Dakar - CaLP

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Dakar - CaLP
Atelier d’apprentissage sur
Les Programmes de Transferts Monétaires 2012 en Afrique de l’Ouest
RAPPORT DE L’ATELIER
Dakar, Sénégal, du 12 au 14 mars 2013
CaLP
West Africa Regional Cash Transfer Working Group
ECHO
SOMMAIRE
RÉSUMÉ EXÉCUTIF ........................................................................................................................... 3 I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ATELIER .............................................................................. 6 II. STRUCTURE DE L’ATELIER .......................................................................................................... 7 1. Introduction .............................................................................................................................. 7 2. Analyse Swot du CaLP ............................................................................................................. 8 3. Déroulement des sessions. Voir l’agenda de la rencontre en annexe 1. ......................................... 9 III. RECOMMANDATIONS POUR L’AMELIORATION DES PTM ........................................................... 10 IV. RECOMMANDATIONS POUR LE CaLP......................................................................................... 14 V. EVALUATION DE L’ATELIER ........................................................................................................ 15 VI. ANNEXES ................................................................................................................................... 15 Annexe 1 : Agenda de l’atelier ....................................................................................................... 16 Annexe 2 : Liste participants atelier ................................................................................................ 19 Annexe 3 : Tableau récapitulatif des contributions reçues................................................................. 23 Annexe 4 : Synthèse des Questions Clés pour les travaux de groupe................................................ 26 Annexe 5 : Tableau comparatif des différents mécanismes de capitalisation de paiement issu des
travaux de groupe ........................................................................................................ 29 Annexe 6 : Synthèse des travaux de groupe par session technique ............................................ 31 Session 1 : Préparation et formulation des PTM : Marchés, contingence .................................... 31 Session 2 : Ciblage (bénéficiaires) .......................................................................................... 33 Session 3 : Timing et différentes modalités .............................................................................. 34 Session 4 : Conditionnalités et mécanismes de distribution ....................................................... 35 Session 5 : Suivi et Evaluation des PTM : PDM et mesures d’impact.......................................... 36 Session 6 : Coordination en urgence et à plus long terme ......................................................... 37 Session 7 : Interventions complémentaires aux PTM, transition et sortie des PTM d’urgence ....... 39 Annexe 7 : Détails de l’évaluation ................................................................................................... 40 Atelier Régional de Bilan des PTM
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
Le premier atelier d’apprentissage sur les Programmes de Transferts Monétaires (PTM) organisé par le
CaLP au niveau régional en Afrique de l’Ouest a réuni pendant 2,5 jours (12 – 14 mars 2013) 49
participants de 14 pays (dont 7 de l’Afrique de l’Ouest) provenant de 25 structures différentes : 9 ONG
Internationales, 5 agences des Nations Unies, 4 structures gouvernementales, 3 mouvements de la Croix
Rouge/ Croissant Rouge, 3 structures de recherche et 1 des partenaires techniques et financiers (cf. liste
des participants en annexe 2).
L’atelier était organisé en sessions de travail participatives et thématiques, suivant la chronologie du cycle
de projet : Préparation et formulation des PTM, Ciblage, Timing et différentes modalités, Conditionnalités et
mécanismes de distribution, Suivi-évaluation et impact, Coordination, Interventions complémentaires aux
PTM. Cette méthodologie, jugée appropriée par plus de 80% des participants, a permis d’atteindre les
objectifs de partage d’informations et d’expériences.
Parallèlement aux discussions sur les programmes de transfert monétaire, une analyse des forces,
faiblesses, opportunités et menaces (SWOT) de l’action du CaLP en Afrique de l’Ouest a été effectuée
dans le but de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer les activités du CaLP en Afrique de
l’Ouest. Au total, 05 forces et 13 menaces ont été notées ainsi que 07 opportunités et 04 faiblesses.
Le rapport a été préparé par Dr Thiendou Niang en sa qualité de facilitateur de l’atelier et a reçu les
commentaires/ ajouts de 12 participants.
Le partage d’expériences et les discussions de l’atelier ont permis de dégager d’importantes
recommandations dans le domaine de la mise en œuvre des PTM. Il s’agit principalement de :

Améliorer la préparation/planification (en interne et dans les contingences nationale/ sous
régionales) et l’élaboration des PTM en termes de timing (meilleure anticipation/préparation),
d’analyse des besoins et des marchés (études en amont des crises et des réponses, études plus
complètes) et de contenu/dimensionnement des PTM (davantage de flexibilité, inventivité dans la
mixité des modalités). Les crises à développement lent et/ou récurrentes permettent d’anticiper de
nombreux aspects de préparation notamment avec le secteur privé (identification/analyse comparées
des coûts et des risques, pré-négociation/contractualisation ; identification des marchés, des sites de
distribution, préparation des procédures et outils internes de logistique et administratives, etc.)

Améliorer et opérationnaliser davantage les systèmes de plaintes (comité, ligne verte) en veillant
(i) au poids relatif des comités de ciblage et de plainte, (ii) à la représentativité de toutes les couches
sociales et des ménages les plus pauvres, (iii) à l’implication des autorités et (iv) au respect de la
confidentialité ;

Adapter le ciblage en fonction des situations (phase d’intervention, période, objectifs et critères, lieu) ;

Envisager dès la phase de conception, la possibilité de combiner les modalités
(cash/vivres/voucher), la conditionnalité et les mécanismes de paiements en fonction des objectifs
et du contexte (calendrier d’activité, contexte socio-culturel et familiale afin de mieux répondre aux
différents besoins des populations cibles et de renforcer l’impact des PTM;

Plaidoyer auprès des donateurs pour permettre cette souplesse de définition et de mise en œuvre
des PTM,
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
Promouvoir la capitalisation et le partage d’expériences notamment en matière d’utilisation des
paiements « électroniques » innovants (carte de banque, téléphonie mobile, etc.) afin de permettre leur
développement en Afrique de l’Ouest;

Améliorer la qualité des systèmes de suivi-évaluation des PTM en privilégiant leur
définition/conception avant le démarrage du projet, en adoptant un schéma rigoureux d’évaluation
d’impact (avant / après et ici / ailleurs : base et end line + PDM évolutifs, groupe témoins) et en
promouvant l’utilisation d’indicateurs communs (score de consommation alimentaires, échelle
d’insécurité alimentaire, suivi des revenus/dépenses des ménages et des stratégies, MUAC, Smart) ;

Evaluer l’impact sociologique des PTM ;

Formaliser la mise en place de cadres d’échanges techniques et de coordination/concertation tant
au niveau national, régional et local;

Promouvoir une application multisectorielle des PTM ainsi que des actions complémentaires
afin de renforcer l’impact des PTM en situation d’urgence mais aussi de contribuer à la résilience
des populations les plus pauvres et les plus vulnérables;

Améliorer la documentation et la conception de stratégies de sortie ou de transition ;

Plaidoyer auprès des donateurs pour une mise à l’échelle de PTM de qualité lorsqu’ils s’avèrent
pertinents ainsi que pour une meilleure synergie entre l’urgence et le développement (cf. agenda
de la résilience).
Le détail des principales recommandations et des résultats des travaux de chaque session technique sont
respectivement repris dans le rapport (cf. point III.) et en annexe 6.
Les principales recommandations au sujet de l’action du CaLP en Afrique de l’Ouest ont porté sur la
nécessité de :
- Poursuivre et renforcer les efforts de formation au niveau des différents pays de la sous-région :
formation de niveau 1 & 2 ; formations décentralisées ; modules spécialisés, ateliers d’échange);
- Utiliser son expérience pour s’approcher davantage des décideurs gouvernementaux en vue
d’influencer les politiques nationales ;
- Elargir la recherche/documentation d’étude de cas à d’autres secteurs que celui de la sécurité
alimentaire : nutrition, protection, WASH, santé, etc.
- Renforcer la recherche opérationnelle et revue documentaire sur les nouvelles innovations en matière
de distribution de l’argent et sur l’impact des PTM;
- Améliorer la coordination des PTM ;
Les participants ont, dans leur grande majorité (79,1%) jugé les contenus des présentations de l’atelier
utiles et ont exprimé leur grande satisfaction pour la partie de l’atelier portant sur l’analyse SWOT du CaLP
(87,5%) ainsi que pour les sessions portant sur l’analyse des marchés (85%), la contingence et la
préparation (94,5%), le ciblage (94,1%), le timing et les modalités des PTM (91%). Ils sont également
satisfaits des discussions sur les conditionnalités et mécanismes de distribution (80%), le suivi-évaluation
(94,7%), la coordination des PTM (58,8%) et les interventions complémentaires (58,8%). Par ailleurs, les
participants se sont montrés très satisfaits sur l’examen des conclusions et recommandations (72,4%).
Concernant les prochaines étapes pour le CaLP, 89,2% participants ont mis l’accent sur la nécessité
d’améliorer les actions et la visibilité du CaLP, l’implication des acteurs locaux et des structures étatiques.
Une diversification des sources de financements est également recommandée pour renforcer
l’indépendance financière du CaLP.
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S’agissant des prochains événements d’apprentissage, les participants ont jugé pertinent le principe de
l’appel à contributions et des fiches de bonnes pratiques1 et ont suggéré la nécessité de réduire le nombre
de thèmes pour créer plus de temps de discussions et d’échanges.
1
Près de 30 fiches de bonnes pratiques ont été proposées par les participants à l’atelier (voir annexe 3)
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I.
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CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ATELIER
Les Programmes de Transferts Monétaires ont été largement utilisés lors des réponses aux crises en Afrique
de l’Ouest. Lors de la crise alimentaire au Sahel en 2012, les transferts monétaires ont été mis en œuvre
dans de nombreux pays par de nombreux intervenants (Gouvernement, Organisations des Nations Unies
(ONU), Organisations Non Gouvernementales (ONG) Internationales et locales), et dans certains cas
(notamment au Niger) à grande échelle. La plupart des PTM ont été mis en œuvre durant les phases
de réponse et de réhabilitation, de même que certains PTM ont également mis en œuvre en phase de
prévention/atténuation des risques.
Des progrès considérables ont été accomplis dans l'acceptation et l'utilisation des programmes de transferts
monétaires (PTM) dans l'action humanitaire en général et en Afrique de l'Ouest en particulier.
Ils sont de plus en plus encouragés par les bailleurs de fonds et utilisés dans des plans nationaux d'urgence
et les programmes de filet de sécurité.
Ils ont été dans certains cas utilisés dans les phases de prévention, mais plus largement dans les phases de
réponse d’urgence et de redressement post crise humanitaires. Les programmes de transferts monétaires
sont de plus en plus reconnues par les parties prenantes clés (Banque mondiale, Fonds Monétaires
International (FMI), Commission européenne; agences nationales et régionales de l’ONU et ONG) comme
étant un outil utile pour renforcer la résilience en Afrique de l'Ouest par de nombreux intervenants.
Dans ce contexte, le Cash Learning Partnership (CaLP) et le Groupe de Travail Régional sur le Transfert
Monétaires récemment créé (RCTWG) ont identifié un besoin de partager des expériences, des outils
pratiques et des services liés aux programmes de transferts monétaires.
Cet exercice d'apprentissage organisé par le CaLP avec le soutien du RCTWG a eu lieu à Dakar du 12 au 14
Mars, 2013.
L’atelier d’apprentissage avait pour but de donner aux praticiens des ONG, Mouvement de la Croix-Rouge et
du système des Nations Unies l’opportunité de partager leurs expériences sur le renforcement de la
résilience, la planification de l'urgence et l’assistance pour les différents types de crise utilisant les transferts
monétaires.
Les principaux objectifs de cette activité d'apprentissage étaient les suivants :
 partager les leçons apprises et les études de cas tirés de la conception et la mise en œuvre des
programmes de transferts monétaires dans des contextes d'urgence et d’actions à long terme liés à
l’agenda de la résilience en Afrique de l’Ouest,
 contribuer au développement de mécanismes de coordination des transferts monétaires de fonds et de
dialogue entre les membres de la communauté de pratique de transferts monétaires en Afrique de
l'Ouest.
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II.
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STRUCTURE DE L’ATELIER
L’atelier s’est déroulé en plusieurs sessions, dont une session d’introduction, suivie d’une session d’analyse
SWOT du CaLP et de sept (7) blocs de sessions parallèles.
1. INTRODUCTION
Tout d’abord Monsieur Christophe BREYNE, Point Focal du CaLP pour l’Afrique de l’Ouest, a souhaité la
bienvenue aux participants. Il a rappelé les objectifs de l’atelier et remercié les membres du groupe technique
régional sur les transferts monétaires et toutes les nombreuses personnes qui ont contribué à cette rencontre
par le biais des fiches de bonnes pratiques et des présentations. Il a également remercié ECHO qui a financé
cet événement d’apprentissage.
Ensuite, Monsieur Alexandre CASTELLANO, Point Focal de Food Assistance de ECHO, a présenté les
interventions humanitaires de ECHO utilisant les transferts monétaires (cash et voucher). Il a montré
l’importance grandissante dans les interventions ECHO des programmes de transfert monétaire qui sont
passés de 20% en 2010 à 28% en 2012. Selon lui, ces interventions financent les projets d’intervention
directe, des études et projets de plaidoyer, le développement d’outils et de lignes directrices. Monsieur
CASTELLANO a montré que ECHO encourage aussi de plus en plus le développement d’outils d’analyse de
situation, de marchés et de réponses, de suivi-évaluation et le renforcement de la capacité à diffuser et à
partager des connaissances.
Monsieur Glenn HUGHSON, Point Focal du CaLP pour l’Afrique de l’Est a quant à lui traité la coordination
des transferts monétaires et a indiqué qu’une coordination efficace suppose une bonne compréhension des
enjeux au sein de la communauté, la définition des écarts informationnels, des contraintes et des blocages et
la définition claire des responsabilités des parties prenantes. Enfin Monsieur HUGHSON a expliqué les défis
de la coordination axés sur le volontariat notamment l’engagement des gens à partager les bonnes et
mauvaises pratiques.
Par la suite, Madame Mariana STIRBU de l’Unicef a abordé la question de la pauvreté persistante et des
disparités exacerbées par la crise en Afrique de l’Ouest. Ensuite, elle a parlé de la protection sociale au
Sahel et de l’approche de l’Unicef. Elle a commencé par mentionner les initiatives de socles de protection
sociale des différentes organisations, au niveau global et régional. Ensuite, en abordant la question de la
pauvreté, elle a fait une brève analyse de l’impact de la pauvreté sur les enfants et du rôle de la gouvernance
et de la consolidation fiscale sur les inégalités sociales. Elle a également fait une revue des initiatives de
protection sociale dans le Sahel.
En outre Madame Sigrid KUHLKE, experte régionale en assistance alimentaire à la Direction Générale Aide
Humanitaire et Protection Civile de ECHO, a présenté le bilan HFA, en réponse à la crise 2011 – 2012, en
mettant l’accent sur les interventions ECHO en termes de transfert alimentaire, transfert monétaire et
Voucher dans sept (7) pays (Niger, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Gambie). Elle a enfin
insisté sur l’importance de l’analyse initiale (besoins des ménages et maitrise des marchés), du ciblage
participatif, de l’utilité des mécanismes de plainte fonctionnelle et des dispositifs de suivi de la situation
alimentaire dans les zones d’intervention.
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ECHO
Enfin, Monsieur Christophe BREYNE a présenté l’historique, les faiblesses de remplissage, les premiers
résultats du « mapping »/recensement régional des PTM réalisés en 2012 en Afrique de l’Ouest ainsi que les
objectifs de cet outil. Ce dernier, au-delà des aspects de visibilité et de coordination permet, entre autre,
d’analyser les volumes d’interventions et les acteurs concernés, les secteurs d’interventions (majoritairement
lié à la sécurité alimentaire), les types de ciblages (principalement de type HEA et communautaire), les types
de transferts (avec une grande diversité de mixité des modalités en 2012) et mécanismes de paiement
(direct et via les IMF en majorité), le coût des TM (très peu documenté) ainsi que quelques données
qualitatives de mise en œuvre. Les PTM au Niger et au Burkina Faso sont particulièrement bien documentés
suivi du Mali et Mauritanie avec d’importante différences entre pays (+ de 49 projets et + de 152 million €
pour le Niger contre 11 projet pour un total de 18 M° d’€ pour la Mauritanie. Le Tchad, le Sénégal, la Côte
d’Ivoire et le Nigéria sont sous-documentés. Analyse SWOT des activités du CaLP en Afrique de l’Ouest
2. ANALYSE SWOT DU CALP
Une analyse SWOT de l’action du CaLP en Afrique de l’Ouest a été effectuée dans le but de formuler des
recommandations susceptibles d’améliorer les activités de ladite structure. Les participants ont analysé en
travaux de groupe les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du CaLP (SWOT CaLP).
La démarche empruntée a consisté à remettre à chaque participant une fiche pour chacune des quatre
dimensions (forces, faiblesses, opportunités et menaces) du SWOT. Les fiches renseignées ont été
recoupées par dimension. Par la suite, quatre groupes de travail ont été constitués pour identifier les
questions prioritaires sur lesquelles doit porter la réflexion stratégique pour le développement du CaLP.
Les principales forces du CaLP citées par les groupes concernent les aspects de :
 Coordination (éviter les doublons, networking, discussions techniques, plaidoyer) ;
 Renforcement des capacités/formations ;
 Capitalisation/documentation/publications techniques ;
 Initiatives/créativité/dynamisme/proactivité ;
 Lien entre urgence, développement et résilience.
Les faiblesses du CaLP résident dans les constats suivants :
 Insuffisance des ressources humaines et financières (rotation des ressources humaines - cas du Niger) ;
 Faible implication dans les politiques et stratégies nationales ;
 Approche trop centrée sur les urgences ;
 Non prise en compte de la nutrition.
Les opportunités du CaLP sont les suivantes :
 Existence d’un cadre d’échange et coordination au niveau national ;
 Intérêt grandissant des gouvernements et des bailleurs à l’endroit des PTM ;
 Implication des structures de recherche ;
 Exploiter les liens entre urgence et développement ;
 Valoriser la programmation intégrée et multisectorielle ;
 Passage à l’échelle des programmes de filet sociaux ;
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
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Meilleure gestion des connaissances, des bonnes pratiques et des informations.
Les menaces qui pèsent sur le CaLP sont les suivantes :
 Manque de contribution/implication à la vie du CaLP de la part des ONG ;
 Capacités limitées des acteurs ;
 Faiblesse d’implantation au niveau local ;
 Turn over des coordonnateurs CaLP (cas Niger) ;
 Manque d’intégration avec l’instance nationale ;
 Focalisation sur l’humanitaire ;
 Défendre les intérêts/agenda des bailleurs au lieu de promouvoir les PTM ;
 Risque d’exclusion de certains partenaires ;
 Esprit de « clocher » des acteurs ;
 Très faible engagement au niveau de la politique et de plaidoyer ;
 Risque de déconnexion régionale et/ou nationale ;
 Charge de travail: balance entre partage vs mise en œuvre ;
 Risque de paraître trop normatif, dogmatique.
3. DÉROULEMENT DES SESSIONS. Voir l’agenda de la rencontre en annexe 1.
L’atelier d’apprentissage a été organisé en 7 sessions techniques, suivant le cycle de projet sur des thèmes
définis en concertation avec les membres du groupe de travail sur les PTM et les co-organisateurs. Chaque
session a débuté par des présentations introductives, sélectionnées par les organisateurs parmi les
nombreuses fiches de bonnes pratiques reçues (cf. annexe 3) suite à l’appel à contribution
Chaque présentation contenait les activités réalisées et outils utilisés en lien avec le thème, les difficultés et
les défis rencontrés, les forces et opportunités/enjeux futurs dans la mise en œuvre des programmes.
Chaque série de présentations a été suivie par des travaux de groupes, animés par un facilitateur. Les
travaux de groupes étaient orientés autour de questions de débats (cf. annexe 4) propres à chaque étape clé
des PTM : la préparation et formulation des PTM, le ciblage, le timing et les modalités de mise en œuvre, les
conditionnalités et mécanismes de distribution, le suivi-évaluation (PDM et Impacts), la coordination des
réponses d’urgences et à plus long termes, les interventions complémentaires aux PTM (transition et sortie
des PTM d’urgence). La synthèse des travaux de groupe et des plénière pour chacune de ses sessions
technique est repris en annexe 6.
Pour chacune de ces étapes, les groupes de travail devaient identifier les bonnes pratiques, les difficultés et
les recommandations à présenter en session plénière.
A partir du 2° jour, il a été laissé davantage de souplesse au groupe de travail par rapport aux questions clés.
Ces dernières servant de guide de réflexion mais ne devant pas être suivies « à la lettre ».
Les résultats détaillés compilés des réponses aux questions clés des travaux de groupe ainsi que les
synthèse par session seront disponibles également sur le site du CaLP: http://www.cashlearning.org/outravaillons-nous/afrique-de-l-ouest-1.
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III.
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RECOMMANDATIONS POUR L’AMELIORATION DES PTM
Lors du dernier jour, les participants ont été répartis par session techniques après avoir reçu l’ensemble des travaux de groupe afin de dégager 3 à 4
recommandations clés ainsi que les acteurs concernés ainsi qu’un échéancier. Les résultats de cette session sont repris dans le tableau ci-dessous.
Recommandations
Acteurs
Échéancier
Préparation et formulation des PTM : contingence, analyse des marchés et autres
Améliorer la préparation (interne, plan de contingence nationale/ sous
régionale) et l’élaboration des PTM incluant de meilleures analyses de
marchés.
Tous : Donateurs, Gouvernement, acteurs
humanitaires, chacun à leur niveau
Fin 2013 et d’ici 2014
Financer les activités de préparation des acteurs en PTM (formation des RH,
faire des études de marchés en amont des crises, étude de faisabilité,
exercice de simulation, SOP internes, pré-agrément avec les Institutions de
Micro Finance (IMF) et autres acteurs opérationnels pré-identifiés….).
Bailleurs de fonds
inclusion dans les
prochains plans
budgétaires annuels
Gouvernement
et
instances
Inclusion des PTM dans les plans de contingence des gouvernements pour gestion/coordination des catastrophes
avoir une base de données communes aux acteurs PTM, avoir des lignes services protection sociale
directrices communes pour l’harmonisation de la réponse.
de
et
(base de données des IMF, préparation des modalités de fonctionnement
avec les IMF, orientations sur les montants à distribuer en fonction des ONG : force de plaidoyer, d’assistance
technique et de remontée des expériences de
objectifs du PTM)
terrain
Simplification des outils d’étude de marché (pas de standardisation attendue
mais une liste des questions/ données clés à collecter quand on veut faire Communauté de pratique : CaLP
une analyse de marché)
d’ici 2 ans
Fin 2013
Ciblage et opérationnalisation des mécanismes de plainte
Améliorer
et
Formaliser
un
système
de
plainte ONG de mise en
(comité, ligne verte) en veillant (i) au poids relatif des comités de ciblage et de conception/sensibilisation
plainte, (ii) à l’Indépendance/représentativité des comités et l’implication des
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œuvre
pour
la Dès la conception du
projet
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autorités et (iii) au respect de la gestion de la confidentialité
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Communauté (acceptation/composition)
Adaptation/Souplesse des méthodes de ciblage en fonction de la situation Bailleurs : acceptation
(période, phase de l'intervention, public, endroit, critères)
ONG : revendication, capacités
Restitution et Validation en plénière du ciblage ; Transparence du processus
Plaidoyer (constant)
Communauté,
ONG,
administratives & élues
Autorités Après le ciblage
Timing & différentes modalités (cash/in kind) en prévention, réponse, réhabilitation)
Sensibiliser les pouvoirs publics et les bailleurs de fonds sur la nécessité de CaLP
déclarer à temps les situations d’urgence pour permettre la mise en œuvre
des programmes appropriés à temps
Mars 2014
Flexibilité dans le document du projet afin de pouvoir adapter le mécanisme Bailleurs
de transfert selon le contexte pendant une crise
ONG
Avant et pendant les PTM
Penser aux programmes intégrés qui permettent des combinaisons Acteurs qui implémentent les PTM
(cash/vivres/vouchers – conditionné (cash contre travail) et/ou inconditionné)
pour mieux répondre aux différents besoins des bénéficiaires en même temps
Pendant la planification des
programmes
Conditionnalités et mécanismes de distribution
Avoir un outil (guideline clair, check-list, guide simple) qui permet de vérifier la Communauté de
conditionnalité selon les objectifs du pays et l’offre existante
leadership du CaLP
pratique
sous
Avoir une coordination au sein de la communauté de pratique pour négocier Communauté de pratique des pays
et assurer de meilleurs services au meilleur coût au profit des bénéficiaires
Concevoir un guide méthodologique pour la mise en œuvre des PTM basés Communauté de
sur le payement électronique prenant également en compte les aspects de :
leadership du CaLP
pratique
sous
le 24 mois
12 mois
le 24 mois
- Qualité des services (couverture géographique, qualité réseau, etc.)
- Sécurisation des contrats
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Suivi- évaluation : PDM et impacts
Définir de façon systématique un système de suivi et évaluation dès la Concepteur du projet et bailleur
définition / conception du projet
A la conception / montage
du projet
Adopter un schéma rigoureux pour l’évaluation d’impact :
Evaluateur, opérateur et bailleur
Avant, pendant, après
Evaluateur et bailleur
En cours de programme et si
possible aussi après le
programme (effets à plus
long terme)
- avant / après et ici / ailleurs
- groupe d’intervention et groupe de comparaison doivent être le plus
comparable possible (vérification lors d’une enquête Baseline)
Evaluer l’impact sociologique des TM (enquêtes qualitatives)
Coordination réponses d’urgence et autres et de plus long terme (filets sociaux, développement)
Documenter les exemples de stratégies de sortie ou de transition + Plaidoyer ONG d'exécution, agences
auprès des bailleurs pour les phases suivantes de réponse
appropriées selon le secteur
des
NU
Prendre en compte les coûts de coordination et des échanges d'expérience ONG et bailleurs
dans la formulation de chaque projet
Etudier et documenter davantage sur la protection sociale
ONG d'exécution, instituts de recherche
avec le partage soutenu par le CaLP
Mettre en place la coordination pour la protection sociale
Tous les acteurs concernés
Chercher à intégrer davantage les acteurs de développement dans les forums Coordinateurs des forums de coordination
de discussion des PTM
Interventions complémentaires aux PTM ; transition et sortie des PTM d’urgence
Mettre en place un système national de financement de filets sociaux
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Etats, Bailleurs de fonds (BF)
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Fin 2014
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Intégrer les plus vulnérables dans les projets de développement avec des BF, ONG de développement
approches adaptées à leur vulnérabilité
2014
Promouvoir une application multisectorielle des PTM en lien avec la Etat, PTF
vulnérabilité des plus pauvres dans une perspective de résilience
2014
Promouvoir l’accès des plus vulnérables à tous les services économiques et
sociaux, durant et après la sortie de crise
2014
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IV.
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RECOMMANDATIONS POUR LE CaLP
Les participants ont été invités à formuler des recommandations clés pour l’amélioration de la mise en œuvre
du CaLP en Afrique de l’Ouest en tenant compte des contraintes institutionnelles du CaLP, des résultats de
l’analyse SWOT du CaLP et de la nature des interventions du CaLP (Formation, Plaidoyer,
Recherche/documentation d’expériences, Coordination). Pour chaque recommandation, il fallait indiquer les
actions prioritaires et suggérer un échéancier approprié pour la mise en œuvre de ces recommandations. Il en
résulte les propositions d’initiatives suivantes :
Recommandations
Actions prioritaires
- Organiser au moins deux sessions de formation de niveau 1 pour les acteurs en
dehors de la sécurité alimentaire (toute compétence complémentaire nécessaire
pour une intervention PTM y compris les spécialistes en base de données, agences
de paiement…) ;
- Décentraliser les formations pour encourager la participation des partenaires
institutionnels ;
- Préparer des modules spécialisés niveau 3 sur 2 jours sur des thèmes précis (par
exemple sur l’analyse de marchés, le ciblage, les filets sociaux, la coordination
interne) ;
- Organiser une rencontre annuelle d’échange regroupant les techniciens des
différents pays ;
- Faciliter des visites d’échange entre pays voisins ;
- Définir clairement l'image du CaLP: « chevalier des PTM ou chevalier de ECHO » ;
- Convaincre les divers intervenants de l'importance de partager leurs informations et
documents pour alimenter la réflexion de la communauté de pratique ;
- Impliquer les autorités politiques et techniques clés pour influencer les politiques en
Utiliser son
faveur des PTM dans les rencontres nationales & régionales ;
expérience pour
- Promouvoir la participation du CaLP aux rencontres régionales stratégiques (CILSS,
s’approcher
..) ;
davantage des
- Développer des outils de plaidoyer en tenant compte des politiques publiques ;
décideurs
- Organiser des rencontres et réunions avec les décideurs politiques ;
gouvernementaux
en vue d’influencer - Profiter des rencontres internationales pour faire le plaidoyer auprès des décideurs
politiques (se faire connaitre, faire connaitre ses programmes) ;
les politiques
nationales,
- Se rapprocher des institutions de recherche spécialisées dans les secteurs autre
que la sécurité alimentaire ;
- Vulgariser les résultats des rencontres périodiques au niveau de la région ;
- Assurer des publications périodiques au sujet des progrès et des innovations en
matière de transfert monétaire ;
Poursuivre et
renforcer les
efforts de
formation en
essayant de
toucher le
maximum de
ressources
humaines des
différents pays de
la sous-région
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12-14 mars, Dakar
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CaLP
West Africa Regional Cash Transfer Working Group
Recommandations
Renforcer les
capacités de
recherche pour
soutenir les PTM
Améliorer
la
coordination des
PTM
V.
Actions prioritaires
- Traduire des publications techniques de l’anglais vers le français ;
- Améliorer la visibilité pour mieux faire connaître la qualité des publications ;
- Élargir la recherche sur d’autres secteurs que la sécurité alimentaire (nutrition,
protection, WASH, santé, etc.) ;
- Renforcer la recherche sur les nouvelles innovations en matière de distribution de
l’argent ;
- Renforcer les recherches sur l’impact des PTM ;
- Stabiliser les staffs et limiter le turnover interne du CaLP;
- Améliorer la coordination West Africa / East Africa ;
- Mettre en place un point focal CaLP au niveau national ;
- Promouvoir la coordination dans les zones du CaLP avec les Etats aussi bien au
niveau local, national et régional.
EVALUATION DE L’ATELIER
Les participants ont, dans leur grande majorité (79,1%) jugé les contenus des présentations de l’atelier utiles et
ont exprimé leur grande satisfaction pour la partie de l’atelier portant sur l’analyse SWOT du CaLP (87,5%)
ainsi que pour les sessions portant sur l’analyse des marchés (85%), la contingence et la préparation (94,5%),
le ciblage (94,1%), le timing et les modalités des PTM (91%). Ils sont également satisfaits des discussions sur
les conditionnalités et mécanismes de distribution (80%), le suivi-évaluation (94,7%), la coordination des PTM
(58,8%) et les interventions complémentaires (58,8%). Par ailleurs, les participants se sont montrés très
satisfaits sur l’examen des conclusions et recommandations (72,4%).
Concernant les prochaines étapes pour le CaLP, 89,2% participants ont mis l’accent sur la nécessité
d’améliorer les actions et la visibilité du CaLP, l’implication des acteurs locaux et des structures étatiques. Une
diversification des sources de financements est également recommandée pour renforcer l’indépendance
financière du CaLP.
S’agissant des prochains événements d’apprentissage, les participants ont jugé pertinent le principe de l’appel
à contribution et de fiche de bonnes pratiques et suggéré la nécessité de réduire le nombre de thèmes pour
créer plus de temps de discussions et d’échanges.
Globalement, les participants ont apprécié la conception et la structure globale de l’atelier (80,7%), la diversité
des participants (90,3%), l’animation de l’atelier (87,3%), les aspects logistiques (74,2%) et enfin la
restauration (pause-café + repas) (93,5%).
Les principaux autres commentaires enregistrés par les participants concernent la bonne organisation, la
gestion du temps et l’animation. Toutefois, des frustrations ont été notées sur la rupture des débats au moment
où les participants manifestaient un intérêt pour la poursuite des débats ou des travaux de groupe. Aussi, les
participants ont regretté le nombre important de thèmes à traiter dans un délai court.
On trouvera en annexe 7, le détail des résultats de l’évaluation qui reprend également les attentes en termes
de thématiques à approfondir pour chaque session.
VI.
ANNEXES
-----------------------------------------------------------------------
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ECHO
Annexe 1 : Agenda de l’atelier
West Africa Regional Cash Transfer Working Group Agenda: Atelier de leçons apprises des Programmes de Transferts Monétaires Mardi 12, Mercredi et Jeudi 14 Mars 2013 Mardi. 12 Mars 2013 Horaire Session Contenu Facilitateur  Ouverture & Objectif (CaLP)  Ouverture (ECHO) ; 8h30‐ 10h15  Recommandation principales de l’atelier de bilan de Nairobi de 2011 (CaLP) ; Introduction  Evolution des politiques de Safety Net en AO. (UNICEF/ Mariana Stirbu);  Mapping des PTM 2012 (CaLP)  Bilan des PTM financé par Echo en Afrique de l’ouest  Tour de table+ Agenda + méthodologie (Thiendou) 10h15‐
10h35 10h35 11h35‐ 



Christophe Breyne
ECHO Glenn Hughson Mariana Thiendou  Christophe  Sigrid Kühlke  Thiendou Pause‐Café Swot CaLP WA  Remplissage des cartes 10’  Groupe de travail: G1 (+, ‐); G2 (P, M) 30’  Restitution 20’ Session 1: Préparation et formulation des PTM 11h35‐
13h00 Présentateur 1.A) Marché  Groupe 1: Helene Thiendou  Groupe 2: Christophe > 3 présentations de 10 minutes  CaLP : Standards de marché  PAM : Etudes de marché et valeur alpha  Oxfam : Analyse d’intervention SAP communautaire et Observatoire de vulnérabilité Thiendou CaLP (Christophe). Thiendou CaLP (Hélène) > Groupe de travail sur les questions clés > 4 présentations de 10 minutes 1. B Contingence et préparation  CaLP : Plan de contingence Afrique de l’Est  IFRC : Préparation des PTM  Save T Ch. : Internalisation des PTM  Unicef : Simulation faisabilité (TBC) > Groupe de travail sur les questions clés Déjeuner 13 – 14 H°° 14h°° ‐ 15h15 Plénière de restitution et discussion des groupes 1a & 1b Atelier Régional de Bilan des PTM
Difficultés, bonnes pratiques, Leçons Apprises et recommandations/ défis des groupes 1A & 1B:  Restitution des sous‐groupes (45’) Thiendou  Amendements de la plénière (15’) 12-14 mars, Dakar
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15h15‐
15h30 ECHO
Pause‐Café > 3 présentations de 10 minutes 15h30 ‐
17h°° 17h°°‐
17h30 Session 2:  CFS (Niger) : Proxy Means Testing (PMT) Ciblage (bénéficiaires)  PAM : Ciblage urbain (Mauritanie) 9h30 – 11h30 ACF (Alex Gachoud)
Thiendou CRS (Caroline Anderson) Difficultés, bonnes pratiques, Leçons Apprises et recommandations/ défis des groupes de la session 2 Thiendou Thiendou Difficultés, bonnes pratiques, Leçons Apprises et recommandations/ défis des groupes de la session 3 Thiendou Thiendou UNICEF (Aïssata Fall) Thiendou CRS (Pape Said) Thiendou Thiendou UNICEF (Dana Cristescu)  ACF : Ciblage basé sur HEA, bilan régional > Groupe de travail sur les questions clés Session 3: Timing & différentes modalités (en prévention, réponse, réhabilitation) Plénière de restitution et discussion de la session 2 Mercredi 13 Mars 2013 Résumé Jour 8h30 – 9h°° 1 9h°° ‐ 9h30 Thiendou Plénière de restitution sessions 3 Session 4: Conditionnalit
és & Mécanismes de distribution (dont NTIC) > 3 présentations de 10 minutes  CRS (Burkina F) : Différentes modalités dans le temps  PAM (Sénégal) : Voucher  Karkara (Niger) : CFW et inconditionnalité > Groupe de travail sur les questions clés > 3 présentations de 10 minutes  CaLP : Recherche sur les E transferts  CRS : Carte bancaire au Mali  Oxfam : Différents mécanismes > Groupe de travail (questions clés) > 3 – 4 présentations de 10 minutes Session 5:  Save T. Ch.: HEA individuelle S&E : PDM et impacts  ACF : Base/end line et PDM évolutif  Gret : Impact Nutritionnel (Mauritanie)  Concern : Impact Nutritionnel (Niger) > Groupe de travail (questions clés) Pendant travaux 11h30 – 13H°° Pause‐Café Plénière de Difficultés, bonnes pratiques, Leçons Apprises et recommandations/ défis restitution sessions 4 & 5 des groupes de la session 4 et 5 Déjeuner 13 – 14 H°° Session 6: 14h°° – 15h30°° Coordination en Urgence & à plus long termes Atelier Régional de Bilan des PTM
> 3 présentations de 10 minutes  CaLP: Coordination en Afrique de l’Est  CaLP : Coordination Globale, prochaines étapes  MAED/Mauritanie : Coordination urgence et safety 12-14 mars, Dakar
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(développeme
net (à confirmer)
nt & Safety > Groupe de travail (questions clés) Net) Session 7 : Interventions > 3 présentations de 10 minutes complémenta
 Unicef : Safety net et pratiques familiales ires aux PTM;  Oxfam : Des transferts d'urgence vers les safety net transition et  Gret : PTM et actions complémentaires sortie des PTM > Groupe de travail (questions clés) d’urgence Thiendou ACF (Abdoulaye Ilboudo)+ CaLP (Christophe) Thiendou Thiendou > 7 groupes de travail (1/session) : Recommandations clés, acteurs concernés, feuille de route. Thiendou Thiendou Thiendou Thiendou 15H30 – 15h45 15h45 – 17h°° ECHO
Pause‐Café Plénière de Difficultés, bonnes pratiques, Leçons Apprises et recommandations/ défis restitution sessions 6 & 7 des groupes de la session 6 et 7 Jeudi 14 Mars 2013 8h30 – 9h00 9h00‐9h45 Résumé du Jour 2 Conclusions et recommandat
ions 9h45 – 10h°° Pause‐Café 10h°° – 10h40 Plénière de restitution > Restitution des groupes et consolidation de la feuille de route 10h40 – 12h°° Prochaines étapes du CaLP en Afrique Ouest > Groupes de travail : Swot CaLP et actions prioritaires par domaines > Plénière de restitution des travaux de groupes et Feuille de route pour le CaLP  Evaluation finale 11h15‐ 12h30 Evaluation et clôture  1° Evaluation des jours 2 et 2  Communications CaLP messages  Remerciement 13 H Lunch Atelier Régional de Bilan des PTM
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Annexe 2 : Liste participants atelier
Liste des Participants Confirmés de l’Atelier Régional de Bilan sur les Transferts Monétaires Prénoms/Noms Structures Position Pays E‐mail Tél. Abdoulaye Ilboudo ACF Coordonnateur Sécurité Alimentaire Alex Gachoud ACF Regional Food Security Advisor Région [email protected]
Lacoste Victor ACF Coordonnateur Terrain ct‐mao@td‐missions‐acf.org
Burkina Faso Tchad Chef d'Unité Projet Atténuation des Crises et Relèvement ( Niger PAC/R) Développement Programme Senegal Afrique [email protected]‐acf.org
00 226 50 36 98 30
00 221 77 333 83 79
Nouhou Mamadou Lamine CCA Julien Carlier CECI Ali Mory Maïdoka Cellule Filets Sociaux Coordonnateur National Niger [email protected] Mr KADI ABOUBACAR Cellule Filets Sociaux Responsable « Cash Transferts » Niger [email protected]
Diané Aboubacar CONASUR SP CONASUR Burkina Faso [email protected] 00226 70 32 37 79; 76 51 16 51
Malachy Harty CONCERN Assistant Sécurité Alimentaire Niger [email protected] 00 227 99 08 04 13
Xavier Huchon Croix Rouge Française Délégué Sécurité Alimentaire Mauritanie/S
ahel fs‐westafrica.frc@croix‐
rouge.fr
00 222 47 60 83 57
Croix Rouge Sénégalaise chefs des opérations/ point focal PTM Sénégal ibrahimalaye.thiome@croix‐
rouge.sn
Ibrahima Laye Atelier Régional de Bilan des PTM
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00 227 96 88 57 49
[email protected] [email protected]
77 480 48 15
00 223 20 72 68 31
00 223 20 76 831
+221 773526189
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Mamadou Sonko Croix Rouge Sénégalaise Secrétaire Général Sénégal [email protected]
Gana Ndione Croix Rouge Sénégalaise Sénégal Kassoum Ouattara CRS Regional Emergency Specialist Région [email protected]
Lamine Diallo CRS VOCSY Project Manager Burkina Faso [email protected] Pape Said Coly CRS Responsable Suivi/Evaluation Senegal [email protected] Caroline Anderson CRS Cheikh Ould Boheye CSA Mme. Dicko Bassa Diané CSA Sara Mc Hattie ECHO Conseillère Assistance Alimentaire DG ECHO Nairobi Alexandre Castellano ECHO Point Focal Food Assistance Bruxelles Sigrid Kühlke ECHO Conseillère Assistance Alimentaire DG ECHO Sénégal/Régi
onal [email protected]
Papa Boubacar Soumaré FAO Analyste de la sécurité alimentaire Régional /Dakar PapaBouabacar.Soumare@fa
o.org
César Herzele GRET Projet Nutri RIM Mauritanie [email protected]
Agnes Leport IFPRI Chercheur Cash Transfert & Nutrition Senegal [email protected]
Atelier Régional de Bilan des PTM
Grants and Program Quality Niger Coordinator Directeur de l'Action Humanitaire au Commissariat à Mauritanie la Sécurité Alimentaire Commissaire Adjointe CSA Mali 226 78 30 18 08
00 226 70 02 15 45
+221.33. 889.1575 [email protected] +227 94 58 98 92 [email protected] 00 222 22 49 40 14
[email protected]; [email protected]
00 223 66 71 36 18
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00 222 22 38 58 12
00 221 77 348 82 89
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ECHO
Naziha El Moussaoui IFRC Food Security, Nutrition Delegate Sénégal [email protected]
Audrey Papucci Recherche Chargée de Projet Recherche France apapucci@actioncontrelafain.
org
00 221 33 869 36 40
Mathilde Savy IRD Chercheur Nutrition Senegal [email protected]
00 221 77 464 19 30
Mahamane Mahamane KARKARA Mourtaka Chargé Programme Humanitaire Niger [email protected]
Amal SAEED OCHA Ocha Sénégal/Régi
onal [email protected] Abdoulaye Hamidou OXFAM Food Security Officer Niger abdoulaye.hamidou@oxfamn
ovib.ne
00 227 20 35 05 00
00 227 98 35 00 88
00 227 20 75 30 23
Madeleine Evrard Diakité OXFAM UK Regional Food Security and Livelihoods Advisor Niger [email protected]
Franck Muller PAM Head of Cash Unit Mauritanie [email protected]
Joseph Sadio PAM Programme Officer Sénégal [email protected]
Kaori Ura PAM Program Officer (Cash and Vouchers) Régional Dakar [email protected]
Jérôme Bernard Save The Children Regional Food Security and Livelihoods Advisor Régional/Dak
ar [email protected]
g.uk Caroline Courtois Solidarités International Responsable Programme Sahel Côte d'Ivoire ccourtois@solidarites .org
Cedric Fioekou Solidarités International Réfèrent Sécurité Alimentaire Sahel [email protected]
Rose D.A. Dutertre UNHCR Associate Programme Officer Sénégal/Régi
onal [email protected]
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+222 4120 6853
77 650 3301 77 569 0266
00 225 55 67 22 27
00 331 80 21 05 33
77 333 07 25
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ECHO
00 221 77 569 11 57 1
22177540689
6 1
22177113713
2 1
22222371667 1
Aissata Fall UNICEF Consultante Politiques Sociales Senegal [email protected]
Dana Cristescu UNICEF Spécialiste Politiques Sociales BRAOC [email protected]
Mariana Stirbu UNICEF Spécialiste Politiques Eco. et Sociales BRAOC [email protected]
Mohamed Ould Zeidane UNICEF Chef Politiques Sociales Mauritanie [email protected]
Pierre Gautier Université Professeur d'Histoire‐
Géographie France [email protected] Breyne Christophe CaLP Focal Point West Africa Senegal [email protected]
Glenn Hughson CaLP Focal Point East Africa Kenya [email protected]
Helene Juillard CaLP HSP Program Manager Senegal [email protected]
Lily Frey CaLP Advocacy Officer New York [email protected]
rg
1
communications@cashlearni
ng.org
1
00 221 77 333 49 56 1
00 254 731 777 421 1
00 221 77 978 98 19 1
Yoann Tuzzolino CaLP Communications Officer Londres Atelier Régional de Bilan des PTM
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Annexe 3 : Tableau récapitulatif des contributions reçues
THEMES Fiches et Présentations reçues pour l’atelier (les power point présenté lors de l’atelier sont surlignés)
* * Mot de bienvenu (CaLP) * Ouverture (Echo), ppt INTRODUCTION * Unicef : Etat d'avancement des politiques de Safety net dans la sous‐région (ppt) * Echo : PTM 2012, +, ‐, enjeux et défis (ppt) * CaLP : Mapping des PTF 2012 (ppt) * CaLP : Atelier de leçons apprises 2011 en Afrique de l’est (ppt) A. Marché : * CaLP : Rechercher sur les Standards d’étude de marché : => ppt + 4 pages de résumé * PAM : étude de marché, efficacité des coûts (valeur alpha, Omega : => Fiche + ppt * OXFAM/Niger : proposition de transfert monétaire basé sur les rapports et analyses des systèmes Communautaires d’ Alerte Précoce et de Réponse aux Urgences (SCAP/RU) et observation de Suivi de la Vulnérabilité (OSV) : => Fiche + ppt 1. Préparations et préalables aux PTM B. Contingence et préparation : (analyses de marché, * CaLP : Cash Contengy planning : => ppt + 4 pages de résumé contingence) * FICR: passage à l'échelle des PTM au niveau institutionnel : les principaux défis et moyens à mettre à disposition (expérience pilote). => Fiche + ppt * Save T Ch. : EPR des PTM, méthodologie et défis. => Fiche + ppt * Unicef : rôle de la simulation (impact des transferts monétaires sur la malnutrition) dans la préparation du projet UNICEF PAM FAO en Mauritanie, et autre aspects de la préparation. => Fiche + ppt 2. Ciblage * CFS/Niger : ciblage, leçons apprises. => Fiche + ppt
* PAM/Mauritanie : ciblage Urbain (ex. Mauritanie + Sénégal). => Fiche + ppt
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* ACF régional: Ciblage basé sur HEA, bilan régionale. => Fiche + ppt
* Croix rouge Sénégalaise: méthodologie de ciblage participative et communautaire. => Fiche + ppt
* Solidarités Internationales : Catégorisation socio-économique participative des ménages => Fiche
* CLM (Cellule de Lutte contre la Malnutrition)/ Sénégal : Ciblage communautaire. => Fiche + ppt
* PAM Sénégal : Voucher (ex. Sénégal + Autres ? ) Coupon Alimentaire en Sénégal/ PAM (Sénégal) pour 3. Timing et Modalités l'implémentation. => Fiche + ppt (in kind, transfert) * CRS Burkina Faso: Différentes modalités dans le temps. Assistance humanitaire aux populations hôtes des sites des des PTM en prévention, réponse, refugies Maliens de la crise malienne au Burkina Faso : Cash non conditionnel + foire aux vêtements. => 2 Fiche + ppt et relèvement précoce et filets * Karkara : PTM durant les différentes phases. => Fiche + ppt sociaux * Croix Rouge Sénégalaise: réponse à la crise alimentaire 2012, leçons apprises pour l’implémentation. => Ppt * CaLP: Cost effectiveness Research. => Ppt + Résumé en Angl. * CRS Mali : Distribution de Cash des déplacés internes à travers la carte de prépayée dans le district de Bamako au 4. Conditionnalités et Mali. => Fiche + ppt + Etude de cas mécanismes de * Oxfam : différentes méthodes de paiement. => Fiche + ppt distribution *Concern Worldwide (Niger): Cost Effectiveness. => Fiche + ppt * PAM : mobile money (Niger, CIV, Mali). => Fiche * Save T Ch. : HEA individuelle comme outils de S & E et mesure d’impact. => Fiche + ppt *ACF : Base/end line + PDM évolutif. => ppt *GRET/Mauritanie: Projet de Recherche‐Action NutriRIM. Test d’un système de Suivi‐Evaluation => Fiche + ppt 5. Suivi‐évaluation, PDM et impact *CONCERN/Niger: Nutritional Impact of Cash Transfers => Fiche Fr. et Angl. + ppt Fr. * IRD/IFPRI : Evaluation d’impact des coupons alimentaire au Sénégal. => Fiche * ACF /Audrey : Recherche sur : PTM & Nutrition => Ppt * ASB /Niger: PTM et IDP : Evaluation d’impact => Fiche + ppt Atelier Régional de Bilan des PTM
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6. Coordination réponses d’urgence et autres (filets sociaux, développement) West Africa Regional Cash Transfer Working Group
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* CaLP : Coordination en Afrique de l’Est : difficultés et recommandations => Fiche Fr/Angl. + ppt + Résumé Angl. * CaLP : Coordination : étude et post‐Genève => Fiche Fr/Angl. + ppt + Résumé Angl. * MAED/Mauritanie : coordination PFT urgence et Safety Net => Ppt * PAM (Burkina Faso + les autres) Coordination de la réponse à la crise 2012 => Ppt *Oxfam/Save: Safety net in WA ou Comment les transferts d'urgence peuvent ensuite donner lieu à l'accélération des 7. Interventions programmes filets sociaux/protection sociales portées par les Gouvernement (Ppt à venir + fiche ?) Complémentaires * GRET /Mauritanie: Le Cash Transfer comme outils complémentaire de lutte contre la malnutrition, complémentarité (en appui à la et Synergie avec la nutrition. => Fiche + ppt nutrition et aux moyens d’existence) * UNICEF : Le rôle des pratiques familiales essentielles dans le projet Banque Mondiale ‐ UNICEF de safety net au Niger => Fiche + ppt et quels outils et indicateurs de * ASB (Niger) : PTM de SA & protection => Fiche mesure d’impact *Croix Rouge Sénégalaise : les leçons apprise de l'intervention de la Croix Rouge Sénégalaise (Nahiza Oussaoui) TBC Atelier Régional de Bilan des PTM
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Annexe 4 : Synthèse des Questions Clés pour les travaux de groupe
Session 1 : Préparations et préalables aux PTM (analyses de marché, contingence, besoins) Analyses initiales avant d’opter pour un PTM (fonctionnalité des marchés et besoins des ménages) : 4 groupes A) Contingence et qualité 1. Faiblesses en termes d’analyse nécessaires avant d’intervenir en PTM ? ou Quelles difficultés opérationnelles avez‐vous rencontrées qui relèvent selon vous d’un Gap de préparation en amont ? 2. Check liste qualité des PTM ? 3. Leçons apprises des PTM au pic de la crise/soudure. 4. Quelles sont les questions clés minimales à se poser pour savoir si les PTM sont possibles et plus efficaces ou non faisables ? 5. Faiblesses, lacunes et causes PTM non utilisé à grande échelle en 2012 ? 6. Quelles meilleures préparations et intégration des PTM dans les plans de contingence ? : quels sont les critères/outils d’analyse ou d’aide à la décision devant permettre de dimensionner les programmes de transferts monétaires ? B) Marchés, besoins, autres 1. Les Analyses de marché 2012 : Difficultés, faiblesses et recommandations 2. Standard minimum d’études de marchés : crise soudaine et à développement lent (Urbain/rural) : 3. Quels sont les points que vous regardez afin d'évaluer la qualité de l’analyse de marché? 4. Idées préconçues les plus communes à propos l’analyse de marché en cas d’urgence? 5. PTM et mécanismes pour stimuler/assurer une disponibilité suffisante et stabiliser les prix. Session 2: Ciblage 1. Quelles sont les difficultés rencontrées par rapport différents types de ciblage 2012 (HEA, catégoriel, Communautaires) 2. Organes/ intermédiaires villageois (de type CVD, conseiller etc.) : Implication sans exclure les ménages les plus pauvres? Difficultés, bonnes pratiques et recommandations ? 3. Comment s’assurer de la représentativité et de la légitimité des comités locaux villageois ? 4. Contrôle des erreurs d’inclusion et exclusion. 5. Les mécanismes de redevabilité et de plainte et droits des ménages ? 6. Stigmatisation et ciblage ? 7. Capitalisation/utilisation du ciblage post l’urgence. Atelier Régional de Bilan des PTM
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Session 3: Mise en œuvre de PTM : Timing et Modalités (Vivre/Cash/voucher) 1. Délais/ Retard de mise en œuvre : Difficultés rencontrées et causes ? 2. Avantages comparatifs théoriques, Difficultés rencontrées en 2012 lors de la mise en œuvre de ses diverses modalités ? Quelles recommandations 3. Combinaison de différentes modalités durant l’exécution d’un projet : bilan. Session 4 : Conditionnalités et Mécanismes de PTM 1. Conditionnalités : Avantages et inconvénients du Conditionnelle et inconditionnelle ? 2. Combinaison de différents conditionnalité et mécanismes et/ou changement ? 3. Avantages comparatifs et bilan des mécanismes 2012 (Cash direct, TIC (Mobile et/ou carte, IMF). 4. Bilan sur les Nouvelles technologies. 5. Analyse opérationnelle Session 5 : Suivi ‐ évaluation des PTM et mesure d’impact 1. Bilan des processus de mise en œuvre des distributions (le suivi de niveau « activités »). 2. Suivi des résultats obtenus auprès des ménages bénéficiaires (le suivi de niveau « output ») 3. Suivi/mesure de l’effet et de l’impact des actions mises en œuvre (le suivi de niveau « outcome » et impact) 4. Capitalisation et plaidoyer Session 6 : Coordination des PTM en urgence et avec les acteurs à plus long (filets sociaux, développement) 1. Quels sont les besoins et attentes les plus importants de la coordination des transferts monétaires dans la région ? 2. Leçons tirées du processus de coordination des PTM d’urgence mis en place en 2012 ? 3. Coordination avec les programmes de développement et/ou les transferts monétaires des Safety Nets ? 4. Groupe de travail technique sur les transferts monétaires : Bilan, attentes, recommandations. 5. Revu, commentaires et feed back au document CaLP de Genève.  Atelier Régional de Bilan des PTM
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Session 7: Interventions Complémentaires (en appui à la nutrition et aux moyens d’existence), transition et sortie des PTM d’urgence 1. Utilisation des PTM dans d’autres secteurs que la sécurité alimentaire : obstacles, bonnes pratiques et recommandations pour davantage de PTM multisectoriel ? 2. Interventions complémentaires aux PTM : Bonnes pratiques 2012, Obstacles et recommandations ? 3. Quelles ont été les expériences opérationnelles de PTM multisectorielles mise en œuvre par les acteurs en 2012 ( 4. Expériences et modalités de sorties des PTM d’urgence : décider comment, par qui, recommandations ? 5. Quelles sont les apprentissages les plus utiles des PTM d’urgence de 2012 pour : 6. Qu’est ce qui doit être amélioré et/ou davantage capitalisé des PTM d’urgence pour une plus large utilisation des PTM aussi bien en urgence qu’en développement ? ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ Atelier Régional de Bilan des PTM
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ANNEXE 5 : Tableau comparatif des différents mécanismes de capitalisation de paiement issu des travaux de groupe
Mécanismes
Pré requis
Paramètre/Type de
coûts à prendre en
compte pour calculer
les coûts
Avantages
Contraintes
Cash Direct
 Sécurité
 Disponibilité au niveau des banques
 Ressources humaines suffisantes
(nombre)
 Ressources humaines de confiance
 (HACT)
 Système d'identification des
bénéficiaires
 Personnel de distribution
 Matériel de distribution (enveloppe,
ancre, cartes bénéficiaires)
 Frais de rappels pour distribution
(convocation bénéficiaires)
Mobile
 Couverture téléphonique
 Efficacité minimal du réseau
 Disponibilité de cash dans la zone
 Possession de mobile
Carte
 Système bancaire/GAB suffisamment
dense
 Approvisionnement des GAB
IMF
 Réseau suffisant
 Trésorerie suffisante
 Contrat clair/reconnaissance officielle
 Frais d’achat des cellulaires
 Frais d’abonnement (puce)
 Frais de transfert
 Frais de formation sur utilisation des
cellulaires
 Frais des rappels (convocation
bénéficiaires)
 Frais d’administration
 Frais d’assurance risque
 Frais Bancaires
 Coûts opérationnels
 Frais de transfert à l’IMF
 Absence d'intermédiaires
 Besoin en compétence moindre
(ONG)
 Système utilisable partout
 Récupération directe et effective de
l'argent
 Rapidité & simplicité de mise en
œuvre (now)
 Sécurité pour le personnel de
distribution
 Sécurité pour les bénéficiaires
 Risque de fraude
 Tentation élevée
 Disponibilité de la trésorerie (MR,
TCD)
 Meilleure sécurité
 Meilleur suivi direct (outputs)
 Souplesse du retrait (temps, fraction)
 Logistique allégée pour la MEO
 Tout le monde a un téléphone
 Dignité supplémentaire
 Frais d’ouverture de compte
 Frais de confection des cartes
 Frais de commission pour les
transferts
 Frais hôtesses pour utilisation des
cartes dans les guichets
 Frais de rappels
 Frais de prestation pour
l’établissement des contrats
 Meilleure sécurité
 Meilleur suivi direct (outputs)
 Souplesse du retrait (temps, fraction,
lieu)
 Logistique allégée pour la MEO
 Anonymat
 Dignité supplémentaire
 Maitrise des codes secrets
 Exigence de cartes d’identité
 Problèmes chargement des TPE
 Problèmes de liquidité
 Problèmes de télécollecte
 Pas utilisable en rural
 Contrainte de contractualisation
 Lourdeur administrative
 Possession de pièce d'identité ?
 Négociation plus difficile (MR)
 Faiblesse du personnel (nombre)

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 Contrainte de contractualisation
 Couverture réseau
 Qualité réseau
 Manque de liquidité dans les points de
distribution
 Finalisation des contrats avec
l'opérateur
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 Renforcement des IMF/Economie
locale
 Proximité (géographique - humaine)
 Souplesse du retrait
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Recommandations
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 Manque de petites coupures (TCD)
 Sécurité (TCD, BF)
 Suivi des ONG (MR)
 Pas les "bonnes personnes"
disponibles (TCD, MR)
 Prévoir des petites coupures
 Consolider l'identification des
bénéficiaires
 Mettre en place en place des outils de
gestion appropriés
 Tenir compte de l’état sécuritaire de la
zone
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 Analphabétisme (littéraire &
techniques)
 Préparation plus lourde que le direct
 Non possession du téléphone
 Analphabétisme (littéraire &
techniques)
 Préparation plus lourde que le direct
 Gestion difficile par les ONG
 Etude de faisabilité préalable tenant
compte de la couverture, qualité du
réseau, qualité service, capacité des
opérateurs de paiement
 Utiliser à partir de plusieurs
distributions
 Sécuriser les contrats (avocat/services
juridiques)
 Ne pas utiliser une puce/plusieurs tél
 Mise en concurrence
 Concertation avec d'autres
partenaires.
 Garder la maîtrise par l'agence de
MEO
 Renforcer la confidentialité
 S’assurer que la distance à parcourir  Implication des avocats dans
est raisonnable
l’élaboration des contrats
 Utiliser à partir de plusieurs
 En milieu rural
distributions
 Sécuriser les contrats (avocat/services
juridiques)
 Milieu urbain
 Mise en concurrence
 Concertation avec d'autres partenaires
 Garder la maîtrise par l'agence de
MEO
 Renforcer la confidentialité
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ANNEXE 6 : SYNTHESE DES TRAVAUX PAR SESSION TECHNIQUE
Session 1 : Préparation et formulation des PTM : Marchés, contingence
La session a abordé les questions relatives à la préparation des PTM via les 02 sous sessions techniques suivantes :
a) Analyse de marché et autres, b) Contingence.
A) Analyse de marché
L’atelier s’est penché sur les analyses des marchés 2012 et a examiné plusieurs questions. La session préparation et
formulation des PTM, a enregistré des communications introductives portant sur la recherche du CaLP en terme de
standards de marchés, les études de marchés et la valeur alpha et oméga, réalisées par le PAM ainsi que de l’analyse
d’intervention SAP communautaire et observatoire de la vulnérabilité au Niger (Oxfam).
S’agissant des contraintes liées au fait que certaines analyses de marché n’ont pas été faites ou pas suffisamment,
les participants ont relevé l’irrégularité des financements des études de marché ou leur non intégration systématique en
amont dans les budgets, les problèmes de sécurité dans certains contextes, empêchant de mener à bien les études de
marché sur certaines zones, les problèmes d’harmonisation des outils et des méthodes de collecte de données dans le
cadre des enquêtes de marché et le manque de temps accordé aux enquêtes de marché précédant la conception des
PTM.
Concernant les difficultés rencontrées en 2012 en termes d’analyse de marchés, les participants ont eu à relever le
décalage entre le moment de l’enquête et le démarrage du projet, un possible changement de contexte dans certaines
zones, des études de marché pas assez approfondies, avec une collecte et un suivi des prix insuffisants et la nécessité
de collecter beaucoup d’autres données, le faible investissement en temps pour la mise en œuvre de ces enquêtes
sans compter le déficit de ressources compétentes pour les enquêtes marchés. A la question « Quand faut-il avoir ces
informations de marchés et sur la base de quel calendrier ? », les participants ont signifié que les informations de
marchés sont nécessaires dans les situations post-récolte, post-soudure et post-crise.
Pour les améliorations techniques nécessaires pour une mise en œuvre plus efficace des PTM en 2013, les
participants ont fait ressortir la nécessité d’une méthodologie légère et souple et de s’assurer qu’il n’y ait pas de
changements majeurs entre le moment où l’analyse de marchés est faite, le moment de la conception du PTM et le
démarrage de sa mise en œuvre. Ils ont aussi noté la nécessité de disposer d’outils de collecte harmonisés si possible
intégrés dans les systèmes déjà existants (SIM) et dans les Systèmes d’Alerte Précoce.
Répondant à la question relative aux mécanismes possibles des PTM pouvant assurer ou stimuler une disponibilité
suffisante et stabiliser les prix, les participants ont recommandé la coordination avec les différents acteurs du marché,
l’information sur les objectifs des PTM, l’implication des autorités locales et la nécessité de le faire en amont des PTM,
pendant la mise en œuvre (suivi) et après le projet (évaluation).
Sur l’évaluation de la qualité de l’analyse des marchés, les participants ont indiqué qu’il faut vérifier l’objet de l’étude et
sa date de réalisation, vérifier qu’il y ait une analyse des évolutions des prix sur une ou plusieurs années et faire des
projections, ainsi qu’ une analyse de la disponibilité (quantité disponible, analyse de l’offre en relation avec la
demande) et faire la cartographie des marchés : leur emplacement, les voies d’accès flux et volume dans le temps.
Les autres aspects abordés concernent la faible capacité de la communauté de pratique dans l’analyse des marchés,
le besoin de continuité dans les analyses, avec des études des marchés qui doivent être faites avant, pendant et après
le choc et de considérer le rôle des services de l’Etat : analyses filières et focalisées sur les prix, analyse verticale et
analyse horizontale, analyse macro et analyse micro.
Enfin, il ressort des travaux la nécessité de mieux articuler les échelles de temps et d’espaces (local, région,
international) et celle d’une meilleure collaboration avec les instituts de recherche, de reconsidérer les idées
préconçues. Les commerçants sont par exemple souvent perçus par les agences humanitaires et du développement
comme des spéculateurs, des usuriers et qu’ils sont responsables de l’augmentation des prix.
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B) Contingences
En termes de contingences, les présentations introductives ont abordé le plan de contingence en Afrique de l’Est, la
préparation des PTM et l’internalisation des PTM. Les bonnes pratiques ou leçons apprises clés mises en exergue
par les présentations et les travaux de groupe sont :
•
Partage des bases de données des programmes de filets sociaux avec les acteurs humanitaires pour accélérer le
ciblage (cette bonne pratique n’est cependant pas répandue dans toute la région)
• Importance de conduire des études de marché lors de la phase de préparation
• Importance d’avoir des fournisseurs de service pré identifiés (IMF, Banque, Tél Mobile, etc.)
•
De forts liens en amont avec le secteur privé (mécanismes de paiement notamment) sont à inclure dans la phase
de préparation
• Les crises à développement lent, comme souvent le cas en Afrique de l’Ouest, laissent du temps pour la
planification. Elles sont plus prévisibles que d’autres désastres.
• Il y a un environnement pro-cash émergent : de plus en plus d’acteurs mettent en œuvre des PTM et ont amélioré
leurs connaissances et leur expertise dans le domaine. Cela crée des opportunités pour améliorer la qualité des
PTM.
Les principaux défis relatés par les travaux de groupes et de la session (inclus la plénière) sont :
•
Peu d’acteurs intègrent le cash dans leur plan de contingence
•
Les plans de contingence sont rarement une priorité des agences humanitaires
•
Les études de marchés sont couteuses. Elles peuvent prendre du temps et sont difficiles à faire financer par les
bailleurs pendant la phase de préparation
Les aspects non suffisamment traités sont :
• Outils les plus utilisés pour préparer CTP/ pour réaliser un plan de contingence
•
Les discussions ont été très centrées sur l’analyse de marché mais la phase importante de préparation
(preparedness) et le manque d'analyse des risques, d'analyse genre auraient nécessité plus d’échanges.
L’analyse des contingences a montré qu’il est indispensable de conduire des études de marché avant le lancement
d’un PTM. Les agences pourraient par exemple intégrer l’analyse préalable des marchés dans les budgets des PTM.
L’analyse des marchés devrait être un exercice continu, dont la fréquence peut augmenter en cas de crise
Des leçons peuvent être apprises de l’Afrique de l’Est et partagées avec l’Afrique de l’Ouest, comme par
exemple la préparation avec le secteur privé (mécanismes de paiement notamment) et les crises à développement lent
qui laissent du temps pour la planification. Il y a aussi des défis en Afrique de l’Est, valables pour l’Afrique de l’Ouest,
car encore peu d’acteurs intègrent le cash comme outils de réponse. Les recommandations ont portées sur la
nécessité de préparer davantage les PTM et d’intégrer cette préparation dans les plans de réponses et de contingence.
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Session 2 : Ciblage (bénéficiaires)
Les travaux sur le ciblage ont été introduits par trois exposés introductifs portant sur les Proxy Means Testing (Niger), le
ciblage urbain (Mauritanie) et le ciblage basé sur HEA (région).
Les principales bonnes pratiques et leçons apprises mises en évidence par les présentations sur le ciblage sont la
nécessité de :
-
formaliser et améliorer l’opérationnalisation des systèmes de plainte (par exemple la mise en place d’un comité de
plainte pour limiter le pouvoir du comité de ciblage, ou ligne verte pour appel gratuit),
-
informatiser le processus d’enregistrement (listes saisies sous Excel) et le tri des ménages prioritaires (avec filtres
Excel),
-
combiner les critères HEA et approche participative (focus group pour préciser les critères dans le village,
collaboration avec comités de ciblage et de plainte),
-
organiser des sessions en Assemblée Générale pour sélectionner les membres du comité de ciblage : il faut
s’assurer d’une bonne représentation et permettre une prise de parole de toutes les couches sociales (y compris
des plus vulnérables souvent absents) et que les femmes soient représentées dans le comité,
-
communiquer tout au long du processus, les procédés et les prochaines étapes du ciblage pour assurer la
transparence et l’acceptation des résultats finaux (objectif recherché du processus de ciblage).
Les principales recommandations qui ressortent des travaux sur le ciblage sont :
-
choisir une méthode de ciblage en fonction du contexte (crise récurrente) et du temps nécessaire face au timing
de l’intervention (calendrier agro pastoral, malnutrition, soudure),
-
anticiper les chocs et prédéfinir des approches de ciblage en fonction des besoins à couvrir et des objectifs de
l’intervention. Les Proxy Means Testing par exemple, permettent de mitiger les défis et difficultés tout en
conservant un ciblage de qualité limitant les tensions dans la population et avec les autorités locales.
-
les autorités locales doivent être intégrées dans le processus de ciblage,
-
donner l’opportunité à l’Assemblée Générale de valider la liste de ciblage élaborée par le comité de ciblage, ce qui
permet de valider l’ensemble du processus,
-
donner la possibilité à la communauté de déterminer / valider les critères de ciblage,
-
intégrer dans le ciblage les critères liés à la nutrition et aux autres secteurs que la sécurité alimentaire.
Les principales leçons apprises des travaux de groupes et de la session (inclus la plénière) sont :
-
la méthode de ciblage avec l’utilisation des critères HEA correctement appliquée est très chronophage et exige du
staff formé sur la méthodologie HEA,
-
les critères de ciblage doivent impérativement être spécifiques par villages (exemple : les critères HEA pour une
zone de moyens d’existence déterminée affinés en focus group avec la communauté),
-
la non prise en compte des aspects nutritionnels dans les critères HEA,
-
la méthode de ciblage avec les critères HEA peut être difficile à adapter au contexte urbain,
-
un ciblage trop rapide risque de comporter des erreurs d’exclusion et d’inclusion, ce qui peut entrainer des
tensions sociales,
-
adapter la méthode de ciblage en fonction du degré d'urgence et des besoins à couvrir ; ceci requiert un travail
participatif avec les communautés et peut donner des indications sur le temps disponible pour le ciblage.
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Les principaux défis identifiés sont (1) les pressions politiques, l’interventionnisme, les menaces, les fausses rumeurs, (2)
l’imposition de critères catégoriels selon l’objectif de l’agence est un risque fort d’exclusion d’autres catégories de
personnes vulnérables et (3) la difficulté d’adapter la méthode de ciblage avec les critères HEA au contexte urbain.
Les aspects qui semblent ne pas avoir été suffisamment traités sont les méthodes les plus adaptées en contexte d’urgence
et urbain (en dehors du blanket), l’efficacité de la méthode du Proxy Means Testing en milieu urbain et en milieu rural, la
formation du staff sur la méthode, la transparence du processus et l’acceptation de la population de la boîte magique qui
donne un score à chaque ménage.
Session 3 : Timing et différentes modalités
Les travaux sur le timing et les différentes modalités ont été introduites par différentes communications sur les différentes
modalités dans le temps : le Voucher et le CFW et l’inconditionnalités. Les principales bonnes pratiques ou leçons
apprises mises en exergue par les présentations sont les suivantes:
*
Interventions différentes pour des besoins différents : Cash non conditionnel, cash conditionnel selon les
besoins des différentes catégories de bénéficiaires et les objectifs visés par le programme. Par exemple du Cash
non conditionnel pour les populations hôtes ; foires aux vêtements et articles divers pour les réfugiés. Les objectifs
recherchés étant de répondre aux besoins divers des populations hôtes et une meilleure intégration de la
population hôtes/réfugiés ;
*
Bons d’achats alimentaires :
Avantages : les bons d’achats alimentaires sont plus faciles à utiliser par les bénéficiaires souvent analphabètes ;
Ils sont personnifiés avec un numéro unique lu par un lecteur de code barre pour minimiser les erreurs.
Inconvénients : obligation d’organiser plusieurs distributions pour une même opération ; la version papier se
déchire et se dégrade très facilement.
*
Cartes bancaires :
Avantages : transaction semi-automatique du bénéficiaire ; remboursement semi-automatique par carte
interbancaire GYM par le détaillant ; solidité de la carte.
Inconvénients : difficultés dans les transactions entre les bénéficiaires et les détaillants avec un risque élevé de
perte de codes par les bénéficiaires.
*
Cash for Work pendant 3 mois et Livelihood Grant (50,000 FCFA une fois) pour sécuriser les actifs pendant la
saison creuse tout en atténuant la vulnérabilité des personnes les plus touchées.
Les principales recommandations sont :
*
Envisager l’appui Vivres : pouvant également permettre la Promotion d’achats locaux ;
*
La combinaison de Vivres + Vouchers : permettant une diversification/Flexibilité dans les rations alimentaires ;
*
Cash : Uniformisation entre agences de mise en œuvre des montants à distribuer lorsqu’on poursuit les mêmes
objectifs, surtout dans des zones analogues ;
*
Nécessité d’accompagner le Cash avec actions complémentaires comme des campagnes de sensibilisations (sur
les bonnes pratiques nutritionnelles, gestion du budget familial…) afin d’améliorer l’impact des transferts
monétaires;
*
Envisager dès la conception du programme la combinaison de modalités (cash/vivres/voucher), selon les
réalités/opportunités, afin de mieux répondre aux besoins et renforcer l’impact des PTM (possibilité de répondre à
plusieurs objectifs en même temps. (ex. résoudre les soucis alimentaires et répondre à d’autres besoins tels que les
NFI, une meilleure nutrition).
La principale leçon apprise sur le délai de mise en œuvre porte sur les facteurs suivants : le retard dans la
reconnaissance officielle de la crise, le ciblage qui prend souvent trop de temps, les procédures internes, les délais des
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bailleurs ou la mobilisation des fonds, la faible réactivité des humanitaires, le manque de ressources humaines, la
mauvaise sensibilisation des bénéficiaires, les commerçants, le changement de modalité et enfin la sécurité.
Afin d’anticiper la préparation des PTM avant le pic de la crise/soudure. Il importe (1) de prévoir dans le proposal,
l’adaptation du mécanisme de transfert selon le contexte, (2) de bien coordonner les efforts, (3) d’avoir une
reconnaissance opportune de la situation de crise, (4) de favoriser le passage à l’échelle de développement après une
opération d’urgence et (5) de voir également le tableau comparatif d’analyse (avantages/difficultés/améliorations) des
différentes modalités. On trouvera en annexe, un tableau comparatif des avantages et inconvénient des différentes
modalités d’intervention (voir également le ppt de synthèse de la session 3)
Parmi les aspects qui ne semblent pas avoir été suffisamment traités, on peut relever : l’analyse des
avantages/difficultés/améliorations pour les Cash/Vouchers/Food-for-Work vs inconditionnel et les outils d’aide à la
décision pour combiner les différentes modalités (pourquoi et quand le faire, quels indicateurs, etc.).
Session 4 : Conditionnalités et mécanismes de distribution
Les conditionnalités et mécanismes de distribution ont été abordés en s’appuyant sur les présentations suivantes : la
recherche CaLP sur l’efficience des e-transfers, la carte bancaire au Mali et d’autres mécanismes. Les conclusions
intermédiaires de la recherche sur les transferts électroniques (e-transfers) se présentent ainsi :
-
les téléphones portables sont plus utilisés en Afrique et les cartes au Moyen Orient,
-
les e-transfers sont plus adaptés/adoptés dans les contextes urbains,
-
le rapport coût-efficacité est en cours d’étude au niveau de certaines agences, mais les méthodologies doivent être
davantage partagées et affinées. Le CaLP mène actuellement une étude dans ce sens
-
le besoin d’un code de conduite portant sur les PTM en général et non spécifiquement sur les e-transferts (cf. étude
du CaLP en cours),
-
la nécessité d’une recherche accrue.
Les principales difficultés du transfert monétaire par carte bancaire aux déplacés du Mali résident dans l’utilisation des
distributeurs de billets par les bénéficiaires, l’analphabétisme des bénéficiaires, l’inexistence de petites coupures, les longs
délais pour établir le contrat avec la banque et l’utilisation des iPad limitée par l’inexistence d’Internet dans la zone.
Les leçons apprises concernent l’importance des charges de travail pour appeler les bénéficiaires, les risques liés à la
préservation de la dignité des bénéficiaires, la nécessité d’adapter l’approche au contexte et de l’utiliser pour une série de
distributions non ponctuelles.
Par rapport à la conditionnalité, il ressort des travaux que le transfert monétaire conditionnel permet l’atteinte de
plusieurs objectifs alors que l’inconditionnel cours le risque de détournement de l’objectif du programme. Aussi, le profil
des bénéficiaires est plus vaste avec l’inconditionnel. Toutefois, le cash conditionnel est souvent très coûteux et demande
beaucoup de moyen pour le contrôle de la conditionnalité. En outre, le contrôle du respect de la conditionnalité par tous les
acteurs, la méthode et les moyens de contrôle dépendent du type de conditionnalité et qu’on peut envisager le passage du
conditionnel à l’inconditionnel surtout après constat d’un effet négatif sur les bénéficiaires ou de changement de
contexte/phase de crise.
Par rapport aux mécanismes de paiement :
-
il faut définir les différents postes budgétaires qui varient d’une option à une autre (cash direct, mobile, carte bancaire
ou IMF),
-
il faut garantir la sécurité du personnel et des bénéficiaires pour le cash direct,
-
il faut tenir compte de la situation sécuritaire avant de choisir une option,
-
il faut s’assurer que la distance à parcourir par les bénéficiaires soit assez raisonnable et n’entraîne pas des coûts
supplémentaires pour le bénéficiaire (motos, charrette,…),
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-
il faut partager et capitaliser les expériences des agences ayant déjà une expérience,
-
les agences ayant déjà une expérience dans l’utilisation de mécanismes innovants devrait systématiquement
capitaliser les leçons apprises et bonnes pratiques,
-
le cash direct est plus rapide à mettre en place, mais avec moins de garantie de sécurité que les autres mécanismes
de paiement,
-
un contrat en bonne et due forme doit être signé et appliqué avec le fournisseur de services (opérateur mobile,
IMF,…). Les agences qui manquent de pratiques peuvent avoir recours à un avocat pour les aider dans cette étape
essentielle,
-
tous les mécanismes de paiement ne sont pas adaptés à tous les milieux : les cartes bancaires et les mobiles
dépendent d’un réseau d’infrastructures qui existent plus facilement en milieu urbain, les IMF et le recours à des
commerçants sont plus adaptés en milieu rural,
-
l’analphabétisme des bénéficiaires peut limiter l’utilisation des cartes et du mobile mais il est néanmoins possible de
davantage utiliser les « messages oraux en langues locale »,
-
Prise en compte des délais de préparation lorsque l’on passe par des opérateurs.
On trouvera en annexe un tableau comparatif des différents mécanismes de paiement en termes d‘avantages et
inconvénients respectifs, de difficultés opérationnelles de 2012 et des recommandations ainsi que les paramètres et type
de coûts à prendre en considération dans les analyses d’efficacité/efficiences des différents mécanismes pour le choix
final du ou des mécanismes.
Session 5 : Suivi et Evaluation des PTM : PDM et mesures d’impact
Les travaux sur le suivi évaluation ont été introduits par des présentations portant sur le HEA individuel, la base / end line
et PDM évolutif et l’impact nutritionnel. Il en ressort les défis, leçons apprises et recommandations mentionnés ci-dessous.
Les principaux défis identifiés sont :
- la systématisation des PDM : organisation, fréquence et aspects abordés ;
- la mise en place de mécanismes de redevabilité pour améliorer la qualité des interventions ;
- la conception au démarrage du programme des évaluations d’impact qui sont un type particulier d’évaluation et
portent sur les questions de cause à effet en ce sens qu’elles visent à déterminer quels changements peuvent être
attribués directement et exclusivement au PTM ;
- la capitalisation des expériences et l’apprentissage mutuel.
Les principales leçons apprises des travaux de groupes et de la session (inclus la plénière) sont :
-
Le suivi post distribution peut appréhender plusieurs aspects (ciblage, paiement, utilisation, conséquences
sociologiques, etc.) permettant ainsi de corriger les irrégularités constatées. ;
-
Un mécanisme par ligne téléphone permet avant, pendant et après de répondre à certaines attentes des
bénéficiaires ;
-
La triangulation lors de la collecte des informations est un élément capital pour aboutir à des résultats objectifs ;
-
Le partenariat entre les projets / Programmes et les institutions de recherche permet de mieux apprécier les
changements dus aux interventions ;
-
L’organisation des séances de sensibilisation (sur les sites de distribution) permettent de canaliser l’utilisation du
cash et en conséquence d’obtenir les changements escomptés;
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-
La définition d’un échantillon d’évaluation d’impact offrant une variété d’analyse comparative permet une meilleure
appréciation de l’impact des PTM (bénéficiaires du cash uniquement, bénéficiaires du cash et des formations,
témoins) ;
-
La documentation et le partage des résultats de suivi et évaluation permettent d’alimenter les actions de plaidoyer et
de contribuer dans l’élaboration des politiques nationales de protection sociale.
Les principales recommandations qui ressortent des travaux sont :
-
limiter le nombre de PDM pour ne pas lasser les bénéficiaires et le compléter au besoin par des focus group
qualitatif ;
-
inclure le mécanisme tout au long de la mise en œuvre du PTM de concert avec les bénéficiaires ;
-
Systématiser les études de base avant le démarrage des interventions (pas de Baseline après un premier paiement) ;
-
identifier un groupe de comparaison ayant les mêmes caractéristiques que les participants pour estimer le
contrefactuel ;
-
veiller à la représentativité des échantillons lors des évaluations d’impact pour garantir la fiabilité des résultats ;
-
prendre en compte l’influence des facteurs externes en vue d’une évaluation objective de nos interventions
(Evaluation par Save en période de récolte) ;
-
identifier des indicateurs (état nutritionnel, caractéristiques socioéconomiques, connaissance des bonnes pratiques,
etc.) qui vont permettre de faire des analyses comparatives entre la situation d’avant et d’après l’intervention ;
-
rendre les résultats de Suivi& Evaluation des PTM accessibles à tous les acteurs.
Concernant les biais possibles dans les PDM faites par une équipe qui distribue d’abord le cash et fait le PDM ensuite, le
constat qui a été fait est qu’une bonne connaissance de la zone et des bénéficiaires par les équipes de suivi-évaluation,
permettait d’avoir des informations plus précises que des enquêteurs externes ponctuels.
Session 6 : Coordination en urgence et à plus long terme
Les travaux ont été introduits par deux communications : « CaLP: coordination en Afrique de l’Est » et « CaLP:
coordination globale, prochaines étapes ». Elles ont permis de mieux orienter les trois groupes de travail pour réfléchir sur
cette thématique.
La coordination a pour objectif d’assurer la planification des PTM , de tenir des réunions périodiques entre les différents
acteurs pour faire l’état d’avancement des PTM, d’identifier des activités d’urgence, de résilience et développement et
d’harmoniser les outils utilisés pour le cash.
Les principaux défis recensés sont la multiplicité des modalités des programmes « cash » justifiant la présence d’un
groupe cohérent, la question de la coordination géographique, la responsabilisation d’un coordinateur, l’enjeu d’un lead
tournant, la responsabilité de chacun en fonction de sa position géographique.
Les principaux défis relevés sont la non harmonisation des outils utilisés pour le cash, la non formalisation des cadres de
concertation, leur fonctionnement (leader financement) et leur mise en place, le financement non évident pour les
rencontres sous régionales.
Les principales recommandations formulées sont de :
*
préconiser la réalisation de revue après action pour une meilleure capitalisation et valoriser des leçons apprises,
*
assurer une meilleure synergie dans la mise en œuvre des PTM dans le domaine de l’urgence, la résilience et le
développement,
*
mettre en place des stratégies de protection sociale au niveau des Etats qui prendront en compte les cas
d’urgence,
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formaliser la mise en place de cadres de concertation tant au niveau national, régional et local avec des
financements appropriés.
Les difficultés opérationnelles se trouvent dans la non formalisation du cadre de concertation, leur fonctionnement
(leader, financement) et l’harmonisation souvent difficile sur les outils utilisés.
Parmi les bonnes pratiques, on note la revue après action pour la capitalisation et la valorisation des leçons et
constats tirés. Ces derniers sont : la coordination fonctionne mieux au niveau national que sous régional ; le
financement n’est pas évident pour les rencontres sous régionales ; la mise en place de stratégies de protection sociale
sont à étendre via les ONG en cas d’une urgence.
Les leçons suivantes ont été tirées du processus de coordination des PTM d’urgence mis en place en 2012 :
*
des difficultés opérationnelles de coordination des PTM d’urgence existent au niveau national et à l’intérieur,
*
Il existe un cash working group régional, mais il n’y en a pas dans tous les pays.
*
De nouveaux groupes ont été mis sur pied récemment, mais ne sont pas encore vraiment opérationnels,
*
le prochain défi est d’assurer la connexion entre le CWG régional et les groupes nationaux. Attention, pour le
CWG régional, à ne pas être déconnecté,
*
Il existe différents niveaux de connaissance entre les acteurs humanitaires : ONG internationales, ONG locales,
partenaires et structures étatiques locales (action sociale, SAP…).
Il y a de bonnes pratiques sur les aspects de coordination et échange d’information entre le niveau régional et
nationale : le point focal régional « Cash » du CRS sur les PTM, est basé à Ouagadougou mais il reçoit des
documents et des informations de son collègue basé à Dakar qui suit les réunions du CWG régional. Ces informations
sont ensuite transmises par ce dernier au Burkina Faso et auprès des équipes Cash de CRS dans les différentes
missions CRS dans les autres pays.
Il y a aussi de bonnes pratiques sur les aspects de coordination départementale sur le terrain :
-
sur le terrain, à l’intérieur des pays, les zones rurales ont l’habitude de recevoir de l’aide en nature, mais n’ont pas
l’habitude de recevoir de l’argent gratuitement et peuvent avoir des difficultés à comprendre cette stratégie, car
c’est nouveau,
-
il y a une sensibilisation sur les raisons qui ont motivé le programme et pourquoi le choix de ce type de modalité.
Pour les communautés et autorités, certaines étapes sont nécessaires avant la mise en œuvre,
-
le travail d’explication se fait avec les élus locaux, les anciens et les autorités sur les besoins à couvrir et les
différents moyens d’y parvenir,
-
il y a eu des ateliers sur les leçons apprises (CaLP Burkina et Niger),
-
ACF organise systématiquement dans ses pays d’interventions (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) des
ateliers d’échanges entre les équipes de mise en œuvre et les communautés,
-
Niger : même montant pour les CFW décidé par le Gouvernement (Gvt): CFW payait 1000 F CFA au début du
projet, mais grâce au suivi des prix, Gvt a demandé aux ONG d’augmenter à 1 300 F CFA par jour car les
montants donnés ne permettaient plus de couvrir les besoins alimentaires de base.
Une recommandation concrète pour améliorer la coordination PTM en situation d’urgence est le partage systématique
entre les différents clusters, l’échange automatique des comptes rendus de réunion. L’exemple du cluster Early
Recovery est à éviter, car difficile à faire fonctionner en raison de sa nature plurisectorielle
Les aspects non suffisamment traités sont : Coordination avec le développement et les filets sociaux, les groupes de
travail techniques sur les transferts monétaires au niveau national, la Revue du document CaLP de Genève.
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Session 7 : Interventions complémentaires aux PTM, transition et sortie des PTM
d’urgence
Les travaux sur les interventions complémentaires ont été introduits par des présentations sur Safety net et pratiques
familiales, transferts d’urgence vers les safety net et PTM et actions complémentaires. L’une des leçons est que les
difficultés résident dans la durée du projet, souvent trop courte qui n’est pas favorable aux changements sociaux, et dans
des réalités anthropologiques très complexes au Niger et leur compréhension par les acteurs de développement.
Les défis sont l’intégration de l’urgence au développement, la prévision d’une stratégie de sortie dans le document de
projet, le ciblage nutritionnel qui est moins bien accepté que le ciblage économique, la coordination des acteurs dans
certaines zones et la mise en œuvre d’activités d’accompagnement des bénéficiaires.
Les recommandations s’articulent autour de l’application des recommandations des campagnes de sensibilisation, le
renforcement de la qualité de service de santé, la poursuite avec les mêmes bénéficiaires des PTM d’urgence d’ actions de
renforcement de la résilience (avant, pendant, après), la continuité des PTM après les urgences pour les populations
vulnérables chroniques et l’élaboration de stratégies de sortie de crise durable adoptées par les pays.
Les leçons tirées PTM d’urgence mis en place en 2012 dans le cadre des expériences et modalités de sortie des PTM
d’urgence sont la sensibilisation des bénéficiaires, l’appui aux bénéficiaires à s’organiser en groupements, l’instauration
d’un système de « tontine », l’orientation des bénéficiaires vers les IMF.
L’arrêt des PTM dépend du financement, la décision est prise en début de projet et les bénéficiaires sont informés sur le
projet (objectif, cible, durée, stratégie d’intervention) dès le démarrage.
Les plaintes des autorités et des bénéficiaires s’accentuent sur la durée du projet qu’ils souhaiteraient voir rallongée, mais
des explications leur sont données pour leur faire comprendre et admettre la décision de l’arrêt.
Les principales leçons apprises des PTM d’urgence de 2012 sont une meilleure prise en compte des ménages à risque et
le renforcement de la résilience des populations vulnérables. On peut aussi relever que :
-
les PTM peuvent représenter une stratégie durable pour renforcer la résilience des ménages,
-
il est nécessaire de mettre à l’échelle le programme intégré, sur la base du programme pilote,
-
il faut trouver un équilibre entre l’offre et la demande dans les interventions,
-
les PTM peuvent favoriser et encourager le développement d’autres moyens d’existence par l’appui qu’ils
fournissent.
Atelier Régional de Bilan des PTM
12-14 mars, Dakar
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CaLP
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ECHO
Annexe 7 : Détails de l’évaluation
Légende
1 = Faible
2 = Moyen
3 = Bon
4 = Très bon
* = cité au moins une fois
A. SATISFACTION DES SESSIONS
Degré de satisfaction
Session : Introduction
Contenu des présentations
1. Faible
0
2. Moyen
3. Bon
4. Très Bon
20,9%
75%
4,1%
Total des
répondants
24
THÉMATIQUES A APPROFONDIR
1. PTM Vs Plan de contingence
2. Mapping des PTM *
3. Evolution des politiques de safety nets en Afrique Occidentale
4. Protection sociale
5. Critères des bailleurs de fonds pour l'appréciation des PTM
Degré de satisfaction
Session : Swot du CaLP
Qualité animation et méthodologie
Utilité des recommandations
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
4. Très Bon
Total des
répondants
0
12,5%
70,8%
16,7%
24
4,6%
0
77,2%
18,2%
22
THÉMATIQUES A APPROFONDIR
1. Appropriation des PTM par les services techniques de l'Etat, un facteur de succès
2. Problèmes et opportunités liées au processus de transferts monétiques
3. Orientations CaLP sur l'urgence
4. Présentation du CaLP et ses représentations dans les pays
5. CaLP vs GVT (dans la mise en œuvre des filets sociaux)
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CaLP
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Degré de satisfaction
Session 1A : Analyse de
Marché et autres
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
ECHO
4. Très Bon
Total des
répondants
Contenu des présentations
0
15%
85%
0
20
Qualité des débats
0
36%
60%
4%
25
15%
5%
70%
10%
20
4. Très Bon
Total
des
répondants
Utilité des recommandations
THÉMATIQUES A APPROFONDIR
1. Analyse globale des marchés et étude de faisabilité des PTM, un préalable à envisager
2. Prise en compte des marchés internationaux sur la SA des couches vulnérables *
3. Méthodes et outils d'analyse des marchés *
4. Évaluation rapide pour une réponse d'urgence
5. CaLP vs GVT (dans la mise en œuvre des filets sociaux
6. Stabilité des prix
7. Relation besoins, marchés et réponses
8. Standard pour l'analyse des marchés
Degré de satisfaction
Session1B
Contingence, préparation
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
Contenu des présentations
0
1
14
3
18
Qualité des débats
0
3
11
3
17
Utilité des recommandations
0
4
10
1
15
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Lien entre PTM et plan de contingence
2. Analyse des besoins
3. Mécanisme de définition du montant transmis
4. Méthodologie d'approche et de pertinence de mise en œuvre des PTM
5. Lien avec les politiques étatiques
6. Plan de contingence *, points d'attention
7. Harmonisation du montant de transfert par différents acteurs
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Degré de satisfaction
Session 2 : Ciblage
3. Bon
ECHO
1. Faible
2. Moyen
4. Très Bon
Total
des
répondants
Contenu des présentations
0
1
15
1
17
Qualité des débats
1
4
7
4
16
Utilité des recommandations
1
1
9
0
11
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Mécanismes de ciblage approprié pour les PTM en situation d'urgence *
2. Modalités et critères de ciblage dans les zones urbaines*
3. Le ciblage et la gestion des limites en fonction des options
4. Recommandations opérationnelles sur la qualité du ciblage et les erreurs
5. Proxy Means Testing (PMT)
6. Définition des critères de vulnérabilité
Degré de satisfaction
Session 3 : Timing et
modalités des PTM
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
4. Tres Bon
Total des
répondants
Contenu des présentations
0
2
17
3
22
Qualité des débats
1
5
13
1
20
Utilité des recommandations
2
1
13
2
18
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Timing et délais d'exécution
2. L'option de cash à prendre face à un problème *
3. Prévention Vs Crise
4. CFW
Degré de satisfaction
Session 4 : Conditionnalités et
mécanismes de distribution
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
4. Tres Bon
Total des
répondants
Contenu des présentations
0
0
15
4
19
Qualité des débats
0
4
10
6
20
Utilité des recommandations
0
4
13
2
19
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Rôle des commerçants
2. Difficultés liées à l'absence d'alternatives au cash direct
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Degré de satisfaction
Session 5 : Suivi-évaluation : PDM
et impact
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
ECHO
4. Très Bon
Total des
répondants
Contenu des présentations
0
0
16
2
18
Qualité des débats
0
1
13
5
19
Utilité des recommandations
0
4
12
2
18
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Coût d'une évaluation d'impact avec témoin
2. Approche qualitative
3. Evaluation à mi-parcours dans un PTM à courte durée
4. MLE
5. Suivi long terme : sur 3 a 5 ans
6. Echantillonnage, choix du groupe de contrôle, suivi de l'utilisation d'argent
Degré de satisfaction
Session 6 : Coordination
des PTM en urgence et dans le
long terme
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
4. Tres Bon
Total des
répondants
Contenu des présentations
0
3
12
2
15
Qualité des débats
2
5
8
2
17
Utilité des recommandations
0
9
3
3
15
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Filets sociaux
2. Implication des structures étatiques
Degré de satisfaction
Session 7 : Interventions
complémentaires et stratégie
de sortie des PTM d'urgence
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
4. Très Bon
Total des
répondants
Contenu des présentations
0
4
12
2
16
Qualité des débats
0
7
8
2
17
Utilité des recommandations
2
5
7
1
15
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Visions stratégiques de sortie des PTM à travers des programmes durables
2. Expérience de gestion d'urgence dans le cadre de la mise en œuvre d'un filet social *
3. Exemple d'impact des TM sur des activités complémentaires
4. Interventions supplémentaires et programmes de sortie de crise
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Degré de satisfaction
Session Conclusion et
recommandation de l'atelier
1. Faible
Contenu des présentations
0
13,8%
65,5%
20,7%
29
3,4%
24,2%
55,2%
17,2%
29
0
27,6%
37,9%
34,5%
29
Qualité des débats
Utilité des recommandations
2. Moyen
3. Bon
ECHO
4. Tres Bon
Total des
répondants
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Synthèse et flip chart des sessions *
2. Mise en œuvre et opérationnalité des recommandations*
3. Amélioration de la visibilité des actions de CaLP
4. Outils de plaidoyer à développer par le CaLP pour influencer les politiques
5. Méthodologies et outils de référence
Degré de satisfaction
Session Prochaines étapes pour le
CaLP
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
4. Tres
Bon
Total des
répondants
Contenu des présentations
0
15,4%
73,1%
11,5%
26
Qualité des débats
0
19,2%
73,1%
7,7%
26
Utilité des recommandations
2
1
19
6
28
THEMATIQUES A APPROFONDIR
1. Visibilité du CaLP
2. Renforcement de l'indépendance financière du CaLP
3. Amélioration de la visibilité des actions de CaLP
4. Consortium des bailleurs
5. Implications des acteurs locaux des structures étatiques
6. Réaction du CaLP aux étapes/actions prioritaires recommandées
B. CONCEPTION ET ORGANISATION GÉNÉRALE DE L'ATELIER
Degré de satisfaction
1. Faible
2. Moyen
3. Bon
4. Très
Bon
Total des
répondants
Conception et structure globale
3,2%
16,1%
58,1%
22,6%
31
Diversité des participants
6,5%
3,2%
77,4%
12,9%
31
Animation
3,2%
9,7%
67,7%
19,4%
31
Aspects logistiques
3,2%
22,6%
38,7%
35,5%
31
Pauses café et repas
0
6,5%
38,7%
54,8%
31
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ECHO
C. COMMENTAIRES











Bonne organisation, gestion du temps et animation
Débats intéressants
Bonne approche participative
Participants non diversifiés : nombre limité de participants nationaux, absence de certains bailleurs, des politiques, de
certains facilitateurs, de représentants du secteur privé, des acteurs gouvernementaux *
Bonne planification et programmation des travaux de groupe
plus de temps aux débats pour les prochains ateliers de capitalisation (ne pas vouloir traiter tous les thèmes forcément)
Absence de synthèse *
Faire les présentations en plénière
Principe de l'appel à contribution: pertinent mais temps de présentation des fiches insuffisant
Bonne collaboration des participants
Les présentations sont partagées qu’en session pas en plénière : revoir dans le futur la structure de l’atelier
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