L`inconscient - Dissertation vraiment gratuite

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L`inconscient - Dissertation vraiment gratuite
Sujet : Peut-on être certain de l’existence de l’inconscient ?
« L'idée de phénomènes psychologiques inconscients est contradictoire... l'hypothèse de
l'inconscient est absurde et contradictoire. », tel est l’idée critique de Benjamin Rabier sur la notion
d’inconscient. Celle-ci met en avant une division des philosophe sur la notion d’inconscience :
certains sont persuadés qu’elle est véritable, d’autres affirment l’inverse. Si nous nous en tenons à
la définition du dictionnaire, l’inconscient est l’ensemble des fait psychologique qui échappent à la
conscience, la conscience étant la connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de
son existence et de celle du monde extérieur. Alors, pouvons-nous être certain de l’existence de
notre inconscient ? Être certain, c’est être sur à cent pour cent d’un fait, auquel nous sommes donc
en capacité d’apporter une preuve irréfutable. Ainsi, au cours de cette étude, nous allons nous
demander si l’inconscient peut être qualifier de vérité incontestable. Nous allons alors nous
demander dans un premier temps, qu’est-ce qui tiendrait à penser que l’inconscient n’existe pas ?
Puis, dans un second temps, nous allons, de manière tout à fait logique, nous demander qu’est-ce
qui tiendrait à penser que l’inconscient existe ? Pour finir, nous allons démontrer qu’il n’est pas
possible d’être absolument sur de l’existence de l’inconscient.
Quels sont les éléments qui nous peuvent nous pousser à croire que l’inconscient n’est pas
? L’inconscient est donc par définition l’ensemble des éléments qui échappent à notre conscience.
De ce fait, comment pourrions nous avoir conscience de quelque chose, qui justement est censé
échapper à notre conscience ? Cela apparait comme complètement contradictoire, paradoxal.
C’est ce qu’avance Sartre dans L’Être et le Néant. L’exemple, très simple et concret, que prend
Sartre est le suivant : en psychanalyse on avance l’existence d’une censure. Cette dernière
permettrait de discerner les pulsions afin les refouler. Mais Sartre soulève ici un problème :
« [Comment] la censure discernerait-elle les impulsions refoulables sans avoir conscience de les
discerner ? ».
C’est ainsi, que nous pouvons avancer une explication de cette notion d’inconscient,
prépondérante en philosophie. Cette inconscient serait tout simplement un prétexte pour justifier
certaines actions de l’Homme : c’est de la mauvaise foie. En effet, l’Homme à tendance, parfois, à
commettre des actions malhonnêtes. Afin de justifier cela, il cherche un prétexte et le trouve sous
le nom de l’inconscience : « Je t’ai fait du mal ? J’en suis désolé, mais j’en étais inconscient ».
Cela décharge l’être humain, ayant mal agis, de toute responsabilités.
Nous avons donc put établir que certains éléments nous mettent en doute sur l’existence de
l’inconscient.
A l’inverse, d’autres données nous permettent de penser que l’inconscient est une vérité. Effectivement, il serait prétentieux d’affirmer que tout ce qui se produit dans le domaine psychique
est connu par la conscience. Il existe un certain nombre de phénomènes psychiques que nous ne
contrôlons pas. Nous pouvons prendre l’exemple de la pensée. Dans certain cas nous contrôlons
nos pensée, notamment lorsque l’on se concentre sur quelque chose. Mais dans certain cas,
l’origine de notre pensée est inconnue, cela échappe à notre conscience. Ici l’inconscient est bel et
bien existant.
Ainsi, nous pouvons affirmer que l’inconscient est nécessaire. En effet, l’Homme est à la
recherche de la vérité. Il cherche donc à savoir quel est la nature de cette chose qui se cache
derrière les lacunes de la conscience. Si certains éléments échappent à la conscience, qu’est-qui
est responsable de ces derniers ? L’Homme trouve dans l’inconscient la réponse à ses
interrogations. Freud présente cette théorie dans L’Inconscient, in Métapsychologie. Il nous dit que
« l’inconscient est une hypothèse nécessaire ». Il va même jusqu’a écrire que certains actes dont
nous avons conscience présupposent d’autre actes qui eux échappent à cette dernière : la
conscience se base sur l’inconscience.
Ces deux réponses nous permettent alors de penser que l’inconscient est véridique.
Cependant, nous ne seront prouver scientifiquement l’existence de l’inconscient.
La philosophie exige de penser à travers les causes. Mais quelles sont les causes de
l’inconscient ? C’est une questions à laquelle nous ne saurions répondre. Nous ne saurions
répondre à cette question, justement puisque nous n’avons pas d’informations précises sur
l’inconscient. En effet, nous ne pouvons mesurer ni son ampleur, ni son impact, ni son mode de
fonctionnement. Ainsi, comment trouver les causes d’un phénomènes dont nous avons à peine
conscience ? Prenons l’exemple des rêves. Nous rêvons de choses et d’autre tout au long de
notre vie, mais pourquoi rêvons de ceci ou de cela ? Nous ne pouvons le savoir, justement puisque
le rêve appartient au domaine de l’inconscience. Nous ne connaissons si l’ampleur, ni l’impact, ni
le mode de fonctionnement des rêves, comment pouvons-nous donc en déterminer les causes ?
De plus, l’inconscient ne peut faire l’objet d’une preuve scientifique. La preuve scientifique
nécessite un processus d’expérience. C’est justement cela le problème, on ne peut pas faire
d’expérience sur la conscience. Karl R. Popper développe cette idée dans Conjectures et
Réfutations. Il nous explique qu’une théorie qui est vérifiée sur n’importe quel cas ne peut être
vraie. C’est le cas de l’inconscient. L’inconscient peut-être à l’origine de tout les phénomène
psychiques de l’Homme. Ainsi, quelque soit la preuve scientifique avancée, elle sera douteuse.
Nous avons donc put voir que l’inconscient fait polémique en matière de philosophie.
Quelques éléments nous poussent à penser que l’inconscient n’existe pas. Cependant, certains
phénomènes inexpliqués nous démontrent qu’une partie de notre métabolisme psychique échappe
à notre raison. Ainsi, nous ne pouvons pas être absolument certain de l’existence incontestable de
l’inconscient tel qu’il est aujourd’hui présenté, puisqu’il est improuvable. Nous savons qu’il existe
plusieurs type de conscience tel que la conscience morale ou la conscience sociale. Une
prochaine piste d’étude consisterais alors à nous demander si, sur le même principe que la
conscience, il existe plusieurs types d’inconscience ?