Sans une presse libre, aucun combat ne peut être entendu

Transcription

Sans une presse libre, aucun combat ne peut être entendu
Dossier de presse
Août 2007
Sans une presse libre,
aucun combat ne peut être entendu
Aidez-nous à défendre la liberté de la presse
Le nouvel album de photographies de
Reporters sans frontières
100 nouvelles photos de
YANN ARTHUS-BERTRAND
pour la liberté de la presse
En vente partout dès
le jeudi 13 septembre 2007
Balles de coton, Thonakaha, Korhogo, Côte d’Ivoire (N 9°28’ – 5°36’0).
Pour faire reculer les menaces qui pèsent sur les
journalistes et faire pression sur les régimes qui
asservissent les médias, Reporters sans frontières agit
inlassablement depuis plus de 20 ans en défendant
ceux qui, loin de nos démocraties, crient leur désir
de liberté. Crient leurs droits, tout simplement.
Aujourd’hui, 134 journalistes sont actuellement
emprisonnés dans le monde et 63 autres ont été tués
depuis le 1er janvier 2007 (au 20/08/2007).
Oiseaux survolant la lagune près de San Blas, Etat de Nayarit, Mexique (21°60’ N – 105°30’0).
Consultez les chiffres actualisés quotidiennement sur
www.rsf-ch.ch ou www.rsf.org
Reporters sans frontières – section suisse / Contact: 022 328 44 88 / www.rsf-ch.ch
Le visuel de la couverture est disponible en téléchargement dans l'espace presse sur www.rsf.org
Les photos libres de droits sont à demander à : Christine Leduc-Poumarède / 0033 1 44 83 84 72 / email : [email protected]
100 nouvelles photos de la Terre vue du ciel
pour la liberté de la presse
Engagez-vous pour la Terre et
faites reculer la censure !
100 nouvelles photos de
YANN ARTHUS-BERTRAND
pour la liberté de la presse
en vente partout dès le 13 septembre
chez tous les marchands de journaux, dans les Fnac et les librairies.
CHF 16.- seulement
144 pages imprimées sur papier recyclé
Pour mener son combat, Reporters sans frontières a besoin de vous. La vente d’albums de photographies
constitue aujourd’hui la principale ressource financière de l’organisation, garantissant ainsi son indépendance. Après un
recueil de photographies consacré au 60 ans du Festival de Cannes en mai dernier, Reporters sans frontières publie un
album consacré à Yann Arthus-Bertrand. Les 16.- que coûte cet ouvrage sont intégralement reversés à l’association
pour soutenir les journalistes emprisonnés et leurs familles et aider les médias en difficulté.
Comme chaque année, cet album est réalisé et vendu grâce à la mobilisation et au concours de toute une profession qui
apporte son expérience et son enthousiasme, à l’image, entre autres, Naville, Relay et Fnac.
Composé de 100 images de la Terre vue du ciel en couleurs, l’album 100 nouvelles photos de Yann ArthusBertrand pour la liberté de la presse s'adresse aux amateurs de photographie et à tous ceux qui s’intéressent
au monde dans lequel nous vivons. Si le photographe s’associe une nouvelle fois à Reporters sans frontières,
c’est qu’il est sensible au combat que mène l’organisation et partage ses convictions au service d’un seul et
même message : rappeler que nous sommes responsables, collectivement responsables, de l’avenir que nous
préparons à nos enfants.
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Plus d’un tiers de la population mondiale vit dans un
pays où il n’existe aucune liberté de la presse
Plus de 200 journalistes, collaborateurs des médias (chauffeurs, traducteurs, techniciens, agents de sécurité,
etc.) et cyberdissidents sont actuellement emprisonnés pour avoir voulu nous informer. Leur crime ? Regretter
le manque de libertés dans leur pays, dénoncer la corruption, ou décrire l’ingéniosité déployée par les censeurs
pour faire taire les plus audacieux.
En Chine où se dérouleront pourtant les Jeux olympiques en 2008, un journaliste peut
passer plusieurs années en prison pour un mot ou une photo : 35 journalistes et 51
cyberdissidents croupissent actuellement dans des geôles chinoises.
C’est pour pointer du doigt les agissements de certains gouvernements que Reporters sans frontières – association
reconnue d’utilité publique - défend au quotidien la liberté de la presse. C’est parce que l’organisation est persuadée que
sans chambre d’écho, les plus démunis, les plus faibles, les exclus d’ici et d’ailleurs, sont désarmés et donc incapables
de renverser un ordre des choses qui n’est ni juste, ni équitable.
Les fonds récoltés grâce à la vente des albums de photographies sont utilisés pour régler les frais d'avocats d'un
reporter emprisonné, soutenir la famille d'un journaliste assassiné, acheter du matériel pour un média en reconstruction
ou le billet d'avion d'un journaliste contraint de fuir son pays. Ils nous permettront aussi de procurer des médicaments ou
de payer des interventions chirurgicales à des journalistes blessés ou agressés.
En mettant en avant nos albums, en incitant vos lecteurs, téléspectateurs, auditeurs et internautes à se procurer 100
nouvelles photos de Yann Arthus-Bertrand pour la liberté de la presse, vous faites notre force, vous garantissez
notre indépendance.
Être aux côtés des victimes de l’arbitraire et de la censure
A quoi sert l’argent récolté grâce à la vente des albums de photos ?
IRAK : 198 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués en Irak depuis le début du conflit, en mars
2003.
Alors que les journalistes sont chaque jour les victimes d’assassinats, la couverture du conflit irakien dans la presse
internationale se réduit de plus en plus à une succession de brèves faisant état de morts par dizaines. Se déplacer dans
certains quartiers de Bagdad relève de la roulette russe.
En Irak, l’association a distribué des aides à plus de quatre-vingts familles. L’une d’entre elles est celle du photographe
du quotidien en langue kurde Khabat, Abdul Sattar Abdul Kareem. Il a été tué lors de l’attentat du 1er février 2004 qui
visait le siège du parti du président du Kurdistan irakien, et a laissé derrière lui sa femme et sa petite fille, aujourd’hui
âgée de 5 ans.
SRI LANKA :
En juin dernier, lors d’une mission au Sri Lanka, Reporters sans frontières a apporté un soutien financier au quotidien
tamoul Uthayan, dont quatre employés ont été tués par des paramilitaires ou les forces de sécurité. L’organisation a
également accordé une bourse d’assistance à la famille de Subramaniam Ramachandran, correspondant du quotidien
Yarl Thinakural, porté disparu depuis le 15 février.
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CUBA : 25 journalistes sont emprisonnés pour avoir tenté d’exercer leur profession en dehors du contrôle de
l’État.
Reporters sans frontières se mobilise pour subvenir aux
besoins des journalistes, détenus dans des conditions
sanitaires déplorables, et de leurs familles.
L’organisation envoie, à intervalles réguliers, une
enveloppe de 90 euros à chaque famille pour une
durée de trois mois et participe à l’achat de
médicaments ou de produits de première nécessité.
Cette aide parvient difficilement à ses destinataires.
Interdite de séjour sur le sol cubain, Reporters sans
frontières doit trouver des intermédiaires.
CACHEMIRE : Victimes d'un tremblement de terre
Le 8 octobre 2005, la terre tremblait au Cachemire. Plus de 300 journalistes et leurs familles perdaient tout. Les
rédactions des journaux ont été détruites et l'information circulait mal. Pour aider des médias à se reconstruire
rapidement, Reporters sans frontières a fait parvenir une aide d’urgence de 2 000 euros.
AZERBAÏDJAN : Frais médicaux
Le 19 mai 2006, Bahaddin Khaziev, rédacteur en chef d’un quotidien d’opposition, a été agressé pour avoir critiqué le
gouvernement. Souffrant de multiples fractures, il a pu bénéficier de traitements adaptés grâce à l’aide financière de
Reporters sans frontières. Aujourd’hui, il peut à nouveau exercer son métier de journaliste.
SYRIE : L'exil ou la prison
Le jeune journaliste syrien Massoud Hamed a passé trois ans en prison pour avoir photographié une manifestation
d'enfants kurdes devant les locaux de l'Unicef. Avec l’aide de Reporters sans frontières, il est parvenu à fuir la Syrie et
vit désormais en France où il a obtenu le statut de réfugié politique.
BIRMANIE : Survivre en prison
Le journaliste birman U Win Tin, âgé de 77 ans, a été arrêté en juillet 1989 et condamné à vingt ans de prison pour
« divulgation d'informations antigouvernementales ». Pour l’aider à survivre en prison, Reporters sans frontières lui fait
parvenir de l’argent, mais aussi de la nourriture et des médicaments.
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« Si on n’en parle pas, ça n’existe pas
Seule une presse libre permet aux combats
d’aujourd’hui d’être entendus »
A l’occasion de la sortie de son nouvel album « 100 nouvelles photos de
Yann Arthus-Bertrand pour la liberté de la presse », le 13 septembre,
Reporters sans frontières lance une campagne signée Saatchi & Saatchi,
qui rappelle le caractère essentiel d’une presse libre pour dénoncer les
injustices. L’objectif ? Montrer aux Français la nécessité d’aider
l’association, et à travers elle, de défendre la liberté d’expression.
La campagne part du principe qu’il existe un nombre infini de causes à
défendre et de combats à mener. Mais seule une presse libre permet à ces
causes d’exister, de passer sur le devant de la scène, afin de mobiliser
l’opinion. C’est pour cela que Reporters sans frontières lutte tous les jours
pour la liberté de la presse dans le monde, dans les pays soumis à la
répression.
En films pour la télévision et le cinéma à travers une campagne presse et deux spots radio, nous sommes face à
des situations banales. Puis le travail d’un journaliste nous permet de décoder l’image, nous révélant la réalité.
Grâce à l’information, nous découvrons des situations inacceptables : mariages forcés, femmes battues,
enfants soldats, trafic d’organes, mines antipersonnel, et réfugiés. En agissant comme un révélateur, ce
travail du journaliste fait exister ces drames.
Si vous souhaitez soutenir notre action, vous pouvez diffuser cette campagne :
- Deux films de 30 secondes réalisés par Emmanuel Bellegarde, production Première Heure,
- Deux spots radio différents (20 et 30 secondes) réalisés par Au revoir Charlie,
- Quatre annonces presse.
Plus d'infos et liens téléchargements sur www.rsf.org cliquer sur 'espace presse'
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