CONFEDERATION PAYSANNE de Maine-et

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CONFEDERATION PAYSANNE de Maine-et
ELECTIONS A LA CHAMBRE D’AGRICULTURE DE MAINE-ET-LOIRE
Collège Anciens exploitants et assimilés
Date de clôture du scrutin 31 janvier 2012
CONFEDERATION PAYSANNE de Maine-et-Loire
La protection sociale est l’un des éléments essentiels de solidarité dans notre société. Le système
actuel est malheureusement remis en cause, dans un contexte de restrictions budgétaires et de vieillissement de la population. Le secteur agricole subit d’autant plus durement cette tendance que les pensions des paysans sont en moyenne très faibles.
Premières victimes, les femmes qui, en tant que conjointes, disposent d’une retraite (si elle a eu lieu uniquement dans le régime agricole) ne dépassant jamais 534 € / mois. Pour les chefs d’exploitation, la Pension Majorée de Référence 1 est de 672 €.
CE QUE NOUS VOULONS :
UNE RETRAITE DÉCENTE ET
RENFORCER LA SOLIDARITÉ
Aujourd’hui, encore 3 agriculteurs retraités sur 4 touchent moins de 750 € par mois, bien au dessous du
seuil de pauvreté. Notre priorité est la revalorisation d’urgence des plus petites retraites.
Nous ne soutenons pas la demande de calculer la retraite sur les 25 meilleures années car, selon une
étude de la MSA de 2006 et le rapport de l’Inspection des Affaires Sociales de 2012, cela ne profiterait
qu’aux plus grosses retraites.
Nous défendons un système SOLIDAIRE par répartition qui assure une retraite décente pour tou(te)s les ancien(ne)s exploitant(e)s.
Notre ambition : une retraite au moins égale à 85% du SMIC !
1. Jean-Claude COLIBET, 64 ans, ancien producteur de céréales
et de semences à Charcé-St-Ellier
2. André ROULLEAU, 63 ans, ancien éleveur de moutons et volailles à La Pouëze
3. Marie-Josèphe ARRIAU née MAITREAU, 63 ans, ancienne
éleveuse de chevaux et céréalière à Concourson-s/-Layon
4. Jean-Noël CATROUX, 62 ans, ancien éleveur laitier au Pin-enMauges
De g. à d. : J.-Claude Colibet, J.-Noël Catroux, A. Roulleau, M.-Jo Arriau.
Les actions de la Conf’ ont déjà porté leurs fruits :
1. Revalorisation des plus petites retraites pour atteindre le niveau du minimum vieillesse : + 29 % pour les
chefs d’exploitations et + 84 % pour les conjoints et aides familiaux entre 1998 et 2002.
2. Retraite Complémentaire Obligatoire (RCO) mise en place en 2003. Mais seuls 24% des retraités agricoles en
bénéficient sans cibler les plus petites retraites.
3. Mensualisation du versement des retraites depuis 2004.
4. Suppression des pénalités pour carrière insuffisante pour les retraités d’avant 2002.
5. Relèvement significatif de la retraite des conjoints collaborateurs, dans la loi de finance 2009… mais sur
une période limitée à dix ans.
Pour aller plus loin, assurer un niveau de vie décent à tous les retraité(e)s agricoles, et
pour plus d’égalité, nous défendrons :
1. Une retraite décente et juste au moins égale à 85% du SMIC soit 950 € mensuels en
2012 pour tous les agriculteurs et toutes les
agricultrices (chef d’exploitation, conjoint collaborateur).
2. La réforme de la bonification pour enfants :
instauration d’une somme forfaitaire (et non
plus proportionnelle à la pension) à hauteur de
10% du SMIC, soit 112 € mensuels, avec un
plafond de versement (plafond sécurité sociale : 1500 €/mois).
3. Une véritable prise en charge médicale et
sociale :
Une meilleure répartition des médecins
en zone rurale permettant aux personnes
dépendantes ou malades de vivre dans ces
zones, ainsi qu’une meilleure organisation
pour assurer la prise en charge des patients 24h/24h.
La prise en charge de la perte d’autonomie dans le cadre du régime social dont
chaque assuré dépend (MSA), hors assurances privées.
Des solutions de financement :
L’élargissement de l’assiette de prélèvements
pour financer le système de retraites (bénéfices
de la grande distribution, niches fiscales, revenus
du capital, plus-value sur les terres agricoles devenues constructibles…).
Le plafonnement des plus grosses retraites,
tous régimes sociaux confondus.
Améliorer le niveau des retraites aurait un impact non négligeable sur les installations. Cela limiterait le souhait du cédant de surévaluer
son exploitation au moment de la transmettre à
un jeune, ce qui pourrait être préjudiciable à sa
possible installation. Ainsi, la Confédération
Paysanne veut défendre les retraités mais
aussi l'installation en agriculture.
Nos priorités à la Chambre seront :
Le renouvellement des générations sur nos
exploitations grâce à la transmission de nos
fermes
L’accompagnement des actifs 3 ans avant leur
arrêt d’activité pour faciliter et réussir la transmission
L’incitation financière des cédants qui choisissent d’installer plutôt qu’agrandir
Un avenir pour TOUS les paysans !