La nuit entre deux soleils.

Transcription

La nuit entre deux soleils.
Création 2014
La nuit entre deux soleils.
association
ORIGAMI
Photos C Delphine Micheli
Cie G. BaRoN
www.gillesbaron.com
association
ORIGAMI
gillesbaron.com
Cie G. BaRoN
Qui et Quoi?
La compagnie Gilles Baron Association Origami, implantée à Biscarrosse
(dans les Landes) depuis 2004 reçoit le soutien de la D.R.A.C. Aquitaine, du
Conseil général des Landes, de la Région Aquitaine, de l’Office Artistique
de la Région Aquitaine et de l’ Institut Départemental de développement
Artistique et Culturel de la Gironde. La compagnie se compose d’artistes
chorégraphiques, d’artistes de cirque, de comédiens, de scénographes, de
plasticiens sonores. Nos sommes réunis autour d’une volonté commune
faire exister une idée, un texte, révéler un espace. Nous sommes animés par
un sentiment commun: la mise en œuvre d’un corps comme matière sensible. Un corps sensitif qui sans cesse fluctue, mute, résonne, s’altère face au
monde. En janvier 2013 La Compagnie Gilles Baron a signé une convention
de compagnonnage de trois années avec le Théâtre Olympia, Scène conventionnée pour la danse d'Arcachon (33).
Parcours
Chorégraphe aquitain, Gilles Baron élabore un travail au croisement des
arts. Il développe une écriture du sensible, un désir de narration entre danse,
cirque et théâtre. Il met au centre de son travail le choix de ses interprètes
pour évoquer ensemble les fulgurances du corps. Ces dernières créations
sont toutes traversées de désir et d'intimité. Il conçoit le corps comme le lieu
de l'inconscient les résonances de nos espérances et de nos peurs intimes.
Démarche
Je place au centre de mes travaux la matière de l'intime comme le pari de
l'anti-paraître. J'imagine son développement dans le temps de la représentation, comme une substance diffuse et organique qui alimente l'imaginaire et
provoque l'émergence du beau. Je cherche à appréhender le temps de
l'intime, à lui construire un écrin pour qu'il se réalise à l'abri de la consommation immédiate de la prouesse formelle.
Création 2014
ORIGAMI
«Voilà l’injonction récurrente et implacable que l’on me pose
avant chaque nouvelle création, avant même que je mette un
pied en studio. Définir avant d’explorer, raconter avant de
vivre. Présager avant d’agir. C’est un renversement qui
s’opère : le futur devance le présent c’est précisément là, dans
cette chronologie inversée, que réside la rupture. La danse est
à mon avis, la suspension du temps, ou plutôt la répétition
d’un instant sans cesse renouvelé.
On ne me pose la question du sens narratif alors que je
cherche à produire une lecture sensible et organique de celuici. Les sensations plus que le sens. Je ne raconte rien, je crée
un ensemble de signes qui constituent ce que je nomme pour
le regardant, un support projectif. C’est une relation ténue
entre abstraction et symbolisme qui constitue ce support
projectif. Le geste proposé et réalisé au plateau, porte le sens
mais n’est pas marqué par la volonté narrative, c’est la mise
en vibration de différents éléments tels que la partition
chorégraphique, le vocable, l’environnement musical,
l’espace de représentation et la relation que l’on entretient
avec le public qui englobent la question du sensible. La mise
en équation ou en frottement de l’ensemble de ces éléments
transforme la réalité du plateau en pure énergie, en
fréquences.
« Parlez-moi de votre pièce »
Cette forme vibratoire relie le spectacle au spectateur et constitue ce que je nomme la sensation ou l’œuvre sensible.
Loin de toutes obligations de compréhension, j’organise un
parcours rythmique et sensoriel. Ce parcours, riche de
dynamiques chorégraphiques conçues comme des séquences
musicales, provoque chez celui qui porte son regard, des émotions. Par les différentes qualités du geste, rendre le spectateur
aux aguets, le rendre disponible à ce qu’il perçoit et ressent. Je
tente donc de rompre avec l’argumentation au profit de
l’observation réelle du plateau. Je signifie le sens par
l’organisation d’une succession de signes. Cette addition
d’images et de rythmes révélant le sens va contextualiser la
forme dramaturgique. La dramaturgie n’est pas là pour raconter une histoire mais pour lire et relier les signes entre eux.
Nous sommes tous des dramaturges. En immergeant le spectateur dans une conception de l’espace créatif comme
mémoire sensorielle qui nous relie et nous traverse,
j’appréhende par le langage chorégraphique l’espace comme
une matière vibrant suivant le choix de nos mouvements. »
Création 2014
ORIGAMI
«La nuit entre deux soleils» est une articulation précieuse, une
convergence entre deux de mes créations. Après «Rois» et avant
«Reines», (pièce pour des interprètes femmes), je consacre, à michemin de ces deux créations, les accords chorégraphiques des
deux sexes. Au sein d’une installation scénographique privilégiant le rapport intime entre le spectateur et le spectacle, «La nuit
entre deux soleils» invite le public à célébrer la beauté des corps
aimants. Sur scène, un homme et une femme se font face. Au bord
de l’aimantation, les deux interprètes s’épousent, s’accordent, ils
ont dépassé les stades de la découverte et de l’attirance des corps,
ils déposent à présent devant nous le bonheur des corps accomplis. Les spectateurs viennent partager le secret mis en abime dans
le corps de cet homme et de cette femme. Dans les marques de
l’intime, dans les plis de leurs peaux, comme une rêverie
engloutie, la vie s’y est masquée et retirée pour mieux s’y révéler.
Ils font naître l’indicible… Le silence sacré qui accompagne la
vérité. C’est une délicatesse infinie. Toucher, retenir, poser,
caresser. Les corps s’ouvrent et se tendent révélant un aplat
vertigineux. Entre deux soleils c’est la vie masquée qui se déploie.
C’est le lent dépôt bienveillant des corps qui tombent dans l’air
vers la terre - qui atterrissent -. Comme une bonté possible de
l’homme que l’on découvre capable d’accueillir le corps qui s’est
laissé aller à la renverse sans se soucier de son effondrement. Au
delà de la puissance du désir c’est une grâce déposée qui nous est
offerte. Ils se font face à nouveau. Ils se reconnaissent.
« Mes intentions »
Distribution
Interprètes :
Gilles Baron
Aurore Di Bianco
Musiciens :
Laurent Sassi
Vincet Jouffroy
Scénographie :
Gilles Baron
Lumière :
Florent Blanchon
ORIGAMI
Création 2014
“ Le temps sacré de l’élévation n’apparaît qu’au seuil de l’horizon”.
Démarche
Anéantir les projections
Je conçois cette prochaine création comme un poème vertical. Je
poursuis mes recherches sur « les élévations paradoxales » thème
central dans l’ensemble de mon travail. Je compose une sorte de loi
de la gravité contrariée. Très tôt, j’ai eu le sentiment qu’il y avait en
l’homme une tendance inévitable vers la chute. L’homme doit
tomber. Et l’on doit accepter cette idée presque insupportable,
l’idée de l’échec, dans un monde voué au culte du succès. Mais
symétriquement à la chute, il y a dans l’homme un élan vers le haut.
La pensée, le langage, le mouvement, l’amour, toute création
participent de cet élan. Il y a donc un double mouvement de chute
et d’élévation dans l’homme. Entre ces deux mouvements, il y a
une dimension verticale. La danse qui m’intéresse possède assez
d’audace pour atteindre ce lieu où se produit le double mouvement
vertical de chute et d’élévation. Parfois on oublie l’une des deux
dimensions. Je tente de rendre compte de cette contradiction vitale.
Dans mon travail de composition c’est la mise au travail, la phase
d’exploration de la matière chorégraphique qui nourrit au quotidien
le sensible de mes recherches. C’est la matière corps qui prédomine
sur les projections conceptuelles. Le choix du vocable
chorégraphique donne naissance aux interprétations dramaturgiques. Le sens de la danse est, selon moi, de s’extraire du temps
raisonné au profit de l’instant. Le corps dansant porte l’instant
perpétuellement suspendu. C’est la composition de ces instants
répétés qui organise le sens.
Je démarre toujours mon travail par la mise « au rien », je forme ce
que j’appelle la source réelle quotidienne c’est-à-dire tenter de
rendre le corps du danseur attentif et disponible à l’instant. Tout le
travail préliminaire, de préparation, est de rendre le corps ouvert,
presque anéanti, dépourvu de volonté afin de pouvoir saisir chez lui
les instants échappés.
Les interprètes
Aurore Di Bianco danseuse est née en France en 1979.
Après son cursus au CNSM de Lyon et l'obtention de son
diplôme d'études chorégraphiques en 1997, elle choisit de
partir à Prague pour travailler avec Jean Aviotte alors
directeur artistique du théâtre Laterna Magika.
Elle revient en France en 1999 pour intégrer le ballet de
l'Opéra de Lyon et explore un large répertoire
chorégraphique de Trisha Brown, Jiri Kylian, Angelin
Preljocaj… Par la suite elle deviendra interprète pour
différents chorégraphes : Dominique Boivin, Andonis
Foniadakis, Jean-Guillaume Weis (Luxembourg), Maryse
Delente, Marie-Claude Pietragalla, Thomas Duchatelet,
Serge Campardon (Suisse), Benoit Bar.
Plus récemment elle travaille avec Frédéric Céllé, Sarah
Crépin, Shomi Tuizer&Edmond Russo. En 2013 elle est
engagée dans la compagnie Emanuel Gat et participe à la
création The Goldlandbergs présentée au festival Montpellier danse, elle est également interprète dans le spectacle Révolution chorégraphié par Olivier Dubois.
Gilles Baron chorégraphe & danseur de formation classique, aborde une
démarche contemporaine en tant qu' interprète au sein de diverses compagnies: les Ballets Rheda / la Cie Pierre Doussaint / le Ballet théâtre Joseph
Russillo / la Cie Yvann Alexandre / La Cie Serge Ricci / La Cie Thomas
Duchatelet / La Cie Rainer Behr (Cie PinaBausch) / La Cie Alias (Suisse) /
Cie Rui Horta (Portugal) / Le Centre Chorégraphique National du Havre
Haute-Normandie Emmanuelle Vo-Dhin.
Yourgos Loukos directeur de l’Opéra de Lyon et du festival international de
danse de Cannes lui commande une pièce " Document 01" pour la onzième
édition du festival. Il rencontre Marie-Claude Pietragalla pour qui il écrit le
solo "Document 01 solo" et part à ses côtés en tournée à travers le monde. Il
chorégraphie également un solo pour Aurélie Dupont danseuse étoile de
l’Opéra de Paris. En 1998, il est invité à mettre en scène les travaux de fin
d’études des étudiants de L’Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny.
Cette collaboration sera un moment important dans son parcours de chorégraphe. Il réalise pour « numéro neuf de cirque », manifestation produite par
la SACD, un court-métrage Crashed Body 01 mettant en scène un numéro
d’équilibriste. En 2004 il met en scène Droit comme la pluie... spectacle où
se mêlent cirque danse et théâtre. Cette pièce sera présentée au festival
Novart à Bordeaux. En 2006 il crée Ozing tears en co-production avec
l’agora de Boulazac, le TNBA et l’OARA. Ces collaborations avec le cirque
le mènent en 2007 en Tunisie pour mettre en scène Halfaouîne pour le
Cirque National de Tunis. En 2011, il crée en Aquitaine « Animal Attraction
», puis « Sunnyboom » un solo qu’il interprète. Ce travail riche et nourri de
ses multiples expériences ont sensibilisé les partenaires et le Théâtre Olympia, Scène conventionnée pour la danse d’Arcachon va proposer à l’artiste
un compagnonnage de trois années dont la première œuvre sera ROIS, pièce
pour danseurs et acrobates.
Création 2014
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Musique et Danse
Le rapport musique danse est une composante
importante de cette création. Après avoir
travaillé l’écriture chorégraphique en lien avec
le Requiem de Gabriel Fauré dans ma précédente création “Rois”, je souhaite, pour ce
duo mettre en relation sur le plateau, la
musique interprétée “Live” et le mouvement
dansé. Je sollicite la présence sur scène d’un
batteur pour mettre en exergue ce lien dynamique entretenu entre musique et danse. “La nuit
entre deux soleils” traverse la question du cœur,
de la pulsation, du flux sanguin et donc du
rythme. J’imagine avec Laurent Sassi, créateur
sonore, la composition d’une œuvre musicale
construite comme une addition de textures, une
matière sonore progressive, une onde sonore
dense ponctuée d’évènements percussifs,
traversée d’élans pour finir par une avalanche
rythmique comme un ré-enchantement vif et
puissant.
La création musicale
Laurent Sassi Créateur sonore
Né en 1973 à Abidjan, il explore la pratique du son et sa restitution liées à l’ensemble des champs contemporains : musique
improvisée, instrumentale, mixte, électronique, phonographie
et art du sonore dans le théâtre. Il essaie d’être à l’écoute, sans
a priori, sans parti pris, les oreilles constamment ouvertes à ce
qui l'entoure. Le temps d’entrer soi-même dans le contexte, de
se faire oublier, de devenir un des personnages des vies qu’il
croise. Après un BTS audiovisuel option son, il commence en
1995 en tant qu'ingénieur du son pendant une dizaine d'années
au Groupe de musique Electroacoustique d'Albi (GMEA) Parallèlement, il participe au collectif d'improvisation La
Flibuste. Il réalise sa première création sonore pour le théâtre
pour la Cie le Bottom Théâtre : «Le Groënland», de Pauline
Sales, mise en scène de Marie-Pierre Besanger. Depuis 2007, il
réalise toutes les créations sonores de la Cie La Nuit Remue,
sous la direction de David Ayala. Au cinéma, il réalise la création sonore avec Lê Quan Ninh et Martine Altenburger de «Old
Fangs», film d' animation de Adrian Merigeau et Alan Holly. Il
a réalisé la création sonore de ROIS, pièce chorégraphique pour
huit danseurs et acrobates de Gilles Baron en 2013.
Calendrier de création : 8 semaines de résidence entre mars 2014
et novembre 2014.
Date de création : 18 novembre 2014 - Théâtre Olympia - Arcachon.
Le 18 novembre 2014
Le 19 novembre 2014
Le 20 novembre 2014
:
Théâtre Olympia, scène conventionnée d'Arcachon
Théâtre Olympia, scène conventionnée d'Arcachon
Le Cuvier Centre de développement
chorégraphique d Aquitaine / programmé dans le cadre du festival Novart
Le 21 novembre 2014 Le Cuvier Centre de développement
chorégraphique d Aquitaine / programmé dans le cadre du festival Novart
Le 19 mars 2015
Le 20 mars 2015
Le Plateau ville d Eysines
Le Plateau ville d Eysines
Pré-achat : 2300 euros ht pour une représentation - 4200 euros ht
pour deux représentations.
Jauge: maximale 300 places.
La jauge spectateur est limitée à 100 places lorsque la pièce est présentée
en configuration public sur le plateau.
association
ORIGAMI
Surface minimale de jeu : 8m x 8m
Personnes en tournées : 6
Coproduction : Ass Origami, Le Théâtre Olympia, scène conventionnée
d'Arcachon, Le Cuvier ¦ Centre de développement chorégraphique
d'Aquitaine/ l'Iddac gironde (Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel)
Avec le soutien de : La DRAC Aquitaine/ La Région Aquitaine/ Le Conseil
général des Landes / La SPEDIDAM.
Accueil en résidence : Le Centre National de la Danse de Pantin/ Le Cuvier
Centre de développement chorégraphique d'Aquitaine. Le Théâtre Olympia,
scène conventionnée d'Arcachon.
Contact: Emmanuelle Paoletti
200 rue de la Craque 40600 Biscarrosse
+(33) 6 87 03 11 32 / email : [email protected]
Licence : T2 -1017622
C
Delphine Micheli
Cie G. BaRoN
www.gillesbaron.com
association
ORIGAMI
Cie G. BaRoN