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Lettres à la rédaction / Annales Françaises d’Anesthésie et de Réanimation 22 (2003) 61–66
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* Auteur correspondant.
[3]
© 2003 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits
réservés.
PII: S 0 7 5 0 - 7 6 5 8 ( 0 2 ) 0 0 0 1 0 - 2
L’antibioprophylaxie en chirurgie digestive : point de
vue du chirurgien ?
Antibioprophylaxis in abdominal surgery: opinion of
the surgeon?
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Lallemand S, Albin C, Huc B, Picard A, Roux C, Tuefferd N, et al.
Évaluation des pratiques d’antibioprophylaxie chirurgicale en
Franche-Comté avant et après une action d’information. Ann Fr
Anesth Réanim 2002;21:634–42.
C. Martin, X. Viviand, F. Gouin, Pratique de l’antibioprophylaxie en
chirurgie, Encycl. Méd. Chir. Anesthésie-Réanimation, 36-984-A-05
(1999) 12 p.
K. Khaleq *
A. Harti
B. Idali
L. Barrou
Département d’anesthésie–réanimation,
centre hospitalier universitaire Ibn Rochd, rue 15, N° 101,
Cité Djamaâ, Casablanca 04, Maroc
Adresse e-mail : [email protected]
Mots clés : Antibioprophylaxie ; Chirurgie digestive
* Auteur correspondant.
L’infection du site opératoire vient en deuxième rang des
infections nosocomiales. La pratique de l’antibioprophylaxie
(ATBP) est une responsabilité non seulement de l’anesthésiste mais également du chirurgien [1]. Dans un but d’évaluer
la conformité de l’ATBP utilisée en chirurgie digestive aux
recommandations de la Sfar, actualisées en 1999, nous avons
réalisé une enquête auprès des chirurgiens. Ces derniers ont
été interrogés à l’aide d’un questionnaire anonyme à l’occasion du congrès national de chirurgie générale (novembre
2000). Les critères de jugement étaient : nécessité d’une
ATBP, nature de(s) l’antibiotique(s), moment et dose de
première injection et l’éventuelle réinjection ainsi que la
durée totale de l’ATBP. Au total, 325 fiches ont été distribuées. Le taux de réponses a été de 53 %. L’expérience des
chirurgiens était variable entre 3 et 25 ans. Ils sont unanimes
que la responsabilité de l’ATBP est partagée entre les chirurgiens et les anesthésistes. Celle-ci a été jugée conforme aux
recommandations dans 25 % des cas. Les antibiotiques ont
été administrés au moment de l’induction anesthésique dans
98 % des cas. Dans 18 % des cas, elle a été donnée en une
seule prise quels que soient le type et la durée de chirurgie ;
10 % des chirurgiens indiquent la nécessité de réinjections
avec des doses conformes aux recommandations de la Sfar.
Quant à la durée de l’ATBP, une réponse valide a été observée chez 35 % des chirurgiens. Nos résultats prouvent que les
connaissances concernant l’ATBP demeurent insuffisantes,
d’où la nécessité de les sensibiliser aux problèmes d’infections du site opératoire par une meilleure diffusion des recommandations [2,3]. Une bonne pratique de l’ATBP nécessite la participation active des anesthésistes et des chirurgiens
notamment par l’organisation de séminaires périodiques de
formation.
Références
[1]
Rioux C, Blanchon T, Golliot F, Berrouane Y, Chalfine A,
Costa Y, et al. Audit des pratiques de l’antibioprophylaxie chirurgicale
dans un réseau de surveillance des infections du site opératoire. Ann
Fr Anesth Réanim 2002;21:627–33.
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Anesthésie ambulatoire : comment assurer la visite
préanesthésique ?
Ambulatory anaesthesia: questions about the
preanaesthetic examination
Mots clés : Anesthésie ambulatoire ; Visite préanesthésique
La séance du dernier congrès de la Sfar consacrée aux
« recommandations pour la pratique clinique en anesthésie
ambulatoire » a bien montré que certains aspects réglementaires sont mal adaptés ou difficilement adaptables à l’évolution des pratiques. Un point important est l’obligation de la
visite préanesthésique (Article D. 712–741 du Décret n°
94–1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui
concerne la pratique de l’anesthésie et modifiant le code de la
santé publique) qui « doit être effectuée par un médecin
anesthésiste–réanimateur dans les heures précédant le moment prévu pour l’intervention ».
Qu’a montré le débat ? Que la notion « dans les heures »
était comprise de diverses manières : certains entendent que
la visite doit avoir lieu plus d’une heure avant la prise en
charge anesthésique, délai qui correspond à la possibilité de
vérifier un point clinique ou de faire réaliser un examen
complémentaire. D’autres entendent au contraire que cette
notion n’exclut pas la possibilité de réaliser la visite dans les
quelques minutes qui précèdent la prise en charge anesthésique puisque ces minutes sont incluses « dans les heures ».
Loin d’une discussion sémantique ou médico-légale, cette
question a une importance pratique. Si la visite préanesthési-