chapitre 1 Figure 1

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chapitre 1
fig. 1
Figure 1 : un billard américain de style moderne. On le reconnaît principalement au nombre
de billes (quinze colorées, parfois neuf, et une blanche) ainsi qu’à la forme des poches
(angle vif). Les numéros qui marquent chaque bille en font de loin les billes les plus
reconnaissables pour Monsieur Tout-le-Monde.
fig. 2
Figure 2 : impossible de se tromper, c’est bien un billard français. L’absence de poches est
la caractéristique la plus flagrante, ainsi que la présence de seulement trois billes (en
ajoutant 5 petites quilles au centre de la table, on a une autre discipline : le 5-quilles).
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matériel
cette filasse sous la laque, peut-être par habitude esthétique. Cela ne veut pas dire qu’il
n’existe pas de queues sans ce grip, mais elles sont nettement minoritaires. Si vous avez
tendance à transpirer des mains, je vous recommande un fût à filasse apparente. Si la filasse
ou la laque ne vous conviennent pas, sachez qu’il est possible de recouvrir le grip d’autres
matériaux, de cuir par exemple. Le fût est terminé par le talon, puis un caoutchouc qui le
protège et évite qu’il ne se fende, chose déprimante qui arrive facilement sur les surfaces
dures.
Le poids du fût est réparti différemment d’une queue à l’autre et cela peut s’avérer
déterminant lors de l’achat. Chacun finit par avoir ses préférences, mais il faut avouer que
c’est plus par habitude que pour des raisons scientifiques.
Les décorations qui ornent le fût font plus varier le prix que la qualité. Dans les bonnes
marques, une queue neutre sans la moindre décoration est tout aussi fiable qu’un modèle
chargé. Mais il est agréable de posséder un bel objet et rares sont les joueurs sérieux qui
ne s’achètent un modèle plus luxueux à un moment ou un autre. Personnaliser sa queue
donne un sentiment de complicité et de confiance qui, bien que complètement irrationnel,
reste un des facteurs importants au billard. Enfin, ne soyez quand même pas trop superstitieux,
cela porte malheur !
Du côté avant, le fût s’arrête au joint (fig. 18). Comme mentionné plus haut, ce dernier est
en métal, en tout cas en ce qui concerne le pas de vis. L’extérieur du joint peut être d’un
autre matériau. Les anneaux de part et d’autre du joint sont la plupart du temps noirs ou
noirs avec un cercle argenté, bien que très décorés sur certains modèles. Si l’un des deux
est décoré, l’autre sera souvent décoré symétriquement.
C’est beau, mais cela pose problème lors du rachat d’une flèche, car vous êtes
condamné à trouver exactement le même modèle, alors que pour des anneaux neutres, la
même marque suffit. Si cela ne vous dérange pas de dépareiller flèche et fût, cette remarque
est bien sûr superflue. Le pas de vis n’est pas toujours le même d’une marque à l’autre,
mais il arrive quand même que vous puissiez acheter une flèche de rechange dans une
autre marque.
fig. 18
anneaux les plus standards
anneaux origninaux, parfois uniques
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matériel
Cire pour les billes
Les billes doivent être régulièrement nettoyées pour éviter qu’elles ne buttent à tout bout
de champ. Le butage est un phénomène fort désagréable qui résulte de la collision de deux
billes (le plus souvent la blanche et une bille d’objet) en un point (sur l’une des billes ou
carrément les deux) particulièrement sale. Phénomène désagréable, car la trajectoire de
la bille d’objet se voit complètement altérée et elle finira bien loin de la destination désirée.
Il est possible de complètement rater la poche même quand elle se trouve éloignée d’à
peine une dizaine de centimètres.
Pour éviter cela : brossez souvent la table afin d’éliminer un grand nombre de ces particules
parasites susceptibles de coller aux billes et nettoyez les billes avec un produit prévu à cet
effet. Ce genre de cire, parfois sous forme de crème, se trouve dans les magasins spécialisés.
Elle s’applique à même les billes, qui peuvent alors être frottées avec une simple patte à
poussière. D’autres produits plus courants feront tout aussi bien l’affaire. J’utilise par
exemple le même spray pour tableau de bord de voiture auquel je faisais référence plus
haut.
Lustrer ne serait-ce qu’un seul set de billes est assez fatigant, aussi, pour les salles,
je vous conseille d’acheter une machine prévue à cette effet (fig. 42). Il s’agit d’une sorte
de tour de potier avec un plateau recouvert de tissu. Les billes se mettent dans un guide
comportant des formes également tapissées, comme l’est le couvercle. Un peu de cire est
nécessaire et un nettoyage dure environ 3 à 5 minutes. Cela vaut la peine d’investir dans
une telle machine ; vos billes vieilliront mieux, auront l’air neuves plus longtemps et ce
sera toujours un plaisir de venir jouer dans votre salle.
Si vous avez une table à la maison, vous pouvez les passer à la machine à laver la vaisselle.
Cela les dégraisse plutôt bien et elles sortent toutes chaudes, un vrai délice…
fig. 42
vu du haut
couvercle
guide
plateau tournant