CM1 - La population en France et en Europe

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CM1 - La population en France et en Europe
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BD Nord 114 - Lire et utiliser la carte à l’école – Annexe
SÉQUENCE DE GÉOGRAPHIE CM1
La population en France et en Europe
Classe de Sylvie Corrion, école Berthelot d’Hellemmes
La séquence réalisée dans cette classe de CM1 vise à permettre aux élèves de comprendre la notion de
densité de population afin de comprendre les répartitions spatiales de la population cartographiées à
l’échelle de la France
Séance 1 – Jeu de la miniville
Ce petit jeu permet de construire une « maquette » à partir des actions personnelles de chaque élève qui
joue le rôle d’un personnage ayant un métier qu’il invente et qui pose sa « maison » en un lieu qu’il justifie.
On démarre à l’époque préhistorique, chacun pose sa cabane, puis on traverse les époques en posant à
chaque fois une construction par élève. Au fur et à mesure, une société se crée et des demandes
d’aménagements plus collectifs voient le jour : un passeur de rivière d’abord, puis un pont, des routes, une
place du marché, une église.
Ce jeu permet de faire l’articulation entre ville et population, de montrer que les aménagements, services,
activités de la ville sont construits en fonction du nombre d’habitants.
Outil : plan et jeu de petites boîtes
Des photographies des différentes étapes sont réalisées.
Observations :
Lors de la séance à l’école Berthelot, le jeu est mené jusqu’à l’époque du Moyen Âge. Certains enfants
entrent immédiatement dans le jeu, d’autres sont plus en retrait.
Les liens entre connaissances historiques et géographiques, langue orale (il faut expliquer le choix qui est
fait, le justifier) sont intéressants.
Il faudrait peut-être envisager le jeu en 2 groupes pour permettre à tous de s’exprimer et aller plus loin dans
le jeu.
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Séance 2 – Tentative de croquis
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Lors d’une 2 séance dans la semaine, une tentative de croquis de la ville obtenue est faite. Un travail fait
antérieurement sur l’organisation des villes en France et en Europe est rappelé : notion de cœur historique,
d’étalement urbain. Le travail se fait sur un calque posé sur la photocopie de la miniville.
On peut le réaliser directement sur la photocopie. (En prévoir 2 par enfant : une vierge, la deuxième servant
pour le croquis.)
Le passage au croquis est assez difficile, les élèves ayant des difficultés à ne conserver que l’essentiel.
L’utilisation de l’outil informatique semble plus judicieux pour cette activité qui est à mener de manière
collective : travail à l’écran et réalisation sur la photocopie. Ou à l’écran par tous les élèves dans le site
informatique.
Séance 3 – Population et recensement
Outils : extrait de feuilles de recensement (voir Annexe 1)
Rappel de la séance précédente : il y a de plus en plus de monde dans notre miniville, elle aurait encore été
plus grande si l’on avait continué jusqu’à notre époque.
Que doit-on connaître pour savoir ce dont la population a besoin :
savoir combien il y a d’enfants pour construire des écoles, savoir combien il y a de familles pour prévoir
des magasins, ou des hôpitaux, savoir s’il y a des personnes âgées pour voir s’il y a besoin de maisons
de retraite ? Il faut aussi construire des routes.
Nécessité du comptage de la population : le recensement
Les élèves travaillent alors sur un extrait de feuille de recensement : quelles questions pose-t-on aux
personnes ?
Age
Sexe
Activité ou non activité
Habitation
…
Pourquoi a-t-on besoin de savoir cela ?
Ces données permettent de prévoir et d’améliorer les aménagements des territoires.
La trace écrite se fait sous forme :
d’une définition du recensement
d’un tableau reprenant les catégories d’âge : bébés, enfants, adolescents, adultes, personnes
âgées. Dans les colonnes sont inscrits les aménagements correspondants à chaque catégorie.
Sous le tableau, les aménagements communs à tous.
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Séances 4 et 5 – Travail sur la densité
Séance 4 : Approche de la notion de densité
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A - 2 carrés d’un mètre sur un mètre sont tracés au sol (expliquer que l’on appelle cela un m ).
Dans chaque carré, un élève vient et va devoir « peupler » son pays. Tous les élèves de la classe sont
ainsi appelés.
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Quel pays est le plus peuplé ? (pour l’un 13 habitants pour un m , pour l’autre 14 au m ).
3 carrés sont dessinés au tableau, un élève vient dessiner le nombre d’habitants au début, au milieu et à la
fin du peuplement du pays. Où a-t-on le plus de place ? Où est-on le plus serré ?
Cette étape passe facilement au niveau des élèves.
B - Trois pays différents sont proposés aux enfants : l’un (pays A) a 54 habitants et mesure 3 carrés (les
mêmes que pour l’étape précédente), le deuxième (pays B) a 96 habitants et mesure 12 carrés, le troisième
(pays C) a 52 habitants et mesure 13 carrés.
Préciser que cette fois on parle de « vrais » pays, donc ce sont des carrés qui mesurent chacun 1 km
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de côté et que l’on parlera alors de km .
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Les enfants ont chacun une feuille : on leur demande de mettre les habitants dans chaque pays (points au
feutre ), un élève le fait au tableau. Les points sont placés au hasard : 54 dans le premier, 96 dans le
deuxième, 52 dans le troisième.
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On peut les classer B>A>C mais on voudrait savoir maintenant dans quel pays on est le plus serré (rappeler
les carrés au sol), pour cela, il faut répartir les habitants régulièrement.
Comment réaliser cette répartition régulière ?
On doit diviser le nombre d’habitants par la taille (donner le mot superficie) du pays.
Attention, passage délicat car les enfants doivent utiliser la division (utiliser une calculatrice si
nécessaire).
Une autre solution consiste à « distribuer » les habitants les uns après les autres dans chaque carré
jusqu’à ce qu’il n’en reste plus.
On peut envisager de faire ce travail par 2.
Nécessité de rappeler régulièrement aux élèves ce que l’on est en train de calculer afin qu’ils ne
perdent pas le fil du travail.
Occasion de donner un sens à l’apprentissage de la division.
C’est dans le pays C que l’on est le moins serré (voir ci-dessous captures d’écran du TNI).
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Trace écrite, les densités sont notées : pays A : 18 hab./km , pays B : 8 hab./km , Pays C : 4 hab./km
On notera un exemple de calcul de densité ainsi que la définition de la densité.
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Le titre du document est décidé avec les élèves et écrit à la fin de la séance.
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Séance 5 : Réalisation de la carte des densités régionales françaises
Outils : photo satellite de la France la nuit, carte des régions de France,
tableau chiffré (voir séance 6).
Projection d’une photo satellite de la France la nuit.
- Pourquoi y a-t-il des zones jaunes ?
- À quoi correspondent-elles ?
- Situer quelques grandes villes.
Afficher ou projeter une carte des régions françaises : faire identifier cette carte.
De quoi a-t-on besoin pour réaliser une carte de la densité des régions françaises ? Noter au tableau les
propositions (légende, nombre d’habitants, superficie). Rappeler la séance précédente.
Proposer 2 tableaux : 1 tableau avec les régions rangées selon leur superficie et un autre selon le nombre
d’habitants.
Quelle est la plus petite région ? La plus grande ?
Quelle est la plus peuplée ? La moins peuplée ?
Les enfants ont des difficultés à lire les nombres dans le tableau : 741235 - écrire plutôt 741 235.
Faire calculer la densité de population de la plus petite et de la plus grande région. Rappeler la règle de
calcul : Travail à faire à la calculatrice.
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Donner ensuite le tableau avec les régions rangées selon leur densité. Répartir les régions dans 5 groupes
de densité (densité faible, moyenne, forte, très forte, très haute) auxquels on attribue une couleur afin de
fabriquer la légende. Les enfants complètent leur carte suivant la légende.
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Séance 6 -
Outil : carte des densités françaises sur
fond cantonal projetée au tableau.
Un hexagone est matérialisé au-dessus.
Rappel rapide de ce que sont un canton,
une commune.
Rappel du sens de la légende : sur quoi
a-t-on travaillé la dernière fois ?
Retour sur le mot « densité », rappel
des carrés où l’on était plus ou moins
serré.
Comment fait-on pour la calculer ?
On va essayer de simplifier la carte pour
ne retenir que l’essentiel.
Les élèves viennent au tableau cercler
les zones plus ou moins denses de
population en se repérant aux couleurs.
On place Paris, Marseille, Lyon (et la
vallée du Rhône), le Nord, l’Alsace,
Nantes, la côte méditerranéenne ainsi que les zones à densité faible.
La même carte est ensuite projetée avec, en outils, des formes géométriques à placer pour représenter ce
qui vient d’être trouvé : « ronds » rouges plus ou moins grands, « ronds » orange, rectangles orange,
triangle jaune.
À quoi vont servir ces formes ?
« ronds » rouges : villes plus ou moins importantes (très gros rond rouge pour Paris, plus petit pour Lyon,
encore plus petit pour Bordeaux, Nantes, Rennes, Marseille).
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Les élèves viennent placer ces formes.
Les « ronds » oranges : région lyonnaise,
vallée de la Seine.
Les rectangles : l’Alsace, la côte
méditerranéenne, le Nord.
Le rectangle jaune : « diagonale » du
vide ou presque avec le Massif central.
On écrit la légende et le titre.
On efface à l’écran la carte pour ne
laisser que le croquis.
Annexe 1
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