans pétiole, fleur sans pédoncule, anthère sans filet) Caractère d'une feuille d'une fleur ou d'un organe dépourvu de tige et fixé directement. Se dit de tout organe inséré directement sur l’axe : feuilles dépourvues de pétiole, fleur ou fruit sans pédoncule. Du latin sessilis, de sessus, participe passé du verbe sedere : être assis. Ex. les feuilles du chêne pédonculé, les fleurs et les glands du chêne rouvre sont sessiles. Qui a la forme d'une soie. Substance liquide complexe qui circule dans les tissus des plantes et en assure la nutrition. Les racines puisent dans le sol, par endosmose au moyen de leurs poils absorbants, l’eau contenant en solution différents sels minéraux ; cette sève brute ou sève ascendante, aqueuse et donc très fluide, monte des racines aux feuilles à travers les vaisseaux ligneux situés à l’intérieur du bois , en cours de route, elle s’épaissit progressivement, en dissolvant une partie des substances de réserve. L’ascension de la sève brute s’explique par l’absorption endosmotique de l’eau du sol, la capillarité, et surtout par la transpiration que subissent les feuilles Parvenue, grâce aux nervures, dans le limbe de celles-ci, La sève se charge des substances organiques glucides, proues, acides organiques, résultant de la fonction chlorophyllienne (voir photo-synthèse) et, par ailleurs, subit, en parcourant la portion corticale des nervures, une perte d’eau sensible du fait de la transpiration foliaire. sève (suite) Devenue alors sève élaborée ou sève descendante, beaucoup plus visqueuse, elle redescend par les tubes criblés du liber. Sur son trajet, la sève répand dans tout le végétal les substances qu’elle véhicule et qui servent d’aliments aux cellules. Du latin sapa : vin cuit. silique Une silique est un fruit sec déhiscent, composé de 2 carpelles dont la cavité d’abord unique est tardivement divisé en deux par une fausse cloison. Ex. giroflée, chou .Fruit sec déhiscent à deux loges provenant de deux carpelles. Il renferme plusieurs graines appliquées contre une cloison membraneuse ; il est au moins quatre fois plus long que large simple Se dit d’une feuille qui n’est pas composée, ou d’une fleur normale, par opposition à une fleur double. sinué Découpé par des sinus peu profonds et arrondis. sinus Échancrure plus ou moins profonde séparant deux lobes ; du latin sinus : cavité. sociale Une espèce d’arbres est dite sociale quand elle peut former des peuplements denses où elle domine. Essence sociale s’oppose à essence disséminée. Le chêne rouvre, le hêtre, le sapin sont des essences sociales. sommière Ou laie sommière. Laie de 4 m de large, en forêt, deux groupes de parcelles. De sommier, au sens de principal. souche Partie inférieure du tronc d’un arbre gui reste enracinée dans le sol quand l’arbre a été coupé ; elle peut être elle-même arrachée du sol avec ses racines. Chez la plupart de nos essences feuillues, mais non chez les Conifères, la souche se régénère d’elle-même en produisant des rejets. Du mot gaulois hypothétique tsukka, même sens, attesté par l’allemand Stock. soulane Dans les Pyrénées, on désigne ainsi le versant ensoleillé des montagnes, nommé endroit en Savoie et adret en Provence. sous étage Voir étage. sous-arbrisseau Végétal de petites dimensions, à souche ligneuse, sur laquelle se développent chaque année des rameaux herbacés. Ex. . le thym, la lavande. sous-bois Végétation ligneuse buissonnante qui couvre le sol et ne fait pas partie du peuplement principal. Le sousbois se situe sous le sous étage. Sous-espèce Subdivision de l'espèce formant un nombre d'individus qui occupent à l'intérieur de l'espèce leur propre aire de répartition et qui possèdent un nombre de caractères communs par lesquels ils se distinguent des sujets typiques de l'espèce. Abréviation : ssp. sous-espèce Subdivision de l’espèce fondée sur des caractères secondaires , une même sous-espèce peut comprendre plusieurs races, plusieurs variétés. Dans la nomenclature, on emploie l’abréviation ssp. Ex. : Pinus montana possède deux sous-espèces très différentes d’aspect . Pinus montana ssp uncinata, le pin à crochets, qui est un grand arbre atteignant 25 m de haut, et Pinus momana ssp mugus, le pin tango, qui est un arbrisseau de 1,50 m de haut, formant des fourrés denses. sous-frutescent Voir suffrutescent. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 28 /33 Lexique Botanique Termes sous-genre ou sous-section soyeux spadice spadice spathe spathe Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Subdivision du genre. Le nom du sous-genre s’écrit avec une initiale majuscule et se place entre parenthèses entre le nom du genre et celui de l’espèce. Ex. Prunus (Cerasus) avium, le merisier. Couvert de poils fins et courts, doux comme de la soie. Epi de fleurs sessiles sur un axe épais ou charnu. Inflorescence en épi ou en panicule des Palmiers, dont les fleurs naissent enveloppées d’une grande bractée, la spathe. Du latin spadix, même sens, du grec spaô : j’arrache, car on arrachait toute l’inflorescence en cueillant les dattes. Bractée enveloppant ou soutenant une fleur ou une inflorescence Grande bractée, plus ou moins charnue, membraneuse ou ligneuse et persistante, qui enveloppe les fleurs dans le spadice chez les Palmiers. Du grec spation : petite spatule. En forme de spatule élargi au sommet atténué en bas. Spatulé Spermatophytes une des grandes divisions du règne végétal, comprenant les plantes les plus évoluées, dont la reproduction s’effectue par fécondation de l’ovule, ce qui amène la formation d’une graine. Spermatophytes ou Spermaphytes sont pratiquement synonymes de Phanérogames. Les Spermatophytes comprennent deux grands groupes : les Gymnospermes et les Angio-spermes. Du grec sperma-spermatos : graine, et phuton: plante. Sphagnum Sphaigne Mousse calcifuge de sites humides. spiciforme en forme d'épi; employé en parlant des inflorescences. Du latin spicum : épi. Spiciforme Presque en forme d'épi. spinescent qui porte des épines faibles et peu piquantes. Du latin spinesco : se couvrir d’épines. spontanée Se dit d’une espèce qui croît naturellement à l’état sauvage dans une région donnée, son aire s’emploie par opposition à cultivée. Voir sub-spontanée. Du latin de basse époque spontaneus, formé à partir de l’ablatif sponte : de son propre mouvement sport Variation brusque, sans cause apparente ; cultivar obtenu par mutation ou sélection de bourgeons ; ordinairement, un sport ne peut se multiplier que par voie végétative, c’est-à-dire non sexuée (bouturage, marcottage, greffage ou division de touffes). Mot emprunté a l’anglais, mais provenant de l’ancien français desport, du verbe se déporter. squamiforme En forme d’écaille. Du latin squama : écaille. Ex. les feuilles des thuyas, des chamaecyparis. ssp Subdivision de l'espèce formant un nombre d'individus qui occupent à l'intérieur de l'espèce leur propre aire de répartition et qui possèdent un nombre de caractères communs par lesquels ils se distinguent des sujets typiques de l'espèce. Abréviation : ssp. staminé Qui possède des étamines. Du latin stamen-staminis étamine. Une fleur staminée est donc une fleur mâle. staminifère Qui possède uniquement des étamines. Ex. . les chatons mâles du saule cendré. staminode Étamine rudimentaire, stérile par suite de l’avortement des anthères ; les staminodes sont par fois grands et pétaloïdes, cette particularité est souvent mise a profit afin de multiplier les pétales dans les fleurs doubles. station En botanique, type de milieu écologique où vit une espèce donnée ; synonyme d’habitat. On dit maintenant plutôt biotope. La station est définie par ses conditions propres de climat et de sol. Le territoire compris entre les stations géographiquement extrêmes d’un végétal constitue son aire. stèle Ensemble du système conducteur de la tige, la partie centrale de son axe, limitée vers l'extérieur parle péricycle ; on dit aussi cylindre central. Du grec stele : colonne. stigmate Partie supérieure gluante du pistil sur laquelle se fixent les grains de pollen au moment de la pollinisation Stigmate Partie supérieure du pistil qui reçoit les grains de pollen lors de la fécondation. stigmate Extrémité supérieure du style, renflée et pourvue de papilles rugueuses, sécrétant souvent un liquide visqueux destiné à retenir au passage les grains de pollen, lors de la fécondation. Du grec, stigma : piqûre. stipe Nom donné par le botaniste français Mirbel aux tiges ou aux troncs des Monocotylédones, lorsqu’ils s’élèvent en colonne et se terminent par un seul bourgeon apical, sans former, par conséquent, de ramifications. C’est le cas, ente-autres, des Palmiers. Du latin stipes : tronc, souche. Stipule Stipules : lames foliacées ressemblant à des feuilles insérées par paire à la base de véritables feuilles ou petite feuille à la base de la feuille, comme un appendice stipules petites appendices foliacés, squamiformes ou épineux, situés à la base du pétiole des feuilles, généralement par paire ; les stipules peuvent être persistantes, ou durer moins longtemps que la feuille ; dans ce cas, elles sont dites caduques. Elles sont bien visibles, par exemple, chez le pêcher et les aubépines , chez le saule à oreillettes, elles sont réniformes et persistantes, ce qui a valu son nom à cette espèce ; chez le robinier, les stipules sont transformées en épines. Du latin stipula : paille, chaume. Stolon Tige grêle naissant de la base d'une plante et qui s'allonge donnant naissance à des feuilles susceptibles de se constituer en individus distincts. stolon Tige grêle naissant à la base de la tige principale et qui, s’allongeant sur le sol, donne des rosettes de feuilles, lesquelles, en s’enracinant, deviennent des individus distincts. Du latin stolo-stolonis : rejeton. stolonifère Qui produit des stolons. Certaines espèces d’arbustes sont stolonifères. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 29 /33 Lexique Botanique Termes stomates Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Les stomates : pores dans l’épiderme de la feuille, permettant les échanges gazeux avec l’atmosphère.Généralement situé sur la partie inférieure de la feuille, sauf pour les plantes aquatiques stomates Orifices microscopiques très nombreux, situés dans l’épiderme de la face inférieure des feuilles par où s’effectue le rejet dans l’atmosphère, sous forme de vapeur, de l’eau en excès provenant de la sève brute. Leur nombre et leur activité sont considérables et essentiels à la vie de l’arbre ; au moyen de ses stomates, un chêne, par exemple, diffuse, au cours de sa période végétative, plus de deux cents fois son propre poids en vapeur d’eau Chaque stomate est constitué de deux cellules contiguës, différentes de celles qui les entourent et entre lesquelles se forme une fente en boutonnière, l’ostiole, qui permet les échanges gazeux entre les tissus internes de la plante et l'air ambiant, et qui peut s’ouvrir ou se fermer suivant l’état d’humidité ou de sécheresse de l’atmosphère. Du grec stoma-stomatos : bouche, Méthode appliquée aux graines qui par une exposition au froid pendant un certain temps permet leur bonne germination. Fruits des Cupressacées ; ils se distinguent des cônes par leur forme globuleuse et leurs écailles en forme de clou. Du grec strobilos : toupie, d’où pomme de pin. Petite colonne portant le stigmate Zone étirée au-dessus de l'ovaire et portant à son sommet les stigmates. Partie du pistil, en forme de goulot, surmontant l’ovaire et portant le stigmate. Les tubes polliniques passent à travers le style pour atteindre les ovules. Voir étages de végétation. Synonyme de liège. Qui est de la nature du liège. Du latin cuber liège. Ex. : les crêtes subéreuses que portent parfois les rameaux de l’orme champêtre. Presque globuleux, en parlant des fruits, par exemple. Se dit des feuilles qui sont presque opposées, ou qui paraissent opposées. Ex. : les feuilles du saule pourpre, du nerprun purgatif. Presque sessile, Stratification strobiles style Style style subalpin suber subéreux subglobuleux subopposé subsessile subspontané suffrutescent sycone sylviculture syncarpe systématique Systématique systématique taille taillis Presque spontané ; se dit d’une espèce végétale introduite par l’homme elle n’est donc pas spontanée, mais le plus souvent depuis fort longtemps, de telle sorte qu’elle s’est adaptée à ses nouvelles conditions de vie, se régénérant et croissant comme un végétal spontané. Le mot est a peu près synonyme de naturalisé. Un grand nombre d’essences qu’on croit indigènes sont souvent subspontanées, tels, par exemple, le châtaignier, le noyer, le robinier. Relatif à des sous-arbrisseaux ; qui ressemble à des sous-arbrisseaux. On dit aussi sous-frutescent. De sous, et du latin frtetex-fruticis : arbrisseau. Ex. : les bruyères. On désigne ainsi en botanique la figue qui constitue un type très particulier de fleur-fruit. Du grec sukon : figue. Science qui a pour objet la culture et l’entretien des bois ; ensemble des soins donnés à la forêt. Du latin sylva : forêt, et culmra : culture. Fruit composé de petites drupes ou drupéoles agglomérées. Chez le framboisier, l’union des drupéoles est assez intime pour que la framboise se détache d’une seule pièce. Chez les ronces, le sommet du pédoncule floral vient avec les drupéoles, quand on cueille les mûres. étude de la diversité du monde vivant, animaux, végétaux, champignons Science qui classe les êtres vivants selon différents critères. La systématique des végétaux se fonde surtout sur les caractères des fleurs et des fruits. Science de la classification ; dite aussi taxonomie. La taille des arbres forestiers constitue l’élagage, mot qui s’applique également à l’opération qu’on fait subir aux arbres d’ornement ou d’alignement, afin de diriger leur croissance ou de leur donner une forme particulière. Lorsque la taille consiste à couper la cime d’un arbre, on l’appelle étêtage. Le mot de taille est, par contre, réservé au traitement qu’on impose, en arbori-culture, aux arbres fruitiers, afin d’obtenir une fructification régulière et abondante, de donner à ces arbres une forme convenant à la situation qu’ils occupent, de maintenir en équilibre les différentes parties de l’arbre, enfin de lui conserver une charpente toujours jeune et susceptible d’engendrer de nouveaux rameaux productifs. La taille s’applique aussi aux arbustes ou arbris-seaux d’une haie, pour conserver à celle-ci la forme qui lui a été imposée et l’empêcher de se dégarnir à la base ; enfin aux arbustes d’ornement, cultivés pour leurs fleurs, afin d’obtenir une floraison plus abondante. Peuplement forestier né de rejets de souche ou de rageons. Il s’agit donc d’un traitement qui suppose, au départ, une coupe à blanc et qui est fondé sur la faculté qu’ont la plupart des Feuillus de nos climats de rejeter de souche, ce qui est le cas des chênes, du châtaignier, du charme, des frênes, des ormes, des érables, des aulnes, des bouleaux et des tilleuls, et d’émettre des drageons, ce qui est le cas, en particulier, du tremble. Par contre, les Résineux, ne possédant pas cette faculté, ne peuvent être traités en taillis. Le taillis diffère de la futaie en ce que, lors des coupes, on n’y réserve pas d’arbres destinés à acquérir toute leur taille. De tailler. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 30 /33 Lexique Botanique Termes taillis sous futaie Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Régime d’exploitation forestière qui consiste à couper périodiquement de 20 à 35 ans rez terre tout le peuplement d’une forêt, à l’exception d’un certain nombre d’arbres réservés, les baliveaux. On dit aussi, dans le même sens, taillis composé. La forêt ainsi traitée contient donc les jeunes tiges, issues de souches anciennes, constituant le taillis et des arbres de réserve qui peuvent être d’âge varié, suivant qu’ils ont été épargnés lors des coupes successives, formant la futaie. Ce traitement a, par conséquent, comme but de réunir l’avantage que présente le taillis de pouvoir être régénéré rapidement et sans frais et celui que présente la futaie de fournir des bois de fortes dimensions. tanin ou tannin taxon Taxon taxonomie taxonomie ou taxinomie tégument Tégument tégument tépale Substance élaborée par les cellules sécrétrices du bois, particulièrement abondante dans le parenchyme des écorces des chênes et du châtaignier, constituant le principe actif du tan, écorce moulue de ces essences utilisée autre-fois pour la préparation des peaux. Le tan végétal a été remplacé de nos jours par des tannants chimiques. Du gaulois tann : chêne, attesté par le breton tans, même sens. Unité de classification (famille, genre, espèce, etc.), occupant un rang défini dans la classification espèce variété écotype. science de la classification des êtres vivants Science de la classification des êtres vivants, synonyme de systématique, mais plus employé aujourd’hui. De taxon (pluriel taxa), désignant une unité de classification (espèce, genre, famille), du grec taxis: mise en ordre. enveloppe protectrice de la graine Enveloppe parfois très dure des graines. Enveloppe de la graine. Les pétales et les sépales sont réunis - Pièce florale, dont on ne peut pas dire s'il s'agit d'un pétale ou d'un sépale Disposé par trois. terné terre de bruyère Terreau provenant de la lente décomposition des feuilles, tiges et racines des bruyères. Considérée comme un humus brut, la terre de bruyère est extrêmement acide. Un certain nombre d’espèces d’arbustes et d’arbrisseaux ont une nette préférence pour la terre de bruyère et ne viennent bien qu’en terrains très acides, par exemple les rhododendrons, les hortensias et les hydrangéas, Skimmia japonica, Piéris japonica Kalmia, etc. terreau On désigne sous ce nom divers amendements résultant de la décomposition de matières végétales. Les testacé têtard terreaux peuvent être produits artificiellement en accumulant en tas assez volumineux et épais feuilles mortes et détritus végétaux, puis en les humidifiant copieusement et en les tassant fortement. Les terreaux sont très utilisés en horticulture du fait qu’ils contiennent une très forte proportion d’humus, ils sont le plus souvent très acides. Les plus courants sont le terreau de feuilles, le terreau de fumier résultant de la décomposition du fumier en une terre noirâtre, le terreau de couche formé généralement de paille, de feuilles et de fumier de cheval. Dur comme une carapace. Du latin testa, dans ce sens : coquille. Arbre qui a été coupé à une faible hauteur au-dessus du sol (voir étêtage), et dont le tronc s’est, de ce fait, épaissi, formant une tête sur laquelle croissent des rejets. Certains arbres se prêtent particulièrement à ce traitement, les saules et les mûriers; par exemple. De tête. tétraploïde thalamus thallophyte thyrse tige tomenteux Tomenteux tonné Tourbière traçantes Dont le noyau cellulaire contient quatre séries de chromosomes comparables, au lieu des deux séries habituelles. Voir diploïde, polyploïde. Les plantes tétraploïdes, qui peuvent être obtenues artificiellement, ont une nette tendance au gigantisme, elles présentent souvent des fleurs plus grandeset plus vivement colorées ; les cultivars tétraploïdes sont de ce fait très employés aujour-d’hui en horticulture. Renflement en mamelon du pédoncule floral, portant les carpelles (dans ce cas, on l’appelle gynophore) et parfois même aussi les étamines il est dit alors androgynophore) : tel est le cas du thalamus chez les magnolias. Du latin thalamus : lit nuptial. Plantes dont la partie végétative est constituée d'un thalle (sorte de lame) par opposition aux cormophytes qui possèdent une véritable tige et des feuilles Panicule dans lequel les pédoncules du milieu sont plus longs que ceux des extrémités. Du grec thyrsos : rameau feuillé porté par Dionysos. Ex. : inflorescences du troène. La tige : appareil végétatif aérien, servant de support des feuilles, des bourgeons, des fleurs et des fruits, responsable du transport de la sève, sève brute (azote), sève élaborée (sucres) ouvert d’un revêtement de poils cotonneux serrés et entremêlés, formant comme un feutre, en parlant des feuilles, des bourgeons, des rameaux. Du latin tomentum : bourre. Ex. : cotoneaster tomenteux, feuilles et rameaux des peupliers blancs (Populus nivea et Populus bolleana). Couvert de poils imitant un duvet. Se dit d’éléments (bractées; fleurs, corolle) soudés à la base. Marécage souvent acide et pauvre en matière organique où se développent habituellement les sphaignes et le plantes carnivores. Se dit des racines qui s’étendent horizontalement sous terre. lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 31 /33 Lexique Botanique Termes trachéides transpiration tribu Trichome trifolié trifoliolée Trigone trilobé tronc tronqué tube staminal tubercule Tubercule tubes criblés tubes polliniques Turion type Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins Éléments conducteurs du bois, particulièrement du bois des Conifères, constitués de cellules allongées, verticales et de très petite taille (quelques millimètres), mortes et vides, qui jouent un rôle conducteur et de soutien. Les trachéides, qui ne possèdent pas de perforations comme les vaisseaux, assurent la circulation de la sève brute ou ascendante, grâce à leurs ponctuations, parties non lignifiées et perméables qui permettent le passage de la sève d’une Trachéide à une autre, verticalement mais aussi transversalement. Du grec trakhéia, adjectif féminin signifiant raboteuse. Chez les végétaux, élimination d’eau à l’état de vapeur paries stomates. Groupe de genres ayant des caractères communs et formant une subdivision de la famille. Ensemble de poils tapissant la surface d'un organe végétal. Formé de trois folioles (feuilles composées), Feuille composée, à trois folioles portées sur un pétiole commun. Ex : espèce Poncirus trifoliata, genre Cytisus À trois angles. Qui présente trois lobes. Tige ligneuse des arbres. voir les feuilles dans un avenir bref Le tube staminal : les étamines sont soudés en forme de tube Tubercule : partie renflée d’une tige ou d’une racine, contenant des réserves et portant des bourgeons caulinaires et racinaires. Ex : la pomme de terre Renflement souterrain de tige contenant des substances de réserve muni d'un oeil ou de plusieurs bourgeons. Vaisseaux parallèles à l’axe de la tige qui, dans le liber, assurent la conduction de la sève élaborée, descendant des feuilles aux racines. Les tubes criblés sont formés d’une file de cellules allongées longitudinalement; ces cellules sont à l’état prémortel, c’est-à-dire que si, contrairement aux cellules du bois, elles n’ont pas perdu leur cytoplasme, elles n’en ont pas moins subi un certain nombre de transformations leur noyau a disparu, leur membrane s’est affinée et leurs parois transversales se sont perforées, ce qui leur permet de communiquer entre elles. Voir polliniques (tubes). Bourgeon de certaines plantes se formant pour résister aux rigueurs de l'hiver et en vue du renouvellement de la plante au printemps. Synonyme: hibernacle. On désigne ainsi l’ensemble des plantes chez lesquelles se trouvent réunies toutes les caractéristiques de l’espèce ; elles sont considérées comme constituant le type de cette espèce, par opposition à celles dont les caractères secondaires varient par rapport au type, et qui en sont considérées comme des variétés. Du grec tupos marque d’un coup, Fuis caractère d’écriture, image et enfin modèle. ubac Ubiquiste unisexué Urcéolé urticant Utricule Vacuole vaine vaisseaux valve valves Variété En montagne, le versant le plus froid, placé à l’ombre, exposé au nord ou a l’est. S’oppose à adret. Ce mot, emprunté aux parlers du Sud-Est (Dauphine, Provence), a été adopté par les géographes. En Savoie, on dit envers, dans les Pyrénées. ombrée ou bac. Du bas latin ubacum, en latin classique opacus : sombre. Caractère d'une plante dont la répartition géographique est très étendue dans le monde. Une fleur unisexuée est une fleur qui ne renferme que des étamines ou qu'un pistil En forme de grelot rond à gorge rétrécie. Un poil urticant a une pointe fragile dont le contenu cause une sensation de brûlure Organe en forme d'outre capable de capturer des proies. Vésicule du protoplasma de la cellule. Se dit d’une graine dont la faculté germinative est nulle. Du latin vanus : vide. Au sens botanique du terme, files de cellules du bois, mortes, à membrane lignifiée, dont la longueur peut varier de quelques centimètres à plusieurs mètres, et qui s’étendent à tout l’organisme végétal. Les vaisseaux conduisent la sève ascendante ou sève brute, la sève élaborée ou descendante étant acheminée, elle, par les tubes criblés du liber. Les parois transversales des cellules des vaisseaux sont perforées, de sorte que celles-ci communiquent entre elles et forment ainsi des tubes continus, assurant le transport vertical de la sève, la circulation latérale s’effectuant par des ponctuations. Suivant la forme qu’acquiert la lignification de leurs membranes, on distingue des vaisseaux ouverts, annelés et spiralés, auxquels on donne souvent le nom de trachées, et des vaisseaux fermés, les trachéides, ne communiquant ente eux que par des ponctuations, dans lesquelles la lignification réduit la zone perméable à de minces plages circulaires. Chez les Conifères, ces éléments conducteurs ont une structure plus complexe ; la paroi, de section quadrangulaire, porte sur ses faces latérales des ponctuations dites alvéolées en raison de leur forme. Partie latérale d'un fruit déhiscent qui s'ouvre à maturité Pièces du péricarpe des fruits déhiscents qui s’ouvrent à maturité. Du latin valva : battant de porte. Plante différente des individus de son espèce par une ou plusieurs caractéristiques de forme ou de couleur. (En abrégé: var.) lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 32 /33 Lexique Botanique Termes variété vasculaire veines velouté velu Vermiculite vernaculaire Vernalisation verticille Verticille verticillé verticillé vésiculeux villosité visqueux Vivace viviparité Viviparité volubile vrille Vrille Vulnéraire xérophile Xylème xylème zoochorie zoogamie zygomorphe zygomorphe zygote Lexique - Vocabulaire de Botanique et Jardins À l’intérieur d’une espèce, groupe de végétaux semblables entre eux, mais qui se distinguent du type de l’espèce tiré certains caractères botaniques secondaires. il existe deux sortes de variétés, celles qui sont spontanées dans la nature, ce sont les variétés propres, au sens botanique du terme, et celles qui apparaissent eu culture, ce sont les cultivars. La variété se désigne en nomenclature par l’abréviation variété suivie du nom latin de celle-ci. Ex. : Pinus laricio var, austriaca, pin noir d’Autriche Pinus laricio var. cebennensis, pin de Salzmann ; Quercus pedunculata var, tardissima, chêne de juin, variété du chêne pédonculé. Muni de vaisseaux formant un système circulatoire continu. Les plantes vasculaires comprennent les Ptéridophytes, ou Cryptogames vasculaires (Fougères), et les Spermatophytes ou Phanérogames. Du latin vasculum : vaisseau. Synonyme de nervures ; s’emploie surtout pour designer les nervures des pétales et des sépales. Revêtu de poils courts et doux au toucher. Ex. les feuilles du frêne velouté, du chêne quercitron. Couvert de poils longs, mous et rapprochés. Voir pubescent, tomenteux. Substance minérale issue de l'altération du mica et de la biotite et entrant dans la composition du milieu de culture de certaines plantes. Qui est indigène, propre à un pays. Le nom vernaculaire est le nom commun dune espèce dans la langue de son pays d’origine. Du latin vernaculus : petit esclave né dans la maison. Méthode appliquée aux graines qui par une exposition au froid pendant un certain temps permet leur bonne germination. Ensemble de trois ou plusieurs feuilles, branches ou fleurs, insérées au même niveau sur la tige Ensemble de pièces disposées en cercle autour d'un axe. Ensemble d’organes de même nature (rameaux, feuilles, sépales, pétales, étamines) disposés par plus de deux circulairement autour d’un axe. Du latin verticillus peson de fuseau, de vertex sommet. Disposé en verticillé. Ex. : branches verticillées de Araucaria imbricata feuilles verticillées des genévriers, du catalpa. Renflé en forme de vessie gonflée. Du latin vesicula, diminutif de vesica : vessie. Ex. : les fruits du baguenaudier, État d’une surface velue. Du latin villosus de villus poil. Se dit d’un organe d’où suinte un liquide de consistance sirupeuse et collante. Ex. : les rameaux de Robinia viscosa. (plante) Qui vit plusieurs années. Phénomène naturel : se féconde sur la plante, germe et pousse à l’état de plantule puis tombe à terre Chez les plantes phénomène de reproduction par bourgeonnement adventif sur les tiges feuilles ou inflorescences. Se dit d’une plante ou d’une tige qui s’enroule d’elle-même autour d’un support. Du latin volubilis : qui tourne aisément. organes filiformes permettant à certaines plantes de s’accrocher. Partie modifiée de la tige ou de la feuille qui s'enroule en spirale et grâce à laquelle certaines plantes grimpantes se fixent sur leur support Filament de dimensions variables particulier aux plantes grimpantes et ayant la faculté de s'enrouler sur un support. Propre à guérir une blessure. Qui se développe bien sous des climats ou dans des sols secs et arides. On dit plante xérophyte ou plante xérophile. Souvent, dans les espèces xérophiles, les feuilles sont protégées par une cuticule épaisse, qui ralentit considérablement la transpiration; tel est le cas de beaucoup d’arbres et d’arbustes méditerranéens : le laurier le chêne vert, le chêne-liège, le myrte. Chez d’autres, l’olivier, les cistes, le romarin, des poils superficiels abondants, qui donnent aux feuilles une couleur grise, limitent la circulation de l’air à la surface des feuilles et, par suite, la transpiration. Enfin, chez les pins, les stomates sont placés dans des puits profonds, ce qui ralentit aussi la transpiration. vaisseaux qui conduisent la sève brute jusqu'aux cellules chlorophylliènes. On désigne sous ce nom le bois primaire, constitué de trachéides ou de vaisseaux ligneux. S’oppose à phloème ou liber primaire. Du grec xylon : bois. transport du pollen par des animaux, des insectes, des oiseaux, des mamifères besoin d'un agent extérieur: des animaux, des insectes, des oiseaux, des mamifères fleur irrégulière par rapport à un axe de symétrie centrale Ce terme s’applique aux fleurs qui sont symétriques par rapport à un plan : s’oppose à actinomorphe, qui désigne les fleurs à symétrie rayonnante. Du grec zygos : couple, et morphé forme. embryon lexique-vocabulaire-botanique1.xls Vocabulaire - Botanique - jardins 33 /33