BioGénéalogie de Jean-Baptiste JUPILLE

Transcription

BioGénéalogie de Jean-Baptiste JUPILLE
BioGénéalogie de Jean-Baptiste JUPILLE
(6)
(5)
Nicolas
SIMON
.............
SIMON
?
?
(4)
Henri
GILLIER
(7)
(3)
Vincent
GUERBET
Jean-Baptiste
GUERBET
? - 06/05/1854
Jean
RABIAT
?
Montfey, 15/11/1787
23/08/1849
1784 - 1864
01/05/1810
(8)
........
RABIAT
?
1753 - 1806
(2)
Edmée
SIMON
?
Jean-Baptiste
GUERBET
(1)
(9)
Vincent
GUERBET
Alexandre
GUERBET
? - 09/02/1893
Marie
Florence
?
? - 28/11/1914
28/06/1820
20/09/1848
?
Alexandre
Florentin
GUERBET
?
?
1867 - 1925
? ? ?
?
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(16)
(16)
(13)
(10)
Alexandrine Armantine,
Marie GUERBET
Jean-Baptiste
JUPILLE
Colimon, 18/06/1874
Joinville-Le-Pont, 20/08/1947
(11)
?
.............
JUPILLE
? ?
(15)
Port-Lesney, 30/11/1869
Joinville-Le-Pont, 29/09/1923
03/11/1894
(12)
Pas de descendance
(14)
Louise
JUPILLE
Paris, 25/08/1896
Paris, 10/02/1960
Pas de descendance
www.cyberbiologie.net
BG-JUPILLE01.odp/jupille.pdf
Alain BUGNICOURT avril 2005 / février 2009
?
La BioGénéalogie de Jean-Baptiste JUPILLE peut symboliquement remonter au 14 décembre 1809, lorsque
Napoléon 1er, Empereur des français, répudie l'Impératrice Joséphine, vicomtesse de BEAUHARNAIS (née Marie
Josèphe Rose de TASCHER de La Pagerie -> voir BioGénéalogie à ce nom). Au printemps de 1810, il épousa donc
« un ventre » en la personne de l'Archiduchesse Marie-Louise de HASBOURG-LORRAINE ... qui lui donnera le Roi
de Rome.
Parmi les mesures qu'il décreta pour marquer l'évènement, il décida « que 6 000 militaires en retraite seraient
mariés le 22 avril 1810 avec des filles de leurs communes, auxquelles serait accordé une dote de 1200 francs à
Paris et de 600 francs dans le reste de l'Empire. »
L'idylle naissante entre Vincent GUERBET et Edmée SIMON fut approuvée par la Commission chargée de désigner
les heureux élus. Nos tourtereaux, grands-parents paternels de la future femme de Jean-Baptiste JUPILLE,
convolèrent dans une noce tonitruante aux frais des contribuables.
(1) Vincent, couvreur en paille, fut conscrit en 1808. On le retrouve « Grenadier » au 69ème Régiment de ligne en
avril 1809. Parcourant à pieds la Bavière puis l'autriche, il est gravement blessé au genou lors de la bataille de
Wagram. Il sera réformé le 24 octobre 1809, à l'âge de 22 ans. Il retourne alors au pays et cherche à s'y marier ...
(2) Jean-Baptiste, frère aîné de Vincent, fut le 1er témoin à son impérial mariage.
(3) Jean, cousin germain qui lui présenta sa cousine Edmée, fut second témoin lors de ses épousailles.
(4) Lors de son mariage, Edmée était déjà orpheline de père et de mère.
(5) Le défunt père d'Edmée était charpentier à Courtaoult.
(6) Son oncle Nicolas, également charpentier, fut un des témoins de son original mariage.
(7) Son beau-frère Henri, tonnelier à Chessy, fut le second témoin de son mariage.
(8) Vincent devint gendarme royal, puis impérial.
(9) Alexandre, d'abord couvreur en paille, se fit cultivateur à Colimon après la mort de son père. Il s'exilera dans
l'Yonne pour suivre son épouse.
(10) Marie Florence était une « enfant trouvée », élevée dans un hospice à Troyes et placée comme servante de
ferme chez le fameux cousin Jean RABIAT.
(11) Marie GUERBERT apprendra à lire, écrire et compter dans une des 1ères école laïque de filles. A 13 ans, elle
sera placée comme « bonne de cuisine » dans un hôtel-restaurant puis montera à Paris et se fera engager dans une
famille bourgeoise du 15ème arrondissement.
Elle prendra sa retraite avec Jean-Baptiste dans leur pavillon de Joinville-Le-Pont, mais sera enterrée avec sa fille
Louise dans la tombe familiale de la famille GUERBET à Ervy-Le-Châtel.
(12) Jean-Baptiste JUPILLE fut sauvagement mordu par un chien enragé (?), alors qu'il gardait un troupeau de
moutons dans un champ communal. Une semaine après, il sera le 2ème enfant « français » à recevoir la vaccinationtraitement contre la rage mise au point par Pasteur, son équipe et ses prédécesseurs.
Guéri, le Prix Montyon en poches (1000 franc-or), il deviendra garçon de courses dans le nouvel Institut pour le
traitement de la rage, puis garçon de laboratoire et finalement gardien et gardien-chef à l'Institut Pasteur. Il
sera la personnalité la plus photographiée du quartier, flanqué d'un bel uniforme aux pieds de la statue le
représentant réalisée par le sculpteur E. L. TRUFFOT.
Il coulera une paisible retraite à Joinville-Le-Pont où il sera enterré.
(13) Le père de Jean-Baptiste était garde-Champêtre à Villers-Farlay, chef-lieu d'un canton du Jura.
(14) Louise JUPILLE sera employée de laboratoire à l'Institut Pasteur. Elle ne se maria pas et n'eut pas d'enfant.
(15) Tous ses frères ont été placés à l'Institut Pasteur.
(16) Jean-Baptiste avait plusieurs oncles et tantes du côté de son père et de sa mère. Plusieurs de ses tantes,
dont la tante BORNOZ, habitaient à Paris.
Voir la Notice Biographique de James PHIPPS ...
www.cyberbiologie.net
BG-JUPILLE01.odp/jupille.pdf
Alain BUGNICOURT avril 2005 / février 2009

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