gwenn-le-goarnig - Parlement de Bretagne

PROFESSION DE FOI de GWENN LE GOARNIG
Candidate aux élections nationales Bretonnes.
Mesdames, Messieurs, chers amis militants, bonjour,
Mon nom est GWENN LE GOARNIG (MAMM GOZH sur
Facebook). Je suis née en 1952 , quatrième d'une fratrie de
douze. Les médias nous avaient surnommés « la famille aux
prénoms Bretons » pour les plus gentils, les « Terroristes ou Hors
la loi aux prénoms
Bretons » pour les autres. Cette histoire a
fait le tour du monde et généré plus de quatre mille articles dans
les journaux du monde entier (émissions de TV et Radios), des
plus prestigieux aux plus miteux, faisant de nous, accessoirement, des gens différents, traqués, observés,
classifiés - et toujours aujourd'hui. Trente-deux ans de batailles judiciaires, soixante-douze procès tous gagnés
contre l'état français, dont un à la COUR DE LA HAYE qui se solda pour nous par une reconnaissance
européenne, et pour vous en 1978 une loi autorisant les prénoms Bretons et les autres.
D'aussi loin que je me souvienne (mes trois ans), ma vie et celle de ma famille ont été un combat pour
la reconnaissance de notre Bretagne souveraine par la France.
En 1960, mon père mit sur pied avec son ami MILIG (plus connu sous le nom de GLENMOR), dans un
bâtiment de ferme à Kertalg, un « TY YAOUNKIZ » : celui-ci vit passer entre ses murs tous les inconnus et
personnalités qui se sont battus pour BREIZH depuis les années 60.
À vingt ans, j'organisai le premier festival «Pop Celtic de KERTALG » en 1972. Il fut avec l’Île de
WIGHT le tout premier Festival de Musique en Europe. Il fut honoré de 20 000 spectateurs.
En 1973, avec ses 187 groupes et musiciens sur deux jours, c'est cinquante mille personnes qui
déferlèrent sur KERTALG, malgré les embrouilles de plus en plus glauques de la mairie de Moëlan-sur-Mer,
dont le maire, Louis Orvoën, était également président du Conseil Régional de Bretagne, et grand argentier de
Bretagne (rien que ça). Malgré lui, j'organisai cinq de ces festivals entre 1972 et 1981 (Pour plus
d’informations : festival de Kertalg - Wikipédia). La même année, j'installai les SOEURS GOADEC à BOBINO
pour une semaine. Grands, très grands moments. Sur disque.
De 1972 à 1985 , j'ai produit et fait tourner dans toute l'Europe les groupes PLANXTY, THE
DRANSFIELD, MARTIN CARTHY, DICK GAUGHAN, MALICORNE et BRENDA WOOTTON.
Depuis 1975, et encore aujourd’hui, la musique celtique fait partie
des cinq styles de musique les plus joués et écoutés dans le monde.
Totalement autodidacte, j'ai aujourd’hui 65 ans. En 1991, j'ai mis au monde une petite fille, qui vingtcinq ans plus tard comble toujours ma vie. Depuis 2007, je souffre d'une myélodysplasie (leucémie
douloureuse), ainsi que d'une fibromyalgie aiguë, mais d’aucuns vous diront que malgré tout cela j’ai plus
d’énergie que la plupart des gens. Quand j’avais vingt ans, on m’appelait Madame 300 000 volts. Il me reste
donc un peu de marge ! Je n'ai jamais eu de carte d'aucun parti quel qu'il soit, mais milite beaucoup pour
l’Écologie dans le monde ainsi que pour le droit des animaux . En 2004 j'ai dessiné une collection de prêt à
porter basée sur les costumes Bretons, brodés machine, et fais les prototypes d'une quinzaine de mes 60
modèles. Je n'ai pas parlé le Breton depuis 50 ans , mais compte m'y remettre très vite.
Je pense pouvoir apporter aux Bretons, à travers le parlement, mes idées pour une Bretagne
autonome, mon expérience d’organisation et mes contacts .
Pour gagner, nous devons y aller pas à pas. Le fait d'être peu nombreux au départ peut être un atout
supplémentaire. Nous devons prendre exemple sur l’Écosse, sans violence, mais avec une
détermination à toute épreuve, ainsi que sur la Suisse et l'Islande, pour l'organisation de notre Nation.
Notre but suprême étant : une Bretagne démocratique et fédérale à cinq départements,
dirigée par un collectif représentatif du peuple, élu au suffrage universel,
dans une Europe Fédérale des Nations.
ET POUR CE FAIRE:
Nous devons resserrer considérablement nos liens avec les militants des autres «régions», travailler
ensemble à nos libérations respectives, porter ensemble nos revendications devant les tribunaux pour
arriver ensemble, d'abord à un territoire (aujourd'hui appelé France) Fédéral de Nations, et ensuite une
Europe Fédérale des Nations. Nous devons très vite nouer de véritables alliances tant militantes
qu'économiques et pourquoi pas militaires. L'UNION FAIT LA FORCE. Nous devons également travailler
tous ensemble à créer un organisme solide et crédible, constitué d'avocats, de conseillers juridiques et
d'élus de chacun de nos parlements, qui seraient NOTRE MACHINE DE GUERRE A TOUS.
PISTES POUR UNE GESTION AUTONOME DE LA BRETAGNE
Gestion et Développement Economique :
Les décisions, l’accompagnement, les aides ... La création d’entreprises doit être épaulée, portée par des
bureaux compétents, réactifs, de proximité qui connaissent le terrain, les besoins et les atouts de la Bretagne.
Culture, Histoire et Langue :
La diversité, la richesse des cultures, des langues sont une force et une fierté. La langue Bretonne doit être
enseignée dès la crèche. Les langues sont comme une musique, les enfants très jeunes peuvent en apprendre
deux, trois, quatre sans aucune difficulté. Par peur de perdre sa langue “une et universelle”, la France a piétiné,
insulté, mutilé les langues “régionales”. Nous devons réparer en réapprenant non seulement aux jeunes dès leur
plus jeune âge, mais à nos anciens, notre langue, notre Histoire, nos coutumes.
Écologie, Énergie et Aménagement du Territoire:
Ouverture…explosion… de petites structures de production de proximité (courts circuits, collectivités)
agricultures et maraîchères durable et bio, pêche responsable. Bourses d’échange des graines durables sans
OGM ni pesticides. Trouver avec les grosses sociétés agro-alimentaires des alternatives aux pesticides. Fin des
Spéculateurs Immobiliers et des monopoles tels TOTAL, VINCI, et EDF/ERDF sur le territoire Breton,
favoriser le développement des énergies naturelles et renouvelables (Géothermie, Photovoltaïque, Éolien terrien
et marin etc…) Rendre possible, en les épaulant, la création d’entreprises innovantes, détenant des brevets qui
intéresseraient le monde entier comme les moteurs à eau (vapeur, ou ¾ / ¼ ) et une multitude d'autres…
Gestion du PIB Breton :
Les entreprises ne cessent de verser et reverser le fruit de leur travail dans les caisses percées d’un état ripoux.
Mauvaise gestion? Incompétence? Calcul pour mieux asservir une population colonisée? La Bretagne comme
toute les « régions » de l’hexagone doit pouvoir garder et gérer son PIB: garder la totalité de la TVA générée
par son territoire (et non les 3% actuellement), ainsi que 100% des CSG qui seraient reversées aux caisses pour
qui elles ont été créées, à savoir : Sécurité Sociale, CAF et Caisses de Retraites, Écoles, hôpitaux publiques et
HLM.
Dépenses Publiques :
Faire disparaître les mille bureaux de « décideurs » qui ne décident de rien, muselés par des sphères
supérieures. La machine administrative de l’hexagone tue l’entreprise et coûte une fortune qui pourrait servir au
développement d’initiatives génératrices d’emplois, et au profit d’un revenu universel pour tous sans exception
(environ 800€) dès l’âge de 17 ans (sauf exception aux étudiants précoces), et jusqu’en fin de vie. Ce revenu
cumulerait toutes les aides sociales (sauf les allocations familiales, mais peut-être contre une dizaines d’heures
mensuelles de bénévolat social pour ceux qui ne travailleraient pas encore) et s’ajouterait aux salaires ou
retraites, plafonnés à 3000€ de revenus cumulés /mois.
Économie et Investissements en Bretagne
Création d’une Banque Bretonne, forte et indépendante, pour prêter, encourager et suivre la jeune génération,
qui ne demande qu’à s’exprimer, construire, innover et vivre en Bretagne. Les Bretons doivent aussi pouvoir
s’entraider en développant le crowfunding. Cette pratique de financement participatif, pallierait à la frilosité
des banques et serait plus enrichissante tant financièrement que socialement, que les intérêts totalement
dérisoires (0,95% aujourd’hui) des livrets d’épargne. Elle serait alimentée entre autres par la TVA, qui devrait
être réévaluée selon : à la baisse pour bien des Secteurs, comme à la hausse pour d'autres, et l’argent récupéré
sur une taxe (à étudier et créer) sur les transactions des multinationales et denrées entrantes sur notre territoire.