Mode d`emploi des PDL avec Calaject
Transcription
Mode d`emploi des PDL avec Calaject
Anesthésie intraligamentaire avec Computer Assisted Analgesia Anesthésie assistée Local par ordinateur 1-800-667-9622 337 Marion, Le Gardeur QC, Canada, J5Z 4W8 L’anesthésie intraligamentaire est communément appelée «PDL» (anesthésie du ligament parodontal). En principe, une solution anesthésique locale est injectée dans le ligament parodontal. On a pensé jusqu’alors qu’elle diffusait, dans le ligament parodontal, le long de la surface radiculaire pour atteindre l’apex et y anesthésier les filets nerveux pulpaires. Aujourd’hui, nous savons que ce n’est pas le cas. Des radiographies prises après l’injection de solutions radio-opaques ont démontré que l’anesthésie se diffuse rapidement dans l’os entourant la dent. Il semble donc plus approprié de parler d’une anesthésie péridentaire. Il est logique de supposer qu’elle agit sur les terminaisons nerveuses sensitives du parodonte, de la gencive et de l’apex. Des études histologiques ont démontré que les modifications qui se produisent dans le ligament parodontal lors des anesthésies intraligamentaires sont réversibles, mais aucune lésion permanente n’a été constatée lorsque la technique opératoire est respectée. Une injection trop rapide, une pression trop forte ou une quantité d’anesthésie trop importante irritent le ligament parodontal. Ceci provoque une réaction inflammatoire, et la dent est sensible à la percussion et à la mastication pendant quelques jours. De plus, une trop forte pression entraîne souvent une fuite de l’anesthésie par le sillon gingival, la rendant ainsi inefficace. INDICATIONS 1 En complément de l’anesthésie locale habituelle, qui est insatisfaisante, par exemple lors du traitement canalaire d’une dent atteinte de pulpite aiguë. La technique PDL peut alors être appliquée dans le sillon gingival, mais aussi directement dans la pulpe exposée, procurant un soulagement immédiat, ou dans la région apicale directe- ment en regard du ou des apex de la dent. La technique peut également être mise à profit dès qu’une extraction chirurgicale devient douloureuse. 2 Anesthésie locale d’une seule dent dans le cadre de procédures de routine, c’està-dire préparation de la cavité, détartrage, traitement canalaire, extractions simples. 3 Extraction des dents de lait. L’avantage de cette technique est qu’elle n’anesthésie pas les tissus mous avoisinants. Nous insistons cependant de nouveau sur l’importance de surveiller le temps d’injection, surtout pour les dents de lait, puisque certaines études publiées ont démontré un risque d’interférence avec l’amélogénèse des dents permanentes situées près du site d’injection. 4 Instrument de diagnostic. La difficulté à identifier une dent atteinte d’une pulpite chronique est bien connue, puisque les symptômes sont souvent difficiles à localiser. En présence d’une telle difficulté, la PDL représente une méthode diagnostique alternative. Il est en effet possible d’identifier la dent causale en utilisant CALAJECT, dent après dent. Cette méthode représente un gain de temps et évite l’extraction inutile des obturations existantes ou de la substance dentaire. 5 Hémostase. Si, à la suite d’une préparation, un saignement gêne une prise d’empreinte ou la mise en place d’un composite, il est possible d’obtenir une hémostase immédiate en faisant une injection dans le ligament ou la papille. CONTRE-INDICATIONS La technique PDL ne doit pas être utilisée en présence d’infections aiguës ou de poches profondes. ANESTHÉSIE LOCALE ET DOSE Il est recommandé d’utiliser une anesthésie locale avec vasoconstricteur. En fonction de la durée prévue pour l’intervention et de la longueur de la racine, une dose de 0,2 à 0,3 ml suffit généralement. Les injections doivent se faire en regard de chacune des surfaces proximales des racines. Elles ne doivent jamais être effectuées en vestibulaire, où l’os est trop fin et pourrait être endommagé. Les injections peuvent aussi être réalisées sans risque sur le maxillaire, côté palatin, et la mandibule, côté lingual, en distal des prémolaires. FIGURE 1 L’efficacité de l’anesthésie s’obtient par la bonne dissipation de la solution dans le parodonte jusqu’à l’apex/aux apex de la/ des racine/s en traitement. Il est recommandé de répartir la dose en deux injections, une de chaque côté de la racine, bien que ce ne soit pas toujours nécessaire. Au moins deux injections sont requises pour les molaires à deux racines et plus. Le programme 1 de CALAJECT injecte 0,006 ml/sec. Normalement, l’injection prendra de 40-60 sec. par racine, ce qui correspond à une dose de 0,24-0,36 ml. N.B. Ceci est une recommandation générale – pour obtenir des précisions sur le dosage, etc., veuillez consulter la documentation professionnelle sur la PDL. FIG. 1: L’aiguille est introduite dans le sillon gingival et glisse le long de la dent sur la surface mésiale ou distale jusqu’à l’os de la crête alvéolaire. S’assurer que l’ouverture du biseau se trouve face à la racine. Ainsi, l’insertion de l’aiguille sera plus facile, moins douloureuse, et n’endommagera pas la surface radiculaire. AIGUILLE FIGURE 2 Il est recommandé d’utiliser une aiguille courte de 30 G (environ 12 mm). L’aiguille peut être légèrement recourbée pour atteindre les régions les plus distales du sillon gingival, au besoin. PROCÉDURE Nettoyer la ou les dents à l’aide de chlorhexidine 0,2%, avec une éponge de gaze, ou de toute autre solution désinfectante appropriée. Il est possible d’utiliser une anesthésie de surface, bien que ce soit généralement inutile, puisqu’une PDL correctement effectuée est pratiquement indolore. FIG. 2: Une fois l’aiguille en place, tourner légèrement la pièce à main/l’aiguille pour éloigner l’ouverture du biseau de la surface radiculaire afin qu’elle soit face à l’os alvéolaire. Très souvent, ceci facilitera la diffusion de l’anesthésie. Activer le PROGRAMME 1 (lent) La solution anesthésique se diffusera lentement dans le tissu – une diffusion progressive dans l’os spongieux est requise. Avec un peu de pratique, le praticien aura une sensation tactile du débit optimal. Le seul signe visible d’une diffusion adéquate dans le tissu (l’os) est le blanchiment de la gencive autour du site d’injection. La technique PDL exige une pression d’injection relativement élevée. C’est pourquoi le programme 1 permet une pression/résistance d’injection considérablement plus élevée que les programmes 2 et 3 avant que CALAJECT s’arrête automatiquement par mesure de sécurité. effectuer une nouvelle injection pour obtenir une bonne diffusion. Si l’anesthésie fuit par le sillon gingival, déplacer l’aiguille et effectuer une nouvelle injection. La technique PDL est délicate − il est donc important que le praticien apprenne la bonne technique et se pratique de façon à la maîtriser pour en retirer le meilleur. Si la résistance est trop élevée et que CALAJECT s’arrête automatiquement, l’aiguille peut être bloquée ou coincée entre la surface radiculaire et l’os alvéolaire. Dans ce cas, tourner légèrement la pièce à main/l’aiguille de quelques degrés ou AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ Les recommandations ci-dessus sont des orientations générales, et Synca ne peut être tenue responsable des analgésies insuffisantes ou des dommages causés aux patients en raison d’une utilisation non autorisée ou inadéquate. Seules des personnes professionnelles autorisées à effectuer des injections dentaires peuvent utiliser CALAJECT, et il en revient entièrement aux utilisateurs autorisés d’obtenir de l’information professionnelle actualisée et d’acquérir suffisamment de connaissances et d’expérience pratique pour exécuter les injections de façon appropriée. Nous remercions vivement les Facultés dentaires d’Aarhus et de Stockholm pour leur collaboration à la rédaction des présentes recommandations. 1-800-667-9622 337 Marion, Le Gardeur QC, Canada, J5Z 4W8