CR 29février 2016
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CR 29février 2016
VILLE D’EPERNON CONSEIL MUNICIPAL SEANCE DU 29 FEVRIER 2016 à 20h30 SALLE DES TOURELLES COMPTE RENDU 1 03/16 GD/CJ COMPTE RENDU DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 29 FEVRIER 2016 DATE DE LA CONVOCATION 23/02/2016 L’an deux mille seize, le 29 février à 20h30, les membres du Conseil Municipal de la Ville d’EPERNON se sont réunis, en séance ordinaire, sous la présidence de Madame Françoise RAMOND, Maire. Etaient présents : NOMBRE DE CONSEILLERS : En exercice 29 Françoise RAMOND, Guy DAVID, Béatrice BONVIN, François BELHOMME, Danièle BOMMER, Jacques MATHIAU, Lydie QUAGLIARELLA, Jean-Paul MARCHAND, Martine GAUTIER, Jean JOSEPH, Rosane BASSEZ, Simone BEULÉ, Paulette CASANOVA, Régine GUITARD, Philippe POISSONNIER, Franck DUCOUTUMANY, Sébastien RITTNER, BLANCHARD Flavien, Robert STECK, Isabelle MARCHAND, Bruno ESTAMPE, Roland HAMARD, Nathalie VAN CAPPEL, Eric ROYNEL. Excusés Cendrine CHERGUI, pouvoir F. BELHOMME Présents 24 Absents : Didier PHILIPPE, Valérie HARDOIN, Christine GERMAIN, Arnaud BEAUFORT Secrétaire de séance : Lydie QUAGLIARELLA Pouvoir 1 ORDRE DU JOUR Votants 25 I – APPROBATION DU DERNIER COMPTE-RENDU _______________________ II – DELEGATION DE POUVOIRS III – AFFAIRES FINANCIERES 3.1 – Débat d’Orientation Budgétaire 2016 IV- INFORMATIONS ET QUESTIONS DIVERSES 2 I – APPROBATION DU DERNIER COMPTE-RENDU Suite à la question qui lui a été posée lors du dernier conseil municipal, Monsieur MATHIAU informe ses collègues que les travaux des sanitaires du forum ont été effectués. A l’unanimité des membres présents, le compte rendu est adopté. II – DECISION PRISE DANS LE CADRE DE LA DELEGATION DE POUVOIRS Madame RAMOND Maire donne lecture de la décision qu’elle a prise dans le cadre de sa délégation de pouvoirs : Il est conclu le marché à procédure adaptée avec : Monsieur Luc SAVONNET, Architecte DPLG de Paris (13è) pour la création d’une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP), d’un montant de 50 220 € HT. III – AFFAIRES FINANCIERES 3.1 – Débat d’Orientation Budgétaire 2016 – Ville - : Rapporteur D. BOMMER Chaque année dans les deux mois précédant le vote du budget, un débat d’orientation budgétaire de la commune est inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal. La loi Notre du 07/08/2015 a voulu renforcer l’information des assemblées délibérantes. Dorénavant, le D.O.B. s’appuie sur la base d’un rapport (R.O.B.) élaboré par le maire sur les orientations budgétaires, les engagements pluriannuels envisagés ainsi que sur la structure et la gestion de la dette. Le R.O.B. doit donc aborder : - Les grandes orientations du futur exercice - Le niveau de l’endettement, les perspectives d’évolution de la dette et de la capacité d’endettement, - L’évolution des taux de la fiscalité directe, - La stratégie financière, - La capacité d’autofinancement - … Le rapport d’orientation budgétaire rappelle également : - Les objectifs à long terme de la commune. La note introductive a pour objet de rendre compte des grandes lignes budgétaires. Elle n’a pas vocation à se substituer au vote du budget où l’ensemble des recettes et des dépenses sont présentées. Elle n’a donc pas à être détaillée. Madame BOMMER, adjointe aux finances commente à l’aide d’un power point, l’ensemble du document joint (35 pages) dont chaque conseiller a été destinataire, comprenant trois parties : Partie 1 : le contexte économique et budgétaire national et le contexte local Partie 2 : l’analyse rétrospective des comptes administratifs de 2012 à 2015 Partie 3 : Perspectives 2016 3 PARTIE 1 - Le contexte économique et budgétaire national et le contexte local 1.1 le contexte économique national En 2015, deux faits majeurs ont marqué l’économie mondiale : le ralentissement de l’économie chinoise et la chute du prix du pétrole. le ralentissement de la croissance chinoise a tiré, en 2015, la croissance des pays émergents vers le bas alors que la croissance dans les pays avancés (notamment en zone euro) reste atone en 2015. En parallèle, la forte chute du prix du pétrole a tiré l’inflation mondiale vers le bas. A l’image du budget de l’Etat, les budgets 2016 des collectivités territoriales seront contraints. En effet, après deux baisses consécutives de la DGF en 2014 et 2015 (respectivement 1,5 MS d’Euros et 3,67 MS d’Euros), les collectivités subiront en 2016 une nouvelle baisse de leur dotation de 3,67 MS d’Euros. Evolution de la Dotation Globale de Fonctionnement 600 000,00 500 000,00 400 000,00 300 000,00 200 000,00 100 000,00 0,00 2012 2013 2014 2015 2016 1.2 le contexte budgétaire national : Le Projet de Loi de Finances 2016 □ Evolution du FPIC L’enveloppe du fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales est fixée à 1 milliard d’Euros. (+ 220 millions). 1.2 le contexte budgétaire national: PLF 2016 □ Amélioration des recettes d’investissement Est créé un fonds de soutien à l’investissement local constitué de deux enveloppes : 500 millions pour les communes et EPCI gérés par les préfets : 4 o financeront la réalisation de projets de rénovation thermique, de transition énergétique, mise aux normes des équipements publics…. 300 millions gérés par les préfets, sont réservés aux communes de – 50 000 habitants. Madame RAMOND précise qu’elle vient de recevoir le règlement de ces 300 millions gérés par les préfets, qui seront en particulier affectés pour les communes en charges de centralité, de centre-bourg. La médiathèque pourrait bénéficier de ce fonds dont la demande de subvention sera à voter lors du conseil municipal du 21 mars prochain. Monsieur ESTAMPE intervient pour savoir si la commune va se positionner sur cette enveloppe. Il ne pensait pas à la médiathèque mais à d’autres bâtiments publics communaux, notamment pour la rénovation thermique, la transition énergétique et aussi la maison de la place du Change et des Prairiales. Cela lui semblait plus important que la médiathèque. Madame RAMOND lui répond qu’il faut que ce soit un dossier prêt dont les travaux commenceront en 2016. De plus c’est une subvention qui viendra en complément des autres subventions obtenues. Quant au dossier de la maison de la place du Change, il n’est absolument pas prêt. □ Evolution des bases fiscales La valeur locative cadastrale d’un bien immobilier sert de base aux impôts directs locaux (TH – TF). Elle est calculée forfaitairement à partir des conditions du marché locatif de 1970 pour les propriétés bâties. Aussi, pour tenir compte de l’érosion monétaire et de l’évolution des loyers, elle est revalorisée chaque année par un coefficient forfaitaire national fixé par la loi des finances. Pour 2016, elle est fixée à 1 %. Evolution des bases d’imposition réelles (en k€) 2016 Taxe habitation 2012 6 270 Evolution % 2013 6 535 2014 6 711 2015 6 790 (prévisions) 6 900 4.23 2.69 1.18 1.62 Taxe foncière (bâti) Evolution % 9 053 9 298 2.71 8 791 -5.45 9 170 4.31 9 350 1.96 Taxe foncière (non bâti) 42 42 42 42 42 Madame RAMOND rappelle à ses collègues que les bases de la taxe foncière ont baissé en 2014 suite à la démolition de l’entreprise BMS. Puis, elle précise que près de la moitié des bases de la taxe foncière (48%) vient de la taxe foncière des entreprises. 5 Evolution du produit de la fiscalité directe locale □ Elargissement des bases du FCTVA Afin d’accompagner financièrement les collectivités dans l’entretien et la réhabilitation des bâtiments publics, la loi de finances prévoit un élargissement des dépenses éligibles au Fonds de Compensation pour la Taxe de la Valeur Ajoutée. Aussi, les dépenses d’entretien des bâtiments publics, tout comme celles d’entretien de voirie, prises en compte sur la section de fonctionnement et payées à compter du 1/01/2016, ouvriront droit aux attributions du FCTVA. Danièle BOMMER, précise que c’est une nouveauté importante. 1.3 le contexte local : La fusion des communautés de Communes des franges franciliennes Les futures compétences sont à l’étude pour l’exercice 2017. Des équipements communaux pourraient être transférés à la communauté des Communes avec des conséquences sur notre budget. Dans cette attente, pas de prévisions de développement de services, ni d’embauches de personnel. Monsieur STECK demande quels équipements pourraient être transférés. Madame RAMOND précise que lors des ateliers, il a été question de l’école de musique et des Prairiales. 6 Monsieur ESTAMPE répond que dans son atelier, il n’a pas souvenir ni de l’école de musique ni des Prairiales, si ce n’est que ça été évoqué dans le cadre du débat où une réponse très négative de la part de certains élus en a découlée par rapport au principe d’une salle de spectacle. Pour ce qui les concerne, leur position est contre le transfert car faire une politique culturelle intercommunale, parait très compliquée, mais une solidarité en termes de matériels, de personnels, une ou deux manifestations intercommunales pouvaient être intéressantes. Puis il rajoute : « A la question qui vous a été posée sur le transfert, vous avez répondu que vous y réfléchissiez mais que vous n’émettiez pas une opposition totale. Et pour terminer par rapport à ce que vous avez dit sur le transfert par le haut, j’ai entendu, sur d’autres thématiques, et notamment par rapport à la communauté de communes de Nogent-le-Roi qui a aussi d’autres équipements en intercommunalité, qu’on pouvait très bien ne pas prendre la compétence et laisser la possibilité à ces communautés de communes de continuer dans leur choix ; j’ai aussi entendu cette réflexion ». Madame RAMOND Maire répond que le débat était à peine ouvert lors de ces ateliers. Il sera retravaillé dans chacune des communautés de communes. Chacun essayant de voir son intérêt et celui de tout le monde. PARTIE 2 Analyse rétrospective Sources : Comptes administratifs 2012-2013-2014-2015 Evolution des dépenses de fonctionnement 2012-2013-2014-2015 Chapitre 011 : charges à caractère général En réponse à Monsieur ESTAMPE, Madame BOMMER répond qu’un seul départ à la retraite d’un agent au centre technique municipal n’a pas été remplacé. 7 Evolution des dépenses de fonctionnement 2012-2013-2014-2015 Chapitre 012 : charges de personnel Evolution des recettes de fonctionnement 2012-2013-2014-2015 Réalisé 2012 Réalisé 2013 Réalisé 2014 Chapitre 70 : produits de services Chapitre 73 : impôts et taxes Chapitre 74 : dotations et subventions Réalisé 2015 564 567 € 809 780 € 768 729 € 857 819 € 6 694 832 € 6 808 418 € 6 440 131 € 6 656 286 € 695 623 € 673 396 € 657 003 € 474 144 € Evolution des recettes de fonctionnement 2012-2013-2014-2015 Evolution des recettes d’investissement 8 Evolution des recettes d’investissement Réalisé 2012 Réalisé 2013 Réalisé 2014 Réalisé 2015 452 045 € 657 663 € 278 190 € 192 174 € 90 582 € 28 025 € 19 466 € 32 620 € Subventions 341 738 € 104 555 € 198 459 € 741 827 € Amortissements 217 553 € 965 026 € 98 932 € 155 438 € 3 850 000 € 452 000 € 0€ 0€ Fonds de Compensation TVA Taxe d’aménagement (01.03.2012) (Ex.TLE) Emprunts Evolution des recettes d’investissement Evolution des dépenses d’investissement 2012-2013-2014-2015 Evolution des dépenses d’investissement 2012-2013-2014-2015 Réalisé 2012 dont travaux et études Réalisé 2013 Réalisé 2014 Réalisé 2015 6 257 419 € 2 973 317 € 2 289 013 € 1 955 744 € 3 915 583 € 1 820 640 € 1 446 701 € 1 501 891 € 9 Evolution des dépenses d’investissement 2012-2013-2014-2015 Evolution de la dette en capital au 1er janvier de chaque exercice Objet de l'emprunt 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 TRAVAUX INVESTISSEMENT POLE 58 284 € 77 712 € 77 712 € 77 712 € 77 712 € 77 712 € 77 712 € PRET D'INVEST POLE SPORTIF 39 227 € 78 455 € 78 455 € 78 455 € 78 455 € 78 455 € 78 455 € PRET INVEST POLE SPORTIF 17 653 € 70 612 € 70 612 € 70 612 € 70 612 € 70 612 € 70 612 € TRAVAUX POLE SPORTIF 26 089 € 40 868 € 40 868 € 40 868 € 40 868 € 40 868 € 40 868 € PRET INVST POLE SPORTIF 0€ 35 994 € 35 994 € 35 994 € 35 994 € 35 994 € 35 994 € PRET INVST MAISON DES TOURELLES 0€ 0€ 40 553 € 40 053 € 40 053 € 40 053 € 40 053 € 188 179 € 184 095 € 183 445 € 0€ 0€ 0€ 0€ FINANC.TRAV.INVESTISSEMENT 72 398 € 72 398 € 72 398 € 0€ 0€ 0€ 0€ FINANC.TRAV.INVESTISSEMENT 61 903 € 59 042 € 56 181 € 53 320 € 12 883 € 0€ 0€ TRAVAUX INVESTISSEMENT 72 877 € 72 877 € 72 877 € 72 877 € 18 219 € 0€ 0€ TRAVAUX INVESTISSEMENT 188 936 € 188 936 € 188 936 € 188 936 € 188 936 € 188 936 € 0€ 725 546 € 880 989 € 918 031 € 658 827 € 563 732 € 532 630 € 343 693 € PRET D'EQUIPEMENT TX VARIABLE TOTAUX 10 Année 2012 2013 2014 2015 Recettes réelles de fonctionnement (a) 8247 8595 8096 8256 Taux d’épargne Epargne Brute et Epargne Nette (en k€ Dépenses réelles de Epargne fonctionnement brute Remboursement (b) (a-b = c) Capital 6845 1402 554 6940 1655 632 6903 1193 688 6836 1420 440 Epargne Nette 848 1023 505 980 Taux Epargne brute (c/a) 17,00% 19,26% 14,74% 17,20% Epargne brute (après remboursement des frais financiers: intérêts de la dette) Epargne nette (après remboursement du capital) A la demande de Monsieur ESTAMPE, le chiffre 61 dans la colonne épargne brute en 2013 sera vérifié, car en reprenant les calculs, il a trouvé 968. Capacité de désendettement (en k€) 2012 Encours de la dette Epargne brute Ratio /an 2 215 1 402 1,6 2013 2014 5 510 1 655 3,3 2015 5 330 1 193 4,5 4 642 1 420 3,3 Les deux tableaux ci-dessus ont été repris et rectifiés par rapport à la version envoyée à tous les membres du conseil municipal lors de la convocation de la présente séance. PARTIE 3 Perspectives du Budget 2016 □ Maîtrise rigoureuse des dépenses de fonctionnement et recherche d’économies dans chaque service □ Prise en compte des baisses de dotations de l’Etat : baisse prévue de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) d’environ 150 000 €, baisse de 150 000 € supplémentaires en 2016 et 2017. □ Revalorisation forfaitaire des valeurs locatives : 1 % □ Rappel: revalorisation du taux forfaitaire du FCTVA - Taux de remboursement 2015: 16,404 % (+5%) - TVA : 20 % - Elargissement des bases d’éligibilité du FCTVA □ Attribution de compensation (CCVD) : 3 628 k€ □ Stabilisation des taux d’imposition □ Des produits de cession pour optimiser les recettes 11 Monsieur ESTAMPE intervient pour rappeler et reprendre ce qu’avait dit Madame le Maire lors d’une précédente séance et dont il avait partagé le point de vue, à savoir que leur rôle est aussi de prévoir l’avenir en faisant de l’acquisition foncière pour faire de la réserve foncière et là, il est dit le contraire. Madame BOMMER répond que l’on peut faire de la réserve foncière et aussi optimiser en cédant des biens immobiliers non utilisés et qui coutent en entretien. Une réflexion est à faire. □ Un recours limité à l’emprunt destiné aux investissements nécessaires à la population : résidence seniors, école maternelle, médiathèque, … Rappel du projet de la majorité municipale 2014 □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ La résidence seniors « Les Fontaines » L’école maternelle Louis Drouet La médiathèque et le cinéma numérique Le soutien au commerce de centre-ville La sécurité, la vidéo-protection, la sécurité routière Le lien et le dialogue constants avec les sparnoniens Le renforcement du soutien aux associations La poursuite des animations pour les seniors L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite L’aménagement de l’école de musique de la Guesle La réhabilitation des rues Péju, Nouvelle du Sycomore, de Boulard … La mise en valeur de la Place Aristide Briand La restauration de la maison de la place du Change et des Pressoirs L’aménagement paysagé du cimetière Le fleurissement et la propreté de la ville Les investissements 2016 □ Des aménagements nécessaires à la construction de la résidence seniors □ L’école maternelle Louis Drouet □ La médiathèque : la consultation des entreprises est lancée dans le cadre d’un appel d’offres □ La restauration des piliers des pressoirs: le dossier de subvention est en cours de constitution par un cabinet d’architecte spécialisé. L’aménagement de voiries et divers : □ Mur du square des glycines, (8 400 €), trottoir à Houdreville, (17 000 €), enrobé chemin des carriers, (18 000 €), automatisation du portail du parking des Prairiales, (12 000€), création d’un ossuaire (17 000 €)… Rénovation de bâtiments : □ Isolation phonique de l’école de musique, (33 000 €) réparation de la cloche n°2, (15 000 €), AD’AP (Accueil des Prairiales, Savonnière, Pressoirs …) Madame RAMOND précise qu’une commission PMR sera organisée pour l’AD’AP. Travaux dans les écoles : □ Etanchéité des groupes scolaires de la Billardière, Préau école maternelle de la Billardière, Vidéo Projecteurs Interactifs … 12 Dans le domaine du sport : □ Remplacement des translucides du tennis des Bouleaux (51 000 €), regarnissage du terrain synthétique (13 500 €) … Dans le domaine de l’éclairage public : □ Poursuite de la rénovation du parc Et les études : □ Biodiversité, sécurité sur certaines voies de la Commune (9 000 €), AVAP (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (52 220 €) Pour de nombreux investissements, des subventions ont été sollicitées auprès du FDAIC (95 000 €). Par ailleurs, le financement des travaux dans les écoles est supporté à la fois par la Commune et par la Communauté de Communes du Val Drouette. La programmation pluriannuelle d’investissements 2016 Autorisations de programme en k€ Crédits de paiements Recettes AP CP CP CP CP Recettes perçues Recettes à percevoir révisée utilisé 2015 révisé 2016 révisé 2017 révisé 2018 2016 Résidence Séniors Maternelle centre ville Médiathèque 1 600 576 300 450 274 96 2017 et au delà 235 3 000 2 1 000 1 998 - - 1 345 2 700 0 700 1 000 1 000 464 476 Total 7 300 578 2 000 3 448 1 274 560 2056 Montant TTC. Monsieur HAMARD intervient sur le dossier médiathèque rappelant qu’il privilégie la médiathèque dans un bâtiment existant, moins couteux et plus adapté. Il rappelle qu’une subvention au Préfet sera sollicitée sans en connaître le résultat. Le constat en résumé : Il y a 2 ans : coût du projet : 1 700 000 € 2 ans après : projet subventionné à 70 % et ensuite diminué Aujourd’hui : projet à 2 700 000 € TTC. En opportunité, le développement de la fibre optique multiplie par cent la capacité de téléchargement et de lecture de livres numériques. Ce projet de médiathèque ne correspond pas à l’évolution de la société qui privilégiera le téléchargement. Les contribuables pourraient s’inquiéter sur ce projet qui hypothèque les capacités d’investissement sur plusieurs années. Il souhaiterait une alternative plus raisonnable et plus économe. 13 Madame RAMOND Maire lui répond que c’est un projet qui a été choisi par les sparnoniens il y a 2 ans et c’est un choix qui a été travaillé pendant presqu’un mandat en interrogeant les associations sociales et culturelles. La vocation de la médiathèque, c’est aussi d’être un lieu de rencontre et de paroles. De plus, le projet est engagé car nous avons déjà dépensé des honoraires de maîtrise d’œuvre. L’Etat qui trouve le projet très intéressant et important pour les habitants a déjà versé une subvention de 450 000 €. Monsieur HAMARD répond que l’état ne juge pas mais vérifie si les critères répondent au cahier des charges ; s’ils sont objectifs, il n’y a pas de raison de refuser la subvention. Madame RAMOND précise que la taille de la médiathèque (environ 500 m²) a été calculée en fonction du nombre d’habitants de la commune et que le coût de fonctionnement supplémentaire à la bibliothèque sera de ≤100 000 € annuel. Intervention de Monsieur ESTAMPE « Pour rester sur le DOB, tout projet a un coût, il faut une vision pluriannuelle. On peut partager le projet sur le fond mais là, on a un écart sur la forme. Sur le tableau « programmation pluriannuelle d’investissements 2016 », on arrive à un total de 7 300 000 € TTC, se déclinant à 1 900 000 € en 2015, 2 000 000 € en 2016, 3 048 000 € en 2017, soit le double de l’année 2015. Aujourd’hui, vous dégagez de l’investissement sans emprunt en tirant sur tous les postes et services et vous avez besoin de plusieurs mois pour financer ne seraitce que le mur d’un montant de 8 000 € sur votre budget travaux ; les investissements sont très étalés. Cette somme de 7 300 000 € au-delà des surprises que l’on est susceptible d’avoir comme par exemplaire sur le projet de la médiathèque dont le rapport laisse supposer le risque d’avoir des mines et de devoir protéger la faune et la flore ; ce qui ne manquera pas de provoquer des coûts supplémentaires. Cela risque de peser sur le fonctionnement qui est déjà tiré de tous les côtés. Il faudra financer et faire des emprunts sur plusieurs années. Ce que l’on ne sait pas non plus, en regardant le budget, on s’aperçoit que la dotation de solidarité et la dotation de compensation représentent 40 % du budget de fonctionnement. Seront-elles fixées continuellement avec l’extension, ou seront-elles en baisse ? Cela risque d’être compliqué. De plus, les frais de personnel, au CA 2015 devraient représenter 97 %, donc pas loin de 100%, de la fiscalité directe, si on rajoute les emprunts et tout ce qui sera fait derrière, qu’est-ce qui va advenir ? Je pose toutes ces questions dans le cadre du débat qui est le notre ce soir de prospectives et de plans d’investissement et de fonctionnement pluriannuels ». Madame RAMOND renvoie ses collègues sur le tableau représentant les dépenses d’investissement de 2012 dont le montant était de 6 257 419 € dont 4 000 000 € de travaux et études ; ces chiffres prouvent qu’on arrive à financer les gros investissements sur plusieurs années. Ce sera la même chose pour l’école maternelle, la médiathèque et la résidence seniors car comme le démontre l’analyse rétrospective, on est capable de faire de gros investissements et de faire à côté d’autres investissements (1 500 000 € en moyenne par an) de gros entretien du patrimoine. Monsieur ESTAMPE dit : « effectivement, vous y arrivez au travers de déficit du quotidien de nos concitoyens ». Madame RAMOND n’est pas d’accord d’autant que pour l’entretien du quotidien, une dépense de 1 000 000 € est prévue et sera vue en commission des finances. 14 IV- INFORMATIONS ET QUESTIONS DIVERSES Remerciements de Monsieur STECK suite aux travaux rue de la Madeleine effectués rapidement après sa demande lors de la dernière séance du conseil municipal Monsieur ESTAMPE signale le descellement de bordures de trottoirs, Rue du Malconseil, Place du Change et Place A.Briand. Commission des finances : le mercredi 2 mars 2016 à 20h30 Conseil municipal : le lundi 21 mars 2016 à 20H30 Ordre du jour épuisé à 21h45 Vu, le Maire 15