notre Hôpital - Elunet.org, Portail de l`action des Elus et de la vie

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c’est Vital !
Votez en ligne sur mesopinions.com > recherche « hôpital de Nanterre »
ou les 14 et 15 novembre dans les principaux centres commerciaux,
les marchés de Nanterre, à l’Agora et à la Maison de la musique.
Dépouillement public dimanche 15 novembre à 13h à l’Agora.
Aujourd’hui, je vote pour dire OUI
à un hôpital public moderne et de proximité
à Nanterre !
4 années de mobilisation
Depuis 4 ans déjà, les personnels et leurs représentants, les citoyens et les élus se mobilisent pour défendre et
moderniser l’hôpital Max-Fourestier au sein du Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH) de Nanterre. En effet,
en 2011, le projet de l’Agence régionale de santé (ARS) était de le supprimer en fermant d’abord les urgences puis la
réanimation, ce qui aurait entraîné la fermeture progressive de l’ensemble des activités chirurgicales et médicales ainsi
que de sa maternité.
Où en est-on aujourd’hui ?
La mobilisation (plus de 6000 pétitions, 4 manifestations, 2 délégations auprès du Ministère de la santé, de nombreuses
actions des personnels) a évité le pire. Mais le projet d’établissement bi-sites entre les hôpitaux Max-Fourestier
de Nanterre et Louis-Mourier de Colombes, validé par le conseil d’administration du CASH en juin 2013, est
sans cesse remis en cause.
Des transferts d’activité ont eu lieu sans les contreparties attendues pour l’hôpital de Nanterre, ce qui accentue
ses difficultés :
} Juin 2015 : la pneumologie est transférée de l’hôpital de Nanterre vers celui de Colombes.
Perte financière pour le CASH : 1 million d’euros ! Cette perte de recettes devait être compensée par
l’arrivée de 80 lits d’unités de soins de longue durée (USLD) de Louis-Mourier, mais seuls 40 lits ont été
finalement transférés en septembre 2015.
} Août 2015 : Louis-Mourier développe une plateforme ambulatoire alors que ce devait être le cœur de
métier du CASH !
Il est clair que M. Hirsch, le directeur de l’AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris), refuse le principe
même des coopérations. Quant à l’ARS, elle « ne joue pas le jeu ». Elle n’a cessé de mettre des bâtons dans les
roues, refusant des postes de médecins, menaçant même de mettre l’établissement sous administration provisoire ce
qui dessaisirait la direction et le conseil d’administration de toute possibilité d’intervention.
La santé nécessite des moyens importants
dont dispose notre pays.
Coupes budgétaires, privatisation rampante, réduction des lits dans les hôpitaux publics, fermeture des maternités,
etc. : le dernier projet de loi santé s’inscrit dans la poursuite d’une logique libérale et d’austérité où les économies
priment sur les besoins des populations, et qui remet en cause la solidarité de la protection sociale. L’ambition affichée
du gouvernement est de réaliser 10 milliards d’euros d’économies sur la santé en 3 ans, dont 3,4 milliards
en 2016. Le regroupement des hôpitaux doit générer 1,2 milliards d’économies ! Et toutes ces restrictions budgétaires
qui sont autant de moyens en moins pour la recherche et l’accès aux soins, visent à compenser les 41 milliards
d’euros d’exonérations de cotisations sociales offertes au patronat dans le cadre du pacte de responsabilité, sans
même qu’aucun emploi n’ait été créé en contrepartie !
Alors que le déficit du CASH a été réduit de moitié en 3 ans : il est passé de 14,6 millions d’euros tout budget confondu
en 2012 à 7 millions en 2015 - ce qui souligne l’importance des efforts accomplis, l’État a exigé en février dernier
des efforts supplémentaires à hauteur de 3,1 millions d’euros, et a diminué l’enveloppe d’investissement de
7 millions d’euros !
Les personnels portent directement le poids de ces contraintes financières : 130 équivalents temps pleins ont été
supprimés en 2014. Combien en 2015 ? Jusqu’où va-t-on aller ?
Une alternative est possible !
La santé n’est pas une marchandise. Il ne s’agit pas de faire des profits mais de garantir chacun et chacune contre
les accidents de la vie, d’accompagner les malades, de prendre en compte le parcours social de chaque patient.
Nous devons tous être soignés selon nos besoins. Or, nous manquons cruellement de professionnels de santé et
notamment de médecins. C’est particulièrement vrai à Nanterre où, entre 2004 et 2009, 15 % des médecins généralistes
libéraux sont partis à la retraite sans être remplacés et où le nombre de médecins spécialistes est deux fois moins
important que dans le reste des Hauts-de-Seine. S’il est indispensable de remédier à cette situation, il est tout autant
nécessaire de défendre un service public de proximité et de qualité. C’est un enjeu de justice sociale pour
l’ensemble des populations dans une ville préfecture de plus de 90 000 habitants, où travaillent autant de personnes
que celles qui y habitent et dans laquelle circulent quotidiennement plus de 30 000 étudiants.
Pour un projet d’avenir !
Il y a un an, en octobre 2014, le CASH inaugurait un nouveau bâtiment de 9 000 m2 - le bâtiment 21 - afin de regrouper
les services de cardiologie, de diabétologie-endocrinologie et de chirurgie, et à terme la médecine interne et les
consultations. Cette réhabilitation, qui a nécessité un investissement de plus de 20 millions d’euros, va clairement
dans le sens de la modernisation de l’hôpital. Cet investissement ajouté au précédent de 14 millions pour doter l’hôpital
de blocs opératoires neufs en 2009 rendrait aberrante toute décision allant dans le sens d’un démantèlement de
l’hôpital ou d’un appauvrissement des missions du CASH.
En décembre prochain, le CASH entérinera un partenariat inédit avec l’université Paris-Ouest-La Défense par la
création d’un Institut de recherche sur la précarité et l’exclusion sociale (INPES).
Enfin, l’exigence d’un plan de sauvegarde de l’hôpital est appuyée par la ville, qui a travaillé un ambitieux projet de
restructuration urbaine et architecturale du site pour donner à notre action un nouvel essor, mêlant intimement le projet
d’établissement Max Fourestier et un projet de rénovation urbaine et sociale. Pour améliorer le fonctionnement du CASH
et pour que sa relance soit crédible, une modernisation de l’établissement est incontournable.
C’est pourquoi, le Comité de défense et de modernisation de l’hôpital de Nanterre exige :
} Le maintien et le développement d’un service hospitalier public de proximité et de qualité à Nanterre.
} L’arrêt des licenciements et le recrutement des personnels nécessaires.
} L’arrêt des transferts d’activité.
} Une véritable coopération avec les hôpitaux environnants.
Pour vous impliquer, nous aider et se tenir au courant : [email protected]