Histoires de réseaux

Transcription

Histoires de réseaux
O2
11
Le magazine de la Société Electrique des Forces de l’Aubonne
Histoires
de réseaux
Chemins pédestres suisses:
un réseau qui tient la route
iciAilleurs Découvrez le Pays des
Trois-Lacs en vélo électrique
SEFAinside Les bus de Transport ARCC
effectuent 17 parcours
Transporteur, un des deux premiers métiers de SEFA …
En 1860, les habitants d’Aubonne aperçoivent la fumée des locomotives de la
Compagnie Jura-Simplon. La ligne dessert la gare d’Allaman distante d’à peine
trois kilomètres. L’époque est marquée par le déploiement du rail dans tout le pays.
Le développement des transports par le rail n’échappe pas à la région. Ni d’ailleurs
l’utilisation de l’électricité comme source d’éclairage. Après des années d’études
et de débats politiques, une concession pour une durée de 80 ans est octroyée le
21 décembre 1894 pour la construction du tramway qui reliera Allaman, Aubonne,
puis Gimel. Quelques jours auparavant, le 22 novembre 1894, la municipalité
d’Aubonne obtenait une concession pour l’utilisation des eaux de l’Aubonne afin
de produire de l’électricité.
C’est ainsi que naît la Société Electrique d’Aubonne (SEA) qui a la double mission
de réaliser et d’exploiter le tramway et de développer un réseau électrique. La SEA
devient, en 1947, la Société Electrique des Forces de l’Aubonne. La suppression du
tramway en 1952 entraîne l’achat d’autobus. En 1998, la concession est transférée
dans «Transport ARCC», nouvelle société qui reprend la concession de l’AAG.
Enfin en 2002, les concessions Allaman-Aubonne-Gimel (AAG) et Rolle-Gimel
sont reprises par CarPostal qui peut ainsi imposer la couleur des véhicules et la
«trompette». Transport ARCC se voit confier un mandat d’entrepreneur pour
assurer les transports publics et scolaires au cœur de la Côte. Les chauffeurs sont
employés de TARCC qui est propriétaire des véhicules. Actuellement SEFA
est l’unique actionnaire de Transport ARCC. Suivez, cher lecteur, un de nos
chauffeurs dans son périple quotidien. Bonne lecture!
Christian Jan
Directeur
Ancrage local.
Réseau national.
Plus de 14O fournisseurs d’énergie de
15 cantons et du Liechtenstein se regroupent
sous la marque d’électricité 1to1 energy
pour vous proposer des solutions énergétiques
intelligentes.
Les champs de vignes dans les environs de Féchy.
1to1Edito 3
SoMMaIRE
0211
4 àlaUne
Par monts et par vaux
avec Giovanni Giacometti
9 pays1to1energy
Triathlon Inferno: un défi sportif et
logistique
1O 1to1talk
Réseaux sociaux et réseaux
électriques, points communs et
différences
14 efficacitéEnergétique
Quand cuisine d’été rime avec
efficacité
18 SEFAnews
Découvrez comment fonctionne
le réseau internet dans la région
19 insideOutside
Une mousse à la framboise légère
comme l’été
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15
efficacitéEnergétique
Des économies
d’énergie et d’argent
avec les Hotpan
2O iciAilleurs
Vélo électrique: découvrez la région
des Trois-Lacs
12 toutSavoir
Les sept niveaux d’un réseau
électrique
23 jeuxConcours
Mots fléchés: gagnez un séjour
à l’Europa-Park
neutral
Imprimé
No. 01-11-552411 – www.myclimate.org
© myclimate – The Climate Protection Partnership
IMPRESSUM Editeur Société Electrique des Forces de l’Aubonne, chemin de l’Ouriettaz 173, case postale 134, 1170 Aubonne. 021 821 54 00, www.sefa.ch, [email protected], Christian Jan,
Directeur. Rédaction Roger Baur. Concept/Layout/Réalisation Infel AG, case postale 407, 3000 Berne 7, Andy Schärer, Edith Bussard, Jörg Fassmann, Bruno Habegger, Alexander Jacobi,
Cynthia Kathar, Guido Lichtensteiger, Denise Liebchen, Brigitte Mathys, Claudia Schwyter. Concept photographique: Diana Ulrich. Photos: Rolf Neeser, Brigitte Mathys, Thierry Parel,
zvg Inferno.ch, Ruben Wyttenbach, Karin Salathé-Vuille, zvg Kuhn Rikon, Oliver Roth, swiss-image.ch/Christof Sonderegger, zvg Pfahlbaumuseum Lüscherz, zvg Europa-Park, zvg Flyer.
Illustrations: Claudio Köppel, Jörg Fassmann. Lithographie: Appalooza Productions GmbH, case postale 260, 3000 Berne 5. Impression: Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1,
4552 Derendingen.
1to1 energyforum O2 11
4 àlaUne
àlaUne 5
Par
s
t
n
o
m
v a ux
Les sentiers pédestres Suisse Rando sont
accessibles à tous. Les marques, panneaux et
losanges jaunes sont les signes distinctifs
d’un véritable paradis pour randonneurs. Cette
signalisation est entretenue avec soin par
des bénévoles tels que Giovanni Giacometti.
Blumenstein
r
a
p
et
L
e but, c’est le chemin: pour Giovanni Gia­
cometti, cette devise est une réalité. Debout
sur les racines d’un arbre, concentré, il frotte
l’écorce pour effacer une ancienne marque,
trempe son pinceau dans un pot de peinture
et dessine un gros trait rouge avec application.
Il ajoute ensuite deux traits blancs de part et
d’autre de la bande rouge. Giovanni Giaco­
metti s’accorde un instant pour profiter de la
beauté du lieu avant de remballer son matériel
et de reprendre son chemin.
Giovanni Giacometti est responsable du dis­
trict de Gurnigel de l’association Chemins
1to1 energyforum O2 11
Blumenstein
6 àlaUne
Chemin pédestre
Rue
Rivière
Eschli
Wäsemli
Grebi
756
Obermatt
Oberi Bachtele
Pohlern
Oberi Spittelweid
910
Giovanni Giacometti connaît par cœur «ses» chemins de randonnée. Il ne consulte la carte
que pour vérifier si elle concorde avec la signalisation.
pédestres bernois. Sa tâche consiste à sillonner
tous les sentiers de son district en l’espace d’un
an. Un an dans un sens, l’année suivante dans
l’autre sens. Il contrôle l’état des chemins et de
la signalisation, nettoie les panneaux indicateurs jaunes et les remplace si nécessaire. Il redonne également un coup de pinceau sur les
marquages intermédiaires.
1 500 bénévoles dans toute la Suisse
Agé de 45 ans, Giovanni est originaire des Grisons. Mais il se sent chez lui dans l’Oberland
bernois, où il vit depuis 15 ans. En cette belle
journée d’été, il inspecte «son» réseau de sentiers au-dessus de Blumenstein. Il ignore la
longueur de ce réseau et ne s’en soucie guère.
Selon le rapport annuel de l’association Chemins pédestres bernois, le réseau qu’elle entre-
tient compte 10 126 km, dont 885 itinéraires
principaux, balisés par 10 490 panneaux indicateurs. Chacun des 78 chefs de district du canton s’occupe ainsi en moyenne de 70 à 200 kilomètres, pour un total de 1 600 jours de travail
par an. Près de 1 500 bénévoles sillonnent le
réseau pédestre suisse: en mettant bout à bout
tous les chemins de randonnée du pays, on obtiendrait une distance de près de 64 000 km,
soit plus d’une fois et demie la circonférence de
la Terre au niveau de l’équateur.
Cet immense réseau constitue un atout majeur
pour l’attrait touristique de la Suisse. Plusieurs
acteurs s’occupent de le maintenir en bon état.
Les communes sont responsables de l’entretien
de leurs chemins. Au niveau des cantons, des
organisations sont chargées de la coordination
et de la signalisation. Dans le canton de Berne,
«Attention, peinture fraîche!»
Des repères visibles sont importants pour les randonneurs.
il s’agit par exemple du centre de prestation de
l’Office des ponts et chaussées. Pour Peter
Lerch, chef de secteur, l’amélioration de la qualité du réseau est le plus grand défi à relever
pour l’avenir.
Un réseau protégé par la Constitution
La Suisse dispose d’un réseau pédestre unique
au monde, dont la protection est garantie depuis 1979 par la Constitution: selon l’article 88,
les chemins supprimés doivent être remplacés.
«Cette tâche devient de plus en plus difficile»,
explique Hans Ueli von Gunten, chef technique et directeur suppléant de l’association
Chemins pédestres bernois. Le mitage du paysage suisse est une menace pour les chemins de
randonnée; hors zone urbaine, la part des
tronçons goudronnés sur le réseau pédestre
Ce que contient le sac d’un chef
de district des Chemins pédestres
suisses.
Giovanni Giacometti efface
l’ancienne marque avant d’en
tracer une nouvelle.
Un travail en harmonie avec la nature, qui permet à Giovanni Giacometti de se ressourcer.
bernois s’élève à 25%. Les prescriptions en ma­
tière de qualité de l’organisation faîtière
«Suisse Rando» visent un objectif inférieur à
10%. Objectif souvent atteint dans le canton
de Berne: «Heureusement, certains districts
ont une part inférieure à 10%», explique M.
von Gunten. Le district de Gurnigel, que Gio­
vanni Giacometti se partage avec un collègue,
comprend 21% de chemins goudronnés.
Des randonneurs reconnaissants
Les itinéraires de Giovanni Giacometti passent
par des cols à plus de 2 000 m d’altitude en di­
rection du Simmental. Cela ne le dérange pas
le moins du monde. «Mes collègues qui tra­
vaillent en plaine doivent s’occuper de réseaux
plus complexes», explique Giovanni Giacomet­
ti, qui ne s’est pas départi de son accent grison
malgré 15 ans passés dans la région de Berne.
Parent éloigné du célèbre sculpteur et peintre
Alberto Giacometti et fils de pasteur, il a gran­
di à Bergün. Enfant déjà, il aimait passer de
longs moments seul dans la nature. Plus tard,
il a suivi un apprentissage de fromager puis
d’échafaudeur et a passé 12 étés dans les al­
pages avant de découvrir sa vraie vocation: il
est aujourd’hui infirmier en psychiatrie indé­
pendant. Il soigne des malades mentaux à do­
micile et les aide à conserver leur indépen­
dance. «Je les accompagne sur le chemin de la
vie», explique­t­il en souriant de cette analogie
avec son activité bénévole de chef de district
des Chemins pédestres bernois. Au printemps,
il contrôle des tronçons courts dans la vallée;
en été, il lui arrive de faire des randonnées de
contrôle de 10 heures à travers les montagnes.
Toujours seul. «J’en profite pour déconnecter»,
confie Giovanni Giacometti. Et pour rire aus­
si, par exemple quand une vache lèche le trait
de peinture qu’il vient de tracer sur une pierre
et le regarde innocemment, le museau tout
barbouillé. Ou lorsque des randonneurs
français, le voyant astiquer les panneaux
jaunes, s’exclament: «Ça y est, maintenant
nous sommes sûrs d’être en Suisse!» Il se ré­
jouit aussi des compliments et des remercie­
ments spontanés: «Les randonneurs apprécient
notre engagement.»
Visibilité garantie
Parfois, il s’assoit et vérifie que sa signalisation
est visible de loin par les randonneurs. Il suit
les directives concernant le balisage des
chemins de randonnée pédestre visant une
1to1 energyforum O2 11
8 àlaUne
Un réseau entretenu
avec passion
L’entretien du réseau pédestre est
une tâche solitaire (voir article). Il
en va tout autrement pour le réseau
électrique. Exemple dans le Jura
bernois.
Les collaborateurs polyvalents et les
spécialistes qui composent l’équipe
de monteurs de la Société des Forces
Electriques de La Goule (St-Imier)
mettent tous du cœur à l’ouvrage pour
contrôler et entretenir de façon systématique un réseau électrique long de
600 km. Denis Oppliger, qui supervise
ces dix personnes, résume ainsi leur
travail: «Nous faisons un métier magnifique, mais aussi très difficile.»
L’équipe est toujours prête à intervenir lorsque l’approvisionnement en
électricité est menacé. Au cours des
derniers hivers, peu enneigés, les
pannes ont été rares. Mais des mois
sans incident peuvent être suivis par
des semaines mouvementées. «C’est
impossible à prévoir: le réseau électrique est avant tout soumis aux
forces de la nature», explique M. Oppliger. Parfois, il s’agit aussi d’erreurs
humaines, par exemple un câble sectionné sur un chantier.
Un coup de pinceau ne suffit pas toujours…
signalisation homogène et les met en œuvre
avec soin afin que les randonneurs puissent
s’orienter sans problème. Pour cela, il transporte dans son sac, en plus des pinceaux et de
la peinture, différents modèles de panneaux et
de nombreux outils.
…il faut être prêt à faire un peu de bricolage!
Une société en manque de repères
Son travail de bénévole reflète parfaitement
son cheminement intérieur. Il y a trois ans,
Giovanni Giacometti, qui regrettait son travail
dans les alpages, a répondu à une annonce et
postulé auprès de l’association des Chemins
pédestres bernois. Cette nouvelle mission a fait
de lui un homme heureux. Il est également
conseiller municipal du hameau de Jaberg et
veille à ce que les randonneurs de son district
trouvent toujours des marques bien visibles et
des panneaux propres afin qu’ils ne fassent jamais fausse route. C’est peut-être son moyen
de contribuer à lutter contre la perte de repères
qui caractérise notre société. Une chose est
sûre: grâce à lui, les randonneurs peuvent
poursuivre leur petit bonhomme de chemin en
toute quiétude.
En voiture, à pied ou à skis …
«Nous faisons notre possible pour minimiser le risque de panne», ajoute
M. Oppliger. Pour cela, les monteurs
passent en revue le réseau: les lignes
à haute et moyenne tension sont
contrôlées chaque année, celles à
basse tension tous les cinq ans. Et les
dangers potentiels comme un arbre
trop proche d’une ligne sont éliminés.
Les monteurs travaillent 90% de leur
temps à l’extérieur, quelles que soient
la saison et la météo. En voiture, à
pied, à skis ou encore en raquettes, il
faut aussi porter le lourd matériel.
«Chaque jour apporte son lot de surprises, confie M. Oppliger, et nous
remplissons une mission importante
pour la population. Voilà pourquoi
nous aimons notre métier.»
pays1to1energy 9
Casse-tête
logistique
au Schilthorn
Le triathlon Inferno relie
Thoune au Schilthorn,
à 2 970 m d’altitude. C’est
une épreuve d’endurance
extrêmement exigeante,
pour les sportifs comme
pour les organisateurs.
P
A la sortie du lac, des centaines de vélos attendent les athlètes à Oberhofen.
rès de 1 600 athlètes venus du monde entier
participeront le 20 août au triathlon Inferno
dans différentes catégories. Pour 330 d’entre
eux, il faudra nager 3,1 kilomètres dans le
lac de Thoune jusqu’à Oberhofen, parcourir
97 kilomètres à vélo jusqu’à Grindelwald, puis
30 kilomètres à VTT jusqu’à Stechelberg pour
finir par une course de montagne de 25 ki­
lomètres jusqu’au sommet du Schilthorn.
Ce triathlon est non seulement l’un des plus
difficiles du monde pour les sportifs, mais
également un casse­tête logistique, comme
l’explique Marcel Gosteli, membre du comité
d’organisation (CO). En effet, de nombreux
sites ne sont accessibles qu’en bateau, en train
ou en téléphérique. Les participants doivent
donc déposer leur matériel la veille de l’épreuve
sur les sites d’Oberhofen, de Grindelwald et de
Stechelberg. «Nous utilisons des sacs de
vêtements de différentes couleurs. Chaque
athlète doit prévoir ce dont il aura besoin sur
chaque site», ajoute le président du CO Heinz
Zurbrügg.
Afin de rendre cette manifestation la plus
agréable possible pour les participants et le
public, de nombreux efforts sont requis en
coulisse. L’équipe organisatrice comprend près
de 800 bénévoles ainsi que plusieurs sponsors
dont le partenaire «1to1 energy» de l’Oberland
bernois qui apporte au CO son savoir­faire,
son soutien et son énergie.
L’élite mondiale du
beach-volley à Gstaad
«1to1 energy happening lyss»:
La magie du cinéma
Les meilleurs joueurs de volley­ball mondiaux
vont s’affronter à Gstaad du 4 au 10 juillet lors
du World­Tour­Event: ambiance survoltée et
grand spectacle garantis! 1to1energy sponso­
rise pour la 10e fois cette manifestation. L’enjeu
est la sélection pour les Jeux Olympiques d’été
2012 de Londres. Les joueurs suisses comptent
donc briller devant leur public.
Le «1to1 energy happening lyss» est un festival
de cinéma en plein air et de musique dont la
13e édition sera à nouveau sponsorisée par 1to1
energy. Cette manifestation proposera des
films et des concerts du 28 juillet au 13 août.
Les 1 000 places assises sont couvertes pour
garantir une soirée réussie quelle que soit la
météo!
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Le triathlon
en couple!
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Prêt à relever ce défi sportif au milieu des
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si la course de montagne sur le Schilthorn
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pour participer en couple au triathlon.
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8 août 2011.
Participation: jusqu’au 18 juillet 2011
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1to1 energyforum O2 11
1O 1to1Talk
De l’importance
des réseaux
Réseaux sociaux et réseaux électriques: a priori,
rien à voir. Quoique…
Deux spécialistes nous expliquent quelles
qualités doivent posséder leurs réseaux respectifs
et quels sont les défis à relever pour l’avenir.
C
hristian Schaffner: «Un réseau d’électricité
stable doit fournir en permanence l’énergie
dont le consommateur a besoin. On ne doit ce­
pendant pas le considérer comme un élément
isolé: le réseau, la consommation et la produc­
tion d’électricité forment un système complexe,
et ce à l’échelle européenne. Pour que tout fonc­
tionne, la quantité d’électricité produite doit
être égale à la quantité d’électricité consommée.
Le réseau assure la fonction de lien et de moyen
de transport. Dans ce système, on doit utiliser
chaque composant jusqu’à la limite de ses ca­
pacités, tout en veillant à ne pas le surcharger.
Garant de la sécurité d’approvisionnement
De nombreux défis se profilent pour l’avenir,
notamment en ce qui concerne la production
renouvelable, dont la part ne cesse d’augmenter.
Dépendants des conditions météorologiques,
le solaire et l’éolien ne produisent pas une
quantité constante d’énergie. Ainsi, lorsque les
vents sont favorables au nord, l’électricité ex­
cédentaire est acheminée vers le sud; si le vent
tombe, du courant devra être transporté du sud
vers le nord. Avec le solaire et l’éolien, les écarts
entre la production et la consommation
d’énergie augmentent, d’où l’importance des
centrales de pompage­turbinage qui permet­
tent de ‹stocker› l’électricité quand la produc­
tion excède la demande et de la mettre à dis­
position lorsque c’est nécessaire.
Si l’on considère la totalité du système euro­
péen, c’est surtout au niveau des réseaux de
transport, qui couvrent de longues distances,
que les effets de cette dynamique se font sentir.
La charge présente sur le réseau augmente et il
devient alors nécessaire de le renforcer.
Dans tous les pays, les travaux de renforcement
du réseau s’étalent sur de longues périodes. La
Suisse ne fait pas exception: certains projets
lancés il y a des dizaines d’années sont toujours
en attente. Pour moi, cela révèle un réel man­
que d’information: il faudrait sensibiliser da­
vantage le public au rôle essentiel joué par le
réseau de transport en matière de sécurité
d’approvisionnement.
Optimisation de l’efficacité
En attendant de réaliser les projets d’extension,
on peut déjà utiliser de manière plus efficace le
réseau existant. Pour cela, on dispose d’un ré­
seau de distribution intelligent, Smart Grid, un
système global qui fait appel à l’informatique
et permet de tirer le meilleur parti de l’infra­
structure existante. Il faut toutefois souligner
que le potentiel de Smart Grid est limité.»
1to1Talk 11
Christian Schaffner
est le chef de la section
Approvisionnement
énergétique de l’Office
fédéral de l’énergie. Il
nous explique pourquoi
un réseau électrique
stable est essentiel et
nous présente les défis à
relever dans ce domaine.
Daniel Süss
est professeur de
psychologie des
médias à la Haute
école des sciences
appliquées ainsi qu’à
l’Université de Zurich.
Il précise l’importance
de disposer d’un
réseau social stable et
explique en quoi les
nouvelles technologies
influencent les
rapports humains.
D
aniel Süss: «Un réseau social stable est
composé de personnes sur lesquelles on peut
compter, qui sont bien disposées à notre égard
et qui s’intéressent à nous, que l’on aille bien
ou mal. Elles sont là quand on a besoin d’elles
et l’on peut se permettre d’avoir une dispute ou
de ne pas donner de nouvelles pendant un certain temps sans que la relation en souffre. Ce
réseau amical joue un rôle-clé pour notre développement personnel et nous aide à surmonter les moments difficiles.
Les vertus du virtuel
Le réseau social des enfants et des jeunes est
surtout constitué de personnes qu’ils n’ont pas
choisies: leurs parents ou leurs frères et sœurs,
par exemple, ainsi que leurs enseignants.
Quand les enfants grandissent, il devient primordial pour eux de créer leur propre réseau.
A l’adolescence, c’est ce réseau constitué de
jeunes du même âge qui leur permet de se
détacher de leurs parents. Disposer d’un tel
cercle d’amis les aide à prendre leurs distances,
à trouver de nouveaux repères et à se sentir en
sécurité au sein de la communauté qu’ils ont
choisie.
Internet et les nouvelles technologies offrent de
nouvelles possibilités pour cultiver son réseau
amical: plus besoin de se voir pour rester en
contact! Les enfants et les jeunes font toutefois
toujours la distinction entre leurs «amis Facebook» et leurs amis proches. L’étude JAMES
montre ainsi que les jeunes ont en moyenne
sept amis avec qui ils discutent régulièrement
et trois amis proches à qui ils peuvent se confier.
Sur ce point, rien n’a changé par rapport aux
générations précédentes. Ce qui fait la différence, c’est la hausse du nombre de connais-
sances: aujourd’hui, les jeunes ont en moyenne
150 contacts sur leurs réseaux sociaux.
Les adultes de plus de 40 ans privilégient encore généralement le contact direct à la communication virtuelle pour entretenir leur réseau. Entre 20 et 30 ans, nombreux sont ceux
qui gèrent leur réseau social via Internet.
Une nouvelle culture de communication
Il existe de plus en plus de moyens de communiquer, à tout moment et en tout lieu. Ce phénomène concerne non seulement notre réseau
amical, mais aussi notre réseau professionnel.
Le défi pour les utilisateurs consiste à apprendre à poser des limites et à sélectionner les
informations que l’on partage. Pour cela, il est
essentiel de créer une nouvelle culture de communication.»
1to1 energyforum O2 11
12 toutSavoir
2
1
3
Les 7 étapes jusqu’à la prise
1 Le réseau de transport (réseau très haute tension)
Le niveau de réseau 1 est le réseau très haute tension (220/380 kV) ou réseau de transport.
Les grandes centrales y injectent le courant produit. Il sert également aux échanges de courant avec
l’étranger.
2 Les sous-stations (niveau de réseau 2) transforment la très haute tension en haute tension (50 à 132 kV)
et acheminent le courant vers le réseau de distribution interrégional.
3 Le réseau de distribution interrégional
Les grands complexes industriels très énergivores raccordés au réseau de distribution interrégional
(niveau de réseau 3) possèdent leurs propres stations transformatrices.
4 Les sous-stations (niveau de réseau 4) transforment la haute tension en moyenne tension (16 kV)
et acheminent le courant jusqu’au réseau de distribution régional.
5 Réseau de distribution régional
Les sites industriels de petite et moyenne taille raccordés au réseau de distribution régional
(niveau de réseau 5) possèdent leurs propres stations transformatrices. Les petites centrales
(éolien et petite hydraulique) injectent leur courant sur ce niveau de réseau.
6 Les stations transformatrices (niveau de réseau 6) transforment la moyenne tension en basse tension
(400 v) et acheminent le courant jusqu’au réseau de distribution local.
7 Réseau de distribution local
Au niveau de réseau 7, l’électricité est transportée jusqu’aux buffets de distribution. De là, le courant est
fourni aux consommateurs finaux. Les appareils électroménagers sont en général alimentés en 230 volts.
Le courant produit par les petites installations solaires et biomasse est injecté à ce niveau de réseau.
toutSavoir 13
L’entretien d’un réseau,
un défi de taille
Notre vie quotidienne serait impensable sans électricité. Afin que le courant
soit disponible 24h/24, les quantités nécessaires doivent être transportées en
continu jusqu’au consommateur. Avant d’arriver à la prise, l’électricité doit
passer par 7 étapes.
U
4
n réseau d’électricité performant et bien
entretenu (lignes aériennes et souterraines) est
une condition sine qua non pour garantir une
sécurité d’approvisionnement élevée. On
compte en Suisse 7 niveaux de réseau. Les ni­
veaux 2, 4 et 6 sont des transformateurs qui
abaissent la tension afin de pouvoir transpor­
ter de grandes quantités d’énergie sur de lon­
gues distances.
Le niveau 1, l’«autoroute de l’électricité» né­
cessite une haute tension, alors que les nom­
breux consommateurs finaux avec leurs mul­
tiples petits appareils ont besoin de basse
tension. Les 4 niveaux de tension permettent
de réduire les pertes liées au transport. Ce sys­
tème complexe doit être en équilibre constant,
l’électricité ne pouvant être stockée. Il faut
donc produire exactement les quantités
demandées. Plusieurs acteurs s’engagent à
chaque niveau pour garantir un approvision­
nement sans interruption.
Les plus grands défis pour l’avenir se posent
au niveau de réseau 7. Le nombre d’installations
de production (photovoltaïques p. ex.) et de
consommateurs est en constante augmentation,
ce qui alourdit la charge de l’ensemble du
réseau.
6
5
7
1to1 energyforum O2 11
14 efficacitéEnergétique
Efficacité
et convivialité
En cuisine, il est très facile de
faire des économies d’énergie.
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1
Même les asperges voient la vie en vert:
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bouilloire électrique permet d’économiser
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2
Cuisiner sans couvercle, c’est comme
chauffer une maison sans toit: un tiers de
l’énergie est perdue. Avec un couvercle et
une casserole isolante, fini le gaspillage!
(> voir p. 15)
3
La tresse du dimanche se met aussi aux
économies d’énergie: préchauffer le four
avant la cuisson est totalement inutile et
consomme des kilowattheures en plus!
4
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froide, surtout en été. Le calcul est vite fait:
la classe énergétique A+++ est deux fois plus
efficace que la classe A+.
5
Lécher son assiette est la manière la plus
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adultes: faire tourner le lave-vaisselle bien
rempli est énergétiquement aussi efficace
que laver la vaisselle à la main.
6
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4
5
2
1
3
6
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112
2 litres
159
119
3 litres
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1to1 energyforum O2 11
16 SEFAnews
A bord du bus scolaire
Surtout connue comme fournisseur d’énergie, la SEFA est également
impliquée dans les transports en bus de sa région. Balade en car
avec le conducteur Serge Tscherrig, à l’heure de la sortie des classes.
A midi, le bus scolaire parcourt la région d’Aubonne pour déposer les jeunes chez eux, puis les ramène à l’école.
F
Rolle pour conduire le bus de ville. Il existe au
total 17 services différents de car postal pour
la région Ouest. CarPostal est la plus importante entreprise de transports publics par car
en Suisse. Elle a repris en 2002 la concession de
Transport ARCC. Cette société, dont l’unique
actionnaire est la SEFA, reste toutefois propriétaire des bus. Un retour aux sources pour la
SEFA, dont l’activité d’origine était le transport. Une trentaine de chauffeurs se relaient et
effectuent un service environ une fois et demie
C’est facile avec les plus jeunes
Cette semaine, jusqu’à 13 h 35 exactement, par an. «Pour ma part, confie Serge Tscherrig,
Serge Tscherrig est ainsi de service «course sco- j’apprécie de commencer et finir tôt, ou de ne
laire», puis il se rendra dans l’après-midi à rouler que l’après-midi.»
in de matinée un mardi à Aubonne. Il est
11 h 20 précisément, l’heure à laquelle Serge
Tscherrig commence son service aujourd’hui.
A bord du grand bus scolaire, il accueille un
premier groupe d’enfants à la sortie des
classes. Le car postal fait la tournée des localités environnantes – Féchy, Bougy, Allaman
– pour déposer les tout-petits près de chez eux
à la pause déjeuner.
Et qu’en est-il du bus scolaire? Contrairement
à ce que l’on pourrait croire, avec les plus
jeunes «c’est facile». Effectivement, à bord, les
enfants âgés environ de 6 à 7 ans se tiennent
bien tranquilles. «Mais ils ont le droit de chahuter.» Par exemple pour occuper la place très
convoitée tout à l’avant du bus.
C’est le cas du petit Alexandre, qui, lorsqu’il
réussit à ne pas se faire dépasser par «les deux
qui veulent toujours s’asseoir devant», s’installe ainsi à proximité du chauffeur et lui
raconte de temps en temps ses histoires. A
d’autres moments de la journée, lorsque le
trajet est plus tranquille, ce sont plutôt les
SEFAnews 17
Au milieu des vignes ou des plantations
de kiwis, TARCC dessert les moindres
recoins de la région.
personnes âgées qui lui «racontent leurs
bobos».
Une vie au volant
Habitant de Gimel, Serge Tscherrig est chauffeur auprès de Transport ARCC depuis dix ans.
«J’aime mon métier, dit-il. Quand on était
jeunes, on n’avait que ça en tête: conduire.»
Alors qu’il effectuait un apprentissage de mécanicien, Serge Tscherrig a passé en même
temps son permis de conduire, pour devenir
chauffeur directement après ses études. Il a
d’abord été camionneur, transportant du bois
en Italie. A 49 ans, après trente ans de carrière
dans ce métier, il a décidé de changer d’activité, pour voir davantage sa famille. Il n’est
pas le seul dans ce cas. Beaucoup de camionneurs deviennent, comme lui, chauffeurs de
car ou de bus.
A la question de savoir s’il a été difficile de
s’adapter à ce nouveau mode de vie, après tant
d’années passées en solitaire sur les routes,
Serge Tscherrig sourit: «Demandez à ma
femme!» Il n’a toutefois pas la nostalgie des
longs trajets. «A mon époque, il n’y avait même
pas la climatisation. Imaginez, 50 degrés à l’intérieur!» Rien à voir avec le car postal. «Il y fait
bon été comme hiver.» Néanmoins, durant la
froide saison, Serge Tscherrig aime particulièrement les quelques occasions qui lui sont offertes de conduire sur la neige. Son trajet préféré: la grande ligne de 76 km qui traverse les
villes de Gland, Rolle, Allaman et Gimel.
L’occasion de rouler sur toute la Côte et d’admirer le paysage, les vignes.
Si l’on est loin du trafic urbain dense, rouler en
campagne comporte aussi son lot d’imprévus:
un tracteur qui avance lentement, un troupeau
de vaches qui bloque le passage. Ici aussi, être
Hiver comme été,
le chauffeur Serge
Tscherrig apprécie le
confort du bus. Il y
accueille les enfants
qui se tiennent bien
disciplinés!
à l’heure constitue le principal défi. Pour les
enfants qui ne doivent pas arriver en retard à
l’école, mais aussi pour toutes les personnes
qui doivent se rendre à la gare. «La cadence
des trains a doublé voire même quadruplé.
C’est dur pour les cars postaux. Evidemment,
les trains n’attendent pas», explique le conducteur.
Arrêt maintenant au Jordil. Dans le bus ne
reste plus que le petit Alexandre. Il descendra
quelques minutes plus tard à Allaman, à l’arrêt
«les Kiwis», ainsi nommé en raison du domaine de la Pêcherie où le fruit exotique est
récolté. Après une courte pause, le chauffeur
retourne à Aubonne chercher des élèves un peu
plus âgés, et repassera les prendre après leur
repas pour les ramener à l’école. «Ces enfants.
On les voit grandir, suivre un apprentissage.
Un ou deux sont même mariés maintenant…»
Dans quelques jours, le jeune Alexandre fêtera
ses sept ans. Serge Tscherrig célèbre quant à lui
cette année ses quarante ans de route. «J’espère
pouvoir poursuivre ce métier que j’aime
jusqu’à ma retraite, dans cinq ans et demi.»
1to1 energyforum O2 11
18 SEFAnews
Dans les coulisses
du téléréseau
Rencontre avec le responsable multimédia de la SEFA, Stéphane Brot,
pour découvrir comment fonctionne le réseau internet dans la région d’Aubonne.
L
’envers du décor du téléréseau, c’est une
machine qui fonctionne seule la plupart du
temps, quand tout va bien!» La machine en
question évoquée par Stéphane Brot se trouve
dans les locaux de la SEFA à Aubonne. Ici débute le parcours du câble qui permettra aux
clients du téléréseau de la région de regarder la
télévision, de téléphoner, mais aussi de surfer
sur internet. Apparu en Suisse au début des années 1960, le téléréseau ne distribuait initialement que les signaux TV. «En 1997, le réseau a
été transformé pour permettre également l’accès à internet, en transmettant les données dans
les deux sens», dit Stéphane Brot. Encore peu
connu du grand public à l’époque, internet
comptait 300 clients en l’an 2000. Aujourd’hui,
1 700 clients de la région font usage de cet outil
désormais indispensable.
Cette évolution rapide va de pair avec la performance croissante de la technologie. «Du fait
Dans les locaux de la SEFA,
Stéphane Brot vérifie les câbles
qui permettent aux 5200 clients
d’accéder au téléréseau.
du nombre toujours plus important de clients
présents sur le réseau, nous procédons régulièrement à la mise à jour de nos équipements afin
d’augmenter les vitesses de connexion», indique le responsable multimédia de la SEFA.
Ainsi, en 2000-2001, l’abonnement disponible
permettait un téléchargement de 128 à 256 kb
par seconde. La dernière mise à jour effectuée
en 2010 pour s’adapter à l’augmentation de trafic en ligne a permis d’atteindre un débit de
1 000 à 20 000 kb/s. Soit cent fois plus qu’il y a
dix ans, mais pour le même prix!
«C’est l’avenir»
Le réseau de câbles lui-même évolue constamment. Constitué à l’origine de câbles coaxiaux
en cuivre, ceux-ci sont progressivement remplacés par la fibre optique, un matériau en
verre très fin qui transporte la lumière. «Plus
petite que le câble, la fibre entraîne moins de
pertes de signal sur de longues distances et permet d’aller plus loin», précise le responsable.
Les fibres optiques s’étendent ainsi aux villages
alentour, pour être de plus en plus proches des
clients. Cette technologie a pour nom «fiber to
the home» (FTTH), autrement dit, fibre optique jusqu’à la maison. «C’est l’avenir, et la
SEFA y travaille déjà.» Etendu sur 24 communes, le réseau comprend actuellement 457
km de câble coaxial et plus de 66 km de fibre
optique, en constant développement.
Si les principales tâches de l’équipe de Stéphane Brot consistent en la rénovation et la
maintenance de ce réseau, le support utilisateur constitue également une part importante
de leurs activités. «Souvent, la clientèle fait appel à nous pour des problèmes informatiques
plutôt que directement liés au téléréseau. Mais
nous les aidons dans la mesure du possible.»
insideOutside 19
L’été de la tentation
L’ été est la saison des fruits rouges, très appréciés
à l’heure du dessert. A tester: une mousse à la
framboise, divinement aérienne, agrémentée d’une
dentelle de chocolat.
Mousse à la framboise
avec dentelle de chocolat
+ Mélanger les framboises avec le
sucre et le jus de citron, porter à ébullition pendant 2 minutes, passer au
tamis et réserver 4 cuillerées à soupe
de ce mélange au frais.
+ Ajouter le chocolat blanc haché et
la gélatine essorée au mélange framboises-sucre et remuer jusqu’à obtenir une masse homogène. Laisser refroidir le tout.
+ Battre la crème en chantilly et l’incorporer délicatement au mélange
framboise-chocolat. Verser dans une
poche à douille avec embout lisse (env.
12 mm Ø) et laisser refroidir le tout à
la verticale pendant 3 heures au frigo.
+ Pour les dentelles, faire fondre le
chocolat noir au bain-marie. Remplir
une mini-douille avec le chocolat fondu et dessiner la dentelle sur du papier
sulfurisé. Laisser refroidir 30 min au
frigidaire.
+ Répartir la mousse à l’aide d’une
mini-douille sur les assiettes préalablement refroidies, poser délicatement les dentelles de chocolat sur le
tout. Décorer avec le coulis et les
framboises restantes.
Le conseil énergie
Froid et efficacité énergétique:
Régler la température du réfrigérateur à 6-7 degrés; veiller à toujours
bien refermer la porte; contrôler
les joints; opter pour un modèle
adapté à la taille du ménage.
Ingrédients pour 4 personnes (préparation: 3 heures ½ ):
300 g
de framboises
1½ CS
de jus de citron
30 g
de sucre
25 g
de chocolat blanc
finement haché
2
feuilles de gélatine essorées,
ramollies 5 min dans l’eau froide
1½ dl
de crème entière
50 g
de chocolat noir (64% de cacao)
finement haché
50 g
de framboises pour la décoration
1to1 energyforum O2 11
2O iciAilleurs
Balade en
vélo électrique
Avec le vélo électrique, les montées ne vous feront
plus peur! 1to1 energy forum et Rent a Bike
vous permettent de bénéficier d’une réduction de
10 CHF sur la location d’un vélo électrique.
Profitez-en pour découvrir le Pays des Trois-Lacs!
D
ifficile de rester enfermé par ce beau
temps… C’est le moment de tester la randonnée en vélo électrique: en descente, en montée
ou face au vent, gardez le sourire, c’est lui qui
travaille! De plus, grâce à notre bon de réduction (voir ci-contre), vous économisez 10 CHF
sur la location journalière d’un vélo électrique
chez Rent a Bike.
Plaisirs culturels et gastronomiques
Si vous aimez les lacs, les vastes plaines et les
villes historiques, le circuit des Trois-Lacs (itinéraire bleu ci-dessus) est fait pour vous. Une
station de location Rent a Bike vous attend à la
gare de Morat. De là, roulez en direction d’Anet
et traversez le Pont Rotary, l’une des rares
œuvres subsistantes de l’Expo.02. Saviez-vous
qu’Albert Anker était né à Anet? Aujourd’hui,
sa maison natale est un musée et un lieu d’exposition. A Vinelz, faites un petit détour par le
pittoresque village de Cerlier pour admirer
l’hôtel de ville, chef-d’œuvre du gothique flamboyant du XIVe siècle. Sur le trajet menant à
Lüscherz, le musée palafittique vous éclairera
sur la vie au sein des premières sociétés paysannes des bords du lac de Bienne (horaires
d’ouverture: www.pfahlbaumuseum.ch).
Les curiosités architecturales ne doivent pas
vous faire oublier les plaisirs de la table. Une
halte dans l’un des restaurants de poissons de
Cerlier ou de Lüscherz s’impose. Le sentier
cyclable longe ensuite la rive sud du lac de
Bienne jusqu’au canal de Hagneck, l’élément
le plus important de la correction des eaux du
Jura aménagé il y a 130 ans. Le retour s’effectue
par le Grand Marais, le «jardin potager de la
Suisse» avec plus de 60 variétés cultivées, en
passant par Chiètres.
Pour plus d’informations sur l’itinéraire:
www.veloland.ch (Tour des Trois-Lacs)
Réservation d’un vélo électrique (fortement
recommandée!):
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iciAilleurs 21
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ce magazine, une batterie «FLYER-Land
Schweiz» vous sera prêtée pour un an pour
tout achat d’un vélo FLYER neuf (location
annuelle: 290 CHF). Vous pourrez ensuite
échanger gratuitement pendant tout l’été
votre batterie contre une batterie rechargée
dans l’une des 600 stations d’échange de batterie de Suisse et prolonger votre randonnée
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journalière d’un vélo électrique (stations/
réservation: www.rentabike.ch)
Validité: 31 octobre 2011
La vieille ville de Morat,
cité des Zähringen.
Important: bon non cumulable avec
d’autres offres. Pas de paiement en espèces.
Non valable pour d’autres vélos.
Pay-Serie: 0211 0000 2340
1to1 energyforum O2 11
22 jeuxConcours
Le savais-tu?
+ La plus longue rue du monde traverse Buenos Aires, la capitale de
l’Argentine. Elle fait près de 40 kilomètres de long et passe devant 40 000
immeubles.
+ Chez l’être humain, les glandes
salivaires produisent un litre de
salive par jour.
+ Le pays qui possède le plus petit
réseau ferroviaire du monde est le
Vatican. La voie de raccordement au
chemin de fer italien ne fait que
600 mètres de long.
Sources: datenbank-europa.de,
Neon
Erratum: Dans la dernière édition, nous avons
écrit qu’on ne pouvait pas prendre de coup de
soleil à la mer Morte. Ce n’est pas tout à fait
juste. En réalité, il faut seulement plus de
temps pour attraper un coup de soleil. N’oubliez donc pas votre crème solaire si vous passez vos vacances au bord de la mer Morte!
Zoom
EN!GME
De quelle page de ce numéro
de «1to1 energy forum» est tiré
cet extrait de photo?
Un réseau
diabolique
Les araignées sont des pros du tissage
de toile. Mais comment font-elles
pour ne pas se prendre à leur propre
piège? Voici leurs astuces.
L
’araignée, c’est bien connu, tisse une toile
translucide pour capturer ses proies. Elle
fabrique cette toile à l’aide de six appendices
situés sur l’abdomen, appelés filières. Les
insectes restent collés à la toile avant d’être
dévorés.
Pourtant, l’araignée elle-même peut arpenter
sa toile sans difficultés. Comment fait-elle?
Voici la réponse à cette énigme:
1. Seuls les fils transversaux sont en soie collante (flèche rouge). Les autres fils sont en soie
non collante, de même que le milieu de la toile
(flèche bleue), où l’araignée se tient à l’affût.
2. L’araignée marche pour ainsi dire sur la
«pointe des pieds»: ses pattes sont munies de
crochets pointus et de poils qui lui permettent
de se déplacer sur sa toile en ne faisant que l’effleurer. Il n’y a donc pas de danger qu’elle reste
collée comme ses proies! Au fil du temps, la
soie devient moins collante. L’araignée ingurgite alors sa toile avant d’en tisser une nouvelle. Elle peut recommencer cette opération
jusqu’à 5 fois par jour! Elle mange chaque jour
jusqu’à 15% de son poids en insectes.
Quand elle a soif, l’araignée aspire les gouttes
de rosée déposées sur sa toile. Pas bête, la petite
bête!
JOUERETGAGNER
*Terme
en rapport
avec
un article
Avalée
Bonne
action
Belle étoffe
Séjour en
famille à
Europa Park
Points
opposés
Electrique
ou social
Pronom
ou conjonction
14
*Plus léger
que la crème
Tout un cycle
15
Jaune et
brillant
1
3
Filtre du
corps
*Forme
d’avoir
Réseau social
T!rage
ausorT
Ancienne
norme
Fontaine
romaine
Berné
Gaies
Signes de
pluie
Note
13
4
Sont nées les
premières
Artère
16
Vélo
en argot
On y
danse!
Au milieu
de la nuit
Permet de
bouger,
d’éclairer et
de chauffer
N’est plus
actuelle
Pour ajouter
6
10
Confession
2
Pour traiter
les peaux
Raide
A l’entrée et
à la sortie
d’Ushuaïa
… sur le
gâteau
Celui de
framboise
est excellent
Fin de l’échec
8
Vanter
Paradis dans
le désert
A trop bu
Tellement
12
5
Joli mois
Entrée des
Grisons
Abri
7
Accord
américain
Parallèles
En la matière
La Perse
*Elles
permettent
aussi la
maintenance
9
Stupides
11
Auteur: Agnès Jobin
Solution:
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
1er prix: séjour en famille à Europa
Park comprenant une nuitée avec
petit-déjeuner dans un hôtel 4
étoiles situé dans le parc, 4 entrées pour le parc valables deux
jours et le voyage en train (valeur
totale: env. 1 000 CHF).
Découvrez de nouvelles et fabuleuses attractions: la «Forêt enchantée», «Piccolo Mondo» pour
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le premier restaurant du monde où
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pour 4 personnes à Europa Park
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Délai de participation:
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16
Solution «1to1 energy forum» 1/11: ENERGIE RENOUVELABLE
1to1 energyforum O2 11
Et si tout le monde utilisait des
ampoules basse consommation?
Faire des économies d‘énergie, rien de plus simple: pour éteindre la lumière,
la télé ou le stand-by, il suffit d’appuyer sur un bouton! Bien sûr, avec des
appareils moins énergivores, ce serait encore mieux. Je devrais peut-être me
renseigner. 1to1 energy est la marque d’électricité de plus de 140 distributeurs d’énergie de 15 cantons et du Liechtenstein.
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