körper ohne stimme ohne körper

Transcription

körper ohne stimme ohne körper
COMPAGNIE TERALUNA
KÖRPER OHNE STIMME
OHNE KÖRPER
ESSAI CHOREGRAPHIQUE POUR UNE VOIX ET UNE INTERPRETE
CREATION 2013
FICHE SIGNALETIQUE
Titre - Körper ohne Stimme ohne Körper (contraction de: Le corps sans
la voix et la voix sans le corps)
Conception et Chorégraphie – Sébastien Barberon
Interprétation – Claire Vuillemin
Création lumière et régisseur en tournée – Marc Barberon
Voix off – Noémie Dorchies
Avec les musiques de – Maurice Ohana
Durée – 40 minutes
Tout Public et Adolescents
Création au Théâtre Bernard Blier à Pontarlier le 20 novembre 2013
La Compagnie est aidée dans ses projets par le Conseil Régional de FrancheComté, le Conseil Général du Doubs, la Ville de Besançon. Elle est conventionnée
par la Ville de Besançon.
Ce spectacle a été créé sur les fonds propres de la Compagnie, alternant des
périodes de résidence à la Friche Artistique de Besançon (studio Pernette et
studio de répétition théâtre) et au Petit Théâtre de la Bouloie à Besançon
La Création
A l’origine de cette création, trois influences…
D’abord le travail de Sigmund Freud et son livre « Sur le rêve » en
particulier. Il y décrit, entre autres, la dramatisation du rêve et son
scénario hallucinatoire dans lequel les désirs refoulés sont autorisés. Là
est la part de l’inconscient.
Ensuite le travail des psychanalystes, qui accompagne nombre de nos
contemporains dans « l’exploration de soi ». Là et la part du verbe.
Enfin l’esthétique de Robert Wilson qui repose sur une schize
profonde. : la séparation de ce qu’il appelle lui-même le canal visuel et
le canal sonore.
J’ai alors imaginé une juxtaposition de ces deux temps : celui de
l’entretien et celui du rêve. Deux espace-temps qui entrent en friction,
deux systèmes de représentation qui jouent chacun leur partition.
Note d’intention
Opposé, ou plutôt associé le conscient à l’inconscient. Trouver des
points de connivence au travers du prisme du spectateur.
La voix et la danseuse peuvent ou non représenter le même
personnage. Elles sont tantôt en accord, en résonnance, et tantôt en
parfaite contradiction.
Les deux progressent en parallèle dans l’architecture de l’ensemble,
chacun poursuivant sa ligne sans tenir compte de l’autre.
En utilisant la narration, la danse devient ainsi plus lisible, plus concrète.
Même si l’une n’illustre pas l’autre, elles se répondent malgré tout ; et
c’est de ce rapprochement que naissent les motifs, l’équilibre et
l’histoire.
Le Chorégraphe
Sébastien Barberon débute sa carrière en 1989 au côté du chorégraphe et
metteur en scène Liam Salter. Il est comédien, metteur en scène, auteur et
chorégraphe. Ses expériences de créateur et d’interprète vont du théâtre à
la danse, de la radio au cinéma. De 1992 à 1999 il prend la direction du
Théâtre Georges Wilson. De 2003 à 2006, il croise fréquemment la route
d’Odile Duboc et de l’équipe du CCN de Franche-Comté
A travailler au théâtre, entre autres, sous la direction de Christophe Maltot
et Philippe Lanton au CDN de Franche-Comté, Jean-Loup Baly, Jean-René
Bouvret, Guillaume Fulconis…Au cinéma avec les réalisateurs Marc Faye,
Delphine Poguet…En musique, il créé « Kbis 223 » et « In Out » pour
quatuor de saxophones, met en scène à la Rodia le concert de Pascal
Mathieu. Par ailleurs, Sébastien Barberon donne aussi une place
importante à la transmission et à l’enseignement en direction des
professionnels et des amateurs.
Depuis 2000, il compose et réalise les spectacles de la Compagnie
Teraluna, grâce à laquelle il développe son univers de création.
A ce jour, il est l’auteur d’une quarantaine de spectacles.
L’interprète
Formée à la technique de la danse contemporaine, Claire Vuillemin obtient
son Diplôme d'État en 2004. Elle transmet à des élèves de tous niveaux ses
connaissances théoriques et techniques dans des établissements
artistiques publics et associatifs.
Étroitement liée au CCN de Belfort, elle oriente ses actions pédagogiques
autour de la scène et du répertoire de la danse contemporaine au sein du
Conservatoire Élie Dupont de Pontarlier où elle enseigne depuis 2011.
En 2010, elle intègre la Compagnie Astragale dirigée par Lulla Churllin
pour les créations Mouvent T (2010) et Deux temps, trois mouvements
(2013). Elle rejoint la Compagnie Teraluna en 2012.
La voix
Noémie Dorchies est la voix. Elle aborde, sous la forme d’un entretien
psychanalytique, son rapport avec les hommes, ses doutes, ses
expériences.
J’ai souhaité que cette histoire soit authentique et dénuée de tout effet
théâtral. Trois enregistrements ont été réalisés à des périodes
rapprochées, pour un montage de 40 minutes au final.
Le temps de l’entretien est le temps du spectacle. Il l’ouvre,
l’accompagne et le clôt.
Pour cet entretien, je souhaitais partir d’une histoire vraie, afin que le
récit ait la force et le rythme juste. Pour que chaque sourire, chaque
hésitation, chaque répétition, chaque silence soit le reflet de celle qui
les porte. Le psychanalyste, lui, n’est présent que par deux phrases :
l’une qui ouvre l’entretien « Alors, comment ça va, aujourd’hui ?» Et
l’autre qui le referme – « Bien, alors on se revoit lundi »
La Musique
Le choix des pièces musicales est venu en fin du travail de création. Ce
n’est donc pas à partir de ces matériaux que la danse s’est construite.
Ici, la musique joue son propre rôle et offre une dimension
supplémentaire à la part du rêve.
La musique entre en scène dans les moments où le rêve est vécu et
s’évanouit lorsque la danseuse quitte la séquence
La Lumière
Le contre-jour indique le changement de séquence dans le rêve. Ces
moments où le personnage quitte une peau pour en vêtir une autre.
Elle raconte un « entre deux », une « suspension ». Le temps de la
danse, lui, est capté sous différents angles, éclairant tout ou en partie le
corps de la danseuse et soulignant ainsi l’étrangeté du rêve et de son
espace.
La Scénographie
Un plateau nu. Pendrillons noirs - Un cube/socle au lointain jardin – un
lapin/doudou qui descend des cintres sur la dernière séquence.
LA FICHE TECHNIQUE
Plateau :
Ouverture cadre de scène : 8 m ( minimum )
Largeur mur à mur : 10 m ( minimum )
Profondeur : 6 m ( minimum )
Hauteur sous perches : 4,5 m ( minimum )
Décor ( Amené par la compagnie )
Un cube en bois ( 0,5 m x 0,5 m x 0,5m )
Un lapin en peluche sur poulies dans les cintres
Aménagement du plateau :
Sol noir exigé ( plateau bois ou tapis de danse )
Rideau de fond noir
Boite noire à l’italienne, 4 rues à cour et 4 rues à jardin
Frises noires souhaitables
Lumière :
29 circuits 2 KW
20 PC 1 KW
4 découpes 1 KW type Juliat 614 SX
3 découpes courtes 1 KW type Juliat 613
2 Par 64 cp 62
8 platines
La lumière de la salle doit pouvoir être graduée
Plan de feu ( nous consulter )
Régie en salle à côté du son
Son :
1 face adaptée à la salle
2 retours au plateau sur 1 circuit
2 platines laser
Régie en salle
Personnels demandés :
1 régisseur son/lumière et 1 régisseur plateau au montage et pendant
les représentations
Accueil :
Loges pour 2 personnes ( 1 danseuse et 1 chorégraphe )
Collation : Café, thé, eau, jus de fruits, fruits et gâteaux secs
Temps de montage : 2 services de 4 H si une pré-implantation
Plateau/lumière/son à été faite
Merci de nous prévenir, si ces conditions techniques ne sont pas
réunies
En cas de salle non équipée : nous consulter
CONTACTS
Compagnie Teraluna
La Friche Artistique
10 avenue de Chardonnet 25000 Besançon
03 81 88 54 35 / 06 81 10 54 40
[email protected]
www.compagnieteraluna.org
Régisseur Technique
Marc Barberon 06 22 63 36 47
[email protected]
Licence d’entrepreneur du spectacle n° 2-1001638