un nouveau point de vente

Transcription

un nouveau point de vente
magasin
Truffaut Fourqueux est le cinquième magasin de l’enseigne à s’implanter dans les Yvelines.
Truffaut
Un nouveau point de vente
en Île-de-France
La jardinerie Truffaut qui vient d’ouvrir à Fourqueux, dans les Yvelines, présente un rayon animalerie…
sans animaux. Un choix qui ne concerne que ce magasin et qui résulte d’un arbitrage calculé
en fonction de sa surface de vente et de sa zone de chalandise. Le rayon propose ainsi une offre très
complète, à même de satisfaire tous les possesseurs. Par Éric Leforestier
L
Jean-Emmanuel Dutot, directeur
du magasin, est à la tête d’une équipe
de trente personnes.
30 . PETMARKET N°235
e 5 mars dernier, l’enseigne de jardinerie Truffaut
ouvrait un point de vente à Fourqueux (Yvelines),
près de Saint-Germain-en-Laye. Il s’agit là de son
cinquième dans le département, du vingt-troisième en
Île-de-France et du cinquante-septième au total. Cette
nouvelle jardinerie est dirigée par un homme d’expérience, Jean-Emmanuel Dutot, directeur de plusieurs
magasins pour l’enseigne, qu’il a rejointe en sep­tembre
1998 : ce furent d’abord Les Ulis (Essonne), puis le magasin de Paris XIIIe et enfin celui de Bry-sur- Marne
(Val-de-Marne), ouvert il y a quatre ans.
Une stratégie bien affinée
Truffaut Fourqueux développe une surface de vente
de 5 683 m² et emploie trente personnes. Son offre est
d’abord axée sur le végétal. « Notre ADN », souligne
Bruno Lanthier, P.-D.G. de l’entreprise. « Mais dans
­notre magasin, nous présentons une quinzaine de métiers différents, des loisirs créatifs à la décoration d’intérieur, en passant par les vêtements outdoor où la vente
de produits pour animaux de compagnie. »
Installé à l’entrée du magasin, sur la gauche, le rayon
animalerie s’étend sur près de 400 m². Sa ­particularité
magasin
est de ne pas présenter d’animaux à la vente. Seule
une autre jardinerie de l’enseigne, celle de Châtenay­Malabry (Hauts-de-Seine) fait également l’impasse sur
le vivant. « Nous avons dû faire des choix dans l’occupation de notre surface de vente », explique Jean­Emmanuel Dutot. « Compte tenu du profil des clients
de notre zone de chalandise, qui sont d’abord axés jardin, nous avons choisi de nous consacrer exclusivement
à la vente de produits dans notre espace animalerie.
Cette décision a également été motivée par la présence
­proche de plusieurs autres jardineries Truffaut, notamment ­celles de ­Plaisir et du Chesnay, qui développent
une offre ­importante en animaux. »
L’enseigne ne délaisse pas le vivant pour autant, « bien
au contraire », insiste le directeur du magasin. En effet,
cinq magasins proposent un rayon reptile avec vivant depuis janvier, et une dizaine d’autres feront de même d’ici
la fin de l’année. Ce développement concerne également
la vente de chiots : neuf points de vente la ­mettront à leur
actif au cours de ce premier semestre.
­ outes les catégories traT
ditionnelles sont présentées, et l’on trouve même
des produits plus spécialisés, comme quelques colliers d’éducation électro­
statiques ou encore des
grilles de séparation pour
le transport des chiens en
voiture. L’aquariophilie
et l’oisellerie sont pour
leur part proposées via
des ­offres plus basiques :
rien ne manque, mais les
rayons sont limités. Un petit segment de produits pour
reptiles complète l’offre aquariophile.
Le rayon animalerie s’étend sur
près de 400 m² et se consacre
­exclusivement à la vente de produits.
L’essor de la marque d’enseigne
L’univers des oiseaux du ciel est mieux loti, avec des
aliments, des mangeoires et des nichoirs. C’est aussi
le cas du rayon dédié aux petits mammifères, où le foin
Un rayon plus que complet
et l’alimentation ont la part belle. Sur ces deux univers,
L’équipe animalerie de Truffaut Fourqueux se comla marque d’enseigne Paradisio est bien représentée :
pose de ­quatre personnes, sous la responsabilité de
elle signe de très bons résultats auprès des possesseurs
d’oiseaux du ciel, et elle présente de­Maureen Sellier. Le rayon
puis peu une nouvelle gamme d’alidéveloppe une ­offre axée
ments premium pour lapins, rats,
sur les univers du chien et un magasin convivial
souris et gerbilles.
du chat sans pour autant Truffaut Fourqueux présente en exclusiDynamisée par l’installation de
faire l’impasse sur les sec- vité un espace « VIP », où les clients pourteurs destinés aux oiseaux, ront rencontrer un conseiller ou encore
deux poulaillers sur des podiums à
aux poissons et aux ron- surfer sur le site de l’enseigne via des
l’entrée du rayon, l’offre en produits
geurs. L’offre pour chiens écrans tactiles. L’accent a aussi été mis
de basse-cour se consacre aux aliments et aux accessoires. C’est un des
et chats met clairement sur les innovations environnementales :
« plus » du rayon, qui aurait peut-être
l’accent sur le consom­ une toiture végétalisée sur un tiers de
mérité la présence de quelques poumable, avec un segment sa surface, une piste cyclable menant à
les en extérieur. Enfin, le segment
pet food bien développé, l’entrée du magasin, deux bornes de rebassin aquatique, situé sous auvent
sur le sec comme sur l’hu- charge pour voitures électriques, un sysmide. L’offre en fri­andises tème de récupération des eaux de pluie
à l’extérieur du point de vente, pourpour chiens n’est pas en pour l’arrosage de la pépinière, un sysrait également tirer avantage d’une
reste : occupant un linéaire tème d’éclairage optimisé en ­fonction
mise en situation « grandeur nature »
complet, elle figure aussi de la lumière naturelle…
avec quelques poissons d’eau froide.
« ­Notre implantation animalerie n’est
sur trois têtes de gondole.
pas définitive », remarque Jean-Emmanuel Dutot. Si nous
On y retrouve une des marques de l’enseigne, Nutrivia,
constatons qu’il y a une demande réelle de notre clientèle
qui couvre également le pet food. À l’image de l’en­
sur les animaux, nous avons les moyens d’y répondre. »
semble de l’animalerie, ce linéaire friandises bénéficie
En effet, l’enseigne Truffaut, qui génère aujourd’hui
d’une signalétique précise, permettant de distinguer visuellement les snacks des os à mâcher. « Nous cherchons
un chiffre d’affaires annuel de 420 millions d’euros,
à développer au maximum la lisibilité du rayon par le
sait s’adapter en fonction du contexte et de la clientèle :
client », explique Jean-­Emmanuel Dutot.
son effectif, par exemple, est de 2 600 personnes, mais
La litière pour chats bénéficie d’une offre conséquente ;
grimpe à 2 800 au printemps, saison faste pour la jarl’assortiment d’accessoires pour chiens et chats ­couvre
dinerie. Dès octobre prochain, un nouveau magasin
tous les besoins, sans superflu : produits d’hygiène
ouvrira à Metz. Il proposera une animalerie sur plus de
et soins, sellerie, produits de confort, de ­transport…
1 000 m², et cette fois avec du vivant ! n
La priorité de l’offre est donnée
au consommable. Ici, les friandises
pour chiens.
La signalétique des rayons
rend l’offre bien lisible auprès
de la clientèle.
Le rayon animalerie,
axé sur les univers
chiens et chats, ne fait
pas l’impasse sur les
oiseaux, les poissons
ni les rongeurs.
Avril 2014 . 31