Commission Communautaire française SIPP

Transcription

Commission Communautaire française SIPP
Brochure d'information
aux nouveaux engagés
Commission communautaire
française de la Région de
Bruxelles-Capitale
Mise à jour : février 2015
S.I.P.P. Info
Rédaction
Directeur de la rédaction :
Docteur Odile Repolt
Rédacteur en chef :
Comité de rédaction :
Docteur Odile Repolt
Docteur Noëlle Hennebert, Docteur Marie Kimbembi,
Dr Marie-Chantal Mamguem, Laurence Abs,
Aristide Akono, Lucie Deffernez, Marie-Claude Despret,
Christelle Diana, Luc Drapier, Adèle Faieta, Alexandra Guyonnet,
Stéphane Magron, David Morrison, Damien Pivirotto,
Valérie Vadillo
Maquettiste :
David Morrison
Publication interne destinée au personnel de la Commission Communautaire française et de Bruxelles Formation
HARCELEMENT MORAL ET SEXUEL ET VIOLENCE AU TRAVAIL
Personnes de confiance pour la CCF
(pendant les heures de bureau)
Mme Geneviève BERIAUX (0498/588.142)
Madame Cécile BRAYE : (0498/588.479)
Pour Bruxelles Formation, il n’y a pas de personne de confiance
Conseillers en prévention - Psychologues
SPMT-ARISTA
Rue Royale 180
1000 Bruxelles
Rendez-vous : 02 533 74 88 ou par e-mail [email protected]
Une boîte aux lettres réservée au courrier confidentiel d’Arista se trouve au 2ème étage du site Meiboom.
Toute proposition, suggestion ou commentaire est le bienvenu :
Commission Communautaire française
S.I.P.P. - Brochure
rue du Meiboom 14
Bruxelles
Tél : 02.800.86.42
Fax : 02.800.86.93
e-mail : [email protected]
Si un de vos collègues n’a pas reçu cette brochure, veuillez également nous contacter
AVANT-PROPOS
Dans le cadre de notre mission d'information des travailleurs sur les aspects de sécurité, d'hygiène et les éventuels risques
médicaux liés à leur profession, nous remettons à chaque nouvel engagé une brochure rédigée par notre service.
Cette brochure est constituée de trois fascicules distincts :

Le premier, appelé "Informations destinées aux nouveaux engagés : aspects généraux", reprend les informations de
base essentielles concernant la sécurité et l'hygiène sur les lieux de travail qui doivent être connues de tous.

Le deuxième, dénommé "Informations destinées aux nouveaux engagés : aspects techniques" est constitué de
plusieurs parties indépendantes portant, chacune, sur une activité professionnelle spécifique. Le nouvel engagé reçoit
la partie correspondante à ses activités. Dans le cadre d'une information générale, nous avons repris ici toutes les
rubriques existantes.

Enfin, le dernier fascicule intitulé "Premiers soins en cas d'urgence" est déjà connu des secouristes. Il nous paraît
important que tous les travailleurs en prennent connaissance. En effet, tous peuvent être témoins d'un accident au
cours duquel, grâce à un réflexe approprié, une vie peut être sauvée. Ce bon réflexe n'est pas forcément un geste
technique, ce peut être aussi l'abstention d'un geste inadéquat (déplacer une personne qui a fait une chute et qui se
plaint de douleurs au dos par exemple).
Notre mission d'information ne se limite pas à cette brochure, bien sûr. Nous espérons néanmoins que l'information contenue
dans ces fascicules permettra à chacun d'agir activement pour préserver sa sécurité et sa santé au travail, et celles des autres.
La rédaction de S.I.P.P. Info
Table des matières
Informations destinées aux nouveaux engagés
ASPECTS GENERAUX
1. S.I.P.P. ................................................................................................................................................6
SERVICE INTERNE DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION AU TRAVAIL.......................................6
ORGANIGRAMME .......................................................................................................................8
QUI PASSE LA VISITE MÉDICALE ? ...............................................................................................9
PROTECTION DE LA MATERNITE ...............................................................................................11
2. SIGNALISATION DE SECURITE ..........................................................................................................14
3. PICTOGRAMMES D'AVERTISSEMENT ..............................................................................................15
4. INCENDIE .........................................................................................................................................16
5. INTERDICTION DE FUMER ...............................................................................................................17
6. HYGIENE ..........................................................................................................................................17
7. TRAVAIL SUR ECRAN........................................................................................................................18
8. MANUTENTION ...............................................................................................................................23
9. PREVENTION DES CHUTES ..............................................................................................................24
10. ACCIDENTS DU TRAVAIL ................................................................................................................26
11. VETEMENTS DE TRAVAIL (V.T.) ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (E.P.I.) ....................29
12. L’AMIANTE A LA C.C.F. ...................................................................................................................31
13. PROCÉDURE À APPLIQUER POUR CHAQUE TRAVAILLEUR QUI S’ESTIME EN SOUFFRANCE AU
TRAVAIL DÉCOULANT DE RISQUES PSYCHOSOCIAUX, DONT NOTAMMENT LA VIOLENCE, LE
HARCÈLEMENT MORAL OU SEXUEL AU TRAVAIL ..........................................................................32
ASPECTS TECHNIQUES
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
TRAVAUX D’ENTRETIEN ...................................................................................................................37
TRAVAUX DE CUISINE ......................................................................................................................39
TRAVAUX DE JARDINAGE ................................................................................................................40
UTILISATION DE PRODUITS CHIMIQUES .........................................................................................41
TRAVAUX SUR INSTALLATIONS ELECTRIQUES .................................................................................42
UTILISATION DE MACHINES ............................................................................................................44
UTILISATION DE MACHINES ELECTRIQUES PORTATIVES .................................................................45
UTILISATION DE MACHINES ELECTRIQUES FIXES ............................................................................47
UTILISATION D’ECHELLES ................................................................................................................48
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
1. REGLES ESSENTIELLES D’INTERVENTION ........................................................................................53
2. PREMIERS SOINS A DONNER EN CAS D’INCONSCIENCE .................................................................55
3. PLAIES - HEMORRAGIES ..................................................................................................................56
4. ENTORSE, LUXATION, FRACTURE D’UN MEMBRE ...........................................................................57
5. BRULURES .......................................................................................................................................58
6. ELECTROCUTION .............................................................................................................................59
7. INTOXICATIONS ...............................................................................................................................60
8. SUFFOCATION = MANŒUVRE DE HEIMLICH ..................................................................................61
9. LES CRISES CONVULSIVES GENERALISEES – L’EPILEPSIE .................................................................62
10. CONTENU DE LA BOITE DE SECOURS + NOTE EXPLICATIVE + REGISTRE DE SOINS .......................63
INFORMATIONS DESTINEES
AUX
NOUVEAUX ENGAGES
Aspects généraux
ASPECTS GENERAUX
1. S.I.P.P.
SERVICE INTERNE DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION AU TRAVAIL
Le Service Interne de Prévention et de Protection au travail (S.I.P.P.) est la fusion du service de Médecine du travail et du
service de Sécurité, Hygiène et Embellissement des lieux de travail. Il est le résultat d'un Arrêté royal paru le 27 mars 1998,
publié au Moniteur Belge du 31 mars 1998.
En fusionnant les deux services (service de Médecine du travail et service de Sécurité, Hygiène et Embellissement des lieux de
travail), l'A.R. du 27 mars 1998 met l'accent sur l'importance accordée à l'action unique et commune des Conseillers en
prévention.
Le médecin du travail, le chef de sécurité et leurs adjoints sont appelés dorénavant Conseiller en prévention - Médecin du
travail et Conseiller en prévention - Sécurité.
Le S.I.P.P. dépend directement de l'Administrateur général. Il est dirigé par une Conseillère Chef de service et comprend trois
sections :
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Le département de Médecine du travail.
La section Sécurité de la Commission Communautaire française (C.C.F.).
La section Sécurité de Bruxelles Formation.
Les personnes de contact en matière de santé/sécurité sont :
 Pour les aspects médicaux : les Conseillers en prévention chargés de la surveillance médicale. (Sachez que tout agent
appartenant à la Commission Communautaire française ou à Bruxelles Formation, quel que soit son statut, peut
s’adresser au Conseiller en prévention – Médecin du travail pour toute question relative à sa santé et ses conditions de
travail).
 Tous les autres aspects : l'un ou l'autre des Conseillers en prévention.
En pratique :

Secrétariat

Dr O. REPOLT (Conseillère chef de service - Médecin du travail)








Dr N. HENNEBERT (Conseiller en prévention - Médecin du travail)
Dr M. KIMBEMBI (Conseiller en prévention - Médecin du travail)
Dr M.-C. MAMGUEM (Conseiller en prévention - Médecin du travail)
A. AKONO (Conseiller en prévention – Sécurité de niveau I)
S. MAGRON (Conseiller en prévention Sécurité – Ergonome)
J.-F.KELLER (Conseiller en prévention – Sécurité de niveau II) - ESAC
L. DRAPIER (Conseiller en prévention – Sécurité de niveau I)
mail du service

02.800.86.42
Fax
02.800.86.93

02.800.86.42
GSM 0499/778.519

02.800.86.39

02.800.86.46

02.800.86.39

02.800.86.44

02.800.85.83
GSM 0486/36.36.58
GSM 0472/19.01.79
[email protected]
Parmi les différents articles de l'A.R. relatifs aux missions à remplir, on peut citer plus particulièrement l'article 4 : « Le Service
Interne de Prévention et de Protection au travail a pour mission d'assister l'employeur, la ligne hiérarchique et les travailleurs
dans l'évaluation des moyens à mettre en œuvre dans la gestion des risques ».
Rappel succinct concernant les responsabilités (en matière de santé et de sécurité) au sein d'un établissement :
 L'employeur (Directeur) est responsable de la sécurité dans son établissement.
 Pour les matières liées à la santé, la sécurité, l'hygiène et le bien-être au travail, l'employeur prend l'avis du S.I.P.P.
 Toutes les personnes membres de l'établissement sont responsables, chacune à leur niveau, de la mise en application
de la politique de prévention (par exemple, signaler les problèmes de sécurité, rappeler à leurs collègues le port des
équipements de protection individuelle [E.P.I.], les mesures d'hygiène à respecter).
 Le Conseiller en prévention ne prend des mesures que dans les situations d'urgence pour lesquelles il est impossible
de faire appel à la Direction.
Résumé des principales missions du S.I.P.P. :
La prévention
des accidents, des maladies, des nuisances.
La prévention se réalise par des visites régulières des Conseillers en prévention sur les lieux de travail. Les postes de travail
sont ainsi analysés et un inventaire des postes à risques, avec les produits éventuels utilisés, est effectué.
L'inventaire des postes à risques permet de faire une liste des travailleurs exposés aux risques dépistés afin de les soumettre à
la surveillance de Médecine du travail (par risque de maladies, d'accidents par exemple) en étant convoqués à fréquence
régulière dans le département de Médecine du travail pour y subir des examens médicaux spécifiques suivant le risque.
Les visites sur les lieux de travail permettent également de s'assurer de l'existence de sorties de secours et chemins d'évacuation
adaptés, avec leurs pictogrammes, qui devront être utilisés en cas d'incident ou d'incendie.
Les Conseillers en prévention s'assurent en outre de l'existence de contrats d'entretien et de contrôle par des organismes agréés
de machines et appareils le requérant légalement.
Enfin, ils veillent à la mise à disposition et au port par le personnel exposé à des risques, des équipements de protection
individuelle (E.P.I.).
La prévention est également rencontrée par l'analyse des accidents de travail dans le but d'en réduire le nombre.
Il existe une procédure à suivre pour la déclaration des accidents de travail et/ou sur le chemin du travail.
Cette procédure est décrite dans la note du Service du Personnel référencée « PhF/jvc3627 ». Nous vous invitons à la lire
attentivement.
Nous insistons particulièrement sur le fait de déclarer tout accident qui survient même si les conséquences a priori vous
semblent bénignes ou anodines. Il n'est pas rare, en effet, qu'une blessure, initialement négligeable, s'aggrave (en s'infectant
par exemple) ou que le premier diagnostic posé soit modifié. D'autre part, la déclaration d'accident permet au S.I.P.P.
d'identifier des situations à risques non encore répertoriées et de proposer les mesures de correction nécessaires afin d'éviter
que des accidents similaires ne se reproduisent.
Enfin, le S.I.P.P. a pour obligation (Titre II - chapitre I - section 2 - article 5 2° du Code sur le bien-être au travail) de faire une
enquête sur tout accident du travail ayant causé une incapacité de travail. C'est la raison pour laquelle, l'intéressé ou le témoin
doit veiller à décrire l'accident le plus précisément possible. Ainsi, les Conseillers en prévention du S.I.P.P. pourront-ils orienter
leur enquête sur les causes éventuelles de l'accident et proposer des remèdes à apporter de la manière la plus efficace. Par
ailleurs, nous vous remercions de signaler au S.I.P.P. toute situation qui vous paraît anormale ou dangereuse sur les lieux de
travail.
L'information
des travailleurs sur les aspects de sécurité, d'hygiène et les éventuels risques médicaux liés à leur
profession.
La formation
des travailleurs, spécifiquement axée sur leur poste de travail ou sur leur(s) fonction(s).
Cette formation est notamment donnée à l'engagement mais aussi lors d'un changement d'affectation ou lors de la constatation
d'un nombre élevé d'accidents du travail dans cette fonction.
La formation doit être adaptée à l'importance des risques et être répétée périodiquement.
C'est ainsi que sont organisés des séminaires de formation à la manutention par exemple, des formations à l'enlèvement de
l'asbeste et à la bonne utilisation des produits dangereux, des formations de secouristes pour les premiers soins et des
formations d'équipiers de première intervention.
Le Comité de concertation
les Conseillers en prévention participent, comme membres techniciens, aux réunions du
Comité de concertation - Bien-Etre au travail (CCB-BET) où sont discutées les matières de
sécurité et de santé.
Assurer la sécurité, l’hygiène et le maintien de la bonne santé est pour nous tous un facteur non négligeable de bien-être au
travail. Chacun est impliqué dans ces domaines importants qui doivent être bien compris. Nous sommes à votre disposition
pour toute demande ou question relative à ces points.
Organigramme du S.I.P.P. commun à la Commission communautaire française et à Bruxelles Formation avec 3 sections
S.I.P.P.
Conseillère chef de service
Dr O. REPOLT*
C.C.F.* + B.F.**
Département Médical du Travail
(commun C.C.F. et B.F.)
Dr N. HENNEBERT*
Dr M. KIMBEMBI*
Dr M.-C. MAMGUEM*
(1) C. DIANA*
(1) V. VADILLO*
(1) M.-C. DESPRET**
Section Gestion des Risques (C.C.F.)****
A. AKONO, Conseiller en prévention de niveau 1 *
S. MAGRON, Conseiller en prévention sécurité - ergonome*
J.-F. KELLER, Conseiller en prévention de niveau 2***
Section Gestion des Risques (B.F.)
L. DRAPIER, Conseiller en prévention de niveau 1**
Administration
L. ABS*
L. DEFFERNEZ*
A. FAIETA*
A. GUYONNET*
D. MORRISON*
D. PIVIROTTO*
* C.C.F. = Commission communautaire française
** B.F. = Bruxelles Formation
*** C.C.F.-E.S.A.C., quart-temps (dépend fonctionnellement du SIPP dans l’exercice de ses fonctions de Conseiller en prévention et hiérarchiquement de l’E.S.A.C.)
**** Sécurité, ergonomie, hygiène
(1) avec spécificités liées à la Médecine du Travail
QUI PASSE LA VISITE MÉDICALE ?
Remarque : tous les articles dans ce chapitre font référence à l’arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé
des travailleurs, sauf indication spécifique.
I.
Sont soumis obligatoirement aux examens de santé :



Les travailleurs qui occupent un poste de sécurité (art. 4) [tout poste de travail impliquant l'utilisation d'équipements de
travail, la conduite de véhicules à moteur, de grues, de ponts roulants, d'engins de levage quelconques, ou de machines
mettant en action des installations ou des appareils dangereux, ou encore le port d’armes en service, pour autant que
l’utilisation de ces équipements de travail, la conduite de ces engins et de ces installations, ou le port de ces armes
puissent mettre en danger la sécurité et la santé d’autres travailleurs de l’entreprise ou d’entreprises extérieures (art.
2.1)].
Les travailleurs qui occupent un poste de vigilance (art. 4) [tout poste de travail qui consiste en une surveillance
permanente du fonctionnement d'une installation où un défaut de vigilance lors de cette surveillance du
fonctionnement peut mettre en danger la santé et la sécurité d'autres travailleurs de l'entreprise ou d'entreprises
extérieures (art.2.2)].
Les travailleurs qui exercent une activité à risque défini (art.4) [toute activité ou tout poste de travail pour lesquels les
résultats de l'analyse des risques font apparaître l'existence :

d'un risque identifiable pour la santé du travailleur dû à l'exposition à un agent physique (les UV et
les radiations ionisantes par exemple), biologique ou chimique (art.2.3.a) ;

d'un lien entre l'exposition à des contraintes à caractère ergonomique (poste écran par exemple) ou
liées à la pénibilité du travail (manutention manuelle des charges par exemple) ou liées au travail
monotone et répétitif, et un risque identifiable de charge physique ou mentale de travail pour le
travailleur (art.2.3.b) ;

d'un lien entre l'activité et un risque identifiable de charge psychosociale pour le travailleur
(art.2.3.c)].
Les travailleurs qui exercent une activité liée aux denrées alimentaires (art. 4).
Les personnes handicapées (art. 3. a et art. 44).
Les jeunes au travail (AR du 3 mai 1999), les stagiaires (AR du 21 septembre 2004), les élèves et les étudiants visés à l’art
2§1 de la Loi du 4 août 1996.
Les travailleuses enceintes ou allaitantes exposées à un risque pour leur grossesse ou leur enfant (AR du 2 mai 1995).
Les travailleurs intérimaires (AR du 19 février 1997).
II.
Finalité





La surveillance de santé des travailleurs vise le maintien et la promotion de la santé des travailleurs par la prévention des risques
(art. 3).
III.
La détermination des risques entraînant l'exécution d'examens de santé s'effectue de la manière suivante (art.7) :



L'employeur dresse un inventaire des risques en établissant une liste des postes à risques.
L'employeur communique cette liste au Conseiller en prévention – Médecin du travail qui l'examine, la complète
éventuellement sous forme d'un rapport.
La liste des postes à risques et le rapport sont soumis à l'avis du Comité de Concertation.
IV.
Les examens de santé auront lieu :



Avant l'entrée en fonction : examen de santé préalable.
A une fréquence déterminée par la nature du risque : examen de santé périodique.
Après une absence de 4 semaines consécutives au moins (quelle qu'en soit la raison, congés exceptés) : examen de
reprise de travail. Il aura lieu dans les dix jours ouvrables de la reprise du travail. Le travailleur se présentera à cet
examen muni d’un rapport médical de son médecin reprenant le diagnostic, les traitements reçus, l’évolution et un avis
sur la capacité à reprendre le travail.
Lors d'un changement de poste si le nouveau poste expose à un risque auquel le travailleur n’était pas exposé
antérieurement ou qui a pour effet de l’occuper pour la première fois à un tel poste ou à une telle activité (art. 26.2).

V.
En quoi consiste l'examen d'évaluation de santé (préalable ou périodique) ?
Pour tous les travailleurs cités au 1, il doit inclure au moins les prestations suivantes (art. 28) :




L’enregistrement de l'histoire professionnelle et antécédents médicaux du travailleur ;
Un examen clinique de l’état général, et des examens biométriques si le Conseiller en prévention - Médecin du travail
l'estime nécessaire ;
La recherche d'anomalies et des contre-indications au poste à occuper ou déjà occupé ;
Cette évaluation doit être complétée par :



Un examen dirigé ou des tests fonctionnels centrés sur les organes susceptibles de réagir à une exposition
professionnelle à des produits manipulés.
Une surveillance biologique (examen de sang et/ou d'urine).
Tout autre examen de dépistage jugé utile par le Conseiller en prévention – Médecin du travail.
L'évaluation de santé périodique a lieu une fois par an sauf si d'autres arrêtés spécifiques prévoient une autre périodicité (par
exemple 2 fois par an pour les personnes manipulant des pesticides ; tous les 3 ans ou 5 ans selon l’âge, pour le travail sur
écran). Le Conseiller en prévention – Médecin du travail peut fixer une périodicité plus courte s'il le juge nécessaire en fonction
de l'activité, du poste occupé ou de l’état de santé du travailleur (art. 33).
VI.
Dispositions complémentaires
Consultations spontanées (art. 5.1 et art. 37). Tout travailleur, soumis ou non aux examens de santé, ou le médecin traitant
(avec l'accord du travailleur) peut demander une consultation spontanée directement au Conseiller en prévention – Médecin
du travail pour des plaintes liées à la santé qu'il estime (ou que le médecin traitant estime) être en relation avec le travail. Il
peut à cette occasion faire l'objet d'une surveillance de santé à intervalles réguliers.
Surveillance de santé prolongée (art. 38). Un travailleur qui a cessé d'être soumis à des risques, peut être amené à subir des
examens de santé pendant un certain temps afin de s'assurer que son exposition n'a pas eu de suite(s) néfaste(s).
Evaluation de santé d’un travailleur en incapacité de travail définitive en vue de son reclassement (art.39 à 41).
Extension de la surveillance de santé (art. 42). A la demande du Conseiller en prévention – Médecin du travail ou d'un membre
du Comité de Concertation, un travailleur peut être soumis aux examens de santé.
Visite de pré-reprise du travail (A.R. du 4 juillet 2004 modifiant l’A.R. du 28 mai 2003). A la demande du travailleur, pour
permettre un aménagement du poste de travail avant la reprise du travail.
VII.
Obligations de l’employeur en rapport avec l’application et l’exécution de la surveillance de la santé (art. 4, 12, 13 et 14)

L'employeur prend les mesures nécessaires pour soumettre à la surveillance de la santé requise, les travailleurs
concernés, conformément aux prescriptions de l’A.R. du 28 mai 2003.
Il est interdit à l’employeur de mettre ou de maintenir au travail des travailleurs qui se soustraient aux examens médicaux
de prévention requis par l’A.R. du 28 mai 2003.
Il est interdit à l’employeur de faire effectuer au cours de la période de recrutement ou de sélection, des examens
médicaux autres que ceux qui peuvent être faits par le Conseiller en prévention – Médecin du travail, dans un autre but
que celui de fonder la décision d’aptitude des travailleurs en rapport avec les caractéristiques du poste de travail ou de
l’activité à risque défini.
L'employeur avertit le Conseiller en prévention – Médecin du travail :



- lorsqu'un travailleur se plaint de malaises ou signes d'affection qui peuvent être attribués à ses conditions de
travail.
- lorsqu'il constate que l'état physique ou mental d'un travailleur augmente incontestablement les risques liés au
poste de travail.

Les examens de surveillance de santé ont lieu pendant les horaires de travail.
Les frais de déplacement sont à charge de l’employeur.
Si vous pensez faire partie des travailleurs soumis à la surveillance de la santé et que vous n'êtes pas convoqués, vous pouvez
contacter le secrétariat du S.I.P.P. afin d'éclaircir votre situation : 02.800.86.42).
PROTECTION DE LA MATERNITE
Information destinée à l'ensemble du personnel de la Commission Communautaire française
et de Bruxelles Formation concernant la législation relative au travail et à la protection de la maternité
I.
Les articles légaux relatifs à la protection de la maternité sont les suivants :
- Code sur le bien-être au travail : Titre VIII – chapitre I : articles 1 à 10 + annexes.
- A.R. du 28/2/63 : articles 20-1-1-b) ; 20-1-3 ; 20-1-4 ; 20-3 ; 20-4-3.
- Loi du 16/3/71 : articles 39 ; 39 bis ; 40 ; 88 ; 131 ; 131 bis.
- Loi du 11/7/90 : charte sociale européenne.
II.
Droits et devoirs concernant la protection de la maternité
a) La travailleuse enceinte ou allaitante :
- Avertit l'employeur dès qu'elle a connaissance de son état.
- Peut se rendre aux examens médicaux prénatals pendant les heures de travail si ces examens ne peuvent
s'effectuer en dehors des heures de travail et pour autant qu'elle en avertisse l'employeur.
- Peut être dispensée du travail de nuit (travail effectué entre 20 h et 6 h) :
- pendant les 8 semaines précédant la date présumée de l'accouchement.
- sur présentation d'un certificat médical en dehors de ces 8 semaines.
- Ne peut effectuer les travaux repris dans la liste de l'annexe II.
- Ne peut effectuer du travail supplémentaire (plus de 9 h/jour ou plus de 40 h/semaine).
- La travailleuse enceinte ou allaitante peut consulter le Conseiller en prévention - Médecin du travail à tout
moment : 02.800.86.42).
b) L'employeur :
-
-
Avertit le Conseiller en prévention - Médecin du travail de la grossesse d'une travailleuse
( : 02.800.86.42).
Veille à transférer la travailleuse dispensée du travail de nuit à un travail de jour ou, si cela est impossible, écarte
la travailleuse du travail avec sa rémunération normale.
Veille à écarter la travailleuse des travaux repris dans la liste de l'annexe II.
Effectue l'évaluation des risques d'exposition aux agents, procédés et conditions de travail repris à l'annexe I, en
concertation avec le Conseiller en prévention - Médecin du travail et le Conseiller en prévention – Sécurité.
Consigne les résultats de l'évaluation dans un document écrit à présenter au Comité de concertation, en en
informant également la travailleuse.
Si un risque est constaté, l'employeur prend les dispositions pour soustraire la travailleuse au risque :
- en aménageant le poste de travail ;
ou - en la transférant à un autre poste, ou en cas d'impossibilité, en l'écartant du travail avec sa
rémunération normale.
Met un local de repos à la disposition de la travailleuse enceinte ou allaitante.
S'engage à assurer aux mères qui allaitent leur(s) enfant(s) des pauses suffisantes à cette fin.
c) Le Conseiller en prévention - Médecin du travail :
III.
Aménage un temps de consultation spontanée à la demande de la travailleuse enceinte ou allaitante.
Effectue un examen médical de toute travailleuse enceinte, soumise à un risque repris dans les annexes I et II,
après information par l'employeur.
Peut décider de toute restriction professionnelle pour la travailleuse enceinte ou allaitante, y compris en ce qui
concerne le travail de nuit.
Consigne ses conclusions dans un formulaire d’évaluation de santé qui constitue la justification pour la
suspension de l'exercice du contrat de travail ou la dispense de travail suivant les articles de lois.
Effectue un examen médical de reprise de travail dans les 10 jours ouvrables de la reprise.
Exposition aux radiations ionisantes :
En ce qui concerne les femmes en état de procréer, deux principes généraux doivent être respectés :
1°)Toutes les expositions doivent être maintenues à un niveau aussi bas qu'il est raisonnablement possible.
2°)La dose à l'abdomen ne doit pas dépasser 8 mSv par période de 2 mois consécutifs glissants (manière de
calculer la dose maximale légale autorisée pendant 12 mois consécutifs).
ASPECTS GENERAUX
2. SIGNALISATION DE SECURITE
La signalisation de sécurité utilise des « pictogrammes» dont la forme et les couleurs sont réglementées.
Il faut se renseigner si l'on rencontre des pictogrammes dont la signification n'est pas connue.
Ce document présente les différentes catégories de pictogrammes qui existent.
Exemples
Les signaux d'interdiction (identiques aux signaux routiers)
Forme : ronde
Couleurs : fond blanc
bord et barre transversale rouge
Dessin : noir sur fond blanc
Les signaux d'obligation (identiques aux signaux routiers)
Forme : ronde
Couleur de fond : bleu
Dessin : blanc
Les signaux de lutte contre l'incendie
Forme : rectangulaire
Couleur de fond : rouge
Dessin : blanc
Les signaux de sauvetage (ou de secours)
Forme : rectangulaire
Couleur de fond : vert
Dessin : blanc
Les signaux d'avertissement (signalisation des dangers)
Forme : triangle
Couleurs : fond jaune (ou légèrement orangé)
bord noir
Dessin : noir
La signalisation des tuyauteries
Il existe un code des couleurs ; on peut trouver :
VERT
conduite d'eau
JAUNE conduite de gaz combustible
ROUGE
conduite d'eau pour l'incendie
BLEU
conduite d'air (sous pression)
Les signaux d'information
Ils peuvent se présenter sous différentes formes, en fonction de l'information donnée :
Indication ou instruction
Forme : rectangulaire
Couleur : bleu
Dessin ou texte : blanc
Information
Forme : rectangulaire
Couleur de fond : blanc
Texte ou dessin : noir
Etiquetage des substances dangereuses
Jusqu’au 1/06/2015
Forme : rectangulaire
Couleur de fond : orange et blanc
Dessin et texte : noir
A partir du 1/12/2010
Forme : losange
Couleur du bord : rouge
Couleur du fond : blanc
Dessin noir

ASPECTS GENERAUX
3. PICTOGRAMMES D'AVERTISSEMENT
Bord NOIR
Fond en JAUNE vif
Dessin en NOIR
MATIERES TOXIQUES
R23/24/25/26/27/28/39 : toxique ou très toxique par inhalation,
contact avec la peau, par ingestion ; danger d'effets irréversibles
très graves.
Absorbé en grandes quantités, peut TUER.
Peut causer des maladies graves, difficiles à guérir.
MATIERES NOCIVES - IRRITANTES
R20/21/22/36/37/38 : nocif ou irritant pour les yeux, les voies
respiratoires et la peau.
Cause des dommages pour la santé ; fait pleurer, fait tousser, provoque des rougeurs à la peau entre
autres
MATIERES INFLAMMABLES
R7 : peut provoquer un incendie ; R10 : inflammable ;
R11 : très inflammable ; R12 : extrêmement inflammable ;
R13 : gaz liquéfié extrêmement inflammable
BRULE en présence d'une flamme, d'une étincelle ; provoque un incendie.
NE JAMAIS FUMER en présence d'un tel produit.
MATIERES EXPLOSIVES
R1/2/3/4/5/6/16/18
NE JAMAIS FUMER en présence d'un tel produit.
Respecter les autres consignes qui sont affichées
MATIERES COMBURANTES
R8 : favorise l'inflammation des matières combustibles
NE JAMAIS STOCKER à côté des produits INFLAMMABLES ou EXPLOSIFS
MATIERES CORROSIVES
R34 : provoque des brûlures ; R35 : provoque de graves brûlures.
Synonyme d'ACIDE ; BRULE la peau, BRULE les poumons SI on respire les vapeurs.
Gants spéciaux SI on manipule le produit HORS de son emballage.
Rincer abondamment avec de l'eau si on en reçoit sur la peau ou dans les yeux.
MATIERES RADIOACTIVES
NE PAS TOUCHER si on est pas qualifié
DANGER BIOLOGIQUE
Indique la présence de MICRO-ORGANISMES, VIRUS, BACTERIES, entre autres, dans la zone balisée.
Respecter les autres consignes qui sont affichées
DANGER ELECTRIQUE
NE PAS TOUCHER si on n'est pas qualifié (électricien)
DANGER GENERAL
Indique un danger en général et est accompagné d'autres signaux.
Par exemple, peut signaler un trou dans le sol, un objet bas (risque de se cogner)
Si on ignore le danger, ne rien toucher sans avoir reçu de consignes du responsable.
ASPECTS GENERAUX
4. INCENDIE
CONSEILS AU PERSONNEL
Veiller à assurer la sécurité contre l’incendie n’est pas une mission réservée au seul Service Interne de Prévention et de
Protection au travail, elle dépend de l’action combinée de TOUT le personnel.
Dans ce but, il est utile de rappeler quelques règles élémentaires visant à éviter les incendies, notamment :







Ne pas jeter de cigarettes dans les poubelles (utiliser les cendriers).
Eteindre les appareils électriques lors de longues absences.
Débrancher un appareil en tirant sur la fiche et non sur le fil électrique. Faire réparer
immédiatement tout câble électrique abîmé.
Ne pas utiliser de « domino» (interdit légalement) ; utiliser des rampes agréées (ou bloc
multiprises).
Ne pas utiliser de produits de nettoyage contenant des solvants en fumant ou sur un appareil
électrique en fonctionnement (nettoyage des claviers d’ordinateur par exemple) pour éviter
la production de flammes.
Ne pas couvrir les ouïes (grilles) d’aération des appareils électriques qui en comportent (grille
de ventilation des frigos, des P.C., entre autres) pour éviter l’échauffement, source d’incendie.
Signaler immédiatement toute odeur caractéristique de « brûlé » au service technique ou au
responsable concerné.
Il faut éviter, d’autre part, d’encombrer les issues de secours, veiller à maintenir les portes fermées sans les bloquer et ne pas
utiliser les extincteurs comme « portemanteau » ; signaler au S.I.P.P. toute situation jugée anormale ou inquiétante.
Malgré toutes les précautions qui peuvent être prises, un incendie est, malheureusement, toujours possible ; aussi, est-il très
utile de connaître parfaitement les chemins d’évacuation existants.
Les plans de bâtiment sont affichés à chaque étage : il faut s’assurer de bien connaître le chemin secondaire d’évacuation le
plus proche. Localiser les issues de secours.
ALERTE / ALARME
-
-
L'alerte est donnée par une sonnerie modulée (discontinue) ; elle indique la détection d’une (ou
plusieurs) situation(s) anormale(s) et appelle les équipiers de première intervention ou les responsables
du système.
L'alarme est donnée par une sonnerie continue ; c'est un ordre d'évacuation.
PICTOGRAMMES
-
Les pictogrammes rectangulaires (ou carrés), fond vert avec dessin blanc, indiquent les chemins d'évacuation et la
localisation des équipements de secours (civière, boîte de secours, entre autres).
Les pictogrammes rectangulaires (ou carrés), fond rouge avec dessin blanc, indiquent les équipements et le matériel de
lutte contre le feu (extincteurs, robinets d’incendie armé [anciennement hydrants ou dévidoirs] par exemple).
Exemples :
Indique le chemin à suivre vers une issue de secours
Extincteur
ASPECTS GENERAUX
5. INTERDICTION DE FUMER
La Loi du 22 décembre 2009, entrée en vigueur le 1er janvier 2010, impose une interdiction totale de fumer dans les lieux publics
et sur les lieux de travail.
Dans le cadre du travail, une aide au sevrage tabagique peut être proposée. Si vous êtes intéressé, parlez-en au médecin du
travail
ASPECTS GENERAUX
6. HYGIENE
Rappel des mesures principales en ce qui concerne l'hygiène.
Sanitaires :
 Se laver les mains AVANT d'aller aux toilettes lorsque l'on a manipulé des produits tels
que :




Solvants.
Pesticides.
Matériaux en plomb.
De manière générale, après avoir manipulé tout produit considéré comme dangereux.
 Se laver les mains APRES l'usage des toilettes : TOUJOURS (pour éviter la transmission par
les mains souillées, de maladies causées par des champignons, des virus, des bactéries).
Cafétéria, ou tout local servant de réfectoire :




Enlever ses vêtements de travail et/ou ses E.P.I. pour se rendre à la cafétéria.
Se laver les mains avant de prendre de la nourriture : TOUJOURS.
Ne jamais stocker des produits chimiques dangereux dans les espaces où l'on mange.
Ne pas laisser traîner de nourriture (ou des déchets de nourriture) pour éviter l'envahissement des locaux par les
cafards, fourmis, mouches et autres ainsi que la prolifération microbienne.
! ! ! Si vous découvrez la présence de cafards, veuillez le signaler immédiatement à votre direction qui prendra au plus
vite les mesures d'éradication appropriées.
Ateliers et laboratoires :
 Ne jamais boire et manger dans les ateliers et laboratoires pour éviter un accident par absorption d’un produit
irritant ou toxique.
 Ne JAMAIS mélanger la nourriture avec d'autres produits non alimentaires dans les frigos ni verser des produits
chimiques dans des bouteilles de boisson.
Tous les locaux :
 Veiller à aérer les locaux de travail quotidiennement pour prévenir les réactions allergiques éventuelles liées à une
atmosphère trop sèche et/ou au développement d'acariens.
Douches :
 Des douches doivent être mises à la disposition du personnel ouvrier, technique et d'entretien.
 Prenez une douche si vous avez effectué des travaux susceptibles de vous contaminer tels que l’utilisation de laine de
verre, de pesticides, après un désamiantage (pour les personnes agréées), par exemple.
ASPECTS GENERAUX
7. TRAVAIL SUR ECRAN
Vous trouverez ci-après le texte relatif aux postes de travail munis d’écrans de visualisation et les règles à respecter pour
disposer d’un poste de travail ergonomique idéal. Un schéma y est annexé.
La procédure à suivre en cas de plaintes, décrite ensuite, vous permettra de résoudre d’éventuels problèmes que vous
rencontreriez au cours de votre travail sur écran.
Travail sur écran
Posture idéale
page 1/1
SIPP 100 - Version 1
Les recommandations
• Les pieds reposent fermement sur le sol ou sur un repose-pied.
• Les jambes sont libres de bouger sous le plan de travail.
• Les genoux sont approximativement à angle droit et libres de bouger sous le plan de travail.
• La personne est assise au fond du siège.
• Les cuisses sont horizontales de sorte que le bord avant de l'assise n'exerce aucune compression sous les genoux.
• Le tronc est droit et supporté par le dossier du siège de sorte que le poids du tronc soit en partie repris par le dossier et
que le bas du dos soit courbé plus vers l'intérieur (lordose) ce qui soulage les disques intervertébraux.
• Les épaules relâchées, ni poussées vers le haut ni vers l'avant, ni vers l'arrière.
• Les bras pendent le long du tronc, sans abduction (écartement), ni étendus vers l'avant ou vers l'arrière.
• Les coudes restent contre le corps et à 90° ou plus de façon à éviter les compressions nerveuses et à permettre de
travailler, même pendant l'utilisation de la souris, sans devoir hausser les épaules ou écarter les bras.
• Les avant-bras sont horizontaux et proches du corps.
• Au cours de la frappe sur le clavier, les mains restent dans le prolongement normal des avant-bras, sans flexions,
extensions, ni déviations.
• La tête regarde constamment vers l'avant avec seulement de légères rotations latérales pour la lecture de documents
(porte-documents), de sorte que les rotations importantes et répétées sont évitées. La tête n'est que légèrement inclinée
vers l'avant.
• L'opérateur peut aisément atteindre sur son plan de travail les objets dont il a besoin de manière répétée, de sorte que
les rotations importantes et répétées du tronc et de la tête sont évitées.
• L’écran est éloigné de 50 à 70 cm des yeux. Le bord supérieur est au niveau des yeux (plus bas pour les porteurs de verres
progressifs).
Source : Brochure « Travail avec écran » de la série Stratégie SOBANE, éditée par le SPF Emploi Travail et Concertation
sociale.
POSITION IDEALE D'UN OPERATEUR EN POSTE DE TRAVAIL SUR ECRAN
Epaules
détendues
45 – 70 cm
Avant-bras
et mains en
ligne droite
Haut de l'écran au
niveau des yeux ou
juste en dessous
Ecran positionné de
façon à éviter tout
reflet éblouissant
Avant-bras
légèrement
inclinés
Côté inférieur au plan de
travail dégagé
Bas du dos
soutenu
720 mm +/- 15 mm
ou
620 – 880 mm si réglable en hauteur
Cuisses légèrement
inclinées
Pieds fixes au sol ou sur
un repose-pied
Fenêtre
Reflets sur l’écran :
Mauvais
BON
Eblouissement :
Mauvais
PROCEDURE à suivre en cas de plaintes en rapport avec le travail
sur ECRAN de visualisation
1.
Cette procédure s'adresse aux agents de la Commission Communautaire française et de Bruxelles Formation qui travaillent
sur écran de visualisation pendant au moins 4 heures par jour en vertu du Code sur le bien-être, Chapitre II, Section 1
« Ecrans de visualisation » ; ces agents sont repris dans la liste des « postes à risques » établie chaque année par
l'employeur.
Ils sont assujettis à la surveillance de la Médecine du travail qui consiste en un examen visuel par le Conseiller en
prévention - Médecin du travail. L'examen doit être légalement effectué au moins tous les cinq ans pour les agents âgés
de moins de 50 ans et au moins tous les trois ans pour les agents âgés de plus de 50 ans. Le Conseiller en prévention Médecin du travail peut en outre décider de soumettre d'autres agents à un examen visuel ou raccourcir l'intervalle entre
les examens.
2.
En cas de problèmes (visuel ou autre) qu'un agent attribue à ses conditions de travail sur écran, la procédure à suivre est
la suivante :
 Prendre contact avec le Service Interne de Prévention et de Protection au travail ( : 02.800.86.42).
 Le Conseiller en prévention (Médecin du travail ou de Sécurité) fait une analyse du poste de travail. Une mise en
conformité avec les normes légales requises (luminosité ; hauteur de la table, de la chaise ; distance écran – agent
entre autres) est faite éventuellement et un essai de travail sur le poste adapté est effectué pendant un temps à
déterminer par le Conseiller en prévention.
 Si des problèmes persistent, un examen visuel au département de Médecine du travail est effectué, à la suite duquel
un examen chez un ophtalmologue peut être recommandé par le Conseiller en prévention - Médecin du travail (les
honoraires de la consultation chez l'ophtalmologue sont à charge de l'employeur).
La correction optique qui sera éventuellement prescrite par l'ophtalmologue est à la charge du travailleur sauf dans le
cas où un dispositif de correction normal ne permettrait pas l'exécution du travail sur écran [article 7, 2°].
 Si l'ophtalmologue confirme qu'un dispositif de correction spécial, pour travail sur écran, est indispensable, celui-ci
sera fourni par l'intermédiaire du Service Interne de Prévention et de Protection au travail, à charge de l'employeur.
 La procédure à suivre pour l'obtention du dispositif de correction spécial est la suivante :
a) La prescription de l'ophtalmologue est remise au Service Interne de Prévention et de Protection au travail par
l'agent concerné.
b) Le Service Interne de Prévention et de Protection au travail prend contact avec l'opticien qui se rend ensuite
sur place pour le choix de la monture et la prise des mesures pour les verres de correction. L'opticien envoie la
facture à l'employeur.
ASPECTS GENERAUX
8. MANUTENTION
Une mauvaise position lors de la manutention de charges est à l’origine de nombreux problèmes de dos (lumbago, hernie
discale, douleurs lombaires chroniques et autres).
Voici quatre règles à respecter pour éviter un problème de dos lorsqu’on doit porter une charge :
2. SE RAPPROCHER DE LA
CHARGE en la gardant
le plus près de l’axe de
votre dos
3. GARDER LE DOS
BIEN DROIT
4. FLECHIR LES GENOUX
1. ECARTER LES PIEDS
ASPECTS GENERAUX
9. PREVENTION DES CHUTES
Les accidents du travail lors des déplacements à pied
Le saviez-vous ?
A la Cocof, au cours des quatre dernières années, les accidents liés à des trébuchements, glissades, faux pas avec ou sans chute,
de plain-pied ou dans les escaliers, représentent :
36 % des accidents sur le lieu du travail
57 % des accidents sur le chemin du travail
Ces accidents sont les plus nombreux et entraînent à eux seuls, en moyenne, la moitié des jours d’incapacité de travail (plusieurs
centaines de jours par an). Ils sont responsables d’entorses ou de fractures.
Les causes probables identifiées sont, notamment :
L’état dégradé des voies de passage intérieures et extérieures
Les surfaces inégales, dénivellation
Les sols humides ou graisseux ou encombrés
Les intempéries : pluie, neige, verglas
Certains revêtements de sol glissants, même secs
L’absence de signalisation des zones dangereuses
Le comportement lors des déplacements
La prévention des chutes de plain-pied sur le lieu de travail EXIGE le respect d'un certain nombre de mesures.
Ces mesures sont (liste NON limitative) :
Alors, que faire pour réduire le nombre d’accidents de ce type et leur gravité ?

Signaler les endroits dégradés à réparer.

Maintenir les voies de passage dégagées.
 Maintenir l'ordre matériel (rangement)

Se déplacer sans précipitation.

Eviter les chaussures à semelle glissante ou à talons hauts.

Toujours tenir la rampe d’escalier.

Ne pas porter de charges lourdes ou encombrantes dans les escaliers.
 Ne pas lire, envoyer des SMS ou surfer en marchant.
Eviter « la course d'obstacles » sur les voies de circulation :





Délimiter les voies de circulation, ne jamais les encombrer.
#1
Prévoir des voies de circulation séparées pour les personnes et les véhicules.
Placer des miroirs de coin si nécessaire.
Marquer ou signaler les voies de circulation et les croisements.
Débarrasser, le cas échéant, la neige et le verglas des voies de circulations.
Optimiser l'éclairage :







Prévoir de l'éclairage dans tous les endroits où l'on circule.
#2
Installer des interrupteurs lumineux accessibles.
Remplacer immédiatement les appareils d'éclairage défectueux.
Régler les minuteries d'éclairage pour que la durée d'éclairage soit suffisante.
Utiliser des éclairages automatiques dans les locaux rarement utilisés.
Eviter les effets d'ombre et d'éblouissement.
Eviter les contrastes clair/obscur trop violents entre différentes zones.
« Attention à la marche » :






Recouvrir de baguettes les bords des tapis et la jonction entre différents revêtements de sol.
Fermer, recouvrir ou baliser les ouvertures dans les planchers.
Marquer les marches de façon voyante si elles ne peuvent être évitées. # 3
Eviter de laisser courir les fils électriques sur le sol ; utiliser des goulottes de protection.
Poser des bandes antidérapantes au bord des marches lisses.
Installer une main courante suffisamment distante du mur.
Eviter la précipitation lors des déplacements (ne pas courir).
Lors du choix et de l'entretien du sol, il faut veiller à :





Installer un revêtement de sol antidérapant dans les zones à risque de glissade élevé.
#4
Baliser les zones souillées en plaçant un panneau d’avertissement.
Adopter pour l'ensemble des voies de circulation (entrées, ateliers, bureaux, plates-formes surélevées, entre autres) des
revêtements de sol dont les propriétés antidérapantes sont voisines pour supprimer l'effet de surprise lié aux
discontinuités, source de nombreuses chutes.
Signaler et faire immédiatement réparer les revêtements de sol endommagés.
Maintenir les sols propres et secs. Mettre également à disposition des moyens convenant à un nettoyage immédiat.
Sécher immédiatement les sols lavés à l'eau et éviter les produits d'entretien qui réduisent les propriétés antidérapantes
du sol. Le nettoyage exigeant de laisser au produit le temps d'agir, doit impérativement avoir lieu en dehors des heures
de travail. Il faut alors signaler l'endroit concerné, ou en interdire l'accès (indiquer la durée de l'interdiction).
#5
# 1 Pour rappel, l'espace MINIMAL de circulation à prévoir est de 80 cm. Certaines circonstances peuvent imposer des
largeurs plus élevées. Consulter le S.I.P.P. en cas de doute.
# 2 Il existe des normes concernant l'éclairement minimal requis ; consulter le S.I.P.P.
# 3 Respecter l'A.R. du 17/06/1997 concernant la « Signalisation de sécurité ».
# 4 Tout projet d'aménagement doit être soumis au S.I.P.P. pour avis préalable.
Certains locaux (salles de spectacles par exemple) requièrent des caractéristiques anti-feu.
# 5 Les produits d'entretien doivent être gardés dans un local ou dans une armoire fermant à clé.
Si l'étiquetage le précise, porter les équipements de protection individuelle adéquats. Consulter le S.I.P.P. en cas de
doute.  : 02.800.86.42.
ASPECTS GENERAUX
10. ACCIDENTS DU TRAVAIL
En mars 2013, le SIPP a rédigé un formulaire, destiné à la ligne hiérarchique, qui a pour objectif d’analyser non seulement les
accidents du travail, mais aussi les incidents au travail.
Ce formulaire va permettre de mieux analyser les causes d’incidents et d’accidents, afin de réduire le nombre et la gravité des
accidents survenus au personnel de la COCOF.
En tant que membre du personnel, quel est mon rôle ?
·
·
·
Signaler rapidement tout incident à ma hiérarchie dans le but de l’analyser et décider des mesures de prévention à
mettre en place.
Procéder de même après un accident du travail.
L’employeur envoie ensuite le formulaire rempli au SIPP qui doit être tenu informé de ces événements et qui peut
émettre des recommandations à l’employeur.
page 1 / 2
Formulaire
Analyse d’incidents ou d’accidents
SIPP 108 - Version 2
Document à renvoyer au SIPP
Fax : 02.800.86.93
Mail : [email protected]
INCIDENTACCIDENT
Rédacteur : supérieur hiérarchique
Date et heure de la déclaration
Accident de travail déclaré ?
oui
Date et heure de l’incident /
accident
Nom de la victime et profession
Témoins
non
Supérieur hiérarchique de la victime
Lieu de l’incident / accident
Description précise de l’incident / accident (sur base des informations données par la victime)
Ajouter schéma et photos
Siège(s) des lésions (tête, main, pied…)
Date, nom et signature de la victime
Description des lésions (plaie, fracture, brûlure…)
à
Causes de l’incident / accident
Dénomination
c
o
r
r
i
g
e
r
r
a
p
i
d
e
m
e
n
t
Explication
n
o
n
à
a
m
é
l
i
o
r
e
r
c
o
r
r
e
c
t
A
p
p
l
i
c
a
b
l
e
Ordre et propreté
   
Agents physiques (T°, bruit,
rayonnement…)
   
Conditions climatiques
   
Manutention manuelle
   
Chute : de plain-pied ou de
hauteur ou d’objet
   
Mouvement du corps / Posture
   
Véhicule
   
Machine / Outil / Matériel
   
Electricité
   
Agent chimique
   
Agent biologique
   
Violence / Agression
   
Non port d’équipements de
protection individuelle
   
Comportement
   
Procédures / Instructions
   
Communication
   
Formation
   
Autres :
   
Action(s) corrective(s) / préventive(s) à remplir par le
supérieur hiérarchique
Date
Reçu par le SIPP le :
Nom, Prénom du supérieur
hiérarchique
Qui ?
Signature du supérieur
hiérarchique
Quand ?
Signature
Visa de l’autorité responsable
Signature
ASPECTS GENERAUX
11. VETEMENTS DE TRAVAIL (V.T.) ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (E.P.I.)
Les travailleurs exposés à un risque de salissure et/ou à un risque d'accidents du travail et maladies professionnelles doivent
porter des vêtements de travail (V.T.) et/ou des équipements de protection individuelle (E.P.I.), décrits dans les articles 103 bis 3,
150 et suivants du R.G.P.T. (vêtements de travail) et dans le Code du Bien-Etre au Travail, Titre VII, chapitre II (E.P.I.).
Les E.P.I. sont, dans chaque cas, d’un modèle, type et composition liés à la nature des opérations effectuées et aux caractères
particuliers des agents nocifs ou vulnérants.
Les travailleurs sont ainsi, protégés aussi efficacement et rationnellement que possible contre ces agents, tout en évitant que
l’emploi de ces moyens ne puisse être cause d’accidents.
Le R.G.P.T. et le Code décrivent des normes de sécurité auxquelles doivent répondre les vêtements de travail et les équipements
de protection individuelle à porter et les circonstances de travail spécifiques de port obligatoire (cache-poussières
ininflammables pour les laborantins par exemple). Les E.P.I. doivent en outre porter le label C.E., qui est une garantie de sécurité
exigée par l'Union européenne.
Le document ci-après décrit l'équipement minimal dont doit disposer chaque technicien ou ouvrier en fonction du poste occupé
avant d'être autorisé à effectuer des travaux à risques. Nous insistons sur le fait que si l'employeur doit fournir les équipements
décrits, le travailleur a pour obligation de les porter et de les utiliser correctement. L'entretien des équipements, qui doivent
rester sur les lieux de travail, est à charge de l'employeur.
Le S.I.P.P. participe en outre à l'élaboration du cahier des charges relatif aux vêtements de travail et équipements de protection
individuelle ainsi qu’à la rédaction du bon de commande de ces articles (Titre VII – chapitre II – article 9 § 1 b du Code sur le
bien-être au travail).
Toute demande d’information complémentaire peut être adressée au S.I.P.P  : 02.800.86.42.
Equipements de Protection Individuelle suivant le poste de travail (à la Commission communautaire française)
"Habillement"
Type
Boucher
Tête
Boulanger
Chimiste/laborantin
Cuisinier
Maître-nageur
Médical
Personnel d'entretien
de cuisine
Personnel d'entretien
et de nettoyage
TOUS les ouvriers
Corps
charlotte/calot
gants cotte de maille
charlotte/calot
lunettes
demi-masque
charlotte/calot
gants "chaleur"
gants "adaptés" suivant produits
à manipuler (acides, solvants, ...)
gants "jetables"
gants "chaleur"
2 pièces
tablier cotte de maille
2 pièces
cache-poussières ininflammable
tablier anti-acide
2 pièces en matériau ininflammable
bouchons d'oreille
charlotte/calot
lunettes
coquilles d'oreille si disqueuse
Pour les ouvriers repris ci-après, il faut AJOUTER :
"asbeste" masque facial
Electricien masque papier (disqueuse)
lunettes
(disqueuse)
coquilles d'oreille (disqueuse)
Imprimeur lunettes
Jardinier lunettes
coquilles d'oreille si débroussailleuse
Si tronçonneuse
Si pulvérisation
Mains
masque facial
Maçon lunettes
casque
masque papier
coquilles d'oreille
Menuisier lunettes-masque
masque si PAS d’aspiration
coquilles d'oreille
casque (si chantier de construction)
Peintre lunettes
demi-masque
Soudeur lunettes
spécifiques
masque si PAS d’aspiration
coquilles d'oreille
Vitrier lunettes
gants "jetables"
gants en vinyle (épais)
cache-poussières
cache-poussières
gants en vinyle
hommes : salopette ou 2 pièces
dames : cache-poussières
salopette ou 2 pièces
veste pluie (si nécessaire)
gants cuir
gants en vinyle
manutention
nettoyage
gants jetables
gants isolants
gants cuir
gants cuir
manutention
gants en vinyle spécifique solvants
gants cuir
gants en vinyle pour produits liquides
gants en vinyle
combinaison jetable avec cagoule
jardinière ou 2 pièces
veste pluie
pantalon anti-déchirure
combinaison PVC (à laver)
ou jetable (Tyvek) avec cagoule
gants cuir
gants en vinyle pour produits
de traitement du bois
gants cuir pour manipulation
pièces de machines
gants en vinyle
gants avec manchette
gants anti-coupure
combinaison "Tyvek"
tablier cuir
Pieds
bottes
chaussures
chaussures
bottes si acides (grandes quantités)
chaussures
hommes : bottes
sabots
dames : 1/2 bottes
sandales de plage ou "tong"
hommes : bottes
dames : 1/2 bottes
sabots
hommes : bottes
dames : 1/2 bottes
chaussures
bottes
chaussures avec couvre-chaussures jetables
chaussures isolantes
chaussures spéciales pour tronçonneuse
ASPECTS GENERAUX
12. L’AMIANTE A LA C.C.F.
Comme la plupart des Institutions disposant de bâtiments anciens, la C.C.F. possède des installations dans lesquelles il y a de
l'amiante. Comme il est prévu légalement, un inventaire a été réalisé par une société spécialisée : un classement en 4 points,
en fonction des risques, a été établi.
Les travaux visant à éliminer les situations dangereuses ont été exécutés dès la réception de l'inventaire ; il ne subsiste que des
situations non dangereuses ne nécessitant pas de travaux à court terme. Une surveillance régulière a lieu afin de s'assurer de
l’absence de dégradation des équipements concernés. Le S.I.P.P., lors de ses visites annuelles, inspecte ces équipements et juge
de leur bon état.
Lorsque des travaux de rénovation de bâtiments sont programmés, l'amiante est enlevé systématiquement par des sociétés
agréées, selon les procédures prévues par un Arrêté de Bruxelles-Capitale. L’enlèvement est effectué sous le contrôle de
l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement (I.B.G.E.) qui doit toujours être averti.
Lorsque des petits travaux de réparation sont exécutés par du personnel de la C.C.F., le responsable s'assure au préalable que
ce travail n'implique pas de toucher à des équipements contenant de l'amiante. En effet, il est interdit à toute personne de la
C.C.F., excepté quelques travailleurs qui ont été spécifiquement formés à cette tâche, de toucher à de l'amiante.
Malgré toutes ces précautions, il peut arriver qu'au cours d'un travail, on découvre de l'amiante qui n'aurait pas été décelé lors
de l'inventaire. Ceci peut arriver parce que l'établissement de l'inventaire est réalisé sans qu'il y ait destruction ou dégradation
des installations. Par exemple, on décide de remplacer une porte : il peut arriver que de l'amiante ait été placé en-dessous des
chambranles. Il n'est pas repris dans l'inventaire, parce que cet amiante était caché par les boiseries constituant les
chambranles. Que faire dans un tel cas ? Ne pas toucher à ce que l'on croit être de l'amiante et informer son responsable.
Prendre les dispositions pour que personne d'autre ne puisse toucher à cet équipement (ceci peut être réalisé par un balisage
ou en interdisant l'accès à la zone).
Des procédures ont été mises en place au sein de la C.C.F., et le S.I.P.P., en collaboration avec le service technique, qui prendra
les mesures nécessaires pour vérifier qu'il s'agit bien d'amiante. En effet, différents matériaux présentent des aspects très
similaires, certains contenants de l'amiante, d'autres non.
S'il n'y a pas d'amiante, le travail se poursuivra.
S'il y a de l'amiante, il sera enlevé selon les procédures citées ci-avant.
Si vous avez le moindre doute concernant la découverte d’équipements suspects, nous vous recommandons de prendre contact
rapidement avec le S.I.P.P. au 02.800.86.42 ou au 0499.77.85.19
La réglementation du travail interdit de produire ou d'introduire de nouveaux équipements contenant de l'amiante mais
autorise, sous certaines conditions, de poursuivre l'utilisation d'équipements en contenant. Cela concerne UNIQUEMENT les
objets dont la structure est très rigide et sans libération de poussières.
Il s’agit d’objets en Glasal ou en Masal (faux-plafonds, parois extérieures de murs, tablettes de fenêtres), ou des objets en
amiante-ciment, traditionnellement appelés Eternit du nom de la société qui fabrique ces objets, même s’ils sont désormais
fabriqués sans amiante.
Ces équipements sont principalement des tableaux (dans les classes), des bacs à fleurs, des descentes de gouttières ou des
toits ondulés. Il n'y a aucun risque à utiliser ces accessoires à condition de respecter les règles suivantes :




ne pas forer,
ne pas poncer,
ne pas nettoyer au nettoyeur haute-pression (Kärcher),
ne pas disquer.
Autrement dit, il n'y a aucun danger tant que l'on ne modifie pas la structure de l'objet.
Si l'on a le moindre doute quant à l'utilisation de produits en amiante ou du risque d'une exposition à l'amiante, on peut
contacter le S.I.P.P. au n° de téléphone 02.800.86.42 ou sur l’adresse e-mail du Docteur Repolt : [email protected]
ASPECTS GENERAUX
13. PROCÉDURE À APPLIQUER POUR CHAQUE TRAVAILLEUR QUI S’ESTIME EN
SOUFFRANCE AU TRAVAIL DÉCOULANT DE RISQUES PSYCHOSOCIAUX, DONT
NOTAMMENT LA VIOLENCE, LE HARCÈLEMENT MORAL OU SEXUEL AU TRAVAIL
1.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
En vertu de la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail, adaptée par
l’article 4 de la loi du 10 janvier 2007, il incombe à chaque travailleur de prendre soin, selon ses possibilités, de sa
sécurité et de sa santé ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de ses actes ou des omissions au
travail, conformément à sa formation et aux instructions de son employeur.
À cet égard, les travailleurs doivent, conformément à leur formation et aux instructions transmises par l’employeur,
participer positivement à la politique de prévention telle qu’élaborée dans le cadre de la protection des travailleurs
contre la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail. Tout travailleur doit s’abstenir de tout acte de violence,
harcèlement moral ou sexuel au travail.
Il est strictement interdit d’utiliser la procédure de manière abusive, c’est-à-dire de l’utiliser à des fins autres que celles
prévues dans la loi du 10 janvier 2007.
2.
DÉFINITIONS
Conformément à la loi du 10 janvier 2007 relative à la protection contre la violence et le harcèlement moral ou sexuel au
travail, nous entendons par :
3.
1°
Violence au travail : chaque situation de fait où un travailleur ou une autre personne à laquelle le présent chapitre
est d'application, est menacé ou agressé psychiquement ou physiquement lors de l'exécution du travail ;
2°
Harcèlement moral au travail : plusieurs conduites abusives similaires ou différentes, externes ou internes à
l'entreprise ou l'institution, qui se produisent pendant un certain temps, qui ont pour objet ou pour effet de porter
atteinte à la personnalité, la dignité ou l'intégrité physique ou psychique d'un travailleur ou d'une autre personne à
laquelle le présent chapitre est d'application, lors de l'exécution de son travail, de mettre en péril son emploi ou de
créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant et qui se manifestent notamment
par des paroles, des intimidations, des actes, des gestes ou des écrits unilatéraux. Ces conduites peuvent
notamment être liées à la religion ou aux convictions, au handicap, à l'âge, à l'orientation sexuelle, au sexe, à la
race ou l'origine ethnique.
3°
Harcèlement sexuel au travail : tout comportement non désiré verbal, non verbal ou corporel à connotation
sexuelle, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d'une personne ou de créer un
environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant.
PROCÉDURE
Les étapes telles que décrites dans la présente procédure n’excluent naturellement pas celles qui sont d’usage pour
l’examen des problèmes rencontrés sur le lieu de travail : vous pouvez également vous adresser à votre supérieur, à la
ligne hiérarchique, au service des ressources humaines, etc.
3.1 Procédure interne
Tout travailleur qui pense être victime de violence, de harcèlement moral ou sexuel au travail peut s’adresser à la
personne de confiance ou directement au conseiller en prévention compétent du service externe de prévention et
de protection au travail.
a)
La personne de confiance reçoit le travailleur qui s’adresse à elle dans un délai de huit jours calendrier après
le premier contact. Lorsque le plaignant contacte le conseiller en prévention par téléphone, un questionnaire
lui est transmis. Dès réception de celui-ci, le conseiller en prévention reçoit le plaignant dans un délai de huit
jours calendrier. Ils l’informent de la possibilité de chercher une solution dans un cadre informel, au moyen
d’une intervention auprès d’un membre de la ligne hiérarchique ou d’une conciliation avec la personne en
cause.
La personne de confiance et le conseiller en prévention agissent uniquement avec l’accord du travailleur. La
procédure de conciliation exige l’accord des deux parties.
b)
Si le travailleur ne souhaite pas qu’une solution informelle soit trouvée, refuse de mettre un terme à la
procédure, si la conciliation ou l’intervention ne débouchent pas sur une solution ou si les faits subsistent
ultérieurement, le travailleur peut déposer une plainte motivée auprès de la personne de confiance ou du
conseiller en prévention compétent.
Le travailleur peut uniquement soumettre une plainte motivée si, préalablement au dépôt de cette plainte
motivée, il s’est entretenu personnellement avec la personne de confiance ou le conseiller en prévention
compétent. Cet entretien personnel doit avoir lieu dans les huit jours calendrier à compter du moment où le
travailleur a fait part de sa volonté de déposer une plainte motivée.
La plainte motivée est un document signé et daté par le travailleur qui, outre la demande à l’employeur de
prendre les mesures qui s’imposent pour mettre un terme à la situation, comporte les données suivantes :
-
la description précise des faits qui, d’après le plaignant, constituent de la violence, du harcèlement moral
ou sexuel au travail ;
le lieu et les dates où chacun de ces faits se sont produits ;
l’identité de la personne mise cause.
Le travailleur reçoit une copie de la plainte motivée signée par la personne de confiance ou le conseiller en
prévention compétent. Cette copie fait office d’accusé de réception et indique que l’entretien personnel a eu
lieu. Lorsque la personne de confiance reçoit la plainte motivée, elle l’envoie immédiatement au conseiller en
prévention compétent.
Dès que le conseiller en prévention reçoit une plainte motivée, il informe immédiatement l’employeur de la
protection dont bénéficie le travailleur qui a déposé une plainte motivée au titre de l’article 32tredecies de la
loi du 4 août 1996 et modifié par l’article 13 de la loi du 10 janvier 2007 et communique à l’employeur
l’identité de ce dernier.
c)
Le conseiller en prévention compétent communique le plus rapidement possible à la personne mise en cause
les faits qui lui sont reprochés, reçoit les protagonistes, témoins et autres personnes, qu’il juge utiles, et
examine en toute impartialité la plainte motivée.
La personne mise en cause et les témoins reçoivent une copie de leur déclaration.
Le conseiller en prévention informe immédiatement l’employeur que le travailleur qui a remis une déclaration
de témoignage bénéficie de la protection au titre de l’article 32tredecies de la loi du 4 août 1996 et modifié
par l’article 13 de la loi du 10 janvier 2007 et communique son identité à l’employeur.
d)
Le conseiller en prévention des aspects psychosociaux remet à l’employeur un avis écrit reprenant les
éléments suivants :
1° le résumé des faits ;
2° le cas échéant, le résultat de la tentative de conciliation ;
3° pour autant que la situation le permette , un avis motivé sur la possibilité, ou non, de considérer ces faits
comme des actes de violence, de harcèlement moral ou sexuel au travail ou comme des faits d’une autre
nature qui entraînent une contrainte psychosociale due au travail ;
4° l’analyse des causes primaires, secondaires et tertiaires des faits ;
5° les mesures qui doivent être prises pour mettre un terme à la situation problématique ;
6° les autres mesures de prévention à appliquer.
Cet avis est transmis à l’employeur dans un délai de trois mois à dater du dépôt de la plainte motivée.
Ce délai peut être prorogé de trois mois à plusieurs reprises, pour autant que le conseiller en prévention
puisse à chaque fois justifier cette prolongation et en communique par écrit les motifs à l’employeur et au
travailleur à l’origine de la plainte motivée.
Dans tous les cas, l’avis doit être remis au plus tard douze mois après le dépôt de la plainte motivée.
e)
L’employeur informe le plaignant et la personne mise en cause des différentes mesures qu’il envisage de
prendre.
Si ces mesures sont susceptibles de modifier les conditions de travail du travailleur, l’employeur remet au
travailleur une copie de l’avis du conseiller en prévention visé à l’article 28 de l’A.R. du 17 mai 2007, à
l’exception des propositions en rapport avec les mesures de prévention collectives et entend ce travailleur,
lequel peut se faire assister pendant cet entretien.
L’employeur communique au travailleur qui envisage d’intenter une action judiciaire une copie de l’avis du
conseiller en prévention visé à l’article 28 de l’A.R. du 17 mai 2007, à l’exception des propositions de mesures
de prévention collectives.
f)
Les travailleurs doivent pouvoir consulter la personne de confiance ou le conseiller en prévention compétent
pendant les heures de travail.
Si le régime de travail normal qui est d’application chez l’employeur ne permet au travailleur de consulter la
personne de confiance ou le conseiller en prévention compétent pendant les heures de travail, cette
consultation pourra également avoir lieu en dehors des heures de travail, pour autant qu’une convention
collective de travail ait été conclue à ce sujet.
Dans un cas comme dans l’autre, le temps passé lors de la consultation de la personne de confiance ou du
conseiller en prévention est inclus dans le temps de travail, et les frais de déplacement sont à charge de
l’employeur.
g)
Si les faits de violence, de harcèlement moral ou sexuel au travail subsistent après l’entrée en vigueur des
mesures ou si l’employeur néglige de prendre les mesures qui s’imposent, le conseiller en prévention
s’adresse, après avoir obtenu l’accord du plaignant, aux fonctionnaires chargés de la surveillance de la loi.
h)
Aussi bien le plaignant que la personne mise en cause a le droit d’être assisté par un collègue ou par un
délégué syndical tout au long de la procédure.
Remarque :
1)
Le travailleur d'une entreprise extérieure qui estime être l'objet de violence ou de harcèlement moral ou
sexuel au travail de la part d'un travailleur d'un employeur dans l'établissement duquel il exécute de façon
permanente des activités peut faire appel à la procédure interne de l'employeur auprès duquel ces activités
sont exécutées. Lorsque des mesures de prévention individuelles doivent être prises vis-à-vis d'un travailleur
d'une l'entreprise extérieure, l'employeur chez qui sont exécutées les activités de façon permanente prendra
tous les contacts utiles avec l'employeur de l'entreprise extérieure pour que les mesures puissent
effectivement être mises en oeuvre.
2)
Le travailleur qui estime être l’objet de violence ou de harcèlement moral ou sexuel au travail peut s’adresser
au fonctionnaire chargé de la surveillance de la loi sur le bien-être au travail, lequel examinera si l’employeur
respecte les dispositions de ce chapitre ainsi que ses modalités d’exécution.
3)
Toute personne qui justifie d’un intérêt peut intenter une procédure devant la juridiction compétente pour
faire respecter les dispositions de cette législation et peut exiger, en particulier, le remboursement de
dommages-intérêts. Si le tribunal du travail constate que l’employeur a lancé une procédure en vue du
traitement d’une plainte motivée et que cette procédure peut être appliquée dans le respect de la loi, il peut,
si le travailleur s’adresse directement à lui, intimer à ce dernier d’appliquer la procédure susmentionnée. Dans
ce cas, le traitement de l’affaire est suspendu jusqu’à la fin de cette procédure.
3.2 Registre d’actes de violence extérieure, de harcèlement moral ou sexuel au travail
En collaboration avec le conseiller en prévention compétent, l’employeur procède à une analyse des risques
concernant les types de contraintes psychosociales causées par d’autres personnes sur le lieu de travail, dont
souffrent les travailleurs qui, dans le cadre de l’exécution de leur travail, entrent en contact avec ces autres
personnes.
En vue de cette analyse des risques, l’employeur dont les travailleurs entrent en contact avec d’autres personnes
sur le lieu de travail prend connaissance des déclarations des travailleurs reprises dans un registre.
Ces déclarations comprennent une description des faits de violence, de harcèlement moral ou sexuel au travail qui
ont été causés par d’autres personnes sur le lieu de travail et qui, d’après le travailleur, le visaient, ainsi que les
données relatives à ces faits. Elles ne mentionnent pas l’identité du travailleur.
Ce registre est tenu par la personne de confiance ou le conseiller en prévention compétent, ou encore par le
service interne de prévention et de protection au travail si le conseiller en prévention compétent fait partie d’un
service externe et si aucune personne de confiance n’a été désignée.
Seuls l’employeur, le conseiller en prévention compétent et la personne de confiance ont accès à ce registre.
Il est mis à la disposition du fonctionnaire chargé de la surveillance.
L’employeur conserve les déclarations sur les faits reprises dans le registre, et ce pendant cinq ans à compter de la
date où le travailleur a fait consigner ces déclarations.
Toute personne qui l'estime nécessaire pourra contacter :

Les personnes de confiance désignées par le Collège pour le personnel des services du Collège :
Madame Geneviève Beriaux : 0498/588.142
Madame Cécile Braye : 0498/588.479
Pour les agents de Bruxelles Formation, il n'y a pas de personne de confiance

Les Conseillers en prévention – Aspects psychosociaux de SPMT-ARISTA
Du lundi au vendredi pendant les heures de bureau aux numéros d’appel
02 533 74 88 ou par e-mail [email protected]
Adresse des consultations : Rue Royale 180 à 1000 Bruxelles
INFORMATIONS DESTINEES
AUX
NOUVEAUX ENGAGES
Aspects techniques
ASPECTS TECHNIQUES
1. TRAVAUX D’ENTRETIEN
Sources d'accidents
Les sources d'accidents sont surtout :

La manutention, causant des maux de dos.

Veiller à plier les jambes pour prendre une charge au sol.

Garder le dos bien droit.

Garder la charge le plus près du corps.
Une formation à la manutention peut être organisée par le S.I.P.P. pour ceux que cela intéresse -  : 02.800.86.42.

Les sols mouillés, provoquant des chutes.

Porter des chaussures antidérapantes.

Ne pas courir sur sols mouillés.

Les échelles instables, provoquant des chutes.

Remplacer les échelles par des escabelles.

AVANT de monter, vérifier TOUJOURS la stabilité de l’échelle.

La manipulation sans protection d'objets coupants.

Porter des gants appropriés (adaptés au travail à effectuer).

L'utilisation sans protection de produits d'entretien.

Porter les équipements de protection individuelle appropriés (E.P.I.).
Etapes à suivre lors des travaux d'entretien





Porter les équipements de protection individuelle appropriés (E.P.I.) : cache-poussières fermé ; gants ; chaussures de sécurité
(chaussures ou sabots ou bottes ou demi-bottes) ; lunettes de sécurité.
Lire l'étiquette du produit manipulé avant son utilisation.
Veiller à ne pas mélanger de produits incompatibles entre eux (par exemple, de l'eau de Javel et du détartrant), qui combinés,
peuvent dégager des vapeurs nocives.
Ranger les produits d'entretien, après avoir refermé les récipients, dans un local réservé à cet effet et fermé à clé ; conserver
les produits à l'abri de la chaleur.
Laisser les produits dans leur emballage d'origine ; ne jamais transvaser dans des récipients alimentaires (comme des
bouteilles d'eau ou de limonade).
Précautions particulières

Entretien des fours :

Se conformer aux indications du fournisseur.

Attention aux produits d'entretien qui sont très corrosifs (ils provoquent des brûlures) de même que les vapeurs
qui s'en dégagent.

Porter des gants.

Eviter de respirer les émanations qui se dégagent du produit d'entretien ; ouvrir la fenêtre ; porter au
besoin un masque.

Rincer immédiatement et abondamment à l'eau si le produit touche la peau.

Entretien de détartrage des W.-C. :

Ces produits contiennent des acides plus ou moins forts.

Porter des gants.

Rincer immédiatement et abondamment à l'eau si le produit touche la peau.

Produits en « spray » (bombes aérosols) :

Depuis l'interdiction d'emploi des C.F.C. (Chloro-Fluoro-Carbone), le gaz propulseur est généralement du butane,
très inflammable.

Ne jamais diriger le jet vers une flamme.

Ne jamais fumer pendant l'emploi d'un spray.

D'abord enlever les cendriers lorsque l'on entretient les tables.

Ne pas utiliser un spray sur un écran d'ordinateur allumé ; d'abord éteindre l'ordinateur, ensuite nettoyer.

Les produits de nettoyage des chewing-gums ou des graffitis contiennent des solvants :

Prendre les mêmes précautions que pour les produits en « spray ».

Décapage des sols en vinyle et nettoyage des sols :

Ces produits sont très irritants.

Porter des gants et des chaussures imperméables.

Bien aérer le local pendant le travail.

Le sol est mouillé.

Porter des chaussures antidérapantes.

Ne pas courir.

Produits chimiques (acétone, méthanol, ammoniaque, solvants chlorés par exemple) :

Porter des gants.

Bien aérer le local dans lequel ils sont utilisés.

Ne pas boire, manger ou fumer pendant leur utilisation.

Rincer à l'eau les récipients utilisés.

Utiliser de l'ETHANOL (non toxique) à la place du méthanol (très toxique).

Produits désinfectants :

Ces produits sont destinés à détruire les germes pathogènes (causant des maladies) ; ils sont éventuellement
dangereux pour l'homme et nécessitent donc des précautions d'utilisation.

Porter des gants.

Aérer le local si la notice le recommande.

Nettoyer, ensuite désinfecter, sauf si la notice spécifie le contraire.

Evacuation des déchets :

Les déchets ne peuvent en aucun cas être jetés à l'évier ou dans les sanitaires.

Une procédure d'élimination des déchets et des emballages doit être mise en place, par le chef de service,
en fonction du type des déchets.

Le verre et le matériel coupant doivent être jetés dans une poubelle rigide, à roulettes, munie d'un couvercle.

Ne pas manipuler ces poubelles.

Ne pas les vider.
Leur évacuation doit être assurée par une firme désignée et agréée.

Dans certains locaux existent des poubelles réservées à des applications spécifiques ; par exemple :

Laboratoires de chimie : poubelles pour la radioactivité ; elles sont munies du pictogramme.

Laboratoires de chimie : poubelles pour produits irritants ou corrosifs ; elles sont munies des
pictogrammes.
OU

Laboratoires de biologie : poubelles pour les déchets biologiques ; elles sont munies du pictogramme.

Laboratoires de chimie : poubelles pour les déchets de verre et le matériel coupant.

Ateliers de mécanique : déchets de métaux, huiles de coupe, huile de vidange.
SAUF si vous avez reçu des instructions bien précises :

Ne pas manipuler ces poubelles.

Ne pas évacuer ces poubelles.

Ne pas transvaser le contenu de ces poubelles dans d'autres poubelles.
Ces poubelles doivent être évacuées par des firmes agréées à cet effet.

Seules les poubelles de déchets non spécialisés (déchets « ménagers ») peuvent être évacuées par le personnel
d'entretien, sans formation spécifique ; veiller à suivre les recommandations suivantes :

Porter des gants anti-coupures.

Ne pas vider les sacs à la main pour les récupérer.
 Conduire les poubelles à l'endroit désigné pour l'évacuation ; les grands sacs poubelles (volume supérieur à 100
litres) doivent être transportés sur un chariot et les « poubelles-conteneur » doivent être munies de roulettes.
Surveillance médicale



Veiller à vous présenter (lorsque vous recevez une convocation) 1 fois (ou 2 fois selon les risques encourus) par an au
département de Médecine du travail du S.I.P.P. pour y subir les examens de dépistage requis ; si vous ne recevez pas de
convocation, téléphoner au 02.800.86.42.
En cas d'accident :

Se faire soigner.

Remplir la déclaration d'accident (formulaire (E.T.H.I.A.S.).

Contacter au besoin le S.I.P.P.
ASPECTS TECHNIQUES
2. TRAVAUX DE CUISINE
Veiller à prendre connaissance et à appliquer les normes H.A.C.C.P. (Hazard Analysis Critical Control Point en anglais, Analyse des Dangers
et Points Critiques pour leur Maîtrise, en français).
Le système H.A.C.C.P. permet de gérer la sécurité et la qualité de toutes les denrées alimentaires ; les normes ont pour but d'éviter et de
prévenir le développement de maladies infectieuses (maladies causées par des microbes comme les virus et les bactéries), lors de la
manipulation des aliments, de manière à fournir au consommateur, des produits irréprochables, évitant ainsi tout effet négatif sur sa
santé.
Les microbes peuvent se trouver sur l'être humain, au niveau des mains et des ongles, dans les cheveux et aux orifices naturels. Ils
peuvent également être véhiculés par les animaux (les cafards ou les mouches par exemple) eux-mêmes attirés par la chaleur, l'humidité
et les déchets alimentaires.
Les locaux tels que les cuisines sont, dès lors, particulièrement propices au développement des micro-organismes ; une hygiène stricte
et rigoureuse est, par conséquent, extrêmement importante à acquérir et à respecter à tout moment et à chaque étape de la chaîne
alimentaire.
Avant de commencer le travail :
 Retirer les bijoux que l'on porte (alliance, bague, montre, bracelet, boucles d'oreilles).
 Retirer ses vêtements de ville au vestiaire et se vêtir des vêtements de travail, rigoureusement propres.
 Envelopper les cheveux (par ailleurs rigoureusement propres) dans la toque réglementaire ; se lier les cheveux si cela est
nécessaire.
 Porter ses chaussures de sécurité (chaussures, bottes ou sabots).
 Si l'on a des blessures aux mains ou aux avant-bras, recouvrir les blessures d'un pansement occlusif étanche et propre, luimême recouvert d'un doigtier ou d'un gant propre. Le pansement et le gant doivent être changés très régulièrement. Voir
l'infirmière si cela est nécessaire.
 Pas de vernis sur les ongles.
 Se laver les mains soigneusement au savon liquide (ne pas utiliser de brique de savon, lieu de développement de microbes),
se brosser les ongles, se sécher les mains au moyen d'essuie-tout en papier (l'essuie-mains en tissu est un nid à microbes).
Pendant le travail :
 Se laver fréquemment les mains, et :
Après avoir effectué un travail sale.
Après avoir été aux toilettes.
Après avoir fumé (en dehors de la cuisine !)
Après s'être mouché.
Après avoir téléphoné.
Après avoir touché des aliments crus et non lavés.
Après avoir touché les poubelles.
 Ne pas fumer dans les locaux où les denrées alimentaires sont présentes.
 Respecter les principes de base du H.A.C.C.P., c'est-à-dire (notamment) :
Veiller à ne pas mélanger les manipulations sales (nourriture non lavée, vaisselle sale, par exemple), et les manipulations
propres (nourriture prête à être cuite ou déjà cuite, vaisselle sortant du lave-vaisselle, par exemple).
Veiller à entreposer les plats cuisinés (pain de viande par exemple) et la nourriture prête à la consommation, à la
température requise (au frigo, au surgélateur, entre autres) sans les laisser à la température ambiante (cette
température favorise le développement microbien).
Eliminer toute nourriture périmée ou non consommée rapidement.
 Respecter et veiller à l'application des consignes de sécurité, notamment :
Ranger les produits de nettoyage dans le local réservé à cet effet, et le fermer à clé.
Signaler immédiatement à votre supérieur hiérarchique la présence de cafards ou d'autres animaux.
Signaler la présence de matériel défectueux ou en panne.
Avant de quitter les locaux :
 Vérifier que les denrées ont été, soit remisées aux endroits prévus, soit éliminées.
 Vérifier que les fours, réchauds, par exemple, et surtout les friteuses sont éteints.
 Ranger les produits de nettoyage aux endroits prévus ; ne pas les laisser avec les aliments.
 Signaler les anomalies constatées (tels que appareils défectueux, évier presque bouché ou bouché).
Surveillance médicale :
 Veiller à vous présenter (lorsque vous recevez une convocation) 1 fois par an au département de Médecine du travail du
S.I.P.P. pour y subir les examens de dépistage requis ; si vous ne recevez pas de convocation, téléphoner au 02.800.86.42.
ASPECTS TECHNIQUES
3. TRAVAUX DE JARDINAGE
Vêtements de travail et équipements de protection individuelle
Les travaux de jardinage nécessitent le port de vêtements de travail (jardinière ou veste + pantalon) et d'E.P.I. :
 Toujours : chaussures ou bottes de sécurité.
 Selon les circonstances : gants, lunettes de sécurité, parka, casque, entre autres.
 Pour le personnel autorisé à pulvériser : masque, combinaison, gants, entre autres.
Engins motorisés
(Tondeuses à gazon, débroussailleuses, entre autres)
 Rappel de l'interdiction de fumer lors de l'entretien des moteurs à essence, lors du remplissage du réservoir ou dans
les locaux où sont stockés ces engins.
 Rappel des consignes de sécurité lorsqu'il faut intervenir sur les parties mobiles (panne, entretien) :
 Pour les engins à moteur thermique (essence) :
 Débrancher le fil de bougie (tondeuse, débroussailleuse).
 Couper l'arrivée d'essence.

 Attention particulière aux prises de force (partie mobile) des tracteurs, source fréquente d’accidents.
Pour les engins à moteur électrique :
 Retirer la fiche électrique AVANT de toucher aux parties mobiles.
 Lorsque l'on est à plusieurs sur une machine (installation d'accessoires sur un tracteur par exemple) s'assurer que les
différentes personnes peuvent entendre les ordres (bruit par exemple).
Utilisation des pesticides


Seules les personnes dont le nom est repris dans l'acte d'autorisation sont autorisées à
manipuler les pesticides.
Rappel des consignes principales.
 Utiliser la procédure mise en place par le S.I.P.P. pour l'achat des
pesticides.
 Si le choix existe entre plusieurs produits, commander (et utiliser) le moins
toxique (non seulement pour l'homme mais également pour l'environnement).
 Ne commander que la quantité strictement nécessaire en tenant compte des intempéries.
Eliminer les produits (par une société agréée) devenus trop vieux (+ de 2 ans par exemple).
 Garder la notice d'utilisation (1 exemplaire) de chacun des produits.
 Utiliser la procédure mise en place par le S.I.P.P. pour les pulvérisations.
 Tenir à jour le cahier des pulvérisations.
 Les produits doivent être stockés dans des endroits fermés à clé.
 Les conditions de stockage doivent être respectées (séparation classe A/classe B, aération, utilisation des
emballages d'origine, par exemple).
 Lire la notice AVANT utilisation du produit.
 Utiliser le récipient approprié (certains produits sont incompatibles avec les métaux).
 Vérifier, si l'on désire effectuer un mélange, que cela est autorisé (produits compatibles).
 Respecter les dosages prescrits.
 Nettoyage des instruments après utilisation.
 Evacuer selon la procédure en place l’emballage vide (interdiction de jeter les emballages dans les poubelles
« ménage »).
 Porter les protections recommandées par la notice.
 Ne pas fumer, boire et manger pendant la préparation et l'utilisation des pesticides.
 Se laver les mains après avoir utilisé des pesticides et avant d'aller aux toilettes ou de manger.
 Ne pas hésiter à changer de vêtement après une pulvérisation si cela est nécessaire.
Surveillance médicale
Veiller à vous présenter (lorsque vous recevez une convocation) 2 fois par an au département de Médecine du travail du S.I.P.P.
pour y subir les examens de dépistage requis ; si vous ne recevez pas de convocation, téléphoner au 02.800.86.42.
! ! ! En cas d'intoxication, suivre les indications reprises sur la notice. En cas de problème grave, des informations
complémentaires (Fiches de sécurité) peuvent être obtenues au S.I.P.P.
Conseiller en prévention - Médecin du travail :  : 02.800.86.42 ou GSM : 0499.77.85.19
ASPECTS TECHNIQUES
4. UTILISATION DE PRODUITS CHIMIQUES
Rappel des principaux risques possibles









Réaction violente.
Incendie.
Explosion.
Brûlures chimiques.
Brûlures thermiques (par le chaud ou par le froid).
Electrocution.
Blessures (coupures, écrasements, par exemple).
Radiations (ionisantes ou par U.V.).
Atteinte à la santé (intoxications aiguës ou chroniques, irritation, allergies, par exemple).
Remarque générale :
NE JAMAIS FUMER, BOIRE OU MANGER DANS UN LABORATOIRE !
Avant toute manipulation, il faut veiller à :

Lire l’étiquette qui doit être apposée sur le récipient.

Porter les vêtements de travail et/ou les E.P.I. appropriés (lunettes de sécurité, gants, par exemple).

Lire les fiches techniques et exclure les incompatibilités entre produits chimiques.

Placer les produits volatils et toxiques dans une hotte et les manipuler dans la hotte.

Lors de l'utilisation de produits chimiques dangereux, il faut toujours se demander si leur usage est bien nécessaire, s'il n'y
pas moyen d'utiliser un autre produit moins dangereux. Il faut toujours rechercher une alternative donnant plus de
sécurité, tout en faisant attention de ne pas introduire de nouveaux risques. L'emploi de substances à haut risque comme
le benzène, n'est justifié qu'en l'absence certaine d'alternative.

Repérer les extincteurs, la douche de secours, la couverture anti-feu et l'issue de secours les plus proches du lieu de travail.

Vérifier si l'on dispose de tout le matériel nécessaire à l'expérience, y compris le matériel requis pour l'élimination des
déchets.

Si l'on doit utiliser de nouveaux équipements, vérifier si l'on en connaît le maniement ou si l'on dispose de la notice
d'utilisation.

Vérifier l'état technique de certains équipements (tuyauteries de gaz par exemple) avant leur emploi.
Pendant l'utilisation, il faut veiller à :

Ne pas travailler seul si l'on utilise des produits très dangereux.

S'il s'agit d'un laboratoire fréquenté par de jeunes élèves, ne jamais laisser les produits sans surveillance.

Ne jamais laisser un lieu de travail sans surveillance s'il est fait usage de produits très dangereux.

Ne pas déposer les outils dangereux dans d'autres endroits que ceux qui leur sont réservés (ne pas déposer un scalpel ou
un cutter sur une chaise par exemple).

Changer d'E.P.I. si nécessaire (les gants notamment).
Après l'utilisation

Remettre les produits aux endroits de stockage prévus, après avoir bien refermé les récipients.

Eliminer les déchets selon les procédures prévues (ne pas déverser les produits dangereux dans l'évier, évacuer les déchets
de verrerie dans la poubelle appropriée, par exemple).

Nettoyer le matériel utilisé et le ranger aux endroits prévus.

Se laver les mains soigneusement lorsque tout est terminé.

Signaler au responsable du laboratoire toute anomalie technique détectée.
Quelques points importants qui méritent d'être soulignés :

Connaître le(s) nom(s) du (des) secouriste(s) pouvant intervenir en cas d'urgence.

Lire attentivement dans la partie « Premiers soins en cas d’urgence » le point traitant des brûlures chimiques et thermiques.

Faire appel, pour l'évacuation des déchets, à une entreprise agréée (le S.I.P.P. peut fournir la liste des éliminateurs agréés
[ 02.800.86.42.])

Ne jamais garder dans un laboratoire, de grandes quantités de produits ; le cas échéant, les entreposer dans les bunkers
des bâtiments 10 et 11 [pour les Instituts situés sur le campus du C.E.R.I.A.].

Veiller à vous présenter (lorsque vous recevez une convocation) 2 fois par an au département de Médecine du travail du
S.I.P.P. pour y subir les examens de dépistage requis ; si vous ne recevez pas de convocation, téléphoner au 02.800.86.42.
Tout incident lors d'une manipulation ou lors d'une expérience doit être rapporté rapidement au S.I.P.P. (cela fait partie de
la prévention des accidents) en téléphonant au 02.800.86.42.
ASPECTS TECHNIQUES
5. TRAVAUX SUR INSTALLATIONS ELECTRIQUES
Rappel de quelques principes de sécurité concernant le travail sur équipements électriques
 Ne jamais travailler sur des équipements sous tension.
SI cela était indispensable, prendre les précautions suivantes :
 Ne pas travailler seul.
 Utiliser des outils isolés.
 Porter des chaussures isolantes.
 Si nécessaire, porter des gants isolants.
 Travail dans des locaux classés comme dangereux par la sécurité :
 Stockage de produits chimiques, et plus particulièrement de solvants (dans ce cas, un pictogramme placé sur la porte
d’entrée signale le danger) : attention aux risques d’incendie et d’explosion. Prendre l’avis du S.I.P.P. si nécessaire
( : 02.800.86.42).
 Locaux de charge de batteries ; en charge, il y a dégagement d’hydrogène, gaz inflammable et explosif dans certaines
limites de concentration. S’assurer que le local est bien ventilé, ou mieux, que la charge est arrêtée pendant
l’intervention. Prendre l’avis du S.I.P.P. si nécessaire ( : 02.800.86.42).
 Chaufferies au gaz (naturel ou autre) : s’assurer d’une bonne ventilation AVANT d’effectuer des travaux avec risque
d’étincelle.
 Lorsque l’on a coupé un départ pour une intervention :
 Placer le panneau d’intervention * signalant l’arrêt volontaire du circuit.

Si possible, refermer le tableau à clé. Sinon prévoir une seconde personne pour la surveillance, SURTOUT si
l’installation est accessible aux élèves.
 Ne pas oublier de le remettre en service après intervention ET de retirer le panneau d’intervention.

Même si l’on a coupé un circuit, vérifier avec un voltmètre ou un testeur, que le circuit est EFFECTIVEMENT découplé
du réseau (attention aux circuits bouclés).
* Pour toute intervention dans des coffrets électriques, il est recommandé de fournir à chaque électricien un
panneau :
 Nominatif (permet de savoir QUI contacter en cas de problème).
 Aimanté (facile à placer sur coffrets métalliques).
 Avec les sigles réglementaires.
 Si possible avec un espace pour indiquer la date ou d’autres renseignements (à utiliser avec des feutres
effaçables).
 AVANT de couper des circuits d’éclairage, s’assurer que le personnel a été informé :
 Dans les locaux sans fenêtres (caves par exemple), s’assurer que personne d’autre que le personnel d’intervention n’est
présent.
 Eventuellement, placer un (des) panneau(x) d’interdiction d’accès pendant la durée de l’intervention.
 Utilisation de baladeuses : n’utiliser que des baladeuses agréées [label C.E.] (et non « trafiquées »).
 AVANT de couper (volontairement) des circuits d’alimentation :
 S’assurer que le personnel a été averti (surtout s’il est fait usage de P.C.).
 Si le circuit alimente un (des) ascenseur(s), s’assurer qu’il(s) est (sont) inoccupé(s).
 Si le circuit alimente des frigos, prévenir les utilisateurs.
 AVANT d’effectuer des travaux de réparation « urgents » sur des équipements tels que fours et étuves (par exemple),
s’assurer qu’il n’y a pas (plus) de risques de brûlures (matériel encore « chaud »).
 Quel que soit le type de travail à effectuer (installation ou dépannage), respecter le code de bonne pratique :

Respect du code des couleurs (jaune-vert pour la terre, par exemple).

Utilisation des presse-étoupe.

Utilisation des protections de traversée des parois (parties métalliques).

Eliminer les bavures lors de la coupe des chemins de câbles ou des équipements similaires, pour éviter des blessures
graves, par arrachage de chair et ne pas altérer le câble.

Quand on modifie un circuit, indiquer les modifications sur le plan ; s’il n’est pas possible d’indiquer les modifications,
laisser à l’intérieur du coffret, un message indiquant ces modifications.

Chaque fois que cela est possible, utiliser des souliers de câble pour les connexions.
 Respecter les règles et normes associées aux équipements électriques :
 Section de câble correspondant aux équipements utilisés (ne jamais sous-dimensionner).
 Utiliser les fusibles ou disjoncteurs correspondant aux sections utilisées.
 Utiliser le type de fusible prévu par le fabricant ou l’installateur (ne pas mettre un fusible « lent » quand il est prévu de
mettre un fusible « rapide »).
 Ne pas mélanger fil de neutre et fil de terre (chacun à un rôle précis et différent).
 Toujours bien connecter le fil de terre.
 Sur les nouveaux coffrets (et autres équipements), placer le pictogramme réglementaire (éclair électrique).
 Utiliser le matériel adéquat lorsqu’il s’agit de locaux « humides » (IP X2 min).
 Après avoir effectué un dépannage (électrique) sur un équipement muni de garants de protection (sécurité pour
empêcher un démarrage intempestif par exemple), s’assurer que ces protections ont bien été remises en place avant
de rendre l’équipement.
 Avant de faire des connexions, vérifier que la tension est correcte (ne pas brancher du 380 V sur des prises prévues pour du
220 V).
 Si (malheureusement) une personne est victime d’une électrocution :
 Ne pas la toucher sans s’assurer au préalable que le circuit a été coupé (vous risquez vous-même l’électrocution).
 Suivre les consignes données par le médecin ou les secouristes.
 Mission de conseil envers les utilisateurs :
 Rappeler que les DOMINOS sont interdits légalement ; à remplacer par des blocs multiprises.
 Proposer l’installation de goulottes au sol lorsque des fils traversent la pièce (dégradation des fils et risque de chute du
personnel).
 Proposer l’installation d’un arrêt d’urgence mural lorsque le circuit alimente des machines dangereuses qui n’en sont
pas déjà équipées (tour, fraiseuse, hachoir, par exemple).
 Proposer l’installation d’un relais « à minima de tension » pour les machines tournantes avec partie(s) mobile(s)
« accessible(s) », tels que tours, fraiseuses, par exemple, sauf si cette protection fait déjà partie intégrante de la
machine.
 Pour débrancher un appareil, tenir la fiche et pas le fil.
 Débrancher l’appareil électrique mobile quand il n’est pas utilisé.
Autres rappels de sécurité
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Utiliser les vêtements de travail prévus.
Porter les équipements de protection individuelle lorsque cela est nécessaire ; par exemple :
 Lunettes de sécurité lorsque l’on fait des saignées.
 Coquilles ou bouchons d’oreille lorsque l’on utilise des outils bruyants tels que disqueuses, foreuses à percussion, par
exemple.
 Gants de sécurité pour la manutention/manipulation de pièces coupantes (chemins de câbles non ébavurés par
exemple).
 Attention aux outils qu’on laisse en poche (tournevis par exemple) ; on risque de se blesser en mettant la main en poche.
 Utiliser un masque en papier lors de travaux générant de grandes quantités de poussières (saignée dans un mur par
exemple).
Assurez-vous de ne pas travailler (percer ou découper) sur des panneaux contenant de l’asbeste.
Asbeste (ou amiante).
 Les services techniques généraux du C.E.R.I.A. (S.T.G.) et les Directions des différents instituts disposent
d'un inventaire de l'asbeste de chaque bâtiment de la Commission Communautaire française.
 Il est interdit de travailler sur des matériaux en asbeste sauf si l'on a suivi une formation spécifique liée à
la manipulation de matériaux en asbeste et que l'on porte le dispositif de protection requis.
Respecter les règles de sécurité lorsque l’on travaille sur échelles ou échafaudages.
Respecter les règles de manutention lors de la manipulation de pièces lourdes.
Se laver les mains après le travail et avant de manger.
Signaler toute odeur suspecte de « brûlé » non identifiée.
ASPECTS TECHNIQUES
6. UTILISATION DE MACHINES
Les machines sont des engins dangereux malgré toutes les sécurités que l'on peut y placer ; voici le rappel de quelques règles
élémentaires :
En toutes circonstances
 Ne pas fumer lors du travail avec ou sur des machines.
Avant l'utilisation de la machine




Vérifier si l'on dispose des vêtements de travail et des E.P.I. appropriés et les porter.
Vérifier si l'on dispose de l'outillage requis.
Consulter la notice d'utilisation.
Si nécessaire, baliser la zone de travail pour en interdire l'accès.
Pendant le travail
 Ne pas laisser une machine dangereuse sous tension si l'on doit s'absenter.
! Tout particulièrement dans les endroits fréquentés par les élèves !
 Ne jamais supprimer les garants de sécurité (protections intégrées tels que interrupteurs qui arrêtent automatiquement
la machine si l’on ouvre une porte, par exemple).
 Si nécessaire, se faire aider (manipulation de grands panneaux par exemple).
 Si des poussières sont émises pendant le travail sur des machines, faire fonctionner l'aspirateur de poussières, ou à
défaut d'aspirateur, porter un masque anti-poussières.
Après le travail
 Ne pas laisser traîner les déchets, surtout s'ils sont coupants.
! Tout particulièrement dans les endroits fréquentés par les élèves !
 Débrancher la machine si un nettoyage des pièces mobiles est nécessaire (mise en sécurité pour les machines à moteur
thermique [essence]).
Pour un entretien






Toujours débrancher les appareils électriques AVANT d'intervenir sur les parties mobiles.
Couper l'arrivée d'essence et débrancher le fil de bougie sur les appareils à essence.
Suivre la fiche d'entretien si nécessaire.
Signaler (par un panneau ou une affiche) les appareils qui ne peuvent pas être utilisés.
Si des garants de sécurité ont été enlevés pour l'entretien, les remettre en place.
Ne pas « bricoler » sur les appareils ; faire appel à des spécialistes si cela est nécessaire (remplacement de fiches
électriques par exemple).
Remarque
Lors de l’achat de nouvelles machines complexes (par exemple, combinés à bois, matériel d’analyse) suggérer une formation
gratuite faite par le vendeur pour tout le personnel utilisateur.
ASPECTS TECHNIQUES
7. UTILISATION DE MACHINES ELECTRIQUES PORTATIVES
INSTRUCTIONS DE SECURITE
Ces consignes s'appliquent à TOUS, que ce soit dans la vie professionnelle ou la vie privée.
1
Maintenez de l'ordre dans votre domaine de travail
Le désordre dans le domaine de travail augmente le risque d'accident.
2
Tenez compte de l'environnement du domaine de travail
N'exposez pas les outils électriques à la pluie.
N'utilisez pas d'outils électriques dans un environnement humide ou mouillé.
Veillez à ce que le poste de travail soit bien éclairé.
N'utilisez pas d'outils électriques si des liquides ou des gaz inflammables se trouvent à proximité.
3
Protégez-vous contre les décharges électriques
Evitez le contact corporel avec des surfaces reliées à la terre, par exemple, tuyaux de radiateur, cuisinières électriques,
réfrigérateurs.
4
Tenez les enfants éloignés
Ne permettez pas que d'autres personnes touchent à l'outil ou au câble.
Tenez-les éloignés de votre domaine de travail.
5
Rangez vos outils dans un endroit sûr
Les outils non utilisés doivent être rangés dans un endroit sec, fermé et hors de portée des enfants.
6
Utilisez l'outil adéquat
N'utilisez pas d'outils ou de dispositifs de trop faible puissance pour exécuter des travaux lourds. Vous travaillerez mieux
et plus sûrement dans la gamme de puissance indiquée. Si l'outil n'est pas assez puissant, changez d'outil ; si nécessaire,
louez en un.
N'utilisez pas des outils à des fins pour lesquelles ils n'ont pas été conçus, par exemple, n'employez pas une scie circulaire
à main pour abattre ou pour élaguer des arbres (cette action nécessite l’utilisation d’une tronçonneuse).
7
Portez des vêtements de travail appropriés
Ne portez pas des vêtements larges ou des bijoux. Ils pourraient être happés par les pièces en mouvement.
Lors de travaux à l'air libre, il est recommandé de porter des gants en caoutchouc et des chaussures à semelles
antidérapantes. Ayez des gants en cuir pour la manutention d'objets lourds ou présentant des surfaces rugueuses ou
coupantes.
8
Portez des équipements de protection individuelle
Si le travail à effectuer est bruyant, portez des coquilles d'oreille ou des bouchons appropriés afin d'éviter le
développement d'une surdité professionnelle (utilisation d’une tronçonneuse, par exemple).
Utilisez aussi un masque et des lunettes de protection si le travail exécuté produit de la poussière ; portez un casque si
nécessaire.
Par exemple : utilisation d'une tronçonneuse.
9
Préservez le câble d'alimentation
Ne portez pas l'outil par le câble et ne tirez pas sur celui-ci pour débrancher la fiche de la prise.
Préservez le câble de la chaleur, de l'huile et des arêtes vives.
10 Fixez bien la pièce
Employez un dispositif de serrage ou un étau afin de bien fixer la pièce. Elle sera ainsi bloquée plus sûrement qu'avec votre
main et vous aurez les deux mains libres pour manier l'outil.
11 N'élargissez pas trop votre rayon d'action
Eviter d'adopter une position fatigante pour le corps. Veillez à ce que votre appui au sol soit ferme et vous permette de
conserver l'équilibre à tout moment.
12 Entretenez vos outils soigneusement
Maintenez vos outils affûtés et propres afin de travailler mieux et plus sûrement.
Observez les prescriptions d'entretien et les indications de changement de l'outillage.
Vérifiez régulièrement l'état de la fiche et du câble d'alimentation et, en cas d'endommagement, faites-les changer par un
spécialiste.
Maintenez les poignées sèches et exemptes d'huile et de graisse.
13 Débranchez la fiche après utilisation
En cas de non-utilisation, avant de procéder à l'entretien et lors du changement d'outils, tels que lame de scie, mèches et
tout autre outillage, débranchez l'outil.
14 Enlevez les clés à outils
Avant de mettre l'outil en marche, assurez-vous que les clés et outils de réglage ont été retirés.
15 Evitez tout démarrage involontaire
Ne portez pas d'outil en ayant le doigt placé sur l'interrupteur tant qu'il est branché au réseau électrique.
Assurez-vous que l'interrupteur est en position d'arrêt avant de brancher l'outil au réseau électrique.
16 Câble de rallonge pour l'extérieur
A l'extérieur, n'utilisez que des câbles de rallonge homologués avec le marquage correspondant.
17 Soyez toujours attentif
Observez votre travail.
Agissez en faisant acte de bon sens.
N'employez pas l'outil lorsque vous êtes fatigué.
18 Contrôlez si l'appareil que vous prenez n'est pas endommagé
Avant d'utiliser l'outil, vérifiez le parfait fonctionnement des dispositifs de sécurité.
Vérifiez si le fonctionnement des pièces en mouvement est correct, si elles ne grippent pas.
Tout interrupteur de commande défectueux doit être remplacé (par une personne compétente).
19 Accessoires
N'utilisez que des accessoires et dispositifs adaptables mentionnés dans la notice ou recommandés par le fabricant.
20 Réparations
Toute réparation doit être faite par un spécialiste.
21 Surveillance médicale
Soumettez-vous aux examens de la Médecine du travail.
Veillez à répondre aux convocations qui vous sont envoyées par le Conseiller en prévention - Médecin du travail du S.I.P.P.
pour y subir les examens de dépistage appropriés (par exemple, l'audiométrie).
En cas d'impossibilité, contactez le S.I.P.P.  : 02.800.86.42.
ASPECTS TECHNIQUES
8. UTILISATION DE MACHINES ELECTRIQUES FIXES
INSTRUCTIONS DE SECURITE


Ne jamais supprimer les garants (protections) de sécurité placés par le constructeur.
Toujours enlever les accessoires de montage avant de démarrer la machine. Les nouvelles machines ont des
protections qui empêchent la mise en route si les accessoires n'ont pas été retirés.
RELAIS A MINIMA DE TENSION
Rappel
Le relais à minima de tension a été installé pour éviter que les machines anciennes, c'est-à-dire celles qui sont équipées
d'un commutateur « marche-arrêt » mécanique, ne démarrent automatiquement après une coupure du secteur.
Le danger réside dans les aspects suivants (causes possibles) :


Un outil reste au contact de la pièce au redémarrage : risque d'éclatement de l'outil ou de la pièce.
L'opérateur se demande ce qui se passe et touche la partie mobile lorsque le secteur revient : risque de
blessure(s) au redémarrage des parties mobiles.
AVANT de réarmer le bouton du relais à minima de tension :


Vérifier que toutes les machines sont effectivement sur la position ARRET.
Vérifier que personne ne touche aucune machine.
Réarmer (réenclencher).
ARRET D'URGENCE
Rappel
L'arrêt d'urgence permet, lors d'un problème grave et soudain, d'arrêter une machine à distance.
AVANT de réarmer le bouton d'arrêt d'urgence


Vérifier la raison pour laquelle on a déclenché l'arrêt d'urgence.
Vérifier que les machines couplées à cet arrêt d'urgence peuvent être réalimentées sans risque :
 Remettre toutes les machines sur « ARRET ».
 Vérifier qu'il n'y a pas de pièce en contact avec l'outil de coupe.
 Vérifier que personne ne touche aux machines.
Réarmer (réenclencher).
ASPECTS TECHNIQUES
9. UTILISATION D’ECHELLES
L’échelle portable est l’un des outils les plus utilisés. Sa mauvaise utilisation, malheureusement fréquente, est chaque année,
à l’origine de nombreux accidents.
Ce dossier reprend un certain nombre d’éléments réglementaires et pratiques à respecter pour utiliser les échelles en toute
sécurité. Après avoir analysé les causes des accidents liés aux échelles, l’utilisation sans danger d’une échelle est décrite, ainsi
que son bon entretien.
CINQ MILLE ACCIDENTS PAR AN
Chaque année, on enregistre en Belgique environ 5.000 accidents du travail dus aux échelles et autres outils de même type. En
1979, ils étaient 4.985 sur un total de 280.655 accidents du travail, soit près de 2% de ceux-ci.
Souvent ces accidents causent de graves blessures pouvant entraîner une incapacité de travail permanente, voire la mort. A la
lecture des statistiques de l’Institut National de Statistiques concernant les causes de décès en Belgique à la suite d’accidents
(accidents de la route exceptés), on apprend que la « chute accidentelle » est de loin la cause la plus fréquente.
L’analyse des accidents d’échelle indique que ceux-ci sont généralement dus à une ou plusieurs des causes suivantes :
-
Erreurs de conception et/ou de fabrication :





-
Choix de matériau (par exemple : bois trop sec, trop doux, une déviation exagérée de la direction du fil).
Montants ou échelons caducs.
Dimensions relatives exagérées des mortaises (trous dans lesquels s’engagent les échelons).
Soudures insuffisantes, mal exécutées ou faites à des endroits mal choisis.
Rivetage trop près du bord de la tôle.
Echelle défectueuse :




Montants brisés, fendus, abîmés, déformés, par exemple.
Echelons brisés, fendus, abîmés, manquants, détachés, usés, par exemple.
Charnières abîmées et/ou fixations défectueuses.
Dispositif de sécurité contre l’écartement manquant, abîmé ou brisé dans le cas d’une échelle double.
-
Utilisation d’une échelle non adaptée au travail effectué et à la charge prévue.
-
Utilisation d’une échelle trop courte par rapport à la hauteur à atteindre, dépassement insuffisant au sommet.
-
Usage fautif :







-
Surplomb trop important.
Ascension exagérée.
Surcharge.
Usage en pose horizontale.
Utilisation comme élément d’un échafaudage et surcharge de celui-ci.
L’équilibrisme sans se tenir : lorsque le travail doit être effectué à deux mains.
Mise en place devant des portes, dans les passages et les zones de trafic.
Mise en place dangereuse :







Mauvaise inclinaison.
Appuis insuffisants (trop faibles, ou contre des pièces mouvantes).
Stabilité insuffisante du plancher ou du sol.
Vent et tempête.
Proximité d'un câble électrique.
Non fixée au sommet.
Fixation incorrecte des parties mobiles des échelles transformables.
-
Entretien insuffisant :




Pièces rouillées ; corrosion fissurante.
Echelons glissants ou sales (huile, graisse, boue, par exemple).
Montants et/ou échelons peints avant inspection.
Cordage usé ou pourri.
-
Chaussures non adaptées.
-
Portage, dressage d'échelles trop lourdes.
CHOIX DE l’ECHELLE
Choisissez une échelle adaptée au travail à effectuer. Choisissez une échelle suffisamment longue. Prenez une échelle en
matériau isolant (par exemple : bois, résine synthétique) pour tous les travaux à proximité d’installations électriques.
INSPECTION AVANT USAGE
Inspecter l’état de l’échelle et vérifier sa conformité par rapport au travail à effectuer :
Ne manque-t-il pas d’échelons ?
Tous les échelons et marches sont-ils bien fixés ?
Tous les échelons et marches sont-ils en bon état, ne sont-ils pas usés, cassés, fêlés ou endommagés ?
N’y a-t-il pas de problèmes aux montants : dégâts, fêlures, altération par des insectes, pourriture ?
Les deux montants se trouvent-ils encore dans une même surface plane (gauchissement) ?
Tous les écrous, boulons, attaches sont-ils bien fixés ?
Les charnières, pattes et crochets d’appui, cordages et poulies, dispositif de blocage, le dispositif de sécurité contre l’écartement
(cordes et chaînes) sont-ils en bon état ?
Tous les mécanismes fonctionnent-ils comme il convient ?
Si vous remarquez une défectuosité ou si vous doutez du bon état, ne prenez pas de risque et signalez-le immédiatement à
votre chef !
TRANSPORT DE L’ECHELLE
Figure 1
Vous êtes seul ? Tenez l’échelle un peu plus haut à l’avant (au-dessus de la tête).
Voir figure 1.
Faites attention aux passages, portes et coins. Attention aux câbles et armatures d’éclairage.
Les échelles lourdes doivent toujours être portées à deux : une personne à chaque
extrémité !
MISE EN PLACE DE L’ECHELLE
Choisissez une surface plane et suffisamment résistante. Placez éventuellement une planche solide et large sous les pieds de
l’échelle.
Evitez que l’échelle ne glisse en plaçant des sabots (patins) antidérapants.
Placez l’échelle de sorte que les deux montants verticaux reposent contre la surface de support.
Si nécessaire, utilisez un moyen d’appoint (par exemple, un crochet lors du placement contre un poteau).
Ne placez jamais l’échelle contre une surface de support instable ou n’offrant pas suffisamment de résistance.
Disposez l’échelle sous un angle de 70° à 75°. (La distance entre le pied de l’échelle et le mur doit être comprise entre 1/3 et ¼
de la longueur de l’échelle, mesurée entre les deux points d’appui). Voir figure 2.
L’échelle doit au moins dépasser d’1m la surface à atteindre. Voir figure 3.
Figure 2
Figure 3
Lors de l’utilisation d’une échelle en bois, les chevilles fixant les échelons doivent se
trouver du côté de l’utilisateur, pour en maintenir la bonne fixation. Voir figure 4.
Disposez l’échelle conformément aux instructions du fabricant ou du fournisseur.
Evitez de placer l’échelle devant une porte. S’il n’est pas possible de faire autrement,
veillez à fermer la porte à clé.
Si l’échelle est placée dans un passage, sur un trottoir, par exemple, ou si elle
Figure 4 constitue un obstacle pour les autres, signalez-le de façon claire. Placez une cloison
ou une barricade.
Evitez que l’échelle ne puisse se renverser ou glisser. Fixez l’échelle à sa partie supérieure. La loi impose d’ailleurs cette
obligation pour les échelles comptant plus de 25 échelons.
Ouvrez toujours complètement une échelle double ou un escabeau de telle sorte que les chaînes (ou cordes) d’écartement
soient complètement tendues.
TRAVAILLER SUR UNE ECHELLE
Les échelles avec des échelons ne sont destinées qu’à des petits travaux avec un outillage léger et peu d’outils durant un temps
limité.
N’utilisez les échelles qu’aux fins prévues. Ne les chargez jamais horizontalement.
Faites toujours face à l’échelle, tant en montant qu’en descendant.
Pour monter, utilisez toujours les deux mains pour vous tenir aux échelons (pas aux montants).
Portez les petits outils dans un sac de ceinture adapté.
Hissez les outils ou le matériel lourd au moyen d’une corde.
Veillez toujours à avoir un double appui : déplacez la main gauche et le pied droit simultanément,
pendant que la main droite enserre un échelon et que le pied gauche prend appui. Déplacez
ensuite la main droite et le pied gauche, tandis que la main gauche et le pied droit procurent un
double appui.
Portez les chaussures adaptées et propres.
Ne montez jamais au-delà du quatrième échelon le plus élevé.
Veillez à avoir un chevauchement suffisant (minimum 1 mètre) en cas d’utilisation d’échelles
coulissantes. Voir figure 5.
Lorsque vous travaillez sur une échelle, gardez une main libre pour vous agripper.
Veillez à ce que la boucle de votre ceinture reste toujours entre les montants de l’échelle.
Ne dépassez jamais les montants de plus de la longueur du bras. Déplacez plutôt l’échelle.
N’abandonnez jamais l’échelle après utilisation, rapportez-la au dépôt ou à l’endroit qui lui est
destiné.
Figure 5.
Signalez immédiatement toute défectuosité que vous remarquez !
LE RANGEMENT
Les échelles qui ne sont pas utilisées doivent être convenablement rangées. Le soin que l’on apporte au rangement détermine
la durée de vie et le bon état des échelles. Les échelles doivent être rangées de manière à être protégées contre les forces
mécaniques et l’action de substances telles qu’humidité, acides ou matières corrosives. Aussi les rangera-t-on de préférence
dans un endroit protégé contre la pluie et bien aéré, mais pas à proximité directe d’une source de chaleur, où elles seraient
exposées à une température excessive. L’humidité relative de l’air idéale est de l’ordre de 75 à 85%. Le rangement doit se faire
d’une manière sûre et permettre en outre un contrôle aisé. Il arrive fréquemment que l’on range les échelles en position
horizontale. Le montant inférieur doit reposer au moins sur trois crochets muraux afin d’éviter tout fléchissement. Le montant
supérieur est maintenu en place par un ou plusieurs crochets dans le mur.
ENTRETIEN - CONTRÔLE - REPARATIONS
Les échelles sont maintenues en bon état et contrôlées à intervalles réguliers par une personne compétente (art. 43bis du
R.G.P.T.), pour assurer la sécurité la meilleure des travailleurs.
L’ENTRETIEN
Les échelles en bois ne doivent jamais être peintes, car la peinture empêcherait de voir les crevasses ou autres défauts dans le
bois. Il est cependant conseillé de mettre sur toutes les faces des parties en bois une couche de protection, qui ne doit être ni
opaque, ni imperméable (par exemple, huile de lin ou vernis).
Les échelles en bois doivent également être protégées contre la moisissure, la pourriture et les vers. Il faut aussi faire très
attention aux produits de nettoyage mordants qui peuvent détériorer l’échelle.
Les parties métalliques doivent être protégées contre la corrosion.
Les échelles métalliques qui ne sont ni en aluminium, ni en acier inoxydable doivent être traitées à l’aide d’une peinture
antirouille ou de tout autre produit adéquat.
LE CONTROLE
Il est vivement recommandé de faire procéder à un contrôle périodique au moins tous les six mois. Pour éviter d’oublier une
échelle lors de ce contrôle, il est bon d’attribuer un numéro à chaque échelle. Les contrôles doivent être effectués par une
personne compétente (formée par le fabricant ou le distributeur) ou un organisme agréé. Celle-ci consigne ses conclusions
dans un registre accessible aux utilisateurs.
Le contrôle portera essentiellement sur les points suivants (en particulier lors d’une non-utilisation de longue durée) :
-
Le bon état et la fixation :



-
Le bon état, la fixation et le fonctionnement :



-
Des échelons.
Des montants.
De la corde de levage.
Des charnières.
Des anneaux et des crochets.
Du dispositif de blocage (barres ou cordages d’écartement).
L’absence :


De déformations.
De désarticulations.
LES REPARATIONS
Les réparations éventuelles doivent être confiées à un spécialiste, au constructeur ou au fournisseur.
Les échelles abîmées doivent être immédiatement mises hors service et réparées dans les meilleurs délais. Les échelles
irréparables doivent être détruites. On évite ainsi que des échelles abîmées ne soient malgré tout utilisées par mégarde.
Lorsqu’un anneau, crochet ou dispositif de blocage est abîmé, cassé ou plié, il ne faut pas le réparer, mais le remplacer. Des
profilés défoncés ou pliés sont irréparables car ils ont perdu leur résistance.
Une échelle qui est tombée ou qui a été jetée violemment par terre doit être minutieusement inspectée avant d’être remise en
service.
Après réparation, ne pas oublier de faire contrôler l’échelle !
PREMIERS SOINS
EN
CAS D’URGENCE
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
1. REGLES ESSENTIELLES D’INTERVENTION
1. SECURITE
-
SE PROTEGER
PROTEGER LES VICTIMES
EVITER UN 2ème ACCIDENT
2. PREMIER BILAN RAPIDE
PREMIERS SOINS URGENTS
Priorités : -
RESPIRATION
CIRCULATION
HEMORRAGIES GRAVES
CONSCIENCE
EVITER TOUTE MOBILISATION INUTILE
3. APPEL (112)
-
LANCER LA PROCEDURE D’APPEL
RENSEIGNEMENTS :
Où – quand – comment – combien – quoi ?
DEMANDER DE L’AIDE
4. DEUXIEME BILAN
-
PLUS APPROFONDI
CONTINUER A SURVEILLER
! ! ! ATTENTION A L’INVISIBLE
RASSURER – RECONFORTER - COUVRIR
Le 112
QUI ?
QUOI ?
QUAND ?
OU ?
PAR OU?
COMBIEN ?
COMMENT ?
COINCE ?

070.245.245 Centre Antipoison
GENRE D’INTOXICATION ?
NOMBRE DE VICTIMES ?
NATURE TOXIQUE ?
QUANTITE ?
QUAND ?
SYMPTOMES ?
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
2. PREMIERS SOINS A DONNER EN CAS D’INCONSCIENCE
1. Vérifier la conscience
2. Ouvrir les voies respiratoires
SI ABSENCE DE RESPIRATION NORMALE :
3. Appeler le 112
4. 30 compressions thoraciques
5. 2 insufflations
« Comprimez vite et fort et commencez immédiatement ! »
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
3. PLAIES - HEMORRAGIES
Ce que vous voyez
Ce qu'il faut craindre
Ce qu'il faut faire
Comment le faire ?
- Plaie légère.
- Infection.
- Désinfecter la plaie et la protéger par
un pansement adhésif.
- Se laver soigneusement les mains.
- Désinfecter la plaie et la région avoisinante au moyen
de la solution antiseptique contenue dans la boîte de
secours.
- Appliquer un pansement adhésif.
- Plaie grave.
- Infection.
- Protéger la plaie en appliquant une ou
plusieurs compresses stériles.
- Se laver soigneusement les mains.
- Maintenir la ou les compresses avec une
bande crêpe (type Velpeau®).
- Ecoulement abondant de sang par
une ou plusieurs plaies.
- La mort par hémorragie.
- Arrêter l’hémorragie en appliquant un
pansement compressif sur la plaie.
- Appliquer plusieurs compresses stériles que l’on
maintient comprimées avec une bande crêpe serrée.
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
4. ENTORSE, LUXATION, FRACTURE D’UN MEMBRE
Ce que vous voyez
- Gonflement ou déformation d’un
membre.
Eventuellement, os perçant la peau
avec écoulement de sang.
Ce qu'il faut craindre
- Entorse.
- Luxation.
- Fracture d’un membre.
Ce qu'il faut faire
- Mettre la victime dans une position
confortable en vue de soulager la
douleur.
- Eventuellement arrêter l’hémorragie.
- Immobiliser le membre.
Comment le faire ?
- Coucher la victime.
- Empêcher la victime de déplacer le membre
présentant un gonflement ou une déformation.
- Arrêter l’hémorragie s’il y a lieu (voir point 3).
- Immobiliser le membre à l’aide d’objets rigides
(attelles, planchettes, journaux pliés) placés le long de
celui-ci et fixés au moyen de bandes de crêpe (type
Velpeau®)
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
5. BRULURES
Ce que vous voyez
Ce qu'il faut craindre
Ce qu'il faut faire
Comment le faire ?
- La victime flambe.
- Brûlures graves et étendues.
- Empêcher la victime de se déplacer.
- Eteindre les vêtements en feu
- Coucher la victime.
- Rouler la victime dans une couverture ; dans les
laboratoires de chimie, utiliser la douche anti-feu.
- Lorsque le feu est éteint, maintenir la victime en
position couchée, la tête horizontale et les pieds
légèrement surélevés.
- Couvrir la victime et lui donner à boire de l’eau par
petites quantités.
- Brûlure.
- Extension en profondeur par
diffusion de la chaleur.
- Infection.
- Refroidir la brûlure.
- Protéger les brûlures contre les
souillures ou corps étrangers.
- Mettre la brûlure sous l’eau (à environ 20° C) pendant
20 minutes.
- Se laver les mains.
- Appliquer une épaisse couche de Flamigel
- Appliquer une compresse non adhérente (type
Melolin®)
- Brûlure chimique.
- Infection.
- Diluer le produit chimique.
- Laver abondamment la surface atteinte à l’eau claire en
évitant que cette eau ne s’étende sur la peau saine ;
lorsque le produit existe, utiliser la diphotérine®.
- Se laver les mains.
- Appliquer ensuite une ou plusieurs compresses non
adhérentes (type Melolin®)
- Brûlure chimique à la face ou aux
yeux.
- Infection.
- Cicatrices indélébiles.
- Perte de la vue.
- Diluer le produit chimique.
- Protéger les brûlures contre les
souillures ou corps étrangers.
- Rincer abondamment la face ou les yeux ; lorsque le
produit, existe utiliser la diphotérine®.
- Se laver les mains.
- Appliquer des compresses non adhérentes (type
Melolin®) sur la brûlure.
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
6. ELECTROCUTION
Ce que vous voyez
- Personne inconsciente, peut- être
encore en contact avec un
conducteur de courant.
Ce qu'il faut craindre
- Electrocution.
- Brûlures.
Ce qu'il faut faire
- Supprimer le contact avec le courant
électrique.
ensuite :
- Pratiquer la réanimation cardiopulmonaire
IMPORTANT :
- Ne jamais toucher une personne en
contact avec une source électrique
sans prendre de précautions de
protection personnelle :
DANGER DE MORT.
Comment le faire ?
- Couper le courant électrique (prévoir une chute
éventuelle de la victime).
Si impossible :
- Mettre des gants épais en laine ou en caoutchouc.
- Saisir un morceau de bois sec ou tout autre objet en
matière isolante.
- S'isoler du sol en posant les pieds sur un objet en bois
sec ou toute autre matière isolante.
- A l'aide du morceau de bois sec ou de l'objet en
matière isolante, libérer la victime du contact avec le
courant électrique.
- En cas de nécessité, pratiquer la réanimation cardiopulmonaire (voir point 2) et protéger les brûlures (voir
point 5).
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
7. INTOXICATIONS
Ce que vous voyez
Au début peut-être rien.
Après quelques temps, la victime peut
présenter des :
- Vomissements.
- Douleurs.
- Malaise général.
- Etat d’inconscience.
Ce qu'il faut craindre
- Empoisonnement.
Ce qu'il faut faire
- Examiner comment l’intoxication
s'est produite et de quel poison il
s'agit.
- Appeler le médecin.
- Téléphoner au Centre National de
prévention et de traitement des
intoxications (Centre Antipoison),
c/o Hôpital Militaire Reine Astrid
Rue Bruyn 1, 1120 Bruxelles
 : 070.245.245
- Donner les premiers soins.
- Garder le poison ainsi que les
vomissements si possible.
Comment le faire ?
- Coucher la victime sur le côté dans un endroit calme et
aéré.
- Interroger l'entourage, rechercher des fioles vides et
téléphoner au Centre Antipoison. ( : 070.245.245)
- Se conformer aux instructions données par le Centre
Antipoison.
En cas de convulsions :
- Empêcher la victime de se mordre la langue en
introduisant entre les mâchoires un objet résistant
entouré d’un mouchoir.
En cas d’arrêt respiratoire :
- Pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (voir point 2).
IMPORTANT :
- Ne pas donner à boire à la victime.
Intoxications
-
Par ingestion : liquides – médicaments – poudre – champignons.
Par inhalation : vapeurs de produits toxiques.
Par contact avec la peau : éclaboussures de produits liquides.
Par injection : piqûres d’insectes – drogue.
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
8. SUFFOCATION = MANŒUVRE DE HEIMLICH
Signes :
- Difficultés à parler, à respirer (généralement en mangeant).
- Congestion du visage ou du cou.
- Détresse.
A faire :
1) Si la victime perd conscience, faire la réanimation cardio-respiratoire (voir point 2).
2) Sinon :
- Faire tousser la victime.
- Faire se pencher en avant la victime.
- Donner 5 tapes sèches du plat de la main, entre les omoplates.
Sans résultat :
- Se tenir derrière la victime.
- Placer un bras autour d’elle et poser un poing sous la cage thoracique.
- En joignant les mains, tirer brusquement vers l’intérieur et le haut, 5 fois.
- Refaire toutes ces opérations jusqu’à ce que l’obstruction soit levée.
Les mêmes étapes peuvent être suivies avec la victime couchée sur le dos :
- S’accroupir à califourchon ou à côté de la victime.
- Placer le talon d’une main sous la cage thoracique et le recouvrir de l’autre main.
- Appuyer brutalement vers l’intérieur et le haut jusqu’à cinq fois.
- Si la victime ne respire toujours pas, appeler le 112.
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
9. LES CRISES CONVULSIVES GENERALISEES – L’EPILEPSIE
Définition :
Une crise convulsive est due à la contraction involontaire d’un grand nombre de muscles du corps, provoquée par un trouble de fonctionnement du cerveau.
Les crises convulsives peuvent avoir de nombreuses causes, comme par exemple, les traumatismes crâniens, certaines maladies, l’apport insuffisant d’oxygène au cerveau et
l’absorption de certains poisons. Elles peuvent se rencontrer chez les bébés et les jeunes enfants en cas de température élevée.
Les crises convulsives font également partie du tableau de l’épilepsie.
Signes :
La crise suit le plus souvent le même schéma :
- La victime perd brutalement connaissance, souvent après avoir émis un cri.
- La victime devient raide, le dos en hyper extension.
- Elle peut cesser de respirer ; les lèvres peuvent prendre une coloration gris bleuté (cyanose) et le visage et le cou peuvent prendre un aspect congestif (gonflé).
- Surviennent alors des mouvements convulsifs. Les dents peuvent être serrées et la respiration bruyante. De la salive peut apparaître avec du sang en cas de morsure de langue.
Parfois, il y a perte d’urines.
- Les muscles se relâchent et la respiration redevient normale. La victime reprend connaissance, au bout de quelques minutes. Elle peut être hébétée, ne se souvenir de rien ou
dormir.
Que faire en cas de crise convulsive ? :
Objectifs :
- Empêcher la victime de se blesser pendant la crise.
- S’assurer qu’elle respire sans difficultés.
- Assurer des soins après la crise (si blessures).
A faire :
- Ne pas empêcher les mouvements et ne pas déplacer la personne.
- Protéger la tête, desserrer son col.
- Si on dispose d’un objet résistant, on peut l’introduire entre les mâchoires pour empêcher la victime de se mordre la langue. S’assurer absolument dans ce cas qu’il ne gêne pas la
respiration (risque d’étouffement si objet inadéquat !)
- Vérifier, après la crise, que la victime respire et que son pouls bat régulièrement. Sinon pratiquer les manœuvres de réanimation cardio-respiratoire (voir point 2).
- Rester près de la victime et la rassurer.
- Si la crise dure plus de cinq minutes ou si des crises répétées se succèdent, appeler le 112.
PREMIERS SOINS EN CAS D’URGENCE
10. CONTENU DE LA BOITE DE SECOURS + NOTE EXPLICATIVE + REGISTRE DE SOINS
Quantité
Article
1
brochure notice premiers soins
1
liste de contrôle du contenu
1
note explicative sur le contenu de la boîte de secours
1
boîte de gants jetables en vinyle médium
1
masque barrière pour la réanimation
1
boîte de lingettes désinfectantes
10
compresses de gaz stériles 10 x 10 cm
10
compresses de gaz stériles 5 x 5 cm
5
flapules unidose isobétadine®
5
flapules unidose sérum physiologique
1
rouleau de sparadrap microporeux 2,5 mm (type
Micropore®)
1
rouleau de sparadrap large (type Mefix®)
1
boîte de pansements élastiques textiles adhésifs de
différentes tailles
4
compresses non adhérentes 5 x 5 cm (type Melolin®)
2
bandes de crêpe 5 cm (type Velpeau®)
2
bandes de crêpe 10 cm (type Velpeau®)
2
sachets de gel refroidissant à usage unique
1
paire de ciseaux « Lister » 14 cm
1
pince à échardes
1
tube de 50 g de Flamigel®
1
rouleau de sacs poubelles 10 litres
Présent
Date de péremption
Mise à jour : avril 2011
Note explicative sur le contenu de la boîte de secours
-
Gants jetables en vinyle :
A porter systématiquement en cas d’intervention
-
Masque barrière pour la réanimation :
A placer en cas de « bouche à bouche »
-
Lingette désinfectante :
Pour désinfecter les ciseaux, la pince à échardes
-
Compresse de gaze stérile (5 cm x 5 cm et 10 cm x 10 cm) :
Sert à nettoyer les plaies et à faire un pansement maintenu par les rouleaux de sparadrap (type Mefix®)
-
Isobétadine® solution en flapule unidose :
Pour désinfecter les plaies
-
Serum physiologique en flapule unidose :
En cas de poussière dans l’œil
-
Rouleau de sparadrap (type Micropore®) :
Destiné à la fixation des bandes crêpes (type Velpeau®)
-
Rouleau de sparadrap (type Mefix®) :
Pour maintenir une compresse
-
Pansements adhésifs :
Pour protéger les petites plaies après désinfection par Isobétadine®
-
Compresse non adhérente (type MELOLIN®) :
Pour plaies et brûlures
-
Bande de crêpe (5 cm et 10 cm) (type Velpeau®) :
Réalisation de contentions musculo-tendineuses et ligamentaires et fixation de pansements.
-
Sachet de gel :
En cas de lésion par choc (chute notamment), pour calmer la douleur et limiter le développement d’hématomes. Casser le sachet pour
produire le froid (réaction chimique)
-
Flamigel® gel :
Traitement des plaies et des brûlures de tous les degrés. Flamigel est appliqué en une couche de 5 mm. Couvrir ensuite avec une
compresse non adhérente type MELOLIN®
Ajouter une couverture de survie par Institution (à placer dans un local à définir et en informer le personnel)
-
Couverture de survie :
Envelopper le blessé en laissant toujours le visage découvert.
Côté OR à l’extérieur : utilisation contre le froid, la neige, la pluie, le vent
Côté ARGENT à l’extérieur : utilisation contre la chaleur, insolation
Mise à jour : avril 2011
Registre de soins (à placer dans le local où sont dispensés les premiers soins ou dans la boîte de secours)
Arrêté royal du 15 décembre 2010 relatif aux premiers secours dispensés aux travailleurs victimes d’un accident ou d’un malaise modifié par l'Arrêté royal du 9 mars 2014
Date et heure de
l'intervention
Nom de l’intervenant
Nom de la victime
Elève
(oui/non)
Description de l'accident ou du malaise
(endroit, date, heure, témoins
éventuels)
Nature de l'intervention
A fait l'objet d'une déclaration
d'accident de travail (oui/non)