Cayenne, le 25 février 2008 - DRIRE Antilles
Transcription
Cayenne, le 25 février 2008 - DRIRE Antilles
Indice 1 DIRECTION REGIONALE DE L’INDUSTRIE DE LA RECHERCHE ET DE L’ENVIRONNEMENT ANTILLES-GUYANE Impasse Buzaré BP 7001 97307 CAYENNE CEDEX Lundi – mardi et jeudi (8h00 à 12h00 – 14h30 à 17h00) Mercredi et vendredi (8h00 à 12h00) Mercredi et vendredi après-midi sur rendez-vous Page 1/ 17 Cayenne, le 25 février 2008 M. Philippe COMBE Directeur Régional M. Gilbert GUYARD Chef de la Division Environnement Energie et Techniques Industrielles Référence D1/ICPE/CD/NC/08/n° 180 Affaire suivie par Célia DERONZIER Tèl. : 05.94.29.75.30 Fax: : 05.94.29.07.34 Mèl : [email protected] RAPPORT DE l’INSPECTION DES INSTALLATIONS CLASSÉES BILAN 2007 ET OBJECTIFS 2008 DE L’INSPECTION DES INSTALLATIONS CLASSEES Pièces jointes : • annexe 1 : circulaire du 27 décembre 2006 relative aux thèmes d’action nationale de l’inspection des installations classées pour l’année 2007 • annexe 2 : circulaire du 23 janvier 2008 relative aux thèmes d’action nationale de l’inspection des installations classées pour l’année 2008 Indice 1 Page 2/ 17 SOMMAIRE Objet du rapport............................................................................................................................................................3 Les établissements soumis à la législation sur les installations classées et le rôle de l’inspection des installations classeés ......................................................................................................................................................3 L’inspection des installations classées en guyane en 2007 - effectifs ....................................................................4 Les établissements soumis à la législation sur les installations classées en Guyane............................................4 L’action de l’inspection des installations classées en Guyane ................................................................................5 Bilan de la mise en œuvre des actions nationales 2007 ...........................................................................................7 Objectifs de la mise en œuvre des actions nationales 2008 ..................................................................................16 Indice 1 Page 3/ 17 OBJET DU RAPPORT Le présent rapport a pour objet de présenter aux membres du CODERST, le bilan 2007 de l’action de l’inspection des installations classées dans le département de la Guyane, ainsi que les objectifs fixés pour 2008. LES ETABLISSEMENTS SOUMIS A LA LEGISLATION SUR LES INSTALLATIONS CLASSEES ET LE ROLE DE L’INSPECTION DES INSTALLATIONS CLASSEES Les installations industrielles ou agricoles susceptibles de créer des risques pour les tiers ou de présenter des impacts sur l’environnement (pollutions, nuisances) sont assujetties à la législation des installations classées. Les activités qui relèvent de cette réglementation sont définies dans une nomenclature qui les soumet soit à un régime d’autorisation préalable à l’exploitation délivrée par le préfet après une enquête publique, soit, pour les moins polluantes ou les moins dangereuses, à un régime de déclaration. Parmi les établissements à autorisation, on distingue ceux soumis : - à la directive européenne dite « SEVESO » (du 09 décembre 1996) Il s’agit des sites industriels qui présentent des risques d’accidents majeurs impliquant des substances dangereuses ; - à la directive européenne dite « IPPC » (directive initiale du 24 septembre 1996 abrogée et remplacée par une directive du 15 janvier 2008) qui concerne les installations industrielles ou agricoles qui par leurs activités sont considérées comme les principales sources de pollutions. Chaque établissement autorisé doit être contrôlé par l’inspection des installations classées selon une fréquence fonction des risques d’accidents et des impacts sur l’environnement. La périodicité de ces contrôles est définie dans le programme de modernisation de l’inspection établi par le ministère en charge de l’écologie et du développement durable pour la période 2004-2007, ainsi que par une circulaire en date du 29 novembre 2006. Les établissements présentant le plus de risques pour les personnes, leur santé et l’environnement doivent faire l’objet d’au moins un contrôle par an. Ces établissements sont qualifiés de « prioritaires ». Une circulaire du 22 mars 2005 fixe les critères communs à l’inspection des installations classées pour la définition des établissements prioritaires. Les établissements qui présentent des enjeux importants en terme de protection des personnes, de leur santé et de l’environnement doivent être inspectés a minima tous les trois ans. Ces établissements sont dits « à enjeux ». La liste des sites est établie au niveau régional par chaque service d’inspection et actualisée chaque année. Les autres établissements doivent être contrôlés à minima tous les dix ans ; l’objectif étant que l’ensemble des sites soumis à autorisation ait été inspectés d’ici 2011. Par ailleurs, chaque année, le ministère en charge de l’écologie et du développement durable définit les thèmes sur lesquels l’inspection des installations classées doit engager une action importante. Au titre de l’année 2007, ces actions ont été fixées par circulaire du 27 décembre 2006. Enfin, outre la surveillance de ces établissements, l’inspection des installations classées a également pour mission d’assurer : - un encadrement réglementaire des sites : instruction des dossiers de demande d’autorisation d’exploiter, proposition des prescriptions de fonctionnement des exploitations, instruction des dossiers de cessation d’activité ; - l’information auprès des exploitants et du public. Indice 1 Page 4/ 17 L’INSPECTION DES INSTALLATIONS CLASSEES EN GUYANE EN 2007 - EFFECTIFS Après un renforcement important en 2006, les effectifs en matière d’inspection des installations classées ont légèrement diminué. L’année 2007 a vu le transfert de la compétence en matière de contrôle et de suivi des décharges de déchets ménagers et assimilés de la DSDS vers la DRIRE. L’évolution des effectifs (en « équivalent temps plein ») et leur répartition sont synthétisées dans le tableau ci-dessous : DRIRE DSDS DDSV Total Personnel technique et 7,3* 1,0 0,6 10,4 administratif en 2006 Personnel technique et 7.7* 0 0,1 7,8 administratif en 2007 (*) : ces chiffrent tiennent compte de l’appui fonctionnel aux inspecteurs des installations classées de Guadeloupe et de Martinique, assuré par 5,5 ETP en 2006 et 3 ETP en 2007 LES ETABLISSEMENTS SOUMIS A LA LEGISLATION SUR LES INSTALLATIONS CLASSEES EN GUYANE En matière d’installations classées pour la protection de l’environnement, la situation générale, tous services d’inspection confondus (DRIRE, DDSV) est la suivante : Nombre d’établissements soumis à autorisation : dont nombre d’établissements prioritaires dont nombre d’établissements à enjeux dont nombre d’établissements relevant de la directive SEVESO dont nombre d’établissement relevant de la directive « IPPC » dont nombre d’établissements sous quotas de CO2 dont principaux établissements de traitement de déchets dont élevages dont carrières 2006 2007 90 110 18 18 (dont 14 en (dont 14 en activités) activités) 7 8 16 17 8 9 2 2 3 2 5 33 2 29 Parmi les activités industrielles soumises à autorisation, on peut citer : - les activités liées au domaine spatial : 16 arrêtés d’autorisation - l’industrie du bois : 7 scieries - les dépôts pétroliers : 4 établissements - les centrales thermiques : 2 établissements Indice 1 Page 5/ 17 S’agissant des établissements SEVESO, une majorité d’entre eux est regroupée au sein du centre spatial guyanais (11 établissements). Les autres sites SEVESO sont constitués par les trois dépôts pétroliers exploités par la SARA sur les communes de Kourou, Matoury (Port du Larivot) et Remire-Montjoly (Dégrad des Cannes), la centrale thermique EDF de Dégrad des Cannes, le dépôt d’explosifs appartenant à la société GUYANEXPLO à Kourou et le stockage de méthanol d’AIR LIQUIDE SPATIAL GUYANE implanté à Dégrad des Cannes. Concernant les carrières, la répartition suivant la nature des gisements est présentée dans le tableau cidessous : Substances extraites 7 Production autorisée en tonnes / an (2006) 660 000 Production autorisée en tonnes / an (2007) 820 000 1 1 54 000 54 000 12 14 33 12 9 29 1 910 000 1 225 000 3 849 000 1 706 850 865 625 3 392 475 Nombre de carrières autorisées en 2006 Nombre de carrières autorisées en 2007 6 Roches massives Matériaux alluvionnaires en eau sable latérite TOTAL L’ACTION DE L’INSPECTION DES INSTALLATIONS CLASSEES EN GUYANE • L’instruction des dossiers de demande d’autorisation d’exploiter ARRETES Nombre de dossiers de demande d’autorisation reçus Arrêtés d’autorisation dont régularisation Arrêtés d’autorisation temporaire Arrêtés complémentaires Arrêtés de refus DRIRE (2006) DRIRE (2007) DDSV (2006) DDSV (2007) Total (2006)* 11 Total (2007) 10 7 0 2 (dont 1 DSDS) 9 8 3 0 0 (dont 1 DSDS) 3 6 1 0 0 7 1 0 1 0 0 0 1 6 0 2 1 1 0 0 0 9 0 2 1 9 * : Les chiffres indiqués tiennent compte des actions réalisées par la Direction de la Santé et du Développement Social (DSDS) en matière d’installations classées : contrôles des décharges de déchets ménagers et assimilés. En 2007, la compétence en matière de suivi de ces installations a été transférée de la DSDS vers la DRIRE Un peu moins de la moitié des demandes d’autorisation concerne soit des nouveaux projets (3 carrières) soit des extensions d’installations existantes (1 dépôt de bitume). Deux de ces demandes ont été jugées recevables par l’inspection des installations classées et feront l’objet d’une enquête publique en 2008 ; les deux autres dossiers nécessitent encore des compléments. Les autres demandes visent, quant-à-elle, à régulariser les situations administratives. Indice 1 Page 6/ 17 L’année 2007 a été marquée par l’aboutissement de l’instruction de la demande d’autorisation d’exploiter les installations constitutives de l’ensemble de lancement SOYOUZ (arrêté préfectoral délivré le 26 juillet) et la présentation en CODERST, après une seconde enquête publique, du projet controversé CBJ Camp Caïman de traitement des minerais aurifères sur la montagne de Kaw. • Le contrôle des installations : ACTION DE L’INSPECTION Visites d’inspection (approfondie, courante, rapide) dont visites inopinées dont accident ou pollution accidentelle DRIRE (2006) DRIRE (2007) DDSV (2006) DDSV (2007) Total (2006)* 61 102 11 3 88** 105 25 20 6 2 31 22 2 0 0 0 2 0 * : Les chiffres indiqués tiennent compte des actions réalisées par la Direction de la Santé et du Développement Social (DSDS) en matière d’installations classées : contrôles des décharges de déchets ménagers et assimilés. En 2007, la compétence en matière de suivi de ces installations a été transférée de la DSDS vers la DRIRE ** Ce chiffre tient compte des 16 inspections effectuées conjointement par la DSDS et la DRIRE. Comme sur le plan national, l’année 2006 avait vu une forte augmentation du nombre de visites d’inspection (près de 30 %) en Guyane, afin notamment de respecter la périodicité des contrôles définie par le programme de modernisation de l’inspection. En 2007, le nombre d’inspections s’est encore amplifié (accroissement d’environ 20 %). Ainsi : - 12 établissements dits « prioritaires » ont été contrôlés, soit 80 % de ces sites ; - 4 établissements à enjeux ont fait l’objet d’une inspection (100 % de ces sites ont été contrôlés sur la période 2005-2008) ; - 49 autres établissements à autorisation ont été inspectés (sur 10 ans, 71 % de ces sites ont au moins fait l’objet d’un contrôle). Par ailleurs, 3 sites soumis à déclaration et 7 sites non classés ont aussi fait l’objet d’un contrôle. L’inspection des installations classées a poursuivi en 2007 l’action entreprise en 2006 relative aux décharges illicites de déchets ménagers : l’ensemble des sites avait alors été inspecté et fait l’objet des sanctions administratives et pénales prévues au code de l’environnement. Les 14 décharges non autorisées de déchets ménagers et assimilés du département de la Guyane, inscrites à l’inventaire national, ont été à nouveau visitées en 2007. Ces visites ont donné lieu à des rapports individualisés d’inspection et des propositions adaptées aux constats opérés en vue de préserver les intérêts visés à l’article L. 511-1 du code de l’environnement. Ces propositions ont également pris en compte l’existence ou non, de solutions alternatives réalistes à l’élimination des déchets. Ainsi, par arrêtés en date du 23 juillet 2007, le préfet de la Guyane a ordonné la fermeture des 5 sites pour lesquels des solutions alternatives apparaissaient possibles : les décharges des communes de Iracoubo, Sinnamary, Régina, Roura-Bourg et Roura-Cacao. Total (2007) Indice 1 Page 7/ 17 Les 9 sites illégaux pour lesquels aucune solution alternative n’est envisageable à brève échéance ont fait l’objet de mise en demeure de respecter les dispositions transitoires qui leur avaient été imposées en 2006, ainsi que de procès-verbaux pour non respect de ces mesures. Enfin une action spécifique a été menée portant sur la situation des sites miniers aurifères au regard de la législation sur les installations classées. Les 11 contrôles réalisés sur 9 sites (7 primaires et 2 alluvionnaires) ont mis en évidence des écarts importants vis-à-vis de la réglementation (situations administratives irrégulières, dispositifs de protection contre les pollutions des eaux et des milieux aquatiques inadaptés, mesures de prévention et de protection contre les risques d’incendie insuffisantes, non respect de la législation sur les déchets…). Cette action a donné lieu à 13 arrêtés préfectoraux de mise en demeure portant sur la régularisation des situations administratives et la mise en conformité des installations, à 4 arrêtés de mesures conservatoires imposant la réalisation d’analyses des effluents rejetés au milieu naturel et la sécurisation des digues des parcs à résidus, ainsi qu’à 8 procès verbaux d’infractions. • Suites administratives et sanctions: SUITES ADMINISTRATIVES Arrêtés de mesures d’urgence Mises en demeure SANCTIONS Arrêtés de consignation de sommes Arrêtés de suspension d’activité Arrêtés de suppression ou de fermeture Procès verbal d’infraction DRIRE (2006) 2 8 DRIRE (2006) DRIRE (2007) 8 33 DRIRE (2007) DDSV (2006) 0 1 DDSV (2006) DDSV (2007) 0 3 DDSV (2007) Total (2006)* 17 24 Total (2006)* Total (2007) 8 36 Total (2007) 5 7 0 0 5 7 1 1 0 0 1 1 3 6 0 0 3 6 21 42 0 0 36 42 La présence accrue de l’inspection sur le terrain s’est traduite par une augmentation des rappels de la réglementation auprès des exploitations (arrêtés de mise en demeure) et des sanctions pénales. L’augmentation du nombre de procès verbaux dressés est une tendance que l’on retrouve à l’échelle nationale. BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIONS NATIONALES 2007 Par circulaire du 27 décembre 2006, le ministère en charge de l’écologie et du développement durable a défini les thèmes sur lesquels l’inspection des installations classées devait engager une action importante en 2007 (cf. annexe 1). Les thèmes ont été retenus notamment en raison des enjeux liés aux risques d’accidents et à l’impact sur la santé publique. Ils prennent en compte les engagements de la France sur le plan européen et international, notamment la mise en œuvre des directives « IPPC » sur les pollutions et SEVESO sur les risques accidentels, la loi du 30 juillet 2003 sur le renforcement de la prévention des risques technologiques et naturels et le plan national santé-environnement adopté le 21 juin 2004. Des objectifs ont également fixés pour la mise en œuvre des plans de modernisation de l’inspection des installations classées en DRIRE et en DDSV. Indice 1 Page 8/ 17 Le bilan de la mise en œuvre de ces actions peut être résumé comme suit : La prévention des risques accidentels : 1. Renforcement de la sécurité des établissements SEVESO Action à conduire Chiffre clé Appréciation de la 4 établissements évalués ou en cours démarche de maîtrise des d’évaluation sur 11 sites soumis à risques autorisation avec servitudes Bilan Contrôle des systèmes de gestion de la sécurité 6 contrôles réalisés sur 11 sites soumis à autorisation avec servitudes Plans d’opérations 3 mises en œuvre de POI contrôlées internes (POI) sur 7 dépôts de liquides inflammables Objectif atteint Objectif partiellement atteint Objectif non atteint Appréciation de la démarche de maîtrise des risques Pour les 11 établissements relevant du régime de l’autorisation avec servitudes, une révision des études des dangers est nécessaire afin de prendre en compte les dernières évolutions en la matière et pouvoir apprécier le niveau de maîtrise des risques, puis mettre en place des plans de prévention des risques technologiques (cf. point n° 2 ci-dessous). En 2007, deux arrêtés complémentaires ont été prescrits pour les dépôts SARA de Kourou et de Dégrad des Cannes afin d’encadrer les délais d’actualisation de ces études. Les sociétés GUYANEXPLO et EUROPROPULSION (bâtiment d’intégration des propulseurs) ont également transmis des études des dangers révisées de leurs installations prenant en compte les nouveaux référentiels réglementaires. Pour les sites SARA et GUYANEXPLO, l’objectif est de finaliser l’examen des études au 1er semestre 2008. Il apparaît d’ores et déjà que des investissements complémentaires vont être nécessaire pour certains sites afin d’améliorer le niveau de maîtrise des risques. Contrôle des systèmes de gestion de la sécurité Tous les sites soumis à autorisation avec servitudes ont fait l’objet d’au moins une inspection approfondie en 2007. Six contrôles ont porté soit spécifiquement soit en partie sur l’élaboration et la mise en œuvre des systèmes de gestion de la sécurité Plans d’opérations internes (POI) La Guyane compte 7 établissements comportant des dépôts conséquents de liquides inflammables : centrales thermiques EDF de Dégrad des Cannes et de Kourou, dépôts pétroliers SARA de Dégrad des Cannes, Kourou et du Larivot, dépôt de méthanol de la société AIR LIQUIDE SPATIAL GUYANE implanté à Dégrad des Cannes, dépôt du GPAR approvisionnant l’aéroport de Rochambeau. Indice 1 Page 9/ 17 Un site exploite également des sphères de GPL (dépôt SARA de Dégrad des Cannes). Une campagne d’inspection inopinée visant à tester le déploiement des mesures prévues dans les plans d’opération interne (POI), a été menée auprès de 3 de ces sites. Ces contrôles ont été effectués hors heures ouvrés. Ils n’ont pas donné lieu à des propositions de suites administratives ou pénales. 2. Elaboration des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) Action à conduire Elaboration des plans de prévention des risques technologiques Chiffre clé Bilan 4 PPRT à prescrire La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et à la réparation des dommages a apporté plusieurs évolutions majeures pour les installations classées soumises à autorisation avec servitude et notamment la création de Comités Locaux d’Information et de Concertation (CLIC) et l’élaboration de plans de prévention des risques technologiques (PPRT) autour des établissements existants. Ces plans constituent des outils novateurs en matière de maîtrise de l’urbanisation en préservant l’avenir mais également en traitant le bâti existant par des mesures de renforcement de sa résistance aux effets d’un phénomène dangereux et, dans les cas extrêmes, par éloignement des habitants (expropriation, délaissement). Quatre plans de prévention des risques technologiques doivent être instaurés en Guyane dont un commun aux établissements implantés sur le centre spatial guyanais. Les dépôts pétroliers SARA de Kourou et de Dégrad des Cannes, ainsi que le dépôt d’explosifs GUYANEXPLO ont remis en 2007 soit une étude des dangers révisée soit des compléments à ces études. L’examen des éléments fournis a révélé des insuffisances importantes ne permettant pas la prescription en l’état des PPRT autour de ces sites. Des compléments ont été demandés aux exploitants ; l’objectif étant la prescription des PPRT pour le 1er semestre 2008. 3. Amélioration de la sécurité des silos de stockage de céréales Sans objet pour le département de la Guyane 4. Renforcement de la coordination des inspections des installations classées et du travail Action à conduire Renforcement de la coordination des inspections des installations classées et du travail Chiffre clé Bilan Protocole d’échange signé entre les services d’inspection 3 contrôles conjoints Suite à la promulgation de la loi du 30 juillet 2003 et de ses textes d’application, plusieurs instructions ministérielles ont appelé au développement des contrôles dans les établissements soumis à autorisation avec servitudes et de la coopération entre les services d’inspection des installations classées et du travail. C’est dans ce cadre qu’un protocole d’échanges entre l’inspection du travail de la Guyane et les services de la DRIRE Antilles Guyane a été signé le 27 juillet 2007. Indice 1 Page 10/ 17 Conformément aux engagements de ce protocole, trois contrôles d’établissements soumis à autorisation avec servitudes ont été effectués conjointement par les deux services. 5. Amélioration de la sécurité des dépôts d’engrais à base de nitrate d’ammonium Sans objet pour le département de la Guyane (pas d’établissement à autorisation identifié) 6. Actions pluriannuelles en cours - Examen des mesures de prévention des accidents liés à la foudre au sein des établissements SEVESO Action à conduire Chiffre clé Examen des mesures de prévention des accidents liés à la foudre au sein des établissements SEVESO 1 installation ne disposant pas d’étude préalable contre le risque foudre sur 11 site soumis à autorisation avec servitudes Bilan Les contrôles effectués en 2006 avaient révélé qu’un nombre important de sites soumis à autorisation (13 au total) disposaient d’une protection inadaptée contre la foudre (équipements insuffisants, non respect des fréquences des contrôles…). L’action engagée en 2006 visant à contrôler le niveau de protection des installations industrielles a été reconduite en 2007. Pour la plupart des sites soumis à autorisation avec servitudes, des améliorations substantielles ont été apportées : mise en place d’équipements complémentaires, révision des périodicité de contrôles. Toutefois, une installation classée à autorisation avec servitudes a été identifiée comme ne disposant pas d’étude préalable foudre. L’exploitant a engagé immédiatement des actions pour corriger cette situation. La prévention des risques chroniques 1. Le réexamen des conditions d’exploitation des installations dites « IPPC » Mise en conformité des installations classées avec la directive « IPPC » Action à conduire Chiffre clé 4 bilans de fonctionnement à Mise en conformité des installations examiner classées avec la directive « IPPC » 3 bilans remis, mais jugés incomplets Sans objet Mise en « IPPC » conformité des élevages (pas d’élevage « IPPC » identifié en Guyane) Bilan Sans objet Indice 1 Page 11/ 17 La directive « IPPC », vise à prévenir et à réduire la pollution provenant des installations industrielles et agricoles les plus polluantes, par une approche intégrée, c'est-à-dire en considérant toutes sources de nuisances confondues (air, eau, déchets, énergie…). Elle définit des obligations auxquelles toute installation visée, nouvelle ou existante, doit répondre. La transposition de cette directive en droit français est notamment assurée par l’arrêté ministériel du 29 juin 2004 modifié relatif au bilan de fonctionnement. Les exploitants des installations concernées par cet arrêté ministériel doivent présenter, au moins tous les dix ans, un bilan de fonctionnement. Ce document doit permettre de réexaminer les effets et les performances des installations vis-à-vis des intérêts protégés par la législation des installations classées, au regard des meilleures techniques disponibles (MTD). Il doit conduire, lorsque la qualité du milieu est menacée, ou lorsque l'évolution des techniques permet une réduction significative des impacts sur les intérêts précités, à proposer d’actualiser par arrêté préfectoral les prescriptions encadrant le fonctionnement des installations. Ces dispositions peuvent éventuellement être assorties d'un échéancier d'application. Trois établissements industriels sur quatre ont remis en 2007 leur bilan de fonctionnement. L’examen de ces documents a montré des lacunes importantes. Des compléments ont été demandés aux exploitants (notamment des programmes de mise en conformité). L’objectif est de clôturer l’instruction de ces bilans au 1er semestre 2008. Le quatrième établissement concerné a fait l’objet après une mise en demeure d’un arrêté de consignation de sommes. 2. Actions ciblées sur les pollutions Action à conduire Maîtrise et réduction des émissions toxiques pour la santé Chiffre clé Rejets atmosphériques de mercure : 2 sites identifiés : dont 1 en cours de démantèlement Pour le seul encore en activité : concentration en mercure inférieure à 50 µG/Nm3 – 9 circuits comportant au total 17 tours aéroréfrigérantes , – 2 contrôles inopinés incluant des analyses du taux de légionelles dans les circuits : Absence de dépassements des seuils de 1000 et 100 000 UFC/l., – absence de dépassement du seuil de 100 000 UFC/l pour l’année 2007 Prévention de la légionellose Recherche et réduction des substances dangereuses dans l’eau Bilan Sans objet en 2007 - Indice 1 Contrôle des substances chimiques Page 12/ 17 1 produit interdit sur 12 contrôles effectués Dans le cadre de l’application du plan national santé environnement (PNSE) adopté pour la période 2004-2008 par le gouvernement le 21 juin 2004, l’inspection des installations a en charge la mise en œuvre des actions suivantes : - la maîtrise et la réduction des émissions toxiques pour la santé ; - la connaissance des impacts liés au plomb d’origine industrielle dans les sols ; - la prévention de la légionellose. Ce plan a été décliné à l’échelle régionale par arrêté préfectoral, le 16 octobre 2006. Maîtrise et réduction des émissions toxiques pour la santé La Guyane est concerné par un polluant : le mercure. Les objectifs de réduction des émissions de mercure visent les installations d’affinage des métaux. Quatre établissements avaient été recensés en 2004. Depuis, deux d’entre eux ont cessé leurs activité et un nouveau site d’affinage a été identifié en 2007. Les deux établissements encore en activité en 2007 sont les suivants : - LFMP Or à Cayenne (comptoir d’or) ; - Compagnie Minière de Boulanger (concession minière 651 n° 01/08 de Yaoni). Les installations d’affinage étant exploitées sans autorisation préfectorale, les deux sites ont donc été mis en demeure de régulariser leur situation. Pour la société LFMP Or, la demande de régularisation des installations a fait l’objet d’une enquête publique en 2007. Dans l’attente de l’aboutissement de cette procédure, des contrôles périodiques des émissions de mercure (fréquence de deux fois par an) ont été prescrits par arrêté préfectoral de mesures conservatoires. Les analyses restent en deçà du seuil de 50 µG/Nm3 fixées par l’arrêté (ce seuil correspond à la valeur limite moyenne d’exposition pouvant être admise dans l’air des locaux de travail). Concernant les installations de la Compagnie Minière de Boulanger, il a été demandé à l’exploitant de se positionner sur la poursuite ou non de son activité. Celui-ci a indiqué avoir opté pour l’arrêt d’ici décembre, de ses installations d’affinage. Un mémoire de cessation d’activités doit être remis. Connaissance des impacts liés au plomb d’origine industrielle dans les sols Sans objet pour le département de la Guyane (pas d’installation recensée). Prévention de la légionellose Quatre établissements exploitaient des tours aéroréfrigérantes en 2006. Il n’en subsiste plus que deux en 2007 (l’établissement SOFRIGU à Cayenne et la centrale thermique EDF de Dégrad des Cannes), deux sites ayant remplacé leurs équipements par des tours sèches (sociétés Glacières de Guyane à Cayenne et SOGAL à Kourou). Une campagne d’analyses inopinées du taux de légionelles présentes dans les circuits des établissements EDF et SOFRIGU a été réalisée en août. Les mesures n’ont pas révélé de contamination des circuits. Indice 1 Page 13/ 17 Par ailleurs, dans la continuation de 2006, aucun dépassement du seuil de 100 000 UFC/l (traduisant une forte prolifération de légionelles) n’a été signalé en 2007 pour des installations industriels. Réexamen de la situation des anciens sites ayant travaillé de l’amiante Sans objet pour le département de la Guyane (pas d’installation recensée) Réduction des émissions de COV Sans objet pour le département de la Guyane (pas d’installation émettant plus de 30 tonnes par an de COV soumise à réduction de COV) Recherche et réduction des substances dangereuses dans l’eau Sans objet en 2007 pour le département de la Guyane. Contrôle des substances chimiques La réglementation sur les substances chimiques a fortement été renforcée ces dernières années (règlement REACH relatif à l’enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques, directive européenne sur les biocides en date de 1998…). A titre d’expérimentation, le ministère en charge de l’écologie et du développement durable a inscrit au programme des actions 2007, le contrôle de certaines catégories ciblées de produits par l’inspection des installations classées. Les produits retenus pour ces contrôles sont : - Les biocides : Ils sont souvent caractérisés comme des pesticides à usage non agricole et sont utilisés dans une large variété de produits incluant notamment des désinfectants ménagers, des insecticides, des produits de traitement du bois, des eaux et des peintures marines antisalissures. Destinés à détruire, repousser ou rendre inefficaces les organismes nuisibles, les biocides sont par définition des produits actifs susceptibles d’avoir des effets nuisibles sur l’homme, l’animal ou l’environnement - Les fluides frigorigènes : Ils sont utilisés pour transférer de la chaleur dans les équipements frigorifiques et climatiques. Les fluides frigorigènes fluorés à base de chlorofluorocarbures (CFC), hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et hydrofluorocarbures (HFC) sont parmi les plus utilisés. Ils présentent des potentiels de réchauffement planétaire très importants. Ces substances sont couvertes par deux protocoles internationaux, celui de Montréal pour les substances appauvrissant la couche d’ozone et celui de Kyoto pour les gaz fluorés à effet de serre, dont les dispositions sont reprises par deux règlements européens (n° 2037/2000 et n° 842/2006). Ces règlements visent à encadrer, restreindre voire même à interdire l’utilisation de ces substances. - Certaines peintures et vernis : pour lesquelles il est demandé de vérifier la teneur en solvants. En Guyane, l’inspection des installations classées a été sensibilisée dès fin 2005 sur l’emploi de certains fluides frigorigènes, des inspections ayant révélé l’utilisation de produits proscrits par les règlements européens. En 2007, 10 installations contrôlées ont fait l’objet d’une inspection sur les fluides frigorigènes utilisés. Un contrôle a révélé l’utilisation d’un produit interdit (R12) dans une chambre froide pour conservation de semence de riz. L’exploitant s’est engagé à démanteler cette installation au 1er trimestre 2008 et à la remplacer par une unité employant un autre fluide autorisé (R404a). Indice 1 Page 14/ 17 Deux scieries ont également fait l’objet d’un contrôle sur les produits de traitement du bois mis en œuvre. Ces inspections n’ont pas révélé d’écarts majeurs, le biocide utilisé étant régulièrement autorisé (cyperméthrine). 3. Déchets Action à conduire Chiffre clé Nombre de dépôts pour lesquels la recherche des responsables a été menée : 0 Bilan Dépôts de pneumatiques usagés Tonnage de pneumatiques usagés enlevés : 0 Véhicules hors d’usage Nombre de situations régularisées : 0 Nombre d’arrêtés de mise en demeure pris : 2 Dépôts de pneumatiques usagés Sans objet pour le département de la Guyane (pas de dépôts recensés) Véhicules hors d’usage Sans objet pour le département de la Guyane, l’action nationale ne concernant que les établissements autorisés n’ayant pas sollicité d’agrément Le programme de modernisation de l’inspection des installations classées Action à conduire Chiffre clé – Inspection des installations – – 80 % des établissements prioritaires contrôlés en 2007 100 % des établissements à enjeux contrôlés entre 2005 et 2007 71 % des autres établissement autorisés inspectés entre 2002 et 2007 100 % des demandes d’autorisation de Réduction des délais d’instruction nouveaux projets finalisés en 2007 ont été instruites en moins d’un an des demandes d’autorisation Information du public : Mise sur internet des arrêtés préfectoraux et des rapports 100 % des arrêtés préfectoraux et des rapports aux CODERST mis en ligne sur Internet Traitement des plaintes des riverains 5 plaintes reçues et traitées Bilan Indice 1 mise en œuvre de l’arrêté cadre national Page 15/ 17 100 % des arrêtés (hors carrières) Inspection des installations Cf. paragraphe p. 6 ci-dessus portant sur l’action de l’inspection des installations classées en Guyane. Réduction des délais d’instruction des demandes d’autorisation L’un des axes de modernisation de l’inspection des installations classées est la maîtrise des délais d’instruction des demandes d’autorisation des nouveaux projets. Le programme de modernisation a fixé un objectif, à terme, de 95% des demandes instruites en moins d’un an, la durée étant comptabilisée entre le dépôt du dossier complet et régulier et la date de signature de l’arrêté préfectoral. En 2006, à l’échelle nationale, 58 % des demandes ont été instruites en moins d’un an, pour un objectif à atteindre de 60%. En 2007, un nouvel objectif de 70 % a été défini. En Guyane, deux demandes d’autorisation de nouveaux projets ont été instruites en moins d’un an, soit 100 %. Information du public : Mise sur internet des arrêtés préfectoraux et des rapports La publication sur le site internet de l’inspection (http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr), des arrêtés préfectoraux d’autorisation, des arrêtés complémentaires et des rapports de présentation en conseil départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques (CODERST) s’est poursuivi activement en 2007. L’intégralité de ces arrêtés et rapports a été mis en ligne en 2007. Traitement des plaintes des riverains Un autre axe de modernisation de l’inspection des installations classées est la mise en place d’un suivi des plaintes. Celui-ci prévoit en particulier l’envoi d’un accusé de réception de la réclamation, indiquant la suite donnée, dans les 15 jours suivant la saisine de l’inspection par le préfet. 5 plaintes concernant des installations classées ont été adressées à la DRIRE en 2007. Elles ont toutes été traitées. Mais ces plaintes étant orales, elles n’ont pas donné lieu à l’envoi d’un accusé de réception. Mise en œuvre de l’arrêté cadre national Une méthodologie de travail commune à l’inspection des installations classées a été définie au niveau national pour l’instruction des demandes d’autorisation. Ces principes méthodologiques contribuent à assurer la cohérence de l’action de l’inspection sur le territoire national. Parmi les outils mis en place, un catalogue de prescriptions-type a été élaboré pour la rédaction des arrêtés préfectoraux d’autorisation. Indice 1 Page 16/ 17 Ce canevas d’arrêté est aujourd’hui utilisé en Guyane pour la rédaction de l’ensemble des projets d’arrêtés d’autorisation, à l’exception de ceux concernant l’exploitation de carrières. Ces installations nécessitent en effet des prescriptions spécifiques (durée limite d’autorisation, phasage des travaux, etc.…) qui ne figurent pas dans le modèle d’arrêté. OBJECTIFS DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIONS NATIONALES 2008 Les thèmes sur lesquels l’inspection des installations classées doit engager une action importante en 2008 ont été définis par circulaire ministérielle du 23 janvier 2008 (cf. annexe 2). Comme pour 2007, les thématiques ont été déclinées selon les 3 axes ci-dessous : - La prévention des risques accidentels ; - la prévention des risques chroniques et des pollutions ; - la mise en œuvre du programme de modernisation de l’inspection des installations classées. Il est à noter que le programme de l’inspection pour la période 2008-2012 est en cours d’élaboration. En matière de risques accidentels 5 actions ont été retenues : 1. le renforcement de la sécurité des établissements SEVESO (poursuite des actions nationales définies en 2006-2007), 2. l’élaboration des plans de préventions des risques technologiques (poursuite de l’action nationale définie en 2007), 3. l’amélioration de la sécurité des silos de stockage de céréales (sans objet pour le département de la Guyane), 4. l’amélioration de la sécurité des dépôts d’engrais à base de nitrate d’ammonium (sans objet pour le département de la Guyane) 5. la réalisation d’une campagne de contrôle « coup de poing » pour la prévention des pollutions accidentelles. Les vérifications concerneront l’étanchéité et l’état des cuvettes de rétention, ainsi que l’état des fonds de bacs d’hydrocarbures (action nouvelle faisant suite à plusieurs accidents récents dont une pollution majeure en France) S’agissant des risques chroniques et de la prévention des pollutions, 5 actions ont également été définies. Elles portent sur : 1. l’examen des conditions d’exploitation de certaines installations : - vérification de la conformité à la directive « IPPC » (poursuite de l’action nationale définie en 2007) - recensement et contrôle des élevages fonctionnant au bénéfice des droits acquis et dont l’effectif animal est supérieur au seuil de l’autorisation (action nouvelle) - diagnostic énergétique et bilans carbone des installations (action nouvelle expérimentale) 2. la réduction des pollutions de l’air : - opération « coup de poing » portant sur les installations de nettoyage à sec (action nouvelle) - maîtrise et réduction des émissions toxiques pour la santé (poursuite de l’action nationale définie en 2007) - réduction des émissions de COV (sans objet pour le département de la Guyane) - contrôle des grandes installations de combustion (action nouvelle) 3. la réduction des pollutions de l’eau : - recherche et réduction des émissions de substances dangereuses (poursuite de l’action nationale définie en 2007) - suivi de l’action sur les établissements sensibles au regard des sites et sols potentiellement pollués (action nouvelle) 4. le contrôle des produits chimiques : Indice 1 - Page 17/ 17 contrôle de la règlementation sur les produits biocides (poursuite de l’action expérimentale définie en 2007) contrôle de la règlementation sur les fluides frigorigènes (poursuite de l’action expérimentale définie en 2007) 5. les déchets : - résorption des PCB (rappel des obligations réglementaires notamment suite à des contaminations de certains milieux : Rhône…) - déchets d’équipements électriques et électroniques (nouvelle action) - véhicules hors d’usage (poursuite de l’action nationale définie en 2007) - contrôle des installations de stockage de déchets non dangereux (nouvelle action) En matière de modernisation de l’inspection des installations classées 5 actions ont été retenues dont la plupart sont dans la continuité des actions définies les années précédentes : 1. Inspection des installations 2. Réduction des délais d’instruction des demandes d’autorisation 3. Information du public 4. Traitement des plaintes 5. Renseignement et utilisation de SIGAL, outil informatique permettant de réaliser l’inventaire des installations suivies par les DSV ainsi que le rapportage de leur activité d’une manière automatique (action nouvelle) 6. Mise en œuvre de l’arrêté-cadre national Vu et transmis avec, Avis conforme, le Pour le directeur régional et par délégation, le chef du service régional de l’environnement industriel, Gilbert GUYARD L’inspecteur des installations classées, Ingénieur de l’industrie et des mines, Célia DERONZIER