Article Muscle/Tendon/Fascia - Association Nationale des

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Article Muscle/Tendon/Fascia - Association Nationale des
Approche manuelle des fascias, intérêt en
kinésithérapie et application à la trilogie
muscle/tendon/fascia
Christian Courraud
MK DE- Fasciathérapeute-Psychopédagogue
Assistant Université Fernando Pessoa (Porto)
Doctorant en Sciences Sociales
École Supérieure de Fasciathérapie
Point d’appui-IAA/UFP
[email protected]
Résumé
Cet article a été écrit pour une communication orale lors des 25èmes Journées de
Kinésithérapie du Cercle d’Études Vendée-Atlantique de Kinésithérapie (CEVAK) sur le
thème « Fascia, muscle, tendon, les inséparables… ». Après avoir resitué la place et les
fonctions du fascia dans les thérapies manuelles et dans le champ de la recherche et précisé les
différentes définitions du tissu conjonctif, cet article présente les spécificités de l’approche
manuelle du fascia en fasciathérapie Méthode Danis Bois (classification fonctionnelle,
technique manuelle). Cette description de la pratique permet de comprendre l’intérêt de cette
approche
du
fascia
dans
la
kinésithérapie
des
problématiques
du
carrefour
muscle/tendon/fascia.
Introduction
Le fascia est aujourd’hui au cœur du questionnement sur les processus de santé de
l’être humain. On voit apparaître depuis quelques années un véritable champ d’étude et de
recherche sur le fascia comme en témoignent les 14447 articles parus sur le sujet entre 2004 et
2006 (source Medline). Un congrès international s’est récemment créé pour accueillir,
coordonner et rassembler les données les plus actuelles d’anatomistes, de physiologistes, de
biologistes
mais
aussi
de
cliniciens
et
de
praticiens
(www.fascia2007.com,
1
www.fasciaresearch.com). Deux ouvrages publiés par Elsevier recensent les travaux les plus
significatifs sur le sujet (fasciaresearch et fasciaresearch II). On peut y trouver en particulier
deux études menées par N. Quéré kinésithérapeute et fasciathérapeute (Fasciatherapy
combined with pulsology touch induces changes in blood turbulence potentially beneficial for
vascular endothelium, Queré N, Noël E, Lieutaud A, d'Alessio P.).
En kinésithérapie, le champ d’étude du fascia reste encore discret comparativement à
l’étude de la biomécanique, du système neurologique ou de la physiologie musculaire et de
l’effort. On doit à l’ostéopathie d’abord puis surtout aujourd’hui à la fasciathérapie d’avoir
étudié les rôles de ce tissu dans l’équilibre physiologique du corps humain. Ces deux
approches thérapeutiques ont également réussi à modéliser une approche manuelle spécifique
de ce tissu. Je développerai essentiellement dans cet article l’approche manuelle du fascia à
travers la fasciathérapie, discipline que je pratique, que j’enseigne à des kinésithérapeutes dans
le cadre de Point d’appui-IAA/UFP (Institut Académiquement Affilié à l’Université Fernando
Pessoa) et sur laquelle nous construisons des programmes de recherche au sein du CERAP
(Centre d’Études et de Recherche Appliquée en Psychopédagogie Perceptive), laboratoire
dirigé par le Pr Bois, kinésithérapeute et agrégé de l’Université Fernando Pessoa.
•
Notion de Fascia en médecine, en kinésithérapie, en ostéopathie et en
fasciathérapie
On doit les premières découvertes et observations médicales du fascia à la chirurgie qui
y voit un intérêt dans la préservation des plans de glissement, de la circulation sanguine et des
influx nerveux sensitifs et moteurs. C’est en 1936 que le Pr Michel Salmon, chirurgien
anatomiste à Marseille, donne dans son traité intitulé « Le fascia et la peau »1 une description
très complète des fascias et en offre une vision d’ensemble. Au fil des époques, le fascia a
toujours intéressé le chercheur, le chirurgien et le thérapeute manuel plus que le médecin. On
a longtemps considéré que les seules structures dignes d’intérêt étaient le muscle, l’organe,
l’os et les vaisseaux alors que la reconnaissance de ces structures « neutres » que sont les
fascias a demandé beaucoup de temps et d’effort.
Bien avant que la science ne le mette clairement en évidence, l’importance du fascia
avait déjà été décelée par le docteur Still, fondateur de l’ostéopathie, grâce aux nombreuses
1
Aux éditions Masson et aussi « Surgical and radiology anatomy » Ed Singer Paris
2
dissections qu’il pratiqua : « Sitôt que nous traversons la peau, nous entrons dans le fascia.
En eux, nous trouvons des cellules, des glandes, du sang et d’autres vaisseaux avec des
nerfs ». Pour Still, le fascia avait un rôle fondamental : « Le fascia est l’endroit où il faut
rechercher la cause de la maladie ». Il ne se contentait pas d’observer le rôle mécanique des
fascias mais s’intéressait à leur fonction métabolique : « Le fascia est le laboratoire de la vie
animale, il est la matrice probable de la vie et de la mort ». Still puis Sutherland
développeront également l’idée que le fascia est le support et la courroie de transmission de la
force d’auto-régulation du corps. Plus tard, Bois reprendra les travaux de l’ostéopathie tout en
y ajoutant une dimension supplémentaire de globalité corps-psychisme : « le fascia est la
langue du psychisme ». Une des originalités de la fasciathérapie est d’étudier les liens entre le
corps et le psychisme à travers le fascia. Le fascia n’apparaît donc pas seulement comme un
tissu anatomique et physiologique mais comme un tissu à l’interface du corps et du
psychisme. On trouve ainsi dans les ouvrages les plus récents une reprise de la classification
originelle des fascias qui inclue la dimension psychique de ce tissu : le fascia myotensif (axial
périphérique) est le fascia des stress physiques, le fascia axial profond (ou viscéral) est celui
des émotions et le fascia dure-mérien (fascia du système nerveux) est celui du psychisme. On
découvre alors une véritable cartographie du fascia qui obéit à une systématisation de la vie
psychique dans sa relation avec le corps. N. Quéré a approfondi cette notion de lien corpspsychisme à travers l’étude du stress dans les différents compartiments conjonctifs et plus
particulièrement dans le compartiment vasculaire.
•
Fascia, tissu conjonctif et tissu connectif
Lorsque l’on évoque le terme fascia ou tissu conjonctif on pense le plus souvent à
aponévroses ou fascias myotensifs, et on oublie que les tissus conjonctifs concernent aussi les
structure les plus denses du corps comme la structure osseuse ou les plus souples comme les
vaisseaux. Ce qui caractérise le fascia, c’est qu’il est composé d’une structure commune qui
se diversifie en le rendant apte à remplir le rôle réclamé par chaque localisation particulière :
« La trame conjonctive est considérée comme un deuxième squelette, moins rigide que le
squelette osseux, mais capable d’infiniment plus d’adaptation » (Garnier, Rouillon, 1991).
Les fascias ou tissus conjonctifs sont présents dans la plupart des structures
anatomiques du corps notamment dans les muscles, les tendons, les ligaments, la peau et les
viscères soutenant et reliant les tissus entre eux. Leurs fonctions les plus classiquement
3
décrites sont celles d’attache, d’enveloppe, de remplissage, de protection, de communication
ainsi que de transport (tissu sanguin). Le fascia a aussi d’autres rôles souvent moins connus :
il participe à la fonction immunitaire et à la mécanotransduction. Ainsi, les fascias sont des
structures capables de transformer une information mécanique en information biochimique.
Les tissus conjonctifs ont ainsi pour fonction commune de créer un réseau interne en toile
d’araignée qui soutient et connecte les organes entre eux. C’est pour cette raison qu’on les
appelle aussi tissu connectif (Medical Terminoly2).
Si l’on devait clarifier la sémantique du fascia, on pourrait dire que le terme fascia
renvoie au terme de membrane alors que le terme conjonctif met en avant le rôle anatomique
et architectural et que le terme connectif met plutôt en avant son rôle « d’organe » de
communication interagissant avec toutes les structures du corps.
•
Classification fonctionnelle et pratique des fascias (Bois, 1984)
La classification usuelle des fascias est fondée sur leur composition (fibres, cellules,
substance fondamentale) et principalement sur la prédominance des fibres (collagène,
réticuline ou élastine) présentes dans tel ou tel fascia. Selon la répartition de ces fibres, le tissu
conjonctif aura des propriétés mécaniques et métaboliques différentes : on parle de tissu
conjonctif souple, lieu important des échanges (tissus conjonctifs lâches, réticulaires), de
tissu conjonctif fibreux (denses, élastiques), de tissu conjonctif cellulaire (tissu adipeux),
de tissu conjonctif solide (cartilage) et même de tissu conjonctif solide et minéralisée (tissu
osseux).
Selon une classification propre à D. Bois et utilisée dans la fasciathérapie, les fascias
sont répartis en quatre grands groupes : le fascia superficiel ou fascia du derme situé sous la
peau, le fascia axial périphérique ou fascia myotensif et périosté qui recouvre et unit
muscles, tendons, os et articulations, le fascia axial profond qui englobe tous les viscères
thoraciques, abdominaux et pelviens et le fascia dure-mérien qui recouvre le cerveau et la
moelle épinière. Tous ces fascias sont intimement reliés les uns avec les autres de la tête au
pied et de la périphérie à la profondeur et servent de support à la pratique manuelle de la
fasciathérapie.
Classification des fascias en fasciathérapie (Bois, 1984)
2
Zerwekh, Gaglione and Miller Ed Mosby Elsevier, 2008, p.52
4
Fascia myotensif et périosté
•
Fascia axial profond
Fascia dure-mérien
Muscles, Tendons et Fascias… Les inséparables !!
Si on observe maintenant la structure muscle/tendon, on s’aperçoit de l’omniprésence
de ce fascia dans chacun de ces deux éléments anatomiques : le fascia rend inséparable l’unité
muscle/tendon d’un point de vue anatomique et fonctionnel. Il se répartit en étendue et en
profondeur dans le muscle lui-même (épimysium, périmysium, endomysium) tout en se
continuant dans le tendon. Le fascia favorise ainsi les glissements et les mouvements des
muscles entre eux mais aussi des faisceaux et des fibres entre elles. Il participe à l’élasticité, à
l’extensibilité et à la force musculaire. Véritable « porte-vaisseau », il joue un rôle primordial
dans la vascularisation et le drainage du muscle. Il participe aussi à la résistance du tendon et
à ses propriétés de glissement.
Les fascias du muscle strié (Fasciathérapie du sport, Courraud, illustration M. Vallet)
5
En se prolongeant dans le tendon puis dans l’os à travers le périoste, le fascia joue
également un rôle de répartition des forces internes (tensions physiques et psychiques) et
externes (chocs physiques, traumatismes et micro-traumatismes) entre les différentes
structures.
Indépendamment de ce rôle d’unité fonctionnelle segmentaire, le fascia établit
également des liens avec le système moteur et joue un rôle important dans la coordination
neuro-motrice du mouvement. Certains auteurs n’hésitent pas à parler du fascia comme d’un
tissu neuro-connectif en raison de ses relations avec le système nerveux : « le fascia (tissu
conjonctif dense) peut avoir un rôle important dans la coordination périphérique d’un
mouvement et dans le même temps, dans le maintien de la posture ; cela grâce à ses
caractéristiques intrinsèques et à ses relations avec le système nerveux et les autres membres
de l’appareil locomoteur » (Turrina, 2007). Le fascia, grâce à ses propriétés anatomiques et
fonctionnelles mais aussi en raison de sa fonction connective, est omniprésent dans la gestion
et le contrôle local et global du mouvement. On comprend toute l’importance d’intégrer le
fascia dans toute approche de rééducation et de correction du mouvement.
•
Approche manuelle du fascia : intérêt en kinésithérapie manuelle
Il existe différentes méthodes de fasciathérapie qui s’adressent aux tissus conjonctifs du
corps. La fasciathérapie présentée ici est issue des travaux du Pr Danis Bois et reconnue en
France comme une technique de la kinésithérapie enseignée dans le cadre de la formation
continue du kinésithérapeute. Cette thérapie manuelle se range dans les approches globales du
patient dont la vocation est de solliciter les forces d’auto-régulation somatique et psychique.
Cette méthode de fasciathérapie s’appuie sur les données les plus récentes sur le fascia
pour expliquer en partie son action thérapeutique. Ainsi, à travers les fascias, omniprésents
dans l’organisme, nous avons matière à comprendre pourquoi la fasciathérapie est une
thérapie manuelle qui associe dans sa démarche une action locale et analytique à une
approche globale. Dans le cas qui nous intéresse ici, l’approche manuelle ne concerne pas
seulement le muscle et le tendon isolément mais l’ensemble et le lien de continuité entre tous
ces éléments. La fasciathérapie agit non seulement sur les propriétés du fascia myotensif
(élasticité, résistance, glissements) mais aussi sur les interactions entre les différents éléments
anatomiques proches et à distance. Nous pouvons également observer que cette approche
6
manuelle des fascias peut avoir une action de régulation du métabolisme musculaire (action
vasculaire, neurologique, immunitaire) mais aussi une action sur la perception, la coordination
et la force musculaires. Enfin, en raison des relations du fascia avec le tonus, la fasciathérapie
peut avoir une action sur la tension psychique. En effet, le tonus est intimement lié au
fonctionnement psychique de la personne.
•
Le geste thérapeutique en fasciathérapie : application au fascia myotensif
Le geste thérapeutique se déroule en deux temps : un temps de mobilisation du fascia et de
mise en tension des différents éléments anatomiques à distance et un temps de point d’appui.
Le geste thérapeutique est effectué dans la lenteur afin d’amplifier la perception manuelle des
différents éléments concernés (toucher tactilo-kinesthésique). À travers cette mobilisation
tissulaire lente, le fasciathérapeute peut faire un bilan de l’élasticité des différents fascias du
muscle et du tendon ainsi que de leurs zones de tension, de restriction et d’ancrage localement
et à distance. Plus le geste thérapeutique englobe des éléments à distance et en profondeur du
muscle traité, plus il prend en compte le problème local dans le contexte global. Le
fasciathérapeute effectue alors un point d’appui manuel qui sollicite la tension régénératrice
du fascia : cette tension qui apparaît sous les mains traduit la force d’auto-régulation du
fascia. En fonction de la qualité de cette réaction tissulaire au point d’appui manuel, le
fasciathérapeute fait une évaluation de la vitalité et de la fatigue musculaire ainsi que de l’état
de tension somatique et psychique du patient. Après quelques instants, cette tension
régénératrice se relâche et le fasciathérapeute peut percevoir une modification de la qualité de
l’élasticité et de la tension musculaire, une réponse vasculaire chaleureuse et un réagencement
de l’architecture globale du corps (segmentaire, régionale ou générale).
•
Conclusion
À travers une approche manuelle de fasciathérapie, le kinésithérapeute peut envisager sa
prise en charge du complexe muscle/tendon d’une manière plus globale et peut mieux
comprendre le rôle du fascia dans les pathologies musculo-tendineuses. En effet, une
perturbation transitoire ou durable des fascias peut engendrer des troubles douloureux,
fonctionnels et lésionnels (lésions musculo-tendineuses aigües et chroniques), une fatigue
musculaire et tendineuse (troubles de la récupération) mais aussi un état de stress ou de
tension psychique.
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L’approche manuelle des fascias favorise l’auto-régulation des tensions internes et
externes du muscle et de son environnement. Cette approche permet au kinésithérapeute de
faire une mobilisation et un traitement musculaire profond, global en étant à l’écoute de la
réaction interne de l’ensemble de la structure musculaire. À travers cette technique, il peut
ainsi construire une approche clinique différenciée et adaptée à chaque situation pathologique.
Cette approche a des effets sur l’efficacité et le rendement musculaires comme en témoigne
une étude menée en 2008 dans le cadre d’un master de kinésithérapie3. Une autre étude menée
en 2005 dans un master de Psychopédagogie curative4 a montré une amélioration de la
perception du muscle, mais aussi de la qualité du mouvement par des sportifs traités en
fasciathérapie (fluidité, coordination, globalité, sensation de force, élasticité). Enfin l’étude
menée par Quéré et présentée à Harvard Medical School en 2007 montre que les effets du
stress sur le système vasculaire peuvent être inversés par l’approche manuelle de la
fasciathérapie.
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