Problematique de la methodologie dans les science economique
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Problematique de la methodologie dans les science economique
PROBLEMATIQUE DE LA METHODOLIGIE DANS LES SCIENCES ECONOMIQUES INTRODUCTION A, l’origine le terme économique politique est employé pour designer la discipline qui a pour objet l’études des questions économiques1. D Ricardo, JB, Say, Walras, et bien d’autres utilisent cette expression. Cette appellation a été critiquée par les économistes libéraux. La publication du livre, de L.Robbins, Essai sur la nature de la science économique manque un tournant en faveur de l’expression science économique. Pour la plupart des libéraux en effet, la politique est le choix des fin et la science économique et une science des moyens. Pour Keynes et Max l’économie est une science morale et politique. L’économiste John Maynard K EYNES écrivit un jour : Encadré 1 « Les opinions des économistes et des philosophes politiques, qu’ils aient tort ou qu’ils aient raison, pèsent beaucoup plus lourd qu’on ne le croit. En effet, elles mènent quasiment le monde. Les hommes du terrain qui se croient protégés des influences intellectuelles, sont en général le jouet d’un défunt économiste. Les maniaques du pouvoir qui entendent des voix, alimentent leur folie des pensées d’un universitaire scribouillard déjà dépassé ». Prenons comme exemple : les économistes du trésor contribuent a l’élaboration de la politique fiscale. Ceux du ministère du travail analysent les données relatives à l’emploi et au chômage et formulent des recommandations pour l’organisation du marché de travail. Les économistes du ministère de la justice sont à l’origine des lois antitrust C’est dire que la science économique associe les vertus de la science et celles de la politique. C’est une véritable science sociale. 1 Alain Bientone, Christine Dallo,Jean-Pièrre Guidoni , Alain Legardez :Dictionnaires des Sciences Economiques, Seuil, 2003,P226 1 Cependant la science économique essaie de traiter leur sujet avec l’objectivité d’un scientifique. C’est ce qu’il fait qu’elle se démarque des autres sciences sociales. Les économistes approchent l’étude de l’économie comme un physicien approche l’étude de la matière et un biologiste celle de la vie : ils élaborent des théories collectent des données puis analysent celles-ci afin de valider ou au contraire de réfuter les théories2. En bref les économistes manient la logique scientifique pour expliquer le fonctionnement de l’économie. Il est .à noter que l’économie est évolutive et les réalités économiques varient d’une époque a une autre A l’état primitif de l’économie, les sociologues et les historiens enseignent que les premières formes de la production ont été la cueillette des produits végétaux, la chasse et la pêche. Les producteurs consomment tous ce qu’ils possèdent. Le prêt étant sans intérêt. La pensée de Romain mettait plus l’accent sur le droit civil avant le moyen age. Le moyen age est caractérisé par un système féodal. Il est marqué par le début du régime comparatif et la pensée économique. Après né le mercantilisme. Le mercantilisme est caractérise par la transformation du milieu, la naissance du capitalisme, la prédominance des entrepreneurs marchants. Il se produit vers le milieu du 18e siècle, une transformation d’atmosphère marquée par l’industrie, l’école libérale les réactions contre l’école libérale. En un mot c’est la révolution philosophique et industrielle. Apres né les courants contemporains qui sont eux marqués également par la transformation du milieu et surtout les nouveau aspect de la pensée économique. Ceux-ci ont emmène les économistes a étudier la nature entre les phénomènes économique, rapport des causalités des lois, de différent concepts d’économies. D’où l’utilisation des méthodes inductives et déductives. L’activité économique des hommes vivants en sociétés se manifeste par une multitude d’opérations qui s’enchevêtrent les unes dans les autres parce que la production se fait d’après le principe de la division du travail. Ce qui entraîne la difficulté de séparer ses opérations en deux catégories distinctes. Tours à tours de ce que nous venons de dire, l’objectif principale de notre travail est de savoir est-ce que la problématique de la méthodologie dans les sciences économiques garde t- elle un intérêt ? 2 N. Gregory Mankiw : 1998, Principes de l’Economie, Economica,P(26-27) 2 Notre thème nous amène à traiter les questions suivantes : Quels sont les différents aspects du concept des méthodes ? En quoi débouchent les conflits de méthode ? En quoi réside le caractère scientifique de l’économie ? Nous allons mettre en exergue le concept de méthodologie, méthodologie et méthodes, méthodologie et épistémologie. En suite vérifier les conséquences qui en découlent. Nous indiquerons dans la partie bibliographie les documents utilisés. 3 I. LE CONCEPTE DE METHODE 1.1. Le concept de méthodologie la méthodologie est une étude de la relation entre les concepts théoriques et les conclusions qui s’appliquent au monde réel. Elle devient alors une branche de l’économie ou on examine la façon dont les économistes justifient leurs théories et les raisons qu’ils évoquent pour préférer une théorie à une autre. Tout économiste de quelle envergure se sentait tenu a un moment ou a un autre, de rendre sa sentence quand au domaine et la méthode de sa discipline. De nos jours, cependant, la méthodologie suscite surtout l’ennuie a telle enseigne que RF.Hrrod, avant de hasarder de nouvelle considérations sur « le domaine et la méthode » a prouvé le besoin de s’excuser en ce terme : « le choix de mon sujet d’aujourd’hui m’expose, je crains a deux graves reproches : d’être ennuyer et d’être présomptueux » 1.2. Méthodologie et méthode Pour Lakatos et Popper, la méthodologie en tant que telle ne fournie pas aux savants un livre de règle pour résoudre les problèmes scientifiques, elles s’occupent de la logique de l’évaluation, un ensemble des règles non mécaniques pour évaluer des théories, complètement articulées .Lakatos se sépare de Popper, cependant en ce sens qu’il emploi la logique de l’évaluation de cette façon et aussi comme une théorie historique qui prétend de décrire le développement de la science rétrospectivement. En temps que méthodologie normative de la science, elle irréfutable empiriquement puisqu’elle est tirée d’une concept particulier de l’épistémologie. La méthodologie est une réflexion sur les pratiques de la méthode. La méthode est un ensemble des démarches, des procèdes rationnelles permettant de démontrer une vérité. Elle se propose de diffuser les techniques élémentaires pouvant aider à la conduite d’une étude ou d’une recherche scientifique. Il existe deux types de démarches en méthode de la science économique : méthode déductive et méthode inductive. La méthode déductive part des principes généraux pour tirer des propositions nouvelles par un raisonnement logique. Elle cherche à rendre compte de la totalité du fonctionnement de l’économie. Ne retient que ce qui apparaît fondamental dans 4 toutes activités économiques possibles, cohérence et généralité de l’explication. Mais apprivoisement de la réalité par élimination des éléments non susceptibles d’être formalisés. La méthode inductive va des cas particuliers aux propositions générales. Elle consiste d’abord a observer les faits, a comparer systématiquement les donnes collectées en vu de dégager des principes généraux et des uniformités. Elle est rigoureuse et avec précise. Mais le champ d’observation est nécessairement limité, notamment une comparaison rigoureuse des données suppose des phénomènes chiffrables et les relations trouvées ne valent réellement que pour les phénomènes observés. Toutes ces méthodes rapprochent l’économie de la science dure .et de la science sociale mais, le statut de scientificité de la science fait l’objet de controverse notamment l’épistémologie. 1.3 Méthodologie et épistémologie L’épistémologie est une branche de la philosophie de la science qui étudie les fondements de la connaissance. Selon Mingat et al (1978), la méthodologie économique c’est l’étude des principes qui guide dans le choix du statut qu’il attribue aux propositions produites par leur analyse (ou plus vaguement encore, du sort qu’il leur réserve). Par statut, nous désignons aussi bien vrai (ou corrobore) et faux, qu’applicable (en général, ou dans une situation donnée), plausible, suggestif, testable, illustratif, commode utile, critique éristique, empirique etc.… L’épistémologie est une réflexion sur la science alors que la méthodologie est une réflexion sur la pratique de la méthode économique. L’épistémologie est revenue en force dans la préoccupation des scientifiques de tout ordre. Il semble que l’épistémologie ou la critique de la connaissance était une discipline purement littéraire et concerne principalement les philosophes. Mais aujourd’hui, tous les scientifiques quelques soit leur domaines d’intervention essaient d’établir les conditions de la véracité de la connaissance et plus particulièrement de la connaissance scientifique. 5 La notion d’obstacle épistémologique Encadré 2 « Quand on cherche les condition psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c’est en terme d’obstacles qu’il faut poser le problème de la connaissance scientifique. Et il ne s’agit pas de considère des obstacles externes comme la complexité et la fugacité des phénomènes, ni d’incriminer la faiblesse des sens et de l’esprit humain : c’est dans l’acte même de connaître intimement, qu’apparaissent par une sorte de nécessite fonctionnelle des lenteurs et des troubles. C’est la que nous montrerons des causes de stagnation et même de régression, c’est la que nous décèlerons des causes d’inertie que nous appellerons des obstacles épistémologiques. La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres. Elle n’est jamais immédiate et peine. Le réel n’est jamais « ce qu’on aurai pu croire » mais il est toujours ce qu’on aurait dû penser. » (Bachelard, 1993, p.13). 6 II - CONFLIT DE METHODE Dans cette partie, nous allons parler de l’individualisme méthodologique et du holisme méthodologique 2.1 Individualisme méthodologique L’individualisme est une doctrine d’après laquelle non seulement toute activité économique doit avoir pour but le bonheur des individus, mais encore toute activité économique doit être exercé par les individus, le rôle de l’Etat étant au strict minimum. Pour Shlutz, Beker et Mincer, le, capital humain se caractérise par l’individualisme méthodologie. Selon ces auteurs, la formation du capital humain est typiquement comme le fait d’individus agissant dans leur propre intérêt. Par contre, la santé, l’éducation la collecte d’information et la formation professionnelle relève en partie ou en totalité du domaine des gouvernements dans de nombreux pays. Lorsque la santé et l’éducation relèvent largement du secteur public, comme c’est le cas dans de nombreux pays, il est tentant de se demander si le programme de recherche sur le capital humain est également capable de fournir de nouveau critère normatif pour l’action publique. En matière d’éducation, le programme de recherche sur le capital humain a au moins fournie effectivement un nouveau critère d’investissement social. Il faut allouer des ressources aux années d’études et aux niveau d’éducations de façon à égaliser le taux marginal du rendement « social » de l’investissement dans l’éducation, et, en franchissant un pas supplémentaire, ce rendement égalise de l’investissement dans l’éducation ne devrait pas être inférieur aux rendements des investissements privés alternatifs. Dans une optique d’économie normative, la requête d’égalisation aux taux de rendement social de l’éducation n’appelle aucune vérification empirique. Dans une optique d’économie positive, il peut être intéressant de chercher si le gouvernement alloue effectivement les ressources aux systèmes éducatifs de façon à égaliser le rendement social de tous les niveaux et de tous les types d’éducations mais, il se trouverait peut de c hercheurs sur le capital humain pour avancer une prédiction précise sur le résultat d’un tel calcul. Il nous reste la santé, la recherche d’emploi et les réseaux d’informations sur le marché de travail. L’explosion effective de l’économie de santé au cours des derniers années et le développements de recherches théoriques sur le marché de travail, ou 7 les « fondements microéconomique de la théorie de l’emploi trouve tous deux leur origine dans le programme de recherche sur le capital humain. Ils sont néanmoins développés en domaine d’activités indépendantes qui ne sont plus que faiblement reliées à la « révolution de l’investissement humain dans la pensée économique ». 2.2 holisme méthodologique Le holisme est une doctrine épistémologique selon laquelle face à l’expérience, chaque énoncée scientifique est tributaire du domaine tout entier dans lequel il apparaît. Chaque individu est bien sujet de sa propre action. Il pense, il veut, il agit en fonction des critères qui, au moins pour une part sont conscients. Et c’est bien l’ensemble des actions de ses sujets qui permet de comprendre l’évolution social : l’individualisme méthodologique réponds ainsi parfaitement aux problèmes que le holisme soulevait. Le libéralisme de F.Von Hayek implique l’Etat, c'est-à-dire une instance « social » il est important de ne pas confondre l’opposition à cette sorte du planisme (direction et organisation centrale). L’individualisme méthodologique et holisme méthodologique sont inextricablement lies parce que ce sont les décisions de millions d’individus qui font les tendances de l’économie nationale, il est impossible de comprendre le développement macroéconomique sans s’intéresser aux décisions microéconomiques qui sont à leur origine. Par exemple un macroéconomique peut s’interroger sur l’impact d’une réduction de taux d’imposition sur la production des biens et services. Pour résoudre son problème, il lui faudra savoir comment cette réduction influera sur le programme des dépenses de ménages. En définitive le social dépend de l’action des individus et en même temps que l’action des individus dépend du social3. 3 Claude Mouchot, 1996, Méthodologie Economique, Seuil, Février 2003, P226 8 Schéma Individu Société 2.3 analyse normative et analyse quantitative Si l’observation économique veut conduire à l’explication et à la prévision, elle doit porter sur des phénomènes qui se répètent4 : « il n’y a de science que du général » - analyse quantitative Les résultats des comportements et processus économiques se présentent souvent sous une forme susceptible d’expression numérique( exemple production, consommation, emploi, tension social saisie sous l’angle des journées de travail perdu du fait des grèves , etc.) leur observation ressortit à la statistique , science du dénombrement . Ces procèdes permettent l’observation des faits selon deux étapes principales. a) enregistrement des faits Suppose toujours une enquête soit pour constater directement les faits, soit pour collecter les informations recueillies par les autres. 4 A.Page cinquième Edition, Economie Politique, Mementoz Dallos, P41 9 - dénombrement intégral : des préoccupations s’ajoutant à celle du statisticien font qu’en certaine circonstance tous les phénomènes de même nature sont régulièrement enregistres. - dénombrement partiel : observation sur échantillon ou sondage, sorte de « stéthoscope » applique à la réalité social. b) élaboration des faits Il s’agit de présenter les données numériques sous une forme facilement utilisable. - analyse qualitative Il s’agit d’observer, de décrire et d’enregistrer les comportements et des processus économiques, exemple décrire le comportement des individus ou groupe qui achètent, qui épargnent, ou investissent et de relever les facteurs qui conditionnent leurs décisions. a) procèdes - analyse objective : comme tous les phénomènes ont pour origine des décisions humaines, possibilité d’une observation intérieure ou introspection psychologique. - enquête psychologique : interroger de manière appropries des individus convenable choisit. b) impossibilité de l’expérimentation - nature et avantage de l’expérimentation. pour observer un phénomène, les scientifiques peuvent observer autant de fois nécessaire et peuvent modifier les conditions d’expériences pour isoler certaines causes présumées et vérifier certaines hypothèses. - l’économiste ne peut faire d’expérience car les hommes exercent leurs activités pour satisfaire leur besoin et non pour permettre à un observateur de voir comment ils agissent. 10 III LA PRODUCTION DES NORMES SCIENTIFIQUE EN ECONOMIE Toute science est une forme systématique de la connaissance : elle est « une prise de possession du réel pour la raison » (Meyerson). L’analyse économique part de l’observation du réel, en privilégie certaines donnes pour constituer la réalité sous une forme accessible à l’intelligence, afin de pouvoir agir sur cette réalité. K.POPPER observe que « toute découverte scientifique est gouvernée par une logique invariable qui inclut trois moments successifs Dans un premier temps, l’homme de science bâtit de scénario, des hypothèses ou de théories qui sont aux temps d’essaie (Popper les appelle TRIAL) en vue de résoudre les problèmes posés. Dans le deuxième temps, ils soumet ses essaies ou ses conjectures à des tests très sévère systématiques qui se révélerons d’autant plus féconde qu’ils réunirons à les réfutes ou encore à la falsifier (ils l’appelle ERROR). Dans le troisième temps, ils appliquent la méthode TRIAL et ERROR qui impliquent de la part de l’homme de science qu’il renonce aux certitudes individuelles et accepte que ces propres conjectures soit débattues et combattues au sein de la communauté scientifique. La pratique pour l’économiste se déroule à peu près à quatre niveaux ou quatre principaux pôles que nous représenterons par le schéma ci après 11 Hypothèse-loi universelle Hypothèse-loi universelle Dérivation Induction amplifiante Hypothèse-conjecture Observation initiale POLE THEORIQUE POLE TECHNIQUE Prévision d’un Cas particulier Observation finale POLE EPISTEMOLOGIQUE (Problématique) Applications pratiques Expérimentat ion « pour « voir » Répétition d’un nouveau cycle avec Différenciations progressives de la situation empirique initiale 12 CONCLUSION Les études de pensée économiques sont marquées par un profond renouvellement théorique dans les vingt dernières années. La science économique ne commence pas avec l’école classique mais l’on considère généralement que la première école de pensée qui nourrit encore les réflexion actuelles des économistes s’est constituée au tour du dix huitième siècle tels que Adam Smith, David Ricardo ou Jean Baptiste Say5. Ainsi, l’équilibre Walrassien débouche sur l’idée que dans un monde concurrentiel parfait, tous les marchés peuvent être équilibrés, y compris celui du travail. La macroéconomie Keynésienne constitue une première rupture avec l’introduction du concept de l’équilibre de sous emploi. En fin, les développements actuels de la microéconomie s’écartent des hypothèses de la concurrence parfaite et fournissent des instruments pour comprendre le fonctionnement réel des marchés. Comme nous avons vu que la science économique est évolutive, c’est pour cela que ses méthodes font l’objet de nombreuses controverses. Mais, l’objectif de ces controverses est la recherche du bien être de la collectivité nationale. On admet aujourd’hui que toutes les méthodes et toutes les points de vue sont nécessaires pour arriver à mieux saisir la complexité du réel social. L’observation des faits n’apporte rien si l’on ne formule pas d’hypothèses, et le raisonnement déductif doit être contrôlé, et éventuellement réorienté à la lumière d’une connaissance concrète des faits. Nous pouvons nous poser la question de savoir est-ce que les techniques quantitatives permettent-elles de résoudre les problèmes de la science économique ? Les indications vraies dans certaines conditions ne seront plus vraies dans des conditions différentes .Les techniques quantitatives déformeront-elles pas les relations entre les divers phénomènes ? 5 D.Meurs, 1997 : Economie, Nathan Paris, P4 13 Bibliographie Alain Bientone, Christine Dalloz, Jean Pierre Guidoni, Alain Legardez (1991,1995), Dictionnaire des sciences économiques édition Armand collin. A.PAGE, 5eme édition, Economie politique, édition Mémentos Dalloz. Beckere.G, (1976), the economic approach to human behavior, Chicago, the university of Chicago press, 1976. Blaug. Marc (1982) Méthodologie économique édition economica Paris. Claude Mouchot (1996) méthodologie économique, édition du seuil, février 2003. D.Meurs, (1997) économie, édition Nathan Paris. Guittone Henri, Daniel vitry, (1991) Analyse microéconomique, analyse macroéconomique 15 eme édition Dalloz Paris. Kassé Moustapha, méthodologie de la recherche (2005). Keynes.G M, (1969), théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936), Paris Payote 1969. N. Greygory Mankiw (1998) principes de l’économie Edition economica. 14