UN POTAGER SUR LE TOIT DE LA CITÉ

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UN POTAGER SUR LE TOIT DE LA CITÉ
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
ÉVÉNEMENT
UN POTAGER SUR LE
TOIT DE LA CITÉ
À PARTIR DE JUIN 2012, À LA CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE
1 PLACE DU TROCADÉRO | PARIS 16 e
et de valoriser les actions de responsabilité sociétale.
Le potager collectif suscite l’échange et le partage.
Il permet de transmettre des gestes éco-responsables
et d’instituer des moments pour faire-soi-même et
s’organiser ensemble.
La toiture végétale de la Cité de l'architecture & du patrimoine
La Cité de l’architecture & du patrimoine, en
association avec Les Jardins de Gally, installe sur le
toit de la Cité un potager collectif à partir du mois
de juin. L’objectif est de favoriser la convivialité et
le bien-être des collaborateurs, par l’apprentissage
du jardinage. L’accueil de la biodiversité urbaine
se poursuit avec l’installation de deux nouvelles
ruches et d’un hôtel à insectes.
Dès 2007, la Cité et Les Jardins de Gally aménagent
la terrasse du salon d’about, en accord avec le style
architectural des lieux : des contreforts végétaux d’ifs
et de buis sont plantés. En 2010, l’innovation végétale
fait son entrée : une toiture végétalisée diversifiée, un
mur végétal, trois bacs plantés d’aromatiques et une
ruche ont transformé le toit du Palais de Chaillot en
un lieu à haute valeur de biodiversité.
Le principe animant les Jardiniers des Toits repose
sur la responsabilité de chacun de ses membres, et
le souhait de mener un projet convivial et commun.
Il s’agit de créer un environnement de travail vivant
Ce projet est avant tout une aventure collective.
La conception, assurée par Le Bureau d’Etudes de
Gally, a pris en compte trois dimensions essentielles :
maximiser la surface cultivable sur une surface
limitée, favoriser l’accueil de la faune sauvage utile
et veiller à l’image de marque des lieux, ouverts
aux partenaires de la Cité. Autrement dit concilier
usages, image et biodiversité, dans un lieu à fortes
contraintes, notamment celle du poids. La conception
a donc été menée en concertation avec le Comité
d’Entreprise et la direction du développement. Des
pots de culture américains, spécialement adaptés à
l’agriculture urbaine sur les toits, ont été sélectionnés.
L’aménagement a été réalisé par Les Jardins de
Gally. En partie du moins, puisque la plantation sera
prochainement l’objet d’un atelier pédagogique.
Contact presse
Cité
Caroline Loizel
01 58 51 52 82
06 86 75 11 29
[email protected]
Jardins de Gally
Pierre Darmet
01 39 63 20 20
06 99 60 02 78
En effet, le projet repose sur un partage de
connaissances entre les jardiniers professionnels
et les collaborateurs du Comité d’entreprise. Au
cours de cinq ateliers par an, un jardinier de Gally
transmettra aux membres du Comité d’Entreprise les
gestes essentiels pour apprendre à planter, nourrir,
soigner, récolter et reposer. Une liste de végétaux,
sélectionnés suivant leur facilité de culture, est
proposée. Un programme de trois ans est établi,
du niveau débutant à celui de jardinier aguerri.
Les Jardins de Gally effectueront ensuite un suivi
régulier, visant à conseiller les usagers dans la bonne
conduite de leur culture.
Les contacts au potager contribueront à favoriser la
rencontre de l’autre. Regroupés au sein d’un club
potager, les collaborateurs partagent une charte,
établissant les règles de fonctionnement du jardin
partagé. Les valeurs de ce potager collectif sont le
respect, le partage, l’apprentissage, l’expérimentation
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et le plaisir de cultiver et d’être ensemble. Il permet
également de profiter du cycle régulier des saisons
au cœur de la ville. Il offre à chacun de ralentir
et de se connecter à la terre, l’instant d’une pause
déjeuner par exemple. Les personnes participantes
sont responsables d’entretenir et d’assurer le suivi des
plantations dans le respect des lieux et des décisions
communes, ainsi qu’à n’utiliser que des produits
d’entretien naturels.
Cette année, deux ruches supplémentaires ont été
installées. Symbole de biodiversité, indispensable
aux équilibres écologiques et à notre alimentation,
l’abeille est aujourd’hui menacée. Contrairement à ce
que l’on pourrait imaginer, l’abeille vit souvent mieux
en ville car elle est dans un univers moins pollué en
pesticides. Pour preuve : la récolte de miel, qui peut
être jusqu’à trois fois supérieure en ville. Véritable
aide jardinier, l’abeille est élevée depuis plus de
trente ans à la Ferme de Gally, aux portes du Parc du
Château de Versailles, pour la pollinisation des fruits,
légumes et fleurs de la cueillette. Et, depuis 3 ans,
les jardiniers de Gally installent des colonies dans
les entreprises, pour sensibiliser les collaborateurs à
l’entretien écologique des jardins.
L’abeille des ruches, Apis mellifera, espèce
domestiquée, n’est pas le seul pollinisateur : on
dénombre pas moins de 2000 espèces sauvages en
France métropolitaine ! Pour les accueillir, point
de ruches, mais des constructions imitant leurs
habitats naturels : brindilles, tiges creuses, buches
percées, rassemblés dans les «hôtels à insectes». Les
insectes « auxiliaires » comme les coccinelles, qui
neutralisent naturellement les ravageurs comme les
pucerons sont aussi accueillis.
Un modèle d’hôtel à insectes pédagogique,
spécialement dessiné par Le Bureau d’Etudes de
Gally en partenariat avec l’Office pour les insectes et
leur environnement (Opie) sera donc installé au plus
près du potager. Abeilles, pollinisateurs sauvages,
potager : le lien vital entre animal et végétal est ainsi
pleinement illustré !
L'hôtel à insectes
Perspective de l'installation du jardin partagé sur le toit de la Cité