Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006
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Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006
Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 Jean Genet Dossier de presse Communiqué de presse p. 2 Jean Genet et l’art p. 3 De nombreux inédits… p. 4 Le Parcours de Jean Genet p. 5-8 Publication p. 9 Autour de l’exposition p. 10 Iconographie p. 11 Renseignements pratiques p. 12 Musée des Beaux-Arts / Palais des Archevêques 18, place François-Sicard 37000 Tours Exposition 8 avril 3 juillet 2006 Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 2 Communiqué de presse Exposition L'exposition Jean Genet est organisée à l'occasion du vingtième anniversaire de la mort de l'écrivain, en collaboration avec l'IMEC (Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine). Jean Genet est un des plus grands écrivains du vingtième siècle. C’est la première fois qu’une exposition de cette envergure lui est consacrée en France, ce pays auquel il se sentait étranger et seulement rattaché par la langue. Sa présentation à Tours se justifie par la proximité immédiate de Mettray, colonie agricole pénitentiaire pour enfants où, à l’âge de quinze ans, le destin de Genet fut scellé et il est important que cette exposition se fasse là, à l’endroit même où ses « tortionnaires » l’enfermèrent (de 1926 à 1929 pour avoir voyagé en train sans billet) et le révélèrent à luimême. Mettray fut, tout au long de son oeuvre, une inépuisable source d'inspiration, évoquée en particulier dans "Miracle de la rose" et "Journal du voleur". N'a-t-il pas affirmé à la fin de sa vie, au cours d'un entretien filmé avec Bertrand Poirot-Delpech, que c'est à Mettray qu'il avait appris à écrire, certes pas grâce aux pauvres rudiments qui y étaient enseignés, mais parce qu'il y découvrit par hasard un recueil de Ronsard, poète qui lui révéla la beauté de la langue."Il fallait être entendu de Ronsard", déclare-t-il en 1985. L’exposition évoque certains thèmes majeurs, Mettray (photographies, minutes du jugement de procès), le théâtre (maquettes de décor des Nègres, des Paravents, masques d’André Acquart), la musique, l’art (surtout Giacometti), le cinéma (Un chant d’amour), l’homosexualité et retrace la vie et l’œuvre de l’écrivain, en essayant de rester au plus près de Genet créateur. On peut y découvrir des documents jamais montrés, voire des inédits. Des manuscrits de ses romans, de ses essais et de ses pièces de théâtre, des lettres, des portraits de lui faits par Giacometti, Leonor Fini, Jean Cocteau, Jean Marais et par des proches comme Jacques Maglia, Ghislain Uhry ou Gilles Dattas. Seront également exposés des photos, des vidéos, et nombre de documents concernant son engagement politique auprès des Palestiniens et des Black Panthers. Le catalogue accompagnant l'exposition rassemble les essais de nombreux spécialistes de l'oeuvre de Genet : Albert Dichy (Mettray dans l’œuvre de Genet) ; Michel Corvin (Genet lecteur et Genet et le théâtre) ; Khadhim Jihad Hassan (Traduire Un captif amoureux) ; Thierry Dufrêne (Genet et l’art) ; Patrice Bougon (L’écriture poétique de Genet) ; Marie Redonnet (Genet et la politique) ; René de Ceccatty (Genet poète de la sexualité) ; Pierre Constant (Genet et la musique) ; Lydie Dattas (Portrait de Genet) ; Ghislain Uhry (Genet et le cinéma) ; Christophe Bident (Genet, Sartre et Derrida). Parmi ces textes plusieurs témoignages d'amis ou collaborateurs de Genet permettent de tenter une approche plus personnelle d'une figure majeure de la littérature moderne, qu'aucune célébration ne saurait emprisonner ni contraindre. Concerts, lectures, projections de film, conférences sont programmés pour accompagner cette exposition Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 Jean Genet et l’art Beaucoup moins connus que ses pièces et ses romans, les écrits sur l’art de Jean Genet, inspirés parfois par les regards de Cocteau ou de Sartre, occupent une période bien précise de sa vie, entre 1950 et 1960 environ. Il est alors au faîte de sa gloire parisienne et fréquente Sartre, Simone de Beauvoir, Alberto Giacometti, Henri Matisse, Brassaï… Genet puise dans les œuvres d’art qu’il admire « la nécessaire confrontation pour définir pour luimême un nouvel art poétique ». Il est sensible aux artistes qui «témoignent d’un dépouillement physique en faveur d’une richesse intérieure ». Parmi ses phares : Rembrandt, Léonor Fini, Franz Hals, les artistes allemands de la Renaissance (Dürer, Cranach…), Manet…et bien sûr Alberto Giacometti. Entre 1954 et 1957, il voit souvent Giacometti pour des séances de pose au cours desquelles l’artiste fit quatre dessins et trois tableaux de l’écrivain : trois de ces œuvres sont présentées dans cette exposition. Pour le grand portrait de 1955 conservé au Centre Georges-Pompidou, Genet posa plus de quarante jours… « Bientôt je reviendrai avec mon costume gris clair et vous continuerez votre magnifique tableau. Plus je pense à mon portrait et à ses merveilleuses transformations quotidiennes, plus je suis bouleversé ». De ces séances de travail naquit L’Atelier d’Alberto Giacometti (1957), trente pages fulgurantes, à la fois essai sur l’art et dialogue entre deux solitudes. Regard porté sur un autre regard , sur le mystère de la création, sur le lien entre la mort et l’art. Ce texte témoigne aussi de l’affection de Genet pour le seul artiste qu’il dit avoir admiré. Le goût de Genet le porte vers le portrait qui rendrait le drame « lisible dans la brisure ou la courbe du plus clair des visages ». Seront en particulier présents dans cette manifestation des portraits de l’écrivain par Cocteau, Jean Marais, Léonor Fini et son buste par Fenosa. « L’émotion artistique fait partie des moments vrais pour Genet, des moments forts comme les colères, les trouilles, certains regards échangés…moments si intenses qu’il n’est pas facile de les fixer par des mots ce que Genet dit crûment : d’une certaine façon les œuvres d’art nous rendraient cons ». Pour Genet, « l’artiste fait affleurer le monde, et doit donc s’effacer devant lui pour que ce soit vrai, et en même temps, il le met en forme : il ne peut donc dire la vérité qu’en art ». (les citations sont extraites du catalogue de l’exposition, texte de Thierry Dufrêne, « Je ne peux dire la vérité qu’en art » : Jean Genet ou écrire pour voir) Ecrits sur l’art de Jean Genet : Lettre à Léonor Fini (1950) ; L’Atelier d’Alberto Giacometti (1957) ; Le Secret de Rembrandt (1958) ; Le Funambule (1957) ; Ce qui est resté d’un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers et foutu aux chiottes (1967) Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 4 De nombreux inédits… Mettray, colonie pénitentiaire agricole pour enfants où Genet vécut de 1926 à 1929, reste pour l’écrivain une inépuisable source d’inspiration. L’évocation de la colonie abonde dans son œuvre, du Miracle de la Rose, Journal du Voleur (manuscrit prêté par la Bibliothèque Nationale de France), L’Enfant criminel (IMEC), jusqu’au scénario écrit à la fin de sa vie Le Langage de la muraille (inédit : Archives départementales d’Indre-et-Loire). La rencontre décisive avec Jean Cocteau en février 1943 est indiquée dans l’exposition par la présentation de l’exemplaire du Condamné à mort dédicacé au poète et celle des cahiers du célèbre Journal où Cocteau exprime son admiration stupéfaite (Bibliothèque Historique de la Ville de Paris). On sait que l’édition originale de Querelle de Brest (1947) fut illustrée de vingt-neuf dessins de Cocteau dont quelques-uns sont exceptionnellement exposés pour la première fois (collection particulière). La publication dans le catalogue de plusieurs pages inédites de Jean Genet permet de mettre l’accent une fois de plus sur l’importance de son admiration pour Giacometti (trois lettres adressées au sculpteur, prêtées par la Fondation Alberto et Annette Giacometti et une courte page, magnifique, où Genet évoque Giacometti devant le corps de son ami Abdallah, collection particulière). Une section importante est consacrée au théâtre, plus particulièrement aux créations des Nègres (1959) et des Paravents (1966), grâce aux prêts consentis par l’IMEC et des collectionneurs privés (masques d’André Acquart pour les Nègres, maquettes des costumes et des décors des Paravents…). Grâce aux Archives Gallimard et à Laurent Boyer, exécuteur testamentaire de Jean Genet, les visiteurs – et les lecteurs du catalogue – peuvent lire des pages jusqu’alors inédites concernant l’art (important article « A propos de Manet », ainsi qu’une page se rapportant sans doute à un projet musical non identifié) ou la situation politique des Palestinien (textes écrits à partir des années 1970 sur la cause palestinienne) et qui font partie de ce considérable travail d’écriture dont la publication d’Un Captif amoureux, quelques mois après la mort de Genet, sera l’aboutissement. L’étonnante évocation d’un Palais des miroirs, métaphore du destin du peuple palestinien, retient en particulier l’attention, d’autant qu’elle renouvelle une image récurrente dans l’œuvre de Genet (Journal du Voleur, ‘Adame Miroir…). Le parcours de l’exposition est ponctué d’extraits sonores (Genet lisant une page du Journal du Voleur ; témoignages de la création de Haute surveillance, de la chorégraphe Janine Charrat…) et visuels (extraits des entretiens de Jean Genet avec Antoine Bourseiller, Bertrand Poirot-Delpech et Nigel Williams, tournés respectivement en 1981, 1982 et 1985). Poète adaptant à son inspiration les diverses formes littéraires, Genet eut aussi l’ambition de faire œuvre de cinéaste : en témoignent la projection quotidienne, dans les salles de l’exposition à 16h30, d’Un Chant d’amour (1950) et la présentation de fragments de La Nuit venue, scénario inédit. Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 5 Le Parcours de Jean Genet… les œuvres présentées dans l’exposition Enfance 1910-1925 Né le 19 décembre 1910, de père inconnu, Jean Genet est abandonné par sa mère en 1911. L’enfant devient pupille de l’Assistance publique ; il est confié à des petits artisans du village d’Alligny-en-Morvan où il reste jusqu’en 1924. Piéta de l’église d’Alligny ou Jean Genet fut membre de la chorale et enfant de chœur. Le village et ses enfants seront longuement évoqués dans Notre-Dame des Fleurs. En outre, le thème de la Piéta occupe une place toute particulière dans l’imagination de Genet, et ceci jusque dans ses derniers livres (Un Captif amoureux) Photographies de Charles et Eugénie Régnier, les parents nourriciers ; de Louis Cullafroy (IMEC) Photographie de René de Buxeuil, musicien, compositeur de chansons à succès (L’Ame des violons) chez qui l’adolescent est placé. (IMEC) Mettray 1926-1929 Fugues répétées, arrestations et emprisonnements. Genet fait à la prison de la Petite-Roquette sa première expérience carcérale : trois mois de cellule. Il est ensuite arrêté de nouveau, sans titre de transport, dans le train Paris-Meaux et écroué à la maison d’arrêt de Meaux. Le Tribunal le confie à la colonie agricole pénitentiaire de Mettray. Minutes du jugement du procès de Genet, 25 août 1926. Edition originale de Miracle de la rose, 1946 où Mettray et Fontevrault sont longuement évoqués. L’Enfant criminel, dactylographie corrigée par Genet (IMEC ; texte publié en 1949) Le langage de la muraille, scénario de Genet sur l’histoire de Mettray (Archives départementales d’Indre-et-Loire ; inédit) Engagements, voyages, prisons 1929-1942 Pour quitter Mettray, il devance l’appel et s’engage dans l’armée pour deux ans. En 1930, il part pour la Syrie, à Damas où il est affecté à la construction d’un petit fort militaire (cf. Un Captif amoureux). En 1931, revenu à la vie civile, il effectue son premier voyage en Espagne puis contracte un second engagement dans l’armée pour servir au Maroc. Libéré de ses obligations, il vagabonde en Espagne. En 1934 il signe un nouvel engagement mais, en 1936, manquant à l’appel, est déclaré déserteur. Pour échapper aux poursuites, large périple à travers l’Europe (cf. Journal du voleur). Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 6 Revenu à Paris en 1937, il commet différents vols (mouchoirs, chemise, livres, tissus …) pour lesquels il est à chaque fois pris et condamné. Lettre à André Gide (1933) (Paris, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet) Lettre à André Suarès (musée de Granville) Manuscrit du Journal du voleur (Bibliothèque nationale de France) Dactylographie corrigée du Journal du voleur (IMEC) Le condamné à mort, exemplaire dédicacé à Jean Cocteau (Bibliothèque historique de la Ville de Paris) Manuscrit de Marche funèbre (BHVP) Gloire – 1942-1952 En prison, en 1942, il écrit Notre-Dame des Fleurs. Présenté l’année suivante à Jean Cocteau, Genet rencontre grâce à lui son premier éditeur, Paul Morihien. Le 29 mai 1943, nouvelle arrestation pour le vol d’une édition rare des Fêtes galantes de Verlaine. « Vous connaissiez la valeur du livre ? » demande le président du tribunal ; Genet répond : « Je connaissais sa valeur, je ne connaissais pas son prix » extrait du Journal de Cocteau. Il risque la relégation perpétuelle ; Cocteau vient à son secours en le présentant comme « le plus grand écrivain de l’époque moderne ». Condamné à trois mois de prison, il rédige Miracle de la rose. Grâce à de nombreuses interventions, il est libéré en 1944. La mort sur les barricades de Jean Decarnin, jeune résistant communiste et compagnon de Genet, lui inspirera Pompes funèbres. Journal de Jean Cocteau (Bibliothèque historique de la Ville de Paris) Petit carnet de brouillon de Notre-Dame des Fleurs (IMEC) Lettres de Genet à Marc Barbezat (Lyon, Bibliothèque municipale) Pompes funèbres, édition originale, 1947 Genet écrivain a sur le métier de nombreux textes ; outre les poèmes Un chant d’amour et Le Pêcheur du Suquet dédiés à Lucien Sénémaud, il commence la rédaction du Journal du voleur, achève Querelle de Brest et propose à Louis Jouvet une première version des Bonnes. En 1948, création du ballet ‘Adame Miroir sur un argument de Genet, et en 1949, de Haute Surveillance. En 1950 il réalise son unique film Un Chant d’amour. Et c’est en 1951 que débute la publication chez Gallimard des Œuvres complètes de Jean Genet dont le premier volume est l’immense préface de Sartre Saint Genet, comédien et martyr. Querelle de Brest, édition originale, avec les dessins de Jean Cocteau, 1947 (collection particulière) Pompes funèbres, édition originale, 1947 (collection particulière) La Galère, édition originale avec les eaux-fortes de Leonor Fini, 1947 (collection particulière) Présentation du film Un Chant d’amour (chaque jour à 16h30) Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 7 Manuscrit du Saint Genet de J.-P. Sartre (Bibliothèque Nationale de France) Portrait de Genet par Jean Marais (collection particulière) Portrait de Genet par Jean Cocteau (collection particulière) Portrait de Genet par Leonor Fini (collection particulière) Buste de Genet par Fenosa (Bibliothèque Littéraire Jacques-Doucet) Théâtre 1947-1966 La création des Bonnes, mises en scène par Louis Jouvet (1947) marque le début de l’étonnant parcours théâtral de Genet, même s’il ne tirera guère de satisfaction de cette première expérience, et pas davantage de la création chaotique du Balcon (1960). En revanche, l’écrivain sera bien plus heureux des Nègres (1959) et surtout des Paravents (1966), pièces mises en scène toutes deux par Roger Blin et dont les décors et les costumes ont été dessinés par André Acquart. Maquettes des Bonnes par Christian Bérard (Bibliothèque Nationale de France) Manuscrits des Bonnes (Bibliothèque Nationale de France) Maquette en volume du dispositif des Nègres (IMEC) Masques des Nègres par André Acquart (collection particulière) Dessins des costumes des Nègres (IMEC) Photographies des créations des Nègres et des Paravents Maquette en volume des Paravents (IMEC) Dessins de costumes des Paravents (IMEC) Lettres manuscrites à Roger Blin, (Bibliothèque Nationale de France) Art 1957-1967 Dès l’automne 1955 Genet pose régulièrement pour Alberto Giacometti qui fait de lui trois portraits. De ces longues séances il tire un livre célèbre « L’Atelier d’Alberto Giacometti » C’est également en 1955 que Genet rencontre Abdallah, jeune acrobate de cirque, âgé de 19 ans qui sera l’une des plus importantes relations amoureuses de sa vie. Pour lui, il rédige Le Funambule, qui célèbre l’exigence de l’art face à la mort. Dès 1956, il décide d’écrire un livre sur Rembrandt dont un passage est publié dans le magazine L’Express en 1958. Le suicide d’Abdallah, provoquant une crise profonde, l’amène à détruire bon nombre de ses manuscrits. En subsistera au moins deux textes qu’il rassemblera, selon la suggestion de Paule Thévenin, sous le titre « Ce qui est resté d’un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers et foutu aux chiottes ». Portrait de Genet par Giacometti (Paris, Musée national d’art moderne) Portrait de Genet par Giacometti (Londres, Tate) Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 8 Portrait de Genet par Giacometti (dessin) (collection particulière) Lettre manuscrite de Genet sur la mort d’Abdallah (collection particulière) Politique 1968-1986 Son premier article politique, intitulé « Les maîtresses de Lénine » est publié par Le Nouvel Observateur le 30 mai 1968 et rend hommage à Daniel Cohn-Bendit. La même année, il est invité par la revue américaine Esquire à couvrir le congrès de la Convention démocrate. En février 1970, une représentante des Black Panthers sollicite son soutien. Il accepte de se rendre immédiatement aux Etats-Unis où il séjourne deux mois, donnant auprès des Black Panthers de très nombreuses conférences. De retour en France il publie plusieurs articles importants. C’est également fin 1970 qu’il rencontre Yasser Arafat à qui il promet d’apporter sa contribution à la cause palestinienne – qui aboutira à la publication, quelques mois après sa mort d’Un Captif amoureux. Cependant dès 1982, un des premiers Occidentaux à entrer à Chatila, il rédige un texte capital « Quatre heures à Chatila » Pages manuscrites d’Un Captif amoureux Photographies de Bruno Barbey (Magnum) Genet avec les Palestiniens Extraits des entretiens de Genet avec Antoine Bourseiller, Bertrand Poirot-Delpech Malade, Genet retourne une dernière fois en Jordanie en 1984, alors qu’il rédige Un Captif amoureux. Il meurt le 15 avril 1986 dans une petite chambre d’hôtel à Paris, où il corrigeait les épreuves de son livre. Il est enterré à Larache, au nord du Maroc, face à la mer. L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Tours est financée par la Ville de Tours ; elle bénéficie également de l’appui du Conseil régional du Centre, du Conseil général d'Indre-et-Loire, de l’association des Amis de la Bibliothèque et du Musée des Beaux-Arts de Tours, de la DRAC Centre et de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent. Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 9 Publication Editions Farrago Broché, 320 x 240 mm 288 p., 150 illustrations couleur et N.& B Prix : 28 € Ce catalogue comprend treize essais , de nombreuses illustrations ainsi qu’un certain nombre d’inédits de Jean Genet Les essais : Albert Dichy : Mettray dans l’œuvre de Genet Michel Corvin : Genet lecteur Thierry Dufrêne : Jean Genet ou écrire pour voir Patrice Bougon : L’écriture poétique de Genet Michel Corvin : Genet : pourquoi le théâtre ? Antoine Bourseiller : La petite valise Marie Redonnet : Genet et la politique René de Ceccatty : Le cristal de venise et le vent d’automne Pierre Constant : Genet et la musique Lydie Dattas : Jean de Neige Khadhim Jihad Hassan : Traduire « Un Captif amoureux » Ghislain Uhry : Une saison fragile. Autour d’un projet Christophe Bident : Genet, Sartre et Derrida Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 Autour de l'exposition Visites commentées Visites commentées de l’exposition tous les lundis, mercredis et samedis à 15 h Le Film Un Chant d’amour est projeté dans les salles de l’exposition chaque jour à 16h30 Visite de groupe sur demande. Visite pour les sourds et malentendants, pour les mal-voyants, sur rendez-vous Renseignements et réservations : 02 47 05 68 73 Conférences / Lectures / Spectacles / Concerts dans les salles du musée Samedi 6 mai, 16h00 Lecture-spectacle Pierre Constant : Le Funambule Samedi 13 mai, 16h00. Le Bagne Comédiens du Centre Dramatique National de Nice, sous la direction d’Antoine Bourseiller Extraits et présentation par Michel Corvin Lundi 15 mai, 19h00 L’Atelier d’Alberto Giacometti Comédiens du Centre Dramatique Régional de Tours, sous la direction de Gilles Bouillon Samedi 20 mai, 19h30 – 0H00. La Nuit des Musées Samedi 3 juin, 16h Un Captif amoureux (extraits) Lara Bruhl – François Négret Samedi 10 juin, 16h00 Ensemble Philidor : Concert Mozart : Sonate pour violon et piano K 526 Samedi 24 juin, 16h00 Ce qui est resté d’un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers et foutu aux chiottes Comédiens du Jeune Théâtre en Région Centre Dans le cadre du Festival Désir Désirs Cinémas Les Studios (rue des Ursulines à Tours) Lundi 1er mai, 19h45 Projection du film Un Chant d’amour Lundi 1er mai, 20h15 Projection du film Poison, de Todd Haynes (1991) Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 11 Iconographie Exposition Libre de droit pendant la durée de l’exposition Alberto Giacometti Portrait de Genet huile sur toile Paris, Centre Georges-Pompidou © Photo CNAC/MNAM Dist. RMN / © Adam Rzepka Alberto Giacometti Portrait de Genet Mine de plomb Collection particulière Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 12 Renseignements pratiques Dates Lieu 8 avril – 3 juillet 2006 Musée des Beaux-Arts 18, place François-Sicard 37000 Tours Horaires Tous les jours, sauf mardi, de 9h à 12h45 et de 14h à 18h Fermeture les 1er mai et 14 juillet Plein tarif : 4 € Tarif réduit : 2 € Groupe de plus de 10 personnes, étudiants, personnes de plus de 65 ans. Gratuité : chômeurs, étudiants en Histoire de l’Art et aux Beaux-Arts, Amis de la Bibliothèque et du Musée, ICOM, enfants de moins de 13 ans Commissariat Philippe Le Leyzour, conservateur en chef Denis Baronnet Scénographie Maxime Kétoff Renseignements Musée des Beaux-Arts / Palais des Archevêques 18, place François-Sicard 37000 Tours T. 02 47 05 68 73 F. 02 47 05 38 91 [email protected] Visites guidées Lundi, mercredi et samedi à 15h Visites de groupes sur demande : renseignements du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h Tel : 02 47 05 68 73 - Fax : 02 47 05 38 91 Exposition / Jean GENET 8 avril – 3 juillet 2006 13