MUESTRA - B1 – FRA - TRANSCRIPCIÓN COMPRENSIÓN

Transcription

MUESTRA - B1 – FRA - TRANSCRIPCIÓN COMPRENSIÓN
MUESTRA - B1 – FRA - TRANSCRIPCIÓN
COMPRENSIÓN AUDITIVA
1ère partie
Interview d’un pâtissier
Chers auditeurs bonjour !
Bienvenus à tous sur notre antenne pour un nouveau numéro de « Au rendez-vous des gourmands ».
Aujourd’hui, nous recevons un invité de marque dans notre studio. Il s’agit du célèbre pâtissier parisien,
Alain Ragueneau.
Alain Ragueneau, bonjour et merci d’avoir accepté de participer à « Au rendez-vous des gourmands ».
-Bonjour. C’est moi qui vous remercie.
Alain, tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer d’où vient cette passion pour la pâtisserie ?
-Ça remonte à mon enfance dans la région parisienne et c’est arrivé un peu par hasard. En fait, mes parents
n’aimaient pas du tout cuisiner et ils ne savaient pas non plus faire de dessert. Mais, quand j’avais 11 ou 12
ans, tous les mercredis après le sport, on allait dans une petite pâtisserie du centre-ville avec les copains et
on achetait des tartes aux pommes ou des éclairs au chocolat pour le goûter. C’était absolument délicieux.
Je pense que c’est à cette époque-là que j’ai commencé à aimer la pâtisserie.
Et depuis cette époque-là, vous avez toujours voulu devenir pâtissier ?
-Non pas du tout. Mon père préférait que je sois ingénieur, comme lui. Moi j’ai toujours aimé les animaux et
je voulais devenir vétérinaire. De son côté, ma mère était journaliste et elle insistait pour que je devienne
médecin. De toute façon, mes résultats au lycée étaient trop mauvais alors j’ai rapidement renoncé à faire
des études supérieures.
Et comment vous êtes devenu pâtissier ? Parlez-nous un peu de votre formation.
-À 17 ans, j’ai commencé à apprendre la cuisine dans une école hôtelière à Paris. Et , très vite, j’ai préféré
m’orienter vers le métier de pâtissier plutôt que celui de cuisinier. Ce n’était pas une question d’horaires ni
de salaires qui sont plus ou moins les mêmes dans les deux secteurs de la restauration. Mais j’ai constaté
que j’avais plus de talent pour réussir les gâteaux ou les glaces que pour cuisiner des plats de viande ou de
poisson.
Boulevard Louis Pasteur nº35 Aulario Rosa de Gálvez (nº5) Aparcamiento E.T.S.I.
Informática y E.T.S.I. de Telecomunicación. Campus de Teatinos, 29071 Málaga · t 951 952 765
À 18 ans, j’allais en cours pendant la semaine et un week-end sur deux je travaillais dans une petite
boulangerie pâtisserie en région parisienne. J’ai fait ça pendant un an.
Mais je pense que j’ai surtout appris la pâtisserie de qualité avec Christian Toscan, le grand maître
chocolatier. J’ai fait un stage de 6 mois dans son équipe quand j’avais 19 ans. C’est cette expérience qui a
confirmé ma passion pour la pâtisserie.
Et cette rencontre a été déterminante parce qu’il vous a gardé dans son équipe pendant plusieurs années.
C’est même grâce à lui que vous avez pu internationaliser votre carrière. C’est bien ça ?
-Oui, tout à fait. Christian m’a demandé de partir former des jeunes pâtissiers dans des établissements du
groupe Toscan à l’étranger. J’ai donc travaillé à New-York et au Mexique. J’ai aussi passé 7 mois au Japon
dans la plus grande école de cuisine du pays. Plus tard, des restaurants prestigieux m’ont proposé des
postes en Australie et au Canada mais j’ai refusé parce que je venais d’avoir mon premier enfant et d’ouvrir
ma propre pâtisserie en France. Alors j’ai préféré rester à Paris.
Maintenant Alain, parlons un peu de votre savoir-faire si vous voulez bien. Aujourd’hui, vous êtes sans
doute l’un des pâtissiers les plus célèbres de la capitale. Alors, quel est le secret de votre succès ?
-Justement je pense qu’il n’y a pas de secret pour réussir dans cette profession. Moi j’ai choisi de me
concentrer sur une pâtisserie classique avec des gâteaux simples que tous les clients peuvent identifier
facilement. Les flans, les mille-feuilles ou les tartes aux fruits par exemple. Ma pâtisserie n’est ni originale ni
créative. Je ne cherche pas à surprendre ma clientèle. Le plus important pour moi, c’est le goût et
l’authenticité. C’est vraiment ça que mes clients apprécient le plus.
Justement, parmi vos clients il y a aussi des personnes très connues. À tel point qu’on vous surnomme le
pâtissier des stars.
-Disons que j’ai la chance d’avoir une pâtisserie dans un quartier chic de la capitale et qu’on parle de plus en
plus de moi dans les médias. Des chanteurs ou des sportifs célèbres viennent parfois acheter quelques
pâtisseries le dimanche et il m’arrive de parler avec eux. J’ai même eu l’occasion de préparer un gâteau au
chocolat pour un acteur américain qui fêtait son anniversaire dans un grand hôtel parisien en compagnie de
sa famille.
On peut avoir des noms ou vous préférez que ça reste confidentiel ?
-Vous savez, il vaut mieux être discret si on veut garder ce type de clientièle.
Oui, je comprends.
-Je fais aussi assez souvent des desserts pour des réceptions ou des cocktails organisés pas des grandes
marques du secteur bancaire et automobile.
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Et, avez-vous des projets particuliers Alain ? Vous avez l’intention d’ouvrir d’autres pâtisseries en France ?
-Non, pas dans les prochaines années. Pour l’instant, j’ai 5 points de vente en France et je pense que c’est
suffisant. Je n’ai pas non plus l’intention de développer mes activités à l’étranger. Moi, ce qui me passionne
le plus ces dernières années, c’est la transmission de mon savoir-faire. C’est pour ça que je vais ouvrir une
école dans la capitale. Elle ouvrira ses portes en septembre prochain et formera les pâtissiers français de
demain.
C’était ma dernière question Alain. Il ne me reste plus qu’à vous remercier d’avoir accepté de passer un
moment avec nous. La semaine prochaine, nous accueillerons un autre invité spécial qui nous parlera de
bons petits plats…
2ème partie
Événement populaire
Chers auditeurs, bonjour.
Dans notre calendrier, il existe un rendez-vous original et qui a de plus en plus de succès. Je veux parler
d’« Immeubles en fête ». Je rappelle que cet événement est né en France il y a maintenant 15 ans et nous
recevons aujourd’hui la personne qui a eu l’idée de cette initiative, François Dumont.
M. Dumont bonjour. Bienvenu dans notre studio.
-Bonjour.
M. Dumont, pouvez-vous expliquer à nos auditeurs comment vous avez eu l’idée de créer cet événement ?
-Oui, bien sûr. Depuis de nombreuses années, je rends service aux habitants puisque je suis responsable d’un
district qui est situé dans le centre-ville. Et ce qui est à l’origine de cette initiative, c’est la mort d’une vieille
dame dans son appartement et dont le cadavre a été découvert quatre mois plus tard. Après ce fait divers
tragique, j’ai observé que beaucoup de gens, surtout des personnes âgées vivaient seules et n’avaient
presque pas de contacts. J’ai alors décidé de créer un événement pour lutter contre la solitude qui est
malheureusement un gros problème dans la société actuelle.
Et pour ça, rien de mieux que d’organiser une grande fête, c’est ça ?
-Oui, c’est ça. En réalité, c’est surtout un rendez-vous qui permet d’avoir des contacts avec les voisins de son
immeuble ou de son quartier.
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Pouvez-vous nous dire à quelle époque de l’année a lieu cet événement et en quoi il consiste exactement ?
-C’est un rendez-vous qui a lieu à la même date dans toutes les villes, en général le dernier vendredi du mois
de mai ou le premier du mois de juin. Dans la pratique, les gens se réunissent dans la rue, le plus souvent
juste devant leur immeuble. En général, chaque participant doit apporter un plat qu’il a préparé et une
boisson et tout le monde se retrouve autour d’un grand dîner improvisé. C’est donc l’occasion de passer une
soirée agréable à écouter de la musique et à danser.
Pour organiser cette fête, qu’est-ce qu’il faut faire ?
-C’est très simple, il faut juste le décider. On doit aussi prévenir tout le monde dans son immeuble mais il ne
faut pas obtenir d’autorisation officielle. On peut également contacter la municipalité pour demander
gratuitement des affiches et du matériel pour décorer l’espace où la fête aura lieu.
Depuis la première édition de cet événement, toutes les grandes villes de France et même plusieurs villes
européennes ont décidé d’imiter votre initiative et apparemment ça marche très bien parce que le nombre
de participants augmente chaque année !
-Oui, c’est vrai et j’en suis très heureux, et très fier aussi. L’année dernière, il y a eu une augmentation de 23
% du nombre de participants ce qui est considérable. J’espère que cette opération fera de plus en plus
d’adeptes chaque année.
Merci M.Dumont d’avoir accepté notre invitation et longue vie à « Immeubles en fête » !
3ème partie
Une étudiante de Lille parle de sa ville
0. En plein centre-ville, j’ai trouvé un petit studio pas très cher dans un beau quartier. C’est très joli et
j’aime beaucoup l’architecture des maisons.
1. Moyennement, il y a de bons côtés, l’avantage c’est d’avoir presque tout sur place et ne pas être
obligée de prendre la voiture pour se déplacer. Par contre, il y a un peu de bruit à cause de la
circulation. Mais dans l’ensemble je ne regrette pas de vivre dans ce quartier
2. Lille est assez bien pour ça : entre les bus et le métro je ne peux pas me plaindre. En plus, j’habite à
deux pas de l’université donc la plupart du temps j’y vais à pied ou à vélo.
3. Près de chez moi, il y a beaucoup de jardins publics. Il y a aussi des arbres dans les rues. Les arbres
dont je vous parle ont plus de cent ans et cela donne beaucoup charme à la ville.
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4. Oui, d’ailleurs j’aime beaucoup et je crois que c’est quelque chose dont tout le monde a besoin. C’est
un endroit où les gens peuvent apprendre le théâtre, la danse et la musique. C’est un lieu très
dynamique qui propose des concerts et des spectacles très variés qui sont toujours très appréciés.
5. Non, pour faire les courses je dois me déplacer en dehors du centre. Ceci est donc un gros
inconvénient. Près de chez moi, il y a une petite épicerie mais il n’y a pas toujours ce que je veux et
puis les produits sont beaucoup plus chers.
6. La « maison imaginaire ». C’est une ancienne maison occupée illégalement qui a été réaménagée en un
endroit super où plusieurs activités sont proposées. Les jeunes s’y retrouvent pour des échanges
linguistiques ou pour partager des repas écologiques le dimanche. J’adore !
7. Oh, certains quartiers sont plus dangereux que d’autres. Il y a surtout un quartier, qui se trouve dans
le nord-est de la ville qu’il est préférable d’éviter. Sinon, c’est assez tranquille.
8. Je dirais le climat. Comme c’est une ville du Nord de la France, il pleut beaucoup et il fait très froid en
hiver. C’est le principal inconvénient de Lille. Je ne supporte pas le froid, on est obligé de sortir avec de
gros pulls et de gros manteaux, on perd énormément de temps à s’habiller avant de sortir de chez soi,
c’est très ennuyeux.
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