FleetMag-6-Alphabet

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FleetMag-6-Alphabet
FleetMag
# 6 - Juin 2016
Toujours plus
performants
et mieux équipés
LOUÉS SOIENT
LES UTILITAIRES !
Olivier Bianchi, maire
de Clermont-Ferrand
« L’offre de mobilité,
un atout pour
notre territoire » Page 4
Rachat de parc
& leaseback
Un accompagnement
sur-mesure
Page 14
Passion auto
Méhari : le plastique,
c’est fantastique !
Page 19
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contractuels. Crédits photos © Shutterstock.
VOUS ÊTES ENTRE DE BONNES MAINS
Olivier Bianchi, maire
de Clermont-Ferrand
« L’offre de mobilités,
un atout pour
notre territoire »
Page 4
De la LOA à la LLD
le Groupe Colas
a pris la route !
Page 14
Passion auto
Méhari : le plastique,
c’est fantastique !
Page 19
Grand témoin
Attractivité des territoires !
Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand :
« L’offre de mobilité, un réel atout pour Clermont-Ferrand
et ses entreprises » .......................................................................... 4
Le dossier
Loués soient les utilitaires...................................................... 6
Suez : « Une organisation sans faille
pour nos utilitaires » ....................................................................... 9
Chiffres-clés .....................................................................................10
Environnement RSE
Alphabet Espagne : l’autopartage
interentreprises à grande échelle...................................12
« Une attractivité renforcée pour notre offre
immobilière de bureaux » ...........................................................13
Expérience
Rachat de parc & leaseback
Un accompagnement sur-mesure..........................................14
En coulisses
Comptes Stratégiques :
À l’écoute des grandes flottes....................................................16
C’est déjà demain
Levons le voile sur les sorties les plus attendues....18
Passion Auto
Citroën Méhari : le plastique, c’est fantastique !.......19
Tendance
Le shopping d’Alphabet........................................................ 20
Billet d’humeur : Jean Savary
Scandale du diesel : tardif, mais utile ? ................................. 21
Première main
Alphabet et La Centrale : le coin des particuliers........ 22
FleetMag, le magazine d’Alphabet France
Directeur de la publication : Olivier Monot
Rédactrice en chef : Catherine Rodier
Conception-réalisation : Lobi et Calligrammes
Dépôt légal : juin 2016 - ISSN 2431-112X
L’utile et
l’agréable
P
eut-être avez-vous été surpris en découvrant le thème principal de
votre magazine ? Ce choix de consacrer le dossier de FleetMag aux
utilitaires n’a pourtant rien d’étonnant. En effet, chez Alphabet nous
savons combien ces véhicules contribuent à la productivité et à
l’image des entreprises, quelle que soit leur taille : de la TPE, qui pourra
y installer des éléments spécifiques à son activité et en faire une
véritable unité de travail mobile, à la multinationale qui en compte plusieurs milliers
d’unités pour intervenir efficacement partout sur le territoire. À toutes ces entreprises,
de la plus petite à la plus grande, Alphabet propose un conseil ciblé et des solutions
de location qui permettent d’optimiser le TCO et de disposer de véhicules utilitaires
bénéficiant d’équipements appropriés à leur activité.
Être utile, c’est aussi la vocation de notre département « Comptes Stratégiques »,
qui pilote au quotidien la relation commerciale avec les entreprises qui disposent de
flottes de plusieurs milliers d’unités. Un département qui sait innover pour répondre
aux attentes de ces clients exigeants… par exemple avec le déploiement récent de la
solution « Rachat de parc & leaseback », désormais proposée à tous les clients Alphabet.
Utiles encore, nous souhaitons l’être pour la préservation de l’environnement, en
témoigne ce projet mené par nos confrères espagnols, qui viennent de développer
une solution interentreprises d’autopartage de véhicules électriques dans l’un des
plus grands immeubles de bureaux de Bilbao.
Utiles enfin, pour anticiper sur les enjeux futurs de la mobilité urbaine. Nous sommes
fiers d’ouvrir nos colonnes au maire de Clermont Ferrand, une des villes de France les
plus dynamiques sur ce sujet qui, en ce moment, anime des rencontres citoyennes
avec les habitants de l’agglomération et implique les entreprises locales pour réfléchir
à cette problématique.
Mais le futur n’exclut pas de regarder avec plaisir… dans le rétroviseur. À l’heure de
prendre la route, peut-être pour une destination ensoleillée, je vous invite à découvrir
(ou redécouvrir ?) une mythique « ancienne » décapotable, la Mehari.
Bref, de joindre l’agréable… à l’utile ! Bonnes vacances !
Olivier Monot,
Président-directeur général d’Alphabet France
FleetMag - n°6
Toujours plus
performants
et mieux équipés
LOUÉS SOIENT
LES UTILITAIRES !
SOMMAIRE
FleetMag
# 6 - Juin 2016
3
Grand témoin
Offre de mobilité
« Un réel atout pour Clermont Faire grandir et prospérer la ville en respectant les équilibres et en préservant le bien-être des
habitants ? C’est possible, explique Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de la
Communauté Urbaine, qui vient de lancer les « rencontres citoyennes de la mobilité » et entend
associer les entreprises du territoire à une réflexion qui aura aussi une incidence sur leur propre
attractivité.
FleetMag - n°6
FleetMag : L’Auvergne et Clermont-Ferrand
déploient actuellement beaucoup d’énergie,
notamment sur Internet, pour attirer de nouveaux habitants. L’offre de mobilité fait-elle
partie des atouts de ce marketing territorial ?
Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand,
président de Clermont-Communauté : Oui,
mais ce n’est pas le seul. L’offre culturelle, l’existence d’emplois attractifs ou encore la qualité des
infrastructures sportives entrent également en jeu.
Plus globalement, nous voulons promouvoir la quaOlivier Bianchi lité de vie et le bien-être dans notre ville, et nous
avons pour cela des arguments forts !
D’abord, Clermont-Ferrand est une ville à la bonne
taille1 : d’un côté, nous pouvons offrir une large
gamme de services, y compris culturels, avec la
chaîne des volcans comme arrière-plan extraordinaire. De l’autre, les tensions sont ici moins exacerbées, le lien social et l’environnement sont mieux
préservés. Et côté embouteillages, nos ralentissements n’ont rien à voir avec les bouchons lyonnais
ou parisiens. A l’heure où nous envisageons de développer durablement notre agglomération, notre promesse aux Clermontois c’est de traiter le thème de
la circulation suffisamment en amont pour ne pas
avoir un jour à vivre les problèmes de saturation que
connaissent aujourd’hui les grandes métropoles.
4
Vous avez lancé une démarche de concertation citoyenne autour des mobilités. Pourquoi
cette démarche ?
O.  B. : Ces rencontres citoyennes de la mobilité s’inscrivent dans une volonté globale de « réinventer
Clermont-Ferrand ». La méthode suivie repose sur
des concertations avec la population et les acteurs
de la collectivité sous la forme d’un débat participatif qui adresse successivement les points qui nous
semblent stratégiques pour l’avenir d’une ville qui se
veut durable.
Nous avons abordé le sujet de l’éducation l’année
dernière, puis celui de l’urbanisme avec le PLU (plan
local d’urbanisme) qui vient d’être adopté, et celui
de la culture avec des assises dédiées. Aujourd’hui,
vient le temps de la mobilité. Notre ville a en effet
beaucoup changé, elle s’est étoffée ces dernières
années et s’inscrit désormais dans une logique de
communauté urbaine. Elle compte aussi sur son
territoire une grande entreprise spécialisée dans la
mobilité avec Michelin.
Toutes ces raisons font que nous avons décidé que la
mobilité, intelligente car de plus en plus connectée,
serait un des axes stratégiques de notre territoire en
matière économique. C’est même le thème de notre
candidature au réseau French Tech2. Nous parlons
ici de la mobilité des véhicules, bien sûr, mais aussi
de la mobilité des données, des personnes et des
marchandises.
En termes de calendrier, nous en sommes à la phase
active de concertation, avec l’objectif de dresser un
bilan et de formuler des propositions en septembre.
Quels axes de travail émergent d’ores et déjà
de ces échanges ?
O.  B. : Je ne peux pas tous les décrire ici. Mais il y
a évidemment un PDU (plan de développement
urbain) à reprendre. Les réflexions avancent autour
de la multi-modalité, des déplacements doux (vélos, piétons), de la connexion nationale et internationale du territoire. En complément, et à partir de
notre réseau existant de bus et de tramway, il sera
nécessaire de toiletter les transports publics pour
rapprocher l’offre des nouveaux besoins des habitants.
Nous voyons bien qu’une ville durable doit être à
la fois plus propre et plus simple à vivre, tout en
continuant d’absorber un flux croissant de véhicules. Cela pose des problèmes de pollution, surtout
dans une « cuvette » comme celle où se situe Clermont-Ferrand.
Repenser la mobilité, cela signifie-t-il forcément s’attaquer à la place de la voiture ?
O.  B. : Oui, et non à la fois. Non d’abord parce qu’il
n’est pas question de stigmatiser tel ou tel mode de
- Ferrand et ses entreprises »
Une grande partie des déplacements en voiture, avec un conducteur seul et aux heures
de pointe, est due aux collaborateurs effectuant des trajets domicile-travail. Comment
impliquez-vous les entreprises dans la réflexion territoriale sur les mobilités ?
O.  B. : Nous avons avec elles un double objectif.
D’abord les associer à la concertation et aux débats :
pour cela, début mai, nous nous sommes appuyés
sur notre club « Energie et Climat » pour débattre
avec elles sur le thème « mobilités et pollution ».
Ensuite, nous désirons qu’elles soient plus nombreuses à s’impliquer dans la réalisation de leur PDE
(plan de déplacement d’entreprises, voir dossier dans
Fleetmag n°4). Actuellement, sur l’agglomération,
une quinzaine d’entreprises et surtout d’administrations comme le CHU ou la mairie ont produit ce
document. C’est une étape importante pour prendre
conscience de certaines situations aberrantes. Et pas
seulement à propos du trajet domicile-bureau. Ici,
en mairie, je vois trop souvent des réunions regroupant une dizaine de collaborateurs qui mobilisent 7
ou 8 véhicules. C’est trop, évidemment. Le covoiturage, en utilisant une solution mise à disposition des
collaborateurs sur l’intranet de la mairie ou via une
application smartphone, permettrait sans doute de
diviser ce chiffre par deux ou trois.
Au-delà de la réalisation de ces PDE, quel
message souhaitez-vous faire passer aux
entreprises ?
O.  B. : Je veux leur rappeler que les mobilités représentent un élément essentiel de notre stratégie économique territoriale et qu’elles sont donc concernées. Bien sûr, Michelin joue déjà un rôle important
à travers ses offres de mobilité ; mais il existe aussi
de nombreux autres acteurs, dans le domaine aéronautique ou celui de la rénovation ferroviaire par
exemple.
Et puis il y a une dimension citoyenne. Les entreprises sont aussi utilisatrices de l’espace public et
doivent contribuer à la réflexion sur son partage. Il
y a d’ailleurs une vraie évolution des chefs d’entreprise à ce sujet, qui réfléchissent désormais aussi à
la qualité de vie de leurs collaborateurs. Et installer son entreprise sur un territoire où les personnes
se déplacent facilement, arrivent sans stress et à
l’heure au bureau, ont plus de temps à consacrer à
leur travail mais aussi à leur famille ou à leurs loisirs
grâce au temps gagné dans les transports, cela facilite le recrutement, la fidélisation, et finalement la
productivité.
1- Clermont Ferrand compte 145 000 habitants et Clermont-Communauté 290 000. L’agglomération accueille 40 000 étudiants et
50 000 autres habitants de moins de 25 ans.
2- La French Tech est un label français attribué à des pôles métropolitains reconnus pour leur écosystème de startups, ainsi qu’une
marque commune utilisable par les entreprises françaises innovantes.
FleetMag - n°6
déplacement. Mais oui parce que nos villes n’ont
pas été construites pour de tels flux de véhicules
particuliers, surtout occupés par un conducteur seul.
Donc, nous devons mettre en œuvre le partage de la
voirie et de l’espace public. Pour cela il faut développer l’intermodalité et proposer des parcours adaptés, à chaque moment de la journée ou de la semaine, en fonction des objectifs de la personne qui
se déplace. Nous faisons le pari qu’un habitant de
la communauté urbaine pourra combiner les modes
de transport et surtout qu’il y trouvera un intérêt.
Prenons un exemple : un de nos projets, surnommé
le RER clermontois, envisage d’ajouter une fonction
aux gares SNCF de l’agglomération, dans lesquelles
nous aménagerions des parkings pour inciter un
certain nombre de personnes à ne plus prendre leur
voiture pour se rendre en centre ville. Nous réfléchissons également à un CDU (centre de distribution
urbaine) pour livrer les colis de façon mutualisée sur
le dernier kilomètre.
5
Le dossier
Performants, mieux équipés, supports
Loués soient les
Symptôme – positif – de la dynamique économique, le marché des utilitaires décolle en ce
début 2016. L’offre des constructeurs mais aussi celle des spécialistes de l’aménagement et de
la transformation permet aujourd’hui de produire des véhicules parfaitement adaptés à tous les
métiers et à toutes les ambitions. Pour les financer et soutenir ainsi la croissance de l’activité, les
offres de Location Longue Durée sont idéales.
L
e marché des utilitaires légers (moins de 3,5
tonnes, le segment principal de marché) se
porte bien. En ce début d’année 2016, après un
premier rebond des ventes de 2 % au cours de l’année
2015 (377 738 unités immatriculées en France), la
reprise s’accélère. Selon les chiffres du CCFA (Comité
français des constructeurs automobiles), sur les trois
premiers mois de l’exercice, la croissance des immatriculations atteint 9,6 % (99 369 unités). La part de
marché des VUL sur le marché français est de 17%.
Les experts ne se privent pas d’y voir un signe supplémentaire de reprise de l’activité économique, au
même titre que la croissance des contrats en intérim
ou l’augmentation des mises en chantier de logements neufs. Les professionnels de l’automobile se
réjouissent quant à eux de constater que les entreprises, de la TPE au très grand compte, sont prêtes à
(ré)investir sur des véhicules qui contribuent directement à la productivité de leurs collaborateurs, à l’ef-
FleetMag - n°6
LE VUL, UNE DÉFINITION À
RESPECTER POUR BÉNÉFICIER
DE L’EXONÉRATION DE TVA
6
Un Véhicule Utilitaire Léger
(ou VUL) est un véhicule
destiné à une utilisation
commerciale ou industrielle.
La partie arrière du véhicule
est prévue pour recevoir des
marchandises. Les constructeurs définissent trois segments principaux, en fonction
du volume utile : small (jusqu’à
3 m3), medium (jusqu’à 8 m3)
et large (jusqu’à 12 m3). Tous
ces véhicules sont accessibles
avec un permis B. Enfin, des
modèles de véhicules particuliers (type Renault Clio et
même Peugeot 308), sont
transformés en utilitaires
communément appelés
véhicules de société (suppression de la banquette arrière
pour faciliter le transport, avec
mention camionnette sur la
carte grise). Ils deviennent
ainsi éligibles à l’exonération
de TVA.
ficacité de leurs organisations, voire à renforcer leur
image – chaque véhicule pouvant arborer les couleurs
et le logo de son entreprise.
« Chez Alphabet, plus de 20 % de notre flotte à la
route est déjà composée d’utilitaires et nous comptons continuer à développer cette part » explique ainsi
Pedro Correia, chef du département Sourcing & Cost
Management. Une ambition qui se nourrit notamment du succès des offres de LLD, partout en Europe.
Toujours plus loin dans l’adaptation
aux spécificités de chaque métier
La mobilisation des constructeurs sur ce créneau est
également spectaculaire. Les acteurs nationaux (Renault, Citroën, Peugeot…) mais aussi internationaux
(Mercedes, Fiat, Ford, Nissan…) multiplient les modèles et les versions en jouant la carte de l’équipement (GPS, solutions de connectivité), de la sécurité
et du confort (position de conduite ergonomique), ou
encore la diversification des énergies (véhicules électriques). Leurs publicités, notamment à la radio dont
les artisans sont de fidèles auditeurs, jouent le registre
de l’humour, en n’oubliant pas de flatter le sens pratique de leurs clients, vantant les performances tant
mécaniques que « métier » de leurs véhicules.
« 70 % des clients trouvent une réponse adéquate
à leurs besoins dans les gammes proposées par les
constructeurs, explique Pedro Correia. Les autres
peuvent se tourner vers les spécialistes de l’aménagement et de la transformation des VUL ». Les principaux acteurs, Gruau, SD Services et autres Durisotti,
voient ainsi passer plus de 100 000 véhicules par an
dans leurs ateliers. « Un bon tiers des utilitaires bénéficient de ces ajouts » calcule d’ailleurs François Loor,
le président de Durisotti.
Pour les très grandes flottes (voir l’entretien avec
Laurent Urquijo, Category Manager Vehicles chez
Suez, dans ce dossier), la transformation des VU représente un enjeu important : à raison de plusieurs
centaines d’unités à intégrer certains mois, mieux
de votre image…
utilitaires
Les TPE ont droit au sur-mesure
Les PME et les TPE ont aussi la possibilité de personnaliser leur(s) utilitaire(s). Pour ce faire, les solutions
proposées sont innombrables. Mille deux cents modèles sont présentés dans le catalogue de Durisotti, par exemple. Sans compter les transformations
sur-mesure, en petite série, voire à l’unité.
La question de la faisabilité est à prendre en compte
bien en amont : « L’artisan connaît évidemment très
bien ses besoins et il a souvent eu l’occasion de découvrir en concession ou chez un aménageur les installations qui lui conviendraient. Toutefois la rédaction
d’un cahier des charges validé par des spécialistes est
impérative afin d’éviter certains écueils » alerte Pedro
Correia. « Chez Alphabet, nous accompagnons pas à
pas nos clients dans cette phase de l’élaboration de
leur cahier des charges ».
Parmi les erreurs à ne pas commettre, l’oubli de la
porte latérale est fréquent. « Certains artisans, considérant qu’ils n’en ont pas l’utilité, font l’impasse sur
cette option pourtant peu onéreuse chez le constructeur. Or la revente d’un VU est beaucoup plus difficile
sans cette porte ». Importante aussi, la vérification du
poids du véhicule après aménagements : « s’il est trop
élevé, il sera difficile de le charger avec du matériel
supplémentaire, voire d’emmener des passagers ! »
La LLD : un mode de financement…
utile !
Le choix d’un VU parfaitement adapté à sa mission
est de nature à améliorer la productivité de l’entreprise et donc à développer son chiffre d’affaires. Pourtant, les équipements supplémentaires ont un impact
qui peut aller jusqu’à doubler le prix initial du véhicule.
Le choix de la location longue durée est alors le plus
approprié, même pour les petites entreprises, encore
FleetMag - n°6
vaut définir un véhicule cible, avec ses options, ses
équipements de sécurité, ses logos éventuels. Puis en
confier la production à une plateforme spécialisée,
qui se chargera de l’optimiser en collaboration étroite
avec le constructeur.
7
Le dossier
DE LA CARAVANE DU TOUR DE
FRANCE AU VU “ULTIMATE”
Sur les routes du Tour
de France, les magnifiques véhicules de la
caravane publicitaire
ont enchanté notre
enfance, au point de
susciter, aujourd’hui
encore, la passion
des collectionneurs
de miniatures. Côté
formes et couleurs,
difficile d’imaginer plus audacieux pour un VUL ! Pas de limite donc
pour équiper votre fourgon si vous le confiez à un spécialiste de la
transformation et de l’aménagement ! En fonction de votre métier et
de vos objectifs, nul doute qu’il pourra réaliser le VU de vos rêves.
en retard sur cette pratique : les équipements ajoutés au véhicule contribuent à augmenter sa valeur
résiduelle en fin de contrat, ce qui limite leur impact
sur les loyers mensuels. « Nous apportons toute notre
expertise, dès le premier véhicule d’une flotte, dans
le calcul et l’optimisation de sa valeur résiduelle, en
alertant nos clients sur les équipements qui risquent
de l’altérer » conclut le spécialiste d’Alphabet.
En outre, l’entreprise bénéficie de loyers calculés au
plus juste, en fonction de la durée du contrat et du kilométrage prévisionnel. Et bien sûr, elle est déchargée
de la revente de véhicules parfois très “personnalisés”
sur le marché de l’occasion… leur “délogotage” pouvant faire partie des prestations incluses au contrat
de LLD.
De nombreux avantages, donc, de nature à renforcer
l’intérêt des entrepreneurs pour des véhicules utilitaires de plus en plus attractifs, déclinés aujourd’hui
en versions électriques ou hybrides, aux finitions soignées et aux lignes toujours plus esthétiques.
La transformation de l’utilitaire,
une vraie valeur ajoutée
Plus de 23 000 véhicules utilitaires passent chaque année dans les ateliers du constructeurcarrossier Durisotti pour « bénéficier d’une transformation », comme le souligne son PDG
François Loor. Et s’adapter ainsi encore mieux aux besoins de leurs utilisateurs.
« 
N
ous apportons des solutions toujours plus
adaptées aux besoins d’exploitation de nos
clients ». Le ton est donné d’entrée par François Loor, le PDG de Durisotti, un acteur historique
de l’aménagement et surtout de la transformation
de véhicules utilitaires en France (voir encadré p.10).
« Jadis, les entreprises s’adaptaient à l’offre des
constructeurs, poursuit-il. Aujourd’hui, c’est différent : non seulement ces derniers ont diversifié leurs
gammes, au point d’offrir plusieurs centaines de déclinaisons d’un même modèle, mais les professionnels
ont aussi compris combien le VU pouvait profiter à
leur activité en leur apportant efficacité, confort, sécurité… et en contribuant à leur image.
FleetMag - n°6
Mille deux cents produits
au catalogue
8
Durisotti propose plus de 1 200 produits en catalogue
pour le BTP et le transport de personnes ou de marchandises. « Mais nous sommes aussi capables de
faire du sur-mesure. Pour cela, nous partons du besoin
opérationnel de nos clients, nous l’analysons puis déterminons une solution avant de la mettre en production. A l’arrivée, nous produisons des séries pouvant
aller jusqu’à plusieurs milliers de véhicules, capables
d’intégrer des systèmes sophistiqués de communication ou même des supports d’armement… Plus classiquement, nous sommes surtout amenés à agrandir
suite page 10
Avec 18 000 véhicules à la route (dont plus de 4 000 voitures de fonction), Suez se doit de
mener une politique d’achats ambitieuse et exigeante, d’un bout à l’autre du processus. A la
direction des achats, Laurent Urquijo nous en dévoile ici les lignes de force.
FleetMag : Quelles sont les grandes catégories de
véhicules utilitaires sous votre responsabilité ?
Laurent Urquijo, category manager vehicles, Suez :
Je suis en charge, au sein de la direction achats du Groupe
SUEZ, de la catégorie des véhicules de moins de 3,5 t, ce
qui représente chez nous environ 18 000 véhicules en Europe (dont 12 000 en France, NDLR). Dans cette flotte,
nous comptons classiquement de nombreux véhicules
« société » (véhicules fiscaux qui bénéficient ainsi de la récupération de TVA, NDLR).
Nous avons aussi des véhicules utilitaires dans les segments small (- 3 m³), medium (5 m³) et large (8-12 m³).
Ces dénominations ne sont pas très normalisées mais ont
le mérite de nous permettre de faire un premier tri entre les
modèles en fonction de leur destination métier.
À raison de plus de 200 véhicules intégrant votre
flotte (ou en sortant) chaque mois, j’imagine que
vous avez industrialisé l’ensemble de votre chaîne
de recours à la LLD ?
L.  U. : Fondamentalement, nous partons de la loi de roulage, c’est-à-dire de l’estimation du nombre de kilomètres à
parcourir par an. Il peut différer, pour un modèle donné, selon l’usage du véhicule (entretien, surveillance, etc.). Cette
donnée, confrontée aux valeurs résiduelles intégrées par le
loueur dans le montant du loyer proposé, nous permet de
choisir une durée optimale de contrat. Elle est en moyenne
d’environ 60 mois, mais peut varier de façon très importante, entre 24 et 70 mois par exemple.
Selon nos métiers, nous pouvons faire aménager le véhicule
et pour cela, nous avons retenu le prestataire
SD Services en Bourgogne. Cette entreprise
dispose d’une plateforme industrielle où
les éléments et accessoires demandés sont
installés sur les véhicules : logos, aménagements bois, géolocalisation, équipements
électriques portés de sécurité. Pour optimiser
cette étape, nous avons déterminé avec ce
partenaire des configurations types. Et grâce
aux accords passés avec Alphabet, le paiement des loyers
ne démarre que lorsque le véhicule aménagé a été livré à
nos équipes.
Enfin, nous avons confié l’entretien des véhicules à nos
loueurs et, par leur intermédiaire, aux réseaux des constructeurs. Compte tenu de l’organisation actuelle du Groupe
SUEZ dans la gestion du parc auto, il est plus intéressant
de confier la maîtrise des coûts de maintenance directe à
un partenaire au travers d’un forfait
Les utilitaires ne sont pas des véhicules de fonction,
dédiés à une personne, aussi quelle est votre politique
quant à leur utilisation pour un usage personnel ?
L.  U. : la gestion de nos utilitaires ne s’appuie pas sur les
mêmes règles que celle des véhicules de fonction. L’utilisation de nos véhicules utilitaires pour un usage personnel
n’est pas autorisée. Par contre, nous pouvons autoriser le
trajet domicile-chantier dans certains de nos métiers faisant l’objet d’un ordonnancement pour être plus rapidement sur le site d’intervention sans avoir à passer à son lieu
de rattachement.
SUEZ, UNE HISTOIRE D’EAU ET D’ENVIRONNEMENT
Face à l’augmentation de la
population mondiale, l’urbanisation
croissante et la raréfaction des
ressources naturelles, sécuriser,
optimiser et valoriser ces ressources
est indispensable pour notre avenir.
SUEZ alimente 92 millions de
personnes en eau potable, 65 millions en services d’assainissement,
assure la collecte des déchets de
près de 34 millions de personnes,
valorise 16 millions de tonnes de
déchets par an et produit 5 855
GWh d’énergie locale et renouvelable. Avec 82 530 collaborateurs, SUEZ, présent sur les cinq
continents, est un acteur-clé de
la gestion durable des ressources.
En 2015, SUEZ a réalisé un chiffre
d’affaires de 15,1 milliards d’euros.
FleetMag - n°6
CÔTÉ CLIENT
« Commandes, aménagements, entretien :
il nous faut une organisation sans faille
pour nos utilitaires »
9
Chiffres-clés
Le dossier
377 738
Véhicules utilitaires légers immatriculés en France en 2015 (source CCFA)
+ 9,6%
Croissance des immatriculations de
VUL sur les trois premiers mois de
2016 (source CCFA)
%
79,8 %
Part des flottes d’entreprises dans les
immatriculations de VUL (source SNLVLD)
les volumes sur le châssis initial, à produire et installer
des bennes ou à réaliser des transformations et aménagements pour faciliter le transport de personnes à
mobilité réduite… ». Dans tous les cas, la réalisation
devra respecter les préconisations des constructeurs
mais également les différentes réglementations françaises (UTAC) et européennes, puisque Durisotti com-
FleetMag - n°6
DURISOTTI,
60 ANS DE TRANSFORMATIONS
10
Créée en 1956 dans le Nord de la France, l’entreprise Durisotti emploie aujourd’hui 230 collaborateurs, présents en France sur quatre
sites de production.
Sa production annuelle moyenne de véhicules transformés (minibus, minicars, TPMR, véhicules de police, de justice, des douanes,
d’ambulances, de sous-traitance industrielle, etc) et/ou aménagés atteint 20 000 unités. Ce volume est obtenu par un mix
de moyennes et grandes séries pour des grandes entreprises et
administrations, et des séries plus réduites, voire des véhicules à
l’unité qui lui permettent de démontrer son savoir-faire dans les
cas extrêmes. En 2015, Durisotti a d’ailleurs remporté le prix de
l’innovation « développement durable » sur le salon Solutrans, en
présentant un VU 100 % recyclable en fibre de lin !
LLD
32 314
Nombre de VUL financés en LLD
au dernier trimestre 2015 sur 105 902
VUL livrés en France sur la même
période, soit 30,5 % (source SNLVLD)
35 %
Part des VUL bénéficiant d’un aménagement ou d’une transformation du
modèle initial, avant mise à la route
(source Durisotti)
x 2
Le coût des aménagements/transformations d’un VUL peut aller jusqu’à
doubler son prix initial
mercialise aussi ses solutions à l’international (Europe, Afrique du Nord et de l’Ouest…).
Synergie avec les constructeurs
et les loueurs
Beaucoup des projets d’aménagement sont conduits
en synergie avec les constructeurs, qui apprécient de
pouvoir proposer des solutions ad hoc à leurs clients,
même si leur réalisation est sous-traitée. « Les
loueurs longue durée font également partie de nos
interlocuteurs quotidiens et privilégiés : les aménagements et les transformations apportés aux véhicules les valorisent et leur confèrent une valeur résiduelle plus importante au moment de la revente ».
« Du côté des utilisateurs, nous ressentons ce basculement du marché vers la location, au détriment
de l’achat. Ce mouvement, déjà bien engagé dans
les pays anglo-saxons depuis une vingtaine d’années, est désormais aussi une réalité en France ».
Raison de plus, selon François Loor, pour que les
loueurs développent eux aussi des offres sur-mesure de véhicules utilitaires. « Une transformation va
parfois jusqu’à doubler le prix d’un VU, mais elle lui
donne également beaucoup de valeur ». Une valeur
d’usage pour ses utilisateurs d’abord, en termes de
productivité et de confort : Durisotti travaille ainsi
régulièrement avec des ergonomes et les CHSCT de
grandes entreprises pour améliorer l’ergonomie, la
facilité d’utilisation et l’efficacité dans l’exploitation
des véhicules, une valeur à la revente également.
Encore faut-il développer les circuits adéquats pour
écouler ces véhicules d’occasion si particuliers. « La
tendance est là, se réjouit François Loor. L’écosystème, constructeurs et loueurs inclus, a bien compris
la nécessité de créer, au-delà du financement en
amont, de vraies solutions pour la reprise des utilitaires en seconde main »
Publi-rédactionnel
Véhicules électriques
Des infrastructures de charge
optimisées et pérennes
Alors que les véhicules électriques se démocratisent dans les flottes
automobiles, leurs gestionnaires doivent penser aux infrastructures
de recharge. Schneider Electric, partenaire d’Alphabet, nous explique
ici pourquoi, et comment s’appuyer sur une bonne analyse de la
configuration existante et des besoins.
Analyser l’existant électrique
et les besoins de charge
« Avant d’installer nos bornes EVLink,
nous examinons avec soin la qualité de
l’alimentation électrique dans le local. Il
est souvent nécessaire de procéder à des
ajustements, par exemple pour corriger
un défaut de mise à la terre ou atténuer
la mauvaise qualité des harmoniques du
courant ». Car il faut savoir que pour des
raisons de sécurité, des biens comme des
personnes, un véhicule électrique refuse
de « charger » si le courant n’est pas de
bonne qualité.
Le passage de nouveaux câbles reliant
les bornes au réseau s’avère parfois nécessaire, ce qui occasionne des travaux
de génie civil : « c’est un investissement,
convient Bernard Guillarme, et c’est
pourquoi il est important de bien dimensionner l’installation, en prévoyant son
extension future ».
Second volet de la préparation, l’analyse
des besoins : combien de véhicules seront
alimentés simultanément, avec quelle
puissance pour garantir une charge suffisamment rapide pour que les conducteurs puissent toujours utiliser leur outil
de travail, à quels moments de la journée, etc. ? « Notre objectif ici est de lisser
au mieux la consommation afin d’éviter à
nos clients de payer des abonnements à
l’électricité trop élevés ».
Penser le MCO et l’évolution
du parc
Cette phase d’étude se conclut par le
choix d’une configuration que les 600
installateurs agréés de Schneider Electric
mettront en œuvre. « Ce réseau, celui de
nos réparateurs, ainsi que notre centre
de services téléphoniques sont essentiels
pour le maintien en conditions opérationnelles (MCO, NDLR) de l’installation »
souligne Bernard Guillarme. Car l’indisponibilité éventuelle d’une borne peut vite
tourner au casse-tête
pour l’entreprise et le
conducteur : « sa productivité est tout simplement en jeu, s’il ne peut
pas se servir de son véhicule ! »
S’appuyer sur un fournisseur pérenne et son
réseau, une nécessité
vitale selon l’expert qui
rappelle que nombre de
Bernard Guillarme
petits fabricants n’ont
pas pu ces dernières années assurer la
maintenance de leurs installations, laissant
leurs clients dans l’embarras. « Grâce à
son expérience, non seulement Schneider
Electric est à même de les rassurer quant
à ce MCO mais, de plus, sera capable, à
l’avenir, d’adapter ses solutions techniques
aux évolutions technologies des véhicules
et de leurs batteries ».
Besoin
d’information ?
flashez ce QR code.
EVLink, des solutions pour la maison comme pour les entreprises
et les collectivités
La gamme EVLink de Schneider Electric couvre l’ensemble des besoins de
charge pour des véhicules électriques, dans toutes les configurations requises
> en résidentiel : bornes EVLink WallBox et Smart WallBox
> en entreprise : EVLink Parking
> sur la voie publique : EVLink City customisable aux couleurs de la collectivité
> dans les stations services : solutions de charge rapide Quick Charge.
FleetMag - n°6
L
’année 2016 sera-t-elle celle du
décollage des mises à la route de
véhicules électriques ? Bernard Guillarme, responsable VE pour Schneider
Electric France en est persuadé : « Sur
les quatre premiers mois de l’année, nous
constatons un doublement des ventes en
France par rapport à 2015 ».
Le leader mondial de la gestion de l’énergie accompagne les gestionnaires de
flotte dans la mise en place d’infrastructures permettant de garantir des charges
rapides et optimisées. « Il s’agit de réaliser une analyse de l’état de l’alimentation
électrique, de comprendre les besoins
des conducteurs et finalement de proposer nos solutions les mieux adaptées ».
S’il n’y a rien de complexe dans cette
mise en place, assure le spécialiste, il ne
faut pas la négliger car elle détermine le
confort futur des utilisateurs et permet
d’optimiser la facture électrique. « Le
succès de la politique VE de l’entreprise
même en dépend ».
11
Environnement - RSE
Alphabet Espagne
L’autopartage
interentreprises
à grande échelle
Dans cette tour élancée de la capitale
basque, les locataires bénéficient depuis
quelques semaines d’une nouvelle
solution de mobilité, accessible en
Pay per use. Un élément d’attractivité
supplémentaire pour le propriétaire de
l’immeuble et un test grandeur nature
qui montrent la volonté des entreprises
et de leurs collaborateurs d’aller vers
toujours plus de services partagés.
FleetMag - n°6
D
12
epuis la mi-avril 2016, la “Torre Iberdrola”, symbole
du dynamisme économique de Bilbao, expérimente
un tout nouveau service d’autopartage proposé
- c’est une première en Espagne - à un large panel d’entreprises locataires de ses bureaux (37 au total). C’est Alphabet Espagne, fournisseur de longue date de la compagnie
d’électricité Iberdrola Clientes, que le Groupe Iberdrola a
sollicité pour mener à bien ce projet de sa filiale Iberdrola Inmobiliaria, en charge de ses activités de vente et de location
d’immobilier de bureaux.
« L’immeuble abrite aussi bien des bureaux d’Iberdrola que
des bureaux loués à d’autres entreprises (comme Accenture, Booking.com, Canon, KPMG, PWC, Schneider Electric,
NDLR). Iberdrola avait le souhait de créer des services à valeur
ajoutée pour les résidents » explique Alicia Galvez, directrice
commerciale et marketing chez Alphabet Espagne. « Rapidement, les porteurs du projet se sont orientés vers une solution
de mobilité accessible aux collaborateurs obligés de prendre
souvent un taxi ou leur véhicule personnel, pour se rendre en
clientèle par exemple ».
La configuration en tour, avec un parking très accessible pour
l’ensemble des résidents, a permis d’imaginer une solution
d’autopartage. Alphabet Espagne a préconisé un système
en Pay per Use, prenant appui sur la solution AlphaCity
(également proposée par Alphabet France). Ce mode de
paiement est adapté à la diversité des situations des entreprises clientes et leur offre une grande flexibilité, sans frais
fixes d’abonnement.
Six véhicules sont déjà disponibles : deux MINI, deux
BMW Serie 1, une BMW Serie 3 et une BMW i3. « En
moins d’un mois, 120 salariés sur les 2 300 destinataires
potentiels du service se sont déjà enregistrés pour pouvoir
en bénéficier » poursuit Alicia Galvez. « En moyenne, ils
économisent 25 % sur leurs frais de déplacements et nous
espérons pouvoir faire grandir le parc, au fur et à mesure
du succès de cette offre ».
Une première réussie en autopartage interentreprises !
Alphabet Espagne espère maintenant à la fois développer
le concept dans d’autres ensembles immobiliers de bureaux
et, dans le même temps, mieux faire connaître l’ensemble
de ses offres de LLD aux entreprises résidentes de ces immeubles. « Ce service d’autopartage renforce
indiscutablement l’attractivité
de notre offre immobilière de bureaux »
FleetMag : Quels étaient vos objectifs en
proposant ce nouveau service d’autopartage
à vos résidents ?
José García de Fuentes Churruca : La Torre Iberdrola est devenue pour Bilbao une référence et un
symbole du dynamisme de l’économie basque. Il
est donc très important pour les responsables de la
tour de se mettre au niveau d’excellence requis par
les entreprises résidentes. De fait, l’offre de services
proposée par Alphabet s’intègre bien dans notre
gamme de services professionnels. Il s’agit d’une solution innovante, pratique, flexible et efficace, aussi
bien d’un point de vue économique qu’environnemental.
Ce nouveau service a-t-il un effet sur l’attractivité de votre offre de bureaux, par rapport à
vos concurrents notamment ?
J.-G.  F. C. : Sans aucun doute, l’implantation de ce service d’autopartage dans la Torre Iberdrola apporte de la valeur ajoutée
pour nos locataires. Nous ne manquons d’ailleurs jamais, lors
des visites de locaux par des entreprises intéressées par notre
offre, de leur présenter AlphaCity et de leur montrer le parking
avec ses véhicules BMW et MINI. Nous leur expliquons brièvement le fonctionnement du service. C’est très attractif pour
nos prospects – et bien entendu pour nos résidents, qui apprécient le côté innovant du concept ainsi que les performances
du système mis en place. Sa simplicité d’utilisation rend le système très efficace pour renforcer la mobilité des équipes de
collaborateurs travaillant dans la tour. Quant au prix, il est très
compétitif, bien plus que celui d’une course en taxi ou d’une
location de voiture. Il s’agit vraiment d’un service pertinent et
très bien calibré sur le plan tarifaire.
Dans une perspective environnementale, que vous apporte ce service dans la “Torre Iberdrola” ?
J.-G.  F. C. : Le développement durable était au cœur de notre
initiative. La Torre Iberdrola est un bâtiment durable, certifié
LEED Platinum (Certification environnementale dans le bâtiment, NDLR) et nous avions prévu dès sa conception de proposer des services professionnels d’accès à des voitures et motos électriques. Alphabet nous a conseillé d’opter plutôt pour
un mix de véhicules électriques et thermiques.
Les véhicules traditionnels sont certes les plus courants aujourd’hui mais nous avions pour objectif de donner plus de
poids aux véhicules électriques. Il nous semble nécessaire que
les conducteurs soient en phase avec l’évolution des nouvelles
solutions de transport écologiques, et bien sûr de prendre part
à la protection de l’environnement.
Nous considérons également – et cela ne concerne cette fois
pas seulement les véhicules électriques – que l’autopartage
en remplacement de l’utilisation de voitures personnelles apporte de nos jours une réelle contribution au développement
durable.
Quels autres services de mobilité imaginez-vous aujourd’hui ?
J.-G.  F. C. : Nous aimerions étudier avec Alphabet – si cela
s’avère techniquement faisable – la possibilité de disposer de
vélos ou de motos électriques, accessibles à temps partiel ou
à la journée. Ce serait une seconde phase, une fois notre nouveau service d’autopartage bien consolidé.
Dans un tout autre ordre d’idée, nous examinons des solutions pour permettre aux travailleurs de la Torre Iberdrola de
partager, via le web, des offres de transport pour se rendre sur
leur lieu de travail, avec à la clé, des économies d’énergie et de
places de parking et une contribution à la réduction du trafic
routier en ville.
(*) José Garcia de Fuentes Churruca est Manager Iberdrola
Immobilier pour le Nord de l’Espagne
FleetMag - n°6
Interview
José García de Fuentes Churruca* :
13
Prestations
Nouveau chez Alphabet :
Rachat de parc & leaseback
Un accompagnement
sur mesure
Après l’expérience réussie d’une reprise de flotte réalisée pour un de ses grands clients, Alphabet
est aujourd’hui légitime à proposer une offre de « rachat de parc & leaseback » à toutes les
entreprises, quelle que soit la taille de leur flotte. Pour mener à bien ces projets complexes,
Alphabet déploie son expertise commerciale, financière, informatique et, bien sûr, automobile pour
élaborer des solutions sur-mesure.
U
n projet de rachat de parc & leaseback, quelle
que soit la taille de la flotte concernée, doit toujours tenir compte de la situation particulière
du client et de ses attentes. En d’autres termes, il faut
apporter une solution sur-mesure et toujours rester
agile ». Jean-Sébastien Durand, directeur commercial
et marketing d’Alphabet, parle d’expérience. Le spécialiste de la LLD vient en effet de mener à bien la plus
importante opération de ce genre en France depuis
plus de dix ans (voir encadré) pour un grand groupe
devenu un des grands clients d’Alphabet.
Cette entreprise était jusqu’alors propriétaire d’une
flotte de 5 000 véhicules particuliers financés en LOA
(location avec option d’achat) avec, à la clé, des problématiques de gestion administrative importantes.
Celles-ci commençaient dès le début du contrat (gestion des commandes, des fournisseurs/distributeurs,
des livraisons), continuaient pendant le déroulement
du contrat (entretien, assurances) et se prolongeaient
à la fin de celui-ci (revente des véhicules sur le marché
de l’occasion). Par ailleurs, ce mode de financement
impactait ses capacités d’investissement (CAPEX) et
grévait, mathématiquement, son ratio de solvabilité.
FleetMag - n°6
Le passage de la LOA à la LLD
acté rapidement
14
Une réflexion générale sur la politique d’achats et sa
contribution aux résultats financiers de l’entreprise a
été lancée en 2015. En parallèle, une étude attentive
de l’ensemble des éléments de coûts en vue d’optimiser
le TCO a aussi été menée, ainsi qu’une réflexion sur la
refonte de la car policy… La décision de passer le parc en
LLD s’est alors imposée rapidement.
« Cependant, notre client a aussi constaté qu’il allait lui
falloir 4 à 5 ans, le temps de renouvellement du parc
dans son ensemble, pour enregistrer l’intégralité des bé-
néfices de ce changement de mode de financement »
indique Jean-Sébastien Durand. « C’est donc naturellement que nous lui avons suggéré de bénéficier d’un dispositif de rachat de parc avec leaseback, consistant pour
Alphabet à racheter sa flotte et à la lui relouer ensuite ».
Toute une ingénierie
au service du client
Après consultation de plusieurs loueurs, Alphabet est
finalement retenu pour mener à bien cette opération
totalement inédite par son ampleur. « Je pense que
nous devons ce succès de négociation évidemment à
la pertinence financière de notre offre, mais aussi à la
transparence de notre approche et à une focalisation
sur l’apport de solutions aux problématiques financières et informatiques. Nous avons été également
recommandés par certains de nos clients ».
Pour le loueur, il ne s’agit pas seulement de racheter un
parc de véhicules. Il doit aussi piloter finement toutes
les étapes du processus de rachat et de relocation et
elles sont complexes. « Pour mener à bien cette démarche, nous avons mobilisé nos équipes autour de
plusieurs grands axes :
• Il a fallu récolter des données, mais aussi et surtout
effectuer de nombreux contrôles. L’exploitation de ces
données nous a conduits à émettre des recommandations sur le périmètre de l’opération de rachat de
parc & leaseback. En toute transparence avec notre
client, nous avons déterminé les critères permettant
de répondre aux questions : Quels véhicules devons-nous réellement racheter et relouer ? Sur quelle
durée ? Quels véhicules préférons-nous vendre directement et remplacer par des véhicules neufs ?
• Compte tenu de l’importance de cette flotte, l’option d’une migration informatique de ces données
vers notre système de gestion de flotte s’est rapide-
Pour toutes
les flottes, un
accompagnement personnalisé
Fort de cette expérience réussie, Alphabet propose désormais
cette solution à toutes
les entreprises désireuses d’optimiser la gestion de
leur parc en bénéficiant des avantages de la location
longue durée.
Pour ce faire, la légitimité du loueur s’appuie sur son
savoir-faire dans la mise en œuvre de solutions personnalisées et sur son expertise en matière d’ingénierie financière et informatique. Le succès d’un rachat
de parc avec leaseback à l’échelle d’une flotte entière
ne peut dépendre de processus standardisés. « C’est
la spécificité d’Alphabet sur le marché : nous nous devons d’apporter une réponse sur-mesure, intégrant la
conception de la proposition et un accompagnement
à chaque étape de la conduite du changement. En
ce sens, nous préférons parler de solutions que d’une
offre unique » conclut Jean-Sébastien Durand. Rachat de parc & leaseback :
une solution simple pour passer en LLD
L’entreprise vend au loueur LLD
ses véhicules et récupère de la
trésorerie.
Le principe du rachat de parc & leaseback est le suivant : le
propriétaire d’une flotte automobile la vend à un spécialiste de la location, qui en retour, va lui louer cet actif en
location longue durée, avec plusieurs effets bénéfiques
pour l’entreprise qui opte pour cette solution :
• un afflux immédiat de trésorerie ;
• un transfert de la flotte vers la LLD en une seule fois ;
• la réduction de l’actif de l’entreprise, augmentant ainsi sa
capacité d’endettement;
• le passage en charges des loyers générés par les contrats
Le loueur fournit des véhicules
à l’entreprise qui paie ses loyers,
via un contrat de LLD.
de LLD, réduisant ainsi le montant de son imposition ;
• une gestion plus simple du budget consacré à la flotte
grâce à des loyers mensuels fixes ;
• un transfert au loueur du risque financier lié à la revente
des véhicules.
« Résultat : l’entreprise peut se focaliser sur son business
et profiter des avantages et de l’expertise du loueur pour
réduire ses coûts opérationnels » explique François Duffour,
chef de produit chez Alphabet.
FleetMag - n°6
Pour en savoir plus
ment imposée. Notre savoir-faire dans ce domaine
nous a permis de procéder à cette phase délicate
avec un succès total.
• Sur le plan administratif et commercial, un dialogue permanent s’est mis en place avec les directions concernées chez le client – juridique, achats,
finances – qui ont apprécié d’obtenir rapidement des
réponses précises à leurs questions qui l’étaient tout
autant.
• Enfin, Alphabet a dû démontrer toute sa capacité à gérer la revente des véhicules qui, trop anciens,
étaient directement proposés sur le marché de l’occasion et remplacés par des véhicules neufs sous
contrat de LLD. Dans ce cas précis, nous avons mis
en place des mécanismes de partage des plus-values
réalisées sur les meilleures ventes » indique Jean-Sébastien Durand. « Ce qui a été capital pour la réussite
globale de ce projet, c’est le dialogue et les échanges
permanents que nous avons eus avec notre client,
car ils ont permis de lui apporter des solutions adéquates à chaque étape du processus, aussi bien sur le
plan opérationnel que financier. La communication
quotidienne entretenue entre nos deux sociétés nous
a, sans nul doute, permis à chacun de progresser ».
15
En coulisses
Les Comptes Stratégiques
À l’écoute
des grandes flottes
Le département Comptes Stratégiques d’Alphabet sert les clients dont la flotte de véhicules
dépasse un potentiel total de 5 000 unités. Des entreprises aux exigences « hors normes », dont il
faut satisfaire les attentes avec efficacité et précision.
O
Isabelle Riedinger
range, Engie, Suez, Vinci, Bouygues, Alstom,
Saur… autant de grands noms pour lesquels
le département Comptes Stratégiques, dirigé par Isabelle Riedinger, se mobilise au quotidien.
«Le potentiel “plancher” que nous avons fixé est de
5 000 véhicules en parc, mais certaines flottes en
comptent parfois beaucoup plus, jusqu’à 30 000
chez quelques-uns de nos clients ». Depuis quinze
ans dans la LLD, Isabelle a rejoint Alphabet en 2011
pour prendre la direction de ce département, après
un passage chez d’autres loueurs. Le département
est organisé en Business Units (B.U.). Dans chaque
B.U., un manager encadre les chargé(e)s d’affaires
et les chargé(e)s de clientèle qui servent les clients
au quotidien sur tous les aspects de la relation.
FleetMag - n°6
Près de 40 000 véhicules à la route !
16
Le département gère au total 40 000 véhicules,
soit près de la moitié du parc à la route d’Alphabet.
La proportion de véhicules utilitaires dans la flotte
de ces grands comptes est élevée : elle représente
jusqu’à 60 % de leur parc,
principalement utilisé pour
l’activité sur le terrain et en
clientèle.
« Notre mission se décline sur
tous les niveaux de la relation
commerciale. En amont, nous
répondons aux appels d’offres
groupe, renouvelés tous les
deux ou trois ans. Jusqu’ici,
nous sommes fiers d’avoir su
fidéliser nos clients. Le référencement d’Alphabet a systématiquement été renouvelé au cours des dix dernières années » constate
avec satisfaction Isabelle Riedinger.
Une fois la précieuse signature obtenue, il faut ensuite convaincre les différents décideurs au sein de
l’organisation du client de retenir les solutions proposées par Alphabet. En effet, il faut quotidiennement
faire la différence avec les autres loueurs également
référencés. « Les contrats structurent les conditions
commerciales et définissent le cadre des services
attendus par nos clients, mais ne comportent pas
d’engagement de volume de commande de leur
part. A minima, nous espérons avoir une part de
marché équilibrée avec nos confrères mais, bien
sûr, nous nous mobilisons pour obtenir plus. À titre
d’exemple, nous avons déployé notre offre de mobilité électrique avec véhicules thermiques à la demande chez un de nos clients cette année. »
Ce travail est celui des responsables de B.U. et de
leurs chargé(e)s d’affaires, qui doivent prendre en
considération les besoins exprimés dans les diffé-
« Seize ans avec le
même client, cela
crée de la proximité »
« Je m’occupe depuis
16 ans des parcs du
Groupe Bouygues et de ses filiales. J’ai d’abord été
chargée de clientèle puis chargée d’affaires. Et depuis trois ans, je suis responsable chez Alphabet de la
Business Unit Bouygues. » Seize ans, donc, au cours
desquels Véronique Navar a développé une relation
commerciale durable et de qualité avec ce client hors
normes… Une longue expérience, qui représente un
atout considérable dans l’animation quotidienne
de son équipe, à qui elle transmet aujourd’hui sa
grande connaissance du groupe Bouygues et sa passion pour lui apporter la meilleure qualité de service.
« Chacune des filiales du Groupe Bouygues exerce
un métier spécifique et exprime des attentes très
différentes. Nous nous efforçons de nous démarquer
avec une écoute permanente de leurs besoins et une
grande réactivité. Nous devons bien avoir une trentaine de contacts avec qui nous communiquons très
régulièrement ». Sans compter les échanges avec les
constructeurs automobiles, également très présents
dans ces grandes entreprises qui leur commandent
chaque année plusieurs milliers de véhicules. « Nous
nous appelons régulièrement pour nous tenir mutuellement informés des besoins du client ».
Toujours sur le terrain, Véronique remplit donc quotidiennement un double rôle d’ambassadeur : « chez
Alphabet, je porte les demandes de mes clients et
je mobilise les équipes pour leur apporter le meilleur
niveau de satisfaction ; chez mes clients, je mets tout
en œuvre pour valoriser les solutions déployées par
Alphabet ».
rentes filiales de leur groupe client et les accompagner dans la mise en place de leur politique de
mobilité.
« Tous nos clients raisonnent avec une approche
TCO, ce qui implique bien entendu que nous leur
proposions des conditions commerciales optimales.
Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi se montrer irréprochable au quotidien, dans l’ensemble des tâches
opérationnelles que nous accomplissons pour les
servir. Le caractère dédié des équipes mises au service de nos clients rend cette gestion très qualitative. »
Les chargé(e)s de clientèle sont en première ligne
pour répondre aux sollicitations des clients, effectuer rapidement les cotations, passer les commandes de véhicules et suivre leur parc au quotidien. « Toute la gestion administrative des contrats
passe par eux. En cas de difficultés, leur intervention
est d’autant plus rapide qu’ils sont physiquement à
quelques mètres des équipes chargées du suivi des
livraisons ».
« La perception par nos clients de notre prestation
de service doit être celle d’une grande qualité. Leurs
exigences nous conduisent à imaginer, tester et développer de nouvelles approches à travers des solutions toujours plus innovante.
« Bien plus complexe et varié qu’il n’y
parait ».
« Au début, quand on me demandait ce que
je faisais chez Alphabet, je répondais que je
louais des voitures. Mais c’est un peu réducteur ! Alors maintenant, je dis que je gère des
flottes ». Thomas Cusse, chargé de clientèle (il
s’occupe des clients Orange et Vinci), a rejoint
Alphabet en 2011, après un BTS de négociation commerciale,
une expérience dans la banque, et avec… une grande passion
pour les voitures.
« Parler de gestion de flotte, c’est assumer la taille de la mission et sa complexité » sourit-il. Et celle-ci est variée. « Ma journée-type s’articule autour des réponses aux demandes de cotation. Je travaille également à la constitution des car-policies,
aux ajustements de contrat ou même aux rachats de véhicules
de fonction par le personnel. Mais surtout je me tiens prêt à
répondre à chaque instant aux sollicitations et aux questions
de mes clients.
Finalement, un « job » pas si facile à résumer…!
FleetMag - n°6
Excellence opérationnelle
indispensable
17
C’est déjà demain
Les sorties les
plus attendues
Fleetmag a identifié et listé pour vous les lancements de modèles
prévus dans les mois à venir. Ces informations, indicatives, peuvent
évoluer en fonction du calendrier des constructeurs.
ALPINE
Berlinette (fin 2016)
AUDI
Audi A5 (été 2016)
Audi Q2 (octobre)
Audi Q5 (automne 2016)
FORD
Ford KA (octobre)
Ford Fiesta (fin 2016)
Ford GT (fin 2016)
KIA
Optima (septembre)
HONDA
Honda NSX (septembre)
MERCEDES
GLC Coupé (automne 2016)
BMW
BMW Série 7 hybride
(mi-septembre)
CITROËN
Citröen Space Tourer (juin)
Citröen C3 (octobre)
FleetMag - n°6
18
Grand Scenic (septembre)
VOLKSWAGEN
Golf (fin 2016)
UP (septembre)
NISSAN
Micra (octobre)
HYUNDAI
Ioniq (octobre 2016)
FIAT
Grande Punto (juillet)
RENAULT
INFINITI
QX30 (juin)
OPEL
Meriva 3 (octobre)
PEUGEOT
Traveller (juin)
Peugeot 3008 (octobre)
PORSCHE
Panamera (fin 2016)
VOLVO
V90 Cross-country (juillet)
Le plastique,
c’est fantastique !
Passion auto
Citroën Méhari
et réparable car elle peut reprendre sa forme initiale après
un léger choc. A la recherche d’un soutien de Citroën pour
l’approvisionnement en pièces, il rencontre Pierre Bercot, le
patron du Quai de Javel. Ce dernier, séduit, s’approprie la
nouveauté, intègre ce véhicule à la gamme Citroën, mais
laisse à Roland de la Poype le soin de lui fournir les carrosseries ABS. Et c’est ainsi que la Méhari sera présentée à la
presse le 16 mai 1968 à Deauville.
De l’utilitaire aux loisirs, en passant
par la gendarmerie
Lancée en 1968, symbole français du véhicule de loisirs, la
Méhari doit tout à un industriel passionné de plastique…
et As de l’aviation devenu compagnon de la Libération.
C
’est une histoire d’homme au moins autant que de
voiture. Né en 1920 dans le Puy-de-Dôme, Roland
de la Poype gagne à 20 ans l’Angleterre une semaine après avoir entendu l’appel du général de Gaulle.
Devenu As de l’escadrille Normandie-Niémen en URSS,
Croix de guerre avec douze citations et Compagnon de la
Libération, il entame après la guerre une carrière d’industriel résolument tournée vers l’innovation technologique.
C’est ainsi que, persuadé que l’avenir est à l’emballage
plastique et au « packaging », il crée dès 1952 un emballage souple en polychlorure de vinyle (PVC) pour la marque
Dop de l’Oréal : le berlingot était né.
Une plastique… indéformable
Passionné par cette matière, il n’a de cesse de lui imaginer
d’autres applications et pense bien sûr à l’automobile. Il
s’inspire alors du concept de la Mini Moke, un véhicule de
loisir élaboré sur les bases d’un véhicule populaire existant,
puis confie le design de son projet à Jean-Louis Barrault et
l’ingénierie à Jean Darpin.
En termes de puissance, deux petites voitures françaises
pouvaient servir de base châssis et moteur. Il s’agissait de
la Renault 4 et de la Citroën 2 CV. Mais le radiateur de la 4L
faisant obstacle à la pose de la carrosserie ABS (acrylonitrile butadiène styrène), c’est finalement le châssis Citroën
qui sera utilisé. Une première mondiale car la carrosserie
ainsi thermoformée est d’une grande légèreté, recyclable
E-MEHARI 2016 : CONCOURS
DE CIRCONSTANCES
Quand Pininfarina stoppe ses activités
de production, l’industriel français
Vincent Bolloré, qui lui avait confié
la production de la citadine électrique BlueCar, doit se
tourner vers d’autres constructeurs. Pour la version loisirs
de ce véhicule, il se rapproche de Citroën qui décide de la
redessiner selon ses propres codes et de la diffuser : l’histoire se répète et la E-Mehari est née ! La nouvelle venue
rappelle la Renault Cactus, avec un bouclier rondouillard
garni d’optiques à étages. Les flancs intègrent le décrochage de la ceinture de caisse de la Méhari des années
soixante-dix. Grâce à son moteur électrique de 68 ch et
des batteries sèches de 30 kWh, la E-Mehari offre une
autonomie théorique de près de 200 km, mais sa vitesse
de pointe de 110 km/h la destine plutôt à un usage local.
FleetMag - n°6
La Méhari, symbole roulant des années d’insouciance...
Equipée du modeste bicylindre de 602 cm3 et 28 chevaux de l’Ami 6 et du châssis de la Dyane, la Méhari a
été conçue par son créateur comme un véhicule de loisir, dans la lignée des buggies. Pourtant les usages et
les versions vont se multiplier pendant 20 ans. En rabattant la banquette arrière optionnelle, elle se transforme
en une deux-places pour un usage utilitaire (c’est ainsi
qu’elle fera aussi carrière dans la gendarmerie et dans
l’armée). Des versions avec installation électrique 24 volts
ou quatre roues motrices seront même proposées. Cette
rare version 4x4 est aujourd’hui la plus recherchée des
collectionneurs. La soixante-huitarde Méhari a accompagné les évolutions de la société française pendant près de
vingt ans, jusqu’en 1987. Au total, 144 853 exemplaires
auront été vendus. En gardant une image si forte que, 30
ans après, Citroën lui donne une suite… 19
Tendance
Le shopping d’Alphabet
Chaque trimestre, Fleetmag vous propose une sélection d’objets, du plus classique au plus connecté.
Si le thème principal de cette sélection est la mobilité, sont-ils tous réellement utiles ou sont-ils plutôt futiles ? Peu importe ! Car il est bien possible que l’usage de certains d’entre eux modifie sensiblement nos comportements.
Nouvelle référence de la gamme Shoeï, ce casque jet convient
aux pilotes de scooters, motos urbaines ou customs. La sécurité
est assurée par une coque en superposition de fibres et un calotin
multidensité. L’écran rétractable et réglable, la qualité du revêtement
intérieur démontable et lavable en font aussi un casque confortable.
Modèle J-O., au prix de 329 €.
L’offre en caméras 360° se développe
rapidement. Pilotées par smartphone
et ne nécessitant pas de montage,
elles offrent des angles de vision variés
permettant de capter les actions sportives, de faire de la vidéosurveillance ou
de filmer tous les protagonistes d’une
visioconférence…
La plus abordable, la Ricoh Theta S,
s’est distinguée au dernier CES de Las
Vegas. Un modèle facile d’utilisation,
équipé de deux capteurs de 12 millions
de pixels et dont les données sont enregistrées en Full HD (1920/1080), à 30
images par seconde. Les images à 360
degrés peuvent être diffusées en direct
et les vidéos peuvent être exportées.
Sa mémoire interne de 8 Go lui permet
de filmer 25 minutes.
Prix public 399 €.
Les moyens de locomotion alternatifs, simples et
écologiques se multiplient. Dans cette famille, le
Monorover 2 roues séduit au-delà de son look et de ses
leds à l’avant. Après un apprentissage intuitif et rapide, il
est possible de se déplacer en ville ou dans les bureaux à
15 km/h et sur 20 à 30 km. Après utilisation il nécessitera
deux à trois heures de recharge. Sa largeur de 58 cm
et son poids de 12 kg faciliteront son stockage dans le
coffre de la voiture ou sous le bureau.
Prix indicatif : 300 €.
Les produits audio de Schneider sont de retour sur le marché
avec Feeling’s, une microchaîne au look vintage.
Design épuré, courbes arrondies et caisse en bois laqué
rouge, blanc, rose ou bleu, la microchaîne Feeling’s se
distingue par son look rétro. Mais les nouvelles technologies
sont bien là : connexion USB ou Bluetooth EDR 3.0 d’une
portée de 10 m permettant le pilotage avec un smartphone
ou une tablette, compatibilité avec un CD audio et CD-R (W)
MP3, Tuner FM digital PLL. Une puissance de 2 x15 watts et
deux enceintes diffusent un son de haute qualité.
FleetMag - n°6
Prix de vente : 199 euros €.
20
Design raffiné, face en acétate,
branches en métal, finition mate, collage tricolore en bout de branche : la
monture Tour Auto 2016 se distingue
par son élégance.
Ses verres gris polarisants apportent
un bon confort visuel.
Produite à 500 exemplaires, cette série
limitée et numérotée s’accompagne
d’un étui rigide noir.
Le sommelier automatique D-Vine, objet insolite, s’inspire
des machines à café et a valu à son fabricant le prix de la
meilleure start-up.
Concrètement, la machine détecte le contenu du flacon,
l’aère puis le sert à la température correspondant au cru.
Les vins sont proposés dans des flacons en verre de 10 cl,
hermétiques et vidés d’air. D-Vine permet ainsi de proposer
une grande diversité de vin à ses invités, qui peuvent les
consommer au verre sans avoir à entamer de bouteille.
Prix public conseillé de 149 €.
Tarif : 890 €. Plus d’informations sur www.10-vins.com
tardif, mais utile ?
Billet d’humeur
Scandale du diesel,
E
t si le principal enseignement de l’affaire Volkswagen, c’était de
constater que le diesel ne pollue plus ? En effet, les tests commandés
par Ségolène Royal montrent que les diesels équipés d’un système
de dépollution type SCR (injection d’urée) sont propres. PSA et BMW, qui
ont fait le pari de cette technologie plus coûteuse, parviennent même
à respecter la norme Euro 6 lors de l’épreuve en circulation, bien plus
exigeante que le test sur banc. Les Peugeot 208 HDI et BMW 318d ne
sont pourtant pas des voitures hors de prix ! Non seulement, leurs moteurs
n’émettent plus que très peu de NOx, mais en prime ils rejettent désormais
moins de particules que les nouveaux petits moteurs essence downsizés,
dépourvus de FAP, qui bénéficient jusqu’à l’an prochain d’une dérogation
sur ce polluant.
D’ailleurs, après la folie du diesel, l’automobiliste se livre aujourd’hui à un
autre excès coupable : un quart des acheteurs jettent leur dévolu sur des
SUV, un type de voiture qui « par construction » consomme – et donc
pollue – 10 à 20 % de plus que les berlines et breaks équivalents. Après le
light is right, il faudra prêcher le high is wrong. Ou attendre une nouvelle et
inévitable remontée des cours du brut.
FleetMag - n°6
Jean Savary
a été 15 ans directeur
de la rédaction du
mensuel Auto Moto.
Aujourd’hui journaliste
free lance, il écrit
pour GQ, Caradisiac,
Marianne, We Demain
et Notre Temps.
Ce que révèle également cette affaire, c’est l’hypocrisie des pouvoirs publics,
un certain cynisme de la part des constructeurs et la relative indifférence
des acheteurs.
• Les pouvoirs publics dénoncent aujourd’hui ce qu’ils ont encouragé hier.
Si le diesel a envahi les villes, c’est notamment sous l’effet du bonus-malus,
une mesure environnementale focalisée sur les émissions de CO2 mais
ignorant les autres polluants, avec les conséquences sanitaires que l’on
connaît… de longue date !
La nocivité des NOx et des particules n’est en effet pas une découverte
récente. Et c’est maintenant, alors que le diesel est enfin propre, qu’on tente
de le bannir. Et cela alors même que les incitations fiscales pour que les
entreprises équipent leurs flottes en motorisation diesel sont toujours en
application (récupération de TVA sur le gazole et sur les véhicules utilitaires
par exemple).
• Les constructeurs, sous la pression des coûts de développement et
de diffusion des solutions de dépollution, ont hésité entre le respect de
l’esprit et le respect à la lettre de la loi. Ainsi, l’application d’une norme
d’homologation imposant de fournir un dispositif antipollution efficace
entre 20 et 30 °C ne garantit pas une dépollution en toutes saisons des
moteurs concernés. En clair, des voitures propres de mai à octobre, hors
canicule.
• Les acheteurs, particuliers ou entreprises, n’ont boudé ni les VW, ni
les autres marques. La pollution reste un critère d’achat marginal pour
l’automobiliste et, si celui-ci achète moins de diesel, ce n’est pas à la suite
des révélations du diesel gate, mais sous les menaces d’interdiction de
centre-ville et de surtaxation du gazole.
21
Première main
Alphabet et La Centrale
Le coin des particuliers
Arnaud Renot
Responsable du
département Remarketing
Les lecteurs de Fleetmag trouveront ici une sélection permettant d’apprécier
les catégories de véhicules proposés. Pour découvrir l’intégralité de notre
offre de SUV, monospaces, coupés, cabriolets et berlines, visitez notre site sur
La Centrale. Rendez-vous sur www.alphabet.fr, rubrique “Vente de véhicules
d’occasion”
SMART FORTWO 2
VOLKSWAGEN POLO 5
COUPE PASSION MHD 52 KW SOFTOUCH
2013 – 35 060 km – 6 400 €
1.4 TDI 90 BLUEMOTION TECHNOLOGY SPORTLINE DSG7 5P – 2015 –
14 100 km – 14 900 €
CITROEN DS3
PEUGEOT 2008
RENAULT GRAND SCENIC 3
1.6 HDI 90 FAP AIRDREAM SO CHIC
2012 – 21 560 km – 10 900 €
1.6 E-HDI 92 BLUE LION BUSINESS PACK
ETG6 – 2014 – 26 280 km – 14 900 €
1.5 DCI 110 FAP BUSINESS ENERGY 7PL
ECO2 – 2013 – 56 520 km – 12 400 €
VOLKSWAGEN TIGUAN
FORD MONDEO 3
AUDI A4 (4
2.0 TDI 110 BLUEMOTION TECHNOLOGY
BUSINESS – 2014 – 15 570 km – 18 900 €
TDCI 150 ECONETIC BUSINESS NAV
5P – 2015 – 10 km – 22 900 €
2.0 TDI 190 CD QUATTRO S LINE S TRONIC
2016 – 20 km – 40 900 €
Mode d’emploi
FleetMag - n°6
Alphabet et La Centrale ont développé un
partenariat pour présenter les meilleurs véhicules
d’occasion…
En permanence, une centaine de véhicules
sélectionnés sont présentés.
22
E
GENERATION) AVANT
AlphaElectric
Electrifiez votre flotte
Avec AlphaElectric, l’intégration de la mobilité électrique dans votre flotte d’entreprise est simple et personnalisée.
En 3 étapes simples, nos experts vous accompagnent tout au long du processus d’électrification de votre flotte :
Analyse de votre flotte et sélection des véhicules adaptés aux besoins de votre entreprise et à ceux
de vos collaborateurs.
Choix de l’infrastructure de charge, pour une utilisation optimale de votre flotte électrique.
Services qui simplifient la mobilité électrique tels que la carte de recharge électrique, l’autopartage et
un véhicule thermique à la demande pour vos longs trajets.
Pour plus d’informations :
www.alphabet.fr/alphaelectric
NOUVELLE BMW i3.
JUSQU’À
*
410 KM D’AUTONOMIE.
FIXEZ DES OBJECTIFS ÉLEVÉS
À VOTRE FLOTTE.
BMW
BusinessDrive
www.bmw.fr
Le plaisir
de conduire
* Dont 240 km d’autonomie électrique selon norme NEDC et 170 km d’autonomie supplémentaire grâce au prolongateur d’autonomie selon l’estimation constructeur pour une BMW i3 170 ch
94Ah avec prolongateur d’autonomie en option. Consommations en cycle mixte : 0,6 l/100 km. CO2 : 12 g/km selon la norme européenne NEDC. BMW France, S.A. au capital de 2 805 000 € 722 000 965 RCS Versailles – 3 avenue Ampère, 78180 Montigny-le-Bretonneux.

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