pé riodique bimestriel petite gazette du passionne de la

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pé riodique bimestriel petite gazette du passionne de la
PETITE GAZETTE DU
PASSIONNE DE LA
PECHE A LA MOUCHE
C.P.M.N.
Club des Pê cheurs à la
Mouche du Namurois
Rue Basse Chaussée, 117
5022 COGNELEE
PÉ RIODIQUE BIMESTRIEL
MARS / AVRIL - N° 2/2002
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CLUB
Des
PECHEURS
à la
MOUCHE
du NAMUROIS
PRESIDENT :
Albert CHARLIER
SECRETAIRE :
Marc MONFORT
TRESORIER :
Marcel LECOMTE
N° DE COMPTE :
068-2135786-67
LOCAL DE MONTAGE :
ANCIENNE MAISON COMMUNALE
RUE PARMENTIER 2
VEDRIN/NAMUR
EDITEUR RESPONSABLE :
Raymond FISCHBACH
Rue du Grand Taillis, 33
5020 SUARLEE
Les articles paraissant dans cette revue, nommé ment signé s, n'engagent que leurs auteurs.
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SOMMAIRE
CHERS AMIS PECHEURS_____________________________________________ 4
RAPPORT DE L’ASSEMBLÉ E GÉ NÉ RALE DU C.P.M.N. _________________ 7
DU LUNDI 21/01/2002._____________________________________________________________
7
RAPPORT DU TRESORIER (MARCEL LECOMTE) POUR L’EXERCICE 2001 (ANNÉ E CIVILE)_ 10
MES MOUCHES FETICHES ! _________________________________________ 14
MES PREFEREES, LEUR MONTAGE, LEUR USAGE____________________ 21
LES NYMPHES ___________________________________________________________________ 21
A PROPOS DE CORMORANS ! _______________________________________
LAO TSEU A DIT ...__________________________________________________
LE COMITÉ DU C.P.M.N. ORGANISE _________________________________
ACTIVITES ET SORTIES DE CLUB ___________________________________
23
24
26
27
QUELQUES RÉ FLEXIONS PRATIQUES ________________________________________________ 27
PROGRAMME D'ACTIVITÉ S EN 2002 _________________________________________________ 27
PROJETS À LONGUE ECHEANCE ____________________________________ 27
DIVERS ____________________________________________________________ 28
1.
FACILITE DE CONTACT AVEC LES MEMBRES DU CPMN ____________________ 28
2.
DES CONDITIONS DE PECHE INTÉ RESSANTES… _______________________________ 28
3.
NOTRE SITE INTERNET… __________________________________________________ 29
4.
CONDENSÉ S ANNUELS ________________________________________________________ 29
5.
T-SHIRTS & BADGES _________________________________________________________ 29
6.
PETITES ANNONCES _________________________________________________________ 29
7.
ADRESSES INTERNET ET SITES PÊ CHE ___________________________________________ 30
8.
LISTE DES CORRESPONDANTS INTERNET _________________________________________ 32
Remarque : N’oubliez pas de payer votre cotisation, si ce n’est dé jà fait. Ce numé ro
est le dernier qui sera envoyé aux personnes qui ne sont pas en rè gle.
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CHERS AMIS PECHEURS
Par A. CHARLIER.
Il y a quelques anné es, un journaliste demandait au Commandant COUSTEAU de
quelle maniè re il entrevoyait de lutter contre la dé té rioration de notre
environnement, la pollution des mers et des océ ans, ou le ré chauffement de la
planè te ? Il lui ré pondit à peu prè s de la maniè re suivante : « La Terre est capable
d’accueillir 4 milliards d’êtres humains, mais au-delà de ce nombre, toute initiative
pour inverser le cours des é vè nements restera vaine et illusoire ! »
Cette vision ré solument pessimiste à l’
é chelle plané taire nous incite à penser que ce troisiè me
millé naire basé sur la mondialisation de l’
Economie, mé riterait qu’
on en fasse de mê me pour les
problè mes environnementaux, mais je doute que malgré cette mise en garde du premier
dé fenseur des océ ans, la mondialisation de la lutte contre la pollution de la planè te soit prise
sé rieusement en compte dans un proche avenir.
Dans ce contexte, on pourrait se demander si les deux questions qui nous pré occupent
aujourd’
hui valent bien la peine d’
y ré pondre, àsavoir :
•
•
Où pê cherons-nous demain ?
Que pê cherons-nous demain ?
Heureusement, cette vision ré aliste sans doute, mais peut-ê tre un peu trop pessimiste, ne reflè te
pas exactement l’
é tat d’
esprit qui anime la plupart d’
entre nous. Au delà des grands dé fis
plané taires, il existe des hommes avec la tê te remplie d’
idé es, qui ne ré pareront pas d’
un seul coup
de baguette magique tout ce que leurs semblables se sont é vertué s à dé truire depuis plus d’
un
siè cle pour leur seul profit, mais qui ont le mé rite de tenter quelque chose àleur modeste niveau
et de ne pas baisser les bras par dé couragement ou par lassitude.
Au mê me titre que le chasseur, le pê cheur passe aux yeux de certains pour un malade assoiffé de
sang tentant d’
assouvir ses pulsions « assassines » àtravers son sport favori. Pourtant, àl’
origine,
l’
homme est né cueilleur, chasseur et pê cheur, pour devenir aprè s une lente é volution, é leveur,
agriculteur … et se retrouver en ce troisiè me millé naire, dans la peau d’
un fonctionnaire, d’
un
commerçant, d’
un salarié , d’
un philosophe, d’
un pensionné , d’
un chômeur ou tout simplement
« car–jacker »… CHERCHEZ L’
INTRUS ! … Si pour ce dernier, les psychologues trouvent des
arguments pour comprendre, expliquer ou minimiser ses actes ré pré hensibles, il n’
en va pas de
mê me pour le pê cheur !
Comment est-ce possible à notre é poque de vaquer à des occupations aussi futiles que
« ringardes », qui ne se justifient plus par le besoin de se nourrir !
Peut-ê tre simplement par jeu, certainement par passion, je le revendique !
Par bonheur, la pê che ne revê t effectivement pas en ces temps l’
aspect d’
une activité
indispensable à notre survie, mais qu’
en sera t’
il demain pour nos descendants, pour peu que
l’
hé ritage que nous leur aurons transmis soit encore exploitable ?
Si nous ne pouvons aujourd’
hui en pré lever les inté rê ts, tentons l’
impossible afin de restaurer le
capital pour demain !
C’
est cette approche minimaliste qu’
il nous faut entrevoir à ce jour, sans verser dans un
optimisme bé at plus coupable encore.
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D’
anné e en anné e, je constate, en tant que pré sident de notre modeste Club de Namur, que bon
nombre de nos membres et moi-mê me d’
ailleurs, allons satisfaire nos envies de pê che à la
mouche au-delàdes frontiè res de notre pays et de notre ré gion.
Selon un dicton connu : « L’
herbe est toujours plus verte dans la prairie du voisin ! », mais la
dé saffection de nos riviè res au profit de celles des pays limitrophes ou lointains trouve peut-ê tre
son origine dans autre chose qu’
une simple envie d’
aller voir ailleurs. Chez nous, ou bien on se
retrouve sur un parcours relativement poissonneux (grâce aux dé versements massifs), mais où
l’
on se marche sur les pieds, avec un pê cheur tous les 20m ; ou bien on se retrouve seul sur des
kilomè tres de parcours au cheptel piscicole inexistant, qui porte bien son nom de BANAL.
Ce mot pour qualifier une riviè re m’
a toujours fait dresser les cheveux sur la tê te, et je voudrais
qu’
il soit banni àtout jamais des textes lé gaux se ré fé rant àla pê che dans notre ré gion.
Que nous dit le dictionnaire ? BANAL : adjectif (de ban), terme fé odal pour dé signer
autrefois ce qui bé né ficiait du droit de banalité ; ou encore, commun, ordinaire,
dé pourvu d’originalité .
Et pourtant, combien de sites merveilleux de notre Wallonie mé riteraient un autre qualificatif que
celui de « banal » ; je n’
en citerai pas, car je courrais alors le risque d’
en oublier l’
un ou l’
autre et
ê tre accusé de favoritisme. Je trouve vraiment dé sespé rant de devoir aller chercher en Autriche,
par exemple, des parcours de pê che qui n’
ont rien de mieux que les nôtres … mis à part le fait
que là-bas, il y a du poisson de taille et en nombre, que les pê cheurs respectent les truites et les
riviè res, que les rè glements sont sé vè rement appliqué s et que les instances politiques ont compris
que le tourisme pê che repré sente un atout é conomique majeur.
Ce qui m’
incite à ré agir, peut-ê tre tardivement se diront certains (mais mieux vaut tard que
jamais !), c’
est le sentiment d’
avoir passé plus de quarante ans de ma vie àexploiter ce don de la
nature que sont les riviè res et leurs poissons sans jamais avoir contribué de maniè re active àleur
maintien et leur gestion.
Cependant, il faut bien reconnaître qu’
une telle dé marche n’
est pas toujours aisé e lorsqu’
on habite
NAMUR et qu’
on pratique des riviè res qui se situent à plus de 100 km de chez soi. Prendre en
mains la destiné e d’
une riviè re sans ê tre ré sident de la ré gion tient parfois de l’
utopie ; le
sentiment de se sentir é tranger et de passer pour un intrus est bien souvent ré el et se concré tise
gé né ralement par des remarques dé sobligeantes et souvent dé courageantes pour ceux qui
souhaitent aider les bonnes volonté s locales, à l’
esprit de clocher parfois trop manifeste. Il faut
aussi reconnaître que la relè ve n’
est pas facile àassurer, car la plupart des jeunes pré fè rent de nos
jours dé penser leur é nergie dans les soiré es disco « branché es » plutôt que d’
entendre les appels
au secours d’
une nature agonisante, de consacrer un peu de temps et d’
é nergie àla protection de
leur espace vital, dont l’
eau fait partie.
Au cours de dé bats parfois passionné s, j’
entends souvent des cris bizarres, comme : « Yfaucon»,
« Yaka », « « Ynonkafaire », qui sont é mis en gé né ral par des gens totalement passifs, qui n’
ont
qu’
un ré sultat ré el : dé courager les bé né voles qui s’
activent sans compter au profit d’
une cause
qu’
ils estiment valable…
Pourtant, dans notre ré gion, quelques-uns ont dé cidé de faire bouger les choses, et ce qui s’
avé rait
impossible il y a quelques temps encore, pourrait bien devenir ré alité demain.
Au sein des clubs, qu’
ils soient orienté s vers la pê che à la mouche ou vers d’
autres techniques,
existe un potentiel humain plein de bonne volonté , et qu’
il ne faudrait pas né gliger, mais sans
tomber dans l’
excè s et les erreurs du passé . Se figurer que le seul fait de se ré unir àquinze autour
d’
une table suffira à exaucer nos dé sirs, parce qu’
ils figurent à l’
ordre du jour d’
une ré union,
relè ve de l’
utopie pure et simple.
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J’
ai toujours é té convaincu que la meilleure maniè re de faire é voluer une situation difficile est de
s’
attaquer, non pas àl’
ensemble des problè mes, mais de dé finir une liste de priorité s, d’
en choisir
une ou deux directement ré alisables et s’
y atteler tous ensemble jusqu’
àleur ré solution.
Jusqu’
àpré sent, toutes les tentatives de regroupement des clubs mouche ont é té voué es àl’
é chec
àcause de notre dispersion dans une foule de projets peut-ê tre tous aussi inté ressants les uns que
les autres, mais impossibles à ré aliser faute de moyens, de temps, de rigueur … et aussi
malheureusement parce que certains n’
ont pas toujours ré ussi à faire abstraction de leurs
ambitions personnelles au profit du patrimoine commun que sont nos riviè res et leur faune.
En conclusion, je dirai qu’
une chose paraît é vidente dans notre pays : il n’
y a pas assez de riviè res
saines et bien gé ré es, susceptibles d’
accueillir les poissons comme les pê cheurs. On peut ré duire
le nombre de pê cheurs en pratiquant l’
é litisme par le porte-monnaie (ce qui arrive dé jà sur
nombre de parcours « privé s »), ou on recherche ensemble des solutions qui permettront demain
ànos enfants et petits enfants d’
encore pê cher dans notre pays.
Quatre mesures me viennent àl’
esprit pour faire é voluer la situation :
•
•
•
•
amé liorer ou restaurer la qualité des cours d’
eau là où c’
est né cessaire, c’
est à dire en de
nombreux endroits.
amé liorer la qualité piscicole de nos riviè res en privilé giant les poissons indigè nes tout en
garantissant la pé ré nité de notre sport par des rempoissonnements adapté s en fonction des
sites.
arriver à une limitation journaliè re et annuelle des captures sur l’
ensemble des cours d’
eaux
pour diminuer la pression de pê che.
instaurer un systè me qui vise àdé sengorger certains tronçons de riviè res au profit des secteurs
dits banaux
Ces mesures ne sont en aucun cas limitatives ; vous aurez eu l’
occasion, ce 25 fé vrier dernier, de
venir vous exprimer à VEDRIN au cours du dé bat sur « l’
Avenir de la Pê che » mis sur pied à
votre intention.
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Rapport de l’assemblé e gé né rale du C.P.M.N.
du lundi 21/01/2002.
Sont pré sents : 31 membres dont l’
entiè reté du comité .
La sé ance est ouverte à 20h05 par notre pré sident Albert CHARLIER. L’
ordre du jour a é té
pré cé demment annoncé et est respecté .
1. Ouverture de la sé ance par le Pré sident
Albert souhaite la bienvenue aux membres pré sents et pré sente les vœ ux du comité à toutes les
personnes pré sentes.
Il met l’
accent sur certains points qui ont marqué l’
anné e é coulé e :
•
•
•
le club s’
est enrichi de la pré sence de nouveaux membres ; les sorties de club ainsi que le
concours intime ont apporté satisfaction. Albert remercie tous les participants aux diffé rentes
activité s.
des problè mes se sont posé s lors de la participation àdiffé rents fly-fairs : celui de LIEGE fut
un fiasco total et Albert regrette d’
avoir é té seul pour s’
occuper du stand du CPMN ; nous ne
participerons pas àla fê te de la Pê che àla Mouche 2002 de CHARLEROI car nous avons é té
victimes de la mauvaise organisation de l’
APMC en ce qui concerne la gestion des places
disponibles.
le triptyque conçu par Albert a é té « vidé » de son contenu (photos) aprè s un fly-fair
CONCLUSION : il y a nécessitéde trouver au sein du comitéune stratégie efficace afin d’éviter des
problèmes d’organisation lors de manifestations de type fly-fair. Un coup de main des membres serait
le bienvenu.
2. Rapport du tré sorier et vé rification des comptes.
Notre tré sorier Marcel LECOMTE expose la situation des comptes qui sont en boni. Il pré cise
que le club a fait de gros investissements : achat d’
un té lé viseur grand é cran, d’
une vidé o, de vin
pour les repas spaghetti à venir, cartes de pê che à prix ré duit sur divers plans d’
eau, etc… .
pourtant, le nombre gé né ral des membres est en lé gè re ré gression. Marcel constate avec un peu
d’
amertume le manque de fidé lité des anciens membres qui « prennent » ce qui est à prendre
durant leur initiation, et ensuite nous quittent sans penser à apporter leur aide ou leur fidé lité à
notre club : triste reflet de l’
é goïsme de notre socié té actuelle ! Il adresse un merci tout particulier
à notre barman ARTHUR qui occupe une tâche parfois lourde et ingrate, mais qui remplit nos
caisses.
Aprè s avoir remercié et fé licité notre pré sident pour son investissement personnel dans notre
club, deux vé rificateurs aux comptes sont nommé s : il s’
agit de MM LECOMTE Willy (aucune
parenté avec le tré sorier… ) et LEEMANS Michel. Ces derniers attestent de la tenue exemplaire
des comptes.
3. Rapport du ré dacteur en chef.
Raymond FISCHBACH nous explique qu’
un problè me de manque d’
articles et le fait d’
avoir é té
pris de court en juillet 2001 ont fait que la revue n’
est parue qu’
àcinq reprises en 2001 au lieu de
six. Il remercie Olivier LESAGE grâce à qui nous pouvons admirer de magnifiques planches
couleurs dans notre revue.
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En tant que gé rant de notre site web, Raymond nous souligne l’
avantage d’
effectuer la dé marche
afin de possé der notre propre domaine Internet et que son accessibilité en serait ainsi facilité e.
4. Rapport du bibliothé caire.
Marc MONFORT pré cise les montants dont il faudra s’
acquitter lors de la location d’
un livre ou
une cassette : pour un livre, 1,25 € et 3,50 € pour une cassette (adaptation àla nouvelle monnaie
oblige). Le problè me de la disponibilité de la bibliothè que est connu et sera ré solu par l’
achat
d’
une armoire adé quate qui sera placé e dans notre local de montage habituel. Jean-Marie
GODART est nommé bibliothé caire supplé ant.
5. Rapport du responsable maté riel montage.
ALBERT fait savoir qu’
il demande dé sormais aux nouveaux membres d’
acqué rir d’
emblé e un
é tau performant afin qu’
ils puissent de suite apprendre les bons gestes. Cette exigence provient
notamment du fait qu’
un membre indé licat n’
a jamais rapporté un é tau emprunté .
6. Rapport du secré taire.
Marc MONFORT explique qu’
il s’
est fait tirer l’
oreille par son pré sident car le travail de
secré taire n’
é tait pas toujours effectué de la meilleure maniè re qui soit (rapports de ré unions non
effectué s). Notre secré taire fait amende honorable et pré cise que les choses vont rentrer dans
l’
ordre dè s que possible.
Marc affirme que le courrier envoyé aux membres afin d’
annoncer les diffé rentes activité s est une
bonne chose car il permet de ré unir plus de monde lors de ces activité s. Il faut continuer dans ce
sens malgré le coût nettement plus é levé .
7. Gestion des inscriptions aux sorties organisé es.
Une mise au point est effectué e par Marcel en ce qui concerne les inscriptions aux diffé rentes
activité s proposé es : en effet, beaucoup de membres montrent de la nonchalance pour le
paiement des inscriptions à une activité de groupe ou oublient carré ment de s’
inscrire dans les
dé lais prescrits. Il a donc é té dé cidé en consé quence que le paiement des activité s payantes se fera
UNIQUEMENT sur le compte du club et que l’
inscription ne sera prise en compte que si elle a
é té effectué e dans les dé lais. Cette dé cision ne fera l’
objet d’
aucune exception.
8.
Appel aux bonnes volonté s.
Il s’agit ici d’un rappel de la demande d’aide déjà formulée par notre président en ce qui concerne la
rédaction d’articles pour notre revue, la participation à la mise en place d’activités, etc… .
9. Location de la salle.
Il n’
y a pas de problè me pour continuer a occuper notre salle habituelle.
10. Contenu et impression du bulletin.
Ce sujet a dé jàé té traité au point 3. Il y a un manque d’
articles é vident.
11. Divers.
Albert fait remarquer que certains membres se sont plaint de l’
excè s de tabagie dans notre local
lors de nos ré unions. Il fait appel àla bonne volonté des fumeurs afin de trouver un compromis
de cohabitation avec les non-fumeurs (é ventuellement quitter le local pour fumer).
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Steve demande où en est le dossier de parrainage et de nettoyage d’
un ruisseau qui avait é té
proposé l’
anné e derniè re. Albert nous apprend qu’
il a effectué les dé marches auprè s des autorité s
gé rant la Semois dans le cantonnement de AZY-EPIOUX. Ces autorité s ont montré beaucoup
de ré ticence ànotre projet. Toutefois, le projet n’
est pas abandonné car le service de la pê che du
cantonnement de BERTRIX serait favorable à notre idé e au niveau du ruisseau de
l’
ANTROGNE.
Albert rappelle l’
inté rê t de la ré union du 25/02/2002 pendant laquelle Mr Philippe LAFORGE
nous fera un exposé sur la reproduction des salmonidé s dans nos cours d’
eau, vidé o àl’
appui.
La sé ance est levé e à22h00.
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RAPPORT DU TRESORIER (Marcel LECOMTE) pour l’exercice 2001
(anné e civile)
DETAIL DES ENTREES EN CAISSE :
REPORT de l'anné e 2000 au 01.01.2001
96.637
Cotisation des 84 membres adultes payants 2001
63.000
Cotisation des 4 membres jeunes payants 2001
1.000
Cotisations dé jàpayé es en 2000
-10.500
Subvention suite àrentré e certificats
1.140
Vente de boissons (bar)
23.000
Vente de badges (é cussons)
1.300
Vente de T-shirts
2.100
Location livres et vidé os
1.600
Vente de livres et revues
2.400
Inté rê ts bancaires
430
Dons divers
2.100
Vente de cartes de pê che pré -acheté es
37.228
Recette souper spaghettis
45.133
TOTAL :
163.149
DETAIL DES DEPENSES :
Carte bancaire
266.568
300
Gestion bancaire par Dexia (opé rations de dé bit, de payement, tenue de
compte, envoi du courrier
1.112
Logiciel bancaire anné e 2001
2.436
Maté riel vidé o (TV 70 cm + magné toscope)
28.552
Achat de maté riel d’
occasion pour prê t (moulinets lancer lourd)
3.500
Etablissement de la dé claration fiscale
2.500
Maté riel montage
1.016
Achat livres pour bibliothè que
13.063
Achat de cartouches imprimantes
3.802
Papier pastel pour couvertures revues
1.924
Papier blanc pour impression revue
6367
Achat de baguettes de reliure
5.110
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Assurance Responsabilité Civile Club
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2.598
Impression du bulletin bimestriel
10.000
2 moulinets saumon mouche occasion SYSTEM 2
12.310
Cartes de pê che diverses
32.792
Assurance SMAP pour souper spaghettis
1.081
Frais d'envoi de revue
4.086
Envoi de courrier sé paré de la revue
3.104
Frais courants d'administration et de fonctionnement
9.570
Essuies de vaisselle
1.072
Photocopie page couleur
2.650
Soldes dus par des indé licats
1.948
Duplicata de clé s
Verres àvin
229
1.269
Ré paration cannes club
800
Sortie Lomme
737
Abonnement Astuces et Conseils Internet 2000 pour ré dacteur en chef
3.993
Etiquettes auto collantes
1.198
TOTAL
159.119
SOLDE A REPORTER POUR 2002 :
266.568 Bef – 159.119 Bef = 107.449 Bef
correspondant au dernier extrait de compte de l’
anné e...
soit un montant de 2.663,59 €
Ces comptes ont é té vé rifié s et approuvé s par deux membres du C.P.M.N. , pré sents lors de
l'Assemblé e Gé né rale et qui se sont porté s volontaires, sans ê tre dé signé s par le Tré sorier.
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AJOUTER àcela :
Stock Marcel LECOMTE
Badges
25
300
7.500
T-shirts
40
200
8.000
Cartes Sommedieue
7
1.550
10.850
Cartes Ormois
5
700
3.500
Cartes Chaise Dieu du Theil
2
1.710
3.420
Cartes Strange
6
750
4.500
37.770
Stock Gilbert GALOY
Badges
10
300
3.000
T-shirts
20
200
4.000
Cartes Strange
5
750
3.750
Cartes Ormois
3
700
2.100
12.850
Stock Arthur ADAM
Cartes Strange
10
750
7.500
Bouteilles de vin
50
100
5.000
12.500
TOTAL àrecevoir :
63.120
A PAYER
Location de la salle pour 2000-2001
5.000
TOTAL àpayer :
ENCAISSE virtuelle : 107.449 + 63.120 – 5.000 =
- 5.000
165.569 Bef
UN EXAMEN ATTENTIF DE CES COMPTES permet d'é mettre quelques remarques
gé né rales :
•
La santé de notre Tré sorerie est florissante puisque, malgré des achats importants,
(TV + vidé o ; vin pour le repas spaghetti… ), notre caisse pré sente un solde positif de
2.663,59 € , soit 107.449 Bef, c'est-à-dire environ 10.000 Bef de plus que l’
an dernier…
•
Le nombre des membres a lé gè rement ré gressé cette anné e, puisque nous avons
terminé l’
anné e à98 (106 l’
an dernier...) parmi lesquels 4 jeunes de moins de 16 ans pour
7 en 2000) ! Je dé plore àcette occasion le fait que nombre de personnes profitent du club
durant 2 ou 3 ans, et puis s’
en dé sinté ressent aprè s avoir pris ce qui é tait àprendre, sans
rendre aux nouveaux ce qui leur a é té donné àleurs dé buts !
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•
Le bar du club est gé ré , comme d’
habitude ai-je envie de dire, de main de maître par
notre ami Arthur ADAM. Il convient de le remercier pour sa pré sence et son courage
dans la gestion de cette tâche ingrate !
•
Merci à notre Pré sident, Albert CHARLIER, qui s’
occupe avec beaucoup de patience de
l’
initiation des dé butants au montage et qui œ uvre à diverses entreprises (tableau
d’
exposition, boîtes à mouches servant de modè les… . et autres activité s en cours) qui
confè rent ànotre Club une image de marque incomparable…
•
Merci àRaymond FISCHBACH pour l’
é norme et extraordinaire travail accompli pour la
mise en page et la ré daction de la revue, ainsi que pour le site qu’
il a cré é sur le Web… et
qui s’
amé liore d’
anné e en anné e.
•
J’
ai trop peur d’
oublier quelqu’
un dans une liste nominative ! aussi, je pré fè re remercier de
maniè re anonyme mais chaleureuse, tous ceux qui apportent leur pierre, de quelque
maniè re que ce soit, àla bonne marche et àla gestion du Club des Pê cheurs àla Mouche
du Namurois
•
Notre superbe badge est toujours disponible auprè s des membres du Comité ou de
Gilbert GALOY, au magasin PECHE 2001. Il est vendu au prix de 300 Bef…
•
Le club a fait imprimer de beaux T-shirts qui ne demandent qu’
àê tre porté s et qu’
on
peut se procurer auprè s des mê mes personnes au prix de 250 Bef/piè ce ou 3 pour 700
Bef… (jusque fin fé vrier, ils seront soldé s à100 Bef piè ce)
•
Nous avons continué à alimenter le maté riel de montage qui est mis gratuitement à la
disposition de nos monteurs dé butants... Lors des sé ances de montage, le club met
é galement àla disposition de tous, les hameçons et maté riaux peu courants ou peu usité s,
afin d'é viter des dé penses personnelles excessives…
•
Marc MONFORT, en plus du secré tariat, s'occupe activement de la gestion de la
bibliothè que et de la vidé othè que. Des condensé s des anné es 1991, 1992, 1993, et
1994, 95, 96 & 97 existent toujours sous forme de fascicules annuels. Chacun reprend
tous les articles parus dans l'anné e, regroupé s par rubriques et expurgé s des notes de
service ou d'activité s diverses. Leur prix de vente est de 100 ou 150 Bef, selon les
anné es, augmenté é ventuellement de 75 Bef de frais d'expé dition par piè ce (toute
commande est à effectuer par té lé phone auprè s de Marcel LECOMTE, ou par virement
bancaire sur le compte du club !)…
•
Je vous recommande le numé ro spé cial intitulé : LES INSECTES, vendu au prix de
300 Bef…
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MES MOUCHES FETICHES !
Par Albert CHARLIER.
Dans la pratique de la pê che à la mouche et d’ailleurs comme dans d’autres
disciplines sportives, la clé du succès dé pend pour beaucoup de la confiance
que l’on té moigne àson maté riel.
C’est pour cette raison que bon nombre de pê cheurs àla mouche dé daignent de
pê cher avec des modèles nouveaux et ne jurent que par ceux qui leur ont assuré
le succès durant les dernières saisons.
Mais cependant, il ne faut pas tomber dans l’excès qui tend à ne jamais
modifier ses habitudes dans le choix de la mouche ; à chaque rivière ou plan
d’eau, correspondent un certain nombre de modèles qui font miracle à un
endroit donné , mais qui peuvent s’avé rer tout àfait inopé rants autre part.
Trop de moucheurs s’escriment à ne pê cher qu’avec «leurs mouches » et rien
que leurs mouches, qu’ils soient en train de prospecter leur rivière pré fé ré e ou
un lac perdu aux antipodes.
L’
expé rience acquise au cours de nombreuses anné es passé es au bord de l’
eau m’
a dé montré que
des modè les qui s’
avé raient efficaces pendant plusieurs saisons ont perdu au fil du temps leur
redoutable efficacité pour tomber dans l’
oubli au plus profond de mes boîtes àmouches.
La nature des cours d’
eaux é volue certainement et peut-ê tre moins probablement le goût des
poissons, mais quelques dé ceptions successives avec tel ou tel modè le sont certainement les
causes qui nous incitent àdé laisser des imitations qui nous ont assuré un ré el succè s auparavant.
Si vous consultez les ouvrages spé cialisé s de la pê che àla mouche, vous trouverez une multitude
de modè les reproduisant à l’
infini ce qui est supposé repré senter un insecte dé rivant sur l’
eau,
entre deux eaux ou encore sur le fond ; s’
il fallait les possé der tous, une seule vie de pê cheur ne
suffirait pas pour se les procurer, et bien sûr plus d’
un siè cle pour les essayer.
Ce qui est vrai pour la riviè re ne se confirme pas en é tang ou « ré servoir » pour les optimistes,
parce qu’
ici en Belgique, la notion de « ré servoir » s’
applique toujours à de petits plans d’
eaux
indignes de ce nom prestigieux outre Manche.
L’
utilisation d’
un modè le trop courant a vite fait d’
é duquer farios et arcs-en-ciel qui refuseront
obstiné ment ce met trop piquant à leur goût, tandis qu’
en riviè re, cette probabilité va diminuer
nettement, encore qu’
il ne faille pas né gliger cette hypothè se en cas de refus systé matique.
C’
est probablement l’
avè nement de la pê che àla mouche en ré servoir qui a contribué largement à
cré er cette multitude de modè les, mais le choix de maté riaux actuellement pré sents sur le marché
permet àchacun de laisser libre cours àson imagination en matiè re de montage de mouches.
Cet é tat de choses n’
est pas fait pour rassurer le dé butant qui perçoit à juste titre dans cette
dé bauche de maté riaux et de modè les, un leurre plus prenant encore « pour son portefeuille » que
ceux qui sont sensé s prendre les poissons qu’
il convoite.
Comme je l’
ai souvent ré pé té , il est parfois plus utile de disposer d’
un nombre restreint de
modè les en nombre suffisant plutôt que de possé der un seul exemplaire d’
une multitude de
modè les dont le choix s’
avè rera difficile voire impossible ; la probabilité de prendre un poisson
diminue en fonction du temps passé àchanger de mouche au bord de l’
eau.
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Pour chacun d’
entre nous, il existe cependant quelques mouches que pour rien au monde nous ne
voudrions é carter de notre boîte ; je ne fais pas exception à la rè gle gé né rale et je reste encore
persuadé aujourd’
hui que la plupart de mes é checs ont é té dus àl’
absence de tel ou tel modè le qui
figure toujours en bonne place sur mon train de mouches pour aborder la riviè re ou l’
é tang avec
confiance.
La confiance en soi et en son maté riel, c’est bien souvent la clé du succès, et
j’oserais presque affirmer qu’elle est parfois pré pondé rante sur le choix de la
mouche, du moins sur du poisson de dé versement.
Si vous ne pê chez pas en confiance, le stress va vous gagner et àla moindre touche, ou bien vous
arracherez la mouche de la gueule du poisson, ou n’
y croyant plus, vous oublierez d’
effectuer le
geste indispensable pour assurer la prise du poisson.
Un raté en dé but de partie de pê che n’
est pas souvent le seul de la journé e, surtout lors des
premiè res sorties de l’
ouverture en riviè re, aprè s une longue absence au bord de l’
eau.
Le dé faut souvent constaté chez un nombre considé rable de pê cheurs, c’
est de ne pratiquer
qu’
une seule technique, refusant obstiné ment toutes les autres ; c’
est valable pour les
inconditionnels de la pê che en sè che comme les plus mordus de la nymphe à vue ou sans rien y
voir.
Je connais quelques bons pê cheurs qui se sentent dé semparé s lorsque les conditions de pê che ne
leur permettent pas d’
utiliser leur mé thode habituelle ; si je vous entretiens aujourd’
hui de
mouches fé tiches, il est des techniques qui font le mê me effet sur le pê cheur, mais le plus
souvent, c’
est le manque d’
expé rience dans les domaines dé laissé s qui sont responsables de leurs
é checs.
La conclusion qu’
il faut tirer de ce qui pré cè de, c’
est qu’
il faut s’
attendre à tout lorsque vous
abordez une riviè re ou un plan d’
eau ; la pire des choses, c’
est d’
ignorer l’
é vidence et s’
exté nuer à
persé vé rer dans l’
erreur, malgré les conseils de vos compagnons qui n’
arrê tent pas de
« cartonner » depuis le matin.
Mais quelles sont donc ces mouches «grigris » susceptibles de transformer une
journé e calamiteuse en sortie inoubliable ? En ce qui me concerne, une
douzaine de modèles, toutes disciplines confondues me donnent une confiance
iné branlable et ne quittent jamais mes boîtes àmouches !
A coup sûr, elles sont nombreuses si on interroge un é chantillon trè s large de moucheurs, mais à
bien y regarder, certaines d’
entre elles reviennent souvent, comme la « Coachman » ou autre
« Blue dun » ; si ces vieux modè les ont survé cu à l’
usure du temps, c’
est qu’
ils ont un attrait
certain sur les poissons qui n’
a rien àvoir avec la sorcellerie, mais certains pê cheurs les assimilent
comme tels.
Pour plus de commodité , je vais vous les é numé rer par type de pê che, d’
abord les sè ches, ensuite
les noyé es et enfin les nymphes, nouvelles venues dans la liste, puisque cette technique que j’
ai
trop longtemps dé laissé e prend de plus en plus le pas sur la mouche sè che qui s’
avè re de moins
en moins efficace d’
anné e en anné e.
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Les mouches sè ches !
S’il fallait n’emporter qu’une seule mouche pour la truite, c’est certainement
une imitation de Sedge que je garderais !
La litté rature halieutique axé e sur la pê che àla mouche renseigne une multitude de modè les pour
imiter les Trichoptè res, et ce n’
est pas le fait du hasard qu’
un d’
entre eux s’
appelle « Universelle » ;
en observant ces insectes au bord de l’
eau, j’
ai pu en conclure qu’
un seul modè le monté en
diffé rentes tailles pouvait convenir tout au long de l’
anné e pour pê cher partout où cet insecte est
pré sent.
A l’
inverse des Ephé mè res et des Perlidé s, certains Trichoptè res peuvent supporter une relative
pollution organique et ont colonisé tout les types de cours d’
eaux et plans d’
eaux, depuis la source
jusqu’
àl’
estuaire.
Confiance en soi oblige, j’
ai mis au point mon propre modè le, é lé ment primordial de ma boîte à
mouches ; il est composé comme suit :
Sedge universel :
Hameçon :
Soie de montage :
Corps :
Ailes :
Hackle :
N°16 à10.
noire ou brune.
Herls de queue de faisan doré .
Portions d’
ailes de faisan, mâle ou femelle ou encore de bé casse pour les petits
modè les.
Coq roux monté en palmer et recoupé àplat au niveau de la pointe de l’
hameçon
pour flotter bas.
Pour les gros modè les, j’
ajoute parfois des antennes faites en sabres de faisan commun.
Pour les mois d’avril et mai, je lui pré fè re une imitation de « Grannom » ou « cul vert », surtout
àl’
occasion de fortes é closions qui rendent les truites trè s sé lectives.
Cul vert :
Hameçon :
Soie de montage :
Corps :
Hackle :
N°18 à14.
Verte ou vert olive.
Herls de queue de faisan doré avec un tag àla courbure de dubbing de phoque vert
pour repré senter la masse d’
œ ufs des femelles.
Coq gris ou mieux encore honey dun, mais relativement difficile àtrouver.
Olive moyenne : (Baetis)
Hameçon :
Soie de montage :
Cerques :
Corps :
Cerclage :
Ailes :
Hackle :
N°14 à18 (Mustad 94840)
Jaune ou olive clair.
fibres de hackle gris clair.
Raphia teint olive clair.
avec la soie de montage.
pointes de hackle gris clair sale (2 ou 4).
Gris clair ou Chinchilla clair teint en jaune olive.
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Spent de mouche de mai :
Hameçon :
Soie de montage :
Cerques :
Corps :
Cerclage :
Ailes :
Hackle :
N°12 longue tige (79580 Mustad ou é quivalent)
noire.
longues fibres de Hackle noir.
raphia naturel blanchi àl’
eau de javel (1 à2 heures et puis rincé ).
Herl de paon é barbé .
pointes de Hackle gris foncé placé es horizontalement.
Honey dun ou gris foncé mé langé avec un hackle badger.
Pour la pê che de l’
ombre en sè che, seuls deux modè les me semblent incontournables :
Fourmi rousse ailé e :
Hameçon :
Soie de montage :
Corps :
Ailes :
Hackle :
16 à20.
noire ou brun foncé .
Herls de queue de faisan doré .
C.D.C. gris foncé presque noir posé àplat.
facultatif, mais de pré fé rence Honey dun de trè s petite taille, la fourmi ne devant pas
avoir l’
impression de flotter, mais de se noyer.
Pale Watery :
Hameçon :
Soie de montage :
Cerques :
Corps :
Cerclage :
Ailes :
Hackle :
16 à20.
brun trè s clair.
Jaune trè s pâle ou gris trè s clair.
Raphia teint en jaune primevè re.
avec la soie de montage.
C.D.C. couleur gris blanc laiteux disposé en V.
facultatif, sinon honey clair (jaune paille).
Les mouches noyé es :
De toutes les mouches noyé es qui figurent dans ma boîte, seulement trois ou
quatre modèles tiennent la vedette pendant la pé riode d’ouverture ; la plupart
des mouches prenantes sont souvent celles de pointe, mais il ne faut pas
dé daigner les sauteuses qui prennent le pas sur les autres au fur et àmesure que
la saison s’avance.
S’
il ne fallait conserver qu’
une seule mouche noyé e, c’
est l’
imitation de nymphe de mouche de
mai que j’
ai mise au point que je conserverais, mais la Craddock et la Peter ross complè tent bien
souvent le train de noyé es, quand ce n’
est une March brown ou une Orange grouse qui s’
agite en
sauteuse.
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Nymphe de Mouche de mai :
Hameçon :
Soie de montage :
Lestage :
Cerques :
Corps :
Cerclage :
Thorax :
Hackle :
N°12 79580 Mustad.
brun clair.
plomb enroulé .
fibres d’
aile de faisan.
dubbing de liè vre roux clair pris sur les flancs.
tinsel plat cuivré (largeur 0.8mm).
Dubbing comme le corps mais plus long recouvert par une portion de plume d’
aile de
faisan mâle ou laniè re de gomme brun clair.
Perdrix brune ou grise.
Craddock (montage personnel) :
Hameçon :
Soie de montage :
Lestage :
Cerques :
Corps :
Cerclage :
Aile :
Bavette :
Tê te :
N°12 79580 Mustad.
noire.
plomb enroulé .
sabres de faisan mâle.
Herls de paon verts.
tinsel doré ovale.
sabres de faisan mâle.
sabres de faisan mâle.
Soie rouge fluo ou orange fluo.
Peter Ross :
Hameçon :
Soie de montage :
Cerques :
Corps :
Cerclage :
Aile :
Hackle :
N°8 à12.
noire.
tippets de faisan doré .
tinsel plat argenté .
fil mé tallique argenté .
plume de poitrine de sarcelle mâle.
coq noir.
Je ne vous ferai pas l’
injure de vous dé crire le montage de la March brown et de l’
Orange grouse,
ces modè les sont assez courants, àl’
exception peut-ê tre de la seconde, mais si vous le dé sirez, je
me ferai un plaisir de vous renseigner ; sachez que l’
Orange grouse, imitation de sedge m’
a valu
de beaux succè s lorsque la Panorpe ou mouche scorpion apparaît vers le mois d’
avril.
Ce Mé coptè re n’
est pas particuliè rement infé odé aux cours d’
eaux, mais on le trouve dans des
endroits ombragé s, le plus souvent perché la tê te en bas sur les piquets de clôture à guetter ses
proies qui peuvent ê tre des insectes aquatiques ; c’
est pour cette raison qu’
on la retrouve souvent
au bord de l’
eau et qu’
elle y tombe vraisemblablement quelquefois par accident.
Les Nymphes :
Cette technique n’est certainement pas celle que je maîtrise le mieux, mais
j’entends par pê che àla nymphe une pê che amont, avec une dizaine de mètres
de soie sortie et non cette technique sous la canne qui me fait penser à mes
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dé buts de pê cheur lorsque je tentais l’ablette sur la Meuse à Givet avec un
asticot pendu àl’hameçon.
Je ne dé sire en aucun point cré er la polé mique, mais cette technique, pourtant redoutable pour
celui qui sait y faire nous é loigne de plus en plus de la dé finition autrefois inscrite dans le
rè glement de la compé tition du B.F.F.C. à savoir : pê che à la mouche fouetté e, sans lest, ni
annexe.
Actuellement, plus besoin de soie, un bas de ligne suffit, et la densité toujours de plus en plus
importante de la nymphe incitera bientôt les adeptes de cette technique à utiliser l’
uranium
appauvri pour en accé lé rer la descente sur le nez du poisson ; d’
ici àce qu’
on autorise le rigoletto
en tout temps, il n’
y a qu’
un pas àfranchir pour se retrouver membre de l’
Ablette d’
Argent.
Trois nymphes fé tiches me semblent incontournables :
Nymphe de Marc MONFORT (Plume 22):
Hameçon :
Soie de montage :
Cerques :
Corps :
Cerclage :
Thorax :
Lest :
16 à12.
noire.
2 à3 sabres de faisan (facultatif et non recommandé pour l’
Ombre).
soie floche brun foncé .
fil de cuivre jaune doré .
dubbing artificiel gris assez brillant.
Tours de plomb sur la hampe et bille en cuivre jaune de taille adapté e àl’
hameçon.
Killer bug :
Hameçon :
Soie de montage :
Tag :
Corps :
Cerclage :
Tê te :
Lest :
N°16 à8.
noire.
quelques tours de fil de cuivre rouge.
laine de type Shaddwick ou Pingoin.
fil de cuivre rouge.
avec le fil de montage.
quelques tours de plomb et en variante bille noire en tê te.
La Killer bug m’
a valu plusieurs grosses truites à l’
occasion de mes sé jours en Irlande, plus
particuliè rement en grandes tailles (hameçon N° 8), lorsque les Murroughs (Phryganea grandis)
sont de sortie.
Larve de Rhyacophila ou d’Hydropsyche :
Hameçon :
Soie de montage :
Lest :
Cerclage :
Corps :
Bavette :
Kamazan B110 N°8 à12.
brun clair.
plomb enroulé sur la hampe.
fil mé tallique argenté .
dubbing 2/3 olive et 1/3 bordeaux vers l’
avant recouverts par une bande plastique
transparente.
perdrix brune.
Ebouriffer le dubbing bordeaux avec une aiguille ou du Velcro.
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Il existe plusieurs variantes de couleurs diffé rentes selon que l’
on veuille imiter un Rhyacophila
ou un Hydropsyche.
D’
anné e en anné e, l’
engouement de la jeunesse s’
estompe et les heures que je passe au bord de
l’
eau pour pê cher s’
amenuisent de plus en plus et laissent plutôt place à la contemplation de la
nature dans tous ses é tats ; si, à cette é poque, aujourd’
hui ré volue, de pê che en non stop, l’
oubli
d’
une boîte contenant une de ces mouches fé tiches m’
incitait à douter, il n’
en est plus de mê me
aujourd’
hui.
Au contraire, ce genre d’
incident aurait tendance à me donner un alibi pour vaquer à d’
autres
occupations comme l’
entomologie et la recherche de l’
insecte introuvable qui ne peut en rien
servir la cause de la mouche exacte, mais qui apporte un plaisir fondamentalement diffé rent :
Le plaisir de la dé couverte !
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MES PREFEREES, LEUR MONTAGE, LEUR
USAGE
par Jean-Marie Godard, dit le GI
Aprè s avoir, dans une premiè re sé rie, exposé mon avis à propos des mouches sè ches, nous
passons àla seconde partie :
Les nymphes
Une premiè re question se pose : pourquoi la nymphe ?
D'abord nous avons dé passé , du moins pour la plupart d'entre nous, le stade des querelles de
clocher dues essentiellement aux chapeaux àplumes d'antan, bien que, parfois, des conflits entre
puristes et d'autres moucheurs moins é clectiques aient encore lieu sporadiquement ou sur
certaines riviè res comme la Loue où seules sont autorisé es cuissardes et mouches sè ches - ce qui
n'empê che d'ailleurs pas de les noyer un tant soit peu !
Mais là, vous pourrez voir àl’
œ uvre les pê cheurs du cru utilisant l’
asticot sur amorçage s'il vous
plaît ! Ou toute autre esche naturelle : le lombric lubrique, le chabot clownesque, j ’
en passe et des
meilleures !
En effet, la nymphe ou plutôt les nymphes constituent la base de l'alimentation des salmonidé s,
du moins jusqu'au moment où leur poids é levé né cessite une nourriture plus consistante, cas où
ils deviennent alors presque exclusivement carnassiers.
Les raisons sont multiples :
1. Duré e de vie des formes larvaires plus longue de celle des imagos dont certains ne vivent
que quelques heures alors que certaines nymphes peuvent subsister jusqu'à trois ans à ce
stade dans la riviè re ou le lac.
2. Conditions d'é closion souvent dé favorables suite aux alé as climatiques : chute de
tempé rature, variation de pression atmosphé rique, ensoleillement, etc.
3. Conditions polluantes formant un film d'hydrocarbures en surface dont la tension
superficielle empê che les imagos de s'extirper des exuvies ou du moins rendent cette
opé ration plus difficile. Il faut alors remplacer les sè ches par des mouches flottant bas
comme les é mergentes ou des nymphes de surface.
4. On voit mal comment les poissons né gligeraient cet apport nutritif pour ainsi dire à
porté e de la gueule pour pré fé rer accomplir des efforts de prise en surface, se mettant
ainsi en danger par rapport àd'é ventuels pré dateurs : hé ron, balbuzard, loutre etc.
Attention, loin de moi l’
idé e de pré tendre que la mouche sè che ne pas productive, voire parfois
davantage que la nymphe, mais c'est toujours dans des conditions bien pré cises qui doivent ê tre
ré unies dans leur ensemble.
Enfin, je ne vois rien qui m'empê cherait de pê cher à la nymphe pour toucher du poisson quand
manifestement les truites boudent la sè che sinon par pur masochisme outrancier.
D'autre part, s'il est toujours plaisant de pê cher le gobage et de voir la sè che disparaître dans un
mini tourbillon, happé par une gueule gourmande, la pê che de la nymphe àvue – quand la clarté
des eaux le permet - recè le de multiples é motions.
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En effet, quoi de plus passionnant que d'observer le comportement et la nage des poissons, leur
approche de l’
imitation, l'examen de celle-ci, la mé fiance qu'ils manifestent, la profondeur
estimé e, l'allure àdonner au leurre, la discré tion dont on doit faire preuve. Le repé rage des postes
et la vé rification de leur occupation à l'aide de lunettes « polaroïd » constitue dé jà en soi une
recherche des plus inté ressantes.
Enfin, on peut observer à loisir le mé canisme de la prise et parfois le rejet de l’
imitation aprè s
l'avoir en quelque sorte goûté e.
C'est un processus de pê che qui né cessite une capacité d'observation ré elle et une certaine
expé rience basé e sur une pratique suivie. De fait, cette pê che, contrairement à l'opinion
gé né ralement admise, n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire au vu du succè s de certains
pratiquants dont la ré ussite s'explique toujours par des raisons bien pré cises. À la pê che, la chance
n'existe pas !
Enfin, je terminerai cette justification de la pê che àla nymphe en citant des propos quelque peu
pé remptoires de mon ami Marcel Lecomte : « Je considè re comme « mouche » tout ce qui peut se
lancer avec une canne approprié e et une soie ». Ceci lui a permis de capturer des saumons en
Sibé rie avec une « horreur » lesté e de 20 g de plomb car il ne disposais que d’
une soie flottante.
Cela s’
avé rait d’
ailleurs trè s dangereux et aurait né cessité d'enfiler une armure ! Le problè me a é té
ré solu par la mise à disposition sur le marché de soies à pointe plongeante pouvant maintenant
aller jusqu'à 800 grains, le plus lé ger partant de 125 grains. Il en existe toute une gamme
ré pondant àtoutes les exigences.
Pour ré aliser des imitations valables, les critè res seront un tant soit peu diffé rent que pour la
confection de mouches sè ches. Bien sûr, comme pour ces derniè res, taille et conformation sont
essentielles mais nous ne devons jamais perdre de vue qu'ici la mouche é voluera dans le mê me
milieu., sans rupture eau/air, que le poisson qui peut, pour ainsi dire, y coller l’
œ il sans
qu'interviennent les phé nomè nes de contre-jour ni de ré fraction.
Dè s lors, la couleur et la texture des maté riaux utilisé s auront beaucoup plus d’
importance et il
faudra s'approcher l'avantage de l'exactitude.
Il y a d'ailleurs finalement trè s peu de modè le de nymphes dites d’
ensemble (Killer Bug, ORL)
contrairement au modè les de mouches sè ches ou ceux-ci abondent (paysanne, tricolore, Panama
etc.).
Enfin, la taille, la forme, le poids de l’
hameçon, conditionné par son é paisseur de fer et son
lestage é ventuel, sont aussi trè s importants pour fixer la profondeur souhaité e et cré er le
mouvement, condition indispensable àl'attaque.
En effet, certaines nymphes sont quasiment immobiles et se laissent dé river, d'autres rampent
lentement sur les fonds sableux, certaines s’
enfouissent dans les graviè res ou encore s'accrochent
aux pierres, d'autres enfin, dites nageuses, peuvent se dé placer plus ou moins rapidement en
pleine eau.
Au vu de ces considé rations dont il faudra impé rativement tenir compte et contrairement à
l'imagination, il n'y a pas une pê che à la nymphe, mais de multiples pê ches avec diffé rents types
de nymphes selon les espè ces envisagé es et leur é cologie spé cifique.
… Suite au prochain numé ro …
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A propos de cormorans !
Par Albert CHARLIER.
Le cormoran est une espè ce à part entiè re de la biodiversité de cette planè te, plus
particuliè rement de notre littoral, et "malheureusement" pour nous pê cheurs à la mouche et
pê cheurs en gé né ral des riviè res et cours d'eaux de notre pays. Si cette espè ce a envahi nos
riviè res, c'est peut-ê tre parce qu'ils ne trouvent plus la nourriture né cessaire àleur survie dans la
mer qui souffre de plus en plus de l'influence né faste de l'homme. Il y a plusieurs anné es, le
cormoran avait é té placé dans la liste des espè ces proté gé es parce que sa survie é tait compromise
et qu'il é tait en voie d'extinction.
Dans de nombreux domaines, lorsqu'il s'agit de la pré servation d'animaux ou de biotopes,
l'homme agit bien souvent trop tard pour prendre les mesures né cessaires àleur sauvegarde, mais,
à l'inverse, lorsqu'il s'agit de retirer tel ou tel animal de cette liste à cause des consé quences
né fastes de sa prolifé ration pour la biodiversité , il faut un temps encore bien plus important pour
ré agir. Le cormoran a cré é en France, sur des riviè res comme la Dordogne et la Sorgues, des
dé gâts considé rables sur les populations d'ombres communs, sans pour cela attirer l'attention des
protecteurs des oiseaux; les pê cheurs voulant àtout prix les é radiquer, les dé fenseurs des oiseaux
arguant que l'espè ce s'é teindrait d'elle mê me lorsqu'il n'y aurait plus rien à manger. Je pense que
ces deux visions extré mistes ne sont pas à retenir et que le cormoran a sa place dans la
biodiversité , tout comme l'ombre d'ailleurs, mais le premier a la chance de pouvoir ê tre observé
facilement par l'ensemble de la population, tandis que l'autre – l'ombre, qui mé rite bien son nom,
– passe inaperçu aux yeux de tous, àl'exception des pê cheurs.
Cette vision simpliste se retrouve dans bon nombre d'exemples qui ne sont pas né cessairement à
chercher dans le monde de la pê che et de la protection des oiseaux; l'influence de l'homme et de
ses entreprises peut avoir des consé quences insoupçonné es qui tendent àmodifier les biotopes et
les é cosystè mes les plus divers. Un exemple parmi d'autres : les Eaux et Forê ts entreprennent des
travaux de drainage pour é viter les chablis (chutes d'arbres) dans les plantations d'é picé as, travaux
d'inté rê t public pour rentabiliser comme il se doit notre forê t; ces parcelles sont situé es sur un
plateau où se forme une nappe phré atique qui sert de captage pour une localité de 2 à 3000
habitants, mais est la source d'un petit ruisseau où les truites et surtout les truitelles é taient lé gion.
Ces « menus travaux » ont eu pour consé quence qu'on a dû procé der à l'installation d'un autre
captage à un autre endroit, mais é galement le quasi assè chement du petit ruisseau en pé riode
d'é tiage, provoquant la disparition de zones de fraie indispensables à la truite. Pendant les
pé riodes de fortes pluies, l'eau qui s’
infiltrait lentement dans la nappe arrive rapidement dans les
gros ruisseaux et finalement termine sa course dans la Lesse qui risque d'inonder la vallé e.
A petits travaux, grands effets, s'ils sont multiplié s çà et là, mais qui passent inaperçus parce
qu'aucune é tude d'influence n'a é té entreprise. Quand, pour une raison ou une autre, on dé cide de
proté ger telle ou telle espè ce ou de ré aliser telle ou telle entreprise, il a lieu de s'inquié ter de
l’
influence de telles mesures sur l'é quilibre des espè ces et quelles peuvent en ê tre les consé quences
àmoyen ou àlong terme. La problé matique du cormoran en est un exemple frappant, comme la
ré gulation des becs droits (pies, corneilles) qui par leur prolifé ration dé ciment les populations de
passereaux et autres oiseaux, mais cela, c'est une autre histoire entre les chasseurs, et les soi-disant
protecteurs des oiseaux.
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Lao Tseu a dit ...
par Raymond FISCHBACH
Lao Tseu a dit ...
Tout le monde connaît et reconnaît la sagesse des Chinois. Qui n'a pas entendu un "proverbe
chinois" ? Alors, en ce qui concerne la problé matique des cormorans, ils nous montrent encore
une fois le chemin de la raison. Plutôt que de se plaindre, plutôt que de les chasser, ou encore de
les dé fendre àoutrance, ils les utilisent ... pour pê cher !
La pê che au cormoran, voilà la solution pour mettre tout le monde d'accord ! Les é colos ET les
pê cheurs (sauf peut ê tre les magasins de pê che).
Les Chinois pratiquent de la maniè re suivante : ils attachent un anneau autour du cou de l'animal.
A cet anneau, ils attachent une corde (notre soie ?). Le cormoran va chasser le poisson, mais, à
cause de l'anneau, il ne sait pas l'avaler. Comme cet animal est stupide (et encore !), il garde sa
proie dans son bec. Il suffit de tirer sur la soie pour ré cupé rer le cormoran … et le poisson.
Puisque le cormoran a encore faim, on peut recommencer sans vergogne. Je propose donc de
pratiquer cette pê che àl'exclusion de toutes les autres.
Les avantages ? Comme on pê che sans hameçon, il ne faut pas é craser l'ardillon. Celui qui veut
pê cher en no kill n'a qu'àouvrir le bec de l'animal dans l'eau pour rendre sa liberté au poisson et
comme il n'y a pas d'hameçon, le poisson n'est pas blessé . L'ancien pê cheur à la mouche,
n’
utilisant plus de mouches, ne risque plus de les perdre. Celui qui, de maniè re censé e, veut se
garder une prise, peut facilement choisir son repas. Quant àla maille, elle est facile àcontrôler, il
suffit de pê cher avec un cormoran plus ou moins âgé selon les circonstances. Plus la maille est
petite, plus le cormoran doit ê tre jeune. Les gardes n'ont qu'à vé rifier l'âge sur la carte d'identité
de l'oiseau plutôt que de chercher partout avec un mè tre. Et pour terminer, le plus grand
avantage de cette pê che est que la pression sur les riviè res sera tellement diminué e que nos cours
d'eau redeviendront poissonneux en trè s peu de temps.
En effet, il n'y a pas assez de cormorans pour en donner àtout le monde. Les quelques milliers de
ces oiseaux seront vite adopté s et il y aura donc quelques milliers de pê cheurs au lieu des
centaines de milliers aujourd'hui.
Il risque quand mê me d'y avoir des mé contents : les dé fenseurs des crevettes d'eau douce. En
effet, si la population de poissons augmente, cela se fera au dé pend d'autres espè ces y compris les
crevettes... mais aucun systè me n'est parfait.
Cette petite affabulation pour tenter de remettre les choses à leur place. Il est trè s facile de
critiquer. S'il n'y a plus de poissons dans nos riviè res (et cela reste encore à dé montrer), c'est à
cause des cormorans, des agriculteurs, des usines qui polluent, des gestionnaires de parcours qui
sont des incapables ou qui ne pensent qu'àl'argent,… des AUTRES quoi ! Et nous, les pê cheurs,
ne sommes nous pas un petit peu responsables ???
Pour en revenir aux cormorans, je reconnais qu'il peut y avoir un problè me à certains endroits.
Mais enfin ! Croyez-vous vraiment que ce soit le plus grand que nous rencontrions ? Ne faudraitil pas plutôt donner notre é nergie àtrouver des solutions àd'autres problè mes ?
Le plus grand problè me des pê cheurs c'est ... les pê cheurs. Faisons les comptes : en Belgique il y a
quelques milliers de cormorans et 300.000 pê cheurs (au moins). De tous ces pê cheurs, il y en a
quelques centaines qui tentent d'agir et tous les autres qui s'en contrefichent, sauf quand il s'agit
de critiquer…
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Je pê che sur un parcours dans une petite riviè re d'Ardenne. Ce parcours est ouvert à toutes les
pê ches et il y a des rempoissonnements. Aprè s chaque "vidange", j'é vite d'aller sur ce parcours
pendant 2 semaines. Il y a trop de monde (ceux que j'appelle les ferrailleurs). Quand ils ont estimé
avoir TOUT repris, je peux retourner pê cher en toute quié tude, je ne les revois plus avant le
prochain dé versement. Et, en plus, ces gens là voudraient que j'aie de la considé ration pour
eux ?!…
Voilà notre plus grand problè me : l'EDUCATION des pê cheurs. Nous n'avons pas assez de
toute notre é nergie pour y parvenir, alors ne nous dissipons pas dans des actions secondaires.
Soyons plutôt pré sents àtoutes sortes de manifestations qui touchent de prè s ou de loin à notre
hobby. Participons àdes foires, des "fly fairs", mais aussi àdes colloques, des dé bats, ...
A mé diter : Les dieux ne retranchent pas de la vie qu'ils accordent aux hommes, les heures passé es
à la pêche (inscription assyrienne daté e de 2.000 ans avant notre è re).
Ah oui, un dernier petit cadeau :
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Le Comité du C.P.M.N. organise
Quoi ?
son souper SPAGHETTI
Quand ?
le samedi 06 avril 2002
Quand ?
à 19h00
Où ?
au local de montage situé à VEDRIN/NAMUR
Ancienne maison communale et ancien local du ping-pong, rue Parmentier, 2
Combien ?
P.A.F. 9 Euro, apéritif compris
enfants jusque 14 ans : 4 Euro
Qui ?
Ce banquet est ouvert à tous les membres du club, à leur famille, à leurs amis et aux amis
des amis…
Comment ?
Nous vous demandons de confirmer votre participation à ce repas convivial et amical. La seule faç on de
réserver pour ce souper est de verser le montant total des r éservations sur le compte bancaire du club
(068.2135786.67) POUR le samedi 30 mars prochain au plus tard, en mentionnant :
« x réservations » ……
Aucune inscription ne sera acceptée après cette date !
Pour le Conseil d’
Administration
Marcel LECOMTE
Tré sorier
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ACTIVITES ET SORTIES DE CLUB
Quelques Ré flexions Pratiques
Pour renseignements divers, heure et lieu de rendez-vous, et inscriptions : contacter
Gilbert GALOY (081.201084) ou Marcel LECOMTE (081.211421) le soir de pré fé rence.
Les inscriptions payantes aux activité s organisé es doivent se faire impé rativement sur le compte
bancaire du club (n° 068/2135786/67) pour la date mentionné e... Quand le nombre de places
est limité , les payements seront prioritaires dans leur ordre d’arrivé e ; aucune autre inscription
ne sera admise après la date limite !
Programme d'Activité s en 2002
Tous les lundis: de 18h30 à 22h.
A partir du 01 octobre 2001
Dimanche 10 mars 2002
Samedi 6 avril 2002
Dimanche 12 mai 2002
A déterminer
Séances de montage de mouches sauf les soirées spéciales
(conférence, soirée vidéo ...).
Sortie club à Hompré
Souper Spaghetti
Sortie club au Lac du Vieux Chê ne - Libin
Soirée spéciale sur les insectes aquatiques
PROJETS àLONGUE ECHEANCE
concernant des voyages lointains
La grille de projets qui est explicité e ci-dessous concerne des activité s organisé es par Gilbert
GALOY et Marcel LECOMTE ou bien des voyages organisé s auxquels ils participent tous deux.
Tout cela ne rentre pas né cessairement dans le cadre des activité s du club ou n’
est pas organisé
sous son é gide. Cependant, tous les membres du CPMN y sont les bienvenus, et en priorité .
Destination
Dates
Une semaine en Irlande
Une semaine en Irlande
Fin mai 2002
Fin septembre 2002
Poissons
recherché s
Truite
Truite
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Prix
estimé
± 22.000
± 22.000
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DIVERS
1. FACILITE DE CONTACT AVEC LES MEMBRES DU CPMN
Suite àla rapidité et la facilité des moyens de té lé communication actuels, le courrier postal est en
train de tomber en dé sué tude àcause en partie de son manque de fiabilité (courrier é garé … ) et de
sa lenteur.
Aussi, pour les membres qui disposent d’
un fax ou d’
une adresse e-mail, il vous est demandé de
les communiquer àMarcel LECOMTE soit par Fax (au 081.212348) ou directement par Internet
àl’
adresse suivante : [email protected]
Cela permet d’
é ventuels contacts ou transmissions de documents beaucoup plus rapides !
Merci de votre compré hension et pour la bonne suite que vous donnerez àcette demande.
Contacter Marcel LECOMTE Tel : 081.211421, en soiré e, pour renseignements.
2. DES CONDITIONS DE PECHE inté ressantes…
Marcel Lecomte a fait l’
acquisition de cartes de pê che à des prix CLUB au nom du C.P.M.N.
pour le Ré servoir de l’ORMOIS, situé prè s de LILLE (16,80€ la journé e au lieu de 19,83€ ). Ces
cartes sont disponibles auprè s de Gilbert GALOY et Marcel LECOMTE.
Nous avons é galement des cartes de pê che à prix CLUB pour le Domaine de la Chaise Dieu
du Theil (43,38€ la journé e au lieu de 54,54€ ). Ces cartes sont disponibles auprè s de Marcel
LECOMTE.
La ré putation du domaine de la Chaise Dieu du Theil n’
est plus àfaire : beaucoup d’
entre-nous le
connaissent ! Quant au ré servoir de l’
Ormois, les é chos en sont trè s bons et en outre, il a
l’
avantage d’
ê tre situé àune distance acceptable de chez nous (moins de 2 heures de voiture)…
Il en est de mê me pour les Etangs de la Strange àHompré où nous avons né gocié des cartes à
18,60€ la journé e, au lieu de 24,80€ . Ces cartes sont disponibles auprè s d’
Arthur ADAM, Gilbert
GALOY et Marcel LECOMTE.
Nous vous rappelons que cet endroit offre des possibilité s de restauration. Pour tous
renseignements :
ETANG DE LA STRANGE 6640 HOMPRE (Vaux sur Sûre) té l. 061/26 73 51
Nouvelles conditions é galement pour l’accè s àSOMMEDIEUE, qui a changé de gé rant !
38,13€ au lieu de 60,98€ (pour ce prix, il est demandé de prendre le repas au lodge)
Afin de vous procurer ces cartes, Contacter Marcel LECOMTE Tel : 081.211421, en soiré e…
La plupart des ré servoirs, àl’heure actuelle, ne pratiquent en effet des prix de club
que par le biais d’un achat direct par le comité du club, de cartes de fré quentation à
prix ré duit. C’est ce qui explique notre dé marche !
Vous devez comprendre que de telles né gociations sont basé es sur la ré putation et le
sé rieux des membres du comité du CPMN, et nous entendons que vous aidiez
é galement à la promotion morale de notre (votre) club, par votre comportement au
bord du plan d'eau ou par votre attitude aprè s la pêche et à l'é gard des autres
pêcheurs pré sents.
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Il ne s'agit bien é videmment pas ici de vous faire la morale, mais il faut être
conscient de vos responsabilité s et savoir qu'une ré putation met des anné es à se
bâtir, mais qu'il suffit d'un ou deux mauvais exemples pour la dé truire à jamais et
nous enlever tout notre cré dit moral !
Il est clair que si des membres du club abusaient de cette situation en se livrant à
des actes peu recommandables, nous serions dans l'obligation d'appliquer à la lettre
les termes des statuts de notre association.
3. Notre SITE INTERNET…
N’
oubliez pas de consulter ré guliè rement le remarquable site du C.P.M.N. dont la cré ation et la
mise à jour permanente sont l’
œ uvre de notre ami Raymond FISCHBACH, qui a droit, malgré
toute sa modestie, ànos fé licitations et ànos plus vifs remerciements.
Une adresse : http://www.cpmn.be
4. Condensé s annuels
Des condensé s des anné es 1991, 1992, 1993, 1994, 1995 et 1996 existent toujours sous forme
de fascicules annuels. Chacun reprend tous les articles parus dans l'anné e, regroupé s par
rubriques et expurgé s des notes de service ou d'activité s diverses. Leur prix de vente est de
2,50€ (sauf 1995 et 1996 qui sont au prix de 4,00€), augmenté é ventuellement de 2,00€ de frais
d'expé dition par piè ce (toute commande est à effectuer par té lé phone auprè s de Marcel
LECOMTE, ou par virement bancaire sur le compte du club !).
Le condensé de 1997 est sorti et est vendu au prix de 5,00€ .
Il y a é galement le numé ro spé cial intitulé : LES INSECTES, vendu au prix de 7,50€ .
5. T-Shirts & Badges
Le club met en vente des T-shirts d’
un superbe vert olive, portant l’
emblè me du CPMN, au prix
de 6,50€ piè ce (3 pour 15,00€ ). Nous avons é galement reconduit la vente de notre splendide
badge, en broderie fine, pour le prix de 7,50€ piè ce. Vous pouvez vous les procurer lors des
sorties et ré unions ou au magasin PECHE 2001.
6. Petites annonces
A vendre
Canne ré servoir
Canne ré servoir
Canne ré servoir
Canne ré servoir
Canne riviè re
Canne riviè re
Canne riviè re
Moulin ré servoir
Moulin ré servoir
Moulin ré servoir
Moulin ré servoir
Mouches
“Shimano”10 pieds soie 6/7
“Shimano”10 pieds soie 6/7
“Cormoran” 9,6 pieds soie 6/7
“Scheakespeare” 11 pieds soie 6/7/8
“Kunnan”8,6 pieds soie 6/7
“Scheakespeare” 7,6 pieds soie 4/5
“Sage LL”8,0 pieds soie 5/6
Leda LC 100 + Soie WF7F + Bobine supp.
Orvis DV + Soie WF7F + Soie WF7S2 + Bobine supp.
Sage + Soie WF7S3
Condex + Soie WF7F + Soie WF7S2 + Bobine supp.
sè ches + nymphes + chiros (+/- 600 pc)
40 €
25 €
45 €
45 €
40 €
50 €
75 €
45 €
50 €
30 €
60 €
0,25 € / pc
Pour de plus amples informations : RENWART Michel 019 / 51 27 22 ou 0474 / 93 24 39
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7. Adresses Internet et Sites Pêche
NOM DU SITE
AMI du MOUCHEUR
Site du Qué bec, relatif à une grande surface de
la pêche… trè s complet !
Amicale des Pêcheurs à la Mouche de
Charleroi
BLACKWATER LODGE
Tous renseignements pour pêche & logement
chez Ian POWELL, sur la Cork Blackwater, en
Irlande
BROCANTE PÊ CHE
Site pour collectionneurs de maté riel de pêche +
livres et divers
Cannes à mouche FENWICK
Site WEB
e-mail
http://www.amimoucheur.qc.ca
http://www.apmc.be/
http://indigo.ie/~bwlodge/
[email protected]
http://perso.wanadoo.fr/collectionpeche/
http://www.fenwickfishing.com
CASTING CLUB (ROYAL)
Club pêche à la mouche de Bruxelles
CLPM
Club Lié geois des Pêcheurs à la Mouche
Coopé rative des magasins Europêche
http://www.mouche.com
CPMN
Club des Pêcheurs à la Mouche du Namurois
Club des pêcheurs à la mouche du pays de
Morlaix
CYBER-MOUCHEURS
Club Franç ais des Cyber Pêcheurs à la Mouche
D.V.TOWNEND & Co
Grossiste en hameç ons (prix trè s inté ressants)
Euro Fly (7 000 Ré fé rences)
http://users.skynet.be/cpmn
Fly Fishing Passion
FLYLAB
CD-Rom de montage
Vêtements GORETEX
GRAND FRISSON (Lionel MAYE)
Hô tel DREI MOHREN
Parcours de pêche sur la LOISACH, les lacs
BLINDSEE et MITTERSEE, Tyrol
Hô tel SONNE, BAD AUSSEE (Autriche), sur
les petites Traun
INFO RIVIERES EUROPE
International Fishing News
International Game Fish Association
Philippe DOLIVET (France)
Julien, Nicolas
http://users.skynet.be/clpm
http://www.europeche.fr
http ://club.bdway.com/cfly/club.htm
http://www.chez.com/cfcpm
http://www.dvtown.demon.co.uk
http://www.euro-fly.com
[email protected]
http://www.fly-fishing-passion.be.tf
http://www.flylab.com
[email protected]
http://www.gorefabrics.com
http://www.alaska.net /~frisson
[email protected]
http://www.mohr-resort.at
[email protected]
http://www.hotelsonne.at
[email protected]
http://www.rivernet.org
http://www.fishinginternational.com
[email protected]
[email protected]
KILLROYS
http://users.swing.be/moucheur
http://www.killroy.com
KILLROYS, fiches de montage
Le club francophone
LE PECHEUR DE LIVRES
Jean-Pierre SOUGNE
http://www.killroys.com/patterns/patterns.htm
http://www.leader-city.com/belgique/
http://users.skynet.be/livresdepeche
[email protected]
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LIVRES RARES
Liste de librairies franç aises spé cialisé es dans
les livres de collection et rares
MATERIEL de pêche
(ancien & antiquité s)
MORGAN Paul
Livres anglais en antiquariat
MOUCHE EN BRETAGNE
(riviè re et mer)
MOUTAIN VIEWS
ORMOIS
Ré servoir pêche mouche entre Lille et Paris
P.A.C. VOYAGES
PECHE 2001
PÊ CHE à la MOUCHE
Site franç ais consacré uniquement à la pêche à
la mouche, trè s inté ressant…
Pêche et poissons en Belgique
PLAISIRS DE LA PÊ CHE
Toutes informations relatives au dernier numé ro
de la revue
PLANET FLY FISHING
REEL TIME
The journal of salt water fly fishing
SALMON FISHING CLUB
Salon Mouches à Fillinges
SALT WATER FLY FISHING
SOMMEDIEUE
Ou cliquer sur « bienvenue » du RCCB
STEELHEAD & SALMON
(revue)
Weiswampach
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http://www.livre-rare-book.com
http://perso.wanadoo.fr/collectionpeche/
http://www.users.zetnet.co.uk/omorgan/books
[email protected]
http://www.citeweb.net/abpm
http://www.alaskaoutdoors.com/mvsc
[email protected]
http://www.ormois.com
http://www.pacvoyages.fr
http://users.skynet.be/peche2001
[email protected]
http://www.nokill.com
http://pecheetpoissons.ibelgique.com
http://www.infodeclics.com
http://www.planetflyfishing.com
http://www.reel-time.com/
http://www2.reel-time.com
http://www.plex.nl/salmonfishingclub/
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P e t i t e
G a z e t t e
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P a s s i o n n é
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P êc h e
à l a
M o u c h e
8. Liste des correspondants Internet
NOM DU CORRESPONDANT
AQUARIUM Univ. De Liè ge
BAUDOUX, Eric
CABARET, Christiane
CHARLIER, Albert
CHARLIER, Olivier
COBUT, Jean-Jacques
CONARD, Steve
DETHIER, Vincent
DETRY, Vincent
FISCHBACH, Raymond
FLAMENT, Thierry
GALOY, Gilbert
GATISSEUR, Willy
HARDY, Philippe
JULIEN, Nicolas
LAMY, Jacques
LAURENT, Bernard
LECOMTE, Marcel
LEEMANS, Michel
LESAGE, Olivier
MONFORT, Marc
PAULUS, Francis
PIRNAY, Vé ronique
RENWART, Michel
RONDIA, Jean
ROLAND, Alain
ROSIER, Christian
SERVICE DE LA PÊ CHE
STOFFEL, Antoine
STRUYVEN, Jean (C.L.P.M.)
THYS, Alfred
VAN ASCH, Laurent
VERSWISVEL, Maïté
e-mail
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
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