Etude de traitement des eaux résiduaires de la raffinerie de pétrole
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Etude de traitement des eaux résiduaires de la raffinerie de pétrole
Proceedings of International Symposium on Environmental Pollution Control and Waste Management 7-10 January 2002, Tunis (EPCOWM’2002), p.847-856. Etude de traitement des eaux résiduaires de la raffinerie de pétrole d’Alger A. CHERFAOUI Sonatrach, Institut Algérien du Pétrole, IAP, Avenue du 1er Novembre Boumerdes 35000 Algérie ABSTRACT With the aim of reducing the emission of the pollutants present in waste water of oil industries, a preliminary study was undertaken at the refinery of Algiers RA1G. This study had as the first mission to consider global pollution in waste water. Its first objective is to identify the sources and the origins of pollution within the firm itself, and then to establish the methodology of sampling. The second mission, carried out by our study, was based on the results of the analyses of the samples. Its aim was to recommend a specific data processing sequence of oil waste water. The goal was to reduce the contents of the polluting elements in water below the values fixed by the international standards. KEYWORDS Wastewater treatment ; Water pollution ; Environment. RESUME Dans le souci de réduire l’émission des polluants présents dans les eaux résiduaires des industries pétrolières, une étude préliminaire a été entreprise au niveau de la raffinerie d’Alger RA1G. Cette étude avait comme première mission d’estimer la pollution globale dans les eaux résiduaires. Il s ‘agit d’abord, d’identifier les sources et les origines de pollution au sein de l’entreprise même, et ensuite d’établir la méthodologie d’échantillonnage. La deuxième mission, poursuivie par notre étude, se basait sur les résultats des analyses des échantillons. Elle avait pour objectif de préconiser une chaîne de traitement spécifique des eaux résiduaires pétrolières. Le but était de ramener les teneurs des éléments polluants dans l’eau en dessous des valeurs fixées par les normes internationales. INTRODUCTION Le volume et la composition des eaux résiduaires produites dans les raffineries de pétrole sont fonction de la qualité du pétrole brut, de son mode de traitement, et de l’emploi envisagé pour ses produits (Sékoulov, 1999). Le volume peut varier entre 3 et 70 fois la quantité de pétrole brut traitée. Le volume des eaux de refroidissement pures est d’ordinaire de 80 à 90 % (Meinck et al., 1977). Le reste est constitué par des eaux de nettoyage et des eaux résiduaires diverses de fabrication, et notamment de condensats, des lessives résiduaires et des eaux de lavage. Les eaux résiduaires des raffineries et des usines pétrochimiques appartiennent au rang des effluents industriels de caractéristique mixte. Ces eaux contiennent un ou plusieurs constituants biodégradables mais renferme aussi des milieux carencés ou inhibés par d’autres constituants (Gujer et al. 1991). L’étude des eaux résiduaires rejetées par la raffinerie d’Alger remonte à l’époque ou les eaux usées de cette dernière étaient évacuées dans le milieu récepteur sans un traitement particulier. En effet, ces eaux étaient collectées dans deux bassins API, elles subissaient un écrémage et traversaient des cages à pailles. Cette opération consistait uniquement à éliminer partiellement les hydrocarbures à émulsion mécanique. ORIGINES DES EAUX RESIDUAIRES DE LA RAFFINERIE D’ALGER Au niveau de la raffinerie, les eaux usées proviennent de diverses sources : - du dessalage, - de purge des bacs de brut, - de purge des bacs de stockage des produits finis, - de purge des ballons de séparation dans les unités, - des eaux de refroidissement des pompes, - des utilités (purge des chaudières, eaux de régénération et de lavage des adoucisseurs). Les eaux de pluies et de ruissellement au niveau de la raffinerie sont collectées dans un bassin d’orage. Elles sont mélangées aux eaux des bassins API ayant déjà subies les opérations mécaniques d’écrémage et de filtration sur 847 Cherfaoui le foin. Le mélange est réalisé dans une fosse dite «fosse A». Cette fosse constitue le rejet principal de la raffinerie avant l’évacuation dans le milieu récepteur (oued Adda). ECHANTILLONNAGE ET ANALYSE L’échantillonnage a été effectué au niveau de cette fosse. Comme les eaux de pluie diluent les concentrations des polluants d’où les effluents sont moins chargés en hiver qu’en été. Pour se rendre compte des concentrations individuelles de chaque polluant d’autres échantillons ont été prélevés au niveau des sources mêmes, c’est-à-dire, au niveau des tubulures des purges des bacs de stockage et des ballons de séparation. La fréquence de prélèvement des échantillons est la même que celle appliquée sur le rejet principal. Les mesures et les analyses ont été effectuées sur les indices de pollution suivants : - température, - pH, - matières en suspension (MES), - chlorure, - teneur en hydrocarbure (HC), - la demande chimique en oxygène (DCO), - la demande biochimique en oxygène (DBO5). RESULTATS DES ANALYSES D’après les analyses, la plus importante pollution concerne les MES, la DCO et les hydrocarbures (HC). La demande biochimique en oxygène (DBO5) a été déterminée par la méthode manométrique et ne donne qu’une valeur approximative. En effet, la dégradation de la plupart des hydrocarbures est normalement complète après 25 à 30 jours d’incubation (Berné, 1972). La valeur exacte de la DBO5 exige une souche adaptée. L’analyse des échantillons pris de la fosse conduit aux résultats résumés dans la figure 1. Les fluctuations des concentrations, aperçues au niveau du rejet principal, sont dues à des opérations de purge effectuées avec des débits discontinus et à des fréquences irrégulières. Le tableau I donne les résultats des analyses effectuées aux sources mêmes des polluants, c’est-à-dire en amont des deux bassins API. Les valeurs représentent des concentrations moyennes obtenues des prélèvements journaliers sur chaque source pendant une durée d’un mois. 400 T = 30°C; pH = 8.6 Concentrations [mg/l] MES DCO 300 HC DBO5 200 100 0 0 5 10 15 Temps [jours] Figure 1 : Analyse du rejet principal 848 20 25 Traitement des eaux résiduaires de la raffinerie de pétrole Pour pouvoir préconiser un traitement fiable, il faut connaître la quantité réelle d’eau rejetée. L’estimation de la pollution globale dépend du débit de l’effluent quittant la raffinerie. Celui-ci a été estimé d’une part, en sommant les quantités individuelles rejetées par les purges, plus les eaux des utilités, les eaux de refroidissement et même les eaux pluviales (en se basant sur les données pluviométriques délivrées par l’office national de la météorologie) et, d’autre part, en tenant compte de l’extension de la raffinerie. On arrive finalement à un débit majoré de 410 m3/h. Le tableau II donne les quantités maximales de polluants dans l’eau brute et le pourcentage d’élimination à réaliser. Tableau I : Analyses effectuées sur les purges de différentes origines. T °C PH [-] MES [mg/l] HC [mg/l] Cl[mg/l] DCO [mg/l] DBO5 [mg/l] 16,5 5,9 3870 300 800 620 75 Dessalage 70 7,6 375 710 250 560 60 Carburant 26 6,25 220 7,12 18 350 72 Gas-oil 33 7,45 282 6,7 10,3 460 71 Sloops 28 7,62 1044 691 86,4 490 85 Ballon 23,5 6,5 440 14 7,7 400 70 Source Bacs du brut Tableau II : Pourcentage d’élimination des indices de pollution. Source MES [mg/l] HC [mg/l] DCO [mg/l] DBO5 [mg/l] Eau brute 200 120 400 130 Législation 30 20 120 40 % à éliminer 85 84 70 70 En se basant sur le rapport DCO/DBO5, On peut conclure à priori qu’un traitement biologique n’est pas possible. De plus, l’analyse indique que la nature de la pollution est constituée des hydrocarbures en émulsion fine, des matières en suspension et des matières colloïdales. Un traitement physico-chimique de clarification est nécessaire en premier lieu. Ce traitement vise aussi à réduire le rapport DCO/DBO5. Cette réduction rend possible un traitement biologique pour la suite des opérations. Les procédés de traitement à préconiser dépendent du degré d’épuration qu’on veut atteindre, des critères économiques et de la disponibilité, des critères économiques et de la disponibilité des terrains. D’après nos résultats, les degrés d’épuration à atteindre et dans le cas ou nous adoptons les procédés conventionnels, nous proposons la chaîne de traitement suivante : - épuration physico-chimique pour l’élimination des MES, - épuration biologique pour la dégradation des matières organiques. DESCRIPTION DES ETAPES DU TRAITEMENT La présence du trouble dans les eaux résiduaires est due aux particules colloïdales. Celles-ci sont soumises à différents champs de forces. L’énergie d’interaction résultant des forces électrostatiques de répulsion et les forces d’attraction de Van-Der-Waals passe par un maximum dans le domaine de répulsion ; c’est la barrière d’énergie. Pour vaincre cette barrière il faut, soit augmenter l’énergie cinétique de ces particules soit diminuer les forces de répulsion par une augmentation de la force ionique : c’est la compression de la double couche. Dans 849 Cherfaoui ce cas les forces de Van-Der-Waals seront assez important et peuvent agir pour neutraliser les forces de répulsion (Gomella, 1978 ; Metcalf et al. 1979). C’est ce qu’il se passe lorsqu’on ajoute les agents de coagulation. En effet, le but de l’opération est de déstabiliser les colloïdes par l’ajout d’une quantité exacte de sulfate d’aluminium (coagulant). Ce dernier diminue voire même annule le potentiel ζ responsable de la stabilité de l’émulsion. Les particules déstabilisées sont agglomérées par l’ajout d’un floculant, il s’agit d’un polyélectrolyte (PRAESTHOL 2515). La formation des floques favorise la vitesse de décantation. Figure 2 : Variation du potentiel de répulsion après compression de la double couche Figure 3 : Double couche et potentiel Zêta 850 Traitement des eaux résiduaires de la raffinerie de pétrole RESULTATS DU TRAITEMENT DE CLARIFICATION Les expériences ont étaient réalisées selon le mode opératoire normalisé de l’essai de floculation au jar-test (Degrémont, 1978). Les valeurs des paramètres régissant la clarification se basent sur le pourcentage d’élimination de la turbidité. Ce dernier est défini comme suit : DOeb − DOet ⋅ 100% E = DOeb (1) 100 E [%] 80 60 Coagulant : 100 mg/l Floculant : 2 mg/l Vitesse de coagulation :300 tr/mn Vitesse de floculation : 30 tr/mn Temps de coagulation : 3 mn Temps de floculation : 20 mn Temps de décantation : 15 mn 40 20 4.00 6.00 8.00 pH 10.00 12.00 Figure 4 : Détermination du pH optimal 100 E [%] 80 60 40 pH : 9 Dose de floculant : 2 mg/l Vitesse de coagulant : 300 tr/mn Vitesse de floculant : 30 tr/mn Temps de coagulation : 3 mn Temps de floculation : 20 mn Temps de décantation : 15 mn 20 0 0 50 100 150 Concentration du coagulant 200 (mg/l) 250 Figure 5 : Détermination de la dose optimale du coagulant 851 Cherfaoui L’optimisation portée sur les paramètres suivants : le pH, les doses en coagulant et en floculant. Les résultats des expériences sont portés en graphes (figures 4 – 6) et les valeurs optimales sont déduites directement. On obtient les valeurs suivantes : - pH = 9,0 - dose de coagulant = 80 mg/l - dose de floculant = 1,10 mg/l Pourcentage d'élimination E (%) 100 80 60 40 0.00 pH : 9.00 Dose de floculant : 70 mg/l Vitesse (coagulant) : 300 tr/mn Vitesse (floculation) : 30 tr/mn Temps de coagulation : 3 mn Temps de floculation : 20 mn Temps de décantation : 15 mn 0.40 0.80 1.20 1.60 Concentration du floculant [mg/l] 2.00 Figure 6 : Détermination de la dose optimale de floculant L’application de ces résultats au traitement, au niveau du laboratoire, du rejet principal a contribué à une épuration partielle. En effet, le traitement physico-chimique a permis la réduction du rapport (DCO/DBO5). Ce dernier a été réduit, ce qui rend possible le traitement biologique. Le tableau III donne la situation avant et après traitement physico-chimique. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES DE LA STATION La connaissance des doses optimales des réactifs, le débit à traiter, le temps de contact (de séjour) dans le chaque étape de traitement, nous a permis de dimensionner complètement tous les ouvrages de la station. Nous exposons la méthodologie adoptée et le dimensionnement de quelques ouvrages. Bassin d’égalisation. Compte tenu des fluctuations importantes enregistrées au seuil du rejet, un bassin d’égalisation en amont du traitement physico-chimique est nécessaire. Le bassin d’égalisation a pour rôle d’absorber toutes les fluctuations et d’assurer l’alimentation continue (même lorsque l’usine est à l’arrêt) des ouvrages de traitement dans les conditions optimales. L’absorption des fluctuations, d’après les données recueillies sur le terrain, demande une période de 3,5 jours. Le temps de séjour moyen nécessaire au dimensionnement du bassin est de 3,5 jours moins le temps global de traitement (Metcalf et al. 1979 ; Eckenfelder, 1982). Le temps global de traitement est déterminé en tenant compte de toutes les opérations unitaires, traitement biologique et traitement de boues compris. Le volume du bassin pour un traitement de 410 m3/h devrait être de 30000 m3. 852 Traitement des eaux résiduaires de la raffinerie de pétrole Tableau III : Rendement de la chaîne de traitement sur chaque indice de pollution. Caractéristiques Avant traitement Après Traitement Rendement [%] PH Turbidité Conductivité MES [mg/l] HC [mg/l] DCO [mg/l] DBO5 [mg/l] Chlorures [mg/l] 7,75 25 2480 135 95 320 98 586 7,9 1,8 2300 19 23 169 70 460 92,77 8 86 76 47,2 28,6 21,5 Chambre de mélange et floculateur. La cinétique de l’étape de coagulation est rapide (quelques secondes). Les temps de séjour respectifs de 3 et 20 minutes, pour mélanger les réactifs (coagulant) et favoriser la formation des floques (floculation) fixés par les essais de laboratoire s’avèrent suffisants (Fresenius, Schneider 1988). Le calcul des volumes et des puissances d’agitation s’appuie sur les équations suivantes : P G = µV 0,5 (2) et P = N P ⋅ ρ ⋅ n3 ⋅ D 5 Re = ρ ⋅ n ⋅ D2 µ (3) (4) Les essais d’agitation ont été réalisés en respectant les rapports de similitudes pour rendre possible l’exploitation des abaques donnant N P = f (Re) à notre système. Les valeurs du dimensionnement sont regroupées dans les tableaux IV et V. Tableau IV : Caractéristiques techniques du coagulateur. Caractéristiques du coagulateur Nombre Volume Surface Hauteur Largeur Longueur Temps de séjour Puissance Utile Symbole Dimension V SH H L L TS P 2 21 m3 11 m2 2m 3m 3,5 m 3 mn 8 kW Décanteur et filtres. Les floculants d’alumine hydratée sont plus ou moins fragiles et possèdent des densités variables. De nombreux facteurs (vitesse variable en fonction de temps, température, viscosité etc.) rendent impossible le calcul de leur vitesse de chute et obligent le recours aux essais de laboratoire. Notre dimensionnement s’est basé sur la littérature et selon plusieurs auteurs (Metcalf et al., 1979; Eckenfelder, 1982) le temps de séjour est limité entre 2 et 4 heures et la profondeur entre 2 et 4 mètres. La prise des valeurs moyennes nous a menés à un volume du décanteur égal à 620 m3 avec une surface de 154 m2. 853 Cherfaoui La plupart des installations de clarification d’eaux industrielles de fort débit utilisent des filtres ouverts à l’atmosphère, en général en béton. Le système le plus utilisé dans les stations d’épuration est la filtration à grande vitesse (vitesses dépassant 10 m/h, jusqu’à 20 m/h). Le filtre Aquazure type V se classe dans cette catégorie (Degrémont, 1978), il peut convenir à la future station. Le dimensionnement a été fait sur la base des données bibliographiques (Metcalf et al., 1979 ; Thomazeau, 1981). Tableau V : Caractéristiques techniques du floculateur. Caractéristiques du Floculateur Nombre Volume Surface Hauteur Largeur Longueur Temps de séjour Puissance Utile Symbole Dimension V SH H L L TS P 2 138 m3 28 m2 5m 7m 20 m 20 mn 95 kW Tableau VI : Variantes du procédé par boues activées. Procédé Aération prolongée Faible charge Moyenne charge Forte charge Charge volumique : CV [kg DBO5/m3 bassin.j] < 0,35 0,35 – 0,6 0,6 – 1,5 > 1,5 Charge massique : Cm [kg DBO5/kg MVS.j] < 0,07 0,07 – 0,2 0,2 – 0,5 > 0,5 Tableau VII : Caractéristiques du bassin d’aération. Caractéristiques du bassin d’aération Nombre Volume Surface Hauteur Diamètre Temps de séjour Débit à traiter Charge massique Charge volumique Rendement d’épuration Charge à l’entrée Charge à la sortie Concentration de boue Besoin en oxygène Puissance Utile Symbole V SH H D TS Q Cm CV R X Qj P Dimension 2 2298 m3 511 m2 4,5 m 26 m 6,6 h 410 m3/h 0,1 kg DBO5/kg MVS.j 0,45 kg DBO5/m3 bassin.j 91 % 1034 kg/h 197 kg/h 4,5 kg/m3 1295 kg O2/j 95 kW Bassin d’aération et de clarification (ouvrages biologiques). Le traitement physico-chimique a permis d’abaisser la DBO5 à une valeur égale à 70 mg/l. Pour les calculs des ouvrages biologiques, plusieurs auteurs (Metcalf et al., 1979 ; Eckenfelder, 1982) recommande de prendre un facteur de sécurité égal à 1,5. Le dimensionnement du bassin d’aération repose sur cette recommandation. 854 Traitement des eaux résiduaires de la raffinerie de pétrole Compte tenu du type de la pollution résiduelle, le procédé par boues activées est le plus intéressant du point de vue économique. Le calcul d’une station à boues activée repose sur deux méthodes : - l’une basée sur le critère «charge des boues», - l’autre basée sur le critère «âge des boues». Mais les deux méthodes se ramènent l’une à l’autre et ne forment fondamentalement qu’une seule (Metcalf et al., 1979 ; Edeline, 1980 ; Eckenfelder, 1982). Il existe quatre variantes de traitement par boues activées (tableauVI). Le procédé à faible charge convient lorsqu’on veut obtenir un volume de boues résiduaires faible et éviter à gérer les digesteurs. Le bassin d’aération préconisé pour la station a été dimensionné sur cette considération. Le calcul du besoin en oxygène a permis de prévoir la puissance requise pour le brassage. Le choix du système d’aération s’est basé sur ce qui est le plus utilisé à l’échelle mondiale, c’est-à-dire, l’aérateur mécanique de surface. Les caractéristiques du bassin sont regroupées dans le tableau VII CONCLUSION La préconisation et le dimensionnement du traitement complet reposent sur l’analyse du rejet principal et sur les données bibliographiques. Pour un suivi rigoureux des ouvrages de traitement biologique, un bioréacteur devrait être disponible au niveau du laboratoire pour étudier les inhibitions, les carences et l’adaptation des souches sur les composés hydrocarbonés difficilement biodégradables. NOTATION Symboles Unités Signification D DOeb DOet E G NP P Re V n [m] [-] Diamètre de l’agitateur Densité optique de l’eau brute [-] Densité optique de l’eau traitée [%] [s-1] [-] Turbidité éliminée Gradient de vitesse Nombre de puissance µ ρ ζ [W] [-] [ m3 ] [s-1 ] [N.s/m2 ] [kg/m3 ] [mV] Puissance Nombre de Reynolds Volume Nombre de tours par seconde Viscosité dynamique Masse volumique Potentiel Zêta REFERENCES Berné, F. (1972). Traitement des eaux résiduaires polluées par les hydrocarbures. Publication de l’IFP. Editions Technip. Paris. Degrémont, (1978). Mémento technique de l’eau. Technique et Documentation. Huitième édition. Paris Eckenfelder, W.W. (1978). Gestion des eaux usées urbaines et industrielles. Traduit de l’Américain par L. Vandevenne. Technique et Documentation Lavoisier. Paris Edeline, F. (1980). L’épuration biologique des eaux résiduaires. Technique et Documentation. Paris. Editions Cedeboc. Liège. Fresinius, W., Schneider, W. (1988). 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