Mise en page 1 - EID Méditerranée

Transcription

raPPOrt
D’ACTIVITéS 2014
de l’eid méditerranée
Le mot du Président
4
2
014 aura été ma dernière année pleine et entière aux commandes de l’EID Méditerranée et je laisserai ma place à un nouveau ou à une
nouvelle président(e) dès ce mois d’avril ou de mai 2015.
Élu du canton de Claret depuis plus de trente ans, j’ai suivi de très près le destin de notre établissement : d’abord en tant que vice-président
délégué, représentant le président d’alors, Gérard Saumade, qui était également président du Conseil général de l’Hérault, puis en tant que
président de plein exercice, à partir de 1994.
J’ai tiré une grande satisfaction et une grande fierté de l’exercice de cette fonction, car l’EID Méditerranée a su, au cours de cette période,
non seulement s’adapter aux évolutions techniques, juridiques et sociales de son environnement mais aussi à en faire des opportunités pour
progresser : passage au « tout larvicide » et aux produits biologiques, suivi environnemental des impacts, certification qualité « ISO 9001 »,
adhésion de nouvelles collectivités membres, animation de réseaux techniques et scientifiques français et européens…
Christian Jean
Président de l’eid méditerranée
Aujourd’hui, une nouvelle ère s’annonce et de nouveaux défis s’adressent à l’EID Méditerranée. Tout d’abord, le renouvellement électoral des
Départements, en mars, puis celui des Régions, en fin d’année, déboucheront sur le renouvellement de notre assemblée délibérante. Ensuite,
la réforme territoriale se traduira par l’évolution des compétences des divers échelons territoriaux. Sur cela, des incertitudes planent encore.
Mais quels que soient les effets de ces évolutions, notre établissement répond à des nécessités de plus en plus fortes pour le maintien de
l’activité économique des territoires. Et celles-ci garantissent la pérennité de sa mission.
Enfin, l’installation du « moustique tigre » sur l’ensemble de notre zone d’action et au-delà représente un défi, avec pour conséquences un
risque pour la santé publique et une forte nuisance pour les habitants.
Face à ces enjeux, l’EID Méditerranée dispose de nombreux atouts, en interne, pour répondre aux attentes des citoyens en matière de lutte
contre les moustiques : 9 agences déconcentrées lui confèrent une proximité territoriale avec les populations, des équipes de terrain professionnelles sont dotées de moyens de qualité, leur niveau de compétence est élevé, les finances sont maîtrisées et la démarche d’amélioration
est constante.
Je laisse donc à mes successeurs un établissement dynamique, avec des équipes motivées, des finances saines, des équipements rénovés
et un projet d’établissement ambitieux. Je ne doute pas que chaque agent s’emploiera à faire fructifier encore davantage cette situation, au
service du public. Merci à toutes et à tous.
le président
Christian Jean
1
rapport d’activités 2014 - eid méditerranée
4
Sommaire
Introduction
1 Le mot du Président.
4 Les chiffres marquants en 2014.
5 Des défis à relever.
Protéger les populations
et l’économie locale
S’adapter à l’installation
d’Aedes albopictus
8 La démoustication, étape par étape.
12 Le « moustique tigre » est chez lui
en métropole.
9 Face à la nuisance, relever le défi !
13 Lutte intégrée : favoriser la participation de tous !
14 Le chikungunya à Montpellier : explications.
2
Préserver
notre environnement
16 Biodiversité : et le moustique ?
17 Gérer les littoraux sableux, c’est
les protéger.
4
Sommaire
Renforcer l’efficacité de
nos interventions
20 Maîtriser les épandages : les réponses du projet « LIFE+ IMCM ».
21 Étudier le moustique : des
moyens techniques de pointe.
22 Échanger les connaissances : les
publications scientifiques.
L’EID Méditerranée :
un opérateur public au
service des collectivités
24 La gouvernance.
25 Le système de management qualité : vers un système « Qualité, Sécurité et Environnement ».
26 La communication.
28 Le pôle système d’information.
29 Le pôle bâtiments, moyens mécaniques et matériels de traitement.
30 Les ressources humaines.
31 La santé et sécurité au travail.
32 Les moyens financiers.
33 Les moyens juridiques.
3
Annexes
34 L’organigramme.
35 Le lexique.
36 Les liens utiles.
6 034
relevés de
pièges
80 700
14
800
Surveillance
albopictus
millions
de budget
31 952
12
enquêtes
entomologiques
Lutte antivectorielle
pages
consultées
23 685
sur le site web
de l’EID-Med
155
ha
traités en
zone rurales
agents
de l’EID Méditerranée
50 101
articles publiés
dans les revues
scientifiques
146
gîtes
urbains
traités
31
401
traitements
LAV
connexions
formations
2 408
appels
sur le numéro
« indigo »
participations
à des colloques
4
Des défis à relever
Comme l’a rappelé le Président lors de ses vœux aux agents, l’année 2014 a été, pour l’EID Méditerranée, une année durant laquelle elle a continué à assurer
ses missions de contrôle de la nuisance et, dans le même temps, elle s’est préparée aux mutations qui s’annoncent tant sur les plans scientifique, technique
et organisationnel que sur celui de la gouvernance. Pour se préparer à ces mutations, une réflexion perspective globale a été menée, associant l’ensemble
des agents autour de 5 objectifs :
 Élaborer et conduire un « plan albopictus ».
 Remobiliser les collectivités et l’État.
 Actualiser le plan de lutte contre les autres moustiques nuisants.
 Mobiliser les collaborateurs autour de ce projet.
 Consolider le portefeuille d’activités.
Un plan d’action opérationnel et de communication a été mis en œuvre dès le début d’année 2015 pour réguler la prolifération du « moustique tigre » : il associera étroitement l’ensemble des collectivités locales afin de mobiliser au mieux les citoyens.
Enfin, pour faire face aux problèmes de santé publique liés à l’implantation du « moustique tigre », un plan de gestion de crise a été établi et deux exercices
de simulation ont été effectués avec succès durant l’été et l’automne 2014.
didier amadou
directeur général
S’agissant de notre mission principale, la réduction de la nuisance due aux moustiques autochtones, avec quelque 32 000 hectares traités, l’année 2014 est
la plus « basse » enregistrée depuis 10 ans.
Les traitements aériens ont été exécutés par hélicoptère, pour un quart des surfaces, et trois quarts par avion. Ces prestations sont exécutées par deux nouveaux prestataires, les traitements en hélicoptère faisant maintenant partie de la panoplie des traitements, après une phase expérimentale en 2013.
La présence du « moustique tigre » sur notre zone d’action a amené les services de l’EID-Med à répondre à de nombreuses sollicitations des citoyens via le numéro
indigo et les interventions chez les particuliers ont été multipliées par 10 depuis 2005. De plus, une expérimentation d’information systématique des habitants sur
les bonnes pratiques pour lutter contre le « moustique tigre » a été testée en septembre/octobre sur deux quartiers de l’agglomération montpelliéraine.
Concernant les actions au titre de la santé publique (opérations de lutte antivectorielle en présence de cas suspects de dengue et de chikungunya), l’EIDMed est intervenue dans les 6 départements membres, ainsi que dans 4 autres départements classés en « niveau 1 » du plan national antidissémination
(Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse et Haute-Garonne), procédant à près de 800 enquêtes et à 146 traitements, pour 396 signalements
de cas suspects par les ARS (agences régionales de santé) L-R, PACA et M-P (soit trois fois plus qu’en 2013).
L’EID-Med assure également une mission de surveillance pour le compte de la direction générale de la santé (DGS) dans le cadre du plan antidissémination.
Elle coordonne, à ce titre, l’action d’autres établissements publics.
Pour mener à bien ces actions, l’EID-Med a mis en œuvre des moyens humains, matériels et financiers à la mesure des missions qu’elle doit conduire.
En matière de personnel, l’établissement poursuit sa politique de maîtrise des coûts de fonctionnement, en limitant au maximum les besoins au plus près de
la charge de travail des services : le nombre de postes permanents a baissé (145 postes au 31/12/13 et 137 postes au 31/12/14).
Le budget primitif 2014, voté fin 2013, s’est élevé à 14,1 millions d’euros : 1,7 million en investissement et 12,4 millions en fonctionnement. Le compte administratif a fait apparaître une consommation budgétaire de 97 % pour le budget de fonctionnement.
Enfin, l’EID-Med poursuit sa démarche de management par la qualité (certifiée ISO 9001 depuis mai 2009) et l’année 2014 a consisté à mettre en œuvre une
stratégie de certification QSe. Les aspects « Sécurité » et « environnement » ont été déployés dans les divers processus à partir de deux diagnostics détaillés, en prévision de la certification QSE pour 2015.
le directeur général
didier amadOU
5
Agences opérationnelles
Contacts
Canet-en-Roussillon (66)
André Palau
Narbonne (11)
Jean-Claude Mouret
Sauvian (34)
Pascal Fabre
Montpellier - Fréjorgues (34)
René Auguste
Montcalm (30)
Didier Caire
Arles - Camargue (13)
Julien Deleuze
Saint-Chamas (13)
Pascal Eberhart
Le Cannet-des-Maures (83)
Bernard Cadiou
Antibes (06)
Bernard Cadiou
La démoustication, étape par étape
Face à la nuisance, relever le défi !
Protéger
les populations
et l’économie locale
4
La démoustication, étape par étape
l’eid méditerranée dispose, sur sa zone d’action, pour le contrôle de la nuisance liée aux moustiques, de 7 agences opérationnelles (cf. carte, p. 6).
C’est à partir de ces sites déconcentrés, sur 219 territoires communaux et 66 000 hectares de zones humides, répartis sur les 5 départements qui
ont confié cette mission à l’eid méditerranée depuis 1963, que les actions de lutte contre la nuisance des moustiques sont opérées.
La mise en œuvre sur le terrain
La stratégie de lutte contre la nuisance liée aux moustiques autochtones
repose sur la lutte larvicide. Les six étapes du mode opératoire sont mis en
œuvre au quotidien par les agences opérationnelles.
Les agences sont dotées de moyens humains et matériels en adéquation
avec la zone à surveiller. Le chef d’agence coordonne et contrôle les activités de son équipe ; il assure la représentation de l’organisme sur le territoire de l’agence.
giques, par les agents opérationnels. Ces activités de terrain, auxquelles il
convient d’ajouter les demandes d’intervention, représentent la majorité du
temps de travail (58 %).
étape 3 - décision d’intervention et choix des traitements : la décision
de traiter ou non est prise par le chef d’agence, en lien avec les responsables de secteur. Le choix du moyen est fonction des caractéristiques des
parcelles à traiter, de la météo, des enjeux environnementaux…
étape 4 - traitements et reprises de traitement : les traitements aériens
sont commandés par les agences et prestés. Ils représentent 75 % des superficies traitées. Des ravitaillements décentralisés sont assurés par les
agents opérationnels. Les opérateurs réalisent les traitements terrestres.
Les reprises des traitements non efficaces représentent seulement 6 % des
superficies totales.
étape 6 - le Suivi environnemental : les suivis entomologiques sont mis
en œuvre par les agents opérationnels, en lien avec la direction Recherche
& Développement. Ils comprennent 3 volets : biodiversité des moustiques,
sensibilité larvaire, biodiversité des invertébrés aquatiques (faune non cible).
étape 1 - la cartographie : les relevés de terrain et leur numérisation sont
assurés par les contrôleurs et les opérateurs en démoustication, en lien
avec le service de l’information géographique (SIG). Ces activités sont réalisées en milieu rural et urbain, majoritairement en période hivernale.
étapes 2 et 5 - Prospections et évaluation des résultats : le suivi de
l’hydrodynamique, la caractérisation
des éclosions larvaires ainsi que les
contrôles après traitement et les captures de moustiques adultes sont assurés, en appui sur les cartes écolo-
Contact
 dominique Gindre,
responsable du pôle
stratégie opérationnelle
de démoustication
[email protected]
8
4
les évolutions du contexte de réalisation des actions, telles que la prise en compte concrète des études d’incidence « natura 2000 » et l’augmentation de la nuisance dans le domaine privé, en milieu urbain, due au « moustique tigre » Aedes albopictus, sont constantes.
le mode opératoire a intégré ces évolutions sans remettre en cause ses fondamentaux : priorité à la lutte larvicide au moyen de Bti (Bacillus thuringiensis ser. israelensis, insecticide d’origine biologique et très sélectif) .
Bilan des nuisances
Cycle de vie
En 2014, d’une façon générale, les dispersions de moustiques issus des marais ont généré des nuisances résiduelles essentiellement en dehors des
zones agglomérées, principalement à partir du mois d’avril. La saison estivale,
assez orageuse, a été surtout marquée par des nuisances résiduelles en
août, dans les Bouches-du-Rhône, et aussi par un ressenti fort de nuisance
« moustique tigre », notamment dans l’Hérault, à compter du mois de juin.
l’automne 2014, marqué par de très fortes précipitations et des températures élevées, a été très favorable à la nuisance des Aedes issus
des zones humides et du milieu urbain.
l’eid méditerranée met à disposition un n° indigo (0 825 399 110), pour
toutes demandes d’information, de conseil et d’intervention (gratuite).
appels n° indigo (mensuels)
toutes les infos sur la
vie du moustique et les
diférentes espèces présentes sur le littoral
méditerranéen, sur :
www.eid-med.org
OUTILS DE GESTION DES TRAITEMENTS ET STOCKS INSECTICIDES
Création d’un outil bureautique de commandes et de gestion des traitements aériens et des stocks insecticides, à l’intention des agences opérationnelles.
Contacts
de démoustication
[email protected]
OSITA est une application Access : son nom est l’acronyme de « Opérationnel Stock Insecticides Traitement Aérien ». Cette application permet de visualiser, de manière globale et précise, l’état des stocks et de
standardiser les commandes de traitements aériens. Elle apporte des
avantages importants : simplification, gain de temps et traçabilité.
 Jean-Claude mouret,
adjoint au responsable
de pôle
[email protected]
9
4
Bilan des interventions
Avec 32 000 hectares traités en zones humides rurales, l’année 2014 est
la plus « basse » depuis 10 ans. en milieu urbain, les traitements concernent plus de 50 000 gîtes larvaires, dont 18 % chez les résidents (intradomiciliaire).
2 408 demandes d’intervention ont été traitées par les agents opérationnels, dont une majorité sur la commune de Montpellier (63 % des demandes).
répartition des surfaces traitées (ha),
par mois d’épandage 2014
évolution annuelle des surfaces traitées
Épandage hélicoptère
toutes formulations de Bti
Épandage avion
Épandage terrestre
nombre de gîtes urbains et périurbains traités en 2014
!
"""#
TRAITEMENTS AéRIENS PAR HéLICOPTèRE
diversification des solutions d’application du Bti : généralisation
de l’utilisation de l’hélicoptère.
Contacts
de démoustication
[email protected]
Après une première année de test sur une agence opérationnelle, l’utilisation de l’hélicoptère comme moyen d’épandage a été étendue à toute
la zone d’action de l’EID Méditerranée.
Les caractéristiques de l’hélicoptère en font un outil complémentaire de
l’avion, sa maniabilité permettant d’intervenir plus efficacement sur des milieux réputés difficiles à traiter (accessibilité compliquée, superficie
moyenne et / ou discontinue, couvert végétal important ou hétérogène…).
 Jean-Claude mouret,
adjoint au responsable
de pôle
[email protected]
10
Le « moustique tigre » est chez lui en métropole
Lutte intégrée : favoriser la participation de tous !
Le chikungunya à Montpellier : explications
S’adapter
à l’installation
d’Aedes albopictus
4
Le « moustique tigre » est chez lui en métropole
autrefois cantonné aux forêts asiatiques, le « moustique tigre » est désormais installé dans nos régions. il trouve refuge dans de petits récipients
contenant de l’eau, dans nos cours et jardins ou sur nos balcons.
Aedes albopictus est une espèce qui s’est très bien adaptée à l’Homme qui, à ses dépens, lui fournit le gîte… et le couvert. Une fois installé dans
une résidence ou un quartier, il est quasiment impossible de l’éliminer. Cependant, ses larves ont besoin d’eau pour se développer jusqu’au stade
de l’adulte piqueur : en veillant à vider régulièrement les collections d’eau, il est possible de limiter très fortement sa prolifération.
Biologie et écologie
La surveillance du « moustique tigre »
Le « moustique tigre » Aedes albopictus est une des espèces les plus invasives au monde. Comme pour la plupart des espèces d’Aedes, il ne
pond pas ses œufs dans l’eau mais au-dessus : une élévation du niveau
de l’eau est donc nécessaire pour permettre l’éclosion (arrosage, pluies,
etc.).
Aedes albopictus n’a de cesse de coloniser de nouveaux territoires, depuis
son introduction à Menton en 2004. C’est la seule espèce de moustique de
métropole capable de transmettre la dengue et le chikungunya. Afin de prévenir l’apparition d’épidémies, le ministère de la Santé a mis en place un plan
antidissémination. L’EID Méditerranée participe activement à ce plan, en surveillant l’expansion du « moustique tigre » et en mettant en œuvre des traitements insecticides préventifs en cas de risque de transmission vectorielle.
Aedes albopictus recherche les petits gîtes et pond dans les coupelles de
pots de fleurs, les canettes vides, les arrosoirs, les vases et même les replis de bâches et les pneus laissés à l’abandon. C’est principalement par
ce biais que les œufs, résistants à l’assèchement, ont été transportés
d’Asie, colonisant ainsi les cinq continents en seulement une vingtaine
d’années.
Il est relativement simple de limiter sérieusement leur reproduction, en
s’assurant qu’au moins une fois par semaine, ces petits gîtes soient complètement asséchés : les larves, dépendantes de l’eau, n’y survivront pas.
Check-list
Check-list
Pour « être sec avec les moustiques »
videz, curez, couvrez, rangez, jetez8
Pour « être sec avec les moustiques »
videz, curez, couvrez, rangez, jetez...
COUVRIR !
(de façon complètement hermétique, en apposant
un voilage moustiquaire, par exemple)
Dans mon jardin, je veille à :
Contacts
Récupérateurs d’eau de pluie ou cuves.
Fûts divers.
VIDER !
Réceptacles pluviaux en plastique via les chenaux de la maison.
(2 fois par semaine, tous les réceptacles
qui ne peuvent être rangés)
 Grégory l’ambert,
responsable de la cellule
méthodes et recherche
[email protected]
CURER !
(pour faciliter les écoulements des eaux)
Coupelles sous les pots de fleurs et de plantes vertes.
Pots avec réserve d’eau et trappe sans lit de gravier au fond,
de type « Riviera ».
Siphons d’éviers, de laves-mains extérieurs, de fontaines.
Bondes d’évacuation extérieures.
Gamelles plastiques ou inox pour animaux domestiques.
Rigoles couvertes avec grille.
Pieds de parasols.
Gouttières, chéneaux.
Bouturages.
 Guillaume lacour,
[email protected]
Plis de bâches (couvrant les mobiliers de jardin les piscines).
JETER !
Eléments de décoration pouvant retenir l’eau (nains de jardin,
cigales7).
(moins de réceptacles = moins de lieux
de ponte pour les moustiques)
Pluviomètres plastiques.
Boîtes de conserve métalliques.
Déchets de chantier.
RANGER !
 Charles Jeannin,
[email protected]
ENTRETENIR !
(à l’abri de la pluie et/ou des irrigations)
Jean-Baptiste Ferré,
[email protected]

Brouettes.
Piscines (veiller au bon dosage du chlore car une piscine
peu chlorée est un lit à moustiques).
Seaux de jardinage, de chantier ou de vendanges.
Pièges à sable.
Pneumatiques.
Bassins d’agrément (y mettre des poissons rouges).
Jouets pour enfants laissés en extérieur.
Pompes de relevage.
Cendriers laissés sur une table.
Regards et bornes d’arrosage.
Poubelles.
Autres gîtes larvaires ?
Arrosoirs.
Casseroles, caisses, pots divers.
12
www.albopictusLR.org
EID-Med / DCRE - Septembre 2014
EID-Med / DCRE - Septembre 2014
www.albopictusLR.org
Précisez :
PROGRESSION DE L’INSTALLATION DU « MOUSTIqUE TIGRE »
Zone colonisée par Aedes albopictus
Grand sud-est, France, en 2004 - 2014.
4
Lutte intégrée : favoriser la participation de tous !
l’introduction du « moustique tigre » dans les milieux urbains et périurbains de la zone d’action de l’eid méditerranée est à l’origine, non seulement
d’un risque de transmission de maladies (chikungunya et dengue), mais également d’un facteur de risque de nuisance qui n’existait pas jusqu’alors.
Face à la prolifération de ce moustique, dans des milieux où la nuisance était jusque-là maîtrisée, la stratégie opérationnelle évolue et s’inscrit
dans une lutte intégrée adaptée aux caractéristiques de cette espèce.
L’indispensable mise en œuvre d’une stratégie
de lutte intégrée
Le « moustique tigre » se reproduisant principalement dans les domaines
privés des particuliers (terrasses, jardin...), il est inenvisageable de recourir à des traitements insecticides de façon exhaustive, comme cela
s’avère efficace pour
contrôler les populations
de moustiques autochtones des bords d’étang.
Ainsi, pour être la plus
efficace possible, une
stratégie de lutte intégrée, (qui s’appuie sur
une combinaison de
moyens), a été développée. La priorité est toujours donnée à l’action à
la « source », c’est-à-dire
contre les larves. Seule
la nature des actions
change selon la problématique :
 des traitements insecticides.
Contacts
 des traitements « physiques » éliminant les gîtes.
dominique Gindre,
de démoustication
[email protected]
 la Recherche & Développement, notamment la recherche d’alternatives à la réduction de la panoplie d’insecticides.

 le suivi et l’évaluation des effets non intentionnels de la démoustication.
13
 des actions de communication et de sensibilisation pour une participation communautaire indispensable.
 l’intégration des sciences sociales, afin de qualifier au mieux la perception de la nuisance et l’attente sociale.
 la stratégie opérationnelle de lutte contre le « moustique tigre », qui
repose sur deux axes principaux :
t
être exemplaire dans le domaine public.
t
cibler des actions chez les particuliers.
INFORMATION CIVIqUE
ET éTUDE DE L’APPLICATION DES BONNES PRATIqUES
Suite aux actions de « porte-àporte » réalisées en 2012 et 2013
dans deux quartiers de l’agglomération de Montpellier, par les agents
de Montpellier - Fréjorgues, afin
d’évaluer la faisabilité et la pertinence de ce type d’action pour la réduction de la nuisance d’Aedes
albopictus, une expérimentation de
plus grande envergure (intégrant
une stratégie de communication sur
laquelle repose le volet opérationnel
et agrémentée d’un questionnaire
d’enquête) a été menée avec succès en 2014. Ce dispositif sera reconduit plus largement en 2015.
4
Le chikungunya à Montpellier : explications
Aedes albopictus est un moustique nuisant, mais également un vecteur efficace d’arbovirus. dans le cadre d’un plan national visant à empêcher
la circulation de la dengue et du chikungunya en métropole, l’eid méditerranée collabore avec le ministère et les agences régionales de Santé
pour surveiller et limiter le risque de transmission vectorielle de la dengue et du chikungunya.
Une veille sanitaire et entomologique
Dans les départements où le moustique tigre est implanté, la stratégie de prévention des épidémies prévoit la surveillance des voyageurs en provenance des zones à risque. En effet, les moustiques
nés dans nos régions ne sont pas infectés par ces pathogènes des
zones intertropicales. Mais il est toutefois possible de contracter ces
maladies lors d’un séjour à l’étranger et de les rapporter sous nos
latitudes. Si une personne infectée est piquée par un « moustique
tigre », le virus pourra alors coloniser le corps du moustique en
quelques jours. À partir de ce moment, le moustique va infecter les
hôtes qu’il piquera, propageant le pathogène en leur injectant de la
salive contaminée.
Contacts
 Grégory l’ambert,
[email protected]
 Charles Jeannin,
[email protected]
 Jean-Baptiste Ferré,
[email protected]
Partenaires

eid rhône-alpes

eid atlantique
 Syndicat mixte de lutte
du Bas-rhin (Sml 67)
 Brigade verte du Hautrhin
 agence régionale de
Santé (arS) de Corse Conseils généraux de la
Corse-du-Sud et de la
Haute-Corse

dGS, ministère de la Santé
modélisation du risque lié à aedes albobopictus du 15/09/2014 au 21/10/2014
interventions de l’eid méditerranée en 2014
Pour éviter ce scénario, les agences régionales de Santé (ARS État) identifient les personnes revenues de zones à risque et développant les symptômes de ces maladies en métropole. Ces informations sont alors transmises à l’EID-Med, qui inspecte rapidement
chaque lieu où le malade a séjourné. Si Aedes albopictus y est présant, un traitement de lutte antivectorielle est réalisé, sous l’égide du
Conseil général du département concerné, afin de tuer les moustiques adultes potentiellement infectés.
Ce mode d’intervention préventif est unique en europe.
En 2014, une épidémie de chikungunya sévissait dans les Antilles et de très
nombreux cas ont été signalés. À la mi-octobre, l’ARS signalait 4 cas autochtones dans un quartier de Montpellier. Des mesures de lutte antivectorielle ont
été immédiatement mises en œuvre, suivies d’une enquête, afin d’identifier
d’autres cas à proximité. Au total, 11 cas autochtones ont ainsi été identifiés,
dans le même quartier. Les actions antivectorielles ont limité la transmission
et aucun nouveau cas n’est apparu après les premiers traitements.
Avec également deux cas de dengue dans le Var et deux autres dans les
Bouches-du-Rhône, ce sont au total 15 cas autochtones qui sont survenus
en 2014, soit 20 depuis 2006.
14
PLAN DE GESTION DE CRISE
En 2014, l’EID-Med s’est dotée d’un « plan de gestion de crise » pour
formaliser le dispositif organisationnel et décisionnel exceptionnel qu’elle
pourrait déclencher, afin de faire face à ses obligations et à ses engagements, dans le cas de la survenue d’événements non ordinaires liés
à la lutte antivectorielle.
Cet outil a été le fruit d’un travail collaboratif important de tous les services de l’établissement, avec l’appui d’un consultant spécialisé. Au
cours du second semestre 2014, deux mises en situation ont permis de
tester et de réajuster le dispositif.
Biodiversité : et le moustique ?
Gérer les littoraux sableux, c’est les protéger
Préserver
notre environnement
4
Biodiversité : et le moustique ?
déployé sur l’ensemble de la zone d’action de l’eid méditerranée depuis 2010, un dispositif de suivi environnemental permet de disposer d’éléments
d’évaluation concernant les effets non-intentionnels des activités de démoustication. décliné en 3 types de suivi distincts, ce dispositif collecte
des données sur la diversité et l’abondance des différentes espèces de moustiques au sein de la zone d’action des agences opérationnelles.
Le suivi des moustiques adultes
Le but de ce suivi est de donner une information fiable et à grande échelle
concernant la diversité spécifique et l’abondance des populations de moustiques adultes au sein de la zone d’action de l’EID-Med. Cette donnée de
base permet une visualisation très précise du « bruit de fond » du moustique
sur les différents secteurs échantillonnés et apporte également des éléments d’information primordiaux sur la dynamique d’éclosion des espèces
de moustiques cibles.
À l’heure actuelle, ce réseau de
piégeage s’étend sur les territoires des 7 agences opérationnelles de la région LanguedocRoussillon et des Bouches-duRhône. Il est composé de
pièges à CO2, dont le nombre
varie entre 4 et 6, selon les
agences opérationnelles. Les
piégeages sont réalisés une fois
par semaine, d’avril à octobre.
Contacts
L’organisation du dispositif est
coordonné au niveau de la direction technique. Au sein de
chaque agence, un référent environnemental supervise la
mise en œuvre opérationnelle
du suivi :
Benoît Francés,
responsable des études
environnementales
[email protected]

albane marie,
[email protected]

Partenaires

BiOtOPe

dreal-lr
 Structures animatrices
des sites natura 2000
 pose et dépose des pièges.
 tri et identification de l’espèce
des moustiques capturés.
 enregistrement en ligne dans un outil dynamique de veille entomologique, en vue de l’exploitation des données.
16
Les résultats des captures de l’année 2014 ne montrent pas de changements majeurs par rapport aux années précédentes. Près de 100 000
moustiques, répartis en 16 espèces différentes, ont été capturés, triés et
identifiés sur l’ensemble des agences concernées.
« Natura 2000 »
Depuis 2010, l’EID-Med a
mis en place une démarche
d’évaluation des incidences
de ses activités à l’échelle
de sa zone d’action.
Cette démarche progressive
a été menée en étroite collaboration avec les services
de l’État (DREAL-LR notamment).
éTUDES D’INCIDENCES
Au cours de l’année 2014, une étude d’incidences a été réalisée par le
bureau d’études BIOTOPE sur l’ensemble des sites « Natura 2000 » de
la région Languedoc-Roussillon concernés par les activités de démoustication (25 sites).
Cette démarche a donné lieu à un
important travail de concertation
avec les services de l’État et les animateurs de sites « Natura 2000 » (10
réunions et 2 ateliers terrain). Afin de
réduire les incidences potentielles
des activités de démoustication sur
les habitats et / ou espèces les plus
sensibles, des mesures de réduction
ont été définies.
4
le pôle littoral mène des actions d’ingénierie à la manière d’un bureau d’étude, en gardant toutefois la culture territoriale. le pôle littoral développe
depuis plus de vingt-cinq ans des méthodes de diagnostic et de planification intégrée pour la gestion de la frange côtière méditerranéenne.
Projets de recherches appliqués
Le pôle littoral de l’EID Méditerranée a réalisé, dans le cadre de plusieurs
projets de recherche (SOLTER, ALTERNA-LIVE), un travail prospectif sur
la mise en œuvre de la relocalisation des activités et des biens prônée par
le ministère de l’Écologie. La logique des mesures de relocalisation est de
déplacer les enjeux en front de mer, afin de restaurer à leur place des
plages et cordons dunaires servant de protections naturelles plus résilientes
vis-à-vis des zones urbanisées.
L’idée est également d’accompagner les élus, avec des approches sur la
perception des populations et sur l’évaluation économique par des « Analyses Coûts Bénéfices ». En effet, les élus se trouvent souvent démunis
face à l’importance de ces projets, notamment en termes d’ingénierie foncière et financière et à l’opposition des propriétaires concernés.
des outils adaptés à la bathymétrie et à la topographie.
Développement de partenariats nouveaux
Le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise
nous a confié une mission d’études topo-bathymétriques des anciens salins de Sigean, afin de
pouvoir faire fonctionner un modèle hydraulique
en vue d’une optimisation de la nidification des
laro-limicoles coloniaux en lien avec le programme « LIFE+ ENVOLL ».
Contacts
 Hugues Heurtefeux,
responsable du pôle littoral
[email protected]
Partenaires
 Parc naturel régional de
la narbonnaise

CreOCean

adena / rn du Bagnas

dreal-lr
atelier SOlter du 16 juin 2014,
Université montpellier 1.
SGar languedoc-roussillon

17
Le bureau d’étude CREOCEAN, spécialisé en
océanographie et aménagement du littoral,
nous a confié une mission de sismique-réfraction autour de la presqu'île de Giens.
4
Expertise littorale
Opérationnel littoral
Le pôle littoral de l’établissement apporte son savoir-faire aux collectivités
du littoral régional, sous la forme de prestations d'assistance technique, de
maîtrise d'œuvre, et en réalisant diagnostics et suivis écologiques. Ces interventions ont pour cadre les espaces naturel sensibles du littoral (système
plage / dune, zones humides).
Dans le même cadre, le pôle littoral réalise des travaux visant à la protection
et à la restauration de cordons dunaires fragilisés, à travers des opérations
menées en 2014 par le Conseil général de l'Hérault et des communes littorales (Fleury-d'Aude, Valras, Marseillan, Vias, Portiragnes).
En 2014, il est ainsi intervenu pour le compte du Conseil général de l'Hérault, de communes (Villeneuve-lès-Maguelone, Mauguio-Carnon, le Graudu-Roi) ou de leurs groupements (Perpignan Méditerranée CA), ainsi que
de gestionnaires de sites (PNR de la Narbonnaise pour les anciens Salins
de Sigean, ADENA pour le Bagnas, à Agde).
Contacts
travaux de végétalisation
d'un cordon dunaire
reconstitué,
Fleury d'aude (11).
exemple de modèle
numérique de ter rain levé sur site.
 Philippe richard,
chargé de projets
[email protected]
éVOLUTION DE L’éqUIPE
Partenaires
 Conseil général
de l'Hérault
maîtrise d'œuvre de travaux
de protection dunaire au Barcarès (66).
 Communes
et groupements
de communes littorales
18
Renouvellement, au sein de l’équipe littorale en 2014, qui a permis le
maintien de notre cœur de métier « la réhabilitation dunaire », avec le
gain de nouvelles compétences orientées « vulnérabilité des territoires »
et « évaluation économique ».
Maîtriser les épandages : les réponses du projet « LIFE+ IMCM »
étudier le moustique : des moyens techniques de pointe
échanger les connaissances : les publications scientifiques
Renforcer
l’efficacité de
nos interventions
4
Maîtriser les épandages : les réponses du projet « LIFE+ IMCM »
l’engagement pris, à l’issue du projet, de « réaliser des traitement biocides quand cela s’avère nécessaire seulement, à condition d’avoir une parfaite maîtrise de ces derniers » nécessite que notre établissement soit capable d’évaluer finement ses traitements et de s’adapter en continu, en
intégrant dans sa méthodologie et sa pratique, des outils technologiquement aboutis.
Une méthodologie d’évaluation
renforcée
Les phases d’instrumentation de terrain ainsi
que d’analyse en laboratoire sont aujourd’hui
finalisées, afin d’obtenir de retours fiables sur
les traitements réalisés. Ces méthodologies de
pointe s’inspirent directement du travail réalisé
dans le cadre du projet « LIFE+ IMCM ».
Des collaborations scientifiques
fructueuses
Les collaborations scientifiques on été poursuivies avec l’IRSTEA de Montpellier, afin,
par exemple, de mettre en œuvre de nouvelles technologies et ainsi de profiter de l’expertise d’un organisme de recherche reconnu.
Cela a été le cas, par exemple, pour l’évaluation par granulométrie laser
des possibilités de traitement en mode adulticide du Canon Tifone® City
320, en utilisant les potentialités de micro-dosage offertes par l’outil.
Une panoplie de matériels élargie
Tous les engins valorisés
dans le cadre du projet
« LIFE+ IMCM » ont été
confortés dans leur intérêt
en 2014. Les engagements du « Guide des
bonnes pratiques » sur la
réalisation des traitements
font leur preuve, avec des
outils technologiquement
évolués en support. Par
exemple : l’installation d’un
épandeur de granulé De-Sangosse® Spando TDS, fin 2014, sur un engin
chenillé de type Argo®.
éTUDE DE FAISABILITé : LE DRONE
Contact
 nicolas Sidos,
chargé de projets moyens
et matériels de traitements
[email protected]
Étude d’opportunité réalisée en 2014 : investigation poussée du domaine
d’activité des drones pour la réalisation de travaux d’observation et de
traitement, notamment.
Partenaires

irStea
20
4
étudier le moustique : des moyens techniques de pointe
depuis le tout début des années 2000, l’eid méditerranée participe, au sein de l’adeGe (agence nationale pour la démoustication), à des missions
de surveillance entomologique sur le territoire national, à la demande de la direction générale de la santé (dGS), en particulier dans le cadre du
plan antidissémination du chikungunya et de la dengue en métropole.
Le laboratoire sécurisé
Dans ce contexte, l’EID-Med s’implique tout particulièrement dans la recherche sur la biologie, l’écologie, la capacité vectorielle et l’optimisation
des moyens et des méthodes de lutte contre les espèces invasives d’origine
tropicale, telles que Aedes albopictus (moustique tigre), un vecteur, mais
dont le caractère nuisant n’est pas moins préoccupant.
Contacts
 marie-laure Setier-rio,
responsable cellule
entomologie
et expérimentations
[email protected]
 Sandie Bellec
[email protected]
La recherche
Guillaume lacour
[email protected]

Partenaires

adeGe

Cirad

ird

inra
région languedocroussillon

 Université de montpellier
- Faculté des Sciences
Cette infrastructure confinée
de 75 m² dispose d’un
accès par un double sas limité au seul personnel habilité. Elle comprend deux
nouveaux insectariums sécurisés de 10 m² chacun,
munis de sas et bénéficiant
de conditions contrôlées.
Quatre salles de laboratoire
sécurisées de 7,5 à 10 m²
permettent également de
réaliser des tests biologiques sur les culicidés ou
les arthropodes hématophages. Une animalerie de
10 m² y a également été
installée, notamment pour
la conduite de tests de préférence d’hôtes.
Le Réseau Montpelliérain sur les Vecteurs et Maladies Émergentes (RMVME)
rassemblant le CIRAD, l’IRD, l’INRA, l’Université Montpellier II et l’EID-Med,
structure et mutualise les expertises, les outils et les moyens sur les vecteurs
et les maladies infectieuses humaines et animales émergentes à Montpellier.
Avec l’appui financier de la Région Languedoc-Roussillon, un nouveau plateau technique a donc été construit dans des locaux préexistants de l’ancien
laboratoire de l’EID-Med, de manière à poursuivre et à développer ces recherches dans des conditions optimales de sécurité.
21
Parmi les nombreux projets démarrés ou poursuivis en 2014 et auxquels
collaborent activement les chercheurs de l'EID-Med, on peut citer : le projet
européen denguetools (FP7 Health 2011-Single stage, 2011-2016, 14 partenaires), portant, entre autres, sur l'évaluation de la capacité vectorielle
d'Aedes albopictus et sur l'efficacité de la LAV ; Prolitensan (Programme
environnement littoral, Fondation de France, 2013-2016, 7 partenaires),
visant à une approche à la fois biologique et sociologique des espèces
invasives ; QSar-laV (PNR-EST-ANSES, 2012-2016, 4 partenaires),
permettant de découvrir de nouveaux régulateurs de croissance ; Greenprotect (13 AP R&D Fonds Unique Interministériel, 2012-2016, 8 partenaires), qui a pour but de sélectionner des insecticides parmi 500 extraits
végétaux…
4
échanger les connaissances : les publications scientifiques
Plusieurs études et projets de recherche menés dans le cadre des collaborations avec les partenaires scientifiques et les autres opérateurs publics
de démoustication / laV ont donné lieu à des publications dans des revues à comité de lecture.
les rapports intermédiaires ou finaux des nombreux projets de recherche, visant à améliorer la stratégie opérationnelle, sont par ailleurs disponibles auprès de la direction technique de l’eid-med.
Les publications
Quatre articles ont été publiés sur le thème de la biologie des moustiques.
Un article, réalisé dans le cadre d’une thèse, détaille les effets de la photopériode et de la diapause sur les œufs d’Aedes albopictus : “When mothers
anticipate: Effects of the prediapause stage on embryo development time
and of the maternal photoperiod on eggs of temperate and tropical strains
of Aedes albopictus (Diptera: Culicidae)” (LACOUR et al. 2014)*.
Les trois autres articles abordent la première installation d’Aedes japonicus
en France et les implications sur la santé publique (KREBS et al. 2014)*,
un outil d’identification des espèces européennes de moustiques (YSSOUF
et al. 2014)* et la mise au point d’une analyse PCR pour déterminer les
deux espèces jumelles du complexe Detritus (Oc. detritus et Oc. coluzzi)
(BRENGUES et al. 2014)*.
La direction technique a participé à 4 différents articles sur le thème des
vecteurs. Ces articles abordent les dynamiques des infections de paludisme aviaire chez des moustiques Culex pipiens d'origine naturelle (ZÉLÉ
et al. 2014)*, un cas autochtone de dengue dans les Bouches - du - Rhône,
région PACA, octobre 2013 (SIX et al. 2014)*, le challenge des cas de chikungunya importés pour les acteurs de la surveillance (PATY et al. 2014)*
et l’émergence du virus de Schmallenberg chez les Culicoides d’Europe
(BALENGHIEN et al. 2014)*.
Contacts
 Christophe lagneau,
directeur recherche
et développement
[email protected]
 nathalie Barras,
chargée de la valorisation
des connaissances
[email protected]
Une étude sur le devenir du Bti dans les sols a été publiée en partenariat
avec l’Université Joseph-Fourier de Grenoble et l’EID Rhône-Alpes : "Persistence and recycling of bioinsecticidal Bacillus thuringiensis subsp. israelensis spores in contrasting environments: evidence from field monitoring
and laboratory experiments” (DUCHET et al. 2014)*.
Sur le thème du littoral, trois articles sont parus dans les actes du Colloque
international « Connaissance et compréhension des risques côtiers : Aléas,
Enjeux, Représentations, Gestion », organisé en juillet 2014 à Brest. Les
sujets d’études sont la mise en perspective de la vulnérabilité des enjeux à
22
l’érosion et aux différents types d’inondation sur la partie sableuse du littoral
du Languedoc-Roussillon (SAUBOUA & HEURTEFEUX 2014)*, l’analyse
des solidarités territoriales facilitant l’adaptation à la montée du niveau de
la mer (REY-VALETTE et al. 2014)* et le Réseau Tempête LanguedocRoussillon, démarche régionale pour mieux appréhender les tempêtes marines et leurs impacts sur le littoral (DE LA TORRE et al. 2014)*.
* La liste des références complètes et les articles en PDF sont disponibles sur le site internet www.eid-med.org :
Espace Documentaire - Thème Publications.
Les conférences
Occasions privilégiées de s’ouvrir
aux dernières évolutions au travers d’échanges avec les représentants de la communauté scientifique internationale spécialisés
dans ce domaine, elles permettent
également de valoriser utilement
les travaux des techniciens et des chercheurs, au moyen de posters ou de
communications orales. Parmi celles-ci : la 19ème e-SOVe Conference à
Thessalonique (Grèce), du 13 au 17 octobre 2014, les journées internationales de limnologie et d’océanographie (JilO 2014) au Pharo, à Marseille,
du 21 au 23 mai 2014, et le 5ème Workshop on Standardized Procedures
for the Inspection of Sprayers in Europe (SPiSe) à Agropolis, à Montpellier,
du 14 au 17 octobre 2014.
CHIFFRE MARqUANT
Un total de 12 articles scientifiques a été publié en 2014 par la direction
technique. Ce chiffre élevé est la marque d’un important travail en amont
des équipes, permettant d’aboutir à des résultats concrets et d’intérêt
pour la communauté scientifique et technique.
La gouvernance
Le système de management qualité :
vers un système « qualité, Sécurité et Environnement »
La communication
Le pôle système d’information
Les pôles bâtiments, moyens mécaniques et matériels
de traitement
Les ressources humaines
La santé et la sécurité au travail
Les moyens financiers
L’EID Méditerranée :
un opérateur public
au service
des collectivités
Les moyens juridiques
4
La gouvernance
l’eid méditerranée est une « institution interdépartementale ». elle est gérée selon les dispositions s’appliquant aux syndicats mixtes.
à ce jour, adhèrent les Conseils généraux des Pyrénées-Orientales, de l'aude, de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-rhône, du Var et la région
languedoc-roussillon.
la représentation au conseil d’administration des Conseils généraux et de la région l-r adhérents est paritaire : 2 titulaires et 2 suppléants par
collectivité, excepté le Conseil général du Var qui n’est adhérent que pour la lutte antivectorielle et ne dispose que d’un représentant.
Le conseil d’administration
Contacts
 didier amadou,
directeur général
[email protected]
 monique Fabbro,
secrétaire générale
[email protected]
 annie Sommer,
assistante de direction
[email protected]
posé de membres éminents et reconnus dans les domaines de l’entomologie, de la lutte antivectorielle et de l’écologie, il se réunit en séance plénière
deux fois par an.
En 2014, le Conseil d’administration de l’EID-Med s’est réuni
Sont membres du comité scientifique : Jean-Antoine RIOUX, Jean COUStrois fois en séance plénière.
SERANS,
Eric DELAPORTE, Gérard DUVALLET, Michel GAUTIER, NicoLa séance de juin a été consalas
KECK,
Jacques DIETRICH, Gilbert SINèGRE, Patrick GRILLAS, André
crée à l’examen et à l’approbaYEBAKIMA,
Pierre CARNEVALE, Directeur de recherche émérite de l’IRD,
tion du compte administratif et
Fabrice
CHANDRE,
Jean-Pierre QUIGNARD, Claudie HOUSSARD.
du compte de gestion 2013, à
l’affectation des
LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
résultats, ainsi
qu’à
divers
• Christian JEAN, Président de l’EID-Med - Conseil général de l'Hérault
points sur les
titulaires :
ressources humaines, les marchés publics et la vie de la
• Pierre ESTEVE, Martine ROLLAND - Conseil général des Pyrénées-Orientales
structure. La séance de novembre a permis de faire le point
•
Gilbert PLA, Patrick FRANCOIS - Conseil général de l'Aude
sur la prévision de fin d’exercice 2014 et de procéder au débat
•
André VEZINHET, Président du Conseil général de l'Hérault
d’orientation budgétaire pour 2015. À cette occasion François
•
Patrick
BONTON, Juan-Antoine MARTINEZ - Conseil général du Gard
Delacroix, nouveau représentant de la Région Languedoc•
René
RAIMONDI,
Hervé SCHIAVETTI - Conseil général des Bouches-du-Rhône
Roussillon, a été accueilli. La séance de décembre, en plus
•
Jacques
POLITI
Conseil
général du Var
de l’adoption du budget 2015, a été l’occasion de présenter
•
François
DELACROIX,
Paulette
CHARLES - Conseil régional du Languedoc-Roussillon
les deux premiers axes de la réflexion prospective sur la stratégie de lutte contre le « moustique tigre » et pour un nouveau
Suppléants :
plan de lutte contre les moustiques autochtones. Lors de ce
• Jean-Jacques LOPEZ, José PUIG - Conseil général des Pyrénées-Orientales
conseil a aussi été validé un courrier adressé à la ministre de
• Francine SCHIVARDI, Eric BRISSOT - Conseil général de l'Aude
la Santé, afin de l’alerter sur la réduction des moyens de lutte
• Cyril MEUNIER, Christophe MORGO - Conseil général de l'Hérault
contre les moustiques, notamment les moustiques vecteurs.
• Christian VALETTE, Jean DENAT - Conseil général du Gard
• Jean-Marc CHARRIER, Claude VULPIAN - Conseil général des Bouches-du-Rhône
Le conseil scientifique et technique
• François CAVALLIER - Conseil général du Var
Le conseil scientifique et technique est une instance indépen• Mahfoud BENALI, Jean-Baptiste GIORDANO - Conseil régional du Languedocdante qui remplit une mission de veille et de conseil auprès
Roussillon
du conseil d’administration et de l’équipe de l’EID-Med. Com-
24
4
Le système de management de la qualité :
vers un système intégré qualité, Sécurité et Environnement
en parallèle du référentiel iSO 9001, basé sur l’organisation interne de la structure, il vient d’être acté de poursuivre la démarche vers les référentiels
iSO 14001 (environnement) et OHSaS 18001 (Sécurité), en vue d’obtenir une certification QSe.
L’EID Méditerranée dispose de nombreux atouts pour répondre aux attentes
des citoyens en matière de lutte contre les moustiques. Ces atouts sont
plus que jamais indispensables pour répondre au mieux aux enjeux
auxquels doit faire face la structure, parmi lesquels :
 des enjeux scientifiques et techniques avec la colonisation croissante du « moustique tigre » Aedes albopictus et, parallèlement, l’évolution de la législation
(biocides, traitements aériens…).
 des enjeux de gouvernance liés, en particulier, aux
interrogations sur la répartition des compétences entre
l’État et les collectivités territoriales, dans le cadre des actions menées dans le domaine de la santé publique, et liés,
aussi, au calendrier électoral (élections départementales et
régionales en 2015).
Le directeur général a en outre lancé une réflexion perspective
globale associant l’ensemble des agents autour de 5 objectifs :
 élaborer et conduire un « plan albopictus ».
 actualiser le plan de lutte contre les autres moustiques nuisants.
 consolider le portefeuille d’activités.
 remobiliser les collectivités et l’État.
 mobiliser les collaborateurs autour de ce projet.
Contact
Joël normand,
directeur administratif,
responsable qualité
[email protected]

Les 2 premiers axes ont d’ores et déjà permis d’aboutir à la définition des
priorités scientifiques, techniques et de communication pour les deux années à venir.
Ce souci d’amélioration continue de la qualité des actions engagées se décline également, aujourd’hui, dans deux domaines complémentaires : la sécurité et l’environnement.
25
Au-delà de la conformité aux exigences légales et réglementaires
pour les 3 domaines, l’établissement visera en particulier :
 à l’amélioration continue du management de la santé et
de la sécurité au travail, en se fixant des objectifs chiffrés
tels que la baisse de l’absentéisme et des accidents du
travail, la formation « Certibio » pour tous les applicateurs.
 à la maitrise des risques routiers pour tous les
agents devant utiliser un véhicule dans le cadre professionnel, etc…
 au développement de la politique environnementale, qui ira dans le sens d’une amélioration des pollutions, de la réduction de la
production de déchets et de la consommation
d’énergie, etc…
L’ année 2015 constituera sans nul doute une
année charnière pour notre structure, qui devra démontrer une fois de plus sa capacité collective à répondre aux attentes des citoyens.
AUDIT DE CONTRôLE
À l’issue de cet audit, qui a eu lieu du 14 au 16 avril 2014, la certification
de notre système de Management selon le référentiel ISO 9001 : 2008
a été confirmée. Aucune non-conformité (NC) et aucun point sensible
(PS) n’ont été relevés. À l’inverse, sept points forts (PF) ont été inscrits
(meilleure cohérence du SMQ, orientations stratégiques bien définies,
sites Internet modernes, maîtrise et suivi des actions de LAV, gestion des
stocks d’insecticide, qualité des moyens matériels affectés, gestion des
actions d’amélioration) et cinq pistes de progrès (PP) ont été proposées.
4
La communication
l’eid méditerranée développe une « communication maîtrisée », c’est-à-dire articulée autour de dispositifs opérationnels, visant des objectifs fondamentaux tels que faire connaître l’établissement et ses missions, informer et rendre compte de ses activités, sensibiliser et partager la connaissance des milieux.
Cette communication est, de fait, proportionnée aux moyens, ainsi qu’aux
situations de terrain. En 2014, les actions génériques de communication,
menées sur la zone d’action traditionnelle, ont été plus soutenues compte
tenu de l’accroissement de la demande sociale (cf. n° indigo). Cette situation est liée à la copieuse installation du « moustique tigre » (Aedes albopictus), qui nécessite la mise en œuvre d’une lutte intégrée combinant
communication préventive et participation communautaire, auprès d’une diversité de publics cibles.
La performance des outils numériques
La multiplication des canaux de communication est fondamentale, spécifiquement pour des problématiques relevant du marketing social. La performance des outils est gage d’efficacité dans la pénétration des messages.
Cet objectif est atteint, si l’on en juge les statistiques des outils numériques.
Le site web a cumulé 23 685 connexions et 80 700 pages consultées par
des internautes, constituées à 69,6 % de nouveaux visiteurs. On peut noter
que l’utilisation du formulaire en ligne des demandes d’intervention est à
l’origine de près de 24 % des demandes (accessibilité améliorée). La
« Newsletter » lancée au mois de mai, a été expédiée à plus de 1 700 destinataires à chaque édition (fréquence mensuelle). Elle a généré près de
12 % des connexions sur le site. Son faible taux de désabonnement met
en exergue un outil finement ciblé.
RELATIONS MéDIAS
Tout au long de l’année, l’EID Méditerranée est sollicitée par les médias,
qu’ils soient régionaux, nationaux, écrits comme audiovisuels. En 2014,
130 des demandes journalistiques ayant convergé à l’EID-Med, ont
abouti pour environ 62 % à une retombée médiatique directe. En tenant
compte, en sus, des sujets spontanés (d’actualité ou de saison) traités
sans sollicitation préalable, tous sujets confondus, l’EID Méditerranée
a été citée dans plus de 150 parutions de presse écrite et a bénéficié
d’une visibilité sur près d’une trentaine de sujets audiovisuels (diffusion nationale, régionale et internationale, notamment avec un reportage
pour la NHK - chaîne TV nationale japonaise).
types de médias
!"
Statistiques de consultation « newsletter » 2014
Vues dans messagerie ou navigateur
Lecteurs (interactifs)
Contacts
#
Jean-louis Gély,
directeur de
la communication
[email protected]

#
 anne Baudin,
directrice adjointe
[email protected]
26
N° Indigo
4
La communication
Plateforme téléphonique : le N° indigo
66,46 %
des appels ont concerné
l’agence de
Montpellier / Fréjorgues
L’AGENDA COM‘ EN BREF
L’outil d’accès au service public comptabilise, en 2014, un volume sans
commune mesure d’appels entrants de demande d’intervention. Ces appels
mettent en exergue le caractère fortement nuisant du « moustique tigre ».
l’eid-med a été particulièrement
proactive sur le volet de la communication de proximité, notamment,
avec un accroissement des réunions d’information auprès des communes et de la population. On peut
en noter quelques-unes :
Variations mensuelles
des appels indigo
 14/01/14 : réunion d’information des
communes du Biterrois, à Sérignan.
 16/06/14 : réunion d’information des
communes du Montpelliérais, à Mont-
66,11 %
des appels sont imputables
au « moustique tigre »
pelier (EID-Med).
 17/06/14 : réunion d’information des communes du Biterrois à
l’Hôtel du Département de Béziers.
 24/06/14 : réunion d’information des communes du Pays de Thau,
à la mairie de Frontignan.
2 408 appels en 2014
soit + 146 % (978 appels enregistrés en 2013)
Opération « Porte-à-Porte »
À la convergence de l’observatoire sociologique, du relevé entomologique
et de l’évaluation de la campagne « Soyez secs avec les moustiques », une
démarche de communication interpersonnelle, en porte-à-porte, a été
conduite sur deux sites pilotes : l’un à Montpellier, l’autre à Castelnau-leLez. La prise de contact direct avec les habitants avait pour objectif :
 de mesurer le ressenti de la gêne.
Contacts
 de vérifier et valider les connaissances de la population sur le volet
préventif,
Jean-louis Gély,
directeur de
la communication
[email protected]

 anne Baudin,
directrice adjointe
[email protected]
 de relever in situ les gîtes larvaires potentiels, constater la présence
effective ou non de « moustiques tigres » adultes.
1 300 habitations ont été prospectées, aboutissant à l’administration de 527
questionnaires (92,43 % en habitat individuel - maisons avec jardin). L’année 2014 constitue le point « 0 » de cette opération reconductible en 2015.
27
 26/06/14 : réunion d’information des communes du Gard, au
Conseil général, à Nîmes.
 15 et 16/07/14 : réunion d’information des communes des Pyrénées-Orientales, à Perpignan et à Argelès-sur-Mer.
 28/07/14 : réunion d’information des communes de l’Aude, au palais du travail, à Narbonne.
 08/09/14 : réunion publique à Teyran (34).
 21/10/14 : réunion publique au Crès (34).
 23/10/14 : réunion publique à Mèze (34).
4
Le pôle système d’information
Un pôle de type « service support » a été établi au sein de la collectivité, permettant d’organiser l’ensemble des ressources et des moyens nécessaires
(personnes, matériels, logiciels, données numériques et procédures) au travers d’un service informatique et d’un service d’information géographique.
le pôle « Si » accompagne l’ensemble des services métiers grâce à un portefeuille de projets, organisé et structuré pour l’aide à la décision. Un
support transverse s’articule autour d’objectifs « stratégiques » pour garantir un service utile. le système d’information permet une mise en œuvre
d’une politique « qualité » nécessaire à la maîtrise des divers processus métiers de notre organisme. Pour cela, l’eid-med est accompagnée depuis
plus de 10 ans par Cogitis, qui met à sa disposition une équipe, soit l’équivalent de 4 etP.
LE CAM : Le Centre d’Appels Mutualisé Mise en œuvre d’une nouvelle offre mutualisée au sein des adhérents de
Cogitis, permettant une centralisation et une meilleure traçabilité des
demandes d’incidents et de services
effectuées par les agents de
l’EID Méditerranée. L’objectif
du premier périmètre a été
atteint, à savoir : offrir le
même niveau de services
par rapport au catalogue
existant en interne. Deuxième objectif à atteindre : dédier à cette plateforme la responsabilité de résoudre en direct un certain
nombre de nos incidents.
terrogée, afin de centraliser, structurer et analyser plus efficacement l’information récoltée.
Modernisation de l’infrastructure : « cœur de réseau »
Un plan de continuité Informatique a été préparé dans les nouvelle et ancienne salles serveur. De nouveaux matériels réseaux doublonnés et reliés
par un câblage en fibre optique. Une garantie dans l’avenir afin d’assurer
une continuité de services en cas de sinistre notamment. Cette première
action s’inscrit dans le cadre d’un grand projet pluriannuel du Plan de continuité d’activités et du Plan de reprise d’activités.
Messagerie
Une migration complète de nos serveurs de messagerie par une montée
de versions successives, côté logiciel, ainsi que de notre système annuaire
a été réalisée. Ce projet complète notre dispositif de renforcement de la sécurité. Avec une ouverture sur plus de mobilité et d’accessibilité, à travers
notre système d’information, dans les années à venir.
Mobilité
Contact
 nicolas nouviaire,
système d’information
[email protected]
Lors d’une opération de sensibilisation par porte-à-porte auprès de nos concitoyens, sur le thème du « moustique tigre »,
les agents ont pu expérimenter la collecte de données sur
des tablettes numériques ; un outil moderne et réactif pour
répondre à un questionnaire en ligne avec la personne in-
28
nouvelle salle serveur
FORTE PRIORISATION SUR LES PROjETS
40 projets sont répartis sur l’ensemble des directions de l’établissement
(22 projets classés en « priorité 1 » et 18 projets en « priorité 2 »), contribuant aux objectifs dits « stratégiques » et nécessaires aux services.
Le programme de travail, avec un taux de réalisation, est en constante
évolution atteignant 99 % pour l’année 2014. Donc, une forte priorisation
sur les projets avec une faible part sur les opérations courantes (46 %),
dû à une modernisation constante du SI pour une meilleure stabilité de
l’infrastructure informatique.
4
Le pôle bâtiments, moyens mécaniques
et matériels de traitement
mettre à disposition des différents services les moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de leurs missions et les maintenir en bon état,
dans le respect des procédures et réglementations en vigueur dans l’établissement, telle est la première mission du pôle.
Optimiser les ressources, assurer le développement d’actions transversales entre les directions est également nécessaire, afin d’assurer un
service de qualité envers les principaux prestataires que sont les agences opérationnelles et les laboratoires.
le budget annuel du pôle est de 1 million d’euros, pour la partie investissements. le pôle assure l’exécution d’environ 80 % des achats de l’établissement.
Les bâtiments
Les moyens mécaniques et les matériels de traitement
Le service des bâtiments est chargé de coordonner et de gérer au quotidien,
avec l’aide de collaborateurs de la collectivité ou d’entreprises, l’exécution
de travaux, le suivi des contrats de maintenance et des demandes validées
par la direction.
L’objectif du service est de faire en sorte que les moyens nécessaires soient
mis en œuvre conformément aux besoins, dans les délais impartis et dans
des conditions économiques acceptables par l’établissement. Il est à considérer comme un prestataire de services. Il est impliqué dans le processus
SMQ sur la gestion des moyens et dans le plan de gestion de crise de l’établissement (achat de 8 thermonébulisateurs portatifs).
Il assure, en outre, le suivi financier et comptable du secteur.
Il doit également développer une politique d’optimisation et de valorisation
des bâtiments (exemples en images, ci-dessous).
réfection de l’étanchéité
du site de lunel-Viel.
200 véhicules, engins ou matériels sont suivis.
réfection et assainissement
à l’agence de montcalm.
Contrat de location passé pour 3 renault ZOe (100 % électrique).
Contact
TRAVAUx
Jean-michel Penuelas,
bâtiments,
moyens mécaniques,
et matériels de traitement
[email protected]

 L’année 2014 marque le lancement de la dernière phase de travaux
du programme général de réhabilitation du siège, lancé en 2010.
avancée des travaux du siège.
29
 Travaux en agence opérationnelle : réfection des assainissements,
étanchéité…
4
Les ressources humaines
Effectifs (sources : bilan interne 2014)
Au 31 décembre 2014, l’EID Méditerranée employait 155 agents, dont 83
dans ses agences opérationnelles et 72 à la direction générale. 134 agents
relèvent de la filière technique, qu’ils soient de terrain, d’encadrement ou
scientifique. La moyenne d'âge est de 44 ans (45,5 dans les agences ; 42,5
au siège).
Répartition des effectifs permanents des agences opérationnelles (au
31/12/2014) :
 Pyrénées Orientales : 8 à Canet-en-Roussillon.
 Aude : 11 à Narbonne.
 Hérault : 32 à Montpellier et à Sauvian.
 Gard : 12 à Montcalm.
 Bouches-du-Rhône : 14 à Arles et Saint-Chamas.
 Var & Alpes-Maritimes : 6 au Cannet-des-Maures et à Antibes.
En pleine saison, l’effectif s’est élevé à 175 agents (dont 26 saisonniers ou
vacataires, lors de l’épisode de forte nuisance vécue en octobre et des cas
autochtones de chikungunya, à Montpellier).
répartition des effectifs en 2014
agence B-du-rhône
14
agence Gard
12
agence Var - am
6
Siège
72
agence Hérault
32
Contact
 Pierre agulhon,
responsable rH
[email protected]
Deux actions importantes ont démarré en 2014 : la communication avec le
public, pour les opérateurs de terrain et la sensibilisation aux risques psychosociaux pour l’ensemble des agents.
La part des formations assurées par le CNFPT continue d’augmenter et atteint 29 % en 2014 (22 % en 2012 et 27 % en 2013). Ces formations sont
financées dans le cadre de la cotisation obligatoire versée à cet organisme,
ce qui permet de disposer de plus de crédits pour les formations spécifiques.
FAITS MARqUANTS
agence aude
11
agence Po
8
Formation (sources : bilan de la formation 2014)
En 2014, l’EID-Med a engagé 80 700 € pour la formation de ses agents.
83 % des agents ont bénéficié d’au moins une formation. 19 % des formations ont concerné le domaine « repères et outils fondamentaux néces30
saires à l’exercice professionnel », 17 % celui de la « sécurité », 13 % celui
de « l’environnement », 11 % celui des « affaires juridiques » et du « SI et
SIG ». Les autres formations ont concerné la préparation aux examens et
concours (6 %), la démarche QSE (6 %), les finances (5 %), le management (4 %), les RH (3 %) et la logistiques (2 %) et autres domaines (3 %).
 Recrutement de vacataires lors de l’épisode de forte nuisance vécue
en octobre (opération « Porte à porte »).
 Nouvelles conventions de médecine professionnelle passées avec
la MSA Languedoc et la MSA Grand-Sud.
 Sessions de formation « Communiquer avec le public » et « prendre
la parole en public ».
 Élections professionnelles.
4
La santé et la sécurité au travail
en 2014, le budget consacré aux dépenses en santé et sécurité au travail a avoisiné les 38 000 euros. dans ces dépenses, 11 000 euros concernent
les actions de formation, 9 000 euros le volet médical (médecine préventive, vaccination, achats nécessaires aux soins de premiers secours) et
les vérifications périodiques règlementaires des installations électriques et des extincteurs (maintenance et achat) et 18 000 euros l’achat des
equipements de Protection individuelle (e.P.i).
Les accidents du travail
Les incidents
En 2014, 8 accidents du travail ont été déclarés par 8 agents différents.
4 ont eu pour conséquence un arrêt de travail, pour un total de 67 jours.
Les causes de ces accidents sont diverses : 3 accidents lors d’utilisation
d’engins, 3 liés à la circulation, 1 lors d’une chute de hauteur et 1 lors d’un
déplacement à pied. Ces chiffres restent relativement bas et sont dans la
moyenne des années précédentes.
La répartition des incidents déclarés en 2014 est la suivante :
nombre d’accidents du travail par année
(depuis 2000)
 3 chutes de plain-pied (agents affectés au siège de l’EID Méditerranée).
 2 lors de déplacements routiers (agents opérationnels).
 4 liés aux machines et outils (3 agents opérationnels et 1 agent affecté au siège de l’EID-Med).
 2 agressions par un chien (2 agents opérationnels).
 1 déclenchement intempestif de l’alarme incendie (siège).
La formation
31 agents ont été formés au secourisme (25 en recyclage et 6 en formation
initiale), 1 agent a recyclé son CACES (certificat d'aptitude à la conduite en
sécurité pour la nacelle) et 41 agents opérationnels ont été formés à la
conduite 4X4 et Quad.
DOCUMENT UNIqUE ET DIAGNOSTICS
 Finalisation de la mise à jour du « Document Unique d’évaluation
des risques professionnels ».
 Réalisation d’un diagnostic de prévention des risques psychosociaux (RPS), qui aboutira à un plan d’action déployé sur 3 ans.
Contact
 Stéphanie mathieu,
animatrice hygiène
et sécurité
[email protected]
 Réalisation d’un diagnostic d’identification et d’évaluation des
risques en santé et sécurité au travail et d’un plan d’action dans le
cadre de la demande de certification OHSAS 18001.
31
Formation 4X4.
4
Les moyens financiers
Le compte administratif 2014
Il s’élève à 13 383 987 € en dépenses (11,97 M€ en fonctionnement et
1,4 M€ en investissement) et à 15 023 617 € en recettes. Conformément à
« l’instruction comptable M52 », l’excédent de 1 639 629 € a été réparti
entre investissement et fonctionnement. S’agissant de la section de fonctionnement, ce report d’excédent permet de diminuer le montant des participations 2015 des collectivités membres, qui affichent ainsi une évolution
0 de leurs participations entre 2014 et 2015.
dépenses de fonctionnement
dépenses compte administratif 2014
recettes de fonctionnement 2014
FAITS MARqUANTS
 Finalisation de la dématérialisation de la chaine comptable PES V2.
 Développement d’une nouvelle méthode pour l’automatisation de la
comptabilité analytique, avec mise en cohérence d’un référentiel de gestion.
 Indicateurs 2014 :
- 2 147 factures traitées (2 160 en 2013).
Contact
- 27 mandatements rejetés par la paierie sur 2 839 mandats.
Virginie Garcia,
pôle finance
[email protected]

- Délai moyen de mandatement des factures maintenu à 10 jours.
32
4
Les moyens juridiques
regroupant le conseil juridique, la gestion des contentieux et la commande publique, le pôle juridique a pour mission d’accompagner et d’assister
en transversalité les services de l’eid méditerranée dans leur activité, le montage et le suivi administratif de leurs projets.
Un travail en transversalité
activité courante du service juridique
2014 a été marquée par le développement de l’activité de conseil auprès
des directions de l’EID-Med : des questions juridiques auparavant traitées
directement par les services sont transmises à présent au pôle juridique
(50 % de plus qu’en 2013, avec 82 questions posées). La plupart de ces
questions sont traitées par le pôle (75 %), avec, en moyenne, moins de
3 jours de traitement (86 % des questions sont traitées en moins d’une
semaine). Les 25 % restantes sont externalisées auprès de conseils juridiques (assistance juridique ou cabinet d’avocat) si leur complexité le justifie
ou si les services souhaitent avoir un écrit d’un expert. L’externalisation est
en baisse par rapport à 2013 et concerne la gestion des contentieux et le
montage de marchés publics complexes.
Peu de contentieux ont
marqué 2014 : ils sont
courts, pour la plupart clos dans
l’année et sans conséquences
financières pour l’EID-Med.
Un seul a été totalement
externalisé, en raison de
son caractère technique
sensible (logiciel de saisie
d’activité) et 2 sont encore ouverts.
Le pôle juridique analyse également
les conventions de partenariat des directions, afin d’y apporter une sécurité juridique. 70 % des conventions mises à la signature du Président ont
été visées par le pôle juridique en 2014.
Contact
 Christelle Germain,
responsable
du pôle juridique
[email protected]
En termes de marchés publics, 2014 est marquée par la gestion administrative et financière des marchés de travaux du nouveau parc. Il s’est agi
d’un marché complexe, avec de nombreuses interactions avec la direction
de la Logistique. Un travail collaboratif a été nécessaire, tant dans la prévision des actes que dans l’exécution des marchés.
33
Ces marchés de travaux pèsent dans le montant moyen des marchés
(34 450 €) et dans leur nombre (80 nouveaux marchés) traités par la direction. Il y a eu 170 marchés actifs durant l’année 2014.
En 2015, le pôle juridique mettra en priorité la sécurisation juridique de l’utilisation des outils et des données informatiques, ainsi qu’une réflexion permettant la mise en place d’un meilleur accompagnement des services dans
leur politique d’achat.
LIMITER LE RISqUE jURIDIqUE
Le pôle juridique a été créé au cours de l’année 2013, à partir d’une volonté de la direction générale de prendre en compte l’intégration de la
performance juridique dans le processus qualité de la collectivité. Les
conseils à offrir aux services visent à évaluer le risque encouru. Le rôle
du pôle juridique est d’alerter, afin d’éviter les risques majeurs. Son rattachement à la direction administrative place la fonction juridique au
cœur de la collectivité, pour une meilleure intervention, quel que soit le
domaine concerné.
4
L’organigramme
Président
Conseil scientifique et technique
Christian JEAN
Direction générale
Didier AMADOU
Directeur général
Monique FABBRO
Secrétariat général
Emmanuelle GUENON
Contrôle de gestion
Annie SOMMER
Assistante de direction
Direction Logistique
Hugues HEURTEFEUX
Directeur
Secrétariat : Marie-Christine
MOREAU
Cellule HS &
Santé au travail
Stéphanie
MATHIEU
Direction administrative
Direction de la Communication
Direction technique
Joël NORMAND
Directeur
Jean-Louis GELY
Directeur
Didier MOULIS
Directeur
Stéphanie DI MEGLIO
Assistante de direction
Adjointe : Christelle GERMAIN
Secrétariat : Anne BRISSAC
Christophe LAGNEAU
Cellule Technique
de laboratoire
Marie-Laure
SETIER-RIO
Cellule Méthodes
& Recherche
Grégory
L’AMBERT
Directeur R&D
Pôle
Bâtiments,
moyens
mécaniques et
matériel de
traitement
Pôle
Système
d’Information
et Système
d’Information
géographique
Pôle
Ressources
Humaines
Jean-Michel
PENUELAS
Nicolas
NOUVIAIRE
Pierre
AGULHON
Pôle
Financier
Virginie
GARCIA
Pôle
Juridique
Christelle
GERMAIN
Pôle
Communication
Anne BAUDIN
Pôle
Études &
Prospective
Réda TOUNSI
Pôle
Stratégie
opérationnelle
Pôle
Littoral
Dominique
GINDRE
Hugues
HEURTEFEUX
Adjoint : J.C.
MOURET
Adjoint : Ph.
RICHARD
Agences opérationnelles :
Alpes Mar & Var – B. CADIOU
Arles - J. DELEUZE
Canet en R. – A. PALAU
Montcalm – D. CAIRE
34
/
/
/
/
Mtp/Fréjorgues – R. AUGUSTE
Narbonne – J-C. MOURET
Saint-Chamas – P. EBERHART
Sauvian – P. FABRE
Partenair
eS
e
r
d
entrePren
COmmUniCatiO
n
e
Ue tiGr
mOUStiQ
COm
Pét
enC
e
n
atiO
V
O
n
in
éCOn
Omie
e
d
iSPO
eG
SitiF
ad
tiOnS
SyS
éVOlU
tèm
e
4
Le lexique
• arbovirose : infection à arbovirus. Terme désignant, depuis 1950, un groupe de virus très nombreux transmis par des piqûres d’arthropodes
hématophages (moustiques, tiques...), dans l’organisme desquels ils se multiplient.
• arbovirus : voir « arbovirose ». Les arbovirus sont un type de virus ayant pour vecteur les arthropodes suceurs de sang. Ce nom provient
de la contraction de l'expression anglaise arthropod-borne viruses.
• arthropode : c’est un embranchement de la classification des animaux invertébrés, caractérisé par un corps segmenté, qui comprend tous
les insectes.
• bti : Bacillus thuringiensis ser. israelensis. L’EID Méditerranée utilise exclusivement, pour la lutte antilarvaire en milieu naturel, un produit à
base de Bti. Ce produit doit être ingéré par les larves de moustiques pour être efficace.
• chikungunya : voir « maladie vectorielle » (en abrégé : le chik). C’est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus (noté CHIKV,
pour chikungunya virus), transmise par des moustiques du genre Aedes. Le nom est d'origine makondée et signifie : « qui se recourbe, qui
se recroqueville ».
• dengue : voir « maladie vectorielle ». C’est une infection virale, endémique dans les pays tropicaux. La dengue est une arbovirose, transmise
à l'être humain par l'intermédiaire de la piqûre d'un moustique diurne du genre Aedes, lui-même infecté par un virus de la dengue, de la famille
des flaviviridae.
• diapause : dormance profonde, forme d’hivernation.
• eau stagnante : c’est une eau sans mouvement, ce n’est pas forcément une eau sale.
• exophile : se dit de celui qui préfère vivre à l’extérieur des maisons.
• exophage : se dit de celui qui préfère se nourrir / piquer à l’extérieur des maisons.
• maladie vectorielle : il s’agit d’une maladie causée par un parasite (virus, bactérie…) et inoculée ou déposée par un vecteur.
• pathogène : c’est un agent infectieux (majoritairement des micro-organismes, par exemple des bactéries ou des virus, ou des organismes
parasites) capable de provoquer une maladie chez un organisme hôte.
• traitement de lutte antivectorielle : dans le cadre de la mission de l’EID Méditerranée, c’est une opération insecticide contre les moustiques
à l’état adulte.
• vecteur : c’est un être vivant capable de transmettre de façon active (en étant lui-même infecté) ou passive (en n’étant pas infecté) un agent
infectieux. On parle alors de transmission vectorielle.
• virémie : temps pendant lequel le virus circule dans le sang de son hôte, et donc pendant lequel le risque infectieux est important.
35
4
Les liens utiles
Collectivités territoriales membres
• La Région Languedoc-Roussillon : www.laregion.fr/
• Le Conseil général des Pyrénées-Orientales : www.cg66.fr/
• Le Conseil général de l’Aude : www.aude.fr/
• Le Conseil général de l’Hérault : www.herault.fr/
• Le Conseil général du Gard : www.gard.fr/
• Le Conseil général des Bouches-du-Rhône : www.cg13.fr/
• Le Conseil général du Var : www.var.fr/
Aedes albopictus
• Le site Languedoc-Roussillon : www.albopictusLR.org
• Le site des Bouches-du-Rhône : www.albopictus13.org
• Le site du Var : www.albopictus83.org
• Le site des Alpes-Maritimes : www.albopictus06.org
Autres sites de l’EID Méditerranée
• Le projet européen « LIFE+ / IMCM » : www.lifeplusmoustique.eu
Démoustication
• L’agence nationale ADEGE : www.adege.eu
• L’EID Rhône-Alpes : www.eid-rhonealpes.com
• Le Conseil général de la Corse-du-Sud : www.cg-corsedusud.fr/
• Le Conseil général de la Martinique : www.cg972.fr
• Le Conseil général de la Guyane : www.cg973.fr
Autres sites
• Centre national d’expertise sur les vecteurs : www.cnev.fr
le site de
L’EID Méditerannée
• Pour identifier un moustique : www.signalement-moustique.fr
Agences régionales de Santé
• L’ARS Languedoc-Roussilon : www.ars.languedocroussillon.sante.fr
• L’ARS PACA : www.ars.paca.sante.fr
36
PYRENEES
O R I E N TA L E S
le Département

rapport d’activités de l’entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen
réalisation / diffusion : eid méditerranée, 165 avenue Paul-rimbaud, 34184 montpellier Cedex 4
impression : imp’act imprimerie, 483 ZaC des Vautes, 34980 Saint-Gély-du-Fesc
Photos / cartes : © eid méditerranée
tirage : 500 exemplaires - Gratuit, sur demande (selon exemplaires disponibles) : [email protected]
EID Méditerranée - DCRE - Mai 2015