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 ARNO « BRUSSLD » -­‐ Sortie le 29 mars 2010 – “Dans la vie on n’est pas assez rien du tout” (Geert van Bruaene) Il avait tout pour être footballeur, mais il est devenu chanteur. Arno a neuf ans quand il entend pour la première fois “One night with you” d’Elvis. “Ça me procurait un sentiment d’extase. Je savais que je n’étais plus seul”. Ensuite c’est la découverte de Willie Dixon, Muddy Waters et Robert Johnson. Mais le grand choc vient un après – midi de juillet 1965 avec “Like a Rolling Stone” de Bob Dylan. “Une fois pour tout, j’avais décidé d’être un rolling stone pour le restant de ma vie”. Arno passe son adolescence à Ostende. “La Reine des Plages” est une ville qui “groove”. Anglais, Américains et Français viennent s’encanailler dans la Langestraat, une longue rue pleine de dancings et de bars avec cette musique incroyable de James Brown, Marvin Gaye et Aretha Franklin. “James Ensor, Marvin Gaye, Hugo Claus… ils ont tous trouvé leur inspiration à Ostende.” Arno rencontre le guitariste Paul Couter et ils deviennent des complices inséparables. Avec leur groupe “Freckle Face” ils font la manche à Saint-­‐Tropez, enregistrent un disque, puis se séparent pour monter le duo improbable “Tjens Couter”. T.C. Matic voit le jour en janvier 1980 et demeure jusqu’à ce jour le meilleur groupe de rock belge. Avec ses comparses Arno joue un rock où new-­‐wave, blues, funk, hard rock et chanson font la fête. Qu’est ce qu’ils jouent bien (et fort), Putain ! Putain ! Après un tournée épuisante avec les “Simple Minds”, le groupe trouve qu’il n’a plus rien à (se) dire. “A la fin, on était devenu un juke-­‐box. J’étais une parodie de moi – même.” Arno enregistre son premier album solo “Arno”. C’est dur de faire oublier le légendaire T.C. Matic, mais il gagne la partie. Son album s’appelle “Charlatan”. Puis c’est “Ratata”, où il fait l’éloge de son “Sissoyen qui est dressé vers le ciel comme la Tour Eiffel.” “J’ai envie de faire un petit groupe de blues acoustique. On va faire quelques clubs pour s’amuser, est-­‐ce que tu veux le faire ?”, demande Arno à Roland. Roland est le bluesman légendaire des Flandres et d’ailleurs. Le groupe s’appelle “Charles et les Lulus” et joue un blues de fin de siècle. De “Little Red Rooster” à “La Paloma”. Ambiance ! “C’est une des plus belles périodes de ma vie. Avec ce groupe j’ai appris que la musique ne connaît ni règles, ni lois.” Après le magnifique album “Charles et le Lulus” et une tournée héroïque, Arno retourne à la case “solo”. Son album “Idiots Savants” (1993) sera enregistré à Nashville Tennessee. Un des fleurons de cet album est la reprise de “Les Filles du Bord de Mer”, le tube célébrissime d’Adamo. En 1995 il sort un album entièrement en Français qui s’appelle “A la Française”, avec le titre « Dans les yeux de ma mére » “Arno Charles Ernest” (2002) est l’album adulte d’un grand gamin. La photo de Jean-­‐Baptiste Mondino nous montre un Arno en chemise blanche et cravate (!) noire. “Ce disque contient tout de mon passé. Mais de façon plus mûre, plus directe, plus évoluée. C’est le disque d’un type qui fait de la musique depuis trente ans. C’est ma musique. C’est de l’arnoïsme.” La même année il reçoit la décoration de “Chevalier des Arts et des Lettres”. Soirée mémorable à l’Ambassade de France à Bruxelles. Dans “Jus de Box” (2007) Arno retrouve sa voix des débuts. Il s’est arrêté de fumer et tout le monde lui dit qu’il chante beaucoup mieux. Le disque sonne comme un jukebox des sixties et des seventies. Fin 2009, Arno signe chez Naïve pour lequel il produit son nouvel album “Brussld”. “Brussld” est un album où le perfectionnisme ne nuit pas à la créativité. La chanson traditionnelle, réaliste à la Fréhel y croise l’expression contemporaine d’un Tom Waits ou du rock pur jus. Mais en premier lieu “Brussld” est la musique d’Arno : cette musique authentique, pure et dure dont il a le secret. Pour ses compositions, il a pris beaucoup d’éléments à Bruxelles et les influences des différentes personnes qui y vivent. Du flamand, de l’anglais, du français, de l’arabe, tout ce qu’on y entend chaque jour. Arno, ce rejeté d’Ostende, a toujours déclaré son amour pour la capitale. “A Bruxelles, nous sommes tous des immigrés. Bruxelles est la seule ville arabe où il n’y a pas la guerre”. “Brussld” est comme Bruxelles : parfois dur, parfois tendre, mais toujours plein d’espoir. “Un rire et une larme “ a toujours été l’adage d’Arno. A “Brussld” Marieke danse avec Mohamed, et le lundi les fêtards restent au lit . A “Brussld” les flonflons du bal se mêlent à la fièvre du samedi soir. Arno chante ceux qui ont tout perdu, mais qui ont bien vécu. Et puis il y a les femmes, à l’esprit artistique, au corps magnifique, à la bouffe macrobiotique. C’est un disque éclectique, un “melting-­‐pot” où Arno joue de toutes les musiques. Et il ne se gêne pas : pour “Ginger Red” il prend des airs de crooner, puis il nous sert un « Get up, stand up” de Marley à la sauce Chopin. Mais surtout, qu’est ce qu’on s’amuse à “Brussld”. Et n’oubliez pas “qu’il y a plus de femmes que de chinois”. Claude Blondeel Contacts promo naïve: 01 56 02 20 00
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