les macro-adenomes hypophysaires : aspects irm de 3 cas en cote d
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les macro-adenomes hypophysaires : aspects irm de 3 cas en cote d
LES MACRO-ADENOMES HYPOPHYSAIRES : ASPECTS IRM DE 3 CAS EN COTE D’IVOIRE. HYPOTHYSEAL MACRO-ADENOMAS: MAGNETIC RESONANCE IMAGING (MRI) ASPECTS OF 3 CASES IN CÔTE D’IVOIRE. N’goran Kouamé ¹, Anne-Marie N’goan-Domoua2, Adélaïde Houé 3 , Roger-Daniel N’gbesso4, Abdul K Kéita4. 1. Maitre-assistant, service de radiologie CHU de Yopougon 21 BP 632 Abidjan 21 2. Maitre de conférence agrégé, service de radiologie CHU de Yopougon 21 BP 632 Abidjan 21 3. interne des hôpitaux, service d’endocrinologie et de diabétologie CHU de Yopougon 21 BP 632 Abidjan 21 4. professeur titulaire de radiologie, service de radiologie CHU de Yopougon 21 BP 632 Abidjan 21 Auteur correspondant : Dr Kouamé N’goran 21 BP 2716 Abidjan 21 tél : +22505190002 Fax : +22523451796 Email : [email protected] LES MACRO-ADENOMES HYPOPHYSAIRES : ASPECTS IRM DE 3 CAS EN COTE D’IVOIRE. HYPOTHYSEAL MACRO-ADENOMAS: MAGNETIC RESONANCE IMAGING (MRI) ASPECTS OF 3 CASES IN CÔTE D’IVOIRE. RESUME Nous rapportons 3 cas de macro-adénome hypophysaire (MAH) dans l’objectif de décrire la technique d’exploration et les aspects en IRM des MAH chez l’Africain noir subsaharien. Il s’agissait de 3 patients, de sexe masculin avec un âge moyen de 30 ans, présentant tous un syndrome tumoral. Le protocole technique utilisé était composé des séquences suivantes : T1, T2, Flair et T2* et 3DT1 avec injection de gadolinium en coupes coronales, sagittales et axiales. La taille moyenne des MAH était de 49,5 cm de diamètre. Leur aspect IRM était celui d’une masse en hyposignal T1, hypersignal T2 et prise de contraste périphérique et hétérogène. Leur extension était toujours supra-sellaire et parfois endo et infra-sellaire et rarement latéro-sellaire au niveau des sinus caverneux. Mots clés : IRM ; hypophyse ; adénome hypophysaire ; macro-adénome hypophysaire. SUMMARY We report 3 cases of pitutary macro-adenomas in order to describe the exploration technique and the first Magnetic Resonance Imaging (MRI) aspects in the Sub-Saharan black African. It was about 3 male patients with a mean age of 30 years. The technical protocol used was composed of the following sequences: T1, T2, Flair and T2* and 3DT1 with the injection of gadolinium in coronal, sagittal and axial sections. The mean size of pitutary macro-adenomas was 49.5 cm in diameter. Their Magnetic Resonance Imaging (MRI) aspect was that of a mass hypo-intense T1, hyper-intense T2 and peripheral and heterogeneous contrast enhancement. Their extension was always supra-sellar and sometimes endo and infra- sellar but rarely latero-sellar at the level of the cavernous sinuses. Key words: Magnetic Resonance Imaging (MRI) – hypothysis – pituitary adenoma – pituitary macro-adenoma Introduction : Les macro-adénomes hypophysaires sont des tumeurs bénignes développées au sein de l’hypophyse dont la taille est supérieure à 10 mm [1]. Ce sont des tumeurs endocriniennes qui ne sont pas toujours sécrétantes ou fonctionnelles. Aussi leur mode de découverte est il varié, comprenant presque toujours un syndrome tumoral [2]. Leur diagnostic de certitude est aisé depuis l’avènement de l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM). L’IRM permet également de faire le diagnostic d’opérabilité en faisant un bilan d’extension précis de la tumeur avec la hantise de l’envahissement du sinus caverneux. Elle participe également à la surveillance thérapeutique pré et post-opératoire après le traitement médical par la bromocriptine des macro-adénomes hypophysaires géants de type prolactinome [3, 4]. La description des macro-adénomes dans les pays européens, asiatiques et américains est abondante dans la littérature [4,5,6]. Mais peu d’écrits existent en Afrique noire subsaharienne sur les aspects en IRM des macro-adénomes hypophysaires : l’IRM y étant de pratique récente. En Côte d’Ivoire, le premier appareil d’IRM a été installé en 2009. Le but de ce travail était de décrire à travers 3 observations les aspects IRM des macroadénomes hypophysaire en Côte d’Ivoire. Observations Cas N°1 : Monsieur K.A., 25 ans, a consulté en neurologie médicale pour syndrome d’hypertension intra-crânienne associé à une hypersomnie. Un scanner crânio-encéphalique lui a été demandé. Il a mis en évidence un processus tumoral de la selle turcique de 66 mm de diamètre. Une IRM complémentaire a été suggérée par le radiologue. Elle a été réalisée en T1 (sans et avec injection de gadolinium), et en séquences T2 en coupes coronales, sagittale et axiales. Le diagnostic de macro-adénome hypophysaire a été confirmé avec une taille de 70 mm, à extension supra-sellaire avec une compression de l’aqueduc de Sylvius. Il n’y avait pas d’envahissement des sinus caverneux et le chiasma était discrètement refoulé. On notait un rehaussement de la paroi de la tumeur avec un effondrement du plancher sellaire dont les contours étaient le siège d’érosions et parfois de rupture corticale. Cette selle turcique était élargie. La biologie était normale. Le patient a été adressé en Neuro-chirurgie pour prise en charge. Cas N°2 : Monsieur D.A., 26 ans a été reçu aux urgences pour asthénie physique associée à des douleurs articulaires, des céphalées et des troubles visuels évoluant depuis quelques années. L’examen clinique objectivait une acromégalie, un gigantisme et un hypogonadisme orientant vers une pathologie endocrinienne hypophysaire. L’IRM a été demandée d’emblée. Le protocole utilisé était le suivant : séquences axiales T1, T2, Flair, sagittal T1 et T2, coronale T2 et séquences 3DT1 gadolinium dans les 3 plans. L’IRM a mis en évidence une masse infra et supra sellaire mesurant 57 mm de diamètre. Il s’agissait d’une masse polycyclique et de plage hétérogène, hypoT1 et hyperT2 discret avec un rehaussement inhomogène. Elle présentait un hyper signal périphérique avec hypo signal central sur les séquences T1 avec injection de gadolinium. Le plancher sellaire était effondré et le chiasma optique était complètement refoulé ainsi que la tige pituitaire. Les sinus caverneux étaient envahis (figure 1). La biologie a objectivé une hyperglycémie et une augmentation des hormones de la croissance. Cas N° 3 : Monsieur A.K.A., 41 ans, avec des antécédents de rhinite chronique persistante depuis 20 ans et de sinusite récurrente, a consulté en ORL pour céphalées frontales retro-orbitaires, baisse de l’acuité visuelle et rhinite. Le diagnostic de reprise possible de la sinusite a été évoqué et un scanner des sinus de la face a été demandé. Celle-ci a mis en évidence un polype du sinus maxillaire gauche associé à un MAH mesurant 29 mm de grand diamètre érodant le plancher sellaire avec protrusion dans le sinus sphénoïdal. Le sinus caverneux n’était pas envahi. Le radiologue a suggéré une IRM complémentaire. Celle-ci a été réalisée en coupes axiales de 5 mm d’épaisseur en T1, T2, Flair et T2* sans injection puis en coupes de 1,5 mm d’épaisseur centrées sur l’hypophyse en T1 avant et après injection de gadolinium dans les 3 plans (axial, coronal et sagittal). L’IRM a objectivé une masse endo et supra sellaire de 26,5 mm de grand diamètre en iso signal T1 et hyper signal T2, se rehaussant en périphérie après injection de gadolinium (figure 2) avec un centre en hypo signal T2. Il existait un effet de masse discret sur le chiasma optique qui était surélevé. Il n’y avait pas d’envahissement des sinus caverneux. La biologie a objectivé une hyper prolactinémie à 2000ng/l (normal<20ng/l). Le patient a été mis sous traitement médical à base de bromocriptine en attendant la prise en charge chirurgicale. Commentaire : Les MAH se présentaient dans notre observation comme des masses de grande taille. Leur taille moyenne était de 49,8 mm de diamètre avec des extrêmes de 26,5 mm et 77 mm. Ce genre de MAH est qualifié d’adénome hypophysaires géant [7] et surviennent le plus souvent chez les sujets de sexe masculin [8,9,10]. Nos 3 cas de MAH concernaient tous des hommes. Ils étaient jeunes (âge moyen = 30 ans avec des extrêmes de 25 ans et de 41 ans). Selon Fontana [11], le pic d’incidence des adénomes hypophysaires apparaît entre 20 et 45 ans chez la femme alors que chez les hommes la découverte est souvent plus tardive, entre 35 et 60 ans, en raison notamment de la plus grande fréquence des prolactinomes chez la femme, favorisant une clinique évidente, l’anomalie du cycle menstruel. Cette extrême jeunesse des patients dans notre observation pourrait s’expliquer par le caractère fonctionnel du MAH dans un premier temps et par son mode d’extension dans un deuxième temps. D’après BROCHER et col [2], les MAH survenant dans le sexe masculin sont pour la plus part non fonctionnels. Ce n’était pas le cas dans notre observation (cas n°2) où le MAH sécrétait des hormones de croissance (GH) avec pour corollaire un syndrome giganto-acromégalique. Pour les autres cas, l’extension supra et infra sellaire était responsable de trouble visuels et de rhino-sinusite chronique. Dans la littérature les MAH sont le plus souvent découverts au stade de syndrome tumoral avec en première ligne les troubles visuels [4, 6, 11, 12]. L’acromégalie et le gigantisme sont des manifestations habituelles des MAH fonctionnels en rapport avec une hypersécrétion de l’hormone de croissance [13]. Quelques signes fonctionnels insolites tels que l’asthénie (cas n°2) ont été déjà décrits dans la littérature et seraient en rapport avec un hypopituitarisme [14]. Par contre la rhino-sinusite chronique (cas n°3) pourrait ne pas avoir de lien direct avec le MAH. La rhinosinusite apparait le plus souvent comme une complication de la chirurgie hypophysaire par voie trans-sphénoïdale [15]. La découverte d’un MAH au cours de l’exploration TDM ou IRM d’une rhino-sinusite chronique pourrait être, alors considérée comme un incidentalome [16]. Le rôle de l’IRM au cours des MAH est de faire le bilan d’extension précis pour permettre de au chirurgien de préjuger de son caractère totalement ou partiellement extirpable et de choisir la voix d’abord chirurgicale qui est soit trans-sphénoidal ou trans-cranienne. L’IRM doit éliminer surtout un envahissement des sinus caverneux. Un seul de nos 3 cas présentait une extension latérale au niveau des sinus caverneux. Zunon-kipré et col [8] ont objectivé un seul cas d’envahissement du sinus caverneux dans une série de 44 macro-adénomes opérés à Abidjan (Cote d’Ivoire). La technique ou le protocole utilisé au cours de l’exploration des MAH conditionne les performances de l’IRM [1]. Pour explorer la selle turcique et de son contenu, nous avons utilisé des séquences T1 spin echo, T2 spin echo en coupes coronales, axiales et sagittale avec une injection de gadolinium en T1 spin echo tridimensionnel. Selon Bourneville [1] les séquences préconisées pour l’exploration efficiente de l’hypophyse sont T1 et T2 en spin Echo. La matrice 512 et des coupes millimétriques de 2 à 3 mm doivent être utilisées. Les coupes coronales T1 et T2 sont les coupes qui fournissent plus de renseignement. Les coupes sagittales en T1 et les coupes axiales en T1 peuvent compléter l’exploration. L’usage du gadolinium même s’il doit être parcimonieux [1] apporte bien de renseignements pour le bilan d’extension et la recherche de la glande normale. Les MAH, dans notre étude, étaient des masses de signal hypointense en T1 spin echo avec une prise de contraste périphérique. Ils étaient tous de signal hyperintense hétérogène avec des zones de nécrose enT2 spin écho. La recherche de saignement intra-tumoral en rapport avec une apoplexie hypophysaire [17] a été effectuée grâce aux séquences flair et T2* dans les cas n°2 et n°3 de notre étude. Elle n’a pas été concluante. Le refoulement de la tige pituitaire a été mis en évidence dans le cas n°2. La glande hypophysaire normale n’a pas objectivée dans tous les cas. L’absence de visualisation de la glande normale traduit une destruction totale de la glande avec un hypopituitarisme [8]. La selle turcique présentait le plus souvent des anomalies. Il s’agissait d’un élargissement et d’un effondrement dans tous les cas. Cette description assez sommaire des anomalies de la selle turcique pourrait s’expliquer par le fait que l’IRM soit moins performante que la TDM dans l’exploration des anomalies osseuses [18]. Conclusion : Les MAH en Côte d’Ivoire sont découvert le plus souvent chez des hommes jeunes (âge moyen =30 ans). Leur aspect IRM est celui d’une grande masse (adénomes géants de taille moyenne 49,8 mm de diamètre), hypo intense en T1 avec prise de contraste périphérique et hyper intense T2 avec des zones de nécrose centrale. Ils sont responsables d’un effondrement de la selle turcique avec une extension supra et infra sellaire et une compression du chiasma optique, du troisième ventricule et du sinus sphénoïdal. L’envahissement des sinus caverneux est rare. Référence : 1. Bonneville JF. Diagnostic des adénomes hypophysaires. Tout ce que l’IRM peut donner. J radiol 2000 ; 81 : 939-42 2. Brochier S, Chanson P, Alexopoulou O, Maiter D. Facteurs prédictifs de récidive tumorale après intervention neurochirurgicale pour macroadénome hypophysaire non fonctionnel : une étude sur 142 patients. Louv Med 2008 ; 127(3) : S26-S32 3. Cottier JP, Destrieux C, Vinikoff-Sonier C, Jan M, Herbreteau D. Étude IRM de l'invasion des sinus caverneux par les adénomes hypophysaires. Ann Endocrinol (Paris) 2000 ; 61 (3): 269-274 4. Pernod L, Daubas P, Joly T, Alberti M, Rousseau S, Tourrette JH, Parrat E. Imagerie et macroadénomes hypophysaires envahissant la loge caverneuse. Ophtalmologie 1997 ; 11(2) : 130-2 5. Ishtiaq O, Haq MU, Rizwan A, Masood MQ, Mehar S, Jabbar A. Etiology, functional status and short term outcome of patients with pituitary lesions. An experience from a developing country. J Pak Med Assoc 2009; 59(12) : 839-43. 6. Ryu WH, Tam S, Rotenberg B, Labib MA, Lee D, Nicolle DA, Van Uum S, Duggal N Conservative management of pituitary macroadenoma contacting the optic apparatus. Can J Neurol Sci. 2010; 37(6) : 837-42. 7. François-Xavier Roux. Adénomes hypophysaires. EMC Neurologie [17-260-A-10] 8. Zunon-Kipre Y, Broalet MYE, Drogba KL, Haidara A, N’da H, Ba ZV. Les adénomes hypophysaires cliniquement non-fonctionnels : peuvent-ils être diagnostiques plus tôt? AJNS 2007 ; 26( 2) : 38-42 9. Chanson P, Brochier S. Non-functionning pituitary adenoma. J Endocrinol Invest 2005;28:93-99 10. Waterlot C, Cortet-Rudelli C, Fossati P, Dewailly D. Adénomes gonadootropes Rév.Prat.1996;46:1498-1502 11. Fontana E, Gaillard R. Epidémiologie des adénomes hypophysaires : étude dans une agglomération urbaine de suisse. Rev Med Suisse 2009;5:2172-2174 12. Chanson P, Brochier S, Salenave S. Adénomes hypophysaires gonadotropes. EMC Endocrinologie-Nutrition. [10-023-B-10] 13. Ntyonga-Pono MP, Nguembet AC, Agaya C. Le point sur l’acromegalie. A propos du premier cas rapporte au Gabon. Med Afr Noire: 1999, 46 (1) : 62-4. 14. Brue T. Pathologie hypothalamo-hypophysaire : quels signes d’appel chez l’adulte ? 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Tableau et légendes : Tableau I : récapitulatif des caractéristiques des patients atteints de MAH Age (ans) Sexe Manifestations cliniques Patient du cas 1 25 M -Hypertension intracrânienne -hypersomnie Biologie Normale Protocole IRM - Axial T1 - Coro T1 et T2, - sagittal T1 et T2 - 3DT1 Gado Patient du cas 2 26 M - Gigantisme - Acromégalie - Asthénie - Troubles visuels - Hyperglycémie - GH élevée -Axial T1, T2, Flair - Coro T2, - Sagittal T1, T2 - 3DT1 Gado Patient du cas 3 41 M -Rhino-sinusite chronique - troubles visuels - hyperprolactinémie (2000ng/)l -Coupes de 5mm en T1, T2, Flair, T2* en axial, sagittal et coronal -Coupes de 1,5 mm T1, T2, Flair, T2* et 3DT1 Gado Aspects IRM - contours Polycyclique Polycyclique Polycyclique - Taille (diamètre) 70 mm 57 mm 26,5 mm - Situation Intra et suprasellaire - - intra et supra sellaire Signal T1 hypoT1, hypoT1 hyperT2 discret et Signal T2 HypoT2 homogène hétérogène, Signal après prise de contraste Rehaussement inhomogène, hyper Gado périphérique signal périphérique. non visualisée Hypophyse saine non visualisée Refoulement Tige pituitaire postérieure Infra et supra sellaire Iso T1 hyperT2 avec centre nécrotique Prise de contraste périphérique non visualisée non visualisée Extension du MAH - Chiasma optique oui Oui Oui - Sinus caverneux non Oui Non - Sinus sphénoïdal non Non Oui - Autre aqueduc de sylvius plancher sellaire Plancher sellaire Les MAH surviennent chez le sujet jeune, sont de grande taille et ont une extension toujours supra-sellaire au niveau du chiasma optique et rarement au niveau des sinus caverneux. Légende des figures : Figure 1 : Jeune homme de 26 ans présentant un gigantisme et une acromégalie. IRM de l’hypophyse en coupe coronal en séquence T2 spin écho objective un macroadénome hypophysaire avec envahissement bilatéral du sinus caverneux. Figure 2 : adulte de 41 ans présentant un syndrome tumoral marqué par des troubles visuels. L’IRM de l’hypophyse en coupe sagittal en séquence EGT1 gado objective un MAH avec prise de contraste périphérique.