Nicolas Sarkozy

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Nicolas Sarkozy
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Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy
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path=Sarkozy.ogg) (nom usuel de
Nicolas,
Paul,
1
Stéphane Sárközy de Nagy-Bócsa ), né le 28
e
janvier 1955 dans le XVII arrondissement de
Paris, est un homme politique français. Il est
président de l'Union pour un mouvement
populaire (UMP), président du conseil général des
Hauts-de-Seine, et candidat à l'élection
2
présidentielle de 2007 , soutenu officiellement par
l'UMP. Il participera aux côtés de Ségolène Royal
e
au 2 tour de l'élection présidentielle.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Origine et enfance
1.2 Études
1.3 Carrière d'avocat
1.4 Mariages et enfants
1.5 Formation politique
1.6 Ministre du Budget
1.7 Le soutien à Édouard Balladur
1.8 Élections européennes de 1999
1.9 XIIe législature
1.9.1 Ministre de l'Intérieur
(2002-2004)
1.9.1.1 Actions pour la
sécurité routière
1.9.1.2 Autres actions
1.9.1.3 Extension du
fichage génétique
(ADN)
1.9.1.4 Corse
1.9.1.5 Lutte contre
l'antisémitisme
1.9.2 Ministre de l’Économie,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy
Nicolas Sarkozy
28 janvier 1955
e
Paris XVII , France
Française
Nationalité :
Profession : Homme politique français
Formation : Avocat
Distinctions : Chevalier de la Légion d'honneur
Cécilia Sarkozy, son épouse
Famille :
1 enfant ensemble
Marie-Dominique Culioli, ex-épouse
2 enfants ensemble
Guillaume Sarkozy, son frère
Nom :
Naissance :
2007.04.23.
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des Finances et de l’Industrie
(mars à novembre 2004)
1.9.2.1 Bilan au
Ministère de l'Économie
1.9.3 Ministre de l’Intérieur
(2005-2007)
1.9.3.1 Émeutes de
2005 dans les banlieues
françaises
1.9.3.2 Loi relative à
l’immigration et à
l’intégration
1.9.3.3 Habilitations à
l’aéroport de Roissy
1.9.3.4 Projet de loi sur
la prévention de la
délinquance
1.9.3.5 Bilan
2 Controverses
2.1 Patrimoine et impôt sur la
fortune
2.2 Relations avec le groupe
Lasserre
2.3 Banlieues : les mots « nettoyer »,
« Kärcher » et « racaille »
2.4 Affaire Clearstream 2
2.5 Conceptions innéistes
2.6 Accusations d'accord d'amnistie
pour les affaires Chirac
2.7 Relation avec les électeurs du
Front national
2.7.1 Reprise de points du
programme du Front national
2.8 Europe
3 Crise du Contrat première embauche
4 Spam
5 Anecdotes
6 Carrière
6.1 Carrière élective locale
6.2 Carrière politique
6.3 Carrière parlementaire
6.4 Carrière ministérielle
6.5 Autres
7 Présidentielle de 2007
8 Nicolas Sarkozy et les médias
8.1 DADVSI
8.2 Google bombing
8.3 Livres
9 Notes et références
10 Voir aussi
10.1 Bibliographie
10.1.1 Œuvres
10.1.2 Ouvrages autour de
Nicolas Sarkozy
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10.2 Liens internes
10.3 Liens externes
Biographie
Origine et enfance
Il est le fils d'un immigré hongrois, Pál Sárközy de Nagybocsa (en hongrois nagybocsai Sárközy
3
4
Pál ) né à Budapest, en 1928, dans une famille de la petite noblesse hongroise . Les armoiries de
famille sont « un loup orné d’un cimeterre ». À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est
expropriée et contrainte à l'exil. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne,
Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans
et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour
l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Il francise alors son nom en Paul Sarközy de NagyBocsa. Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, qu'il épouse. Cette dernière, fille
e
d'un médecin du XVII arrondissement de Paris, juif séfarade de Salonique converti au catholicisme,
est alors étudiante en droit.
e
Nicolas Sarkozy naît en 1955 dans le XVII arrondissement de Paris; il est catholique baptisé. Il a
deux frères : Guillaume, né en 1952, futur chef d'entreprise dans le textile (vice-président du
MEDEF entre 2000 et 2005) et François, né en 1957, qui devient pédiatre puis chercheur en biologie.
Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959 et divorce, sa femme reprend ses études
pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire
Villarceaux. Paul Sarkozy se remariera trois fois. De son deuxième mariage, il aura deux autres
enfants : Caroline et Pierre-Olivier, banquier à New York.
Études
Nicolas Sarkozy commence ses années de collège au lycée public Chaptal, il y redouble sa sixième,
puis entre au lycée privé Saint-Louis de Monceau. Il obtient le baccalauréat B en 1973 et la famille
s’installe à Neuilly. Après des études à l’université Paris X, il sort diplômé en droit public et en
sciences politiques : il obtient une maîtrise de droit privé en 1978. Il finance ses études en étant,
5
entre autres, livreur pour un fleuriste de la ville . Toujours en 1978, il est appelé sous les drapeaux,
avant d’entrer à l’Institut d'études politiques de Paris. Il n'obtiendra pas le diplôme de fin d’études à
5
cause de notes éliminatoires en anglais . Il soutient en 1981 un mémoire de DEA sur le référendum
du 27 avril 1969.
En 1981, après avoir longtemps hésité à devenir journaliste, il se résout au dernier moment à passer
le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), suivant ainsi les traces de sa mère.
Carrière d'avocat
Il est embauché par l'avocat Guy Danet puis devient l'un des trois associés du cabinet d'avocats
parisien « Leibovici - Claude - Sarkozy », un cabinet comprenant onze avocats et spécialisé dans le
droit immobilier. Cependant, l'exercice de l'activité d'avocat étant incompatible avec toute autre
activité, il n'exerce pas cette profession pendant ses périodes d'activité gouvernementale mais,
détenant un tiers des parts du cabinet, il reçoit un dividende des profits du cabinet (241 000 euros en
2002).
Mariages et enfants
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Le 23 septembre 1982, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien
corse de Vico dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est
Charles Pasqua.
En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à
l’animateur de télévision Jacques Martin, qu’elle quitte pour lui en 1989. Après un divorce en quatre
mois, il l'épouse en octobre 1996. Il a pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Un fils,
Louis, naît en 1997.
Formation politique
Il adhère à l’Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974 et milite pour l’élection de
Jacques Chaban-Delmas. En 1975 il devient le délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine.
En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le
parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son
double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription
Neuilly-Puteaux en 1977, et est élu conseiller municipal de Neuilly en 1977.
6
Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980 .
En 1983, il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, succédant à Achille Peretti, décédé, mais
aussi en prenant de court le prétendant en titre, Charles Pasqua, alors hospitalisé pour l’opération
d’une hernie. Il est chargé de mission en 1987 pour la lutte contre les risques chimiques et
7
radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur . Il devient député à 34 ans et ministre du Budget à
38 ans.
Ministre du Budget
Lors de la large victoire de la droite aux élections législatives de 1993, il est réélu député de Neuilly
au premier tour avec 64,90% des voix puis nommé ministre du Budget dans le gouvernement
Édouard Balladur. Il y fait son apprentissage des rouages gouvernementaux. Il est le porte parole du
8
gouvernement et il commence alors à se faire connaître du grand public. En 1993, lors de l’affaire
de la maternelle de Neuilly, dont il est toujours maire, il négocie directement avec le preneur
d’otages armé d'un pistolet d'alarme et d'explosifs, « Human Bomb », qui menaçait de tuer les
enfants et de faire sauter l’école avant d'être abattu par les policiers d'élite du RAID.
Le soutien à Édouard Balladur
En 1995, il soutient Édouard Balladur contre Jacques Chirac pour la campagne présidentielle. À la
suite de la victoire de Jacques Chirac, il n'obtient aucun poste ministériel dans le nouveau
gouvernement d'Alain Juppé. Au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR, le 15
octobre 1995, il est sifflé.
Élections européennes de 1999
D'avril à octobre 1999, il devient président par intérim du RPR et conduit conjointement avec Alain
Madelin la liste RPR-Démocratie Libérale aux élections européennes de 1999. Ces élections sont
marquées par le désistement de Philippe Séguin et une sévère défaite : la liste arrive en troisième
position avec seulement 12,8 % des suffrages (contre 25,58 % pour l'union RPR-UDF, arrivée en
première place, conduite par Dominique Baudis en 1994 et 16,4 % pour l'UMP en 2004), derrière
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celle de Charles Pasqua (13,1%). Il abandonne alors toute responsabilité au sein du parti et se retire
de la politique nationale. Pendant cette période, il rejoint à nouveau le cabinet d'avocat dont il s'était
mis en suspension et publie un livre, Libre.
e
XII législature
e
La XII législature est une ascension pour Nicolas Sarkozy, tant politique (gouvernementale et de
parti) que médiatique et populaire. Il est réélu député de Puteaux et Neuilly sur Seine à l'occasion des
élections législatives de 2002. Il est le député de droite le mieux élu, avec 68,78 % des voix. Après le
21 avril 2002, il devient la cible privilégiée des critiques de l'opposition.
Ministre de l'Intérieur (2002-2004)
En 2002, il soutient la réélection de Jacques Chirac. Celui-ci lui préfère Jean-Pierre Raffarin comme
Premier ministre mais le nomme ministre de l'Intérieur. Il impose un style « musclé » et fait de la
sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action.
Actions pour la sécurité routière
Il organise avec Gilles de Robien, ministre des transports, une politique plus répressive sur les excès
de vitesse destinée à renforcer la sécurité routière. Cette politique dont l'aspect le plus emblématique
sera la multiplication des radars automatiques sur les routes permettra une baisse du nombre de
morts de 7272 à 4703 entre 2002 et 2006 (-34%).
Autres actions
Il soutient la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM) initiée en 1999 par JeanPierre Chevènement et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites.
Extension du fichage génétique (ADN)
Voir l’article Loi pour la sécurité intérieure.
9
10
Par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003 , complétée par la Loi Perben , le fichage ADN,
instauré en 1998 et limité à l'origine aux délinquants sexuels, a été étendu à toute personne
soupçonnée d'un quelconque délit (sauf délit d'initié ou financier), et laissées au libre choix des
11
policiers et des gendarmes, sans que les preuves de culpabilité ne soient obligatoirement établies .
12
Cette loi a permis le fichage génétique de faucheurs d'OGM et d'étudiants anti-CPE . Les
contrevenants risquent jusqu'à 15 000 euros d'amende et 1 an de prison.
Corse
Sa politique en Corse est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour
laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, suite au référendum local en date du 6 juillet 2003.
Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet Claude Érignac, est
arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum.
Lutte contre l'antisémitisme
Il mène une lutte vigoureuse contre la recrudescence d'actes antisémites en France. Son action contre
l'antisémitisme est saluée par le Centre Simon-Wiesenthal qui lui décerne son prix de la tolérance en
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2003 et le consistoire central de France, l'institution administrant le culte israëlite en France, saluera
13
l'"extrême sévérité" dont a fait montre Nicolas Sarkozy dans la répression des actes antisémites .
Voir aussi : liste des ministres français de l'Intérieur.
Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (mars à novembre 2004)
Il est nommé ministre d’État, ministre de l’Économie, des
Finances et de l’Industrie, dans le troisième gouvernement de
Jean-Pierre Raffarin en mars 2004, poste qu'il occupe pendant
neuf mois. Il axe dans un premier temps sa politique sur la
14
réduction du déficit ; il annonce le respect en 2005 par la
France du pacte de stabilité, avec un déficit de 2,9 % du PIB.
Au niveau industriel, il fait passer l'État de 50.4 à 41% du
capital de France Télécom en septembre 2004, conclut le
changement de statut d’EDF et GDF, et annonce la privatisation
partielle du groupe Areva. Dans le secteur privé, il fait
Nicolas Sarkozy au congrès de
intervenir l’État pour empêcher le dépôt de bilan du groupe
l'UMP en 2004
Alstom et favorise la fusion Sanofi/Aventis face à Novartis. En
immiscant l'État français dans le marché aux dépens d'intérêts
15
allemands (participations dans Aventis et approches de Siemens pour Alstom), il irrite Berlin . Il
dénonce également les hausses de prix dans la grande distribution ou les banques, et signe des
accords avec les professionnels concernés. Ces accords sont cependant contestés lors de leur
16
signature par les syndicats , puisque selon eux, ils auront pour conséquence la réduction des postes
administratifs et d’encadrement avec la suppression éventuelle de nombreux postes entre 2005 et
2007.
Nicolas Sarkozy ayant déclaré son intention de présenter sa candidature à l’élection présidentielle de
2007 et laissé entendre qu’il briguerait la présidence de l’Union pour un mouvement populaire
(UMP) suite au départ d’Alain Juppé, Jacques Chirac, dans son entretien télévisé du 14 juillet 2004,
le met en demeure de choisir entre ce dernier poste et le ministère. À une question à ce propos, le
Président français lance « Je décide, il exécute » qui est mal perçu par les proches de Nicolas
Sarkozy. Lors de la convention des 28 et 29 novembre 2004, il est élu président de l’UMP par les
militants avec 85,1 % des voix. Le lendemain, il présente sa démission à Jacques Chirac et JeanPierre Raffarin ; il est remplacé par Hervé Gaymard.
Voir aussi : liste des ministres français des Finances
Bilan au Ministère de l'Économie
Réduction selon le ministre de 2 % en moyenne du prix des articles vendus en grandes
surfaces. Selon l'observatoire professionnel ECR-IRI, les prix ont baissé effectivement de
1,76% de juin à novembre 2004, "reflètant
visiblement l'accord de baisse de 2% des prix des
17
grandes marques conclu en juin".
Exonération temporaires des donations jusqu’à 20 000 euros à chaque enfant et petit-enfant
pour relancer la croissance (mesure du 10 juin 2004 au 31 mai182005). Cette mesure a été
finalement prolongée et amplifiée jusqu'au 31 décembre 2005 .
Engagement à ne pas privatiser EDF-GDF : « Il n’y aura donc pas19de privatisation d’EDF ni
de GDF[...] Voilà la réalité des choses, la réalité incontournable » . Un an plus tard, le
ministre de l'économie du premier gouvernement Dominique de Villepin (dans lequel il est
ministre de l'Intérieur), cherche à céder des parts de GDF en vue de sa fusion avec Suez, et
Nicolas Sarkozy, en tant que chef de file de l'UMP ne donne pas d'instruction contraire à ses
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parlementaires.
Vente d'une partie des réserves d'or de la banque de France, ainsi que de possessions
immobilières.
Ministre de l’Intérieur (2005-2007)
Après le résultat négatif du référendum
portant sur le Traité constitutionnel
européen (29 mai 2005), le
gouvernement de Jean-Pierre Raffarin
démissionne (31 mai 2005) et Nicolas
Sarkozy obtient le poste de ministre
d'État, ministre de l’Intérieur et de
l’Aménagement du territoire, au second
rang de préséance. Il cumule ainsi un
poste ministériel régalien avec la
présidence de l’UMP, alors que ce
cumul avait été jugé impossible par le
chef de l’État lors de son interview du 14
juillet 2004. Il conserve en même temps
la présidence du conseil général des
Hauts-de-Seine.
Rencontre avec des membres des forces de police en
compagnie de Jean-Pierre Raffarin, le 13 mai 2002
(copyright David Mendiboure - Service photo de Matignon)
Au cours de l’une de ses interventions à
propos de l’affaire Nelly Crémel, qui
concerne l’assassinat d’une femme par deux repris de justice tout juste libérés, il demande à ce que le
juge de remise des peines responsable de leur sortie de prison soit puni, ce qui vaut un rappel à
l’ordre de la part de Dominique de Villepin et les reproches du Syndicat de la magistrature,
invoquant la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.
A la suite plusieurs incendies dans des immeubles insalubres ayant causé la mort de nombreuses
personnes dont des enfants, Nicolas Sarkozy demande que les immeubles insalubres ou dangereux,
souvent voués à la destruction, soient évacués&nbsp. Des associations de défense des « sanspapiers », dont l’association Droit au logement, ont protesté, contre cette mesure y voyant un
prétexte à l’expulsion sans relogement de nombreux locataires ou squatteurs. Ainsi, en août 2006, le
plus important squat de France, à Cachan, est évacué par la police. En avril 2007 les expulsés de
Cachan étaient presque tous relogés.[15] (http://fr.news.yahoo.com/06042007/202/cachan-lesanciens-occupants-regularises-le-relogement-en-cours.html)
Dans son livre La République, les religions, l’espérance il parle de la reconnaissance des « nouveaux
mouvements spirituels », expression commune à de nombreux groupes. Nicolas Sarkozy, après avoir
rencontré, le 30 août 2005, l’acteur Tom Cruise, membre du mouvement, a expliqué ne pas avoir
d’opinion arrêtée sur la scientologie. Mais dans son livre, à la page 136, Nicolas Sarkozy parle de la
scientologie comme d’une secte : « Si on voulait essayer de trouver une définition de la religion par
rapport aux sectes, je pense que l’un des critères les plus pertinents serait celui de la pérennité
historique, car on doit convenir que l’authenticité du message spirituel est en quelque sorte légitimée
par sa pérennité au travers des générations… Les témoins de Jéhovah, ce n’est pas tout à fait de la
même nature en termes de pérennité séculaire, les raëliens encore moins, la scientologie pas
davantage ».
Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises
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2007.04.23.
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Article détaillé : Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.
Les relations entre le ministre et une partie des jeunes de quartiers dits « sensibles » se tendent, du
fait de la politique de Nicolas Sarkozy. À la suite de la mort d’un enfant tué par une balle perdue lors
d’un règlement de compte dans une cité de la Courneuve (juin 2005), il emploie l’expression
« nettoyer au Kärcher la cité des 4 000 ». L’expression est aussitôt interprétée par une partie de
l’opinion comme une attaque contre la population y vivant.
Au mois de septembre 2005, l’intervention du ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de
l’Aménagement du territoire devant les préfets suscite de vives critiques, comme dans Le Monde
20
diplomatique .
En octobre 2005, après la mort dans un transformateur EDF de deux adolescents qui fuyaient la
21
police , leur accusation par Nicolas Sarkozy sur la foi des rapports de police, rapidement avérés
faux, et l’agitation menée dans la cité par certains de leurs amis, des émeutes éclatent en banlieue de
Paris, qui se répandent en province. En tant que ministre de l’Intérieur, et suivant les instructions du
président de la République et du Premier ministre, Nicolas Sarkozy prône et applique une tolérance
zéro, et annonce que les sans-papiers ayant participé aux émeutes, seront expulsés du territoire. Une
partie de la gauche demande la démission du ministre tandis que certains médias jugent sévèrement
son action. Toutefois un sondage annonce une majorité d’opinions favorables (68 % d’après l’institut
22
Ipsos) . Au terme des émeutes, 597 personnes ont été incarcérées sur les 2 734 personnes placées en
garde à vue, mais seul un Malien a été expulsé, tandis que 6 autres personnes attendent encore qu’un
jugement soit rendu. Il est à noter que malgré la dureté des affrontements, les dégâts considérables –
en millions d’euros – occasionnés par les émeutiers (écoles, bibliothèques et entreprises détruites,
automobiles brûlées, etc.), il n’y eut aucun mort.
À l’occasion de ces émeutes, Julien Dray, le spécialiste des questions de sécurité au Parti socialiste,
déclare à propos de Nicolas Sarkozy que « son bilan sur la sécurité est mitigé ». Julien Dray nuance
et critique ses résultats sur la baisse de la délinquance, rappelant que, s’il existe une baisse générale
des crimes et délits entre 2002 et 2005, ceux-ci ont augmenté dans les quartiers dits « sensibles ».
Selon Nicolas Sarkozy, les émeutes sont le fait de « bandes organisées », de « véritables mafias ».
Toutes ces informations seront par la suite démenties par un rapport public des Renseignements
23
généraux qui parle plutôt de « révolte populaire des cités ».
Loi relative à l’immigration et à l’intégration
Article détaillé : Loi relative à l'immigration et à l'intégration.
Cette loi initiée par Nicolas Sarkozy en 2006 propose une évolution significative du droit de
l’immigration en France. Elle se présente comme l’instrument de la mise en œuvre d’une
« immigration choisie au lieu d’une immigration subie ». Elle se concentre sur deux points :
Durcissement des conditions de régularisation des sans-papiers et du regroupement familial.
Ces mesures sont qualifiées de « régression sécuritaire », par exemple par la Ligue des droits
de l'Homme ou le RESF qui lutte depuis 2004 contre l’expulsion de France d’enfants mineurs
scolarisés ayant des parents « sans-papiers », et qui qualifie Nicolas Sarkozy de « Ministre de
la chasse aux enfants ». Ce dernier tente de désamorcer les critiques début juin 2006 en
donnant des directives pour que des familles de ce type soient régularisées ; d’après le RESF,
80 % des personnes visées ne sont pas concernées par ces nouvelles directives. En effet, à l’été
2006, Nicolas Sarkozy annonce 6 000 régularisations, soit un cinquième des demandes. Parmi
les réactions politiques, d’un côté Jack Lang déplore qu’il ne s’agisse pas d’une régularisation
massive, comme dans d’autres pays européens, tandis que d’un autre côté Philippe de Villiers
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exprime son refus des régularisations, et son souhait d’expulser tous les sans-papiers. Le
ministre annonce des régularisations limitées en nombre et étudiées au cas par cas. Le 16 mars
2007 un communiqué de l’ANAFE repris par le RESF et un article des Dernières Nouvelles
d’Alsace explique que : « Deux jeunes hommes, victimes de persécutions dans leur pays, ont
été renvoyés à leurs bourreaux car, selon la sentence favorite du ministre de l’Intérieur, "ils
avaient vocation à être reconduits dans leur pays". Ce qui a été fait. Issa est en prison au
Tchad, Elanchelvan a été exécuté par l'armée sri lankaise. »
Retour à une immigration de travailleurs, fermée depuis 1974, dans plusieurs secteurs de
l’économie (BTP, restauration, travail saisonnier, vente, informatique…), sans avoir à justifier
que ces emplois ne peuvent être pourvus par des Français. Cette proposition voit l’opposition
de plusieurs dirigeants africains, dont le président sénégalais Abdoulaye Wade qui estime qu’il
s’agit d’un « pillage des élites ». Nicolas Sarkozy se rend au Sénégal, au Mali, où il est
« chahuté » par des manifestants : tandis
qu’il tente d’expliquer sa loi, il est, dans ces pays
24
africains, également accusé de racisme . Quelques mois plus tard, au Sénégal, Nicolas 25
Sarkozy signe un accord avec Abdoulaye Wade sur une politique d’immigration concertée .
Habilitations à l’aéroport de Roissy
Après les déclarations de Philippe de Villiers dans le livre Les Mosquées de Roissy sur le péril
islamiste qui pèserait sur l’aéroport Charles de Gaulle, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il y aurait 122
individus « plus ou moins » suspects travaillant à Roissy sur 83 000 habilitations délivrées et qu’ils
26
feraient l’objet de procédures d’abrogation d’habilitation .
Le 21 octobre 2006, il a justifié l’abrogation de 43 habilitations au motif que ces personnes auraient
des « pratiques radicales » et qu’il préférait risquer « un contentieux devant un tribunal plutôt qu’un
27
drame » . Quatre bagagistes, dont les habilitations ont été retirées, ont déjà interjeté un recours
devant le tribunal administratif de Bobigny, le retrait de cette habilitation justifiée par le préfet par le
« comportement » de ces bagagistes leur paraissant discriminatoire car fondé sur leur pratique de la
religion musulmane ou leurs idées politiques. La CFDT a porté plainte auprès du procureur de la
République de Bobigny pour discrimination. La CFTC d’Air France a annoncé avoir déposé un
préavis de grève pour le lundi 23 octobre, dénonçant un « durcissement » dans l’attribution des
28
29
badges aéroportuaires . Le MRAP dénonce les « ravages de la stigmatisation » et décide de
30
poursuivre le préfet pour discrimination en raison des origines ethniques . L’administration, de son
côté, souligne l’existence de cas inquiétants, comme celui d’un bagagiste français qui aurait passé
trois années au Yémen où il aurait séjourné dans un camp d’entraînement militaire tenu par des
31
islamistes .
À l’issue des premières procédures devant les tribunaux, quatre employés sur une petite dizaine de
32
requérants ont obtenu gain de cause et ont pu récupérer leur badge.
Projet de loi sur la prévention de la délinquance
Nicolas Sarkozy a initié dès 2006 un projet de loi sur la prévention de la délinquance. Parmi les
points-clé de ce projet, il a insisté pour que soient détectés dès le plus jeune âge d'éventuels troubles
du comportement. La loi a été votée et validée par le Conseil constitutionnel, mis à part deux articles
qui prévoyaient la responsabilisation des magistrats instructeurs.
Un autre point est le durcissement et la répression d’activités sur Internet, en particulier la diffusion
de scène de violence, visant le Happy slapping, avec un emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans.
33
Mais la Ligue ODEBI dénonce qu'au prétexte de cette lutte, Nicolas Sarkozy en profite pour
censurer la diffusion d'images de violences policières, elles aussi condamnables jusqu'à 5 ans
d'emprisonnement lorsque diffusées par de simples citoyens.
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2007.04.23.
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Bilan
Le 8 juin 2006, lors d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy présente un bilan de son action au
ministère de l’Intérieur depuis son arrivée en 2002. Dans ce bilan, il présente des chiffres issus
34
d’études de l’Observatoire national de la délinquance (OND) réalisées depuis 1998. Ces chiffres lui
permettent de comparer la période où il est (mais aussi partiellement Dominique de Villepin)
ministre de l’Intérieur, aux années de législature socialiste. les chiffres de l’insécurité qu’il présente
sont globalement en baisse (en moyenne de 3 % [réf. nécessaire]) sur la période 2002-2005, à
l’exception des violences aux personnes. Cette tendance se serait poursuivie en 2006 (délinquance
35
globalement en baisse mais hausse des violences aux personnes) . Le taux d’élucidation présente
36
une amélioration en passant de 26,3 % en 2002 à 31,8 % selon l’INSEE , bien que la méthode de
37
calcul de ce taux ait été discutée . Le Canard enchaîné attribue la baisse de la délinquance à la forte
38
baisse des vols de téléphones portables , responsables à eux seuls de 40% des infractions.
En réaction à ce bilan, qui n’intègre pas le nombre de voitures brûlées et les dégradations volontaires
commises lors des émeutes de fin 2005, le Parti socialiste invoque la forte augmentation des
violences faites aux personnes durant le ministère de Nicolas Sarkozy, et établit des liens entre cette
augmentation et le discours et les décisions, qu’il avait critiquées, du ministre (voir plus haut). Il
affirme aussi que la notation des fonctionnaires de police dépendant désormais du nombre
d’infractions constatées (divers reportages sont passés à ce sujet sur le JT de France 2), cela introduit
un biais à la baisse des statistiques collectées dont l’exactitude devient contestable, et souligne à cet
égard que la comptabilisation des violences aux personnes, en hausse, est précisément obligatoire.
En réaction à ce même bilan, Alain Bauer (président de l’observatoire national de la délinquance)
indique que l’indicateur de la violence continue d’augmenter inexorablement chaque année quelle
que soit la législature au pouvoir.
En matière de sécurité routière, la politique de contrôle et de répression qu’il a mis en place aurait
permis de réduire le nombre de tués de 7 242 en 2002 à 4 703 en 2006, soit une baisse de 35 % en
39
l’espace de 4 ans.
En matière d’immigration, l’immigration légale continue de se développer mais à un rythme moins
soutenu, suite à la baisse du nombre de titres de séjour délivrés (-2,57 % en 2005 par rapport à 2004).
Cette baisse du nombre de titres délivrés est la première depuis 10 ans. En parallèle, les expulsions
40
d’immigrés clandestins ont doublé entre 2000 et 2005 (passant de 10 000 à 20 000) .
Après que Nicolas Sarkozy ait souhaité démissionner du Ministère de l'Intérieur pour s'investir à
41
temps plein dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2007 , le 19 mars 2007, Jacques
Chirac annonce la date de démission du ministre de l'Intérieur : Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions
le 26 mars, laissant la place à François Baroin.
Controverses
Cet article ou cette section doit être recyclé. Sa qualité devrait être largement
améliorée en le réorganisant et en le clarifiant.
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Patrimoine et impôt sur la
fortune
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Nicolas Sarkozy a indiqué le 18 janvier
qu'il paie l'impôt de solidarité sur la
fortune (ISF) depuis 2006, qu'il possède
un patrimoine imposable de 1,137
er
million d'euros déclaré au 1 janvier
2006 et s'est acquitté d'une somme de 1
42
988 euros à ce titre . Il n'a pas détaillé
le contenu de son patrimoine, ce qu'avait
43
fait avant lui les autres candidats . Le
Canard Enchaîné, repris par d'autres
44
médias a soulevé plusieurs questions à
ce propos :
quelle est la nature exacte du
patrimoine du candidat ?
pourquoi n'a-t-il pas payé l'impôt
Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice le 12 septembre 2006
sur la fortune en 2005 et les
années précédentes ? Le plafond
de l'ISF étant de 750 000 euros, et
le patrimoine annoncé par Nicolas Sarkozy le 18 janvier étant de 1 137 000 euros, son
patrimoine s'est donc accru en une année de près de 400 000 euros. La vente de son
appartement a rapporté 1 900 000 euros selon ses déclarations, et comme la résidence
principale est prise en compte à 80 pour cent dans l'ISF, cet appartement comptait pour 1 500
000 euros en 2006. Les emprunts sont déduits dans le calcul de l'ISF, mais il aurait fallu alors
qu'il y45ait encore 1.1 millions d'euros d'emprunts, neuf ans après l'achat de l' appartement (en
1997) .
Le directeur général des impôts Bruno Parent a fait savoir en janvier qu'il ne pouvait pas « évoquer la
46
situation d'un contribuable nommément désigné » .
Puis, dans sa lettre du 5 mars 2007, il a indiqué qu' il n'y avait pas "d'anomalie" dans les déclarations
de l'impôt de solidarité du candidat. Nicolas Sarkozy a déclaré le 5 mars qu'il estime avoir apporté
47
tous les éléments nécessaires sur cette question .
Relations avec le groupe Lasserre
Nicolas Sarkozy est mis en cause depuis la mi-février au sujet de ses relations avec ce groupe
48
immobilier, en charge de la plupart des opérations à Neuilly depuis 1980 . Selon les articles publiés
49
par le Canard enchaîné dans ses éditions des 28 février, 7 et 14 mars , incluant des photocopies de
factures, du décompte détaillé des aménagements complémentaires et des analyses faites à partir des
actes notariés de la Conservation des hypothèques, Nicolas Sarkozy :
aurait fait bénéficier en mars 1997 le groupe Lasserre d’un « cadeau » de 5 millions de francs
(750 000 euros) sur l'achat des droits à construire sur l'île de la Jatte.
a acheté en juin 1997 un appartement au groupe Lasserre, groupe qui par ailleurs était le
principal partenaire immobilier de la ville de Neuilly-sur-Seine dont il était maire.
aurait bénéficié lors de cet achat d’une réduction d’au moins 750 000 francs ( 114 340 euros)
et également de prestations pour des aménagements complémentaires de 1 832 000 francs
( 279 290 euros), dont il a acquitté 400 000 francs (60 980 euros).
Aucun média n’a publié à ce jour d’autres enquêtes journalistiques menées pour confirmer ou
démentir les informations publiques contenues dans les articles du Canard enchaîné. Nicolas Sarkozy
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a démenti l’ensemble de ces allégations sans apporter d’explications quant aux factures et décompte
publiés par le Canard enchaîné, à l’exception de celle concernant un escalier en chêne.
Un habitant de Neuilly-sur-Seine a porté plainte le 26 mars. Sa plainte a été jugée irrecevable le 5
50
avril 2007 car il n'avait pas selon le juge "juridiquement de qualité pour agir" .
Aucune question n’a été posée au candidat sur ce point dans ses interviews à la télévision entre le 1er
51
mars et le 20 avril 2007 .
Banlieues : les mots « nettoyer », « Kärcher » et « racaille »
Le 20 juin 2005, Nicolas Sarkozy en effectuant une visite dans une cité de La Courneuve (SeineSaint-Denis), au lendemain de l'homicide d'un enfant de 11 ans victime de balles perdues, déclare :
« Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut, mais on nettoiera la Cité des
52
4000 » . Une dizaine de jours plus tard, lors d'une nouvelle visite à La Courneuve, il déclare
également : « Le terme "nettoyer au Kärcher" est le terme qui s'impose, parce qu'il faut nettoyer
53
54
cela » . Les mots « nettoyer » et « Kärcher » feront l'objet d'une vive polémique et sont à l'origine
55
de la rupture avec le Ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag .
Le 26 octobre 2005, les journaux télévisés diffusent une séquence sur la visite de Nicolas Sarkozy, à
22 heures, dans un quartier défavorisé d'Argenteuil. La relation avec la population est décrite comme
houleuse (avec notamment des jets de pierre) et les images le montrent disant « Vous en avez assez,
56
hein, vous avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien on va vous en débarrasser ». L'usage du
mot « racaille » par le ministre sera à l'origine d'une importante polémique dans la presse et suscitera
57
l'hostilité de certains jeunes issus de quartiers « sensibles ».
L'Humanité soupçonne le ministre d'avoir délibérement employé une expression choquante pour
58
occuper l'espace médiatique. Les jeunes des quartiers à problêmes craignent d'être utilisés comme
59
figures pour effrayer par Nicolas Sarkozy pour être élu et mener sa politique.
L'émission Arrêt sur images du 6 novembre 2005 revient sur la façon dont cette visite a été
60
présentée , et révèlera d'une part que l'accueil de Nicolas Sarkozy s'est déroulé paisiblement et dans
le dialogue avec la population et d'autre part qu'il n'avait en fait pas utilisé le mot « racaille »
spontanément mais pour répondre à une habitante lui demandant « Quand nous débarrassez-vous de
cette racaille ? ». Selon Françoise Laborde, présentatrice du journal de France 2 et invitée de
l'émission, l'explication de ce traitement médiatique est, d'une part la tentation pour la télévision
d'aller au sensationnel, d'autre part un possible parti-pris de certains journalistes contre Nicolas
Sarkozy.
Affaire Clearstream 2
Article détaillé : Affaire Clearstream 2.
Le nom de Nicolas Sarkozy apparait indirectement sur les listings truqués de la société Clearstream.
Par le biais de son avocat Thierry Herzog, il se porte partie civile dans cette affaire le 31 janvier
2006, relançant ainsi une affaire alors assoupie, relance à l'origine d'une importante crise politique en
avril-mai 2006. Selon le corbeau, le ministre de l'Intérieur aurait disposé de deux comptes dans une
banque milanaise, la Banca popolare di Sondrio, déguisés sous des noms tirés de son identité
complète, rappelant ses origines hongroises : Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa. Par-là,
le corbeau sous-entendait que les personnes citées par le courrier, y compris Nicolas Sarkozy,
auraient touché des pots-de-vin dans l'affaire des frégates de Taïwan.
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2007.04.23.
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Nicolas Sarkozy exige des explications auprès de Dominique de Villepin, alors ministre de
l'Intérieur, et du patron de la DST. La Banca popolare di Sondrio reçoit une commission rogatoire
par l'intermédiaire du tribunal de Milan le 5 novembre 2004 et envoie une réponse négative le 16,
affirmant que Clearstream ne détient pas de comptes personnels. Malgré cette célérité de la banque,
ces résultats innocentant Nicolas Sarkozy n'ont été communiqués au juge Renaud Van Ruymbeke
qu'à la fin de 2005. Le journaliste Stéphane Denis affirme dans une interview au Point du jeudi 11
mai qu'il avait transmis en septembre 2004 et avril 2005 un message oral du général Rondot à
Nicolas Sarkozy sur l'enquête Clearstream. Nicolas Sarkozy a été entendu le 11 mai 2006 en tant que
témoin assisté par le juge Jean-Marie d'Huy chargé de l'enquête.
Imad Lahoud, l'auteur présumé des falsifications des listings, a affirmé début novembre 2006 (après
61
l'avoir précédemment nié ) qu'il avait rencontré Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'économie, deux
fois en 2004 pour « évoquer » ce dossier, ce que Sarkozy dément prouvant que le jour de la
"rencontre" avancée par Lahoud, il était en voyage à l'étranger. Il assure en outre n'avoir appris toute
l'histoire que par voie de presse. Le journaliste Éric Decouty , affirme pour sa part que Nicolas
Sarkozy aurait été mis au courant de la manipulation dont il était l’une des cibles plus tôt qu’il ne le
62 63
prétend (2005) et qu'il a essayé de tirer profit politiquement de cette situation en laissant faire .
Voir l’article Affaire de la Fondation Hamon.
Conceptions innéistes
En avril 2007, Nicolas Sarkozy déclare qu'il est « inclin[é] (…) à penser qu'on naît pédophile, et c'est
d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie », et que des jeunes se
64
suicidaient « parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité » .
Ces propos provoquent une vive polémique. L'archevêque de Paris, André Vingt-Trois a mis en
65 66
garde contre, selon lui, les « relents » d'eugénisme de cette déclaration . La plupart des
adversaires de Nicolas Sarkozy dans l'élection présidentielle, et des membres de leurs partis, se sont
67 68
publiquement indignés des déclarations de Nicolas Sarkozy : Ségolène Royal parle de « contrevérités » et de « théories intolérables », Philippe de Villiers d'une pensée « d'un autre âge », MarieGeorge Buffet de « monstruosité ». José Bové ironise quant à lui sur « l'absence de politique de
prévention » dont il accuse Sarkozy et qui découlerait de cette position. Robert Badinter parle
69
également d'eugénisme.
Des scientifiques sont également intervenus dans le débat: l'ancien membre du Comité national
d'éthique et professeur de génétique Axel Kahn déclare « La vision d'un gène commandant un
comportement complexe tel que ceux conduisant à l'agressivité, à la violence, à la délinquance, à la
70
dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse ». ; il explicite sa position sur
71
l'inné et l'acquis au cours d'un débat sur le forum du Nouvel Observateur : . Plusieurs
72
pédopsychiatres ont également protesté contre les idées défendues par Nicolas Sarkozy. Certains
s'étaient déjà opposés aux propositions du ministre de l'intérieur sur la détection très précoce des
73
troubles comportementaux.
74
À l'inverse, le professeur de génétique Philippe Froguel soutient Nicolas Sarkozy dans Le Monde ,
proposant une comparaison du point de vue de la génétique entre d'une part l'obésité et le diabète et
d'autre part la pédophilie et le suicide. Ce faisant, il critique la prise de position d'Axel Kahn.
Sarkozy précise par la suite ses propos, indiquant qu'il ne tient « qu'une partie » du comportement
75
pour inné.
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2007.04.23.
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Accusations d'accord d'amnistie pour les affaires Chirac
Dans un entretien le 29 mars à l'Express , Nicolas Sarkozy souligne que « la justice doit passer pour
tout le monde et ne s'acharner sur personne ». Pour lui, un ancien président de la République « doit
être traité avec respect et dignité ».
Le Canard enchaîné, dans son édition datée du 11 avril, affirme que « Sarko a promis à Jacques
Chirac de passer au kärcher ses dossiers judiciaires ». D'après ce journal satirique, le dispositif
consisterait à faire voter un article dans le projet de loi destiné à renforcer la lutte contre délinquance
que le candidat de l’UMP s’est engagé, s’il est élu, à soumettre aux Parlement dès le mois de juillet :
un article de la loi imposerait aux juges de clore leurs dossiers dans des délais stricts, pas plus d'une
dizaine d'années après les faits. Les dossiers trop anciens, encore à l'instruction, seraient « purement
et simplement annulés ». Selon le Canard enchaîné, l'effacement des dossiers visant Jacques Chirac
s'effectuerait de cette façon. L'hebdomadaire, qui déclare citer des « sources proches de Jacques
Chirac », fait remarquer que le quotidien le Figaro a affirmé l'existence de discussions entre Nicolas
Sarkozy et Jacques Chirac au sujet des « affaires », le 16 mars.
L'Elysée et le Ministre de l'Intérieur nient avoir conclu un tel accord et Nicolas Sarkozy affirme que
les "informations" du Canard enchaîné sont à la fois "grotesques et blessantes".
Toutefois, pour Patrick Ollier, président de l'Assemblée nationale, et concernant la justice en général,
« le souci de Nicolas Sarkozy » est de définir « un cadre de délai d'instruction qui ne dépasse pas dix
ans » qui pourrait être inscrit dans le projet de loi.
Relation avec les électeurs du Front national
Dans un entretien accordé au Figaro du 11 décembre 1998, Nicolas Sarkozy indique : « Si des
électeurs ou des militants du FN souhaitent se détourner de cette formation pour nous rejoindre, nous
les accepterons. Je parle des militants et sympathisants. Pour le reste, nous verrons l'évolution des
choses. L'opposition doit poursuivre son travail de reconquête, loin de ce qui se passe au FN, qui est
une caricature de démocratie. » Le 8 mars 2004, il déclare à Orange : « Les électeurs de droite me
font confiance, aussi suis-je peut-être bien placé pour ramener dans le giron de la droite républicaine
ceux du FN. » Il ajoute qu'il faut tendre la main « à ceux qui votent ainsi parce qu'ils souffrent ». La
droite, selon lui, « a besoin de ces gens qui se sont abusés. Il n'y a qu'une stratégie gagnante : agir
pour faire comprendre que la République a entendu la désespérance et y apporte une réponse
76
concrète . » Le 22 avril, à Paris, le président de l'UMP s'adresse explicitement aux électeurs du FN,
77
et déclare qu'il veut « les chercher un par un ».
Nicolas Sarkozy dénonce cependant les positions du Front national, comme lors de son débat avec
Jean-Marie Le Pen lors de l'émission « 100 minutes pour convaincre », où il a affirmé son opposition
avec les idées d'extrême droite (voir également ci-dessous).
Des personnalités politiques de l'opposition lui reprochent de vouloir s'attirer l'électorat du Front
national. Ainsi, Jack Lang affirme que « Nicolas Sarkozy est un républicain, à la différence de Le
Pen » mais parle de « dérive paraxénophobe ». De la même façon, Act-Up ou les Guignols de l'info
présentent médiatiquement le ministre de l'Intérieur et Jean-Marie Le Pen sur un pied d'égalité.
Ainsi, en janvier 2006, l'association Act Up publie des affiches comportant la photographie de
Nicolas Sarkozy et le slogan « Votez Le Pen ». Les affiches sont rapidement retirées sous la pression
d'un cabinet d'avocats agissant au nom du photographe détenteur des droits sur la photographie, et
dont le travail avait été utilisé sans autorisation. Stéphane Dassé, président de l'association Gay Lib
(proche de l'UMP), estime quant à lui que « Act Up [...] dessert la cause des gays en abusant de la
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2007.04.23.
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provoc gratuite ». Cette campagne a également été jugée « inacceptable » par le ministre Christian
Estrosi. Nicolas Sarkozy répond pour sa part que « cette affiche est directement inspirée des
méthodes du Front national. Cela porte un nom : l'amalgame. »
78
Le livre de Nicolas Sarkozy, Témoignage, a été préfacé dans sa version italienne par Gianfranco
Fini président du parti politique italien Alliance nationale (parti issu du MSI parti issu du néo79 80
fascisme italien mais ayant pris ses distances avec cette idéologie depuis 1995 . Le précédent livre
de Nicolas Sarkozy, La République, les religions, l'espérance, était lui aussi préfacé par cette même
81
81
personne dans la version italienne , le quotidien italien Panorama indiquant même une amitié
entre les deux hommes.
Reprise de points du programme du Front national
82
Le collectif Ré-So, qui s'affiche publiquement contre Nicolas Sarkozy, estime dans un article que
plusieurs points du programme du Front national ont déjà été appliqués par Nicolas Sarkozy lors de
ses mandats ministériels. Il s'agit de points comme la coopération étroite entre la police et la Justice,
la facilitation des contrôles d'identité, l'instauration d'une période probatoire pour tous les mariages
mixtes et l'expulsion effective des immigrés clandestins. Certaines de ces mesures étaient déjà
effectives mais ont été renforcées.
Certaines autres de ses mesures et positions sont critiquées par Jean-Marie Le Pen : réforme de la
double peine, prise de position en faveur de la discrimination positive, du financement public de
83
mosquées et de quotas d'immigration, positions que le Front National combat . Nicolas Sarkozy
s'est également prononcé en faveur du droit de vote des résidents étrangers, en situation régulière et
présent depuis au moins 10 ans sur le territoire français, aux élections locales. Il a par ailleurs
encouragé la nomination d'un «préfet musulman», Aïssa Dermouche, nommé préfet du Jura.
Europe
Alexis Dalem, chercheur à l'Institut d'études politiques de Paris et corédacteur en chef de la revue
officielle du Parti socialiste, résume son bilan en tant que ministre des finances et de l'intérieur ainsi :
« instrumentalisation des questions européennes au profit de l’affichage médiatique, faiblesse de
l’engagement européen, accord avec la vision britannique d’une Europe réduite à un grand marché
84
voué au libéralisme économique » .
Après l'échec en France du référendum sur le projet de traité établissant une Constitution pour
l'Europe, il propose qu'un directoire formé des six plus grands pays prennent la direction des affaires
européennes. « Je souhaite enfin — sur un plan qui n'est pas institutionnel, mais davantage politique
— que [...] nous fassions en sorte que les 6 principaux pays [...] qui représentent 75 % de la
population de l'Union, jouent un véritable rôle de moteur de l'Union européenne ». Cette vision de
l'Europe est perçu par les autres membres de l'UE (les scandinaves notamment) comme de
l'impérialisme au pire, une perte de souveraineté au mieux, entrainant un rejet en bloc du projet de la
85
construction européenne .
Crise du Contrat première embauche
Article détaillé : Contrat première embauche.
En janvier 2006, Dominique de Villepin annonce la mise en place d'un Contrat première embauche
destiné d'après lui à réduire le chômage des jeunes, qui s'appuie sur les réflexions développées par
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des proches de Nicolas Sarkozy sur la réforme des contrats de travail. Dans un premier temps, l'UMP
diffuse donc des communiqués dans lesquels elle signale que « les propositions présentées par
Dominique de Villepin ont été élaborées à la suite de plusieurs entretiens avec Nicolas Sarkozy », et
que « ce contrat est issu d’une proposition de la Convention thématique de l’UMP. » Cependant,
durant la montée des protestations après les vacances scolaires et universitaires de février, Nicolas
Sarkozy prend ses distances avec ce projet.
Au printemps, il se retrouve ainsi dans une situation délicate. En tant que membre du gouvernement
Villepin, il ne peut critiquer ouvertement le projet mais en tant que candidat annoncé à la
présidentielle de 2007, il ne peut pas se permettre de « couler » avec le premier ministre pour un
projet sur lequel il est désormais en désaccord avec lui au regard de l'ampleur de la crise soulevée ; il
exprime ce désaccord par le biais de ses fidèles, puis le sous-entend dans un discours ressenti comme
le premier de sa campagne présidentielle. Après l'allocution de Jacques Chirac du 31 mars annonçant
l'aménagement du CPE, Dominique de Villepin est écarté du dossier et le président confie la
conception de la nouvelle loi aux parlementaires de l'UMP et donc indirectement à leur chef, Nicolas
Sarkozy.
Le 10 avril, Jacques Chirac annonce le « remplacement » du CPE par des mesures plus ciblées sur
les jeunes non diplômés et désavoue ainsi son Premier ministre. Même si les Français semblent
indiquer à travers différents sondages que Nicolas Sarkozy ne voit sa popularité que peu affectée par
86
la crise (contrairement aux deux têtes de l'exécutif ), le Parti socialiste cherche à lier le trio
87
« Chirac-Villepin-Sarkozy » et l'intéressé évite tout triomphalisme et joue la solidarité avec le
88
Premier ministre en saluant l'« attitude respectable » de Dominique de Villepin. Selon le Monde,
89
ses relations avec le président ressortent bien meilleures de cette crise .
Spam
Un courrier électronique soutenant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy pour 2007 est
envoyé à plusieurs dizaines de milliers d'internautes en 2005. Certains assimilent cette pratique à du
90
91
spam . Plusieurs plaintes pénales ont été enregistrées et une enquête est en cours .
Suite à cette affaire, la CNIL a confirmé que « la prospection politique opérée par courrier
électronique ne peut concerner que des personnes qui y ont consenti : sur ce point, la CNIL aligne le
régime protecteur que la loi prévoit en matière commerciale à la prospection politique. Les
gestionnaires de bases d’adresses qui n’auront pas prévu cette information devront recontacter
individuellement les personnes pour les informer d’une possible utilisation politique de leurs
92
adresses et les mettre en mesure de s’y opposer ».
Anecdotes
Il est surnommé « Sarko » par ses partisans comme par ses adversaires.
Le mercredi 12 juillet 2006, Nicolas Sarkozy inaugure son personnage de cire au musée
Grévin.
Nicolas Sarkozy a reçu le prix Iznogoud 1999 suite à son échec aux élections européennes.
Nicolas Sarkozy a reçu le « prix de la tolérance 2003 » du centre Simon Wiesenthal pour son
action contre le racisme et l'antisémitisme.
Privacy International
a décerné à Nicolas Sarkozy le prix Orwell 2005 pour l'« Ensemble de
93
son Œuvre » .
Carrière
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2007.04.23.
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Carrière élective locale
Depuis 1977, conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine ;
1983 - 2002, maire de Neuilly-sur-Seine (60 364 habitants) ; (depuis 2002 : adjoint « hors
rang ») ;
1983 - 1988, conseiller régional d'Île-de-France ;
1985 - 1988, conseiller général du canton de Neuilly-sur-Seine Nord ;
1986 - 1988, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l'enseignement
de la culture ;
Depuis 2004, conseiller général du canton de Neuilly-sur-Seine Nord, président du conseil
général des Hauts-de-Seine.
Carrière politique
En 1977, membre du comité
central du RPR.
1978-1979, délégué national des
jeunes du RPR.
1979-1981, président du Comité
national des jeunes en soutien à
Jacques Chirac pour l'élection
présidentielle de 1981.
1988, secrétaire national du RPR,
chargé de la Jeunesse et de la
Formation.
1989, secrétaire national du RPR,
chargé de l'Animation, de la
Jeunesse et de la Formation.
Co-directeur de la liste d'union
pour les Élections européennes.
Dans le RER parisien avec Jean-Pierre Raffarin le 13 mai
1992-1993, secrétaire général2002 - Copyright David Mendiboure - Service photo de
adjoint du RPR, chargé des
Matignon
Fédérations.
Depuis 1993, membre du bureau
politique.
1995-1997 porte-parole du RPR.
1998-1999, secrétaire général du RPR.
1999, président du RPR par intérim.
1999, tête de la liste RPR-DL pour les Élections européennes de juin
mai 2000, élu président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine.
novembre 2004, élu président de l'UMP avec 85,1 % des voix.
Carrière parlementaire
e
Député des Hauts-de-Seine (6 circonscription des Hauts-de-Seine) :
dates de ses mandats :
élu en 1988 avec 67,35% des voix au premier tour (mandat jusqu'en mars 1993),
réélu en mars 1993 avec 64,90% des voix au premier tour (remplacé par son
suppléant en avril 1993, après sa nomination comme ministre du budget),
élu en septembre 1995 (après la démission de son suppléant, mandat jusqu'en mai
1997),
réélu en mai 1997 avec 56,23% des voix au premier tour (mandat jusqu'en juin
2002)
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réélu en juin 2002 avec 68,78% des voix au premier tour (remplacé par sa
suppléante Joëlle Ceccaldi-Raynaud, en juillet 2002, après sa nomination comme
ministre de l'Intérieur),
élu le 13 mars 2005 (après la démission de sa suppléante, mandat venant en
principe à échéance en juin 2007) ; lors de cette élection partielle, il est réélu au
premier tour, avec 70,01 % des suffrages exprimés, et 41,38 % de participation ;
membre des commissions parlementaires :
de juin 1988 à avril 1991 : membre de la commission des lois constitutionnelles,
de la législation et de l'administration générale de la République ;
d'avril 1991 à avril 1993 : membre de la commission des affaires culturelles,
familiales et sociales ;
d'octobre 1995 à juin 2002, membre de la commission des finances, de l'économie
générale et du Plan.
Député français au Parlement européen :
dates de son mandat :
élu le 13 juin 1999, sur le quota réservé à la liste Union pour l'Europe, dont il
était tête de liste. En raison de la loi sur le cumul des mandats (il était à ce
moment-là maire de Neuilly, député des Hauts-de-Seine et député européen), il
choisit, dans le délai imparti, de démissionner de son mandat de député européen,
ce qui a entraîné la nomination automatique en remplacement du premier candidat
non élu de la liste, son « bras droit » Brice Hortefeux, président du Comité
départemental RPR des Hauts-de-Seine ;
membre des commissions parlementaires :
Commissions parlementaires à préciser
Carrière ministérielle
Ministre :
Mars 1993 - janvier 1995, ministre du budget, porte-parole du gouvernement, puis
chargé, à titre provisoire, d'exercer les fonctions du ministre de la communication
(Gouvernement Édouard Balladur) ;
Janvier - mai 1995, ministre du Budget, chargé d'exercer les fonctions du ministre de la
communication (gouvernement Édouard Balladur) ;
Mai 2002 - mars 2004, ministre de l'Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés
locales dans le premier et le deuxième gouvernement Raffarin ;
Ministre d'État :
31 mars - 29 novembre 2004, ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de
l'Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin.
31 mai 2005 - 26 mars 2007, ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de
l’Aménagement du territoire, dans le premier gouvernement Dominique de Villepin.
Précédé par
Nicolas Sarkozy
Suivi par
Martin Malvy
Ministre français du
Budget
1993 - 1995
François d'Aubert
Daniel Vaillant
Ministre français de
l'Intérieur
2002 - 2004
Dominique de Villepin
Francis Mer
Ministre français d'Etat
des Finances
2004
Hervé Gaymard
Dominique de Villepin
Ministre français d'Etat
de l'Intérieur
François Baroin
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2005 - 2007
Autres
Membre honoraire du Rotary Club de Neuilly et du Siècle, il est président de l'Établissement public
er
pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD) depuis le 1 avril 2005. Un des
administrateurs de la Société d'économie mixte de Neuilly (Semine) basée à la mairie de Neuilly et
94
qui gère des immeubles résidentiels
Présidentielle de 2007
Voir l’article Élection présidentielle
française de 2007.
Nicolas Sarkozy est candidat déclaré à l'élection
présidentielle de 2007. Sa déclaration a été faite
dans une interview
Nicolas Sarkozy en meeting à Toulouse le 12 avril
2007.
Le siège de campagne de
Nicolas Sarkozy, ruee
d'Enghien, dans le 10
arrondissement de Paris.
(http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/220173.FR.php) à la presse régionale
réalisée le 29 novembre 2006.
Les mots d'ordre de sa campagne sont la restauration de la confiance dans la politique, « la rupture
tranquille », et l'ordre en mouvement (s'opposant par là au slogan de l'« ordre juste » de sa
concurrente Ségolène Royal, qu'il juge immobiliste). Les journalistes y voient une référence au
95 96
slogan de François Mitterrand, la « force tranquille » .
97
Le 10 janvier 2007, le Parti socialiste rend public un ouvrage rédigé par Eric Besson et intitulé
98
L’inquiétante « rupture tranquille » de Monsieur Sarkozy dans lequel ce dernier est accusé de
dissimuler une idéologie de « néo-conservateur à passeport français » derrière des apparences de
99
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pragmatisme . L'UMP réagit vivement, parlant d'« attaques personnelles aux accents xénophobes
100
douteux » ; Yves Jego parle d'« une caricature malhonnête » . Eric Besson, l'auteur du livre,
déclarera par la suite que Nicolas Sarkozy est finalement « plus préparé et plus qualifié que Ségolène
Royal pour présider la France » et qu'il « a levé toute ambiguïté sur des points à [ses] yeux cruciaux
101
(l’intervention américaine en Irak, le communautarisme, etc.) » .
Le dimanche 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy est élu candidat de l'UMP à l'élection présidentielle
(http://fr.wikinews.org/wiki/Nicolas_Sarkozy_:_annonce_de_candidature_à _la_présidentielle_2007)
suite à un vote en sa faveur de 98,1 % des votants et un taux de participation de 69 % des adhérents,
durant un congrès de l'UMP (http://www.viewontv.com/ump/congres_14012007/index.php)
102
réunissant entre 30 000 et 110 000 personnes suivant les sources ; le budget annoncé avant celui-ci
103
est de 3,8 millions d'euros .
Le lundi 26 mars 2007, Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur pour se consacrer
pleinement à sa campagne présidentielle, espérant vaincre "la barrière du ministre d'État" et ouvrant
une "nouvelle étape de la campagne". L'annonce de son départ avait été faite le 21 mars par Jacques
Chirac dans une allocution télévisée. François Baroin prend sa succession place Beauvau.
Le dimanche 22 avril 2007, Nicolas Sarkozy est qualifié pour le second tour en rassemblant 31,11%
des votes exprimés (Voir http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultatselections/PR2007/FE.html pour les résultats officiels). Il affronte Ségolène Royal, représentante du
Parti socialiste.
Nicolas Sarkozy et les médias
Par contraste avec la période qui a suivi les déconvenues de 1995 ainsi que son échec aux élections
européennes de 1999, Nicolas Sarkozy est l'objet d'une importante médiatisation depuis 2002. Il est
par exemple le seul à avoir été invité trois fois à l'émission Cent minutes pour convaincre ; il y a
réalisé le plus gros score d'audience à l'époque pour une émission politique en 2003, avec 7,73
104 105
millions de téléspectateurs
. En 2007, avec l'émission J'ai une question à vous poser (produite
par Dominique Ambiel, membre de l'UMP), il atteint un pic de 9,7 millions de téléspectateurs (et
106
environ 8 millions en moyenne) .
Des députés socialistes demandent sa démission pour avoir mis en péril la mission de la police, après
qu'il a évoqué, lors de son passage sur l'émission Pièces à conviction (France 3) le lundi 26
septembre 2005, des arrestations en cours : « À la minute où je vous parle, des arrestations ont lieu »,
ce qui était effectivement le cas le jour de la diffusion, alors que l'émission avait été enregistrée le
mercredi après-midi précédent. Selon le cabinet du ministre, ce dernier évoquait des arrestations qui
avaient eu effectivement lieu un peu avant l'enregistrement.
Il fait de son épouse un de ses principaux conseillers dans ses ministères, puis son chef de cabinet à
la présidence de l'UMP. Son couple et sa famille, mêlés à ses actions publiques et ainsi mis en scène,
s'affichent dans les médias. Mais en mai 2005, des problèmes conjugaux surgissent et sont largement
médiatisés, en particulier dans Le Matin, que Nicolas Sarkozy attaque en justice devant le tribunal de
grande instance de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) le 22 juin pour « intrusion et atteinte dans la
vie privée ». Et le 26 août 2005, Paris-Match présente même à la une Cécilia avec son ami Richard
Attias. À la suite de cette publication, Nicolas Sarkozy, furieux, aurait usé de son influence auprès
d'Arnaud Lagardère, dont le groupe est propriétaire de Paris-Match, pour faire limoger le directeur
107
de l'hebdomadaire, Alain Genestar, selon ce dernier qui quittera son poste une année plus tard. .
Patrick Balkany, un ami du couple, annonce dans le Parisien du 11 janvier 2006 que l'épouse est à
nouveau auprès de Nicolas. Ces diverses affaires concernant sa vie privée, amènent Nicolas Sarkozy
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à dire au début de 2006 qu'il « regrette » d'avoir présenté sa famille trop médiatiquement et qu'il
souhaite désormais la protéger d'avantage. Une photo du couple Nicolas et Cécilia Sarkozy est
néanmoins présentée à la une de l'hebdomadaire VSD du 15 juin 2006.
108
Selon le Canard enchaîné , Nicolas Sarkozy serait intervenu pour empêcher la publication d'un
livre de Valérie Domain sur Cécilia Sarkozy chez First Editions en octobre 2005. Ce qui déclenche
en France un débat sur la médiatisation de la vie privée des hommes politiques. La "biographie" de
Cécilia Sarkozy par Valérie Domain a finalement été publiée, sous forme de fiction, le 8 février
2006, sous le titre Entre cœur et raison aux éditions Fayard. Le syndicat de journalistes SAJ-UNSA
109
l'accuse
par ailleurs d'être intervenu pour que l'accréditation permettant à un journaliste de
recevoir des informations directement de l'administration, soit ôtée à Raphaëlle Picard, de l’AFP,
auteur d’un reportage sur des perquisitions menées par erreur, lors de la descente massive de police
aux Mureaux, à 5h30 du matin le 4 octobre 2006. Cette descente a provoqué une enquête sur son
110
déroulement et ses conséquences .
Nicolas Sarkozy est par ailleurs un ami proche de Martin Bouygues et d'Étienne Mougeotte (TF1),
son cercle amical comprenant également Michel Denisot (Canal+) et Marc-Olivier Fogiel, Arnaud
Lagardère (Groupe Hachette Filipacchi Médias), ainsi que Jean-Marie Bigard et Jean Reno
[réf. nécessaire] 111.
Le 7 mars 2007, Nicolas Sarkozy se serait plaint auprès de l'actionnaire principal du journal
Libération, Édouard de Rothschild, d'un titre outrancier : « Impôt sur la fortune de Sarkozy : le
soupçon » et aurait qualifié Libération de « journal de gauche de merde » (selon une source anonyme
112
interne du journal Libération, confirmée par son PDG Laurent Joffrin) .
Le lundi 16 avril 2007, Joseph Macé-Scaron, l'ancien directeur du Figaro Magazine, affirme sur
RTL qu'il a été « démissionné » du Figaro pour avoir refusé de céder à des pressions sarkozystes ; il
estime que des menaces sont exercées par Nicolas Sarkozy sur l'ensemble des journalistes politiques.
[16] (http://www.dailymotion.com/video/x1qj28_ex-directeur-figmag-denonce-sarkozy)
DADVSI
Nicolas Sarkozy a pris parti en faveur de la loi sur les Droit d'auteur et droits voisins dans la société
de l'information. Lors de la conférence Web3, il laisse entendre que la loi DADVSI sera complétée,
notamment en définissant le téléchargement comme un « crime ». Michel Rocard critique ces
orientations en estimant que « l'idée de Sarkozy de criminaliser 2,5 millions de jeunes qui
113
téléchargent n'est pas tenable » .
Google bombing
Nicolas Sarkozy a été la cible d'un bombardement Google associant son nom au mot-clé Iznogoud,
le vizir qui veut devenir « calife à la place du calife » dans la bande dessinée éponyme. En janvier
2006, Nicolas Sarkozy arrive en tête sur « Iznogoud président » (http://www.google.com/search?
114
q=iznogoud%20président) et le mot clé « Sarkozy » donne lien sur le même personnage en
troisième position. Il n'a pas été déterminé s'il s'agissait d'une attaque purement politique ou d'une
réplique de l'envoi de courriel massif par l'UMP.
Livres
À l'été 2006, Nicolas Sarkozy a publié un nouveau livre intitulé Témoignage. Selon l’Humanité,
115
e
l'UMP a acheté 7 300 exemplaires . Le livre est la 15 meilleure vente de l'année sur le site
116
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy
117
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