Encore aujourd`hui, je mets toujours un peu d`os dans mes plats de

Transcription

Encore aujourd`hui, je mets toujours un peu d`os dans mes plats de
Encore aujourd’hui, je mets toujours un peu d’os
dans mes plats de manière qu’ils ne soient pas trop lisses
Phillipe Borderieux
Katia Boyadjian
James Brown
Pierre-Olivier Deschamps
Noël Dolla
Emmanuelle Lainé
Anita Molinero
Pascal Pinaud
Présence Panchounette
Pascal Vinardel
Exposition le vendredi 13 mars 2015 de 14h à 18h30
Vernissage à partir de 16h
Un accrochage des étudiants de l’atelier «Décrocher le travail», proposé par Gyan
Panchal, autour d’un choix d’oeuvres de la collection du Frac Basse-Normandie.
Une exposition réalisée dans le cadre de l’opération «A Frac ouvert», collaboration
entre l’ésam Caen-Cherbourg et le Frac Basse-Normandie.
FRAC Basse-Normandie
9 rue Vaubenard, 14000 Caen
Tél. 02 31 93 09 00
Fax 02 31 95 54 26
Remerciement à Anne Cartel, François Desloges, Sylvie Froux, Julie Laisney, Madeleine Masson
Paul Calloc’h
Enzo Certa
Léa Chauré
Pauline Creuzé
Clément Davout
Raphaël Degrenne
Elisa Legrain
Hui Liu
Estelle Margerin-Varin
Marieve Pelletier
Jiae Seo
Mais il n’y a pas d’autre monde que ce décor. Adossé au
Néant, il y contient tous les dieux du peintre; espace d’un
décor, il est aussi le décor même de l’espace, son propre
temple où se répercutent les échos d’une harmonie qui le
constitue; il n’y a pas d’autre paradis que ce qu’on a sous
les yeux.
Encore aujourd’hui, je mets toujours un peu d’os dans mes
plats de manière qu’ils ne soient pas trop lisses
Une sculpture tantôt carrossée et plutôt bien membrée,
tantôt moulée comme une pépée.
Une discrétion tellement insolite qu’elle ne semble là que
pour hanter le vide, ou l’unir à son allure.
Tout propos se condamne à l’inanité d’un surplus , aussi
sûrement qu’une peinture de n’être que ce qu’elle dit.
Nous avions l’habitude, depuis la nuit américaine du concept,
de feuilleter négligemment Art Press pour le plaisir maniaque
d’y vérifier le goût qu’a la bourgeoisie d’assortir sa pensée à
ses moquettes.
Il se souvenait avec dégoût des relents douçâtres qui se répandaient à travers toute la villa et dont on avait enfin découvert la
cause: un jeune soldat du 5eme bataillon de chasseurs, blessé
par les rebelles dans la mêlée du San Lorenzo, était venu mourir
solitaire sous un citronnier.
Pour la première fois j’ai senti l’urgence de voir ma vie
d’artiste prendre le pas sur mes autres vies.

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